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COURS D’EFFICACITE

ENERGETIQUE DU BÂTIMENT
PAR
SOME KANYI HONORE
ETP- IUT
SOMMAIRE
I. Notions générales de l’énergétique du bâtiment.

II. Analyse des échanges de chaleur dans le


bâtiment.

1. Etudes des gains à travers les parois opaques;

2. Etude des gains par renouvellement de l’air


3. transferts de chaleur à travers les vitrages.

III. Notions générale de confort humain.


1. Etude du comportement thermique du bâtiment;
2. Solution de confort dans les bâtiments non
climatisé.
IV. Efficacité Energétique des bâtiments

1. Analyse des performances énergétiques des bâtiments


climatisées;

2. Méthode de calcul simplifiée du bilan énergétique;

3. Conception des bâtiments climatisées critères de


performances.
BIBLIOGRAPHIE :

-Yves JANNOT Cours de thermique 1990.

-J. P. HOLMAN Heat transfert McGraw-Hill 1990.

-A. BOUVENOT Transfert de chaleur édition Masson 1989.

-- J. F.SACADURA Initiation aux Transferts thermiques


technique et documentation Lavoisier.
-P.J RAPIN et P JACQUARD Formulaire du froid;

P.J RAPIN et P JACQUARD Installations Frigorifiques Tome I et II


PYC Edition; 1996.

-J. P. HOLMAN Heat transfer McGraw-Hill 1990.


-
-A. BOUVENOT Transfert de chaleur ; édition masson
1989.
-
-J. F.SACADURA Initiation aux Transferts thermiques
technique et documentation Lavoisier.

-Y. COULIBALY Cours de thermodynamique


appliquée
EIER 1989.

-Yves JANNOT Cours Echange thermique EIER Février


1990.

-Yves JANNOT Cours de thermique 1990.


Notions générales de l’énergétique du bâtiment.

L’étude de la thermique dans le bâtiment revêt le soucis


d’économie d’énergie dans le bâtiment.
La notion de bilan énergétique du bâtiment est
basée sur le fait que pratiquement toute l’énergie entrant
dans un bâtiment finie par être transformé en chaleur .
L’énergétique du bâtiment tient compte de toute la
chaleur susceptible d’être apportée par un équipement ou
un individu et qui peut affecter le confort dans le local.
Il faut savoir que la physique de bâtiment de façon
général s’occupe de la physique en temps que science
qu’elle peut apporter à la technique du bâtiment.
L’objectif final de l’étude de l’énergétique du
bâtiment étant d’assurer un confort.

Le confort est une sensation subjective fondé sur


un ensemble de stimuli.

Le critère de confort est donc la satisfaction des


occupants.

Indépendamment des conditions à propos de


l’individu ( métabolisme, activité, habillement)

il est reconnu que les paramètres suivants


interviennent dans la recherche du confort.
Conditions thermiques

•Température.
•Sources de rayonnement (radiateurs , poêles soleil).
•Températures des surfaces environnantes.
•La perméabilité thermique dynamique du sol.

Qualité de l’air
 Vitesse relative de l’air par rapport au sujet.
 Humidité, relative de l’air.
 Pureté de l’air, polluants.
 Concentration des ions.
• Acoustique

o Niveau de bruit ( nuisance acoustique).


o Temps de réverbération ( durée d’écho).
• Optique

Eclairement naturel et artificiel.


Couleurs.

• Autres influences

Taux d’occupation des locaux


« ambiance »
etc….

le confort hygro-thermique tient compte des :


le confort hygro-thermique tient compte des :

- paramètres météorologiques. C’est-à-dire des


paramètres liés à l’environnement.

•Températures de l’airs et des surfaces environnantes.

•Vitesse relative de l’air .

•Pression de la vapeur d’eau ou humidité relative.

Facteur lié à l’individu.

• Son activité et le rendement de cette activité.

• Son habillement.
Le contrôle de ces paramètres sera conditionné par le choix

des matériaux de construction et de l’orientation du bâtiment.

Les divers paramètres ayant d l’importance pour le confort

thermique interagissent entre eux . La connaissance de

leurs interrelations , de leurs effets sur la satisfaction des

occupants ainsi que leur mesure est nécessaire pour

construire les habitations satisfaisants. Le professeur P.O

Fanger (1970) a réalisé une démarche originale pour résoudre le

problème.
Résultats de sondage
Fanger et ses collaborateurs ainsi que plusieurs chercheurs
dans de nombreux pays ont soumis un grand nombres de
sujets à divers microclimats bien déterminés. Les sujets
devaient exprimer leurs sensations par un vote sur une
échelle allant de –3 à +3
-3 très froid
-2 froid } insatisfaits par ce que trop froid

-1 frais
0 agréable
1 légèrement chaud } votes satisfaisants

+2 chaud
+3 très chaud } insatisfaits par ce que
trop chaud
les résultats ont montrés que les votes , pour chacune des

conditions présentent une distribution gaussienne autour

d’une moyenne.

De plus les facteurs tels que l’âge , le sexe, la corpulence,

l’origine, la race, etc… ne modifient pas le vote de façon

considérable
a) Mesure du confort

L’échelle des votes est telle que le nombre de sujets insatisfaits

est directement lié au vote moyen d’une population donnée. On

a ainsi deux paramètres permettant de mesurer le confort

thermique

Le vote moyen prévisible appelé PMV( Prédicted Mean Vote)

qui est l’appréciation moyenne d’une population dans un

environnement donné sur l’échelle de –3 à +3. le confort optimal

correspondant à un PMV nul.


Le pourcentage prévisible d’insatisfaits appelé
PPD( Prédicted Pourcentage of Dissatisfied)

qui exprime la part des sujets insatisfaits dans les

conditions données voir figure ci-dessous. Montre

que la relation entre PPD et PMV peut être calculé

par la relation :

PPD=1- 0,95exp(- 0,003353PMV4- 0,2179PMV2).

