Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Désiré Ouédraogo
2021-2022
ii
Sommaire
Sommaire vii
1 Ensembles de Nombres 3
2 Fonctions numériques d'une variable réelle 7
3 Suites numériques 19
4 Fonctions usuelles 25
5 Calcul diérentiel et développements limités 35
6 Calcul intégral 37
7 Travaux Dirigés 41
iii
iv
Table des matières
Sommaire vii
1 Ensembles de Nombres 3
1.1 R et ses sous-ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.1 L'ensemble N des entiers naturels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.2 L'ensemble Z des entiers relatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.3 L'ensemble D des nombres décimaux . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.4 L'ensemble Q des nombres rationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.5 L'ensemble R des nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.6 Majorant, minorant, maximum, minimum, sup et inf d'un sous-
ensemble de R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 L'ensemble C des nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
v
3 Suites numériques 19
3.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.1.1 Dénition et notations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.1.2 Modes de génération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.1.3 Suites monotones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.1.4 Suite majorée, suite minorée, suite bornée . . . . . . . . . . . . . . 20
3.1.5 Suites convergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2 Suites arithmétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.2.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.2.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.3 Suites géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3.2 propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.4 Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4 Fonctions usuelles 25
4.1 Fonction logarithme népérien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.1.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.1.2 Propriétés algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.1.3 propriétés analytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.1.4 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.2 Fonction exponentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2.2 Propriétés algébriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2.3 Limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2.4 Dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.2.5 Sens de variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.2.6 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
√
4.3 Fonction racine nième x 7→ n x . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.4 Fonction puissance α : x 7−→ xα ; α ∈ R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.5 Fonction exponentielle de base a : x 7−→ ax . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.6 Fonction logarithme de base de base a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.7 Fonctions circulaires inverses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.8 Fonctions hyperboliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.8.1 Fonction cosinus hyperbolique ch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.8.2 Fonction sinsus hyperbolique sh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
6 Calcul intégral 37
6.1 Intégrale d'une fonction continue sur un intervalle . . . . . . . . . . . . . . 37
6.2 Valeur moyenne d'une fonction sur un intervalle . . . . . . . . . . . . . . . 37
6.3 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
6.4 Intégration des fractions rationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
vi
6.5 Changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
6.6 Intégrales impropres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7 Travaux Dirigés 41
Table des matières
vii
viii
1
2
Chapitre 1
Ensembles de Nombres
N = {0; 1; 2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9; 10; 11; 12; 13; 14; 15; 16; 17; 18; 19; 20; 21; ...}
Z = {...; −11; −10; −9; −8; −7; −6; −5; −4; −3; −2; −1; 0; 1; 2; 3; 4; 5; 6; 7; 8; 9; 10; 11; ...}
D = {a × 10n /a ∈ Z, n ∈ Z}
N⊂Z⊂D⊂Q⊂R
3
CHAPITRE 1. ENSEMBLES DE NOMBRES
Remarque 1.1.4. Si A = [a; b] ou ]a; b] ou ]a; b[ ou [a; b[, alors inf A = a et supA = b.
Si A = [a; b] ou ]a; b], alors maxA = b.
Si A = [a; b] [a; b[, alors inf A = a et minA = b.
Dénition 1.2.1. On appelle ensemble C des nombres complexes l'ensemble des nombres
z = a + ib tels que a, b ∈ R et i désigne un nombre qui vérie i2 = −1
C = {z = a + ib/a, b ∈ R; i2 = −1}
4
1.2. L'ENSEMBLE C DES NOMBRES COMPLEXES
Dénition 1.2.5. On appelle fonction polynôme du second degré toute fonction f dénie
sur R telle que f (x) = ax2 + bx + c avec a, b, c ∈ R et a 6= 0. On appelle alors discriminant
de f (x) le réel ∆ = b2 − 4ac.
Proposition 1.2.6. Soit P (x) = ax2 +bx+c un polynôme du second degré. et ∆ = b2 −4ac
son discriminant. √
−b − ∆
Si ∆ > alors P (x) admet deux racines distinctes réelles x1 = et x2 =
√ 2a
−b + ∆
et P (x) = a(x − x1 )(x − x2 )
2a
−b
Si ∆ = 0 alors P (x) admet une racine réelle double x0 = et P (x) = a(x − x0 )2
2a
p
−b − i |∆|
Si ∆ < 0 alors P (x) admet deux racines complexes conjuguées z1 =
p 2a
−b + i |∆|
et z2 = et P (x) = a(x − z1 )(x − z2 )
2a
5
CHAPITRE 1. ENSEMBLES DE NOMBRES
6
Chapitre 2
Fonctions numériques d'une variable
réelle
2.1 Généralités
3.
x2 + 1
f : R −→ R, x 7−→
x2 − 3x + 2
4. √
f : R −→ R, x 7−→ 3x − 4
5. √
f : R −→ R, x 7−→ −2x + 1
6.
x2 + 1
f : R −→ R, x 7−→
x2 − 3x + 1
7.
