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Mohammedia
Semestre 1, ensembles : 3 et 4
Professeur : Mustapha BASSOUR
2
TABLE DES MATIÈRES
1.8.1 Symétries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.8.2 Branches infinies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.9 Convexité. Points d’inflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.9.1 Fonctions convexe dérivables . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.9.2 Points d’inflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.9.3 Plan d’étude d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3 Calcul intégral 26
3.1 Primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1.1 Interprétation géométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.1.2 Tableau des primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.2 Intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.2.1 Propriété de l’intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.3 Méthodes d’intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.3.1 Intégration directe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.3.2 Intégration par partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.3.3 Changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.4 Calcul approché d’une intégrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.4.1 Sommes de Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
x ≤ y ⇐⇒ x + z ≤ y + z, ∀z ∈ R
x ≤ y ⇐⇒ xz ≤ yz, ∀z ∈ R+
x ≤ y ⇐⇒ xz ≥ yz, ∀z ∈ R−
1.1.2 L’ensemble R
On appelle R l’ensemble R auquel on adjoint les deux symboles +∞ et −∞. i.e :
R = R ∪ {−∞, +∞}.
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1.1. ENSEMBLE DES NOMBRES RÉELS
−∞ si a > 0
a × (−∞) =
+∞ si a < 0
(+∞) × (+∞) = +∞, (+∞) × (−∞) = −∞, (−∞) × (−∞) = +∞
Malgré tout, certaines expressions ne sont pas définies :
Soient a et b deux éléments de R tels que a < b. On appelle intervalle fermé d’extrimi-
tés a et b le sous ensemble de R noté [a, b] défini par :
[a, b] = {x ∈ R : a ≤ x ≤ b}.
Soit a un nombre réel. On appelle intervalle ouvert de centre a toute intervalle de type
]a − ε, a + ε[
[a, +∞[= {x ∈ R : x ≥ a} ] − ∞, a] = {x ∈ R : x ≤ a}
1.1.5 Voisinages
Définition 1.1.2 Soit x0 un nombre réel. on appelle voisinage fondamental de x0 tout
intervalle ouvert non vide de centre x0
F IGURE 1.1 –
Théorème 1.3.2 Soit f une fonction définie au voisinage de x0 (sauf peut être en x0 )
et l ∈ R. On a
lim f (x) = l ⇐⇒ lim− f (x) = lim+ f (x) = l
x→x0 x→x0 x→x0
Théorème 1.3.3 (Unicité de la limite) Soit f une fonction réelle définie au voisinage
de x0 . Si f admet une limite l en x0 , cette limite est unique.
On dit que f tend vers l lorsque x tend vers +∞ et on note lim f (x) = l si :
x→+∞
Les situations où l’on peut pas conclure à partir des opérations sur les limites
sont les formes indéterminées
0 ∞
0 × ∞, , , +∞ − ∞
0 ∞
1.3.7 Continuité
Définition 1.3.7 Une fonction f est continue en x0 si lim f (x) = f (x0 )
x→x0
Définition 1.3.8 — On dit que la fonction f est continue à droite en x0 si lim f (x) =
x→x+
0
f (x0 )
— On dit que la fonction f est continue à gauche en x0 si lim f (x) = f (x0 )
x→x0
Autrement dit, toute valeur intérmidiaire aux images de deux points d’un intervalle où
f est continue est elle même un image et admet un antécédent intérmidiaire à ces deux
points.
Corollaire 1.3.14 Si une fonction réelle f est continue sur un intervalle fermé [a, b] et
f (a) × f (b) < 0 alors il existe au mois c ∈]a, b[ tel que f (c) = 0.
Autrement dit, une fonction continue ne peut pas changer de signe sur un intervalle
qu’en s’annulant en un point de cet intervalle.
1.4 Dérivabilité
Définition 1.4.1 Soit f une fonction définie sur au voisinage de x0 . f est dite dérivable
en x0 si son taux d’accroissement f (x)−f
x−x0
(x0 )
entre x et x0 admet une limite lorsque x
tend vers x0 . Cette limite est appelée dérivée de f en x0 et notée f 0 (x0 ) :
f (x) − f (x0 )
f 0 (x0 ) = lim
x→x0 x − x0
f (x) − f (x0 )
x − x0
Si f 0 (x0 ) est infinie (égale à +∞ ou −∞(, la tangente est parallèle à l’axe Oy.