Ainsi avec un PMV nul s’il reste 5% d’insatisfaits , ce

nombre monte à 10% pour un PMV =±0,5 et 20% pour

PMV=± 0,84
On doit tenir compte de :
Analyse des échanges de chaleur dans le bâtiment

Etudes des gains par transmission à


travers les Parois opaques .

q
Equation à résoudre : .  ²T  0

Le Laplacien de T en coordonnée cartésienne :

 ²T  ²T  ²T
 ²T   
x ² y ² z ²
•APPLICATIONS AUX MURS
RESOLUTION EN REGIME PERMANENT

q
Equation à résoudre  ²T   0

 ²T  ²T  ²T
Laplacien de T en coordonnée cartésienne  ²T   
x ² y ² z ²
Ecoulement unidirectionnel sans
génération d’énergie mur simple

Si la température des deux faces du mur sont T1


différentes on aura déplacement, transfert de
chaleur au sein du solide . D’où l’équation à T2
résoudre c’est ² T:  0 car pas de
génération
d’énergie au sein du solide.
0 e
T1  
T ( x )  x   conditions aux limites 
T2  e  
T ( x )  x  
T2  T1 T2  T1
d’où
 la solution
T x  T1
e e

T2  T1
dT
     
1 dQ d’où
  
dx s dt e
mur multicouche
T1  T2 T2  T3 T3  T4
T1   A  B  C
T2 eA eB eC
T3

λA λB λC T4

eA eB eC
 T1  T2 T2  T3 T3  T4 T1  T4
    
s eA eB eC eA eB eC
 
A B C  A B C
propriétés des proportions quand des proportions sont égales
elles sont égales à la sommes des numérateurs par la sommes
des dénominateurs.
T1  T4
On pose r 
e 
s résistance thermique eA eB eC
 
 A s B s C s
Flux de chaleur=différence de potentiel thermique
/résistance thermique  U
Analogie thermique électricité  I
r R

T1 T2 T3 T4

eA eB eC
rA  rB  rC 
As B s C s
mur composite
mur constitué de plusieurs matériaux de constituants
différents
tôle isolant tôle

B
A D
C

On fait comme s’il n’y avait pas de transfert de chaleur de B vers C, Le problème
ainsi simplifié devient.
eC
rC  eD
C s rD 
D s
application
vitre
aggloméré
eA
rA  eB
As rB 
B s
enduit Crépissage
Résistance thermique de contact
A l’intérieur d’un même mur on a supposé qu’on avait continuité de
température.
A l’interface on aura une mince couche d’air à l’intérieur qui
provoquera une chute de température du fait des propriétés isolantes
de l’air. Donc on aura une résistance thermique de contact .
T T T1 T2 T3
r  c
2 3
 T4
La pression entre les surfaces de contact peut diminuer aussi l’épaisseur
donc la résistance Thermique
T2  T3 1
rc  en °C/W hc   en( w / C .m²)
 rc s
des tables donnent
On les retrouve dans les contact fait par soudure ou les contact avec un
isolant.
Si on a une parois ou un isolant on a une importante chute de température.
or pour un isolant r est important. T  r
or pour un isolant r est important
Mur avec milieux adjacent fluide
La température au sein d’un fluide est quasiment constante.
On a un flux de convection entre fluide et mur .
On a un flux de conduction dans le mur.
On a un flux de convection entre mur et fluide
Loi de Newton ,   h1 s (TL1  T1 )
T1  T2 T2  T3 T3  T4
  h1 s( Tl1  T1 )     h2 s( T4  Tl 2 )
eA rc eB
AsA B sB
( Tl1  T1 ) T1  T2 T2  T3 T3  T4 ( T4  Tl 2 )
   
1 eA rc eB 1
h1 s AsA B sB h2 s T
L1 T1
Tl1  Tl 2 h2
 h1
T2
1 eA eB 1
  rc   T3
h1 s  A s A  B s B h2 s φ T4 TL2
A B
Tl1  Tl 2

1 eA eB 1
  rc  
h1 s  A s B s h2 s

TL1 T1 T2 T3 T4 TL2

eB 1
1 eA rc
As B s h2 s
h1 s
r1  r dr
r
r0
résultat de la résolution de l’équation de la chaleur dans un cylindre creux long.

r r1
T1 Ln( )  T0 Ln( )
r0 r0
T' ( r ) 
r1
Ln( )
r0
Cylindre creux avec milieux adjacents fluides

Transfert entre deux fluides à travers une parois cylindrique ; le flux


vaut
Tl1  Tl 2

1 1 D2 1
 Ln 
h1D1 L 2L D1 h2D2 L
Etude des gains par renouvellement de l’air
En conditionnement d’air , le renouvellement de l’air est souvent
nécessaire. Lorsqu’une salle est climatisée soit par chauffage soit
par refroidissement d’air on a forcement , on a pour le
renouvellement d’air
- soit des pertes , soit des apports d’enthalpies et d’humidité, que
l’on peut évaluer par les relations suivantes.

Q  q mas ,v ( he  hi )
W kg as / s J / kg as 

M  q mas ,v ( re  ri )
kg / s kg as / s kg / kg as / 
Q : apport ou pertes de chaleur dans le local climatisé (W)

q: débit massique d’air sec d’infiltration ou de ventilation


directement introduit dans le local climatisé sans être traité ; (kg/s)

he ,hi : enthalpie spécifiques de l’air intérieur et extérieur.

M : apport ou pertes d’humidité dans le local climatisé (kgas/s)

re ; ri teneur en humidité de l’air extérieur ou intérieur ( kg/kgas).

La connaissance de Өi φi.

Dans un local climatisé, les infiltrations d’air et l’air perdu


dépendent.
-de l’étanchéité à l’air des menuiseries (fenêtres , portes,
etc…), de la différence entre la pression à l’extérieur et la
pression à l’intérieur des locaux climatisés.

- Si le local est en surpression c’est-à-dire si le débit d’air


soufflé est supérieur au débit d’air extrait, il n’y aura pas
d’infiltration, mais on constatera qu’une certaine quantité d’air
est perdu.
Ce cas n’entraîne aucun apport ou perte calorifique dans le
local climatisé.
Si un local est en légère dépression , c’est-à-dire si le débit
soufflé est inférieur au débit d’air extrait , il en résultera une
infiltration d’air qu’il est difficile d’apprécier et de calculer
précisément.
-Si la pression relative du local est nulle , c’est-à-dire si le
débit d’air soufflé est égale au débit d’air d’extraction . on
calculera les infiltrations suivant la méthode indiquée dans
le D.T.U .
Mesure du taux de renouvellement d’air
Cette mesure permet d’obtenir le taux de renouvellement
d’air en fonction du temps en prenant en compte les
conditions météorologiques
( températures , vent) et le comportement des habitants .
(ouvertures des portes et fenêtres ,ventilation mécanique
etc…).
l’objectif est donc différent de la mesure précédente ; on
mesure une grandeur intervenant directement dans le bilan
énergétique du bâtiment.
Cette grandeur se mesure en introduisant un gaz traceur dans le
volume à mesurer ; ce gaz doit avoir les propriétés suivantes :
- n’être présent qu’à des doses infimes dans l’air extérieur
- sa concentration doit être facilement mesurable, de préférence
en continu avec des appareils sensibles.
- Ne pas présenter de risque pour la santé aux doses utilisées .
- Présenter une densité proche de celle de l’air (poids moléculaire
proche de 29).
Les gaz les plus couramment utilisés sont le protoxyde
d’azote (N2O) ou gaz hilarant, l’hexafluorure de soufre (SF6),
le méthane , l’éthane le propane et les gaz organiques
fluorés.
En écrivant la conservation de la quantité de gaz traceur , on
voit que sa concentration C dans la zone mesurée exprimée
en parts volumiques, suit l’équation :

