Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exercice 14 [ 02871 ] [correction] b) Montrer que ϕ est de classe C 1 sur R? et montrer que
Pour x ∈ R, on pose
+∞
+∞ teitx
Z Z
sin(xt) 0
f (x) = dt ϕ (x) = i dt
0 et − 1 0 1 + t2
a) Définition de f . c) Montrer que pour x > 0,
b) Continuité et dérivabilité de f .
c) Ecrire f (1) comme somme de série. +∞
ueiu
Z
ϕ0 (x) = i du
0 x2 + u2
−1
z 0 (x) = z(x)
2(x + i)
Exercice 31 [ 02873 ] [correction] √
Pour tout x réel, on pose b) En déduire l’expression de z(x) sachant z(0) = π/2.
Z +∞ Z +∞
cos(xt) −t sin(xt) −t
f (x) = √ e dt et g(x) = √ e dt
0 t 0 t Exercice 35 [ 00548 ] [correction]
On pose
Existence et calcul de ces deux intégrales. +∞
e(−1+ix)t
Z
z : x 7→ √ dt
0 t
R +∞ 2 √
Exercice 32 [ 03311 ] [correction] et on donne 0 e−t dt = π/2.
Soient a, b deux réels strictement positifs. a) Justifier et calculer z(0).
a) Justifier l’existence pour tout x ∈ R de b) Montrer que z est définie, de classe C 1 sur R et
+∞ −1
e−at − e−bt z 0 (x) =
Z
z(x)
F (x) = cos(xt) dt 2(x + i)
0 t
c) En déduire l’expression de z(x).
b) Justifier que F est de classe C 1 sur R et calculer F 0 (x).
c) Exprimer F (x)
b) Etudier la dérivabilité sur [0, +∞[ et donner l’expression de sa dérivée via le Exercice 51 [ 02872 ] [correction]
changement de variable u = tan t. Pour x ∈ R+ , soit
+∞
c) Etablir que
Z
√ sin t −tx
F (x) = π(ln(1 + 1 + x) − ln 2) f (x) = e dt
0 t
a) Justifier la définition de f (x).
b) Montrer que f est classe C 1 sur R+? .
Exercice 48 [ 00551 ] [correction]
c) Calculer f (x) si x ∈ R+? .
Soit Z 1
ln(1 + 2t cos x + t2 ) d) Montrer que f est continue en 0. Qu’en déduit-on ?
F (x) = dt
0 t
a) Justifier que F est définie et de classe C 1 sur [0, π/2] Exercice 52 [ 02486 ] [correction]
b) Calculer F 0 (x) sur [0, π/2] On pose
c) Donner la valeur de F (0) puis celle de F (x) sachant Z +∞
f (x) = ln t e−xt dt
+∞ k−1 2 0
X (−1) π
= a) Préciser le domaine de définition de f .
k2 12
k=1
b) Montrer que f est de classe C 1 et donner une équation différentielle vérifiée par
f.
c) Calculer f (1) avec un logiciel de calcul formel et en déduire explicitement f .
Exercice 49 [ 00552 ] [correction] d) Retrouver ce résultat par une méthode plus simple.
Pour n ∈ N? et x > 0, on pose
Z +∞
dt
In (x) = Exercice 53 [ 03323 ] [correction]
0 (x2 + t2 )n
Pour tout x ∈ R, on pose
a) Justifier l’existence de In (x).
+∞
x2
Z
b) Calculer I1 (x). F (x) = 2
exp − t + 2 dt
c) Justifier que In (x) est de classe C 1 et exprimer In0 (x). 0 t
d) Exprimer In (x).
a) Montrer que F est définie et continue sur R.
b) Montrer que F est de classe C 1 sur ]0, +∞[.
c) Former une équation différentielle vérifiée par F sur ]0, +∞[.
Exercice 50 [ 02638 ] [correction]
d) En déduire une expression simple de F sur R.
On pose, pour x > 0,
+∞
1 − cos t
Z
F (x) = e−xt dt
0 t2
Exercice 54 [ 03619 ] [correction]
a) Montrer que F est continue sur [0, +∞[ et tend vers 0 en +∞. Soit F la fonction définie par :
b) Montrer que F est deux fois dérivable sur ]0, +∞[ et calculer F 00 (x).
c) En déduire la valeur de F (0) puis la valeur de l’intégrale convergente Z +∞
arctan(xt)
F (x) = dt
Z +∞ 0 t(1 + t2 )
sin t
dt
0 t a) Montrer que F est définie et de classe C 1 sur R+ .
Z n n−1 Z +∞
t
lim ln(t) 1 − dt = ln(t)e−t dt
n→+∞ 0 n 0 Exercice 69 [ 03654 ] [correction]
L’objectif de ce sujet est de calculer
c) Observer que
+∞
e−t
Z
n n−1 Z 1
(1 − u)n − 1 √ dt
Z
t I=
ln(t) 1 − dt = ln n + du 0 t
0 n 0 u
Pour x > 0, on pose
d) Conclure que +∞
e−xt
Z
Z +∞
−t F (x) = √ dt
ln(t)e dt = −γ 0 t(1 + t)
0
b) Calculer l’intégrale
Z n n
x−1 t
In (x) = t 1− dt
0 n
t n
converge vers e−t et montrer que
c) Expliquer rapidement pourquoi 1 − n
nx n!
Γ(x) = lim
n→+∞ x(x + 1) . . . (x + n)
Corrections Donc
+∞ +∞
2t − 1
Z
dt 2 4π
2g(0) = = √ arctan √ = √
Exercice 1 : [énoncé] 0 t2 − t + 1 3 3 0 3 3
a) Posons puis
1 2π
g(x, t) = g(0) = √
1 + x3 + t3 3 3
Pour tout x ∈ R+ , la fonction t 7→ g(x, t) est définie, continue sur R+ et b) La fonction g est paire. Pour 0 6 x 6 x0 , on a pour tout t > 0, e−tx > e−tx
2 02
Donc +∞
+∞
2t − 1
Z
dt 2 4π Exercice 3 : [énoncé]
2f (0) = 2
= √ arctan √ = √
t −t+1 3 3 0 3 3 a) Introduisons g(x, t) = cos t +?
× [0, π/2].
t+x définie sur R
0
puis La fonction g est continue et x et continue par morceaux en t.
2π Pour [a, b] ⊂ R+? , on a
f (0) = √
3 3
1
c) x 7→ g(x, t) est continue sur R+ , t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur ∀(x, t) ∈ [a, b] × [0, π/2] , |g(x, t)| 6 = ϕ(t)
t+a
[0, +∞[ avec
1 La fonction ϕ est intégrable sur [0, π/2].
|g(x, t)| 6 = ϕ(t)
1 + t3 Par domination sur tout segment, on peut affirmer que f est continue sur R+? .
et ϕ intégrable sur [0, +∞[ donc f est continue. Aussi, pour 0 < x 6 x0 , on a
Si x 6 y alors ∀t ∈ [0, +∞[ , g(y, t) 6 g(x, t) donc f (y) 6 f (x). Ainsi f est
∀t ∈ [0, π/2] , g(x0 , t) 6 g(x, t)
décroissante.
Rq : On peut aussi montrer f de classe C 1 mais cela alourdit la démonstration En intégrant, on obtient f (x0 ) 6 f (x). La fonction f est donc décroissante.
d) f tend vers 0 en +∞ car On aurait pu aussi établir que f est de classe C 1 et étudier le signe de sa dérivée.
Z +∞ Z +∞ b) Quand x → +∞,
dt 1 du Z π/2
0 6 f (x) 6 =
3 + t3 t=xu x2
→ 0 1
0 x 0 1 + u3 x→+∞ 0 6 f (x) 6 dt → 0
0 x + t
Quand x → 0+
Exercice 2 : [énoncé] √ √
1 +
Z π/4
a) t 7→ 1+t 3 est intégrable sur R donc g(0) existe. cos t 2 π/4 2 x + π/4
f (x) > dt > [ln(t + x)]0 = ln → +∞
u 7→ 1/u est une bijection C 1 entre R+? et R+? . 0 t+x 2 2 x
On peut réaliser le changement de variable t = 1/u qui donne
c)
Z +∞ Z +∞ Z π/2 Z π/2
dt u du 1 1
3
= cos t dt 6 f (x) 6 cos tdt
0 1 + t 0 1 + u3 x + π/2 0 x 0
et Pour chaque x ∈ [0, +∞[, la fonction t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur
Z π/2 2
t dt
Z π/2 [0, π/2]. La fonction f est donc bien définie.