x2 + 1
f : R+ −→ R, x 7−→
x2 − 3x + 1
7
CHAPITRE 2. FONCTIONS NUMÉRIQUES D'UNE VARIABLE RÉELLE
8. r
x2 + 1
f : R −→ R, x 7−→
x2 − 3x + 1
9.
x2 + 1
f : R −→ R+ , x 7−→
x2 − 3x + 1
8
2.1. GÉNÉRALITÉS
9
CHAPITRE 2. FONCTIONS NUMÉRIQUES D'UNE VARIABLE RÉELLE
2.2 Limites
lim xn = 0
x→0
1
lim+ = +∞
x→0 xn
+∞, si n est pair
1
lim =
x→0− xn −∞, si n est impair
Remarque 2.2.3. Forme indéterminée ne signie pas que la limite n'existe pas mais
que les formules d'opérations sur les limites ne permettent pas de trouver directement
limite. Pour la calculer, il faut alors lever l'indétermination par exemple en simpliant
une fraction.
Pour la limite d'un quotient on a la formule mnémotechnique suivante :
IRI ORO ROI de RIO.
Proposition 2.2.4. La limite en +∞ (resp. en −∞) d'une fonction polynôme est égale à
la limite +∞ (resp. en −∞) de son monôme du plus haut degré. La limite en +∞ (resp.
en −∞) d'une fonction rationnelle est égale à la limite +∞ (resp. en −∞) du quotient
du monôme du plus haut degré de son numérateur par le monôme du plus haut degré de
son dénominateur.
10
2.2. LIMITES
2.2.3 asymptotes
Dénition 2.2.6. La droite (D) d'équation y = b est une asymptote horizontale à Cf en
+∞ (resp. en −∞), lorsque lim f (x) = b (resp. lim f (x) = b).
x→+∞ x→−∞
2x − 5
Exemple 2.2.8. Considérons la fonction f dénie par f (x) = . Déterminons Df ,
x−1
calculons les limites de f aux bornes de Df et en déduisons les asymptotes à Cf .
Dénition 2.2.9. La droite (D) d'équation y = ax+b (a 6= 0) est une asymptote oblique à
Cf en +∞ (resp. en −∞), lorsque lim [f (x)−(ax+b)] = 0 (resp. lim [f (x)−(ax+b)] =
x→+∞ x→−∞
0).
11
CHAPITRE 2. FONCTIONS NUMÉRIQUES D'UNE VARIABLE RÉELLE
1
Exemple 2.2.10. Considérons la fonction g dénie par g(x) = x+1+ . Déterminons
x+2
Dg , calculons les limites de g aux bornes de Dg et en déduisons les asymptotes à Cg .
Vérions que la droite d'équation y = x + 1 est une asymptote oblique à (Cg ).
12
2.3. CONTINUITÉ
2.3 Continuité
Dénition 2.3.1. Soit f une fonction dénie sur un intervalle I et a ∈ I . On dit que f
est continue en a lorsque lim f (x) = f (a).
x→a
On dit que f est continue sur I lorsque f est continue en tout point de I .
Proposition 2.3.2. Toute fonction polynôme est continue sur R.
Toute fonction rationnelle est continue sur tout intervalle de son domaine de dénition.
Proposition 2.3.3 (théorème des valeurs intermédiaires). Soit f une fonction continue
sur un intervalle [a; b]. Pour tout y compris entre f (a) et f (b) il existe c ∈ [a; b] tel que
f (c) = y .
2.4.1 Dénition
Dénition 2.4.1. Soit f une fonction dénie sur un intervalle I et x0 ∈ I . On dit que
f (x0 + h) − f (x0 )
f est dérivable en x0 lorsque lim = a ∈ R. On dit alors que a est le
h→0 h
nombre dérivé de f en x0 et on note f 0 (x0 ) = a.
On dit que f est dérivable sur I lorsque f est dérivable en tout point de I . On appelle
alors fonction dérivée de f sur I et on note f 0 la fonction qui à tout x ∈ I associe f 0 (a),
le nombre dérivé de f en a.
13
CHAPITRE 2. FONCTIONS NUMÉRIQUES D'UNE VARIABLE RÉELLE
14
2.4. DÉRIVATION ET APPLICATIONS
Si f est dérivable sur I, si g est dérivable sur J et si pour tout x de I, f (x) ∈ J , gof
est dérivable sur I et (gof )0 = f 0 × g 0 of .
2.4.4 Applications
Proposition 2.4.6. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I
Si f 0 ≥ 0 sur I alors f est croissante sur I .
Si f 0 ≤ 0 sur I alors f est décroissante sur I .
Si f 0 = 0 sur I alors f est constante sur I .
Si f 0 > 0 sur I alors f est strictement croissante sur I .
Si f 0 < 0 sur I alors f est strictement décroissante sur I .
Proposition 2.4.7. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle [a; b] et x0 ∈]a; b[. Si
f 0 s'annule en changeant de signe en x0 alors f admet un extremum local en x0 .
Proposition 2.4.8. Si f est dérivable en x0 , alors Cf admet au point d'abscisse x0 une
tangente d'équation y = f 0 (x0 )(x − x0 ) + f (x0 ).