Définition 1.4.2 On dit que f est dérivable à droite (resp. à gauche) en x0 si son taux
d’accroissement f (x)−f
x−x0
(x0 )
entre x et x0 admet une limite à droite (resp. à gauche)
lorsque x tend vers x0 . Cette limite est appelée dérivée à droite (resp. à gauche) de f
en x0 et notée fd0 (x0 ) (resp. fg0 (x0 ) ) :
f (f )0 g − f (g)0
(αf )0 = α(f )0 , (f +g)0 = (f )0 +(g)0 , (f g)0 = (f )0 g+f (g)0 , ( )0 =
g g2
1
(f ◦ g)0 = (f 0 ◦ g) × g 0 , (f −1 ) =
f 0 ◦ f −1
1.6.2 Extremum
Soit f une fonction définie sur un intervalle I et x0 ∈ I, on dit que f admet un
maximum (résp. minimum) local en x0 si il existe un intervalle ouvert J ⊂ I, de centre
x0
∀x ∈ J, f (x) ≤ f (x0 ) (resp.f (x) ≥ f (x0 )
Théorème 1.7.2 (Théorème des accroissements finis) Soit f une fonction continue
sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[, alors il existe c ∈]a, b[ tel que
Définition 1.8.2 Une fonction f dont le domaine de définition Df est dite périodique
s’il existe T 6= 0, tel que
∀x ∈ Df x + T ∈ Df et f (x + T ) = f (x).
Un tel nomber T est appelé période de la fonction f .
La fonction définie sur R par f (x) = sin(x) est périodique de période T = 2π
Définition 1.8.3 Soit f une fonction réelle et x ∈ Df . On dit que le point M (x, f (x))
décrit une branche infinie de Cf si l’une au moins de ses coordonnées est non bornée.
←−−−−
Géometriquement, une fonction f est convexe ( resp. concave) si, tout arc M1 M2 de sa
courbe Cf est situé au-dessous (resp. au-dessous du segment [M1 , M2 ]
Formule de Taylor.
Développements limités
Définition 2.1.1 On dit que f et g sont équivalentes au voisinage de x0 s’il existe une
fonction α définie au voisinage de x0 telle que :
f (x) = α(x)g(x) avec lim α(x) = 1.
x−→x0
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2.1. COMPARAISON DES FONCTIONS
f1 (x) = x2 − x, g1 (x) = −x
f2 (x) = x, g2 (x) = x
On a f1 ∼0 g1 et f2 ∼0 g2 . Mais f1 + f2 (x) = x2 0 g1 + g2 (x) = 0.
Des deux théorèmes précédents, il résulte que lorsqu’on a chercher la limite d’un pro-
duit ou d’un quotient de fonctions, on peut alors remplacer chacune des fonctions par
une fonction équivalente.
Définition 2.1.8 On dit que f est négligeable devant g au voisinage de x0 , s’il existe
une fonction ε définie au voisinage de x0 telle que :
f (x)
f =x0 o(g) ⇐⇒ lim =0
x−→x0 g(x)
En particulier
f =x0 o(1) ⇐⇒ lim f (x) = 0
x−→x0
2.3.1 Définition
Définition 2.3.1 On dit que f admet un développement limité d’ordre n au voisinage
de x0 , et on note DLnx0 , s’il existe un polynôme Pn nul ou de degré inférieur ou égal
à n et une fonction ε, tels que :
On écrit aussi
f (x) =x0 Pn (x − x0 ) + o((x − x0 )n ).