06 6 t dt = C = o(ln x) La fonction u admet une dérivée partielle
0 t+x 0
donc ∂u 2
: (x, t) 7→ −e−x(1+t )
f (x) ∼ − ln x ∂x
x→0
Celle-ci est continue en x, continue par morceaux en t et vérifie
∂u
Exercice 4 : [énoncé] ∀(x, t) ∈ [0, +∞[ × [0, 1] , (x, t) 6 1
x−1 ∂x
a) La fonction t 7→ t1+t est définie et continue par morceaux sur ]0, 1].
tx−1 1
Quand t → 0+ , 1+t ∼ tx−1 = t1−x avec 1 − x < 1 La fonction ϕ : t 7→ 1 est intégrable sur [0, 1]. Par domination, on peut alors
donc t 7→
x−1
t
est intégrable sur ]0, 1]. affirmer que f est de classe C 1 et
1+t
x−1
b) Posons g(x, t) = t1+t sur ]0, +∞[ × ]0, 1]. Z 1
∂u
Z 1
2
0
t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur ]0, 1], f (x) = (x, t) dt = − e−x(1+t ) dt
0 ∂x 0
x 7→ g(x, t) est continue sur ]0, +∞[.
Soit [a, b] ⊂ R+? , b) On a
Z 1
a−1
dt π
t f (0) = =
∀(x, t) ∈ [a, b] × ]0, 1] , |g(x, t)| 6 6 ta−1 = ϕa (t) 0 1 + t2 4
1+t
Pour x > 0 ,
1
avec ϕa intégrable sur ]0, 1].
Z
Par domination sur tout segment de ]0, +∞[, on peut affirmer que f est continue 0 6 f (x) 6 e−x dt = e−x
0
sur ]0, +∞[.
donc lim f = 0.
c) Pour x > 0 +∞
c) g est de classe C 1 par composition et
Z 1
1
f (x) + f (x + 1) = tx−1 dt =
0 x Z 1
2
(1+t2 )
+
d) Quand x → 0 , f (x + 1) → f (1) donc f (x + 1) = o(1/x) puis f (x) ∼ 1/x. g 0 (x) = 2xf 0 (x2 ) = −2x e−x dt
0
On a alors et donc
x+1
x 2 !0 1 x
f (x + 2) = f (x)
x+2
Z Z Z
2 2
(1+t2 ) 2 2
g(x) + e−t dt = −2x e−x dt + 2e−x e−t dt = 0
0 0 0 d) On a
ϕ(x + 1) = (x + 1)f (x + 1)f (x) = xf (x − 1)f (x) = ϕ(x)
car Z x Z 1 et
2 2
u2
e−t dt = x e−x du ϕ(1) = f (0)f (1) = π/2
0 0
L’évaluation enR0 permet de conclure. donc par récurrence
x
∀n ∈ N? , ϕ(n) = π/2
2
d) Pour x > 0, 0 e−t dt > 0 donc
Z x r √ e) ϕ est continue et quand x → 0,
−t2 π π
e dt = − g(x) −−−−−→
0 4 x→+∞ 2 ϕ(x) = ϕ(1 + x) → ϕ(1) = π/2
Or quand x → 0,
Exercice 6 : [énoncé] f (x) → f (0) = π/2
a) La fonction t 7→ (sin t)x est définie, continue et positive sur ]0, π/2]. donc quand x → −1,
Quand t → 0+ , (sin t)x ∼ tx avec x > −1 donc t 7→ (sin t)x est intégrable sur
]0, π/2]. ϕ(x + 1) 1
f (x) = ∼
Ainsi f est définie et positive sur ]−1, +∞[ (x + 1)f (x + 1) x+1
b) La fonction
∂g Rq : En fait on peut montrer que ϕ est une fonction constante.
(x, t) = ln(sin t)(sin t)x
∂x
est définie, continue en x et continue par morceaux en t.
Exercice 7 : [énoncé]
Soit [a, b] ⊂ ]−1, +∞[. Sur [a, b] × ]0, π/2] −xt2
a) g : (x, t) 7→ e1+t2 est définie continue en x et continue par morceaux en t sur
∂g R+ × [0, +∞[ avec
(x, t) 6 |ln(sin t)(sin t)a | = ϕ(t)
∂x 1
|g(x, t)| 6 = ϕ(t)
1 + t2
avec ϕ est intégrable sur ]0, π/2] car pour α tel que −a < α < 1,
et ϕ intégrable sur [0, +∞[.
tα ϕ(t) ∼ ta+α |ln(t)| → 0 Par domination, on peut affirmer que f est définie et continue sur R+ .
∂g
b) ∂x existe et est continue en x et continue par morceaux en t sur R+? × [0, +∞[.
Par domination sur tout segment, f est de classe C 1 sur ]−1, +∞[ et Pour x ∈ [a, b] ⊂ R+? on a
π/2 ∂g t2 −xt2
Z 2
f 0 (x) = ln(sin t)(sin t)x dt 6 0 (x, t) = − e 6 e−at = ψ(t)
0
∂x 1 + t2
∂ f˜
Enfin, √ Pour chaque x, les fonctions t 7→ f˜(x, t) et t 7→ ∂x (x, t) sont intégrables.
Z +∞ Z +∞
0 −xt2 1 −u2 π Soit [a, b] ⊂ ]0, +∞[. Sur [a, b] × [0, +∞[, on a
f (x) − f (x) = e dt =√ √ e du = √
0 u= xt x 0 2 x
∂ 2 f˜ t2 e−at
2
(x, t) 6 6 e−at = ϕ(t)
∂x 1 + t2
Exercice 8 : [énoncé] La fonction ϕ est intégrable sur [0, +∞[.
e−xt
Considérons f : (x, t) 7→ 1+t2 définie sur ]0, +∞[ × [0, +∞[ Par domination sur tout segment, on peut affirmer que la fonction f est définie et
Pour tout x ∈ ]0, +∞[, t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur [0, +∞[ et de classe avec Z +∞ 2 −xt
intégrable car t e
1 f 00 (x) = dt
|f (x, t)| 6 0 1 + t2
1 + t2
On a alors
+∞
Pourt ∈ [0, +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est de classe C 2 sur ]0, +∞[ et
Z
00 1
f (x) + f (x) = e−xt dt =
0 x
∂f e−xt ∂2f 2 e
−xt
(x, y) = −t et (x, t) = t Posons
∂x 1 + t2 ∂x2 1 + t2 sin t
g̃(x, t) =
x+t
Pour tout x ∈ ]0, +∞[, la fonctions t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux et 2
∂ g̃
intégrable. Les fonctions g̃, ∂x et ∂ g̃ existent et sont continues sur R+? × R.
2 R +∞ ∂x2
La fonction ∂∂xf2 est continue en x, continue par morceaux en t. La fonction x 7→ 0 g(x, t) dt est bien définie sur R+ (intégrale convergente via
Soit [a, b] ⊂ ]0, +∞[. Sur[a, +∞[ × [0, +∞[, on a intégration par parties)
∂ g̃
La fonction t 7→ ∂x (x, t) est intégrable et sur [a, b] × [0, +∞[
∂2f
(x, t) 6 e−at
∂x2 ∂2g 2
(x, t) 6 = ψ(t)
∂2x (a + t)3
avec ϕ : t 7→ e−at continue par morceaux et intégrable sur [0, +∞[.
Par domination sur tout compact, la fonction F est de classe C 2 sur R+? et La fonction ψ est intégrable sur [0, +∞[.
Z +∞ Z +∞ −xt Z +∞ Par domination sur tout segment, on peut affirmer que g est de classe C 2 et
−xt
00 2 e e 1
F (x) + F (x) = t 2
dt + 2
dt = e−xt dt = 00
Z +∞
2 sin t
0 1 + t 0 1 + t 0 x g (x) = dt
0 (x + t)3
Enfin F −−→ 0 car
+∞ Par une intégration par parties
+∞ +∞
e−xt
Z Z +∞ Z +∞ Z +∞
1
sin t cos t cos t 1
|f (x)| 6 dt 6 e−xt dt = −−−−−→ 0 g 00 (x) = − + dt = dt = − g(x)
0 1 + t2 0 x x→+∞ 2
(x + t) 0 0 (x + t) 2
0 (x + t) 2 x
b) Pour x ∈ R+ ,
1
Exercice 9 : [énoncé] f˜(x, t) 6
a) Posons 1 + t2
e−xt donc f est définie et continue sur R+ .
f˜(x, t) =
1 + t2 Z +∞ Z 1 Z +∞
x sin t sin t x sin t
Les fonctions f˜, ∂ f˜
et ∂ 2 f˜
existent et sont continues sur R+? × R. g(x) − g(0) = − dt = −x dt + dt
∂x ∂x2 0 t(x + t) 0 t(x + t) 1 t(x + t)
mais Or x Z x
1 1
cos t cos t
Z Z
sin t dt
x dt 6 x = x ln(x + 1) − x ln x → 0 − − dt
0 t(x + t) 0 (x + t) t π π t2
et admet une limite quand x → +∞ car le terme intégrale converge.