dC
V  q  V0 I C 0  Vi C   ( Vij C  V ji C j )
dt i j
V= volume d’échange,à savoir le volume effectif ou un
changement d’air a lieu . il n’est égal au volume physique
que si l’air est bien brassé et si tous les recoins sont bien
accessibles. (armoires ouvertes par exemple).
q= le débit de gaz traceur sortant du volume V vers
l’extérieur . c’est la grandeur à mesurer. Cj et Vij (Vji) sont
les concentrations et les débits vers les (ou provenant des)
zones adjacentes.
Ces termes ne sont nulles que si la zone mesurée est
indépendantes de ses voisines . C’est ce qui sera supposé
par la suite.
Dans cette équation, toutes les variables peuvent être
indépendantes du temps. Elle ne peut alors être résolu que par
différences finis en admettant que l’on connaisse V(t). Si toutes
fois l’on admet que V est constant que les zones sont
indépendantes et que C>0 dans la zone et nulle dehors , on
peut la réécrire pour chaque zone .

q V dC
V  
C C dt
pendant une période de mesure allant du temps t1 au temps

t2, le volume total Q d’air échangé dans le volume v est


alors obtenu
t2 par simple intégration de l’équation ci-dessus.
q( t )
Q dt  V (ln C( t 2 )  ln C( t1 ))
t1
C( t )
Dans la pratique la mesure de c et q sont discrètes et
l’intégrale restante s’effectue selon la méthode des
« trapèzes » Q
le débit d’air moyen de V12 
t1 à t2 est alors donnée par : t1  t 2

Q
et le taux de renouvellement V12 
d’air moyen vaut . t1  t 2
Ces calculs se simplifient fortement si on peut assurer une des
conditions suivantes :
-la concentration est maintenue constante dans ce cas on a
simplement : q( t ) V  q
V ( t )  et n  
C V CV
-le débit de gaz est nul après une injection donnant lieu à une
concentration initiale C0, et le débit d’air vicié est constant.
Dans ce cas on peut résoudre l’équation de base et on

 V
obtient.

C  C 0 exp( t )  C 0 exp( nt )


V
qui est une exponentielle dont le décrément logarithmique est
le taux de renouvellement d’air n.
Transferts de chaleurs à travers les vitrages

Les apports dus à l’ensoleillement, vitrages sont de loin les


plus importants. Ils représentent 50% à 80% des charges
totales dans les locaux climatisés.
En raison de la multiplicité des phénomènes qui
interviennent dans ces apports , le calcul est parfois
complexe et délicat.
Flux solaire global
Le phénomène de base qui intervient dans le calcul des
apports dus aux vitrages est le rayonnement solaire global.
Le flux solaire global est composé du :
-flux solaire direct
- flux solaire diffus
-flux réfléchi par l’environnement .
L’intensité du flux solaire global qui atteint une surface vitrée
non protégée dépend des facteurs suivants :
La situation géographique du bâtiment considéré. Elle est
généralement caractérisée par la latitude qui détermine la
hauteur au dessus de l’horizon à une époque donnée .
Le moment considéré caractérisé par l’heure et le mois de
l’année.
L’orientation de la surface vitrée par rapport au flux solaire
indirect.
On remarque que certains vitrages orientés à l’Est ou à
l’Ouest peuvent recevoir ce jour-là un flux global maximal
d’environ 790 (W/m²).
Flux transmis par un vitrage ordinaire non protégé.

Lorsque le flux solaire global atteint une surface vitrée non


protégée, un certain nombre de phénomènes se produisent.
Une partie du flux est réfléchie . Si ρ est facteur de réflexion
d’un vitrage, ρ dépend de i ( angle formé par la normale à la
vitre avec la direction du flux solaire)

EX : ρ=0,08 pour i=40° et ρ=0,3 pour i=90°.

Une autre partie du flux incident est transmis directement à


travers le vitrage. Soit τ le facteur de transmission .
La partie restante du flux incident est enfin absorbée par le
verre lui-même. Soit α est le facteur d’absorption. On a
ρ + τ + α =1
en somme, l’apport global dû à l’ensoleillement d’ un vitrage
est la somme de la portion du flux solaire global transmise
directement et d’environ 40% de la portion du flux solaire
absorbée par le vitrage.

Remarque :
Au fur et à mesure que l’angle d’incidence augmente le
facteur ρ augmente jusqu’à atteindre la valeur ρ=1 pour i
=90°. A ce moment le flux solaire global est entièrement
réfléchi et la chaleur transmise à l’intérieur est nulle.
Apports effectifs d’un vitrage simple non protégé

Des tableaux donnent pour des latitudes de 0 à 50° pour


chaque mois de l’année et chaque heure de la journée les
apports effectifs d’un vitrage ordinaire
( épaisseur «3mm ») simple dont les surfaces ne sont pas
traitées, et ne comportant aucune protection antisolaire
extérieur ou intérieur au local en fonction de l’orientation du
vitrage . les valeurs de ces tableaux ont été calculées d’après
les hypothèses suivantes.
l’encadrement est en bois et représente environ 15%
de la surface de l’ouverture de la fenêtre dans le mur
extérieur.
Dans le cas de châssis métallique, on considèrera que
la surface de vitrage représente la totalité de la surface
de l’ouverture de la fenêtre.
En effet , en raison de la forte conductivité du cadre
métallique, on admet que le flux global solaire absorbée
par celle-ci est intégralement transmis au local
climatisé.
Exemple ;

considérons un vitrage situé au sud-ouest à une altitude

de 800m et à une latitude de 39°Nord.

L’encadrement de cet vitrage est métallique et on peut

considérer que le climat environnent est moyennement

brumeux.

Déterminer les apports effectifs maximaux de ce vitrage

sous l’effet de l’ensoleillement et l’heure de ce maximum.


A une latitude de 40°Nord l’apport maximal a lieu à la même
époque mais à 14heures ( heures solaire) il est égal à 513
[W/m²] .

Par conséquent ,nous admettrons qu’à une latitude de 39°Nord


l’apport solaire maximal s’effectue au mois d’octobre ou février
à 14h30 et qu’il vaut 513W/m².