Remarque 2.4.9. Si f 0 (x0 ) = 0, alors la Cf admet au point d'abscisse x0 une tangente
horizontale.
15
CHAPITRE 2. FONCTIONS NUMÉRIQUES D'UNE VARIABLE RÉELLE
Proposition 2.4.10. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle [a; b] telle que f 0 > 0
sur ]a; b[ alors f est strictement croissante sur [a; b] et pour tout y0 ∈ [f (a); f (b)] l'équation
f (x) = y0 admet une et une seule solution x0 ∈ [a; b] .
Proposition 2.4.11. Soit f une fonction dérivable sur un intervalle [a; b] telle que f 0 <
0 sur ]a; b[ alors f est strictement décroissante sur [a; b] et pour tout y0 ∈ [f (b); f (a)]
l'équation f (x) = y0 admet une et une seule solution x0 ∈ [a; b] .
Proposition 2.4.12 (Théorème de Role). Soient a et b deux réels tels que a < b et f une
fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[ telle que f (a) = f (b). Alors, il existe (au
moins) un réel c dans ]a, b[ tel que f 0 (c) = 0.
Proposition 2.4.13 (Théorème des accroissements nis). Soit f une fonction continue
sur un intervalle [a, b] et dérivable sur l'intervalle ouvert ]a, b[, il existe un réel c ∈]a, b[
vériant :
f (b) − f (a)
= f 0 (c)
b−a
Exercice 2.4.14. Soit P la fonction dénie par P (x) = 3x4 − 11x3 + 12x2 − 4x + 2.
Montrer que P ? s'annule au moins une fois sur ]0, 1[
2.6 Primitives
2.6.1 Dénition
Dénition 2.6.1. Soit f une fonction continue sur un intervalle I , on appelle primitive
de f sur I toute fonction F dérivable sur I telle que F 0 = f .
16
2.6. PRIMITIVES
2.6.2 Propriétés
Proposition 2.6.2. Si F est une primitive de f sur I alors pour tout c ∈ R, F + c est
une primitive de f sur I .
Remarque 2.6.3. Deux primitives d'une même fonction dièrent d'une constante.
Proposition 2.6.4. Dans la table 2.6 F est une primitive de f sur I .
f (x) F (x) Intervalle I
a(constante) ax + c
1 2
x x +c
2
1
xn xn+1 + c
n+1
1 1
2
− +c
x x
1 √
√ 2 x+c
x
1
ln|x| + c
xx
e ex + c
sinx −cosx + c
cosx sinx + c
1
arctanx + c
1 + x2
1
√ arcsinx + c
1 − x2
1 √
√ ln|x + 1 + x2 | + c
1 + x2
Proposition 2.6.5.
Exercice 2.6.6. Déterminer la primitive F de f qui vérie F (x0 ) = y0 .
1. f (x) = x2 − 7x + 1; x0 = 1, y0 = 4.
1 7 37
Solution : F (x) = x3 − x2 + x + .
3 2 6
x
2. f (x) = ; x0 = 0, y0 = 5.
x2 +1
1
Solution : F (x) = ln|x2 + 1| + 5
2
1 √
3. f (x) = √ + 1 e2 x+x ; x0 = 1, y0 = 0.
x
√
Solution : F (x) = e2 x+x
− e3
17
CHAPITRE 2. FONCTIONS NUMÉRIQUES D'UNE VARIABLE RÉELLE
x+1
4. f (x) = √ ; x0 = 1, y0 = 0.
x2 + 2x + 2
1 u0 (x)
Solution : Posons u(x) = x2 + 2x + 2, on a u0 (x) = 2x + 2 donc f (x) = p ,
2 u(x)
√
par conséquent F (x) =
p
u(x) + k = x2 + 2x + 2 + k
√ √
F (x) = x2 + 2x + 2 − 5
18
Chapitre 3
Suites numériques
3.1 Généralités
Remarque 3.1.2.
Un+1 = f (Un ), ∀n ≥ 0 ⇐⇒ Un = f (Un−1 ), ∀n ≥ 1
3
Exemple : Soit (Un ) la suite dénie par U0 = 4 et Un+1 = Un + 2. Calculer U5 .
2
2Un + 3
Exercice 3.1.3. U0 = 2; Un+1 = . Calculer U3 .
Un + 2
19
CHAPITRE 3. SUITES NUMÉRIQUES
Remarque 3.1.11. Une suite est divergente lorsqu'elle admet une limite innie (+∞ ou
−∞) ou n'admet pas de limite.
2n + 5 n n3 − 6n + 5 √ √
Kn = 2
; L n = (−1) ; P n = 2
; Xn = 2n + 5 − n + 1
5n + 3 n −1
20
3.2. SUITES ARITHMÉTIQUES
Proposition 3.1.13. Toute suite croissante et majorée converge. Toute suite décroissante
et minorée converge.
Dénition 3.1.14. Les deux suites (Un ) et (Vn ) dites adjacentes si
1. (Un ) est croissante et (Vn ) est décroissante.
