Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Première année
8 janvier 2016
Table des matières
1
2.3.2 Application aux calculs des incertitudes . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.2.1 Incertitude d’une grandeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.2.2 Incertitude d’une variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.4 Extrema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.4.1 Extremum sur Rn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.4.2 Extremum pour n=2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3 Calcul intégral 21
3.1 Intégrale et primitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.1 Notion et Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.1.2 Propriétés des intégrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2 Méthode de calcul intégral et quelques primitive usuelles . . . . . . . . . . 22
3.2.1 Quelques primitives usuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2.2 Propriété : Intégration par partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.2.3 Proptiété : Changement de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.2.4 Propriété : Intégrale des fonctions rationnelles . . . . . . . . . . . . 23
3.2.5 Propriété : Intégration des fonctions de la forme U 0 U α . . . . . . . . 25
3.2.6 Propriété : Intégration des fonctions trigonométriques . . . . . . . . 25
3.2.7 Intégrale impropre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3 Notion sur les intégrales multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3.1 Définitions et notions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.3.2 Changement de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4 Equation différentielle 27
4.1 Introduction et généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2 Equation différentielle linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.2.2 Principe de surperposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.3 Equation différentielle de 1er ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.3.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.3.2 Equation différentielles à variables séparées . . . . . . . . . . . . . . 28
4.3.3 Résolution de l’équation différentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.3.4 Solution particulière par variation de la constante . . . . . . . . . . 29
4.3.5 Changement de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.4 Equation différentielle linéaire de second ordre à coefficient constants . . . 31
4.4.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.4.2 Résolution de l’équation homogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.4.3 Solution particulière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.4.3.1 Résolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.4.3.2 Méthode de variation des constantes . . . . . . . . . . . . 32
2 ISGE − BF/1AT CF I
Fonction d’une variable réelle
1
1.1 Définition générale
Soit E et F deux ensembles de R.
1.1.1 Généralité
Définition 1.1
Une fonction réelle à variables réelles f de E dans R est une relation, qui à tout élément
de E associe au plus un element de R. On note
f : E → R, x 7→ y = f (x)
Définition 1.2
1. On appelle ensemble de définition d’une fonction réelle f , l’ensemble des réels qui
admettent une image par f .On note souvent
Cf = {(x, f (x)) : x ∈ Df }
Exemple
Définition 1.3
Soit f : E → F une fonction.
1. f est injective si tout élément de F à au plus un antécédent dans E.
2. f est surjective si tout élément de F à au moins un antécédent dans E.
3
1.1.2 Opérations sur les fonctions
3. f est bijective si tout élément de F à un seul antécédent dans E. Ainsi f est bijective
si et seulement si elle est injective et surjective.
Exemple
Propriété 1.1.1
f f (x)
(f + g)(x) = f (x) + g(x); (f × g)(x) = f (x) × g(x); ( )(x) = ; g(x) 6= 0
g g(x)
– Si Im(f ) ∈ Dg , on défini la composée de f et g par
3. Fonctions rationnelles :
P (x)
Elles sont données par f (x) = Q(x)
. Ainsi Df = {x ∈ R/Q(x) 6= 0}
4. Fonctions trigonométriques :
On définit ces fonctions par :
– La fonction sinus donnée par f (x) = sin x. Elle est impaire bornée, de période 2π
et Df = R
– La fonction sinus donnée par f (x) = cos x. Elle est paire bornée, de période 2π
et Df = R
– La fonction sinus donnée par f (x) = tan x. Elle est impaire non bornée, de période
π et Df = R − { π2 + kπ, k ∈ Z}
4 ISGE − BF/1AT CF I
1.1.3 Exemple de fonctions
A démontrer
6. Fonctions exponentielles :
∀a > 0, on défini la fonction exponentielle par f (x) = ax . Ainsi Df = R
NB : Si a = e, on retrouve la fonction exponentielle de base e donnée par f (x) = ex
7. Fonctions logarithmes :
Soit a > 0, et x > 0. La fonction logarithme est définie par f (x) = loga x et
Df =]0; +∞[.
