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1 La logique 6
1.1 Proposition - fonction propositionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.1 Proposition (Assertion) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.2 Fonction propositionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2 Les quantificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.1 Le quantificateur existentielle ("∃") . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.2 Le quantificateur universel ("∀") . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.3 Proposition avec plusieurs quantifications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3 Opérations sur les propositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3.1 La négation d’une proposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3.2 Conjonction de deux propositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3.3 La disjonction de deux propositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3.4 Implication de deux propositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.5 Équivalence de deux propositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 Les lois logiques et méthode de raisonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.4.1 Raisonnement par déduction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.4.2 Raisonnement par contra-posé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4.3 Raisonnement par équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4.4 Raisonnement par l’absurde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.4.5 Raisonnement par disjonction des cas : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4.6 Raisonnement par récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4.7 La série des exercices : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4.8 Devoir libre 1 S1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.4.9 Devoir surveillé 1 S1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2
0 TABLE DES MATIÈRES
6 Calcul trigonométrique 51
6.1 Rappel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
6.1.1 Équations et inéquations trigonométriques : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
6.2 Les formules trigonométriques : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
6.3 Transformation de produits en sommes et de sommes en produits : . . . . . . . . . . . . . . 52
6.4 Transformation de tan(a+b) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
6.4.1 Devoir libre 3 S1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
6.4.2 Devoir surveiller 3 S1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
11 Vecteurs de l’espace 88
11.1 Égalité de deux vecteurs - Somme de deux vecteurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
11.1.1 Éléments caractéristiques d’un vecteur : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
11.1.2 Somme de deux vecteurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
11.2 Colinéarité de deux vecteurs - Définition vectorielle d’une droite : . . . . . . . . . . . . . . . 90
11.2.1 Multiplication d’un vecteur par un réel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
11.2.2 Colinéarité de deux vecteurs - alignement de trois points : . . . . . . . . . . . . . . . 90
11.2.3 Définition vectorielle d’une droite de l’espace : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
11.3 Définition vectorielle d’un plan - Les vecteurs coplanaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
11.3.1 Définition vectorielle d’un plan : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
11.3.2 Vecteurs coplanaires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
b) Définition :
Une proposition est un texte mathématique qui a un sens et qui soit vrai soit faux pas les deux en même
temps.
c) Exemples :
Dans l’activité précédente :
6
1 CHAPITRE 1. LA LOGIQUE
b) Définition
Une fonction propositionnelle sur un ensemble E, (E 6= ∅), est un texte mathématique qui dépend d’un (ou
plusieurs) variable x ∈ E et qui devient une proposition quand on substitue la variable x par un élément de E.
c) Exemples :
– R(x) : ”(x ∈ R) : x2 > x” est une fonction propositionnelle. On a R(2) : 22 > 2 est une proposition vraie
et R(1) : 12 > 1 est fausse.
– P(a, b) : ”(a; b) ∈ R2 : a2 + b2 = 4” est aussi une fonction propositionnelle. On a :
P(0; 1) : ”02 + 12 = 4” est fausse et P(0; 2) : 02 + 22 = 4 est vraie.
Exercice 1
1) Déterminer les valeurs possibles de x pour que le texte : ”x2 − 3x + 2 = 0” soit vrai.
2) Déterminer les valeurs possibles de x pour que le texte : ”x2 − 4x + 3 = 0” soit faux.
b) Remarques :
La proposition ”(∃!x ∈ E) : P(x)” signifie qu’il existe un seule élément x de E qui vérifie P(x).
Exemples :
1) La proposition P1 : ”(∃x ∈ R) : 2x + 1 = 0” est vraie, ( car l’élément − 21 ∈ R) vérifie 2x + 1 = 0.
2) La proposition P2 : ”(∃x ∈ R) : x2 = −1” est fausse, ( car il n’existe pas d’élément de R qui vérifie
x2 = −1.
Exercice 2
Déterminer la valeur de vérité des propositions suivantes :
1. Q1 : ”(∃x ∈ R) : x2 − x − 2 = 0”
2. Q2 : ”(∃x ∈ R) : x2 − x + 2 = 0”
3. Q3 : ”(∃x ∈ R) : −4x − 16 > 0”
Exemples :
1) La proposition P3 : ”(∀x ∈ R) : 2x + 1 = 0” est fausse, ( car l’élément 0 ∈ R) ne vérifie pas 2x + 1 = 0.
2) La proposition P4 : ”(∀x ∈ R) : x2 ≥ 0” est vraie, ( car pour tout x ∈ R on a x2 ≥ 0.
Exercice 3
Déterminer la valeur de vérité des propositions suivantes :
1. Q4 : ”(∀x ∈ R) : x2 + x + 2 > 0”
2. Q5 : ”(∀x ∈ R) : x2 + 1 > 1” 3. Q6 : ”(∀x ∈ R) : 4x + 16 > 0”
Exercice 4
1. Écrire les propositions suivantes à l’aide des quantificateurs :
P : " pour tout entier naturel n le nombre n(n+1)
2 est un entier naturel".
Q : " il existe au moins deux entier relatif n et m tel que : n − m = 5 ".
2. Déterminer la valeur de vérité des propositions P et Q.
Exemples :
"(∀x ∈ R)(∃y ∈ R) : y2 = x". est une proposition fausse (pour x = −1, n’existe pas de y dans R tel que
−1 = y2 ).
"(∀x ∈ R)(∃n ∈ N) : x < n". est une proposition vraie.
"(∃n ∈ N)(∀x ∈ R) : x < n". est une proposition fausse.
"(∀x ∈ R)(∀y ∈ R) : |x + y| ≤ |x| + |y|". est une proposition vraie.
"(∃x ∈ R)(∃y ∈ R) : x + y = 3". est une proposition vraie.
b) Exemples
√ √
• La négation de la proposition "P√: 1 > √ : 1 ≤ 2".
2" est "eP
• La négation de la proposition "Q : 2 ∈ Q" est "eQ : 2 ∈ Q".
• La négation de la proposition "R : (−2)2 = −4" est "eR : (−2)2 6= −4".
c) Remarques
1. Pour déterminer la négation d’une proposition il faut déterminer la négation de Certains Symboles :
Le symbole = < > ∈ ⊂ ∀
la négation 6= ≥ ≤ ∈ / * ∃
b) Exemples
1. la proposition strictement parallèles se coupent" et "2 ∈ N" est une proposition fausse.
p"√Deux√droites √
2. la proposition " 9 = 3 " et 3 ∈ Q. est fausse.
3. la proposition "N ⊂ Z" et "3 est impair" est une proposition vraie.
Remarque
Les propositions (P et Q) et (Q et P) ont même vérité. On dit que la conjonction est commutative.
b) Exemples
1. la proposition
p"√Deux√droites strictement parallèles se coupent" ou "2 ∈ N" est une proposition vraie.
√
2. la proposition " 9 = 3 " ou 3 ∈ Q. est vraie.
3. la proposition "Z ⊂ N" ou "R ⊂ N" est une proposition fausse.
Remarque
Les propositions (P ou Q) et (Q ou P) ont même vérité. On dit que la disjonction est commutative.
Proprieté 1
La négation de la proposition (P ou Q) est la proposition (eP et eQ).
La négation de la proposition (P et Q) est la proposition (eP ou eQ).
b) Exemples
1. "9 > 4 ⇒√9 > 2 est une proposition vraie.
√
2. " 2 ∈ N ⇒ 2 ∈ Q" est une proposition vraie.
3. "3 est nombre impair ⇒ 4 est un nombre impair " est une proposition fausse.
4. "4 est nombre impair ⇒ 3 est un nombre impair " est une proposition vraie.
c) Remarques
1. La proposition P ⇒ Q se lit « P implique Q » (ou si P alors Q).
2. les deux propositions P ⇒ Q et Q ⇒ P elles ont pas le même sens.
3. L’implication Q ⇒ P est l’implication réciproque de l’implication P ⇒ Q.
4. Pour montrer que la proposition P ⇒ Q est vraie, on commence de la proposition P et il faut trouver la
proposition Q. (on suppose que P est vraie et on montre que Q est vraie ).
Exercice 6
Soit f la fonction définie par : f (x) = ax2 + c, (a 6= 0). Considérons les deux propositions :
P : "l’équation f (x) = 0 admet deux solutions". Q : "ac < 0".
Montrer que : P ⇒ Q.
b) Exemples
√ 2
"|2 − π| = π − 2 ⇔ 2 = 2" est une proposition vraie.
√ 2
"1 + 3 = 4 ⇔ 12 = 22 × 32 " est une proposition fausse.
c) Remarque
1. P ⇔ Q se lit (P équivaut à Q) ou (P si et seulement si : Q) ou (P si équivalant à Q).
2. P ⇔ Q est la proposition (P ⇒ Q et Q ⇒ P).
3. Les deux propositions P ⇔ Q et Q ⇔ P ont le même sens.
4. On général pour montrer que P ⇔ Q il suffi de montrer que P ⇒ Q et Q ⇒ P.
3. Si P ⇔ Q et Q ⇔ R alors P ⇔ R.
4. Certains fois pour montrer que "P" est vraie il suffit de montrer que P ⇔ Q avec Q est une proposition vraie,
ce type de ce raisonnement s’appelle "Raisonnement par équivalence".
d) Exercice 1 :
1. Soit x ∈ R, montrer que : x > 0 ⇔ x3 + x > 0.
2. Soit a ∈ R+ et b ∈ R+ , montrer que a + b = 0 ⇔ a = b = 0.
a2 2
3. Montrer que ∀(a, b) ∈ R2 : 2 ≥ ab − b2 .
Exemples
1
Montrons que : (∀x ∈ R∗+ ) : x + ≥ 2. On a
| {z x }
Q
1
(∀x ∈ R∗+ ) : (x − 1)2 ≥ 0 ⇒ (∀x ∈ R∗+ ) : (x − 1)2 ≥ 0
| {z } x
P
1
⇒ (∀x ∈ R∗+ ) : (x2 − 2x + 1) ≥ 0
x
1
⇒ (∀x ∈ R∗+ ) : x − 2 + ≥ 0
x
1
⇒ (∀x ∈ R∗+ ) : x + ≥ 2
x
alors on a : (∀x ∈ R∗+ ) : x + 1x ≥ 2.
Exercice :
.......................................
Exemple :
√
Montrons que : x 6= 1 ⇒ x 6= 2 x − 1.
√
Il suffit de montrer que : x = 2 x − 1 ⇒ x = 1.
Exercice :
....................................
Exemple
.........................................
Exercice
.........................................
Exemples :
1. Montrons que P : (∀x ∈ R) : x2 + x + 1 6= 0 est vraie.
Par l’absurde supposons que P est fausse (c-a-d P̄ est vraie) :
P̄ : (∃x ∈ R) : x2 + x + 1 = 0, donc l’équation x2 + x + 1 = 0 admet au moins une solution dans R. Or le
discriminant de l’équation x2 + x + 1 = 0 est 4 = 12 − 4 × 1 × 1 = −3 < 0, donc l’équation x2 + x + 1 = 0
n’admet pas de solution, ce qui absurde. Alors P̄ est fausse et donc P est vrais c-a-d : (∀x ∈ R) : x2 + x +
1 6= 0.
2. Montrons que P : (∀n ∈ N) : n+1
n+2 6= 1.
Par l’absurde supposons que P est fausse (c-a-d P̄ est vraie).
P̄ : (∃n ∈ N) : n+1
n+2 = 1, donc (∃n ∈ N) : n + 1 = n + 2, alors 1 = 2 ce qui absurde. Alors P̄ est fausse et
donc P est vrais c-a-d : (∀n ∈ N) : n+1
n+2 6= 1.
3. Soit ABC un triangle tel que AB = 3cm ; AC = 4cm et BC = 6cm. Montrons que le triangle ABC n’est pas
rectangle en A.
par l’absurde supposons que ABC est un triangle rectangle en A, alors d’après le théorème de Pythagore
on a : AB2 + AC2 = BC2 , c-a-d : ...........
Exercice :
Montrer que (∀x ∈ R) : x2 + 2x + 2 6= 0.
Exemples
– Montrons que ∀n ∈ N : n(n + 1) est un entier pair.
1er cas si n est pair (∃k ∈ N) : n = 2k. Alors.........
2emme cas si n est impair (∃k ∈ N) : n = 2k + 1. Alors...........
– Montrons que (∀x ∈ R) : |x − 2| < x2 − 2x + 3.
1er cas si x − 2 ≥ 0, c-a-d : x ≥ 2 alors |x − 2| = x − 2, donc.......
2emme cas si x − 2 < 0, c-a-d : x < 2 alors .......
– Résolvons dans R l’équation |x − 3| = 6.
Exercice :
1. Résoudre dans R l’équation : |x − 2| + |x − 1| − 3 = 0.
2. Résoudre dans R l’équation : x2 + |x − 1| − 1 = 0.
Proprieté(Principe de récurrence) 1
Si 1. P(0) est vraie.
2. pour tout n ∈ N : [P(n) ⇒ P(n + 1)] est vraie.
Alors (∀n ∈ N) : P(n) est vraie.
b) Exemple :
Montrons que (∀n ∈ N) : 2n > n.