Z +∞ Z +∞
x sin t dt Cela permet de conclure à la convergence de
dt 6 x →0
1 t(x + t) 1 t2 Z +∞
sin t
donc g est continue en 0. I= dt
0 t
c) D’une part
Z +∞
1 b) Posons
|f (x)| 6 e−xt dt = −−−−−→ 0
0 x x→+∞ e−xt sin t
f (x, t) =
D’autre part t
définie sur ]0, +∞[ × ]0, +∞[.
+∞ +∞
2 |sin t| 2 |sin t|
Z Z
00 1 Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur ]0, +∞[ et
|g (x)| 6 dt 6 dt
0 (x + t)3 x 0 (x + t)2 intégrable car
f (x, t) −−−−→ 1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0
et en prenant x > 1 +
t→0 t→+∞
d) On en déduit avec cette intégrale qui est définie quand x > 0 et connue convergente quand
F (x) = − arctan x + C te sur ]0, +∞[ x = 0.
d) Posons
et puisque lim F (x) = 0,
x→+∞ e−xt sin t
h(x, t) =
π t
F (x) = − arctan x définie sur ]0, +∞[ × ]0, +∞[.
2
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ h(x, t) est continue par morceaux sur ]0, +∞[ et
Par continuité en 0, intégrable car
π
I= f (x, t) −−−−→ 1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0
2 +t→0 t→+∞
Exercice 12 : [énoncé] Pour tout x ∈ R, t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur ]0, π/2].
a) Pour x > 0, I(x) est définie comme intégrale d’une fonction continue sur un On a
segment. u(x, t) ∼ + tx
1 t→0
Pour x < 0, I(x) est une intégrale généralisée en 0+ avec (sin t)x ∼ t−x .
t→0
Cette dernière converge si, et seulement si, −x < 1. donc t 7→ u(x, t) est intégrable sur ]0, π/2] si, et seulement si, x > −1.
Ainsi D = ]−1, +∞[. De plus, la fonction t 7→ u(x, t) est positive et donc la convergence de l’intégrale
b) Posons f : (x, t) 7→ (sin t)x = exp(x ln(sin t)). équivaut à l’intégrabilité de la fonction.
k k En conclusion, l’intégrale existe si, et seulement si, x > −1.
Pour tout k ∈ N, ∂∂xfk (x, t) = (ln(sin t)) (sin t)x . b) u admet une dérivée partielle
∂k f
∂xk
est continue sur D × ]0, π/2] et pour tout a > −1,
∂k f k ∂u
∂xk
(x, t) 6 |ln(sin t)| (sin t)a pour tout
x > a. (x, t) = ln(sin t)(sin t)x
∂x
Par domination sur tout compact, on peut affirmer que I est de classe C ∞ sur D.
c) On définit la fonction I qu’on appellera J pour éviter une confusion avec le i de Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t.
Maple Pour [a, b] ⊂ ]−1, +∞[, on a
J:=x->int(sin(t)ˆx, t=0..Pi/2);
∂u
Puis on calcule les valeurs demandées ∀(x, t) ∈ [a, b] × ]0, π/2] , (x, t) 6 |ln(sin t)| (sin t)a = ϕ(t)
seq(J(k), k=0..4); ∂x
d) Par intégration par parties I(x + 2) = x+1
x+2 I(x). La fonction ϕ est intégrable car
e) Regardons les premiers termes
seq(J(n)*J(n-1), n=1..10); ϕ(t) ∼ + |ln t| |ta | = o (tα ) avec α ∈ ]−1, a[
π t→0
On présume In In−1 = 2n ce que l’on établit par récurrence.
x+2
f) Puisque I(x) = x+1 I(x + 2), quand x → −1+ , Par domination sur tout segment, on obtient f de classe C 1 avec
1 1 π/2
I(x) ∼ I(1) =
Z
x+1 x+1 f 0 (x) = ln(sin t)(sin t)x dt 6 0
0
Pour obtenir un équivalent de I(x) quand x → +∞, commençons par étudier I(n).
La fonction I est décroissante et positive donc I(n + 1) 6 I(n) 6 I(n − 1) puis c) Posons
ϕ(x) = (x + 1)f (x)f (x + 1)
π π
6 I(n)2 6
2(n + 1) 2n Une intégration par parties avec
On obtient à terme
+∞
X 1
Exercice 14 : [énoncé] f (1) =
n2 +1
a) Pour x ∈ R, t 7→ sin(xt)
et −1 est continue par morceaux sur ]0, +∞[,
n=1
sin(xt) sin(xt) 1 Exercice 15 : [énoncé]
= O(1) et t = o
et − 1 t→0 e − 1 t→+∞ t2 a) Pour a > −1, on note Ωa = {z ∈ C/Re(z) > a}.
tz tz
t 7→ 1+t est continue par morceaux sur ]0, 1], z 7→ 1+t est continue sur Ω et pour
donc f (x) est bien définie pour tout x ∈ R. z ∈ Ωa ,
b) Posons g(x, t) = sin(xt)
et −1 . tz ta
∂g 6 = ϕ(t)
g admet une dérivée partielle ∂x avec 1+t 1+t
avec ϕ intégrable sur ]0, 1] car ϕ(t) ∼ ta quand t → 0+ .
∂g t
(x, t) = t cos(xt) Par domination, on peut affirmer que f est définie et continue sur Ωa .
∂x e −1 Ceci valant pour tout a > −1, on peut encore affirmer que f est définie et
∂g ∂g continue sur Ω.
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R, t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur
b) On observe
]0, +∞[. Z 1
1
Enfin ∂g
∂x (x, t) 6 t
et −1 = ϕ(t) avec ϕ intégrable sur ]0, +∞[. f (x) + f (x + 1) = tx dt =
0 x + 1
Par domination, on peut affirmer que f est de classe C 1 , a fortiori continue et et par continuité
dérivable. f (x + 1) −−−−→ f (0)
c) La décomposition x→−1
+∞ donc
1 X
= e−nt f (x) ∼
1
et − 1 n=1 x→−1 x+1
permet d’écrire c) Par intégration par parties
Z +∞
+∞ X 1
tz+1
Z
f (1) = sin(t)e−nt dt 1
(z + 1)f (z) = + dt
0 n=1 2 0 (1 + t)2
Or car 2tx 6 x2 + t2 .
Z 1 z+1 Z 1
t Soit [a, b] ⊂ ]0, +∞[
dt 6 tz+1 dt
0 (1 + t)2 0
avec ∂u 1 1
∀(x, t) ∈ [a, b] × ]0, +∞[ , (x, t) = = ψ(t)
tz+1 = |exp((z + 1) ln t| = exp ((Re(z) + 1) ln t) = tRe(z)+1 ∂x 2a (1 + t2 )
car les exponentielles imaginaires sont de module 1. avec ψ fonction intégrable.
On a alors Par domination sur tout segment, on obtient f de classe C 1 sur ]0, +∞[ avec
Z 1 z+1 Z 1
t 1 +∞
tRe(z)+1 dt =
Z
dt 6 −−−−−−−→ 0 t
0 (1 + t)
2
0 Re(z) + 2 Re(z)→+∞ f 0 (x) = dt
0 (t2 + x2 )(1 + t2 )
Ainsi
1 Pour x 6= 1, on peut décomposer la fraction rationnelle définissant l’intégrande
(z + 1)f (z) −−−−−−−→
Re(z)→+∞ 2
t t t
puis = − 2
(1 + t2 )(x2 + t2 ) (x2 − 1)(1 + t ) (x − 1)(x2 + t2 )
2
1
f (z) ∼
z→+∞ 2z et on obtient alors
+∞
1 + t2
0 1 1 ln x
Exercice 16 : [énoncé] f (x) = 2 ln = 2
x −1 2 x2 + t 2 0 (x − 1)
Etudions la fonction donnée par
Z +∞
Cette identité se prolonge en x = 1 par un argument de continuité.