x
On défini la fonction logarithme népérien par ln x = loge x. Ainsi loga x = ln
ln a
8. Fonctions hyperboliques :
Elles sont définies par :
ex −e−x
(a) Sinus hyperbolique sinh x = shx = 2
x −x
(b) Cosinus hyperbolique cosh x = chx = e +e 2
2x
(c) Tangente hyperbolique tanh x = thx = sh ch
= ee2x −1
+1
Propriété 1.1.3
1) ch2 x − sh2 x = 1
2) sh(a + b) = sha chb + cha shb
3) ch(a + b) = cha chb + sha shb
4) sh(a − b) = sha chb − cha shb
5) ch(a − b) = cha chb − sha shb
Exercice :
tha+thb tha−thb
Démontrer que th(a + b) = 1+thathb
et th(a − b) = 1−thathb
9. Fonctions hyperboliques inverses
(a) ∀x ∈ R, sh est monotone et son inverse est
sh−1 : R → R, x 7→ argshx
(b) ∀x ∈ R+ , ch est monotone et son inverse est
ch−1 : [1 : +∞[→ R+ , x 7→ argchx
(c) ∀x ∈ R, th est monotone et son inverse est
th−1 : [−1; 1] → R, x 7→ argthx
5 ISGE − BF/1AT CF I
1.2. LIMITE ET CONTINUITÉ
Ainsi on a :
Propriété 1.1.4
√
– ∀x ∈ R, argshx = ln(x + x2 +√1)
– ∀x ∈ [1; +∞[, argchx = ln(x + x2 − 1)
– ∀x ∈] − 1; 1[, argthx = 21 ln( 1+x
1−x
)
1. Soit f une fonction réelle telle qu’il existe un intervalle ]a; +∞[⊂ Df . On dit f a
une limite ` ∈ R lorsque x tend vers +∞ si :
∀ > 0, ∃M ∈ R, ∀x ∈ Df , x ≥ M ⇒ |f (x) − `| ≤
2. Soit f une fonction réelle telle qu’il existe un intervalle ] − ∞; a[⊂ Df . On dit f a
une limite ` ∈ R lorsque x tend vers −∞ si :
∀ > 0, ∃M ∈ R, ∀x ∈ Df , x ≤ M ⇒ |f (x) − `| ≤
∀M ∈ R, ∃η > 0, ∀x ∈ Df , |x − x0 | ≤ η ⇒ f (x) ≥ M
6 ISGE − BF/1AT CF I
1.2.2 Continuité
2. Soit f une fonction réelle telle qu’il existe un intervalle ]a; +∞[⊂ Df . On dit f tend
vers +∞ lorsque x tend vers +∞ si :
∀M ∈ R, ∃A ∈ R, ∀x ∈ Df , x ≥ A ⇒ f (x) ≥ M
3. Soit f une fonction réelle telle qu’il existe un intervalle ] − ∞; a[⊂ Df . On dit f
tend vers −∞ lorsque x tend vers +∞ si :
∀M ∈ R, ∃A ∈ R, ∀x ∈ Df , x ≥ A ⇒ f (x) ≤ M
Exemple :
Propriété 1.2.1
Soit f (x) = h(x) × g(x) tel que :
– Si h est bornée et
– Si limx→x0 g(x) = 0
Alors limx→x0 f (x) = 0
1.2.2 Continuité
Définition 1.7
Soit f une fonction et x0 ∈ Df . On dit que f est continue en x0 si :
Théorème 1.2
Soit f une fonction strictement monotone et continue su un intervalle I. Alors f est
bijective et sa bijection réciproque f −1 est continue sur f (I)
Définition 1.9
Soit f une fonction et x0 n’appartenant pas à Df . On défini par fe le prolongement par
continuité de f en posant
f (x) = f (x) si x 6= x0
e
f (x 0) =a
e
7 ISGE − BF/1AT CF I
1.3. DÉRIVABILITÉ ET DIFFERENTIELLE
Théorème 1.3
Soit f une fonction continue sur un intervalle I = [a, b] avec f (a) < 0 et f (b) > 0, alors
∃x0 ∈ I tel que f (x0 ) = 0
Corollaire :
Soit f une fonction continue sur un intervalle I = [a, b] avec f (a) = c1 et f (b) = c2 , alors
∀c ∈ [c1 ; c2 ], ∃x0 ∈ I tel que f (x0 ) = c
Théorème 1.4
Soit f une fonction dérivable en x0 , alors f est continue en ce point.