Soit P(n) la propriété : 2n > n, où n ∈ N, on a 20 = 1 alors 20 > 0 et par suit P(0) est vraie, c-a-d la propriété
vraie pour n = 0.
Soit n ∈ N montons que P(n) ⇒ P(n + 1), c-a-d (2n > n) ⇒ (2n+1 > n + 1).
Pour cela supposons que 2n > n (Hypothèse de récurrence)(H.R),
et montrons que 2n+1 > n + 1.
On a : 2n+1 = 2n × 2 = 2n + 2n et comme 2n > n (H.R) et 2n ≥ 1 alors 2n + 2n > n + 1 ainsi 2n+1 > n + 1. (Donc
P(n) ⇒ P(n + 1)). Alors d’après le principe de récurrence on a : (∀n ∈ N) : 2n > n.
Proprieté(Principe de récurrence) 2
Soit n0 ∈ N,
Si 1. P(n0 ) est vraie.
2. pour tout n ≥ n0 (P(n) ⇒ P(n + 1)) est vraie.
Alors pour tout n ≥ n0 , P(n) est vraie.
Exemple :
1.4.7 La série des exercices :
exercice 1 : Négation d’une proposition et valeur de vérité
1). Donner la négation des propositions suivantes :
Exercice 1 (7 pts)
1) On considère la proposition suivante, P : (∀x ∈ R) : x2 + x − 2 6= 0.
a) Déterminer la négation de la proposition P. 0.5
b) En déduire, la valeur de vérité de la proposition P. 0.5
2) a) Montrer l’équivalence suivante :
√ √ √
∀(x, y) ∈ R2+ : x + y ≥ 2 xy ⇔ ∀(x, y) ∈ R2+ : ( x − y)2 ≥ 0 . 0.75
√
b) En déduire, la valeur de vérité de la proposition :∀(x, y) ∈ R2+ : x + y ≥ 2 xy. 0.5
√
3) Montrer que 2 ∈ / Q (Par l’absurde) . 1.5
5
4) Soient x, y ∈ R. Montrer l’implication suivante : x 6= y ⇒ x + 2y 6= 3(x − y). 0.75
2
5) Résoudre dans R l’équation suivante : x2 − 3|x − 1| − 1 = 0. 1
6) a) Soit a ∈ R∗ − {1} Montrer par récurrence que :
an+1 − 1
(∀n ∈ N∗ ) : 1 + a + a2 + · · · + an = . 1.5
a−1
Correction de l’exercice 3 :
Exercice 3 :
1 x
Considérons les deux fonctions f et g définies par : f (x) = x3 et g(x) = :
4 x−1
1)a) On a D f = R ; ( car f est un polynôme).
b) Dg = R − {1} =] − ∞; 1[∪]1; +∞[.
2) Les courbes (C f ) et (Cg ) :
3)a) Graphiquement : les solutions de l’équation f (x) = g(x) sont les abscisses des points d’intersection de la
courbe (C f ) avec la courbe (Cg ), donc on a : S = {0; 2}.
b) Algébriquement : Soit x ∈ R − {1} on a :
1 3 x
f (x) = g(x) ⇔ x =
4 x−1
1 3 x
⇔ x − =0
4 x−1
x3 (x − 1) − 4x
⇔ =0
4(x − 1)
x4 − x3 − 4x
⇔ =0
4(x − 1)
x(x3 − x2 − 4)
⇔ =0
4(x − 1)
x(x − 2)(x2 + x + 2)
⇔ =0
4(x − 1)
⇔ x = 0 ou x = 2 ou x2 + x + 2 = 0
1 3 x
f (x) ≤ g(x) ⇔ x ≤
4 x−1
1 3 x
⇔ x − ≤0
4 x−1
x3 (x − 1) − 4x
⇔ ≤0
4(x − 1)
x4 − x3 − 4x
⇔ ≤0
4(x − 1)
x(x3 − x2 − 4)
⇔ ≤0
4(x − 1)
x(x − 2)(x2 + x + 2)
⇔ ≤0
4(x − 1)
2.1 Rappels :
2.1.1 L’ensemble de définition d’une fonction
a) Activité :
Déterminer l’ensemble de définition de chacune des fonctions suivantes :
1 1 1
f1 (x) = x2 + 2x + 1 ; f2 (x) = − 2 ; f3 (x) = ; f4 (x) = .
x x−2 |x| − 2
1 √ 1
f5 (x) = ; f6 (x) = 2x − 3 ; f7 (x) = √ .
|x| + 2 2x − 3
b) Définition :
Définition 2.1
Soit f : x 7→ f (x) une fonction numérique d’une variable réelle x.
. si f (x) existe (C-à-d appartienne à R), on dit que f (x) est l’image de x par la fonction f .
. L’ensemble constitué de tous les nombres x qui ont une image par la fonction f , est appelé l’en-
semble de définition de f et se note D f .
20
2 CHAPITRE 2. GÉNÉRALITÉ SUR LES FONCTIONS
b) Propriété :
Proprieté 2
Soit f une fonction et I un intervalle inclus dans D f .
. ( f est croissante sur I) ⇔ (∀(x, y) ∈ I 2 : x ≤ y ⇒ f (x) ≤ f (y)).
. ( f est strictement croissante sur I) ⇔ (∀(x, y) ∈ I 2 : x < y ⇒ f (x) < f (y)).
. ( f est décroissante sur I) ⇔ (∀(x, y) ∈ I 2 : x ≤ y ⇒ f (x) ≥ f (y)).
. ( f est strictement décroissante sur I) ⇔ (∀(x, y) ∈ I 2 : x < y ⇒ f (x) > f (y)).
b) Définition
Définition 2.3
Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I de R.
. On dit que f est majorée sur I s’il existe un réel M tel que : f (x) ≤ M pour tout x ∈ I.
. On dit que f est minorée sur I s’il existe un réel m tel que : f (x) ≥ m pour tout x ∈ I.
. On dit que f est bornée sur I si elle est à la fois majorée et minorée.
c) Exemples :
1
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = . On a (∀x ∈ R) : 0 ≤ f (x) ≤ 1, donc f est bornée sur R
x2 + 1
(Elle est minorée par 0 et majorée par 1).
d) Propriété :
Proprieté 4
Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I de R.
( f est bornée sur I ) ⇔ [ (∃k ∈ R+ ) (∀x ∈ I) : | f (x)| ≤ k ].
b) Exemple :
Soit f une fonction numérique définie sur l’intervalle [−2; 2] dont le tableau de variations est le suivant :
x -2 0 -1 2
1 3
f & % &
-1 0
Déterminons les extremums de f sur l’intervalle [−2; 2].
. Le maximum (ou valeur maximale) d’une fonction f sur un intervalle I, s’il existe, est la plus grande
valeur possible de f (x) quand x décrit l’intervalle I.
. Le minimum (ou valeur minimale) d’une fonction f sur un intervalle I, s’il existe, est la plus petite valeur
possible de f (x) quand x décrit l’intervalle I.
Sur l’intervalle [−2; 2], on a : −1 ≤ f (x) ≤ 3, or −1 = f (0) et 3 = f (1) donc f (0) ≤ f (x) ≤ f (1), pour tout
x ∈ [−2; 2]. On déduit que : f (0) est le minimum de f sur [−2; 2], et f (1) est le maximum de f sur [−2; 2].
Exercice :
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [−4; 4] dont la représentation graphique est le suivante :
1) dresser le tableau de variations de f .
2) déterminer les extremums de f .
2) Reproduire la figure suivante et compléter la représentation graphique de f sur l’intervalle [−5; 5].
b) Définition :
Définition 2.5
Soit f une fonction numérique et D son ensemble de définition. On dit que f est périodique si (∃T ∈
(
∗ (∀x ∈ D) : on a x + T ∈ D
R+ ) : Le nombre T est appelé une période de la fonction f .
(∀x ∈ D) : f (x + T ) = f (x)
c) Exemples :
. 2π est une période de la fonction x 7→ cos(x).
. 2π est une période de la fonction x 7→ sin(x).
. π est une période de la fonction x 7→ tan(x).
Exercice :
1. Montrer que : π est une période de la fonction x 7→ f (x) = cos(2x).
2. Montrer que : 4 est une période de la fonction x 7→ g(x) = sin( π2 x).
3. Soit a un réel strictement positif. Montrer que les fonctions x 7→ h1 (x) = cos(ax) et
x 7→ h2 (x) = sin(ax) sont périodiques de période 2πa .
c) Propriété :
Proprieté 5
Si T est une période d’une fonction f , alors pour tout k ∈ Z ; on a : (∀x ∈ D f ) : f (x + kT ) = f (x).
d) Remarque :
Si f est une fonction d’ensemble de définition D, et de période T , alors :
. Il suffit d’étudier ses variations sur : [0; T ] ∩ D ou [− T2 ; T2 ] (ou sur un intervalle de d’amplitude T inclus
dans D).
. La partie de la courbe de f sur [kT ; (k + 1))T ] ∩ D (k ∈ Z) se déduit de la partie de la courbe de f sur
[0; T ] ∩ D par la translation de vecteur →
−
u (kT, 0).
b)Exercice
√
1) Soit f et g deux fonction telles que f (x) = x2 et g(x) = x. Montrer que f 6= g.
2 −1
2) Soit f et g deux fonction telles que f (x) = x + 1 et g(x) = xx−1 .
2.5.4 Définition
Définition 2.7
Soit f et g deux fonctions définies sur un intervalle I.
On dit que f est inférieure ou égale à g sur I, et on note f ≤ g ; si f (x) ≤ g(x) pour tout x ∈ I.
c) Interprétation géométrique
Définition
Définition 2.8
Si f ≤ g sur un intervalle I, cela veut dire que la courbe de f se trouve au-dessous ou sur la courbe
de g sur l’intervalle I.
Remarque
. f < g sur I si et seulement si : (∀x ∈ I) : f (x) < g(x), et cela veut dire que (C f ) est strictement au-dessous
de (Cg ) sur I.
b) Exemple :
Soit f une fonction dont la représentation graphique est le suivante :
c) Remarque :
. Si f est croissante sur un intervalle [a; b] alors : f ([a; b]) = [ f (a); f (b)].
. Si f est décroissante sur un intervalle [a; b] alors : f ([a; b]) = [ f (b); f (a)].
. Si f n’est pas monotone sur un intervalle [a; b] alors : f ([a; b]) = [m; M]. (où M est le maximum de f sur
[a; b] et m le minimum de f sur [a ;b]).
b) Définition :
Définition 2.10
Soient f et g deux fonctions définies respectivement sur D f et Dg .
On pose D = {x ∈ D f / f (x) ∈ Dg }, la fonction h définie sur D par : h(x) = g( f (x)) est appelé composée
des fonctions f et g dans cet ordre. Elle est notée go f (se lit g rond f ).
c) Remarques :
1. x ∈ Dgo f ⇔ x ∈ D f et f (x) ∈ Dg .
2. Dgo f = {x ∈ D f / f (x) ∈ Dg } et D f og {x ∈ Dg /g(x) ∈ D f }.
d) Exemples :
Soient f et g deux fonctions définies par : f (x) = x − 3 et g(x) = 1x .
On a : Dgo f = {x ∈ D f / f (x) ∈ Dg } = {x ∈ R/x − 3 ∈ R∗ } = {x ∈ R/x − 3 6= 0} = R − {3},
1 1
et (∀x ∈ R − {3}) : go f (x) = g( f (x)) = = .
f (x) x − 3
Déterminons f og :
On a : f og(x) = f (g(x)) et D f og = {x ∈ Dg /g(x) ∈ D f } = {x ∈ R∗ / 1x ∈ R}R∗ = R−{0}, et (∀x ∈ R∗ : f og(x) =
1
f (g(x)) = g(x) − 3 = − 3.
x
b) propriété :
Proprieté 6
Soit f une fonction définie sur un intervalle I, les deux fonctions f et f + k ont les mêmes variations
sur I.
1. Montrer que si k > 0 alors les fonctions f et k · f ont les mêmes variations sur I.
2. Montrer que si k < 0 alors les fonctions f et k · f ont des sens de variations contraire sur I.
b) Propriété :
Proprieté 7
Soit f une fonction définie sur un intervalle I, et k ∈ R.
. Si k > 0 alors les fonctions f et k · f ont les mêmes variations sur I. . Si k > 0 alors les fonctions f
et k · f ont des sens de variations contraire sur I.
c) Exercice :
Soit f la fonction définie par : f (x) = 2x .
1. Montrer que la fonction f est décroissant sur R∗+ .
2. Soit g la fonction définie par g(x) = −10
x + 3.
a) Écrire g en fonction de f .
b) Étudier la monotonie de la fonction g.
2. Montrer que si f et g ont des sens de variations contraires sur I et J respectivement alors l fonction go f
est décroissante sur I.
b) Propriété :
Proprieté 8
Soient f et g deux fonctions définies respectivement sur des intervalles I et J, tels que pour tout x ∈ I :
on a f (x) ∈ J :
. Si f et g ont les mêmes variations sur I et J respectivement alors l fonction go f est croissante
sur I.
. Si f et g ont des sens de variations contraires sur I et J respectivement alors l fonction go f est
décroissante sur I.
c) Exemple :
Soient f et g deux fonctions définies par : f (x) = x2 et g(x) = 1x .