Appliquons à cette dernière valeur les corrections relatives.


à l’encadrement métallique h1=1,17

à l’altitude et au climat moyennement brumeux à 14h30


(tableau)

h2= 1,03+ (1,06-1,03 )*3/5. h2=1,05. on obtient alors


φ39=513*1,17*1,05=630 W/m²
conclusion
la condition indispensable pour qu’une protection
antisolaire puisse être considérée comme vraiment
efficace est que celle-ci soit disposée à l’intérieur du
bâtiment et contre le vitrage.
L’efficacité de la protection antisolaire d’un vitrage est
caractérisée par le facteur solaire F de l’ensemble
protection-vitrage.
III-Notion générale de confort humain
Le confort thermique est une notion complexe dépendant de
nombreux paramètres ; il peut être défini de la façon suivante : un
individu est en situation de confort thermique lorsqu’il ne ressent
ni le chaud ni le froid.
Le confort thermique d’un individu dans une ambiance dépend
principalement des paramètres suivants :

Θ = température de l’air Caractéristiques


e = Humidité relative de l’air
de l
V = Vitesse relative de l’air /sujet } ’ambiance
Θr = Température radiante moyenne

Rv =Résistance du vêtement
M = Métabolisme } Caractéristiques
de l’individu
La température radiante moyenne Θr est la
température de l’enceinte fictive qui produirait les
mêmes échanges radiatifs que les parois du local .
en première approximation Θr peut être considérée
comme la moyenne pondérée des températures de
surface des parois Θp,i. Θr= ΣΘp,i .Si/ ΣSi.

Si étant l’aire de la paroi I


Le métabolisme M(enW) d’un individu est l’énergie
produite par son corps par unité de temps , il a
donc la dimension d’une puissance . il se
décompose de la manière suivante : M=Mth + W.
W est l’énergie mécanique produite (course, levage
des charges) et Mth est le complément purement
thermique.
On trouvera dans le tableau ci-dessous quelques activités
courantes
activité M (W) Mth(W) W (W)
sommeil 75 75 0
Assis au repos 110 110 0
Debout relax 130 130 0
Assis écriture 125 125 0
Vente debout 210 200 10

Ce tableau n’est pas exhaustif


Rv (en (m²°C/W) :résistance thermique moyenne du
vêtement dont on trouvera les valeurs moyennes.

Tenues vestimentaires Rv(m²°C/W)


Nu 0
Short 0,016
Tenue tropicale 0,047
Tenue d’été 0,078
Tenue de travail légère 0,124
Tenue d’intérieur hiver 0,155
Tenue de ville européenne 0,233
D’après Depecker , la résistance moyenne Rv du vêtement sous-
estimée et la norme iso-Tc 159 recommande plutôt de prendre
RV=0,75Σ Rv,i + 0,08 (m².°C/W).

Rv,I, sont les résistances thermiques des différents vêtements


composants la tenue de l’individu. Cette formule semble
inadaptée à un habillement très léger souvant rencontré en climat
chaud. Elle ne permet pas d’obtenir des valeurs inférieurs à
0,08m²K/W
D’autres parts la valeur de Rv est à multiplier par:
1,2 si l’individu est assis sur une machine.
1,4 s’il est assis sur un fauteuil.
a-Equation de fanger En utilisant les notations suivantes
grandeurs symboles unités
Température de l’air Θa (°C ou Ta (K)
Température radiante moyenne Θmrt (°C ou Tmrt (K)
Vitesse relative de l’air v m/s
Pression partielle de vapeur d’eau P (Pa)
Activité métabolique du sujet M (Watt)
Son travail mécanique fourni W (Watt)
Surface du sujet A (m²)
Activité spécifique du sujet m=M/A (W/m²)
Son travail spécifique w=W/A (W/m²)
La résistance thermique des habits R (m²K/W)
habillements H=R/0,155 (Clo)
La fraction de la surface habillée f
On peut calculer le PMV au moyen de l’équation suivante
due à fanger. Dans cette équation , toutes les variables sont
exprimés en unités SI.
Equation de Fanger

PMV=(0,303exp(-0,036m)+0,028)[m-w-0,00305(5733-
6,99(m-w)-p)-0,42(m-w-58,15)-0,000017m(5867-p)-
0,0014m(307-Ta)-F]

Où la fonction habillement F est donnée par :


8
F  3,96 .10 . f .( T  T 4
cl
4
mrt )  f .h.( Tcl  Ta )
pour le coefficient de transfert thermique des habits h, on
prend celles des deux expressions ci-dessous qui donne la
valeur la plus grande.

h  2,38( Tcl  Ta ) 1/ 4
ou h  12,06v 1/ 2
la température (absolue) des habits Tcl est donnée en
résolvant l’équation :

Tcl =308,9-0,028(m-w)-R.F.
La fraction de surface habillée f peut être estimée par :
f=1,00+1,290R si R<0,078m²K/W
f=1,05+0,645R si R>0,078m²K/W.
L’équation de Fanger est utilisable dans le domaine de
variation suivant : métabolisme de 46 à 232 W/m² (0,8 à 4
met) ; habillement de 0 à 2 clo ou résistance thermique des
habits de 0 à 0,310 m².K/W ; température de l’air de 10 à
30°C ; température radiante moyenne de 10°c à 40°C
vitesse relative de l’air inférieur à1m/s et pression partielle
de vapeur d’eau de 0 à 2700 Pa.
Pour utiliser l’équation de Fanger , il faut connaître les
valeurs des différentes variables. Les températures ,
l’humidité et la vitesse de l’air se mesure sur place ou
se calcule au moyen de modèles .on utilisera l’équation
de Fanger pour les taux de métabolisme et l’habillement
pour lesquels les mesures ont été fait au laboratoire .
Le taux de métabolisme ou l’activité peut être rapporté à
un taux conventionnel, par exemple celui d’un individu
assis tranquille. L’unité est alors le met,
1met = 58W/m²
Document Acrobat
Document Acrobat
Document Acrobat
Tableau de métabolisme moyen correspondant à divers activités

Activité Taux en met


Sommeil ………………………………………… 0,8
Assis tranquille………………………………… 1,0
Débout, tranquille……………………………… 1,2
Travail de Bureau……………………………… 1-1,2
Cuisine………………………………………… 1,6-2,0
Nettoyages domestiques…………………… 2-3,5
Repasse………………………………………. 2-3,5
Course 10km/h………………………………… 8,0
L’habillement donne lieu à une résistance thermique entre la
peau et l’environnement. On peut donc à l’aide d’un
mannequin chauffant mesurer cette résistance thermique et
l’évaluer en m²K/W. il est aussi usuel de l’exprimer en clo
( pour clothing) (1clo= 0,155 m²K/W ).c’est la résistance
thermique du complet- veston .
Valeur en clo pour quelques habillement