Définition 1.11
La différentielle d’une fonction f en un point x0 est la fonction définie par df (x0 ) =
f 0 (x0 )dx
df
Ainsi on a f 0 (x) = dx
8 ISGE − BF/1AT CF I
1.3.4 Application de la dérivée
Propriété 1.4.1
Soit f : I → R une application, où I est un intervalle ouvert (non vide)
et x0 ∈ I. Si x0 est un maximum local (minimum local) de f et si f est
dérivable, alors f 0 (x0 ) = 0
Définition 1.15
Une fonction f est dite continûment dérivable sur I ⊂ Df si f 0 existe et
est continu sur I
9 ISGE − BF/1AT CF I
1.5. FORMULES DE TAYLOR, DEVELOPPEMENTS LIMITÉS ET
APPLICATIONS
10 ISGE − BF/1AT CF I
1.5.1 Développement Limité de quelques fonctions usuelles en 0
Définition 1.16
On appelle développement limité d’ordre n de f au point a ou polynôme de
Taylor de degré n, le polynôme Tnf (x) défini par
f 00 (a) f (n) (a)
f (x) = f (a)+f 0 (a)(x−a)+ (x−a)2 +...+ (x−a)n +o((x−a)n )
2 n!
11 ISGE − BF/1AT CF I
1.5.3 Propriétés des développements limités
Exemple :
Calculer limx→0 sinx x
0
n (x − a)k−1 (k)
f (a) + o((x − a)n−1 )
X
f (x) =
k=1 (k − 1)!
Exercice
12 ISGE − BF/1AT CF I
Fonctions à plusieurs variables
2
2.1 Généralité
2.1.1 Notions et définitions
Définition 2.1
Exemple
Soit la fonction f : R2 → R, x 7→ x2 + y 2 .
Son graphe est un paraboloïde de revolution.
13
2.2. FONCTION ET DÉRIVÉE PARTIELLES
Définition 2.3
Soit f : E ⊂ Rn → R une fonction à plusieurs variables réelles. f admet
en x0 ∈ Rn la limite ` si :
∀ > 0, ∃η0 > 0; d(x, x0 ) ≤ η0 ⇒ |f (x) − `| ≤
Exemple
xy
soit f (x, y) = .
x2 + y 2
On a f (x, 0) = 0 et limx→0 f (x, 0) = 0
Ensuite f (0, y) = 0 et limy→0 f (0, y) = 0
Enfin f (x, x) = 12 et limx→0 f (x, x) = 12 6= 0
Donc f n ’admet pas de limite en (0, 0).
Définition 2.4
Exemple
Soit f (x, y, z) = xz−3y 2 +2z et a = (1; −1; 2). Les fonctions partielles sont :
f1 (x) = f (x; −1; 2); f2 (x) = f (1; x; 2); f3 (x) = f (1; −1; x)
14 ISGE − BF/1AT CF I
2.3. DIFFÉRENTIELLE ET CALCUL DES INCERTITUDES
Définition 2.6
Soit f : E ⊂ Rn → R une fonction à plusieurs variables. Si la i−ème
fonction partielle de f en a est dérivable en ai , alors sa dérivée (par rapport
∂f
à xi ) est appelée la i−ème dérivée partielle de f en a et est notée ∂x i
(a).
On
∂f f (a1 ; ...; ai−1 ; xi , ; ai+1 ; ...; an )
fx0 i (a) = (a) = xlim
→a
∂xi i i x i − ai
Exemple
Définition 2.7
Soit f une fonction dérivable en un point a ⊂ Rn alors on définit les déri-
vées partielles d’ordre 2 f par dérivation des dérivées partielles premières.
On les noté
00 ∂ ∂f ∂ 2f
f xi xj = ( )=
∂xi ∂xj ∂xi ∂xj
15 ISGE − BF/1AT CF I
2.3.2 Application aux calculs des incertitudes
Exemple
Théorème 2.2
Soit f une fonction différentiable, alors elle est continue et admet des déri-
vées partielles. La réciproque est vraie si les dérivées premières sont conti-
nues.