arctan(x/t) On a alors
f (x) =
0 1 + t2 Z x Z x
ln t ln t
arctan(x/t) dt = lim dt = lim f (x) − f (ε)
Notons u(x, t) = 1+t2 définie sur R+ × ]0, +∞[ 2
0 (t − 1) ε→0 2
ε (t − 1) ε→0
t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur]0, +∞[ pour chaque x ∈ R+
x 7→ u(x, t) est continue sur R+ pour chaque t ∈ ]0, +∞[ et Or f (0) = 0 et par continuité on parvient à
Z x
π/2 ln t
|u(x, t)| 6 = ϕ(t) 2
dt = f (x)
1 + t2 0 (t − 1)
u admet deux dérivées partielles est intégrable sur ]0, +∞[ car ϕ0 peut être prolongée par continuité en 0 et
avec et donc Z π
Z 1
u
1
1 1
du = 2 2
ln(x + u ) ∼ ln x x(f 00 (x) + f (x)) = cos θ. (x cos θ cos(x sin θ)) dθ
x2 + u2 2 + π 0
0 0 x→0
Par intégration par parties, on obtient
et
1 iu 1 iu
u(e − 1) e −1
Z Z
du 6 du < +∞ x(f 00 (x) + f (x)) = −f 0 (x)
0 x2 + u2 0 u
On en déduit que f est solution de l’équation différentielle linéaire d’ordre 2
Au final
ϕ0 (x) = i ln x + o(ln x) + O(1) ∼ + i ln x xy 00 (x) + y 0 (x) + xy(x) = 0
x→0
c) Pour tout x ∈ R, on peut écrire La fonction g est continue sur ]0, +∞[ × ]−1, 1[ et
+∞
πX 1
(−1)n
Z
1 |g(x, u)| 6 √ = ϕ(u)
f (x) = (sin θ)2n x2n dθ 1 − u2
π 0 n=0
(2n)!
P x2n avec ϕ intégrable sur ]−1, 1[.
Puisque la série (2n)! est convergente, un argument de convergence normale On en déduit que f est définie et continue sur ]0, +∞[.
permet une intégration terme à terme et donc b) Quand x → 0+
+∞ π 1 1
(−1)n
Z
X
2n g(x, u) = √ √ →√
f (x) = an x avec an = (sin θ)2n dθ 1 + x2 u2 1 − u2 1 − u2
n=0
(2n)!π 0
Par la domination précédente
d) Nous pourrions calculer l’intégrale définissant an car c’est une intégrale de Z 1
Wallis, mais puisqu’on nous demande d’exploiter l’équation différentielle. . . du 1
f (x) −−−−→ √ = [arcsin u]−1 = π
Pour tout x ∈ R, par dérivation d’une série entière x→0 +
−1 1−u 2
+∞
X +∞
X De même, on obtient
f 0 (x) = (2n + 2)an+1 x2n+1 et f 00 (x) = (2n + 2)(2n + 1)an+1 x2n Z 1
Or Exercice 25 : [énoncé]
Z +∞ Z +∞
dx dx ln t
a) Posons f (x, t) = t+x .
6 =C
1 xα+1 (1 + x) 1 x(1 + x) f est définie et continue sur ]0, +∞[√× ]0, 1].
et pour α 6 1/2 Pour x > 0, f (x, t) ∼ + x1 ln t donc tf (x, t) −−−−→
+
0 puis t 7→ f (x, t) est
t→0 t→0
Z 1 Z 1
dx dx intégrable sur ]0, 1].
6 √ = C0
0 xα (1 + x) 0 x(1 + x) Ainsi F est définie sur ]0, +∞[.
On a donc f admet une dérivée partielle ∂f
∂x continue avec
∂f
∂x (x, t)
ln t
= − (t+x) 2.
Z +∞
dx 1 1 Soit [a, b] ⊂ ]0, +∞[. Pour x ∈ [a, b],
f (α) = + O(1) = + O(1) ∼
1 xα+1 α α
c) Par le changement de variable C 1 bijectif x = 1/t, on obtient f (α) = f (1 − α) ∂f |ln t|
(x, t) 6 2 = ϕ(t)
d’où la symétrie affirmée. ∂x a
d) Posons
1 avec ϕ intégrable sur ]0, 1].
u(α, x) = α Par domination sur tout segment, on peut affirmer que F est de classe C 1 et
x (1 + x)
Pour chaque x ∈ ]0, +∞[, la fonction α 7→ u(α, x) est continue et pour chaque Z 1
ln t
α ∈ ]0, 1[ la fonction x 7→ u(α, x) est continue par morceaux. Enfin pour F 0 (x) = − dt
0 (t + x)2
α ∈ [a, b] ∈ ]0, 1[ (avec a > 0), on a
1 b) Par intégration par parties,
|u(x, α)| 6 si x ∈ [1, +∞[
xa (1 + x) 1 Z 1
et 1 1 1 1 1
1 F 0 (x) = ln t − − − dt
|u(x, α)| 6 si x ∈ ]0, 1] t+x x 0 0 t t+x x
xb (1 + x)
1
Ainsi où la primitive de t 7→ t+x est choisie de sorte de s’annuler en 0 pour que
|u(x, α)| 6 ϕa,b (x) pour x ∈ ]0, +∞[ l’intégration par parties présente deux convergences.
Ainsi
en posant ϕa (x) = u(a, x) + u(b, x) qui est intégrable. Z 1
0 dt ln(x + 1) − ln x
Par domination sur tout segment, on peut affirmer que f est continue sur ]0, 1[. F (x) = =
e) Par le changement de variable x = 1/t, on peut écrire 0 t(t + x) x
Z 1
dx
Z +∞
dt Par opérations
α (1 + x)
= 1−α (1 + t)
0 x 1 t ln(x + 1) − ln x ln(1 + 1/x) + ln x 1
G0 (x) = − = − ln x
et alors x x x
+∞
x1−α + xα
Z
f (α) = dx puis
1 x(1 + x)
1
On vérifie que pour x > 1, la fonction α 7→ x 1−α α
+ x est décroissante sur ]0, 1/2] G(x) = G(1) − (ln x)2
2
puis croissante sur [1/2, 1[. La fonction f a donc la même monotonie et son
minimum est donc Z +∞ Or G(1) = 2F (1) avec
dt
f (1/2) = √ =π +∞
t(1 + t)
Z 1 Z 1X
0 ln t
√ F (1) = dt = (−1)k tk ln(t) dt
via le changement de variable u = t. 0 t+1 0 k=0
R1 −1
Or 0
tk ln(t) dt = donc par convergence de la série des intégrales des
(k+1)2
Le terme entre crochet tend vers 0 quand x → +∞ et le terme intégrale aussi car
+∞ +∞
(−1)n P P 1 π2 π2 Z x Z x
valeurs absolues, F (1) = n2 . Sachant n2 = 6 , on obtient F (1) = − 12 cos(t)
dt 6
dt
=
1
n=1 n=1 2 2
puis 0 (x + t) 0 x x
1 π2
(ln x)2 −
G(x) = Ainsi
2 6
g(x) −−−−−→ 0
c) Par décomposition en éléments simples x→+∞
1 1
t−1 chθ−1 chθ−1 (t + chθ)
= −
(t + 1)(t2 + 2tchθ + 1) t+1 t2 + 2tchθ + 1
Donc
1
t−1 θ2
Z
ln t 1 1 θ
dt = (F (1) − G(e )) =
0 t + 1 t2 + 2tch(θ) + 1 chθ − 1 2 4(ch(θ) − 1)
Exercice 26 : [énoncé]
a) Par le changement de variable t = xu,
Z x Z 1
sin t sin(xu)
g(x) = dt = du
0 t+x 0 1+u
Exercice 27 : [énoncé]
sin(xu) −xt
L’application f : (x, u) 7→ 1+u est définie et continue sur ]0, +∞[ × [0, 1] et Considérons f : (x, t) 7→ e1+t définie sur ]0, +∞[ × [0, +∞[
Pour t ∈ [0, +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est fois dérivable sur ]0, +∞[ f admet
|f (x, u)| 6 1 = ϕ(u) une dérivée partielle
∂f e−xt
avec ϕ intégrable sur [0, 1]. (x, t) = −t
∂x 1+t
Par domination, on peut conclure que g est définie et continue sur ]0, +∞[.
b) Puisque Pour tout x ∈ ]0, +∞[, t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur
sin(xu) [0, +∞[ car
∀u ∈ [0, 1] , −−−−→ 0
1 + u x→0+ t2 f (x, t) −−−−→ 0
t→+∞
on peut affirmer, toujours par domination, que
De plus
Z 1 ∀x ∈ ]0, +∞[, t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux.
g(x) −−−−→ 0 du = 0 ∀t ∈ [0, +∞[, x 7→ ∂f
+x→0 0 ∂x (x, t) est continue.
Enfin, pour [a, b] ⊂ [0, +∞[. On a
La même technique ne s’applique par pour l’étude en +∞. On va alors
transformer l’écriture de l’intégrale. Par intégration par parties ∂f
∀(x, t) ∈ [a, b] × [0, +∞[ , (x, t) 6 e−at
x Z x ∂x
cos(t) cos(t)
g(x) = − − dt
x+t 0 0 (x + t)
2 avec ϕ : t 7→ e−at continue par morceaux et intégrable sur [0, +∞[.