Habillement Valeur en clo


Nu, debout…………………………………………0
Shorts costume de bain…………………………0,1
Tenue tropicale chemise courte , shorts et sandales…,3-0,4
Tenue d’été idem mais pantalon longs légers…………0,5
Tenue de ville légère……………………………………0,8
complet-veston-cravate…………………………………1,0
Idem avec manteau de cotton …………………………1,5
Tenue d’hiver fourrée……………………………………3,0
Voir abaque :
La température opérative est une moyenne pondérée
de la température de l’air et de la température radiante.

 op  a a  ( 1  a ) r
avec a  0 ,5  0 ,25v si v est la vitesse relative de l' ai

l’humidité relative n’a que peu de d’influence sur la


sensation de confort tant qu’elle est comprise entre 30%
HR et 70% HR et que les autres paramètres de confort
donne et un PMV inférieur à 1.
Facteurs d’inconfort supplémentaires

L’équation de Fanger ne tient pas compte de certains facteurs tels


que les gradients de température, les contacts avec les surfaces
froides ou les effets dynamiques .

Le pourcentage d’individus ressentant des courants d’air alors que


, à vitesse d’air nulle, leur confort est idéal, dépend non seulement
de la vitesse de l’air mais encore de la température. La fonction
représentative est :
une autre formule de fanger internationalement reconnue sur le
pourcentage d’insatisfait est :
100.PPD  ( 34  t i ).( V  0,05 ) 0 ,6223 .3,143  0,369.V .100.Tu 
avec :
PPD : pourcentage d’insatisfait en %
ti : Température ambiante (intérieure en °C)
(Température résultante cas échéant)
V=Vso= vitesse moyenne de l’air en m/s
Tu= degré de turbulence.
34 : est la température de la peau. ts , on est parti du degré
d’activité de 1met et d’un habillement de 0,8clo.
Pour 1met et 1,4 clo ou encore 1,2met et 1,2clo on a alors
conclusion
L’étude et la prédiction du confort thermique permettent :
Le calcul de bilans énergétiques réels, tenant compte des
occupants et de leurs exigences justifiées.
Le calcul des températures minima et maxima acceptables
permettent de diminuer les besoins en énergie ;
La conception d’habitations offrant déjà un bon confort
sans l’intervention des habitants et permettant aux
occupants d’agir à bon escient pour améliorer le confort.
Enfin , il faut rappeler que de nombreuses recherches
restent à faire dans ce domaine .

Par exemple, l’équation de fanger ne tient compte


explicitement ni des effets dynamiques (effet de variation
temporelle des paramètres sur le confort) ni de l’effet des
gradients de température.

L’interaction du confort thermique (défini par le PMV) et les


autres paramètres de confort ( visuel, auditif, olfactif,
etc…) ne sont pas pratiquement connues.
Etude du comportement énergétique du Bâtiment.
Le bilan énergétique du bâtiment
Le bilan énergétique du bâtiment est basé sur le fait que
pratiquement toute l’énergie entrante dans un bâtiment finit
par être transformée en chaleur. Etant donné qu’en moyenne,
l’intérieur du bâtiment est à température constante toute cette
énergie finit par en sortir.

La connaissance des flux d’énergie au travers d’un bâtiment est


nécessaire au moment de la planification des travaux pour deux
raisons :
Dimensionner correctement les installations énergétiques.
Dans ce but on calcule la puissance de pointe minimale
nécessaire.

Prévoir la consommation annuelle et la minimiser en


choisissant la variante la plus économique globalement, mais en
tenant compte du confort et des contraintes architecturales
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Dimensionner correctement les installations énergétiques.
Dans ce but on calcule la puissance de pointe minimale
nécessaire.

Prévoir la consommation annuelle et la minimiser en


choisissant la variante la plus économique globalement, mais en
tenant compte du confort et des contraintes architecturales
Le bilan énergétique est une comptabilité des entrées et des
sorties d’énergies du bâtiment pendant une période de temps
donnée. Ce bilan doit être équilibré par la consommation
d’énergie.
Avant de calculer le bilan , il convient de délimiter le système
étudié dans l’espace et dans le temps, et de définir les
utilisations de l’énergie et les vecteurs énergétiques que l’on va
considérer.
La délimitation spatiale consiste à définir les frontières du
domaine étudié, au travers desquelles passent les flux d’énergie
à calculer. Pour un bâtiment, cette frontière est généralement
calculée par :
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L’enveloppe du bâtiment,
Les compteurs d’entrées de sources d’énergie de réseau (
électricité, gaz, chauffage à distance),.
Les entrées des combustibles (mazout, charbon bois),
Les surfaces captrices d’énergies solaires
Les raccordements d’entrée de l’eau froide,
Les raccordements de sorties des égouts.
Pour calculer un budget énergétique global il convient aussi de
définir l’entrée des matières premières et la sortie des objets
finis en particulier pour une usine.
La délimitation temporelle consiste à définir la ou les périodes
de temps pendant lesquelles on désire connaître le bilan.
La délimitation par utilisation et par vecteur permet de définir
les systèmes énergétiques dont on s’occupe. Dans le
bâtiment ces systèmes sont notamment :
Le système de chauffage,
L’eau chaude,
La cuisson,
L’électroménager,
L’éclairage,
La climatisation,
Les transports et communications,
Etc….
Les vecteurs énergétiques sont :
Les combustibles ( mazout, charbon, gaz, bois, etc..),
La chaleur à distance,
L’électricité,
Le soleil,
la chaleur humaine et animale
etc….
Le niveau énergétique est l’état ou la forme dans lequel se
trouve l’énergie considérée. On peut distinguer les niveaux
élevés ( ou les formes nobles) de énergie et niveaux bas ( ou
forme dégradée) par la différence de rendement de
transformation dans un et dans l’autre.
et niveaux bas ( ou forme dégradée) par la différence de
rendement de transformation dans un et dans l’autre.
Par exemple, on peut dégrader l’électricité en chaleur avec un
rendement unité alors que le rendement est obligatoirement
inférieur à un dans la transformation inverse. Ainsi, l’électricité a
un niveau énergétique plus élevé que la chaleur.