2. Un ≤ Vn ; ∀n ∈ N.
3. lim (Un − Vn ) = 0.
n→+∞
Proposition 3.1.15. Si (Un ) et (Vn ) sont adjacentes alors (Un ) et (Vn ) convergent vers
la même limite.
Exemple 3.1.16.
k=n
X 1 2
Un = 2
; Vn = Un +
k=1
k n+1
Exemple 3.1.17.
k=n
X 1 1
Un = 3
; Vn = Un + 2
k=1
k n
Proposition 3.1.18. Si (Un ) admet une limite et (Vn ) est une suite extraite de (Un ) alors
lim Vn = lim Un .
n→+∞ n→+∞
Proposition 3.1.20. Si la suite Un+1 = f (Un ) et (Un ) converge vers l, alors l est une
solution de l'équation x = f (x).
3.2.1 Dénition
Dénition 3.2.1. Soit (Un ) une suite numérique et r un réel. On dit que (Un ) est arith-
métique de raison r lorsque pour tout n ∈ N, Un+1 = Un + r.
Exemple 3.2.2. : Un = 2n − 3, calculons Un+1 − Un .
3.2.2 Propriétés
Proposition 3.2.3. : Soit (Un ) une suite arithmétique de raison r. Pour tous n, m ∈ N
on a Un = U0 + nr
Un = Um + (n − m)r
Un = U1 + (n − 1)r
21
CHAPITRE 3. SUITES NUMÉRIQUES
Exercice 3.2.5. Soit (Un ) la suite arithmétique de premier terme U0 et de raison r tels
que U4 = 20 et U7 = 29. Déterminer r et exprimer Un en fonction de n.
Proposition 3.2.6. :
k=n
X n(n + 1)
∀n ∈ N∗ , k = 1 + 2 + 3 + ... + n =
k=1
2
Proposition 3.2.7. : Si (Un ) est une suite arithmétique de 1er terme Aet de nième
A+B
terme B alors la somme des n premiers termes de (Un ) est S = n .
2
Proposition 3.2.8. Si (Un ) est une suite arithmétique alors ∀n, p ∈ N∗ (n ≥ p)
k=n
X Up + Un
Uk = Up + Up+1 + · · · + Un = (n − p + 1)
k=p
2
k=n
X U1 + Un
Uk = U1 + U2 + · · · + Un = n
k=1
2
k=n
X U0 + Un
Uk = U0 + U1 + · · · + Un = (n + 1)
k=0
2
k=n−1
X U0 + Un−1
Uk = U0 + U1 + · · · + Un−1 = n
k=0
2
Exercice 3.2.9. Soit (Un ) la suite dénie par Un = 4n − 5. Montrez que (Un ) est une
suite arithmétique dont on précisera le premier terme et la raison. Calculer le 100e terme
et en déduire la somme des 100 premiers termes de (Un ).
xn
Exercice 3.2.11. La suite dénie par récurrence par xn+1 = se rencontre en gé-
1 + xn
nétique dans l'étude de l'élimination d'un gène décient dans une population. Démontrer
1
que la suite (yn ), dénie par yn = , est une suite arithmétique.
xn
Solution : On a :
1 xn + 1 1
yn+1 = = =1+ = yn + 1.
xn+1 xn xn
Donc (yn ) est une suite arithmétique de raison r = 1.
22
3.3. SUITES GÉOMÉTRIQUES
3.3.1 Dénition
Dénition 3.3.1. Soit (Un ) une suite numérique et q un réel. On dit que (Un ) est une
suite géométrique de raison q lorsque pour tout n, Un+1 = qUn
Exemple 3.3.2. Soit (Un ) la suite dénie par Un = 5 × 6n .
3.3.2 propriétés
Proposition 3.3.3. Si (Un ) est une suite géométrique de raison q alors pour tous entiers
n et m on a :
Un = U0 q n
Un = Um q n−m
Un = U1 q n−1 siq 6= 0.
Proposition 3.3.4. La somme des n + 1 premiers termes d'une suite géométrique (Un )
de raison q 6= 1 et de premier terme u0 vérie :
n
X 1 − q n+1
uk = u0 + · · · + un = u0 (1 + q + · · · + q n ) = u0 (q 6= 1)
k=0
1−q
1 − raisonnombre de termes
n
1 − q n−m+1
= premier terme ×
X
uk = um .
k=m
1−q 1 − raison
.
Exercice 3.3.5. Soit (Un ) une suite géométrique de 1er terme U0 = 5 et de raison q = 2.
Exprimer Un en fonction de n et calculer la somme des 10 premiers termes de (Un ).
Solution : Un = U0 q n = 5 × 2n
1 − 210
S10 = U0 = 5(1024 − 1) = 5(1023) = 5115.
1−2
Exercice 3.3.6. Soit (Un ) une suite géométrique de 1er terme U0 et de raison q tels que
U3 = 12 et U6 = 96.