Par domination sur tout segment, la fonction g est de classe C 1 sur R+? et c) Par intégration
x+2
Z +∞ −xt
e
Z +∞ −xt
e
Z +∞
1 g(x) = ln +C
−g 0 (x) + g(x) = t dt + dt = e−xt dt = x+1
0 1+t 0 1+t 0 x
Etudions C = lim g(x).
x→+∞
On peut aussi constater le résultat plus directement en procédant aux
La fonction t 7→ t−1
ln t peut être prolongée par continuité sur [0, 1], elle y est donc
changements de variable u = 1 + t puis v = ux ce qui ramène l’expression étudiée
bornée par un certain M et alors
à une primitive Z +∞ −v
e Z 1
M
g(x) = ex dv 0 6 g(x) 6 M tx dx = −−−−−→ 0
x v x + 1 x→+∞
0
et on peut alors vérifier la satisfaction de l’équation différentielle.
On en déduit C = 0.
Exercice 28 : [énoncé]
a) L’application t 7→ t−1 x
ln t t est définie et continue par morceaux sur ]0, 1[. Exercice 29 : [énoncé]
+
Quand t → 0 , Posons
t−1 x t−1 x
t = o (tx ) u(x, t) = t
ln t ln t
Quand t → 1− , définie et continue par morceaux sur R × ]0, 1[.
t−1 x
t →1 Pour tout x ∈ R, la fonction t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur ]0, 1[.
ln t Puisque
L’application t 7→ t−1 x
ln t t est donc intégrable sur ]0, 1[ tx
u(x, t) ∼ + et u(x, t) −−−−→ 1
Donc g est bien définie. x→0 ln t t→1−
b) Posons f (x, t) = t−1
ln t e
x ln t
.
la fonction t 7→ u(x, t) est intégrable sur ]0, 1[ si, et seulement si, x > −1.
∀x > −1, t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur ]0, 1[ comme vu
De plus, cette fonction est positive et donc la convergence de l’intégrale équivaut à
ci-dessus.
l’intégrabilité de la fonction intégrande.
La fonction f admet une dérivée partielle
On en déduit que la fonction f est définie sur ]−1, +∞[.
∂f La fonction u admet une dérivée partielle
(x, t) = (t − 1)ex ln t
∂x
∂u
(x, t) = (t − 1)tx
∀x > −1, t 7→ ∂f ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0, 1[, ∂x
∀t ∈ ]0, 1[ , x 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue sur ]−1, +∞[ . Cette dérivée partielle est continue en x et continue par morceaux en t.
Pour [a, b] ⊂ ]−1, +∞[
Pour [a, b] ⊂ ]−1, +∞[, on a
∂f
∀(x, t) ∈ [a, b] × ]0, 1[ , (x, t) 6 (1 − t)ta = ϕa (t) ∂u
∂x ∀(x, t) ∈ [a, b] × ]0, 1[ , (x, t) 6 (1 − t)ta
∂x
avec ϕa continue par morceaux et intégrable.
Par domination sur tout segment, on peut affirmer que g est de classe C 1 sur Par domination sur tout segment, on peut affirmer que f est de classe C 1 sur
]−1, +∞[ et ]−1, +∞[ avec
Z 1 Z 1
1 1 1 1
g 0 (x) = (t − 1)tx dt = − f 0 (x) = (t − 1)tx dt = −
0 x + 2 x + 1 0 x + 2 x + 1
Exercice 30 : [énoncé] x 7→ ∂u
∂x (x, t) est continue sur R pour chaque t ∈ ]0, +∞[,
∂u
a) cos(xt)e−t = Re(e(−1+i.x)t ) et e(−1+i.x)t = e−t qui est intégrable sur R+ . t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0, +∞[ pour chaque x ∈ R et
R +∞
Par suite 0 cos(xt)e−t dt existe et √
∂u
(x, t) = te−t = ϕ(t)
Z +∞ Z +∞
1
1 ∂x
cos(xt)e−t dt = Re e(−1+i.x)t dt = Re =
0 0 1 − i.x 1 + x2 avec ϕ intégrable sur ]0, +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et vérifiant
b) g(x, t) = sin xt −t
est définie et continue sur R × ]0, +∞[. t2 ϕ(t) −−−−→ 0.
t e t→+∞
t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur ]0, +∞[, se prolonge par continuité en 0 Par domination, on peut affirmer que F est de classe C 1 sur R et
et est négligeable devant t 7→ 1/t2 en +∞ donc la fonction F est bien définie sur
R.
Z +∞ √
∂g ∂g F 0 (x) = te(ix−1)t dt
∂x est définie sur R × ]0, +∞[, t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur 0
∂g
]0, +∞[, x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R et pour tout x > 0,
A l’aide d’une intégration par parties, on obtient
∂g 1
(x, t) = cos xt.e−t = e−t = ψ(t) F 0 (x) = − F (x)
∂x 2(x + i)
avec ψ intégrable sur R+? . La résolution de cette équation différentielle donne
Par domination F est de classe C 1 sur R avec
Z +∞ ei(arctan x)/2
1 F (x) = F (0)
F 0 (x) = cos(xt)e−t dt = (x2 + 1)1/4
0 1 + x2
Enfin, sachant √
c) F (0) = 0 donc F (x) = arctan x. Z +∞
2 π
e−t dt =
0 2
et donc
e−at − e−bt Z +∞
1
Z +∞
f (x, t) = cos(xt) ψ(t) cos(xt) dt 6 |ψ 0 (t)| dt → 0
t x
0 0
a) Pour x ∈ R, la fonction t 7→ f (x, t) est définie et continue par morceaux sur On peut conclure
]0, +∞[. x 2 + b2
1
Quand t → +∞, t2 f (x, t) → 0 et quand t → 0+ , f (x, t) → b − a donc t 7→ f (x, t) F (x) = ln
2 x2 + a2
est intégrable sur ]0, +∞[.
b) Pour x ∈ R, la fonction t 7→ f (x, t) est dérivable et
∂f Exercice 33 : [énoncé]
(x, y) = (e−bt − e−at ) sin(xt) −xt
f : (x, t) → e −e
−yt
et ∂f −xt
sont définies et continues sur R+? × R+? .
∂x t ∂x (x, t) = −e
t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0, +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et
∂f
La fonction ∂x est continue sur R × ]0, +∞[ et négligeable devant 1/t2 en +∞.
Pour a > 0,
∂f ∂f
(x, t) 6 e−at + e−bt = ϕ(t) ∀x ∈ [a, +∞[ (x, t) 6 e−at = ϕa (t)
∂x ∂x
avec ϕ fonction intégrable. avec ϕa intégrable sur R+? .
(−1+i.x)t
Par domination x 7→ F (x, y) est de classe C 1 et b) t 7→ g(x, t) = e √t est définie, continue par morceaux sur ]0, +∞[ et
Z +∞
intégrable.
∂F 1 g admet une dérivée partielle
(x, y) = −e−xt dt = −
∂x 0 x
∂g √
te (x, t) = i. te(−1+ix)t
Donc F (x, y) = − ln x + C et puisque pour x = y, on a F (x, y) = 0 on obtient ∂x
∂g
F (x, y) = ln y − ln x t 7→ ∂x (x, t) est définie et continue par morceaux sur ]0, +∞[,
∂g
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R,
∂g √
Exercice 34 : [énoncé] (x, t) 6 te−t = ϕ(t)
2
a) t 7→ g(x, t) = e(−1+ix)t est définie et continue par morceaux sur [0, +∞[. ∂x
2
Puisque t 7→ |g(x, t)| = e−t est intégrable sur [0, +∞[, la fonction z est bien avec ϕ intégrable sur ]0, +∞[.