Exemple
α = 2, 001 ± 0, 001m donc δa/α ≈ 0, 001/2 = 5.10 − 4.
L’incertitude relative caractérise la précision de la mesure.
Dans l’exemple précédent, la précision est de 5 dix-millièmes.
16 ISGE − BF/1AT CF I
2.3.2 Application aux calculs des incertitudes
En valeur absolue, on a
|dx| ≤ |fa0 1 ||da1 | + ... + |fa0 n ||dan | ≤ |fa0 1 |∆a1 + ... + |fa0 n |∆an
Proposition 2.3.1
Soit x, y et z des fonctions.
1. Si x = y + z, alors ∆x = ∆y + ∆z
2. Si x = yz, alors ∆x = z∆y + y∆z
z∆y + y∆z
3. Si x = yz , alors ∆x =
z2
NB :
Les incertitudes absolues s’ajoutent pour la somme et la différence par
contre pour la multiplication et la division, ce sont les incertitudes relatives
qui s’ajoutent
17 ISGE − BF/1AT CF I
2.4. EXTREMA
2.4 Extrema
2.4.1 Extremum sur Rn
Définition 2.9
Soit f une fonction de classe C 1 de E ⊂ Rn . On dit que a ∈ E est un point
critique de f si
∂f ∂f
∇f = 0 ⇔ (a) = ... = =0
∂x1 ∂xn
Théorème 2.3
Soit f : E → R une fonction et E un ouvert de Rn . Si f admet un extre-
mum local en a, alors ∇f (a) = 0
La réciproque de ce théorème est fausse.
Exemple :
Définition 2.10
18 ISGE − BF/1AT CF I
2.4.2 Extremum pour n=2
Théorème 2.4
Soit f une fonction de classe C 1 sur un ouvert E de Rn . Soit a ∈ E un
point critique, qa (h) la forme quadratique et Ha (f ) la matrice Héssienne
de f en a. Si
i) ∀h 6= 0, qa (h) ≥ 0 (resp qa (h) ≤ 0)
ii) Les valeurs propres de Ha (f ) sont positifs (resp négatifs),
alors f admet un minimum local (resp un maximum local) en a.
Corollaire
Soit f une fonction de classe C 1 sur un ouvert E de Rn . Soit a ∈ E un
point critique, qa (h) la forme quadratique et Ha (f ) la matrice Héssienne
de f en a. Si
i) ∀h 6= 0, qa (h) ≥ 0 (resp qa (h) ≤ 0)
ii) Si Ha (f ) admet une valeur propre positif et une autre négatif ,
alors f n’admet pas d’extrêmum local en a.
Ainsi on établit :
Théorème 2.5
Soit a un point critique de f .
– Si rt − s2 > 0 et r > 0 f admet un minimum local en a.
– Si rt − s2 > 0 et r < 0 f admet un maximum local en a.
– Si rt − s2 < 0 f n’admet pas d’extremum en a. On dit alors que a est
un point selle ou point col.
19 ISGE − BF/1AT CF I
2.4.2 Extremum pour n=2
Remarque :
Dans le cas rt − s2 = 0, il est nécéssaire de revenir à l définition habituelle
de l’extremum.
Si a est un point col, il s’agit de démontrer que f prend des valeurs positives
et négatives dans un voisinage de a.
Exemple
20 ISGE − BF/1AT CF I
Calcul intégral
3
3.1 Intégrale et primitive
3.1.1 Notion et Définitions
Définition 3.1
soit deux fonctions f ; F , définies sur un intervalle I non réduit à un point.
La fonction F est une primitive de f sur I si elle et dérivable et qu’on a
F0 = f
Propriété 3.1.1
1. si f admet une primitive F sur I, elle admet pour primitive les fonc-
tions F + C où C ∈ R est une constante.
2. Si f admet des primitives sur I, et si a ; b ∈ I, le nombre F (b) − F (a)
ne dépend pas de la primitive choisie.
Définition 3.2
si f est une fonction qui admet des primitives sur I, et si a ; b ∈ I, le réel
F (b) − F (a), calculé avec n’importe quelle primitive de f sur I, s’appelle
intégrale de a à b de f et se note :
Z b
f (x)dx
a
NB :
Dans la ntation ci-dessus, la variables x est muette et peut être remplacé
par tout autre variable.