1). Déterminons la monotonie de la fonction go f sur R∗+ .
On a la fonction f est croissante sur R∗+ et (∀x ∈ R∗+ ) : f (x) ∈ R∗+ , et la fonction g est décroissante sur R∗ +,
alors la fonction go f est décroissante sur R∗+ .
2). Déterminons la monotonie de la fonction go f sur R∗− .
On a la fonction f est décroissante sur R∗− et (∀x ∈ R∗− ) : f (x) ∈ R∗+ , et la fonction g est décroissante sur R∗ +,
alors la fonction go f est croissante sur R∗− .
√
2.9 Représentation graphique des fonctions x 7→ x + a et x 7→ ax3 :
√
La fonction x 7→ x + a où a ∈ R :
a) Activité :
√ √
Considérons les deux fonctions f et g tels que f (x) = x et g(x) = x + 1. Soit (C f ) et (Cg ) les courbes
→
− →
−
de f et g respectivement dans un repère orthonormé (O; i ; j ).
1. Déterminer l’ensemble de définition de f et g.
2. Étudier la monotonie des fonctions f et g.
x 0 14 1 2 4 x -2 - 74 -1 0 2
3. a) Recopier et compléter les tableaux suivants :
g(x) g(x)
b) Représenter graphiquement (C f ) et (Cg ) dans le même repère.
4. Soit x ∈ [−2; +∞[, on considère les points M(x + 2; g(x + 2)) et M 0 (x; f (x)),
−−→ →
−
a) Montrer que : MM 0 = −2 i .
→
−
b) En déduire que la courbe (C f ) est l’image de la courbe (Cg ) par la translation de vecteur −2 i .
b) Définition :
Définition 2.11 √
. Soit a ∈ R, la fonction x 7→ √x + a est définie et croissante sur [−a; +∞[.
√
. la courbe de la fonction x 7→ x + a est l’image de la courbe de la fonction x 7→ x par la translation
→
−
de vecteur −a i .
c) Remarque :
x -a +∞
√
Tableau de variation de la fonction x 7→ x + a : f %
0
Exercice :
√
Représenter graphiquement la fonction : x 7→ f (x) = x + 3.
b) Propriété :
Soit g la fonction définie par g(x) = ax3 , où a ∈ R∗ on a :
. Ensemble de définition : Dg = R,
. Variations :
x −∞ +∞
∗ Si a > 0 alors g est strictement croissante sur R : g %
x −∞ +∞
∗ Si a < 0 alors g est strictement décroissante sur R : g &
Exercice : √
1. Représenter graphiquement les deux fonctions : x 7→ f (x) = x − 2 et x 7→ g(x) = 41 x3 .
2. Résoudre graphiquement l’équation f (x) = g(x).
3. Résoudre graphiquement l’inéquation f (x) ≤ g(x).
On sait que d’après le principe de levier l’ensemble Constituant par le segment [AB] et les deux corps est en
équilibre au point G si : mA · GA = mB · GB.
Nous prenons AB = 12. Construire le point G Point d’équilibre dans chacun des cas suivants :
( ( (
mA = 5g mA = 1g mA = 3g
(a) : (b) : (c) :
mB = 5g mB = 2g mB = 1g
−→ −→
En mathématique les vecteurs GA et GB sont colinéaires, et la relation d’équilibre s’écrit sous la forme :
−→ −→ → −
mA · GA + mB · GB = 0 , ainsi G est le point d’équilibre des points pondérés (A, mA ) et (B, mB ).
Le point G est appelé barycentre des points pondérés (A, mA ) et (B, mB ).
30
3 CHAPITRE 3. LE BARYCENTRE DANS LE PLAN
b) Activité 2
1). Soient A et B deux points du plan, et α et β deux réels tels que :
−→ −→ → − −−→ −−→ → −
αGA + βGB = 0 et αG0 A + βG0 B = 0 .
−→ β − → −→ β − →
a) Vérifier que : AG = AB et AG0 = AB
α+β α+β
b) En déduire que : G = G0 .
−→ 2 − →
2). Supposons que AB = 5cm et α = 3 et β = 2. Montrer que AG = AB, et construire le point G.
5
c) Propriété et Définition :
Proprieté et Définition 1
Soient (A; α) et (B; β) deux points pondérés du plan tels que α + β 6= 0.
−→ −→ → −
Il existe un unique point G vérifiant : αGA + βGB = 0 .
Le point G s’appelle le barycentre des points pondérés (A; α) et (B; β).
d) Exemple :
Soient (A; 1) et (B; 3) deux points pondérés du plan. On a 1 + 3 6= 0 alors il existe un unique point G tel que
−→ −→ → −
GA + 3GB = 0 .
−→ 3 − →
On utilisant la relation de Chasles on a AG = AB. D’où la construction du point G.
4
e) Remarque :
1. Le point G s’appelle aussi le barycentre du système pondéré {(A; α); (B; β)}.
→
− → − → −
2. Si I est le milieu du segment [AB], alors IA + IB = 0 . Donc I est le barycentre de (A; 1) et (B; 1).
I s’appelle aussi le centre gravité des deux points A et B.
−→ −→ → − −→ β − →
3. Si α + β 6= 0 alors : αGA + βGB = 0 ⇔ AG = AB.
α+β
−→
Pour construire le barycentre des points pondérés (A; α) et (B; β) on peut utilisé la relation : AG =
β − →
AB.
α+β
4. La masse en mathématique peut être négative.
f) Exercices :
Exercice 1 :
1. Construire le point G le barycentre des points pondérés (A; 1) et (B; 2).
2. Construire le point G le barycentre des points pondérés (A; 1) et (B; −2).
Exercice 2 :
Considérons dans le plan trois points A ; B et G. Déterminer les nombres réels α et β pour que G soit le
barycentre de (A; α) et (B; β), dans chacune des cas suivantes :
−→ −→
1). 3AG = 2AB.
2). B est le milieu du segment [AG].
3).
Proprieté 9
. Si G est le barycentre de (A; α) et (B; β) alors G est aussi le barycentre de (A; kα) et (B; kβ)
pour tout réel k non nul.
b) Propriété caractéristique :
Proprieté 10
Soit (A; α) et (B; β) deux points pondérés du plan tels que : α + β 6= 0. G est le barycentre des deux
−→ −→
points pondérés (A; α) ; (B; β) si et seulement si pour tout point M du plan on a : αMA + βMB =
−−→
(α + βMG).
Remarques :
1) Soit G le barycentre des deux points pondérés (A; α) ; (B; β), et soit M ∈ (P ), on a :
−→ −→ −−→ −→ −−→ −→
αMA + βMB = α(MG + GA) + β(MG + GB)
−−→ −→ −→
= (α + β)MG + αGA + βGB
−−→
= (α + β)MG
−→ β − →
2) Dans la propriété caractéristique, en remplaçant M par A, on obtient : AG = AB,
α+β
Ceci prouve que : si A 6= B alors G ∈ (AB). C’est-à-dire que les points A, B et G sont alignés.
3) Si on applique la propriété caractéristique au point I le milieu de segment [AB] (le barycentre de
−→ −→ −
→
(A; 1); (B; 1)) on trouve : ∀M ∈ (P ) : MA + MB = 2MI.
Exercice 1 :
−→ − → − →
Soit ABC un triangle et soit J le milieu du segment [BC]. Montrer que 2AJ = AB + AC.
Exercice 2 :
Soit ABC un triangle.
1). Construire le point G le barycentre des points (A; 2); (B; −1).
−→ −→ − →
2). Déterminer et construire le point M qui vérifier : 2MA − MB = BC.
−→ −→ −
→
3). Déterminer l’ensemble : E = {M ∈ P : k2MA − MBk = kBCk}.
Proprieté 11
Soit A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ). Si G est le barycentre de (A; α) et (B; β) alors les coordonnées de G sont :
αxA + βxB αyA + βyB
xG = et yG =
α+β α+β
Exemple :
Soit A(2; 3) et B(1−; 2), les coordonnées du point G barycentre de (A; 4) et (B; −3) sont : xG = ...................
et yG = ...................
Puisque 1 + 2 + 3 6= 0 alors G est le barycentre des points (A; 1) ; (B; 2) et (C : 3), c-à-d : α = 1 ; β = 2 et γ = 3.
Remarques :
1). Cas particulier : si α = β = γ, alors le barycentre des points pondérés (A; α) ; (B; β) et (C; γ) est appelé
centre des points A ; B et C. C’est le centre de gravité du triangle ABC (dans le cas où les points A ; B et C ne
sont pas alignés).
2). Propriété de l’homogénéité : Si G est le barycentre des points (A; α) ; (B; β) et (C; γ) alors pour tout réel
k ∈ R∗ G est aussi le barycentre des points (A; kα) ; (B; kβ) et (C; kγ)
Remarques :
−→ β −
→ γ −
→
Pour M = A, dans la propriété caractéristique, on obtient : AG = AB + AC.
α+β+γ α+β+γ
Cette relation permet la construction du point G.
Exercice :
Soient A ; B et C trois points du plan, et soit G le barycentre des points pondérés (A : 1) ; (B; 3) et (C; −2).
−→ −→ − →
1). Monter que : AG = 32 AB − AC.
2). Construire le point G.
Exemple :
Soient A ; B et C trois points du plan, et soit G le barycentre des points pondérés (A : 1) ; (B; 1) et (C; 2).
D’après l’associativité du barycentre on a G est le barycentre des points (C; 2) et (H; 2), où H est le barycentre
des points (A; 1) et (B; 1), (on a H est le milieu du segment [AB] et G est le milieu du segment [CH]), d’où la
construction du point G.
Exercice :
Construire le point G le barycentre des points (A; 1) ; (B; 1) et (C; 1) on utilisons l’associativité de bary-
centre.
Remarque
1). Le centre de gravité d’un triangles c’est le point d’intersection des médianes.
une médiane dans un triangles est une droite passant par un sommet et par le milieu du côté opposé.
2). La bissectrice d’un angle est la demi-droite issu du sommet de l’angle et qui le partage en deux angles de
même mesure.
Les trois bissectrices d’un triangle sont concourantes en un point appelé centre du cercle inscrit au triangle.
3). La médiatrice d’un segment est la droite perpendiculaire à ce segment en son milieu. (c’est l’axe de symétrie
du segment).
Les trois médiatrices d’un triangle sont concourantes en un point appelé centre du cercle circonscrit au triangle.
Proprieté 13
Soit A(xA ; yA ) ; B(xB ; yB ) et C(xC ; yC ) . Si G est le barycentre de (A; α) ; (B; β) et (C; γ) alors les
αxA + βxB + γxC αyA + βyB + γyC
coordonnées de G sont : xG = et yG =
α+β+γ α+β+γ
Exemple :
Soit A(2; 3) ; B(1; −2) et C(2; 3) , les coordonnées du point G barycentre de (A; 4) ; (B; −3) et (C; 1) sont :
xG = ................... et yG = ...................
Remarques :
Pour M = A, dans la propriété caractéristique, on obtient :
−→ β −
→ γ −
→ δ −→
AG = AB + AC + AD.
α+β+γ+δ α+β+γ+δ α+β+γ+δ
Cette relation permet la construction du point G.
exercice 1 :
Soit A et B deux points et m ∈ R.
1. Déterminer les valeurs de m pour que les deux points pondérés (A; 2m) et (B; m − 3) admettent un bary-
centre G.
−→ −→
2. Écrire une relation entre GB et GA dans ce cas.
3. Construire le point G dans le cas où m = −1.
exercice 2 :
Soient A et B deux points distincts, I est le milieu du segment [AB] et G le barycentre de (A; 1) et (B; −3).
1. Déterminer l’ensemble :
−→ −→
(E1 ) : {M ∈ P / kMA − 3MBk = 4}.
2. Déterminer l’ensemble :
−→ −→ −→ −→
{M ∈ P / kMA − 3MBk = kMA + MBk}.
exercice 3 :
−→ −→
Soit G le barycentre de (A; 3) et (B; −2), E et F deux points tels que : EG = 2EF et E ∈
/ (AB).
1. Montrer que G est le barycentre de (E; −1) et (F; 2).
2. En déduire que les deux droites (EF) et (AB) sont sécantes en un points qu’on déterminera.
exercice 4 :
Soit ABC un triangle et G un point tel que :
−
→ −→ −→
2AC = 3AG − GB
1. Montrer que G est le barycentre des points pondérés (A; 1) ; (B; 1) et (C; 2).
2. Construire le point G.
exercice 5 : Centre de gravité :
Soit ABC un triangle, considérons les points I ; J et K tels que :
→
− → − → − −→ −→ → − − → − → → −
IA + IB = 0 ; KB + KC = 0 et JC + JA = 0
1. Construire les points I ; J et K.
2. Soit G le barycentre des points (A; 1) ; (B; 1) et (C; 1) (Centre de gravité du triangle ABC).
a) Montrer que G est le barycentre de (I; 2) et (C; 1)
b) Montrer que G est le barycentre de (J; 2) et (B; 1)
c) Montrer que G est le barycentre de (k; 2) et (A; 1)
3. Déduire que les médianes (AK) ; (BJ) et (CK) sont sécantes en point G.
exercice 6 :
Soit ABC un triangle et soit G le barycentre des points (A; 2) ; (B; −4) et (C; −6).