définie. La fonction z est donc définie et de classe C 1 avec
∂g 2
t 7→ ∂x (x, t) = it2 e(−1+ix)t est définie et continue par morceaux sur [0, +∞[, Z +∞ √ Z +∞ (−1+i.x)t
∂g
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R, i e 1
z 0 (x) = i. te(−1+i.x)t dt = √ dt = − z(x)
0 ipp 2(1 − ix) 0 t 2(x + i)
∂g 2
(x, t) 6 t2 e−t = ϕ(t) c)
∂x −1 −x + i x i
= =− +
avec ϕ intégrable sur [0, +∞[. 2(x + i) 2(x2 + 1) 2(x2 + 1) 2(x2 + 1)
La fonction z est donc définie et de classe C 1 sur R avec donc
Cei(arctan x)/2
arctan x 1
Z +∞
2 1 z(x) = C exp i − ln(x2 + 1) =
z 0 (x) = it2 e(−1+ix)t dt = − z(x) 2 4 (x2 + 1)1/4
0 ipp 2(x + i) √
Puisque z(0) = π, on conclut
b) En multipliant par la quantité conjuguée √ i(arctan x)/2
πe
z(x) =
−1 −x + i x i (x2 + 1)1/4
= 2
=− 2
+ 2
2(x + i) 2(x + 1) 2(x + 1) 2(x + 1)
∂f ∂f
La fonction t 7→ ∂x (t, x) est continue par morceaux, la fonction x 7→ ∂x (x, t) est On en déduit que la fonction g est de classe C 1 et par une intégration par parties
continue et Z +∞ +∞
1 +∞ −t2 tx
Z
∂f 2 2 1 2
(x, t) 6 |t| e−t = ϕ(t) g 0 (x) = te−t etx dt = − e−t etx + xe e dt
∂x −∞ 2 −∞ 2 −∞
avec ϕ intégrable sur R indépendant de x. On en déduit que g est solution de l’équation différentielle
On en déduit que la fonction g est de classe C 1 et par une intégration par parties
1
+∞ +∞ g 0 (x) − xg(x) = 0
1 +∞ −t2 itx 2
Z Z
2 i 2
g 0 (x) = ite−t eitx dt = − e−t eitx − xe e dt
−∞ 2 −∞ 2 −∞ Après résolution de cette équation différentielle
2
On en déduit que g est solution de l’équation différentielle g(x) = λex /4
√ √
1 Enfin g(0) = π donne λ = π.
g 0 (x) + xg(x) = 0
2
Après résolution de cette équation différentielle Exercice 38 : [énoncé]
2
2 Posons u(x, t) = e−t cos(xt).
g(x) = λe−x /4
La fonction u est définie sur R × [0, +∞[ et admet une dérivée partielle
√ √
Enfin g(0) = π donne λ = π. ∂u 2
(x, t) = −te−t sin(xt)
∂x
∀x ∈ R, t 7→ u(x, t) est continue par morceaux et intégrable sur [0, +∞[ car
Exercice 37 : [énoncé] négligeable devant 1/t2 en +∞.
Posons ∀x ∈ R, t 7→ ∂u
2
∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0, +∞[.
f (x, t) = e−t etx
∀t ∈ [0, +∞[, x 7→ ∂u
∂x (x, t) est continue sur R.
La fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur R car Enfin
∂u 2
∀(x, t) ∈ R × [0, +∞[ , (x, t) 6 te−t = ϕ(t)
t2 f (x, t) −−−−→ 0 ∂x
t→±∞
avec ϕ : [0, +∞[ → R continue par morceaux et intégrable sur [0, +∞[.
et donc la fonction g est définie sur R. Par domination, la fonction g est de classe C 1 et
La fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et Z +∞
2
∂f 2
g 0 (x) = −te−t sin(xt)dt
(x, t) = te−t etx 0
∂x
Procédons à une intégration par parties avec les fonctions C 1
∂f ∂f
La fonction t 7→ ∂x (t, x) est continue par morceaux, la fonction x 7→ ∂x (x, t) est
1 −t2
continue. u(t) = e et v(t) = sin(xt)
Pour a ∈ R+ , on a 2
Puisque le produit uv converge en 0 et +∞, l’intégration par parties impropre est
∂f 2 possible et
∀(x, t) ∈ [−a, a] × R, (x, t) 6 |t| ea|t| e−t = ϕa (t)
∂x +∞
1 +∞ −t2
Z
1 −t2
avec ϕa intégrable sur R indépendant de x. g 0 (x) = e sin(xt) − xe cos(xt) dt
2 0 2 0
On en déduit que la fonction F est de classe C 1 et par une intégration par parties Exercice 41 : [énoncé]
Z +∞ h i+∞ Z +∞ a) Posons f (x, t) = ln(cos2 (t) + x2 sin2 (t)) définie sur ]0, +∞[ × [0, π/2].
2 2 2
F 0 (x) = 2te−t sh(2xt)dt = −e−t sh(2xt) + 2x e−t ch(2xt)dt Pour chaque x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) étant continue par morceaux sur
0 0 0 [0, π/2], l’intégrale définissant F (x) est bien définie.
On en déduit que F est solution de l’équation différentielle Pour chaque t > 0, la fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
F 0 (x) + 2xF (x) = 0 ∂f 2x sin2 (t)
(x, t) =
Après résolution de cette équation différentielle ∂x cos2 (t) + x2 sin2 (t)
2
F (x) = λe−x Soit [a, b] ⊂ ]0, +∞[.
√
avec F (0) = π/2.
c) On sait ∂f 2b
∀(x, t) ∈ [a, b] × [0, π/2] , (x, t) 6 = ϕa,b (t)
+∞ ∂x cos (t) + a2 sin2 (t)
2
X 22n
∀x, t ∈ R, ch(2xt) = (xt)2n
n=0
(2n)! avec la fonction ϕa,b : [0, π/2] → R+ continue par morceaux et intégrable.
Posons un : [0, +∞[ → R Par domination sur tout segment, F est de classe C 1 et
22n 2
Z π/2
2x sin2 (t)
un (t) = (xt)2n e−t 0
F (x) = dt
(2n)! 0 cos2 (t) + x2 sin2 (t)
P
Les fonctions un sont continues par morceaux et la série de fonctions un
2 Par le changement de variable C 1 bijectif u = tan t
converge simplement sur [0, +∞[ vers la fonction t 7→ e−t ch(2xt) elle-même
continue par morceaux. +∞
2u2 x
Z
Chaque fonction un est intégrable et F 0 (x) = du
0 (1 + x2 u2 )(1 + u2 )
Z +∞ 2n Z +∞
22n |x| 2
|un (t)| dt = t2n e−t dt Par décomposition en éléments simples (si x 6= 1)
0 (2n)! 0
Exercice 42 : [énoncé] t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0, +∞[ et x 7→
∂f
∂x (x, t) est continue
Posons sur [0, +∞[.
Z 2π
ln(1 + x cos t) ∂f 1
f (x) = dt (x, t) 6 = ϕ(t)
0 cos t ∂x 1 + t2
Pour |x| > 1, l’intégrale ne peut pas être définie. avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur ]0, +∞[,
Pour |x| 6 1 donc F est de classe C 1 sur R+ avec
En t = π/2 et t = 3π/2, il est possible de prolonger par continuité la fonction Z +∞
intégrée. 0 dt
F (x) =
Pour x = −1 : 0 (1 + x 2 t2 )(1 + t2 )
La fonction ∂f
∂x est continue sur ]−1, +∞[ × [0, 1].
ln(x2 + t2 ) ln(a2 + t2 ) + ln(t2 )
6 = ϕ(t) Par intégration sur un segment, on peut affirmer que la fonction
1 + t2 1 + t2 Z 1
avec ϕ intégrable. Par suite f est définie et continue sur R. F : x 7→ f (x, t) dt
0
Il est immédiat que f est paire. Poursuivons, en étudiant f sur R+?
1
est définie, de classe C sur ]−1, +∞[ et
ln(x2 + t2 )
d 2x Z 1
= 2 t
dx 1 + t2 (x + t2 )(1 + t2 ) 0
F (x) = dt
2
0 (1 + xt)(1 + t )
t 7→ (x2 +t22x
)(1+t2 ) est continue par morceaux sur [0, +∞[, Par décomposition en éléments simples (en la variable t)
x 7→ t 7→ (x2 +t22x)(1+t2 ) est continue sur R et pour x ∈ [a, b] ⊂ R
+?
,
t −x x+t
= 2 +
2x 2b (1 + xt)(1 + t2 ) (x + 1)(1 + xt) (x2 + 1)(1 + t2 )
6 = ψ(t)
(x2 + t2 )(1 + t2 ) (a2 + t2 )(1 + t2 ) donc
ln(1 + x) π x ln 2 1
F 0 (x) = − + +
avec ψ intégrable. Par suite f est de classe C 1 sur R+? . 2
x +1 2
4 x +1 2 1 + x2
Pour x 6= 1, Puisque F (0) = 0, on peut écrire
2x 2x 1 1
= − Z x Z x
ln(1 + t) π ln 2
(x2 + t2 )(1 + t2 ) x2 − 1 1 + t 2 x2 + t2 F (x) = 0
F (t) dt = − dt + ln(x2 + 1) + arctan x
2
t +1 8 2
0 0
donc
Z +∞ b) Pour x = 1, la relation précédente donne
2x π
f 0 (x) = dt =
0 (x2 + t2 )(1 + t2 ) x+1 Z 1
ln(1 + t) π ln 2
dt =
et cette relation vaut aussi pour x = 1 par continuité. 0 1 + t2 8
En procédant au changement de variable u = 1/t, on obtient f (0) = 0 et donc on
peut conclure
f (x) = π ln (x + 1) Exercice 47 : [énoncé]
a) f (x, t) = ln(1 + x sin2 t) est définie et continue sur [0, +∞[ × [0, π/2].
pour x ∈ R+ en exploitant un argument de continuité. Soit [a, b] ⊂ [0, +∞[,
La fonction ϕ est intégrable sur [0, π/2] donc t 7→ g(x, t) est définie et continue par morceaux sur ]0, 1].