Le niveau énergétique d’une source d’énergie peut être mesuré


par son rendement exergétique qui est le rendement maximal
de transformation de cette source en travail mécanique en
utilisant l’environnement ambiant( température absolue Ta)
comme source froide. Le rendement est donné pour une source
Ta
de chaleur à la température absolue T par :  ex  1 
T
Utilisation du bilan
Au niveau du projet ou au stade de la réhabilitation thermique de
bâtiments existants, le bilan détaillé permet de chiffrer la
consommation d’énergie des diverses variantes.
Si l’on connaît l’importance de telle ou telle perte, on peut
chiffrer l’effet de réduction . Par exemple , l’effet d’augmentation
de l’épaisseur d’isolant dans une façade peut être chiffré si l’on
connaît la quantité de chaleur nécessaire pour maintenir un
climat intérieur confortable derrière cette façade pendant une
année.
Budget énergétique global
A titre d’exemple, la consommation d’énergie annuelle pour le
chauffage et l’eau chaude sanitaire des bâtiments constitue 30
à 50% de la consommation totale des pays européens.
Le budget énergétique du bâtiment comprend la
consommation d’énergie direct ED (ou énergie d’opération ), et

indirect Ei pour toute la durée de vie prévisible du bâtiment.


La consommation d’énergie direct comprend l’énergie finale
nécessaire pour le chauffage et /ou la climatisation . l’éclairage
, la cuisson, la production, etc. elle est calculer pour un an. Le
coût énergétique indirect du bâtiment est donnée par :
E i  E m  E c  E r  E d  E rec
où est le contenu énergétique des différents matériaux bruts
utilisés dans le bâtiment. Pour chaque matériau i de contenu
énergétique ei, on a utilisé un volume vi de matériau . Er est
l’énergie de réparation . c’est le contenu énergétique des
matériaux devant être remplacés pendant la durée de vie du
bâtiment.

Ec est l’énergie nécessaire à la mise en place des matériaux ou

énergie de construction. Ed est l’énergie de destruction du


bâtiment , à la fin de sa durée de vie. Ceci représente environ 200
à 400 MJ par m² de plancher où 4 à 10% de Ei .
Erec est l’énergie récupérable après démolition. Cette énergie varie
beaucoup suivant le matériau. Il peut être réutilisé tel que
( tuiles, parquets), transformé (planches, poutres), recyclé (acier,
aluminium, verre) brûlé(bois, plastiques) ou simplement jeté
(béton, brique).

Le coût énergétique va varier suivant le mode de construction


Homogénéisation des efforts d’isolation
Il est évident que l’isolation doit être repartie de façon
homogène dans l’enveloppe du bâtiment. Une fenêtre à
simple vitrage n’est pas cohérente avec un matelas isolant
de 20cm dans le toit. Pour obtenir un ordre de grandeur plus
précis de la cohérent des efforts d’isolation on peut utiliser
un modèle simple (Roulet) qui cherche à minimiser le coût
énergétique total Ei+ED en tenant éventuellement compte
des contraintes a priori . une modélisation très simple permet
de calculer l’optimum financier.
L’isolation de l’enveloppe du bâtiment comprend différents
matériaux notés i, dont le contenu énergétique volumique est
ei (en J/m3), posés à l’épaisseur di sur une surface Si ainsi

que plusieurs fenêtres de surface Sj, comprenant nj vitrages

de contenu énergétique Ej (J/m3)chacun . son coût indirect


peut-être calculé par : E i   S i d i ei   S j n j E j
le coût direct peut être calculé par un mode quasi-stationnaire

E D  P(  K i S i   K j S j )    S j j g j
où Ki représente le coefficient de transmission de la paroi i qui
vaut : K i  ( Ri  d i /  i ) 1

i
R est la résistance thermique de la paroi sans isolant, la
conductivité thermique et Kj le coefficient thermique des fenêtres
à nj vitrages , qui peut en première approximation être calculé
1
par : K j  ( Ro  ( n j  1 )r j )
Ro étant la résistance thermique d’un simple vitrage et rj la
résistance thermique de la lame d’air entre deux vitrages.
Pest le coût de chauffage d’une enveloppe de 1W/K de pertes
spécifiques pendant toute la durée de vie T du bâtiment.
P= DSTP/ηch.

Où DS représente le degrés-seconde annuels et ηch. le rendement


de transformations du système de chauffage. Le prix de l’énergie
P vaut 1 si on calcule l’optimum énergétique. Pour le calcul
financier il peut être pris constant , égal au prix Po de la première
année de chauffe, ou être le prix moyen pendant la période T
compte tenu d’un renchérissement annuel de taux a :

P  Po (( 1  a )  1 ) /( aT )
T

les gains solaires passifs sont contenu dans le dernier terme de


l’expression de ED,
gj représente la densité du flux du rayonnement solaire global sur
la fenêtre j et , la transmission énergétique moyenne de cette
fenêtre. Pour obtenir une expression analytique de ce coefficient
de transmission , on peut tracer une droite de régression liant la
transmission énergétique et les coefficients de transmission
thermique K des vitrages. Ainsi obtient :
 j   o  xK j  0,6  0,004 K j
Enfin β est le gain effectif pour un rayonnement solaire incident de
1W/m² sur une fenêtre parfaitement transparente :
où Jc est le nombre annuel de jours de chauffage et Fs le facteur
d’utilisation des gains solaires.
Pour calculer l’optimum énergétique, on utilise pour ei et Ei les
contenus énergétiques et on pose P=1
Pour caculer l’optimum financier , ei et Ei sont les coûts
respectifs d’un mètre cube d’isolant et d’un mètre carré de
verre ,et P le prix du joule.
L’optimum est déterminé par l’annulation des dérivées partielles
du coût énergétique total E=Ei+ED :
E E
0 et 0
d i K j
ce calcul nous donne l’optimum absolu, sans contraintes . il
peut être toutefois plus intéressant d’imposer des
contraintes réalistes, par exemple
Limiter le coût global de l’isolation à EI=I ;

Limiter la consommation d’énergie à ED=D.