−→ 1 − → 3− →
1. a) Montrer que AG = AB + AC.
2 4
b) Construire le point G.
→ 3−
− →
2. a) Construire le point J définie par cette relation : BJ = BC.
5
b) Montrer que J est le barycentre de (B; −4) et (C; −6).
c) Montrer que les points A ; B et G sont alignés.
3. Soit K un point tel que B est le milieu du segment [AK].
a) Montrer que K est le barycentre des points (A; 2) et (B; −4).
b) Montrer que G est le barycentre des points (k; −2) et (B; −6).
c) Déduire que les deux droits (AJ) et (KC) sont sécantes en un point qu’on déterminera.
4. Déterminer l’ensemble :
−→ −→ −→
{M ∈ P / 2MA − 4MB − 6MC = 2AC}.
exercice 7 : Barycentre de quatre points pondérés
Soient H le barycentre des points (A; −1) et (B; 3) et K le barycentre des points (C; 1) et (D; 1).
1. Construire les points H et K.
2. Déterminer l’ensemble :
−→ −→ −→ −−→
{M ∈ P / k − MA + 3MBk = kMC + MDk}.
3. Construire le point G le barycentre des points (A; −1) ; (B; 3) ; (C; 1) et (D; 1).
exercice 8 : Soient A ; B et C des points du plan et Gn le barycentre des points (A; 2) ; (B; n) et (C; n). où
n ∈ N.
1. Montrer que Gn existe pour tout n ∈ N.
2. Construire G1 et G2 .
−→ 3 − →
3. Soit H un point tel que : AH = AB.
5
a) Déterminer la valeur de n pour que les points H et Gn et C sont alignés.
b) Déterminer l’ensemble des point :
−→ −→ −→
{M ∈ P / k2MA + 3MBk = kABk}.
Remarques :
Chacune de ces liste de nombres s’appelle suite numérique.
Les nombres 1 ;3 ;5 ;7......... de la liste (a) sont appelés les termes de la liste (a).
Si u0 est le premier nombre de la liste et u1 le deuxième nombre et u1 le troisième nombre,.... et ainsi de suite,
alors on obtient la liste u0 ; u1 ; u2 ;..........
4.1.2 Définition :
Définition 4.1
Soit I une partie de N. ( I = {n ∈ N / n ≥ n0 } ).
Toute fonction numérique u définie sur I est appelée suite numérique.
u:I → R
n 7→ u(n) = un
L’image par u d’un entier n est noté un et se lit "u indice n".
un est appelé le terme général de la suite u.
38
4 CHAPITRE 4. LES SUITES NUMÉRIQUES
Notation :
Une suite numérique u se note (un )n∈I .
Si I = N ; u se note (un ) ou (un )n∈N .
Si I = N∗ ; u se note (un )n∈N∗ ou (un )n≥1 .
Exemples :
2
1. Soit (un ) la suite définie par : un = . Son premier terme est u0 = 2 et on a u1 = .....
n+1
1
2. Soit (un )n≥1 la suite définie par : un = 2 + . Son premier terme est u1 = 3 et on a u2 = .....
n
1
3. Soit (un )n≥2 la suite définie par : un = . Son premier terme est u2 = 21 et on a u3 = .....
n(n − 1)
Exercice 1 :
2n + 1
Soit (un ) la suite définie par : un = .
n+1
1. Déterminer u0 ; u1 ; u2 et u20 .
2. Déterminer un+1 et un+2 .
Exercice 2 :
(
v0 = 1
Soit (vn ) la suite définie par : . Déterminer v1 ; v2 et v4 .
vn+1 = 3vn + 1
b) Suite récurrente :
Définition 4.2
une suite récurrente est une suite définies par la donnée du premier terme (ou des premiers termes), et
une relation dite de récurrence, qui permet de calculer un terme à partir d’un ou de plusieurs termes
précédents.
Exemple :
(
u0 = 1
Soit (un ) la suite définie par :
un+1 = 2un + 5
1. Déterminer u1 ; u2 et u3 .
2. Est ce qu’on peut déterminer directement u20 .
Exercice :
(
u1 = 2
Soit (un ) la suite définie par : un Déterminer u4 .
un+1 =
1 + un
4.2.2 Définition :
Définition 4.3
Soit n0 ∈ N et I = {n ∈ N / n ≥ n0 }, et soit (un )n∈I une suite numérique.
1. On dit que la suite (un )n∈I est majorée s’il existe M ∈ R tel que (∀n ∈ I) : un ≤ M.
2. On dit que la suite (un )n∈I est minorée s’il existe m ∈ R tel que (∀n ∈ I) : un ≥ m.
3. On dit que la suite (un )n∈I est bornée s’il à la fois majorée et minorée.
Exercice :
u1 = 2
Soit (un )n≥1 la suite définie par : 1 .
un+1 = un + 2
3
Montrer que la suite (un )n≥1 est majorée par 3.
Définition 4.4
1. On dit que la suite (un )n∈I est croissante si : ∀(n, m) ∈ I 2 : n > m ⇒ un ≥ um .
2. On dit que la suite (un )n∈I est décroissante si : ∀(n, m) ∈ I 2 : n > m ⇒ un ≤ um .
3. On dit que la suite (un )n∈I est strictement croissante si : ∀(n, m) ∈ I 2 : n > m ⇒ un < um .
4. On dit que la suite (un )n∈I est strictement décroissante si : ∀(n, m) ∈ I 2 : n > m ⇒ un > um .
5. On dit que la suite (un )n∈I est constante si : ∀(n, m) ∈ I 2 : un = um .
Proprieté 15
1. On dit que la suite (un )n∈I est croissante si : ∀n ∈ I : un+1 ≥ un .
2. On dit que la suite (un )n∈I est décroissante si : ∀n ∈ I : un+1 ≤ un .
3. On dit que la suite (un )n∈I est strictement croissante si : ∀n ∈ I : un+1 > un .
4. On dit que la suite (un )n∈I est strictement décroissante si : ∀n ∈ I : un+1 < un .
5. On dit que la suite (un )n∈I est constante si : ∀n ∈ I : un = un+1 .
Exemple :
1
1. ∀n ∈ I : un+1 > un . Soit (un )n≥1 la suite définie par : un = , montrons que la suite (un )n≥1 est décrois-
n
sante.
2. Soit (vn )n≥1 la suite définie par : vn = 2n, montrons que la suite (vn )n≥1 est croissante.
Exercice :
u1 = 1
Soit (un )n≥1 la suite définie par : 1 .
un+1 = un + 1
2
1). Montrer que la suite (un )n≥1 est majorée par 2 (par récurrence).
2). Montrer que la suite (un )n≥1 est croissante.
exercice 3 :
Soit (Un ) la suite définie par : Un = 6n + 3,
1) Calculer U0 ; U1 et U2 .
2) Montrer que la suite (Un ) est arithmétique.
exercice 4 :
Soit (Un )n≥1 la suite définie par :
U1 = 4
1
Un+1 = Un + 4
5
1) Déterminer U2 et U3 .
2) Montrer que (∀n ∈ N∗ ) : Un < 5. (Par récurrence).
3) Montrer que la suite (Un ) est croissante, en déduire qu’elle est bornée.
4) Soit (Vn )n≥1 la suite définie par : Vn = Un − 5.
a) Montrer que la suite (Vn )n≥1 est géométrique, et déterminer sa raison q et son premier terme.
b) Déterminer (Vn )n≥1 en fonction de n, en déduire (Un )n≥1 en fonction de n.
c) Calculer les sommes suivantes :
Sn = V0 +V1 + · · · +Vn
et Tn = U0 +U1 + · · · +Un .
exercice 5 :
Soit (Un )n≥1 la suite définie par :
U1 = 2
5Un + 3
Un+1 =
Un + 3
1) Calculer U2 et U3 .
2) Montrer que : (∀n ∈ N∗ ) : 0 ≤ Un ≤ 3. (Par récurrence).
3) Étudier la monotonie de la suite (Un )n≥1 .
Un − 3
4) Soit (Vn )n≥1 la suite définie par : Vn =
Un + 1
a) Montrer que : (Vn )n≥1 est une suite géométrique et déterminer sa raison q et son premier terme.
b) Déterminer Vn en fonction de n, en déduire Un en fonction de n.
c) Calculer la somme suivante en fonction de n :
n
Sn = ∑ = V1 +V2 + · · · +Vn
i=1
exercice 6 :
Soit a ∈ R∗ − {1}. et Soit (Un ) la suite définie par : Un = an ,
exercice 8 :
Soit (Un ) la suite définie par :
1
U0 =
2
2U + 1
Un+1 = n
Un + 2
Un − 1
Soit (Vn ) la suite définie définie par : Vn = .
Un + 1
1). Montrer que la suite (Vn ) est géométrique et déterminer sa raison et son premier terme.
2). Déterminer Vn en fonction de n en déduire Un en fonction de n.
1) a) Calculer : U1 et U2 . 1
b) Montrer que : (∀n ∈ N) : 0 ≤ Un ≤ 1 (Par récurrence). 1.5
2) Étudier la monotonie de la suite : (Un ). 1
Un − 1
3) Considérons la suite numérique : (Vn )n≥0 définie par : Vn =
Un + 1
a) Montrer que : (Vn )n≥0 est une suite géométrique et déterminer sa raison et son premier terme. 2
b) Calculer Vn en fonction de n, en déduire Un en fonction de n. 2.5
c) Calculer la somme : Sn = V0 +V1 + · · · +Vn 1.5
Exercice 3 ( 3 pts)
Soit (Wn )n≥0 la suite définie par : 3
W0 = 2
3Wn + 2
Wn+1 =
2Wn + 3
3 × 5n + 1
Montrer par récurrence que : (∀n ∈ N) : Wn = .
3 × 5n − 1
Exercice 1 (8 pts)
Soit ABC un triangle, et soit G le barycentre des points (A; 3) ; (B; −1) et (C; 2).
Soit I le barycentre des points (A; 3) et (B; −1),
et soit K le barycentre des points (B; −1) et (C; 2).
1) Montrer que G est le milieu de segment [CI]. 0.5
2) Construire le triangle ABC et les points I ; K et G. 3
3) Montrer que les points A ; K et G sont alignés. 1.5
4) a) Soit F le barycentre des points (A; 3) et (C; 2). Montrer que G ∈ (BF). 1.5
b) En déduire que les droites (CI) ; (AK) et (BF) sont sécantes en un point qu’on déterminera. 0.5
−→ −→ −→
5) Considérons Γ l’ensemble : Γ = {M ∈ (P ) / k3MA − MB + 2MCk = 4CI}.
Déterminer l’ensemble Γ. 1
Exercice 2 ( 10 pts)
Soit (Un )n≥1 la suite définie par :
2
U1 =
3
3U + 2
Un+1 = n
2Un + 3
1) Calculer : U2 et U3 . 1
2) a) Montrer que : (∀n ∈ N∗ ) : Un > 0 (Par récurrence). 0.75
b) Montrer que : (∀n ∈ N∗ ) : Un < 1 (Par récurrence). 1
3) Étudier la monotonie de la suite : (Un )n≥1 . 1.25
Un − 1
3) Considérons la suite numérique : (Vn )n≥1 définie par : Vn =
Un + 1
a) Montrer que : (Vn )n≥1 est une suite géométrique et déterminer sa raison et son premier terme. 2
b) Calculer Vn en fonction de n, en déduire Un en fonction de n. 2.5
c) Calculer la somme : Sn = V1 +V2 + · · · +Vn 1.5
Exercice 3 ( 2 pts)
Soit a ∈ R∗+ et soit (Wn )n≥0 la suite définie par : 2
a
W0 =
a+1
(a + 1)Wn + a
Wn+1 =
aWn + (a + 1)
(2a + 1)n+1 − 1
Montrer par récurrence que : (∀n ∈ N) : Wn = .
(2a + 1)n+1 + 1
b) Propriété et définition :
Proprieté et Définition 6
Soit →
−
u et →
−v deux vecteurs dans le plan.
Le produit scalaire des vecteurs → −u et →
−
v est le nombre réel →
−
u ·→
−
v définie par :
→
− →
− →
− →
− →
− →
−
u · v = k u k · k v k · cos( u ; v ).
Remarque :
→
−u ⊥→−
v ⇔→−
u ·→
−
v = 0.
46
5 CHAPITRE 5. PRODUIT SCALAIRE DANS LE PLAN
Proprieté 16
Soit →
−
u (x, y) et →
−
v (x0 , y0 ) deux vecteurs du plan, on a : →
−
u ·→
−
v = xx0 + yy0 .
Exemple
Soit →
−u (2; −3) ; →
−
v (−1; 4) et →
−
w (3; 2).
→− →
− →
− →− →
− →
−
Calculer u · v ; v · w et u · w .
Exercice :
Considérons les points A(3; 1) ; B(−1; −1) et C(5; −3).
1. Calculer les distances AB ; AC et BC. En déduire la nature du triangle ABC. (isocèle et rectangle en). 2.
−
→ − →
Calculer BA · BC.