Par domination sur tout segment, on obtient F est définie et continue sur [0, +∞[. De plus
b) f admet une dérivée partielle ln(1 + 2t cos x + t2 )
lim = cos x
t→0 t
∂f sin2 t
(x, t) = on peut donc prolonger t 7→ g(x, t) par continuité en 0. Par suite F (x) est bien
∂x 1 + x sin2 t
définie.
Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t. ∂g
La dérivée partielle ∂x existe sur [0, π/2] × ]0, 1] et
∂f ∂g 2 sin x
∀(x, t) ∈ [0, +∞[ × [0, π/2] , (x, t) 6 1 = ϕ(t) (x, t) = −
∂x ∂x 1 + 2t cos x + t2
La fonction ϕ est intégrable sur [0, π/2] et donc, par domination, F est de classe ∂g
t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0, 1],
C 1 avec ∂g
Z π/2
sin2 t x 7→ ∂x (x, t) est continue sur [0, π/2] et
0
F (x) = dt
0 1 + x sin2 t
∂g
Par le changement de variable u = tan t C 1 strictement croissant (x, t) 6 2 = ϕ(t)
∂x
Z +∞
0 u2 avec ϕ est intégrable. Par domination F est de classe C 1 .
F (x) =
0 (1 + u2 )(1 + (x + 1)u2 ) b) Pour x = 0, F 0 (0) = 0.
Après décomposition en éléments simples et calcul, Pour x 6= 0,
Z 1 Z 1 1
2 sin x 2 sin x t + cos x
0 π1 1 π 1 0
F (x) = 1− √ = √ √ F (x) = − dt = − dt = − 2 arctan
2x x+1 2 (1 + x + 1) x + 1 0 1 + 2t cos x + t2 0 (t + cos x)2 + sin2 x sin x 0
c) On remarque que Or
cos x
√ arctan = arctan(tan(π/2 − x))
0 1 1 sin x
ln(1 + 1 + x) = √ √
2 (1 + x + 1) x + 1 avec π/2 − x ∈ ]−π/2, π/2[ donc
donc √ cos x
F (x) = π ln(1 + 1 + x) + C te arctan = π/2 − x
sin x
sur R+ .
et
Par continuité en 0 et sachant F (0) = 0, on parvient à conclure. 1 + cos x cos (x/2)
arctan = arctan = π/2 − x/2
sin x sin(x/2)
Exercice 48 : [énoncé] Finalement
a) Posons F 0 (x) = 2((π/2 − x) − (π/2 − x/2)) = −x
2
ln(1 + 2t cos x + t )
g(x, t) = c)
t
1 +∞
1X
(−1)n n
Z Z
Puisque cos x > 0, 2 ln(1 + t)
2 2
F (0) = dt = 2 t dt
1 + 2t cos x + t > 1 + t 0 t 0 n=0
n+1
P (−1)n n
or la série de fonctions n+1 t converge uniformément sur [0, 1] puisque la
Exercice 50 : [énoncé]
série numérique satisfait au critère spécial ce qui permet d’écrire a) La fonction
1 − cos t
tn+1 1 ϕ : t 7→
|RN (t)| 6 6 t2
n+2 n+2 est intégrable sur ]0, +∞[ car
d’où kRN k∞ → 0. ϕ(t) = O(1/t2 ) quand t → +∞ et ϕ(t) −−−→ 1/2
Par suite t→0
+∞
X (−1)n π2
F (0) = 2 = La fonction g : (x, t) 7→ e−xt 1−cos
t2
t
est continue sur R+ × ]0, +∞[ et dominée par
(n + 1)2 6
n=0 ϕ donc F est continue.
puis De plus la fonction ϕ est bornée donc, pour x > 0
π2 x2 Z x
F (x) = − kϕk∞
6 2 |F (x)| 6 kϕk∞ e−xt dt =
0 x
et on en déduit que F tend vers 0 en +∞.
Exercice 49 : [énoncé] ∂g ∂2g +?
b) Les dérivées partielles ∂x et ∂x 2 existent et sont continues sur R × ]0, +∞[.
a) Posons ∂g
1 t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur ]0, +∞[.
gn (x, t) = Soit [a, b] ⊂ R+?
(x2 + t2 )n
1
t → gn (x, t) est définie continue par morceaux sur R+ et gn (x, t) ∼ donc ∂g
+∞ t
2n
∀(x, t) ∈ [a, b] × ]0, +∞[ , (x, t) 6 2e−at = ψ(t)
l’intégrale définissant In (x) existe. ∂x
b) La fonction ψ est intégrable sur ]0, +∞[.
Z +∞ +∞
dt 1 t π Par domination sur tout segment, F est de classe C 2 et
I1 (x) = 2 2
= arctan =
0 x +t x x 0 2x Z +∞
1 x
c) ∂gn −2nx
∂x (x, t) = (x2 +t2 )n+1 existe sur ]0, +∞[ × [0, +∞[.
F 00 (x) = e−xt (1 − cos t)dt = − 2
0 x x +1
∂gn ∂g
t7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0, +∞[, x 7→ ∂x (x, t) est continue sur
]0, +∞[ et pour tout 0 < a < b, c) On a
1
F 0 (x) = ln x − ln(x2 + 1)
∂gn 2nb 2
∀x ∈ [a, b] , (x, t) 6 2 = ϕa,b (t)
∂x (a + t2 )n+1 car F 0 (x) −−−−−→ 0 et
x→+∞
+ 1
avec ϕa,b intégrable sur R . Par domination sur tout segment, In est de classe C p π
sur [a, b] puis sur R+? et F (x) = x ln x − x ln x2 + 1 − arctan x +
2
In0 (x) = −2nxIn+1 (x)
λn π 2n+1
car F (x) −−−−−→ 0.
d) In (x) = avec λ1 = et λn+1 = x→+∞
x2n+1 2 2n λn d’où
Par continuité, on obtient F (0) = π/2.
(2n)! Par intégrations par parties
λn = π
22n+1 (n!)2 +∞ +∞ +∞ Z +∞
2 sin2 (t/2) 2 sin2 (t/2)
1 − cos t
Z Z
sin t
dt = dt = − + dt
0 t2 0 t2 t 0 0 t
La fonction ϕa,b est intégrable sur ]0, +∞[ (notamment car de limite nulle en 0+ ) b) Pour x 6= 1
donc on peut affirmer que F est de classe C 1 sur ]0, +∞[ et
x2
1 1 1
2 2 2
= 2 2 2
−
Z +∞
1
x2
(1 + x t )(1 + t ) x −1 1+x t 1 + t2
F 0 (x) = −2x exp − t 2
+ dt
0 t2 t2 d’où
x−1 π π
F 0 (x) = =
c) Procédons au changement de variable u = x/t (bijection de classe C 1 ) 2
x −1 2 2(x + 1)
Z +∞ 2 ce qui est encore valable en 1 par continuité.
0 x 2
F (x) = −2 exp − +u du = −2F (x) Par suite
u2 π
0 F (x) = ln(x + 1) + C
2
d) On en déduit qu’il existe λ ∈ R vérifiant avec C = 0 puisque F (0) = 0.
Exercice 63 : [énoncé] La fonction ϕ est intégrable et donc, par domination sur tout segment, Γ est
Pour tout t > 0, la fonction x 7→ tx−1 = e(x−1) ln t est convexe donc pour tout continue sur ]0, +∞[.
a, b ∈ ]0, +∞[ et tout λ ∈ [0, 1], tλa+(1−λ)b−1 6 λta−1 + (1 − λ)tb−1 puis car
tλa+(1−λ)b−1 e−t 6 λta−1 e−t + (1 − λ)tb−1 e−t . En intégrant sur ]0, +∞[, on obtient tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0
t→0 t→+∞
Γ(λa + (1 − λ)b) 6 λΓ(a) + (1 − λ)Γ(b).
b) Pour k = 1 ou 2.