On utilise alors la méthode usuelle des extrémas liés en
annulant les dérivées par rapport à di et Kj des fonctions
auxiliaires suivantes.
F=E-cI ou F=E-cD. Suivant la condition prise. On obtient ainsi
les résultats suivants :
Epaisseur des isolants 1 
di  P  Ri  i
i

b ei
Transmission thermique des fenêtres. Ej
Kj b
( P  g j x )r j

La valeur du coefficient b dépend des conditions , il vaut 1 pour


l’optimum libre, sans conditions. On obtient ainsi les épaisseurs
maximales et les valeurs K minimales. Il est supérieur à 1 si l’on
impose une condition :
Pour un investissement fixe=1
C
b
R0
(I   S j E j (I  )   S i e i Ri  i )
rj
Pour un coût direct fixe=D

b  ( D  o g jS j ) / C
Où C est la fonction

C   S i i Pei   S j ( P  g j x )E j / r j
On remarque que :
•Les épaisseurs d’isolant et les valeurs K des fenêtres se
calculent indépendamment les uns des autres :
•Pour un matériau isolant donné , l’épaisseur optimale augmente
avec la racine du prix P du W/K. le terme Riλi représente
l’épaisseur d’isolant équivalent à l’élément de construction sans
isolant.
• Les surfaces n’apparaissent que dans le facteur b.
•Il n’est pas nécessaire de calculer les facteurs b et calculer les
épaisseurs et les K des virages.
En particulier on peut fixer le K du vitrage

ce qui revient à choisir un type de fenêtre donné , et


déterminer les épaisseurs d’isolant cohérentes avec ce
type de vitrages.
Le coût total E augmente avec le facteur b de façon quasi-
proportionnelle à b+1/b. la consommation d’énergie
minimale correspondant donc bien à b=1. Si l’on calcule les
épaisseurs et le nombre de vitrage optima dans ces
conditions pour un bâtiment donné, on trouve des
épaisseur d’isolant de l’ordre du mètre, et des vitrages
avec K=0,5W/M²k.Il est exceptionnel de pouvoir réaliser de
tels bâtiments.
Exemples d’isolations cohérentes

Nombre de vitrages par 1 2 3


fenêtres
Valeur K de la fenêtre (W/m²K) 6-8 3 2
Epaisseur d’isolant
cohérente du
point de vue financier m 1-3 6-10 10-15
Consommation relative % 200 100 70
direct
Consommation relative % 40 100 160
indirecte
Consommation totale % 200 100 70
en 50ans
Solution de confort dans les bâtiments non Climatisés

Quelques dispositions appropriées peuvent garantir un


confort acceptable dans un bâtiment non climatisé.
L’étude du coefficient global de transmission thermique
nous a permis de voir que pour une meilleure résistance
thermique .
Il faut pour cela un matériau de faible conductivité
thermique , un autre critère non moins négligeable
quoique contraignant financièrement parlant est
l’épaisseur.
En effet plus l’épaisseur du mur de l’isolant est grand plus la
résistance thermique est grande et les déperditions ou apports
sont moins.
Un autre critère susceptible d’ améliorer le confort relatif dans
le bâtiment est l’orientation de celui-ci . il est souvent
conseiller d’orienter le bâtiment dans la direction Nord-Sud
pour éviter ainsi de recevoir le rayonnement solaire direct
dans les locaux à travers les ouvertures ou sur les vitrages
d’une part et de bénéficier du courant d’air naturel Nord-Sud.
Un micro-climat crée par des arbres faisant écran aux
rayons solaires directs favorise également le confort
dans le local.
Parmi les moyens de productions d’un confort thermique
relativement acceptable nous citerons la ventilation par
convection forcée.
L’installation d’un système VMC (Ventilation Mécanique
Contrôlée) au dessus des toits des immeubles assurent
un tirage d’air donc une meilleur circulation d’air dans les
locaux.
Pour un climat chaud et sec , l’utilisation d’un système de
refroidissement évaporatif permet de direct sera un atout
considérable . ce système permet quelque fois d’atteindre une
chute de température avec un de 14°C en moyenne, ce qui
n’est pas négligeable.
Un choix approprié des matériaux de construction à la
construction du bâtiment peut être propice à l’atteinte d’un
micro-climat sans recours à la climatisation classique. Certains
bâtiments en adobe (terre stabilisée) le témoignent bien .En
général, le réflexe spontanée à la recherche d’un confort relatif
dans un bâtiment non climatisée consiste à ouvrir les volets .
(aération ) ou à procéder à la ventilation naturelle .
Efficacité Energétique des Bâtiments
Analyse des performances énergétiques de bâtiments
climatisés
Les performances énergétiques d’un bâtiments sont déterminées
en assurant une adéquation entre l’isolation acoustique,
l’installation électrique, l’installation hydraulique et aéraulique
d’une part , et l’isolation thermique et tout ceci à un coût optimum.
La capacité à conserver pendant un temps relativement long
d’une ambiance acceptable dans un local va dépendre de
l’harmonie entre ces différents paramètres.
Nous verrons dans le paragraphe suivant qu’il une méthode de
calcul simplifiée du bilan énergétique.
méthode de calcul simplifié du bilan énergétique

(voir abaque).

BILAN THERMIQUE Agent: Date:


(Etablir une feuille de calculs par local à climatiser)
Client:
(Nom-adresse)
LOCAL Destination:______________________________________________

Situation: étage………………………………………………………..
Dimensions:_______ = m² de surface* m de hauteur = m 3de
volume du local
CONDITION t° sèche t° humide humidité relative humidité absolue
enthalpie *Calculs effectues pour _______ h
Air extérieur:________ °C _________ °C ___________ % ____________ g / kg
________ kcal / kg
Air du local:_________°C _________°C _____________% ____________ g / kg
________ kcal / kg *Débit de fuites = _______ m3 / h
∆ t= ∆ rv = ________ ∆ H =
____________
Renouvellement d’air Renouvellement d’aire : ∆ rv ___ m3 / h __ * 1..2 * 0.6
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Paroi Dimensions Surface _ _ Apports
Désignation de la brute ∆t Apports par par rayon REMARQU
Et paroi de la Des transmission: solaire: ES
g * A * Iv = Rv
Exposition paroi – t° 3.4.5 Kcal/ h 3. 8. Kcal h
m² Sèc
Nombre et Surface Kv hes
dimensions totale °C
3.4..5 S * A * Im = Rm 3. 8. Kcal/
des des Kcal/h h
vitrages vitrages
– m²
Surface Km
--- nette de
la paroi-

--- --- --- --- ---

---
--- --- --- ---

---
--- --- --- ---

---
--- --- --- ---

---
--- --- --- ---

---
--- --- --- ---

---
--- --- --- ---

---
APPORTS DE CHALEUR SENSIBLE
Total par transmission kcal / h ____
Total par rayonnement solaire……………………………………
Occupants: nombre ______* kcal / h personne _______= ………
Appareils électriques: Watts dissipes________* 0.86 = ………………………………………………..
Ch. dissipes __________* 630 = ………………………………………………..
Sources diverses _______________________________= ………….…………………_____________
Renouvellement d’air : ∆ t ___* m3 / h ___* 0. 3_____= ………………………………_____________