Démonstration :
Voir Activité 4 et 5 p109.
Exercice :
Considérons les points A(1; 1) ; B(−1; 2) et C(4; 5).
−→ − → −→− →
1) Calculer AB · AC et det(AB; AC).
−
→\ −
→
2) et soit θ une mesure de l’angle (AB; AC). Calculer : cos(θ) et cos(θ).
Remarque :
−
→− →
Soit ABC un triangle. L’aire du triangle ABC, est S = 21 |det(AB; AC)|.
Exemple :
Considérons la droite (D) telle que : (D) : 2x + 3y − 4 = 0, on a : →
−
u (−3; 2) est un vecteur directeur de la
droite (D). et →
−
n (2; 3) est un vecteur normal à (D).
Exercice :
Donner un vecteur normal à la droite (D) dans chacune des cas suivants :
1). (D) : x − 2y + 5 = 0 (D) : 2y − 3 = 0 (D) : x − 1 = 0.
Exemple :
Déterminons une équation cartésienne de la droite (D) passant par le point A(1; 3) et de vecteur normal
→
−
n (2; 1).
On a : (D) : 2(x − 1) + 1(y − 3) = 0 c.à.d (D) : 2x + y − 5 = 0
Exercice :
Déterminer une une équation cartésienne de la droite (D) passant par le point A(2; 2) et de vecteur normal
→
−
n (3; 2).
Proprieté 19
Soit (D) une droite d’équation : ax + by + c = 0 et A(xA ; yA ) un point du plan.
La distance du point A à la droite (D) est :
|axA + byA + c|
d(A; (D)) = √ .
a2 + b2
Exemple :
On considère la droite (D) : 4x − 3y − 1 = 0 et les points A(1; 2) et B(−1; 1).
|4 ∗ 1 + (−3) ∗ 2 − 1| |4 ∗ (−1) + (−3) ∗ 1 − 1|
On a : d(A; (D)) = p = ....... et d(B; (D)) = p = ........
2
4 + (−3) 2 42 + (−3)2
Remarque :
d(A; (D)) ⇔ A ∈ (D).
b) Propriété :
Proprieté 20
Une équation cartésienne du cercle (C ) de centre Ω(a; b) et de rayon r (r>0) est :
(x − a)2 + (y − b)2 = r2 , que l’on peut écrire : x2 + y2 − 2ax − 2by + c = 0 où c = a2 + b2 − r2 .
Exemple :
√ √ 2
Une équation du cercle de centre Ω(1; 2) et de rayon r = 2, est : (x − 1)2 + (y − 2)2 = 2 .
Exercice :
Déterminer une équation du cercle (C ) dans chacune des cas suivants :
a) (C ) de centre Ω(1; 0) et de rayon r = 3.
b) (C ) de centre Ω(2; 1) et passe par le point A(−1; 1).
Exercice :
Déterminer l’équation cartésienne du cercle (C ) de diamètre [AB] avec : A(1; 3) et B(1; −1).
Exercice :
Déterminer une représentation paramétrique du cercle (C ) de centre Ω(1; 2) et de rayon r = 3.
5.3.4 Études de l’ensemble des points M(x ;y) du plan tels que : x2 + y2 + ax + by + c = 0
Proprieté 22
Soient a ; b et c trois nombres réels et (E) l’ensemble des points M(x; y) du plan qui vérifient : x2 +
y2 + ax + by + c = 0. (E) = {M(x; y) / x2 + y2 + ax + by + c = 0}.
2 2 a b
. Si a + b − 4c > 0 alors (E) est un cercle de centre Ω − ; − et de rayon
√ 2 2
a2 + b2 − 4c
r= .
2
. Si a2 + b2 − 4c < 0 alors (E) est l’ensemble vide.
2 2 a b
. Si a + b − 4c = 0 alors (E) = {Ω − ; − }.
2 2
6.1 Rappel :
6.1.1 Équations et inéquations trigonométriques :
a) Activité 1 :
1) Résoudre dans R les équation √ suivantes :
a) cos(x) = − 21
b) sin(x) = 23 c) tan(x) = 1.
2) Résoudre dans l’intervalle [0; 2π[ les équation suivantes :
a) cos(x) = 21 b) sin(x) = 21 c) tan(x) = −1.
3) Résoudre dans l’intervalle ] − π; π] les équation suivantes :
√
3 1
√
a) cos(x) = − 2 b) sin(x) = − 2 c) tan(x) = 3.
b) Propriété :
1) On considère l’équation : cos(x) = a où a ∈ R et soit S l’ensemble des solutions de cette équation dans
R.
. Si (a > 1 ou a<-1), alors S = ∅.
. Si a ∈ [−1; 1] alors il existe θ ∈ [0; π] tel que cos(θ) = a.
et on a : cos(x) = cos(θ) ⇔ x = θ + 2kπ ou x = −θ + 2kπ (k ∈ Z).
Donc S = {θ + 2kπ/k ∈ Z} ∪ {−θ + 2kπ/k ∈ Z}.
2) On considère l’équation : sin(x) = a où a ∈ R et soit S l’ensemble des solutions de cette équation dans R.
. Si (a > 1 ou a<-1), alors S = ∅.
. Si a ∈ [−1; 1] alors il existe θ ∈ [− π2 ; π2 ] tel que sin(θ) = a.
et on a : sin(x) = sin(θ) ⇔ x = θ + 2kπ ou x = π − θ + 2kπ (k ∈ Z).
Donc S = {θ + 2kπ/k ∈ Z} ∪ {π − θ + 2kπ/k ∈ Z}.
3) On considère l’équation : cos(x) = a où a ∈ R et soit S l’ensemble des solutions de cette équation dans R.
Il existe θ ∈] − π2 ; π2 [ tel que tan(θ) = a et on a S = {θ + kπ/k ∈ Z}
c) Activité 2 :
Résoudre dans l’intervalle I les inéquations
√ suivantes :
1 2
a) cos(x) < 2 ;√I = [−π; π] b) sin(x) ≥ − 2 ; I = [0; 2π] c) tan(x) ≤ 1. I =] − π2 ; π2 [.
3
d) cos(x) ≥ − 2 . I = [0 : 2π]. e) sin(x) < − 12 . I = [−π; π].
51
6 CHAPITRE 6. CALCUL TRIGONOMÉTRIQUE
2) propriété :
D’après l’activité on a :
3) Exemples :
1. Calculons : cos( 5π 5π π π
12 ), (En remarquant que : 12 = 4 + 6 ).
π π π π
2. Calculons : sin( 12 ), (En remarquant que : 12 = 3 − 4 ).
4) Conséquences :
D’après l’activité on a :
Exemple :
Calculons cos( π8 ) et sin( π8 ).
Exercice :
Calculer cos(3x) en fonction de cos(x).
Montrer aussi :
2 sin(a) cos(b) = sin(a + b) + sin(a − b)
2 cos(a) sin(b) = sin(a + b) − sin(a − b)
p+q p−q
2). On pose p = a + b et q = a − b, vérifier que : a = 2 et b = 2 . En déduire que les formules de la question
1 peuvent s’écrire aussi sous la forme :
p+q p−q
cos(p) + cos(q) = 2 cos( ) cos( )
2 2
p+q p−q
cos(p) − cos(q) = −2 sin( ) sin( )
2 2
p+q p−q
sin(p) + sin(q) = 2 sin( ) cos( )
2 2
p+q p−q
sin(p) − sin(q) = −2 cos( ) sin( )
2 2
2) Propriété :
D’après l’activité on a : Transformation de produits en sommes :
1
cos(a) cos(b) = (cos(a + b) + cos(a − b))
2
1
sin(a) sin(b) = − (cos(a + b) − cos(a − b))
2
1
sin(a) cos(b) = (sin(a + b) + sin(a − b))
2
1
cos(a) sin(b) = (sin(a + b) − sin(a − b))
2
et on a : Transformation de sommes en produits :
p+q p−q
cos(p) + cos(q) = 2 cos( ) cos( )
2 2
p+q p−q
cos(p) − cos(q) = −2 sin( ) sin( )
2 2
p+q p−q
sin(p) + sin(q) = 2 sin( ) cos( )
2 2
p+q p−q
sin(p) − sin(q) = −2 cos( ) sin( )
2 2
3) Exemples :
1) Montrons que : (∀x ∈ R); cos(x + π3 ) cos(x − π3 ) = cos2 (x) − 34 .
Soit x ∈ R on a :
π π 1 2π
cos(x + ) cos(x − ) = [cos(2x) + cos( )]
3 3 2 3
1 1 3
= [2 cos2 (x) − 1 − ] = cos2 (x) − .
2 2 4
7π π
2) Calculer : sin( 24 ) + sin( 24 ).
Exercice 1 :
Montrer que : cos(a + b) · cos(a − b) = cos2 (a) − sin2 (b).
Exercice 2 :
Considérons l’équation : (E) : sin(x) + sin(2x) + sin(3x) = 0
1). Transformer la somme sin(x) + sin(3x) en produit.
2). Montrer que l’équation (E) est équivalent à l’équation : (E 0 ) : sin(2x)(2 cos(x) + 1) = 0.
3) En déduire les solutions de l’équation (E) sur l’intervalle [0; π].
2) Propriété :
Soient a et b de R tels que : cos(a) 6= 0 ; cos(b) 6= 0 ; cos(a − b) 6= 0 et cos(a + b) 6= 0, on a :
tan(a) + tan(b)
tan(a + b) =
1 − tan(a)tan(b)
tan(a) − tan(b)
tan(a − b) =
1 + tan(a)tan(b)
2tan(a)
tan(2a) =
1 − tan2 (a)
Exemple :
tan( 5π
12 ) = ........
Exercice :
Soit a ∈ R tel que : a 6= π2 + kπ et a 6= π4 + kπ a
2 ; k ∈ Z On pose : t = tan( 2 ).
2t 1−t 2 2t
Montrer que tan(a) = 1−t 2 et cos(a) = 1+t 2 et sin(a) = 1+t 2 .
2) Soit (C) le cercle d’équation x2 +y2 −6x−4y+8 = 0 et (D) la droite d’équation (D) : 2x+y+m =
0.
Déterminer en fonction de m les positions relatives de la droite (D) et du cercle (C).
Exercice 1 (8 pts)
5) Déterminer une équation cartésienne de la tangente (∆) au cercla (C) au point A(2; 4). 1.25
57
CHAPITRE 8
LA LIMITE D’UNE FONCTION
NUMÉRIQUE
58
8 CHAPITRE 8. LA LIMITE D’UNE FONCTION NUMÉRIQUE
p
(4). lim x + x2 + 1
x→−∞ √ √
(5). lim 1 − x − 1 − 2x
x→−∞ p
(6). lim 4x2 + 1 + 2x − 1
x→−∞
p p
(7). lim x2 + x − x (8). lim x2 + x + x
x→+∞ x→−∞
sin(5x) tan(x)
(1). lim (2). lim
x→0 x x→0 3x
sin(5x) 1
(3). lim (4). limπ 2
x→0 sin(x) x→ 2 tan (x) +2
√
x+1−1 cos(3x) − cos(x)
(5). lim (6). lim
x→0 tan(x) x→0 sin(3x) + sin(x)
cos(x) sin(6x) · tan(x)
(7). limπ (8). lim
x→ 2 1 − sin(x) x→0 1 − cos(x)
1 sin(2x)
(9). lim x sin (10). lim p
x→+∞ x x→0 1 − cos(x)
(11). lim+ (1 − sin(x)) tan(x) (12). lim− tan(x)
x→ π2 x→ π2
√
cos(6x) − 3 sin(x) cos(x)
(13). limπ (14). lim+
x→ 6 6x − π x→ π2 1 − sin(x)
Exercice 10 : Calculer les limites suivantes :
1
(1). lim x2 + 2x + 3 (2). lim
x→2 x→2 x2 + 2x + 3
p x2 + x + 1
(3). lim x2 + 2x + 3 (4). lim
x→2 x→0 x+1
Exercice 11 : Calculer les limites suivantes :
x2 − 9 x3 − 27
(1). lim (2). lim
x→3 x − 3 x→3 x − 3
|2 − x| x2 + 2x + 1
(3). lim+ 2 (4). lim
x→2 x − 4 x→−1 x2 + x
x3 + 2x2 + 2x + 1
(5). lim
x→−1 x+1
x − 2x + x2 + x − 1
4 3
(6). lim
x→1 x2 + x − 2
√ √
x + 12 − 3 x+1−2
(7). lim 2
(8). lim
x→−3 x −9 x→3 x−3
x3 − 8 2−x
(9). lim (10). lim
x→2 x2 − 3x + 2 x→3 (x − 3)2
2x2 − x + 5 −2x2 + x + 1
(1). lim (2). lim
x→+∞ x−3 x→−∞ 5x4 + x − 8
2x2 − 4x + 3 x 1
(3). lim 2
(4). lim 2 −
x→+∞ x + x + 1 x→−∞ x + 1 x+3
2
√
|1 − x | 2
x +1
(5). lim (6). lim
x→+∞ x − 6 x→+∞ x
f (x) = −x2 + x + 1 ; x ≤ 0
sin(kx)
f (x) = p ; x>0
1 − cos(x)
√ √ √
x2 + 1 − 1 x2 + 2x − 3 3x + cos(x)
(4). lim ; (5). lim ; (6). lim
x→−∞ x x→1 x−1 x→+∞ 2x + 1
√
I) 1) On a : − cos(2x) − 3 sin(2x) = r cos(2x − α) √
q √ √ −1 − 3
avec : r = (−1)2 + (− 3)2 = 1 + 3 = 2. et α vérifie : cos(α) = et sin(α) = .