1. Déterminer q et U0 et en déduire l'expression de Un en fonction de n.
2. Calculer la somme S des 20 premiers termes de Un .
23
CHAPITRE 3. SUITES NUMÉRIQUES
3.4 Applications
24
Chapitre 4
Fonctions usuelles
4.1.1 Dénition
Dénition 4.1.1. On appelle fonction logarithme népérien et on note ln l'unique primi-
1
tive sur ]0; +∞[ de la fonction inverse x 7→ qui s'annule en 1.
x
Conséquences
la fonction ln est dénie et dérivable sur ]0; +∞[
1
ln0 x =
x
ln1=0
25
CHAPITRE 4. FONCTIONS USUELLES
Proposition 4.1.6. Si u est une fonction dérivable et strictement positive sur un inter-
valle I alors la fonction lnu est dérivable sur I et
u0
(lnu)0 = .
u
26
4.2. FONCTION EXPONENTIELLE
√
3. f (x) = ln(x + 1 + x2 )
1
Solution : f 0 (x) = √ .
1 + x2
Proposition 4.1.8. Si u est une fonction dérivable et ne s'annule pas sur un intervalle
I alors
u0 (x)
Z
dx = ln|u(x)| + k, k ∈ R.
u(x)
Exercice 4.1.9. Déterminer la primitive F de la fonction f qui vérie F (x0 ) = y0 .
2x
1. f (x) = , x0 = 2, y0 = 4.
x2
+3
1
2. f (x) = 2 , x0 = 3, y0 = 1.
x −4
4.2.1 Dénition
la fonction logarithme népérien ln réalise une bijection de ]0; +∞[ vers R.
Dénition 4.2.1. La fonction exponentielle exp est la bijection réciproque de la fonction
logarithme népérien ln.
Conséquences
Proposition 4.2.2. La fonction exp est dénie sur R.
∀x ∈ R et y ∈]0; +∞[, ex = y ⇐⇒ x = lny .
lnex = x, ∀x ∈ R.
elnx = x, ∀x ∈]0; +∞[.
∀x ∈ R, ex > 0.
4.2.3 Limites
Proposition 4.2.4 (Limites). lim ex = 0
x→−∞
lim ex = +∞
x→+∞
ex
lim = +∞
x→+∞ x
x
e
lim n = +∞, ∀n ∈ N
x→+∞ x
27
CHAPITRE 4. FONCTIONS USUELLES
4.2.4 Dérivation
Proposition 4.2.5. La fonction exponentielle est dérivable sur R et ∀x ∈ R, (ex )0 = ex .
Proposition 4.2.6. Si u est une fonction dérivable sur un intervalle I alors la fonction
eu est dérivable sur I et (eu )0 = u0 eu .
Proposition 4.2.7. Si u est une fonction dérivable sur un intervalle I alors la fonction
eu est une primitive de la fonction u0 eu sur I .
Z
u0 (x)eu(x) dx = eu(x) + c, c ∈ R.
1. x2 − 5x + 4 = 0
2. (lnx)2 − 5lnx + 4 = 0
3. e2x − 5ex + 4 = 0
4. lnx + ln(x + 5) = ln6
√
n
4.3 Fonction racine nième x 7→ x
Dénition
√ 4.3.1. Soit x un réel positif et
√ n ∈ N∗ , on appelle racine nième de x et on
n
note n x, l'unique réel positif qui vérie n x = x.
√ √
Remarque 4.3.2. ∀x ∈ [0; +∞[, 2 x = x.
Proposition 4.3.3. ∀n ∈ N, ∀x, y ∈ [0; +∞[,
√
n
x = y ⇐⇒ x = y n
√n
n
x =x
√
n
xn = x
√ √ √
n
xy = n x n y
29
CHAPITRE 4. FONCTIONS USUELLES
r √
x n
x
n
= √ si y > 0
y n y
Proposition 4.4.5.
Z
1
xα dx = xα+1 + k, k ∈ R, si α 6= −1.
α+1
Remarque 4.4.6. Si α = −1,
Z Z Z
α −1 1
x dx = x dx = dx = ln|x| + k; k ∈ R.
x
30
4.5. FONCTION EXPONENTIELLE DE BASE A : X 7−→ AX
31
CHAPITRE 4. FONCTIONS USUELLES
32
4.8. FONCTIONS HYPERBOLIQUES
33
CHAPITRE 4. FONCTIONS USUELLES
34
Chapitre 5
Calcul diérentiel et développements
limités
35
CHAPITRE 5. CALCUL DIFFÉRENTIEL ET DÉVELOPPEMENTS LIMITÉS
Proposition 5.2.1. Soit f et g deux fonctions n fois dérivables sur I . la fonction f g est
n fois dérivables sur I et
k=n
X
(n)
(f g) = Cnk f (n−k) g (k)
k=0
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + a2 (x − x0 )2 + · · · + an (x − x0 )n + (x − x0 )n (x)
ln(x + 1) − x + 21 x2 − 31 x3
lim
x→0 x3
Proposition 5.3.4. On suppose que f et g sont deux fonctions qui admettent des DL en
0 à l'ordre n :
.