21
3.1.2 Propriétés des intégrales
5. Inégalité de la moyenne :
Si m ≤ f (x) ≤ M et si a 6= b alors
Rb
a f (x)dx
m≤ ≤M
b−a
22 ISGE − BF/1AT CF I
3.2.2 Propriété : Intégration par partie
Exemple :
Soit A = 01 (1+x2 )1√1+x2 dx. En posant x = tan t Calculer A
R
23 ISGE − BF/1AT CF I
3.2.4 Propriété : Intégrale des fonctions rationnelles
ak
1. Si Q(x) = (x−a)n alors f (x) = nk=1 (x−a) k et donc On trouve f (x)dx
P R
en trouvant
Z ak ak 1
= +C C ∈R
(x − a)k 1 − k (x − a)k−1
ak
2. Si Q(x) = nk=1 (x − bk ) alors f (x) = nk=1 x−b . On poursuit l’intégra-
Q P
k
tion en calulant : Z ak
= ak ln |x − bk |
x − bk
Exemple
Z x−1
=
(x2 + x + 1)3
1
2. Deuxième cas : (ax2 +bx+c)n
Exemple
Z 1
(2x2 + 2x + 3)2
1
3. Troisième cas : (x2 +1)n .
R
Exemple
Z 1
= Arctanx + c
x2 + 1
On intègre par partie le cas suivant afin d’obtenir une relation de
reccurence. Z 1
(x + 1)4
2
24 ISGE − BF/1AT CF I
3.2.5 Propriété : Intégration des fonctions de la forme U 0 U α
ln |U | Si α = −1
Exemple :
Exemple :
3. Cas : R(cos x; sin x)dx avec R une fonction rationnelle. On pose le
R
Exemple :
25 ISGE − BF/1AT CF I
3.3.2 Changement de variables
Exemple :
Théorème 3.2 De Fubini
Soit I = ... D f (x1 , ..., xn )dx1 ...dxn alors
R R
Z Z Z
I= dx1 ... dxn−1 f (x1 , ..., xn )dxn
D1 Dn−1 Dn
Exemple
posant
x = ρ cos ϕ
y = ρ sin ϕ
z = z
Exemple √ :
Calculer D x2 + y 2 dxdy Où D = {(x, y) ∈ R2 /0 ≤ x2 + y 2 ≤ r2 }
R R
26 ISGE − BF/1AT CF I
4
Equation différentielle
27
4.2.2 Principe de surperposition
Définition 4.3
L’équation différentielle L(y) = 0 est appelée équation homogène associée
l’équation L(y) = f (x)
Proposition 4.2.2
L’ensemble S des solutions de L(y) = f (x) est donné par
S = {yh + yp }
Avec yp est une solution particulière de L(y) = f (x) et yh est une des
solutions de l’équation homogène L(y) = 0
28 ISGE − BF/1AT CF I
4.3.3 Résolution de l’équation différentielle
Exemple :
Résoudre l’équation différentielle suivante : y 0 (x2 − 1) = (2x + 1)(y + 1)
29 ISGE − BF/1AT CF I
4.3.5 Changement de variables
30 ISGE − BF/1AT CF I
4.4. EQUATION DIFFÉRENTIELLE LINÉAIRE DE SECOND ORDRE À
COEFFICIENT CONSTANTS
Exemple :
y 0 = (y − 1)(xy − y − x)
Pour y = 1, la solution est évidente.
1
Pour y 6= 1, Posons u = y−1
Où a ; b, c ∈ R et f ∈ C 0 (I).
L’équation différentielle homogène associée est
ay 00 + by 0 + cy = 0
31 ISGE − BF/1AT CF I
4.4.3 Solution particulière
32 ISGE − BF/1AT CF I
4.4.3 Solution particulière
A0 y1 + B 0 y2 = 0.
Ainsi, on a y 0 = Ay10 + By20 .
A0 y1 + B 0 y2 = 0
Par suite, l’EDL devient a(A0 y10 +B 0 y20 = f (x)). D’où le système
A0 y10 + B 0 y20 = a1 f (x)
33 ISGE − BF/1AT CF I