2 2
b a π 4π
sin(α) = √ ; cos(α) = √ . Donc : α = π + = . Alors :
a2 + b2 a2 + b2 3 3
√
4π
− cos(2x) − 3 sin(2x) = 2 cos 2x −
3
3π
2) Soit x ∈ 0; on a :
2
√
4π
− cos(2x) − 3 sin(2x) = 1 ⇔ 2 cos 2x − =1
3
4π 1
⇔ cos 2x − =
3 2
4π π
⇔ cos 2x − = cos
3 3
4π π
2x − 3 = 3 + 2kπ (k ∈ Z)
⇔
2x − 4π = − π + 2kπ (k ∈ Z)
3 3
5π
2x =
+ 2kπ (k ∈ Z)
3
⇔
2x = π + 2kπ (k ∈ Z)
5π
x = 6 + kπ (k ∈ Z)
⇔
π
x = + kπ (k ∈ Z)
2
3π π 5π
donc les solutions qui sont dans l’intervalle 0; sont : et .
2 2 6
π
3) Soit x ∈ R avec : x 6= + kπ/k ∈ Z (cos(x) 6= 0) on a :
2
√ √
− cos(2x) − 3 sin(2x) = 1 ⇔ −(2 cos2 (x) − 1) − 3 × 2 · cos(x) · sin(x) = 1
√
⇔ −2 cos2 (x) + 1 − 2 3 cos(x) · sin(x) = 1
√
⇔ −2 cos2 (x) − 2 3 cos(x) · sin(x) = 0
√
⇔ −2 cos(x) cos(x) + 3 · sin(x) = 0
√
ce qui est équivalent à cos(x) = 0 ou cos(x) + 3 · sin(x) = 0
√
Puisque cos(x) 6= 0 alors cos(x) + 3 · sin(x) = 0 √
√ sin(x) 1 3
donc : 3 · sin(x) = − cos(x) c-à-d = − √ c-à-d tan(x) = − .
cos(x) 3 3
2π 4π
S = 0; ∪ ; 2π
3 3
π 2π 4π 3π
x 0 π 2π
2 3 3 2
sin(x) + 0 −
cos(x) + 0 − 0 +
1 + 2 cos(x) + 0 − 0 +
A(x) + 0 − 0 + 0 − 0 + 0 −
f (x) = −x2 + x + 1 ; x ≤ 0
sin(kx)
f (x) = p ; x>0
1 − cos(x)
sin(kx) x2 √
on a : lim+ =k et lim+ = 2, et par produit : lim− f (x) = k · 2
x7→0 x x7→0 1 − cos(x) x7→0
(3 Pour que la fonction f admet une limite en 0 il faut que : lim f (x) = lim− f (x)
√ x7→0+ x7→0
√ 1 2
c-à-d k · 2 = 1 c-à-d k = √ = .
2 2
(2) on a :
x7 − 5x2 − 3 x7
lim = lim = lim −x4 = −∞.
x7→−∞ −x3 + x2 − 1 x7→−∞ −x3 x7→−∞
p
(3) Calculons : lim x2 + x + x (on est présence d’une forme indéterminée «+∞ − ∞»)
x7→−∞
(pour résorber cette forme indéterminée, on utilise la technique de multiplication par la quantité conjuguée),
pour tout x < −1 on a :
√ √ √ 2
p ( x2 + x + x)( x2 + x − x) x2 + x − x2
x2 + x + x = √ = √
x2 + x − x x2 + x − x
2
x +x−x 2 x
= √ =√
x2 + x − x x2 + x − x
√
r r r r
√ 1 1 1 1
x2 + x − x = x2 (1 + ) − x = x2 · 1 + − x = |x| · 1 + − x = −x · 1 + − x
q x √ x x x
1 2
= −x 1+ x +1 (on a x = |x| et puisque x → −∞ alors x < 0 donc |x| = −x)
x x −1
√ = q =q .
x2 + x − x −x 1 + 1x + 1 1 + 1x + 1
r r
1 1 √ −1 −1
on a : lim 1 + + 1 = 2 car : lim 1 + = 1 + 0 = 1 donc : lim q =
x7→−∞ x x7→−∞ x x7→−∞
1+ 1 +1 2
x
√
x2 + 1 − 1
(4) Calcule de la limite : lim Soit x ∈] − ∞; 0[ on a :
x7→−∞ x
√
q √ q
2 1+ 1 −1 x2 1 + x12 − 1
2
x +1−1 x x 2
= =
x q x q x
|x| 1 + x12 − 1 −x 1 + x12 − 1
= = (x 7→ −∞ ⇒ x < 0 ⇒ |x| = −x)
qx x
x − 1 + x12 − 1x
r
1 1
= = − 1+ 2 −
x x x
√ r
x2 + 1 − 1 1 1 √
donc : lim = lim − 1 + 2 − = − 1 + 0 − 0 = −1
x7→−∞ x x7→−∞ x x
sin(3x) sin(3x) x 1 3
.(5) lim = lim · = 3× =
x7→0 tan(5x) x7→0 x tan(5x) 5 5
1 1
.(7) et (8) Calculons les deux limites : lim+ et lim−
x7→1 x2 − 3x + 2 x7→1 x2 − 3x + 2
1
d’après le tableau de signe on a : lim+ x2 − 3x + 2 = 0− donc lim+ 2 = −∞
x7→1 x7→1 x − 3x + 2
1
et lim− x2 − 3x + 2 = 0+ donc lim− 2 = +∞
x7→1 x7→1 x − 3x + 2
√
3 cos(x) − sin(x)
.(9) Calculons : limπ π .. (F.I de la forme ” 00 ”)
x→ 3 x−
3
√ √ √ 2
q
Transformation de la formule : 3 cos(x) − sin(x), on a : 3 cos(x) − sin(x) = 3 + (−1)2 · cos(x − α) =
2 · cos(x − α) √
3 1 π
avec α vérifier cos(α) = et sin(α) = − donc α = − . on a donc :
2 2 6
√ π
3 cos(x) − sin(x) = 2 · cos(x + )
π 6 π π
= 2 · sin − (x + ) : cos(t) = sin( − t)
π2 6 2
π π π
= 2 · sin −x− = 2 · sin −x + = −2 · sin x − .
2 6 3 3
√
3 cos(x) − sin(x) −2 · sin x − π3
car sin est impaire donc : limπ π = limπ
x→ 3 x− x→ 3 x − π3
3
on pose : t = x − π3 donc x 7→ π3 ⇔ t 7→ 0, donc :
−2 · sin x − π3 −2 · sin (t)
limπ π = lim = −2
x→ 3 x− 3 t→0 t
1 − cos(x) 1 − cos(x) x x 1 1 1 1
.(10) : lim = lim 2
× × = × × = .
x→0 tan(2x) sin(5x) x→0 x tan(2x) sin(5x) 2 2 5 20
cos(3x) − cos(x)
.(11) : Calculons la limite : lim . (On utilise les transformations trigonométriques).
x→0 sin(3x) + sin(x)
on a : cos(3x) − cos(x) = −2 sin 3x+x · sin 3x−x
2 2 = −2 sin(2x) · sin(x)
et sin(3x) + sin(x) = 2 sin(2x) · cos(x). donc :
x − π4
.(12) : Calculons : limπ , on a :
x→ 4 sin(x) − cos(x)
√ √ √ π 3π
sin(x) − cos(x) = 2 cos(x − α), avec α vérifie cos(α) = − 22 et sin(α) = 2
2
donc : α = π −= .
4 4
√ √
3π π 3π h π i
sin(x) − cos(x) = 2 · cos(x − ) = 2 · sin + (x − ) : cos(x) = sin( + x)
4 2 4 2
√ π 3π √ π
= 2 · sin(x + − ) = 2 · sin(x − )
2 4 4
alors : √
x − π4 x − π4 t 1 2
limπ = limπ √ = lim √ =√ = .
x→ 4 sin(x) − cos(x) x→ 4 π
2 · sin(x − 4 ) t→0 2 · sin(t) 2 2
π π
on a posé t = x − et on a : x → ⇔ t → 0.
4 4
CHAPITRE 9
LA DÉRIVATION D’UNE FONCTION
NUMÉRIQUE
Exercice :
Exercice 1 (...... pts)
I) (En utilisant la définition) étudier la dérivabilité de la fonction f en x0 , dans chacune des cas
suivants :
√
(a) f (x) = tan(x) en x0 = 0 ; (b) f (x) = x en x0 = 0+
√
(c) f (x) = cos(x) en x0 = 0 ; (d) f (x) = x2 + 1 en x0 = 1
II) Déterminer la fonction dérivée de la fonction f d’après avoir précisé son ensemble de dérivabilité,
dans chacune des cas suivants :
1 x−1
(1) f (x) = x3 cos(x) ; (2) f (x) = (x2 − 3)3 ; (3) f (x) = 2 ; (4) f (x) = 2
x +1 x +1
p √
(5) f (x) = x sin(5x − 2) ; (6) f (x) = x2 − 4 ; (7) f (x) = x + 1 × (x − 3)2
La correction :
Exercice 1 :
I) Étudions la dérivabilité de la fonction f en x0 dans les cas suivantes :
a) On a : f (x) = tan(x) et x0 = 0
x2 + 1
3) f (x) =
x+2
f est une fonction rationnelle définie sur R − {−2}, donc dérivable sur chaque intervalle de R −
{−2}. Posons pour tout x ∈ R : u(x) = x2 + 1 et w(x) = x + 2 alors :
u(x)
∀x ∈ R f (x) = , on a u0 (x) = 2x et w0 (x) = 1 donc :
w(x)
u0 (x) 2x x
∀x ∈ R : f 0 (x) = p = √ =√
2
2 u(x) 2 x + 5 2
x +5
x
III) Soit f la fonction définie par : f (x) = tan : Rappel : tan0 (x) = 1 + tan2 (x)
4
x i π πh i π πh
1) On a : (∀x ∈] − 2π; 2π[) : ∈ − ; , et comme la fonction tan est dérivable sur − ; , alors
4 2 2 2 2
la fonction f est dérivable sur I =] − 2π; 2π[ : et
1 x 1 x
f 0 (x) = · tan0 = 1 + tan2
4 4 4 4
0 1 2 x
2) f (x) = 1 + tan ,
4 4 i π πh
On sait que la fonction tan est dérivable sur − ; alors la fonction tan2 est aussi dérivable sur
2h 2
i π πh x i π π
− ; et on a : (∀x ∈] − 2π; 2π[) : ∈ − ; ,
2 2 4 2 2
alors la fonction f 0 est dérivable sur I =] − 2π; 2π[ : et
1 x 0
f 00 (x) = ( f 0 (x))0 = 1 + tan2
4 4
1 x x 0
= · 2 · tan · tan
4 4 4
1 x 1
x
= · tan · 1 + tan2
2 4 4 4
1 x x
= · tan + tan3
8 4 4
Remarque : si f 0 est dérivable alors on dit que f est dérivable deux fois et f 00 = ( f 0 )0
Exercice 2 :
√
Soit f la fonction définie par : f (x) = 2x − 4.
1) On a : D f = {x ∈ R/2x − 4 ≥ 0} = {x ∈ R/x ≥ 2} = [2; +∞[
2) Calcule de limites : on a : lim 2x − 4 = +∞ alors lim f (x) = +∞. et lim 2x − 4 = 0+ alors
x7→+∞ x7→+∞ x7→2+
lim f (x) = 0+
x7→2+
3) Étudions la dérivabilité de√la fonction f à droite
√ en 1. on a :
f (x) − f (2) 2x − 4 2
lim = lim+ = lim+ √ = +∞. alors f n’est pas dérivable à droite en 2 et la
x7→2+ x−2 x7→2 x−2 x7→2 x−2
courbe de la fonction (C f ) admet une demi-tangente verticale à droite en 1.
2 1
4) On a ∀x ∈ D f − {2} =]2; +∞[ : f 0 (x) = √ =√ .
2 2x − 4 2x − 4
1
5) Tableau de variations de la fonction f : On a ∀x ∈]1; +∞[ : f 0 (x) = √ > 0 alors f est strictement
2x − 4
croissante sur ]2; +∞[.
x 2 +∞
Signe de f 0 (x) | + +∞
+∞ avec : lim+ f (x) = 0 et lim f (x) = +∞
x7→2 x7→+∞
Variations de f %
0
6) L’équation de la tangente de la fonction f au point d’abscisse 2 est : (T ) : y = f 0 (3)(x − 3) + f (3)
1 1 √
On a ∀x ∈]2; +∞[ : f 0 (x) = √ alors f 0 (3) = √ . et on a f (3) = 2.