2. f g admet un DL en 0 l'ordre n qui est : (f g)(x) = f (x)g(x) = Tn (x) + xn (x) où
Tn (x) est le polynôme (c0 + c1 x + · · · + cn xn )(d0 + d1 x + · · · + dn xn ) tronqué à l'ordre
n.
Dénition 5.3.5. Tronquer un polynôme à l'ordre n signie que l'on conserve seulement
les monômes de degré n.
36
Chapitre 6
Calcul intégral
Dénition 6.1.1. Soit f une fonction continue sur un intervalle I . Pour tous a, b ∈ I ,
Z b
on appelle intégrale de a à b de f et on note f (x)dx, le réel F (b) − F (a) où F désigne
a
une primitive de f .
Z b
Remarque 6.1.2. On note f (x)dx = [F (x)]ba = F (b) − F (a)
a
Proposition 6.1.3 (Relation de Chasles). Soit f une fonction continue sur un intervalle
I. Z c Z b Z c
f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx; ∀a, b, c ∈ I.
a a b
Exercice 6.1.4. Calculer les intégrales suivantes :
Z 4 Z 2 Z 6
2x + 1 1
(2x − 4)dx; 2
dx; √ dx
1 0 x +x+5 5 3x + 1
Proposition 6.1.5 (Linéarité de l'intégrale). Soit f, g deux fonctions continues sur un
intervalle I et a, b ∈ I, α ∈ R.
Z b Z b Z b
1. (f + g)(x)dx = f (x)dx + g(x)dx.
a a a
Z b Z b
2. αf (x)dx = α f (x)dx.
a a
Dénition 6.2.1. Soit f une fonction continue sur un intervalle [a; b]. On appelle valeur
Z b
1
moyenne de f sur [a; b] le réel M[a;b] (f ) = f (x)dx
b−a a
Exercice 6.2.2. Calculer la moyenne de f sur l'intervalle I .
f (x) = x2 − 2x + 4; I = [−2; 3]
1
f (x) = √ ; I = [0; 1]
2x + 1
37
CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Solution :
Z 1
1. (2x + 1)ex dx, posons u0 (x) = ex ; v(x) = 2x + 1; u(x) = ex ; v 0 (x) = 2.
0
Z 2
1 1
2. xlnxdx, posons u0 (x) = x; v(x) = lnx; u(x) = x2 ; v 0 (x) =
1 2 x
Exercice 6.4.1.
Dénition
Z x 6.6.1. Soit f une fonction continue sur un intervalle [a; b[ si la fonction
x 7→ f (t)dt admet une limite nie en b− , alors on dit que l'intégrale impropre ou
a Z b Z b Z x
généralisée f (t)dt converge et on pose f (t)dt = lim− f (t)dt. Sinon, alors on dit
a a x→b a
Z b
que l'intégrale impropre ou généralisée f (t)dt diverge.
a
1
Exemple 6.6.3. f (x) = sur [1; +∞[ et sur ]0; 1]
x2
38
6.6. INTÉGRALES IMPROPRES
Dénition 6.6.4. Soit Zf une fonction continue sur un intervalle ]a; b[ et c ∈]a; b[ si
Z c b
les intégrales impropres f (t)dt alors on dit que l'intégrale impropre ou
f (t)dt et
Z b a Z b Z c c Z b
généralisée f (t)dt converge et on pose f (t)dt = f (t)dt + f (t)dt. Sinon, alors
a a Z a c
b
on dit que l'intégrale impropre ou généralisée f (t)dt diverge.
a
1
Exemple 6.6.5. f (x) = √ sur ] − 1; 1[
1 − x2
Exercice 6.6.6. Étudier la nature des intégrales impropres suivantes :
Z +∞ Z +∞
1 2
dx; xe−x dx
0 x2 −∞
Proposition 6.6.7. Soit f une fonction continue sur un intervalle [a; b[, a, b ∈ R.
Z b
Si f admet en b− une limite nie alors l'intégrale impropre f (x)dx converge.
a
Proposition 6.6.9. Soit f, g deux fonctions positives et continues sur un intervalle [a; b[
telles que f (x) ≤ g(x)∀x ∈ [a; b[.
Z b Z b Z b Z b
1. Si g(x)dx converge alors f (x)dx converge et f (x)dx ≤ g(x)dx.
a a a a
Z b Z b
2. Si f (x)dx diverge alors g(x)dx diverge.
a a
Dénition 6.6.10 Z(Intégrales deZ Riemann). On appelle intégrale de Riemann toute in-
1 +∞
1 1
tégrale de la forme dx ou dx.
0 xα 1 xα
Z 1
1
Proposition 6.6.11. 1. L'intégrale de Riemann dx converge si et seulement si
0 xα
α < 1.
Z +∞
1
2. L'intégrale de Riemann dx converge si et seulement si α > 1.
1 xα
39
CHAPITRE 6. CALCUL INTÉGRAL
Z +∞
1
Remarque 6.6.12. L'intégrale de Riemann dx diverge ∀α ∈ R
0 xα
Z +∞
Proposition 6.6.13. ∀a ∈ R, L'intégrale e−ax dx converge si et seulement si a > 0.