(1) CHARGE CALORIFIQUE SENSIBLE = kcal / h

APPORTS DE CHALEUR LATENTE

Occupants : nombre ______ kcal / h personne______ =……………………………….____________

Sources diverses : eau en g/ h ____________ * 0.6 = ……………………………… ____________

Renouvellement d’aire : ∆ rv ___ m3 / h __ * 1..2 * 0.6 = ……………………………..__________

(2) CHARGE CALORIFIQUE LATTENTE = kcal / h


CHARGE CALORIFIQUE TOTALE (1) + (2) = kcal / h
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Conception de bâtiments climatisés : Critères de
performances
La conception d’un bâtiment climatisé tient compte d’un
part :
- du choix des matériaux de construction.
- du l’orientation du bâtiment.
- du positionnement des évaporateurs , ou des bouches de
soufflages dans le cas d’une climatisation centralisée par
rapport aux occupants.
- du calcul approprié du bilan thermique .
- du dimensionnement des gaines de soufflage.
et d’autres parts :
-du choix des appareils de climatisation ou de chauffage.
- de leur installation.
Les critères de performances seront ,l’atteinte des
objectif du cahier de charges qui sont généralement
le contrôle de :
- la température.
- l’hygrométrie.
- le niveau sonore.
- le vent.
- la pureté de l’air.
- l’embellissement du local après installation des
équipements.
DEGRÉ-JOUR (degree-day)
Différence algébrique entre la température moyenne
quotidienne et une température de référence (exprimée en
degrés).
Degré-jour de chauffe (heating degree-day): forme de
degré-jour utilisée pour mesurer la consommation de
combustible. Un degré-jour de chauffe est compté pour
chaque degré de température quotidienne moyenne se
trouvant en-dessous de 18 degrés Celcius. (Par exemple, le
maximum du 3 juin 95 était de 18,8 degrés, le minimum de
12,3. La température moyenne est donc de 15,6 degrés. La
température de base, 18 degrés moins la température
moyenne donne 2,4 degrés-jour de chauffe.
Degré-jour de croissance (growing degree-day):
parallèlement au degré-jour de chauffe, celui-ci est
utilisé lors de la saison de végétation des plantes (i.e.
l'été). Un degré-jour de croissance est compté pour
chaque degré de température quotidienne moyenne se
trouvant au-dessus de la température de référence qui
est 5 degrés Celcius. Dans notre exemple précédent, il y
a (15,6 moins 5,0) 10,6 degrés-jour de croissance.
Degré-jour de refrigération (cooling degree-day): forme de
degré-jour utilisée pour mesurer les besoins en énergie
nécessaires au conditionnement ou au refroidissement de l'air.
Un degré-jour de réfrigération est compté pour chaque degré
de température quotidienne moyenne se trouvant au-dessus
de la température de base qui est de 18 degrés Celcius.
(Autre exemple: le 6 juin, le max était de 27,0 et le min était de
13,7; la température moyenne est donc de 20,4 degrés. Alors,
pour cette journée, il y a 2,4 degrés-jour de réfrigération.)
Bilan d'exploitation chauffage
Calcul du bilan annuel de consommation (Energie
prévisionnelle par saison de chauffe)
L'estimation d'une consommation moyenne totale d'énergie
annuelle de combustible d'un bâtiment pour une installation
dépend à la fois des déperditions de base calculées sur
1°C, des caractéristiques de l'installation, des degrés-
jours unifiés (DJU), cumulés sur une saison et du type
d'énergie utilisée.
Les degrés jours unifiés permettent de connaître la
sévérité du climat. Ils sont obtenus à partir des
températures moyennes quotidiennes. Les degrés-
jours sont calculés généralement sur une base de 18°C
(d'où l'appellation DJU-base 18). Lorsque la
température moyenne du jour est supérieure ou égale à
18°C, l'écart est compté nul. Les écarts quotidiens sont
cumulés mensuellement, annuellement, ou par heure
(Dh), ou sur les mois de la période de chauffage (Dju).
On choisit d'effectuer les calculs sur unne période allant
du 1er octobre au 20 mai, soit 232 jours.
Les besoins énergétiques d'une saison pour un hiver
Bch = Bilan annuel de consommation en kWh / an
24 = Durée journalière de chauffage en heures
Gg = Coefficient volumique global de déperditions (W/m3
°C)
V = Volume du local chauffé (m3)

Σ = Exprime la sommation des écarts de températures


entre l'intérieur à 18°C et l'extérieur (te) sur la base de 232
jours
te = Température extérieure moyenne, égale à la demi-somme
des valeurs maximales et minimales des températures extérieures
durant la journée considérée (°C).
Nch = Coefficient réducteur englobant à la fois le fonctionnement
par intermittence, les apports internes (éclairage, occupants,
etc.), les apports externes par ensoleillement (environ 0,75 pour
l'habitation)
Rg = Rendement général de l'installation regroupant les
différents rendements (générateur, distribution, régulation,
émission)
Équivalences entre énergies

L'unité légale de l'énergie est le joule (J). L'unité


usuelle généralement employée est le kilowatt-heure
(kWh) qui vaut 3 600 000 J
La Tep (tonne-équivalent-pétrole) : Unité de comptage
d’énergie, qui permet de comparer le contenu
énergétique de mètres-cubes de gaz, de kilowatt-
heures électriques, de stères de bois, à une tonne de
pétrole.
•La tonne équivalent pétrole (tep) = 10 000 thermies PCI ou 11
620 kWh (41,86 Gigajoules (Gj) )
•1 méga-tep (Mtep) = 10^6 tep
•1 tonne de charbon = en moyenne 0,66 tep
•10^6 m3 de gaz naturel = 0,855 tep
•1 m3 de bois = 0,25 tep (Deux tonnes de bois = 1 tonne de
pétrole)
L’électricité n’est pas comptabilisée de la même façon : 1 tep
vaut 4500 kWh (car il faut consommer 1 tep de pétrole pour
produire 4500 kWh électriques dans une centrale thermique)
* PCI = pouvoir calorifique inférieur
PCI
Type de Densité PCI PCI -
(kWh/kg Tep
combustible (kg/m3) (MJ/kg) kWh/unité
)
Fuel
domestique 840 41,83 11,62 9,76 litre 1
(gasoil)
Gaz naturel à
0,719 49,6 13,77 9,9 m3(n) --
15°C
Propane à 23,98
1,876 46 12,78 --
15°C m3(n)
Butane à 31,14
2,464 45,50 12,64 --
15°C m3(n)
23,98- 4,66-6,16
Charbon 700-800 6,66-7,7 0,66
27,72 dm3
350 - 1,5-2,92
Bois 10,8-21 3 - 5,83 0,3
1100 dm3

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