2x − 4 2
1 √ 1 1
alors l’équation de la tangente est : (T ) : y = √ (x − 3) + 2 c-à-d (T ) : y = √ x − √
2 2 2
Exercice 3 :
−3x
Soit f la fonction définie par : f (x) =
x2 + x + 1
4) Extremums de la fonction f : f admet une valeur minimale −1 en 1, et une valeur maximale 3 en −1.
Exercice 4 :
1) Résolvons sur R l’équation différentielle (E) : y00 + 16y = 0
On a (E) ⇔ y00 + 42 y = 0, alors la solution générale de l’équation (E) est :
y : x 7→ α cos(4x) + β sin(4x) ; où α ∈ R et βR
2) on a y(0) = α et y0 (x) = −4α sin(4x) + 4β cos(4x) donc : y0 (0) = 4β, alors :
( ( (
y(0) = −1 α = −1 α = −1
0 ⇔ ⇔
y (0) = 4 4β = 4 β=1
(
y(0) = −1
Alors la solution y de l’équation (E) qui vérifier : est : y : x 7→ cos(4x) − sin(4x)
y0 (0) = 4
→
− → −
Dans tout le chapitre le plan est muni d’un repère orthogonal (O; i ; j )
exemples :
la courbe de la fonction x 7→ x2 est convexe. car sa la courbe de la fonction x 7→ −x2 est concave.
courbe est entièrement située au dessus de chacun car sa courbe est entièrement située au dessous de
de ces tangentes. chacun de ces tangentes.
75
10 CHAPITRE 10. REPRÉSENTATION GRAPHIQUE D’UNE FONCTION
exemple : la courbe de la fonction x 7→ f (x) = x3 change sa convexité au point (0; 0), donc (0; 0) est un point
d’inflexion de la courbe (C f ).
Exercice 1 :
1
Soit f la fonction définie par : f (x) = x4 − 3x2 + 2.
2
1) Calculer f 00 (x) pour tout x ∈ R,
2) Étudier la concavité de la courbe (C f ) de la fonction f en précisant les points d’inflexions.
Solution :
1) La fonction f est une polynôme donc dérivable sur R et :
1 1
f 0 (x) = ( x4 − 3x2 + 2)0 = (x4 )0 − 3(x2 )0 + (2)0 = 2x3 − 6x.
2 2
La fonction f 0 est une polynôme donc dérivable sur R et donc f est dérivable sur R deux fois et :
f 00 (x) = ( f 0 (x))0 = (2x3 − 6x)0 = 6x2 − 6 = 6(x2 − 1) = 6(x − 1)(x + 1).
2) La concavité de (C f ) : dépend du signe de f ”(x) ; on a le tableau de singe de f 00 et de la concavité de la
courbe (C f ) :
La courbe de la fonction f est Convexe sur ] − ∞; −1] et sur [1; +∞[, et elle est concave sur [−1; 1].
(Car : ∀x ∈] − ∞; −1] ∪ [1; +∞[; f 00 (x) ≥ 0 et ∀x ∈ [−1; 1]; f 00 (x) ≤ 0 ).
f (−1) = − 12 , le point (−1; − 21 ) est un point d’inflexion de (C f ), car f 00 (−1) = 0 et f 00 change le singe en −1.
on a aussi :
f (1) = − 21 , le point (1; − 21 ) est un point d’inflexion de (C f ), car f 00 (1) = 0 et f 00 change le singe en 1. donc
les points d’inflexions sont A(1; − 21 ) et B(−1; − 21 ).
Exercice 2 :
1 4 2
Soit f la fonction définie sur R par : f (x) = x − 2x2 + x + .
12 3
1) Calculer f 00 (x) pour tout x ∈ R.
2) Étudier la concavité de la courbe (C f ) de f en précisant les deux points d’inflexions.
Exercice :
2x
Soif f la fonction définie par : f (x) =
x−1
1) Calculer : lim+ f (x) et lim− f (x) , puis en déduire les asymptote à (C f ).
x→1 x→1
2) Calculer : lim f (x) et lim f (x) , puis en déduire les asymptote à (C f ).
x→+∞ x→−∞
La solution :
2x 2
1) On a : lim+ f (x) = lim+ = +∞, car +
= +∞ , ( lim+ x − 1 = 0+ et lim+ 2x = 2 ),
x→1 x→1 x − 1 0 x→1 x→1
2x 2
et lim− f (x) = lim− = −∞, car = −∞ , ( lim− x − 1 = 0− et lim− 2x = 2 ),
x→1 x→1 x − 1 0− x→1 x→1
donc la droite d’équation x = 1 est une asymptote verticale à (C f ).
2x 2x 2x
2) On a lim f (x) = lim = lim = 2 et lim f (x) = lim = 2 donc :
x→+∞ x→+∞ x − 1 x→+∞ x x→−∞ x→−∞ x − 1
la droite d’équation y = 2 est une asymptote horizontale à (C f ) au voisinage de +∞ et de −∞.
• La courbe de la fonction f :
Exercice :
2
1) On considère la fonction définie sur R − {1} par : f (x) = 2x + 3 + .
x−1
• Montrer que la droite d’équation y = 2x + 3 est une asymptote oblique à (C f ) au voisinage de +∞ et
de −∞.
x2 − x + 1
2) On considère la fonction définie sur R − {2} par : f (x) = .
x−2
c
a) Déterminer les réels a; b et c tels que : ∀x ∈ R − {2} : f (x) = ax + b + .
x−2
b) En déduire que la courbe (C f ) de la fonction f admet une asymptote oblique à au voisinage de +∞ et
de −∞.
Proprieté 24
La droite d’équation y = ax + b (a 6= 0) est une asymptote oblique à la courbe de f au voisinage
de +∞ (respectivement au voisinage de −∞) si et seulement s’il existe une fonction h telle que :
f (x) = ax + b + h(x) et limx→+∞ h(x) = 0 (respectivement limx→+∞ h(x) = 0).
Exemples :
1) Voir l’exercice (10.2.3) précédente.
1
2) Soit f la fonction définie sur R par : f (x) = x + 1 + .
x2 + 1
1
On a : f (x) = x + 1 + h(x) où h(x) = pour tout x ∈ R.
x2 + 1
Comme lim h(x) = 0 et lim h(x) = 0, alors la droite d’équation y = x + 1 est une asymptote oblique à la
x→+∞ x→−∞
courbe de f au voisinage de +∞ et de −∞.
Proprieté 25
La droite d’équation y = ax + b (a 6= 0) est une asymptote oblique à la courbe de f au voisinage de
f (x)
+∞ si et seulement si : lim = a et lim [ f (x) − ax] = b .
x→+∞ x x→+∞
On a la même propriété au voisinage de −∞.
Exemples :
x3 + 2x + 3
1) Soit f la fonction définie par : f (x) = .
x2 + 1
Montrons que la courbe de la fonction f admet une asymptote oblique au voisinage de −∞.
x3
En effet on utilise la propriété, (25) on a : . lim f (x) = lim 2 = lim x = −∞.
x→−∞ x→−∞ x x→−∞
f (x) f (x) x3
. Calculons lim on a : lim = lim 3 = 1 = a.
x→−∞ x x→−∞ x x→−∞ x
x3 + 2x + 3 x+3
. Calculons lim [ f (x) − ax] c’est à dire lim [ f (x) − x] on a : f (x) − x = −x = 2 .
x→−∞ x→−∞ x2 + 1 x +1
x 1
Puisque lim [ f (x) − x] = lim 2 = lim = 0 = b,
x→−∞ x→−∞ x x→−∞ x
alors la droite d’équation y = x (a = 1; b = 0) est une asymptote oblique à (C f ) au voisinage de −∞.
p
2) Soit g la fonction définie par : g(x) = 4x2 + 6. (Dg = R)
Montrons que la courbe de la fonction g admet une asymptote oblique p au voisinage de +∞.
En effet on utilise la propriété, (25) on a : . lim g(x) = lim 4x2 + 6 = +∞.
x→+∞ x→+∞
√ r
g(x) g(x) 4x2 + 6 4x2 + 6 √
. Calculons lim on a : lim = lim = lim = 4 = 2 = a.
x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ x x→+∞ x2
. Calculons lim [g(x) − ax] c’est à dire lim [g(x) − 2x] on a :
x→+∞ x→−∞
p 4x 2 + 6 − (2x)2 6
g(x) − 2x = 4x2 + 6 − 2x = √ =√ .
2
4x + 6 + 2x 2
4x + 6 + 2x
6
Puisque lim [g(x) − 2x] = lim √ = 0 = b,
x→+∞ x→+∞ 4x2 + 6 + 2x
alors la droite d’équation y = 2x (a = 2; b = 0) est une asymptote oblique à (Cg ) au voisinage de +∞.
Exemple :
√
La courbe de la fonction f définie par : f (x) = x admet admet une branche parabolique de direction l’axe
des abscisses au voisinage de +∞.
√ f (x) 1
En effet : lim f (x) = lim x = +∞ et lim = lim √ = 0.
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x x→+∞ x
Exemple :
Soit f la fonction définie par : x 7→ f (x) = x3 ; on a au voisinage de +∞ :
f (x) x3
lim f (x) = lim x3 = +∞ et lim = lim = lim x2 = +∞.
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x x→+∞ x x→+∞
et au voisinage de −∞ :
f (x) x3
lim f (x) = lim x3 = −∞ et lim = lim = lim x2 = +∞.
x→−∞ x→−∞ x→−∞ x x→−∞ x x→−∞
Donc la courbe (C f ) de la fonction f admet une branche parabolique de direction l’axe des ordonnées au
voisinage de +∞ et de −∞.
Exemple :
√
Soit f la fonction définie par : x 7→ f (x) = x +
√ x; √
f (x) x+ x x x
On a lim f (x) = +∞ et lim = lim = lim + = 1+0 = 1 = a;
x→+∞ x→+∞ x x→+∞
√ x x→+∞
√ x x
on a aussi : lim [ f (x) − ax] = lim x + x − x = lim x = +∞,
x→+∞ x→+∞ x→+∞
Donc la courbe (C f ) de la fonction f admet une branche parabolique de direction la droite d’équation : y= x
au voisinage de +∞.
Exercice :
Déterminer la nature de la branche parabolique
√ des fonctions suivantes
√:
2
1) f1 (x) = x + 2x 2) f2 (x) = 3x + 4 3) f3 (x) = 2x + x + 5 4) f4 (x) = x3 − 2x2
f (2 − x) = (2 − x)2 − 2(2 − x) + 1
= 4 − 4x + x2 − 4 + 2x + 1
= x2 − 2x + 1
= f (x)
x ∈ D f ⇒ x 6= 1 ⇒ −x 6= −1 ⇒ 2 − x 6= 2 − 1 ⇒ 2 − x 6= 1 ⇒ 2 − x ∈ D f
et pour tout x ∈ D f on a :
2(2 − x)
f (2a − x) = f (2 − x) =
2−x−1
4 − 2x
=
−x + 1
4 − 2x
= 4+ −4
−x + 1
4 − 2x − 4(−x + 1)
= 4+
−x + 1
4 − 2x + 4x − 4)
= 4+
−x + 1
2x
= 4+
−x + 1
2x
= 4−
x−1
= 2b − f (x)
Remarque 1 :
Soit f une fonction admet la droite x = a comme axe de symétrie :
Remarque 2 :
Soit f une fonction admet le point Ω(a; b) comme centre de symétrie :
. si f est croissante sur ] − ∞; a] ∩ D f alors f est croissante sur [a; +∞ ∩ D f .
. si f est décroissante sur ] − ∞; a] ∩ D f alors f est décroissante sur [a; +∞[∩D f
Exercice 2 :
Soit f la fonction définie sur R par : f (x) = 2x3 − 3x2 + 1 et (C f ) sa courbe représentative dans un repère
→
− →−
orthonormé (O; i ; j ).
Étudier la fonction f et construire (C f ).
Exercice 1 (9 pts)
1
Soient f la fonction définie par : f (x) = x + 1 + et C f sa courbe représentatives dans d’un
x+1
→
− → −
repère (O; i ; j )
x(x + 2)
2) a) Montrer que ∀x ∈ D f : f 0 (x) = 0.75
(x + 1)2
b) Étudier les variations de la fonction f et dresser le tableau de variations de f . 1.5
5) Montrer que la droite d’équation y = x + 1 est une asymptote oblique à la courbe (C f ) au voisinage 0.75
de +∞ et −∞.
→
− → −
6) Construire la courbe (C f ) dans le repère (O; i ; j ). 1.5
Exercice 2 ( 11 pts)
Soit f la fonction définie par :
2x
f (x) = 1 +
−x2 − x + 2
Bonne chance
→
− → −
Le plan est muni d’un repère orthogonal (O; i ; j )
Exercice 1 (9 pts)
1 2
I) Soient f la fonction définie par : f (x) = x − 2 + et C f sa courbe représentatives dans d’un
→
− →− 2 x
repère (O; i ; j )
x2 − 4
2) a) Montrer que ∀x ∈ D f : f 0 (x) = 0.75
2x2
b) Étudier les variations de la fonction f et dresser le tableau de variations de f . 1.5
4) Montrer que le point A(0; −2) est un centre de symétrie de la courbe (C f ). 0.75
1
5) Montrer que la droite d’équation y = x − 2 est une asymptote oblique à la courbe (C f ) au voisi- 0.75
2
nage de +∞ et −∞.