0
40
Chapitre 7
Travaux Dirigés
Exercice 7.0.1. Soit f la fonction dénie sur R par f (x) = ex − x + 2 et C sa courbe
représentative dans le plan rapporté à un repère orthonormé (O; i, j) unité = 1cm
1. Déterminer le domaine de dénition de f .
2. Calculer les limites de f aux bornes de son domaine de dénition. Pour la limite en
ex
+∞ se rappeler que lim = +∞.
x→+∞ x
3. Calculer f (x), étudier son signe et en déduire le sens de variation de f . Dresser le
0
tableau de variation de f .
4. Écrire une équation de la tangente à C au point d'abscisse 0.
5. Montrer que la droite D d'équation y = −x + 2 est une asymptote à C au voisinage
de −∞
6. Construire soigneusement C, D et T
7. Déterminer graphiquement le nombre de solutions de l'équation f (x) = m suivant
les valeurs du paramètre réel m.
Exercice 7.0.2. 1. Développer réduire et ordonner les polynômes
P (x) = (x − 2)(2x + 3) et Q(x) = (x + 1)(3x − 1). Résoudre dans R les équations :
(a) 2x2 − x − 6 = 0
(b) 3x2 + 2x − 1 = 0
(c) 2e2x − ex − 6 = 0
(d) 2(lnx)2 − lnx − 6 = 0
(e) 3ex − e−x + 2 = 0
2. Résoudre dans R les inéquations suivantes :
(a) lnx + ln(2x − 1) ≥ ln6
(b) 3e2x + 2ex ≤ 1
Exercice 7.0.3. 1. Considérons le polynôme P (x) = x3 − 3x2 − x + 3. Vériez que
P (1) = 0 et factoriser P (x).
2. Résoudre dans R les équations
(a) x3 − 3x2 − x + 3 = 0
(b) e3x − 3e2x − ex + 3 = 0
41
CHAPITRE 7. TRAVAUX DIRIGÉS
42
3. Déterminer la quantité à produire pour que le bénéce soit maximal.
4. Le coût moyen de production d'un litre quand on en produit x litres est la fonction
C(x)
notée CM et dénie par CM (x) = avec x ∈ [1; 50] Exprimer le coût moyen
x
de production en fonction de x et en déduire la quantité à produire pour obtenir un
coût moyen minimum.
5. Le coût marginal de production est le supplément de coût total de production engen-
dré par la production d'un litre supplémentaire. Si on note Cm (x) ce coût marginal,
on a alors Cm(x) = C(x + 1) − C(x). Calculer alors le coût marginal pour une
production de 20 litres, c'est à dire l'augmentation du coût total de production pour
passer de 20 litres à 21 litres. Calculer C 0 (20) et comparer les deux résultats.
Exercice 7.0.7. Soit (Vn ) la suite dénie par V0 = 5 et Vn+1 = 2Vn − 4 pour tout entier
naturel n.
1. Calculer V1 , V2 et V4
2. Soit (Xn ) la suite dénie par Xn = 3Vn − 12.
(a) Calculer X0 , X1 , X2 , X3 , X4 .
(b) Exprimer Xn+1 en fonction de Xn et en déduire que (Xn ) est une suite géomé-
trique de raison 2.
(c) Exprimer Xn puis Vn en fonction de n.
(d) Calculer la somme S des 20 premiers termes de (Xn ) puis la somme S 0 des 20
premiers termes de (Vn ).
Exercice 7.0.8. 1. La production d'une entreprise E est en progression arithmétique
et atteint 12000 exemplaires la sixième année. La production totale au cours de
ses six années aura été de 58500 exemplaires.
(a) Calculer la production de la première année et la raison r de la progression
.
(b) Au bout de combien d'années, si la politique de E ne change pas, la production
aura-t-elle dépassé le double de sa production initiale ?
2. Une deuxième entreprise E' a commencé sa production avec 7500 exemplaires. Elle
augmente sa production de 10% chaque année.
(a) En appelant Vn la production de la nième année, montrer que la suite (Vn ) est
une suite géométrique dont on déterminera la raison q .
(b) Calculer la production de la sixième année.
(c) Calculer la production totale des six premières années.
(d) Au bout de combien d'années, si la politique de E' ne change pas, la production
aura-t-elle dépassé le double de sa production initiale ?
Exercice 7.0.9. Une entreprise fabrique un certain produit en quantité x(x ∈ [0; 400]).
Le coût total en F (CF A) est donné par C(x) = x2 + 200x + 900.
1. Calculer le coût xe (C(0)).
2. Exprimer en fonction de x le coût marginal Cm (x) et le coût unitaire moyen CM (x)
43
CHAPITRE 7. TRAVAUX DIRIGÉS
44
compte pendant un temps donné. a) Montrer que le capital Ct (n) accumulé après
avoir versé n mensualités est donné par la formule :
(1 + i)n − 1
Ct (n) = a
i
i
a = V0
1 − (1 + i)−n
3. Applications numériques : c) On place tous les mois CHF 100 000 à un taux annuel
de 3%. Quelle somme possède-t-on au bout de 5 ans ? En déduire le montant total
des intérêts. d) On emprunte CHF 5 000 000 sur 3 ans à 4, 5% annuel. Que doit-on
rembourser chaque mois ? En déduire le montant des intérêts.