Le polynôme Pn (x − x0 ) est appelé partie régulière du DLnx0 . La fonction (x −
x0 )n ε(x) = o((x − x0 )n ) est dite le reste ou terme complémentaire. Ceci revient à
l’existence de constantes réelles a0 , a1 , ..., an et une fonction ε définie au voisinage de
x0 telle que lim ε(x) = 0 et
x−→x0
(f +g)(x) = Pn (x)+Qn (x)+o(xn ) = (a0 +b0 )+(a1 +b1 )x+(a2 +b2 )x2 +...+(an +bn )xn +o(xn ).
où
k
X
ck = a0 bk + a1 bk−1 + ... + ak b0 = ai bk−i .
i=0
n
X
g ◦ f (x) = bk (Pn (x))k + o(xn ).
k=0
Calcul intégral
3.1 Primitives
Définition 3.1.1 On appelle primitive d’une fonction réelle f sur un intervalle I toute
fonction F dérivable sur I dont la dérivée est f .
Autrement dit, la fonction F est une primitive de F sur I si F est dérivable sur I et
∀x ∈ I, F 0 (x) = f (x).
Théorème 3.1.2 Si F est une primitive de la fonction f sur l’intervalle I, alors l’en-
semble des primitives de f est l’ensemble des fonctions de la forme φ = F + C, où C
est une constante arbitraire.
Théorème 3.1.3 Si f admet des primitives sur l’intervalle I, il ya une seule primitive
de f qui prend une valeur donnée en un point fixé de I.
Théorème 3.1.4 Toute fonction continue sur un intervalle I admet une primitive sur
cette intérvalle.
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Certaines fonctions continues, comme f (x) = e−x , admettent bien sûr des primi-
tives car elle est continue sur R, mais on ne peut pas exprimer ces primitives à l’aide
des fonctions usuelles.
R
Notation : on note f (x) dx l’une quelconque des primitives. On ecrit, par exemble :
Z
cos(x) dx = sin(x) + C
26
3.1. PRIMITIVES
droites verticaux passant par a et x réspectivement sera donc une fonction de x. Soit
S(x) cette fonction.
3.2 Intégration
Soit f une fonction continue sur un segment [a, b], et F une primitive de f sur [a, b].
Le réel F (b) − F (a) ne dépend pas de la primitive choisie.
Définition 3.2.1 Soit f une fonction continue sur le segment [a, b]. On appelle inté-
grale de a à b de la fonction f le réel F (b) − F (a), et on note
Z b
f (x), dx = F (b) − F (a)
a
Remarque 3.2.6 On a pas une propriété analogue pour le produit de fonctions conti-
nues. En général On a
Z b Z b Z b
f (t) × g(t) dt 6= f (t) dt × g(t) dt.
a a a
Par exemple
2 2 2 2
x2
Z Z Z Z
1 1 3
1= 1 dx = x × dx 6= x dx × dx = [ ]21 × [ln(x)]21 = ln(2).
1 1 x 1 1 x 2 2
Théorème 3.2.7 (Positivité) Soit f une fonctions continues sur un intervalle [a, b] (a ≤
b) Alors
Z b
∀t ∈ [a, b], f (t) ≥ 0 =⇒ f (t) dt ≥ 0
a
Remarque 3.2.8 La réciproque de cette propriété est fausse en générale. Par exemple
la fonction f (x) = x n’est pas positive sur [−1, 3], mais
3
x2 3
Z
x dx = [ ] =4≥0
−1 2 −1
Proposition 3.2.9 Soient f et g deux fonctions continues sur un intervalle [a, b] telles
que f (t) ≤ g(t) ∀t ∈ [a, b]. Alors
Z b Z b
f (t) dt ≤ g(t) dt
a a
Théorème 3.2.10 (Théorème de la moyenne) Soit f une fonction continue sur un in-
tervalle [a, b]. Alors il existe c ∈ [a, b] tel que
Z b
1
f (t) dt = f (c)
b−a a
Théorème 3.3.3 Si f une fonction continue sur [a, b] et si u est une fonction dérivable
bijective avec u0 continue sur [α, β] telle que u([α, β]) ⊂ [a, b], alors
Z b Z u−1 (b)
f (x) dx = f (u(t))u0 (t) dt
a u−1 (a)
b−a
xk = a + k , ∀k ∈ {0, 1, ..., n − 1}.
n
b−a
Le réel n s’appelle le pas de la subdivision.