→
− → −
6) Construire la courbe (C f ) dans le repère (O; i ; j ). 1.5
Exercice 2 ( 11 pts)
Soit f la fonction définie par :
−2x
f (x) = 2 +
x2 − 1
Remarque :
−
→
. Pour tout point A de l’espace, le vecteur AA n’a pas de direction et sa norme est nulle ;
−
→ −
→ → −
AA est appelé vecteur nul, et on écrit : AA = 0 .
. Pour tout vecteur →
−u et tout point A de l’espace,
−→ −
il existe un et un seul point M de l’espace tel que : AM = →
u
Définition 11.1
On dit que deux vecteurs sont égaux, s’ils ont la même direction, le même sens et la même norme.
Proprieté 27
Soit ABCD un quadrilatère dans l’espace on a :
−
→ −→
ABCD parallélogramme si et seulement si : AB = DC
88
11 CHAPITRE 11. VECTEURS DE L’ESPACE
Relation de Chasles :
−
→ − → − →
Pour tous points A, B et C de l’espace, on a : AC = AB + BC
Remarque :
Soient O ; M ; N et R quatre points de l’espace :
−−→ −→ −→
OM + ON = OR si et seulement si OMNR est un parallélogramme.
→
− →
− → −
. Pour tout vecteur →
−
u et tout réel k on pose : 0 · →
−
u = 0 et k · 0 = 0
Proprieté 28
Pour tous vecteurs →−
u et →
−v et pour tous réels k et k0 on a :
0 →
− →
− 0
. (k + k ) u = k u + k u→
− . k(→−
u +→ −v ) = k→
−u + k→
−
v . 1·→
−
u =→
−
u
→
− →
− →
− →
−
0 0
. k(k · u ) = (kk ) u . k u = 0 ⇔ k = 0 ou →
→
− −
u = 0
Remarque : Le vecteur nul est colinéaire avec tous les vecteurs de l’espace.
Conséquences :
−
→ − →
Soient AB et AC deux vecteurs non nuls de l’espace.
−→ − →
I ( AB et AC sont colinéaire ) ⇔ (A ; B et C sont alignés).
−→ −→
I ( AB et CD sont colinéaire ) ⇔ (AB) // (CD)
Proprieté 29
Soit A un point de l’espace et →
−u un vecteur non nul.
−→
L’ensemble des points M de l’espace tels que AM = k→ −
u où k ∈ R, est la droite passant par A et de
→− →
−
vecteur directeur u , cettendroite est notée D(A; u ).
−→
On a : D(A; →−
u ) = M ∈ (E ) / AM = k→ −
o
u ; k∈R . ( où (E ) = l’espace )
Exercice :
−
→ −→ −→
Soient ABCDEFGH un cube posons AB =~i et AD = ~j et AE = ~k et ~u =~i + 2~j + 2~k. et soit I le milieu de
[HG]
1) Montrer que ~u est un vecteur directeur de la droite (AI)
2) Soit (∆) la droite passant par G et parallèle à (AI) et M un point de l’espace tel que :
−→ 1 − → −→
BM = AB + 2BG ; Montrer que M ∈ (∆).
2
Solution :
→
−
1) Montrons que ~u est un vecteur directeur de la droite (AI), il suffit de montrer que ~u et AI sont colinéaire.
−→ 1 −→
On a : I est le milieu de [HG] alors : HI = HG. On a :
2
→
− −→ −→ − → −→ −→ 1 −→
AI = AE + EH + HI = AE + EH + HG et comme ABCDEFGH est un cube alors :
2
−→ −→ ~ −→ − → ~ →
− 1 1 1
EH = AD = j et HG = AB = i donc : AI =~k + ~j + ~i = ~i + 2~j + 2~k = ~u
→
− 2 2 2
alors : ~u et AI sont colinéaire et donc ~u est un vecteur directeur de la droite (AI).
2) Montrons que M ∈ (∆).
On a (∆) est la droite passant par G et parallèle à (AI) donc (∆) = D(G;~u)
−−→
Donc il suffit de montrer que GM = α~u (où α ∈ R)
−
→ − →
Remarque : BA et BC sont aussi des vecteurs directeurs du plan (P)
Conséquences :
Deux vecteurs non colinéaires →
−
u et →
−v et un point A définissent un plan unique noté : (P), (ce plan passant par
→− →
−
A et u et v sont deux vecteurs directeurs).
Exemples :
Soit ABCDEFGH un parallélépipède rectangle.
−
→ −→ −→
On a les vecteurs BC ; BH et BE sont coplanaires car les points B ; C ; E et H sont coplanaires.
−→ −→ −→
BD ; BH et BE ne sont pas coplanaires car BDEH est un tétraèdre.
Proprieté 30
Soit ~u et ~v deux vecteurs non alignés et ~w un vecteur de l’espace.
les vecteurs ~u ; ~v et ~w sont coplanaires si et seulement si, il existe deux nombres réels x et y tels que
~w = x~u + y~v.
Conséquences
Soient A ; B ; C et M des points de l’espace.
−→ −→ − →
S’il existe deux réels x et y tels que AM = xAB + yAC alors, les points A ; B ; C et M sont coplanaires.
Exercice :
Soit EABCD un pyramide de base rectangle ABCD ; I et J sont respectivement les milieux des segments
[AE] et [BC].
− −
→ → −→
Montrer que les vecteurs IJ et AB et EC sont coplanaires.
Solution :
− →
→ − − → − →
On a : IJ = IA + AB + BJ et comme I et J sont les milieux des segments [AE] et [BC]. alors :
Remarque :
−→ −→ −→
Quatre points non coplanaires O ; A ; B et C déterminent une base de l’espace. Par exemple (OA; OB; OC), et un
−→ −→ −→
repère de l’espace par exemple (O; OA; OB; OC).
Proprieté 31
→
− → − → −
Soit (O; i ; j ; k ) un repère de l’espace.
I Pour tout poins M de l’espace il existe un unique triplet (x; y; z) de réels tel que :
−−→ →
− →
− →
−
OM = x i + y j + z k
I Pour tout vecteur →
−
u de l’espace, il existe un unique triplet de réels (x; y; z) tel que :
→
− →− →
− →
−
u = x i +y j +z k
→
− → − → −
I Le triplet (x; y; z) est appelé triplet de coordonnées du point M dans le repère (O; i ; j ; k ).
I x est l’abscisse du point M, y est l’ordonnée du point M, z est la côté du point M, et on écrit : M(x; y; z)
−−→
ou OM(x; y; z).
→
− → − → −
I Le triple (x; y; z) est appelé triplet de coordonnées du vecteur ~u dans la base ( i ; j ; k ) et on note
~u(x; y; z).
x
I La notation ~u(x; y; z) se note aussi ~u y
z
94
12 CHAPITRE 12. GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE DANS L’ESPACE
−
→
12.1.2 Coordonnées de ~u + ~v et λ~u et AB et le milieu d’un segment :
Proprieté 32
→
− → − → −
I Soient ~u(x; y; z) et ~v(x0 ; y0 ; z0 ) deux vecteurs de l’espace muni d’une base ( i ; j ; k ) et λ un réel.
1. ~u =~v ⇔ x = x0 ; y = y0 et z = z0 .
2. ~u +~v(x + x0 ; y + y0 ; z + z0 ).
3. λ~u(λx; λy; λz).
→
− → − → −
I Si A(xA ; yA ; zA ) et B(xB ; yB ; zB ) deux points de l’espace muni d’un repère (O; i ; j ; k ) et I le
milieu de segment [AB] alors :
−→
4. Le triplet de coordonnées de AB est : (xB − xA ; yB − yA ; zB − zA ).
xA + xB yA + yB zA + zB
5. Le triplet de coordonnées du point I est : ; ; .
2 2 2
→
− → − → −
Dans toute la suite, l’espace est rapporté à un repère (O; i ; j ; k )
Proprieté 34
Soit ~u(a; b; c) et ~v(a0 ; b0 ; c0 ) deux vecteurs de l’espace
~u et ~v sont colinéaire si et seulement si : ab0 − ba0 = 0 ; ac0 − ca0 = 0 et bc0 − cb0 = 0
Conséquences :
Soit ~u(a; b; c) et ~v(a0 ; b0 ; c0 ) deux vecteurs de l’espace
a a0 a a0 b b0
~u et ~v ne sont pas colinéaire si et seulement si 6= 0 ou 6= 0 ou 6= 0
b b0 c c0 c c0
Remarque :
a a0 a a0 b b0
; et 6= 0 sont appelés déterminants extraits des vecteurs ~u et ~v.
b b0 c c0 c c0
a a0 a”
b0 b” a0 a” a0 a”
On écrit aussi : det(~u;~v;~w) = b b0 b” =a − b + c
c0 c” c0 c” b0 b”
c c0 c”
Remarque :
Exercice 1 :
Soient ~u(1; −1; 2) ; ~v(−2; 2; −4) et ~w(1; 1; 2) trois vecteurs de l’espace.
1. Montrer que les vecteurs ~u et ~v sont colinéaires.
2. Montrer que les vecteurs ~u et ~v ne sont pas colinéaires.
3. Soient A(1; 2; 1) ; B(2; 1; 3) et C(−1; 4; −3) et D(2; 3; 3) quatre points de l’espace.
a) Montrer que les points A ; B et C sont alignés.
b) Est-ce que les points A ; B et D sont alignés ?
Solution - P.287
Exercice 2 :
On considère les vecteurs ~u(1; m; 1) ; ~v(2; −1; m) et ~w(1; m; 0) où m est un paramètre réel.
1. Pour quelle valeur de m, les vecteurs ~u ; ~v et ~w sont coplanaire ?
2. Soient A(2; 3; 4) ; B(3; 4; 5) ; C(4; 2; 5) et D(3; 4; 4) quatre points de l’espace.
Montrer que les points A ; B ; C et D sont coplanaires.
Solution - P.287
Remarques :
I (a; b; c) 6= (0; 0; 0) signifie que a 6= 0 ou b 6= 0 ou c 6= 0.
−→
I L’ensemble des points M de l’espace qui vérifient det(AM;~u;~v) = 0 est la plan passant par A et de vecteurs
directeurs ~u et ~v noté : P(A;~u;~v).
I L’ensemble des points M(x; y; z) de l’espace qui vérifient : ax + by + cz + d = 0 tels que : (a; b; c) 6=
(0; 0; 0) est un plan.
12.5 Les positions relatives des droites et des plans dans l’espace :
12.5.1 Positions relatives de deux droites :
Proprieté 35
Soient (D) = D(A;~u) et (∆)D(B;~v) deux droites de l’espace.
I Si ~u et ~v sont colinéaires et A ∈ (∆) ou B ∈ (D) alors (D) et (∆) sont confondues.
I Si ~u et ~v sont colinéaires et A ∈
/ (∆) alors (D) et (∆) sont strictement parallèles.
−
→
I Si ~u et ~v ne sont pas colinéaires et det(AB;~u;~v) = 0 alors (D) et (∆) sont sécantes (se coupent
en un point).
−
→
I Si ~u et ~v ne sont pas colinéaires et det(AB;~u;~v) 6= 0 alors (D) et (∆) ne sont pas coplanaires.
Si (P) et (P0 ) deux plans définis par leurs équations cartésienne : (P) : ax + by + cz + d = 0 et (P0 ) : a0 x + b0 y +
c0 z + d 0 = 0 où (a; b; c) 6= (0; 0; 0) et (a0 ; b0 ; c0 ) 6= (0; 0; 0).
a a0 a a0
1. Les plans (P) et (P0 ) se coupent suivant une droite si et seulement si : 6= 0 ou 6= 0
b b0 c c0
b b0
ou 6= 0.
c c0
2. Les plans (P) et (P0 ) sont parallèle si et seulement s’il existe un réel k non nul tel que : a0 = ka ; b0 = kb
et c0 = kc.
3. Les plans (P) et (P0 ) sont confondus si et seulement s’il existe un réel k non nul tel que : a0 = ka ; b0 = kb ;
c0 = kc et d = kd 0
Exercice 1 :
On considère dans l’espace muni d’un repère (O;~i; ~j;~k) les points A(2; 1; 2) et B(1; 0; 2) et C(1; 2; 2).
Soit (D) la droite passant par A et de vecteur directeur ~u(1; 0; 2)
et (P) le plan d’équation x + 2y − z + 3 = 0.
1. Déterminer la représentation paramétrique de la droite (D).
2. Déterminer les deux équations cartésienne de la droite (D).
3. Vérifier que les points A ; B et C ne sont pas alignés et déterminer l’équation cartésienne du plan (ABC).
4. Déterminer la représentation paramétrique du plan (P).
5. Déterminer l’intersection de (D) et du plan (P).
6. Considérons le plan (P0 ) d’équation x + y − 2z + 1 = 0 :
Exercice 2 :
n considère dans l’espace muni d’un repère (O;~i; ~j;~k) les plans
(Pm ) : 2x + 4y + mz − 2 = 0 : (m ∈ R)
(P) : 2x + 4y − z − 3 = 0
x = 1+t
et (D) la droite : y = 1 − t 0 (t ∈ R)
z = 2t