Exercice 64 : [énoncé] ∂kf ∂kf
Posons f (x, t) = tx−1 e−t définie sur R+? × ]0, +∞[. k
existe et (x, t) = (ln t)k tx−1 e−t
∂x ∂xk
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0, +∞[ car
∂f
Pour tout x > 0 : t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur ]0, +∞[
tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0
t→0 t→+∞ car
La fonction f admet des dérivées partielles
ta ln(t)tx−1 e−t −−−−→ 0 pour a ∈ ]1 − x, 1[ et t2 × ln(t)tx−1 e−t −−−−→ 0
k +
x→0 t→+∞
∂ f
(x, t) = (ln t)k tx−1 e−t
∂xk ∂2f
est continue en x et continue par morceaux en t.
k
∂x2
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ ∂ f
(x, t) est continue par morceaux et intégrable Pour tout [a, b] ⊂ ]0, +∞[
∂xk
sur ]0, +∞[ car
∂2f
a k x−1 −t
t (ln t) t e −−−−→ 2
0 pour a ∈ ]1 − x, 1[ et t × (ln t) t k x−1 −t
e −−−−→ 0 ∀(x, t) ∈ [a, b] × ]0, +∞[ , (x, t) 6 (ln t)2 (ta−1 + tb−1 )e−t = ϕ(t)
x→0 + t→+∞ ∂x2
Pour [a, b] ⊂ ]0, +∞[, Par des arguments analogues aux précédents, on obtient que ϕ est intégrable sur
]0, +∞[ et donc, par domination sur tout segment, Γ est de classe C 2 sur ]0, +∞[
∂kf
∀(x, t) ∈ [a, b] × ]0, +∞[ , (x, t) 6 (ln t)k (ta−1 + tb−1 )e−t = ϕ(t) avec
∂xk Z +∞ Z +∞
Γ0 (x) = ln(t)tx−1 e−y dt et Γ00 (x) = (ln t)2 tx−1 e−y dt
car 0 0
tx−1 6 ta−1 + tb−1 que t 6 1 ou t > 1
c) La dérivée seconde de ln Γ(x) est du signe de
La fonction ϕ est intégrable sur ]0, +∞[ et donc, par domination sur tout
segment, Γ est de classe C ∞ sur ]0, +∞[ Γ00 (x)Γ(x) − Γ0 (x)2
Exercice 66 : [énoncé]
a) Puisque ln(1 + u) 6 u, on a
Exercice 67 : [énoncé]
t
n−1
t
t
a) Posons f (x, t) = tx−1 e−t définie sur R+? × ]0, +∞[.
06 1− = exp (n − 1) ln 1 − 6 exp −(n − 1) = e−t et/n 6 e.e−t Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0, +∞[ car
n n n
b) Pour tout t ∈ R+ , ln(t)e−t est limite simple de la suite de fonction (un ) définie tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0
n−1 t→0 t→+∞
par un (t) = 1 − nt si t ∈ ]0, n[ et un (t) = 0 sinon.
Puisque |ln(t)un (t)| 6 e. ln(t)e−t , par convergence dominée : La fonction f admet des dérivées partielles
Z n
t
n−1 Z +∞ ∂kf
lim ln(t) 1 − dt = ln(t)e−t dt (x, t) = (ln t)k tx−1 e−t
n→+∞ n ∂xk
0 0
∂k f
c) Par le changement de variable u = nt Pour tout x > 0, la fonction t 7→ ∂xk
(x, t) est continue par morceaux et intégrable
sur ]0, +∞[ car
Z n n−1 Z 1
t n−1
1− ln(t) dt = n (1 − u) ln(nu) du ta (ln t)k tx−1 e−t −−−−→ 0 pour a ∈ ]1 − x, 1[ et t2 × (ln t)k tx−1 e−t −−−−→ 0
0 n 0 + x→0 t→+∞
On notera que la fonction u 7→ n(1 − u)n−1 est primitivée en (1 − (1 − u)n ) qui La fonction ϕ est intégrable sur ]0, +∞[ et donc, par domination sur tout
s’annule en 0 de sorte que l’intégration par parties donne à la limite quand ε → 0+ segment, Γ est de classe C ∞ sur ]0, +∞[
Z 1 Z 1 b) Par intégration par parties avec u0 (t) = e−t et v(t) = tx , on obtient
(1 − u)n − 1
n ln(u)(1 − u)n−1 du = du Γ(x + 1) = xΓ(x)
0 0 u
na n!
Exercice 68 : [énoncé] a(a + 1) . . . (a + n) ∼
Γ(a)
a) a = α + iβ avec α > 0 et β ∈ R.
a + n = |a + n| eiθn avec
Exercice 69 : [énoncé]
p 1
|a + n| = (α + n)2 + β2 =n+α+O a) Posons
n
e−xt
et f (x, t) = √
t(1 + t)
β β 1
θn = arctan = +O définie sur [0, +∞[ × ]0, +∞[.
a+n n n2
Soit x > 0. L’application t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur ]0, +∞[ et d) Après résolution (avec méthode de variation de la constante) de l’équation
1 I
0 6 f (x, t) 6 √ y − y0 = √
t(1 + t) x
avec avec la condition initiale y(0) = π, on obtient
1 1 1 1
√ ∼ √ et √ ∼ x
t 3/2
e−t
Z
t(1 + t) t→0 +
t t(1 + t) t→+∞
∀x > 0, F (x) = ex π − I √ dt
donc t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0, +∞[ et l’intégrale impropre définissant F (x) 0 t
est bien convergente. La nullité de la limite de F en +∞ impose alors
b) Pour chaque t ∈ ]0, +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
Z x −t
e
∂f te−xt I √ dt −−−−−→ π
(x, t) = − √ 0 t x→+∞
∂x t(1 + t)
et donc √
Pour tout x ∈ ]0, +∞[, la fonction t 7→ ∂f∂x (x, t) est continue par morceaux sur
I= π
]0, +∞[
Pour tout t ∈ ]0, +∞[, la fonction x 7→ ∂f∂x (x, t) est continue sur ]0, +∞[
Soit [a, b] ⊂ ]0, +∞[. Pour (x, t) ∈ [a, +∞[ × ]0, +∞[, Exercice 70 : [énoncé]
a) La fonction Γ est définie sur R+? .
∂f √
(x, t) 6 te−at = ϕ(t) En effet, pour x ∈ R, la fonction f : t 7→ tx−1 e−t est définie et continue par
∂x morceaux sur ]0, +∞[.
Puisque t2 f (t) = tx+1 e−t −−−−→ 0, la fonction f est assurément intégrable sur
avec ϕ : ]0, +∞[ → R+ continue par morceaux et intégrable. t→+∞
Par domination sur tout segment, F est de classe C 1 sur ]0, +∞[ et [1, +∞[.
De plus, f (t) ∼ + tx−1 est intégrable sur ]0, 1] si, et seulement si, x − 1 > −1 i.e.
+∞ t→0
te−xt dt
Z
0 x > 0.
F (x) = − √
0 t(1 + t) Ainsi f est intégrable sur ]0, +∞[ si, et seulement si, x > 0.
Enfin, la fonction f étant positive, l’intégrabilité équivaut à l’existence de
On constate alors l’intégrale.
+∞ +∞ b) Par intégration par parties
e−xt e−u
Z Z
1 I
F (x) − F 0 (x) = √ dt = √ √ du = √ n n n−1
0 t xt=u x 0 u x tx
t
Z n x
t n
t
In (x) = 1− + 1− dt
x n 0 0 xn n
c) On a
Z +∞ Z +∞
dt 2 du En répétant l’opération
F (0) = √ = =π
0 t(1 + t) t=u2 0 1 + u2 Z n
n!
et In (x) = tx+n−1 dx
Z +∞ −xt x(x + 1) . . . (x + n − 1)nn 0
e I
0 6 F (x) 6 √ dt = √ −−−−−→ 0
0 t x x→+∞ et finalement
nx n!
donc, par encadrement, F −−→ 0. In (x) =
+∞ x(x + 1) . . . (x + n)
c) Quand n → +∞
n
t t t 1
1− = exp n ln(1 − ) = exp n − + o → e−t
n n n n
car il est connu ln(1 + u) 6 u pour tout u > −1. On a aussi |fn (t)| 6 f (t) pour
t ∈ [n, +∞[ et donc
∀t ∈ ]0, n[ , |fn (t)| 6 f (t)
La fonction f étant intégrable, on peut appliquer le théorème de convergence
dominée et affirmer Z +∞
Γ(x) = lim fn (t) dt
n→+∞ 0
Puisque n
Z +∞ Z n
x−1 t
fn (t) dt = t 1− dt
0 0 n
on peut conclure
nx n!
Γ(x) = lim
n→+∞ x(x + 1) . . . (x + n)