1
Solution : Posons u0 (x) = 1 et v(x) = arcsinx avec u(x) = x et v 0 (x) = √ .
1 − x2
On a
Z Z
arcsinxdx = u0 (x)v(x)dx
Z
= [u(x)v(x)] − u(x)v 0 (x)dx]
Z
x
= [xarcsinx] − √ dx
1 − x 2
−2x
Z
1
= xarcsinx + √ dx
2 1 − x2
√
= xarcsinx + 1 − x2 + c; c ∈ R.
2.
Z 1
x2 ex+1 dx
0
45
CHAPITRE 7. TRAVAUX DIRIGÉS
Solution
Z 1 Z 1 0
2 x+1
xe dx = x2 ex+1 dx
0 0
Z 1
2 x+1 1
0
x2 ex+1 dx
= [x e ]0 −
Z 10
= [e2 − 0] − 2x ex+1 dx
Z 1 0
= e2 − 2 x ex+1 dx
0 Z 1
2 x+1 1 x+1
= e − 2 [xe ]0 − e dx
0
= e2 − 2 [e2 − 0] − [ex+1 ]10
= e2 − 2 e2 − [e2 − e1 ]
= e2 − 2 e2 − e2 − e]
= e2 − 2e
3. Z e
xlnxdx
1
Solution :
1 1
Posons u0 (x) = x et v(x) = lnx avec u(x) = x2 et v 0 (x) = . On a
2 x
Z e Z e
xlnxdx = u0 (x)v(x)dx
1 1
Z e
e
= [uv(x)]1 − uv 0 (x)dx
e 1 Z e
1 2 1
= x lnx − xdx
2 1 1 2
e
1 2 1 2
= e −0− x
2 4
1
1 2 1 2 1
= e − e −
2 4 4
1 1
= e2 +
4 4
4. Z
x+1
dx
2x2 +x+1
Solution :
Z Z Z Z
x+1 1 4x + 4 1 4x + 1 3
dx = dx = dx + dx
2x2 + x + 1 4 2x2 + x + 1 4 2x2 + x + 1 2x2 + x + 1
46
Z
4x + 1
dx = ln|2x2 + x + 1|
2x2 +x+1
Z Z
3 3
dx = h i dx
2x2 + x + 1 2 x+ 1 2
+ 7
4 16
Z
3
= h i dx
7 16 1 2
2 16 7
x+ 4
+1
Z
24 1
= dx
7 2
√4 x + √1 +1
7 7
√ Z √4
24 7 7
= dx
7 4 2
√4 x + √1 +1
7 7
6 4 1
= √ arctan √ x+ √
7 7 7
Donc
Z
x+1 1 3 4 1
2
dx = ln|2x2 + x + 1| + √ arctan √ x+ √ +c
2x + x + 1 4 2 7 7 7
5. Z
4x + 5
dx
x2 +x−2
4x + 5
Solution : Posons f (x) = . En décomposant f en éléments simples, on
x2+x−2
3 1
obtient : f (x) = + . Donc
x−1 x+2
Z Z
4x + 5 3 1
dx = + dx
x2 + x − 2 x−1 x+2
= 3ln|x − 1| + ln|x + 2| + c, c ∈ R
= ln|(x − 1)3 (x + 2)| + c, c ∈ R
6.
6−x
Z
dx
x2 − 4x + 4
Solution :
6−x 6−x 2−x+4 −1 4
= = = +
x2 − 4x + 4 (x − 2)2 (x − 2)2 x − 2 (x − 2)2
47
CHAPITRE 7. TRAVAUX DIRIGÉS
Donc,
6−x −1
Z Z Z
4
2
dx = dx + dx
x − 4x + 4 x−2 (x − 2)2
4
= −ln|x − 2| − + c, c ∈ R.
x−2
7.
2x − 4
Z
dx
(x − 2)2 + 1
Solution : Posons u(x) = (x − 2)2 + 1 on a ; u0 (x) = 2x − 4
Z 0
2x − 4
Z
u (x)
dx = dx
(x − 2)2 + 1 u(x)
= ln|u(x)| + c; c ∈ R
= ln|(x − 2)2 + 1| + c; c ∈ R
8. Z
1
dx
(x − 5)2 + 1
Solution : Z
1
dx = arctan(x − 5) + c, c ∈ R.
(x − 5)2 + 1
9. Z Z
1 x
Ik = dx; Jk = dx; k ≥ 1
(x − 2)k (x2 + 2)k
10. Z Z Z Z
1 x 1 x
2
dx; 2
dx; dx; dx
x +x+1 x +x+1 (x + x + 1)2
2 (x2 + x + 1)2
Exercice 7.0.16. 1. Etudier la convergence de chacune des intégrales suivantes :
Z +∞ Z 1 Z +∞
dx sinx 1
I= dx; J = dx; K = dt
0 xα 0 x e t(lnt)2
48