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1
1. Exemples d’étude de suites de nombres réels ou complexes
♦ 1. Étudier la suite réelle (un )n∈N définie par u0 ∈ ]0 ; +∞[ et : Exemple de suite
r récurrente du type
u2n + 7un un+1 = f (un ).
∀ n ∈ N, un+1 = − 1.
2 Le comportement de la
suite dépend de la po-
Source : Exercices Analyse MPSI ex. 3.14c).
sition de u0 .
♦ 2. Soit α ∈ R − πZ. Montrer que l’existence de l’une des deux limites lim sin nα, Exemple de suite di-
n∞
lim cos nα entraı̂ne l’existence de l’autre, et que l’existence des deux entraı̂ne vergente bornée. Util-
n∞ isation de suites ex-
une contradiction. Conclure.
traites.
Source : Exercices Analyse MPSI ex. 3.6.
♦ 4. Soient (un )n∈N , (vn )n∈N les deux suites réelles définies par (u0 , v0 ) ∈ (R∗+ )2 et, Exemple de deux
pour tout n ∈ N : suites réelles mixées.
u n + vn 2un vn
un+1 = , vn+1 = .
2 u n + vn
Montrer que (un )n∈N et (vn )n∈N convergent et ont la même limite que l’on
déterminera.
2
♦ 5. Étudier la convergence des trois suites réelles (un )n∈N , (vn )n∈N , (wn )n∈N définies Exemple de trois suites
par (u0 , v0 , w0 ) ∈ R3 , u0 > v0 > w0 > 0, et, pour tout n ∈ N : réelles mixées. On
1 montre la convergence,
un+1 = 3 (un + vn + wn ) mais on ne détermine
pas les limites.
√
vn+1 = 3 un vn wn
µ ¶
1 1 1 1 1
= + + .
wn+1 3 un vn wn
♦ 6. Étudier (convergence et limite) la suite réelle (un )n∈N∗ définie par u1 = 0 et, Exemple de suite réelle
pour tout n ∈ N : dans laquelle un+1
dépend de un et de n.
nun − (n + 1)
un+1 = .
(n + 2)2
♦ 7. On considère la suite complexe (un )n∈N définie par u0 = 3 + i et, pour tout Exemple de suite com-
n∈N: plexe faisant intervenir
1 une conjugaison.
un+1 = (3un − i un ).
4
Calculer le terme général un et étudier la convergence de la suite (un )n∈N .
♦ 8. Étudier la convergence de la suite réelle (un )n∈N définie par u0 ∈ [0 ; 1] et : Exemple de suite du
type un+1 = f (un ).
∀ n ∈ N, un+1 = sin 2un . La limite est point fixe
d’une certaine applica-
Source : Cours Analyse MPSI ex. 3.4.6 i). tion.
3
2. Exemples d’étude de suites ou de séries divergentes
♦ 1. Soient x ∈ R − Q et (un )n∈N une suite de rationnels convergeant vers x; pour Exemple de suites
pn divergeant vers +∞.
tout n ∈ N, on note un = , où (pn , qn ) ∈ Z × N∗ . Démontrer qn −→ +∞,
qn n∞ Utilisation de suites
puis |pn | −→ +∞. extraites.
n∞
Source : Cours Analyse MPSI ex. 3.3.6 ou Exercices Analyse MPSI ex. 3.7.
♦ 2. Soit α ∈ R − πZ. Montrer que l’existence de l’une des deux limites lim sin nα, Exemple de suites
n∞
lim cos nα entraı̂ne l’existence de l’autre, et que l’existence des deux entraı̂ne divergentes bornées.
n∞ Utilisation de suites
une contradiction.
extraites.
Source : Exercices Analyse MPSI ex. 3.6.
4
1
X
♦ 5. Déterminer la nature de la série n−ch n . Exemple de série à
n>1 temes positifs. Diver-
gence par utilisation
Source : Exercices Analyse MP ex. 4.1 c). d’un équivalent.
X (−1)n
♦ 6. Déterminer la nature de la série ¡ ¢2 . Exemple de série à
n>1 ln n + (−1)n termes de signes vari-
ables. Utilisation d’un
Source : Cours Analyse MP ex 4.3.12 o). développement asymp-
totique.
X ϕ(n)
♦ 7. Soit ϕ : N∗ −→ N∗ une application injective. Montrer que la série Exemple de série à ter-
n2
n>1 mes positifs. Diver-
diverge. gence par minoration
des sommes partielles.
Source : Exercices Analyse MP ex. 4.2.36.
5
3. Exemples d’étude de suites définies par une relation de
récurrence
♦ 2. Étudier la suite réelle (un )n∈N définie par u0 ∈ [0 ; +∞[ et : Exemple dans lequel
1 2 le comportement de la
∀ n ∈ N, un+1 = (u + 8). suite dépend de u0 .
6 n
Utilisation de la mono-
Source : Cours Analyse MPSI § 3.4.3 Exemple (3). tonie.
♦ 3. Étudier la suite réelle (un )n∈N définie par u0 = 1 et : Exemple dans lequel
1 la suite n’est pas
∀ n ∈ N, un+1 = . monotone. Utilisation
2 + un
d’une majoration de
type géométrique.
Source : Cours Analyse MPSI § 3.4.3 Exemple (4).
♦ 4. Étudier la suite réelle (un )n∈N définie par u0 ∈ [0 ; +∞[ et : Convergence par ex-
2 amen des deux suites
∀ n ∈ N, un+1 = . extraites d’indices
1 + u2n
pairs, d’indices im-
pairs.
Source : Cours Analyse MPSI § 3.4.3 Exemple (5).
6
♦ 5. Pour quel(s) u0 ∈ C la suite vérifiant : Suite périodique
1 + un
∀ n ∈ N, un+1 =
1 − un
est-elle définie? Montrer qu’alors elle est périodique.
♦ 6. Étudier la suite complexe (un )n∈N définie par 0 < |u0 | < 1 et : Exemple de suite
un complexe convergeant
∀ n ∈ N, un+1 = . vers 0 par majora-
2 − un
tion géométrique du
Source : Exercices Analyse MPSI ex. 3.4.3. module.
♦ 7. On considère la suite réelle (un )n∈N définie par u0 ∈ R et : Suite divergente, sauf
pour une valeur parti-
∀ n ∈ N, un+1 = 4un − u2n . culière de u0 .
Montrer que, si (un )n∈N converge, alors elle est stationnaire.
♦ 8. On considère les trois suites réelles (un )n∈N , (vn )n∈N , (wn )n∈N définies par Introduction d’une
u0 = 0, v0 = 22, w0 = 22 et, pour tout n ∈ N : suite de matrices;
1 calcul des puissances
un+1 = (2un + vn + wn ) d’une matrice carrée
4
par réduction de cette
1
vn+1 = (un + vn + wn ) matrice.
3
wn+1 = 1 (un + vn + 2wn ).
4
Calculer un , vn , wn et étudier la convergence de ces trois suites.
♦ 8. Étudier la suite réelle (un )n∈N∗ définie par (u1 , u2 ) ∈ ]0 ; +∞[2 et : Exemple de suite pour
laquelle un+2 dépend
1 un+1 de un+1 et de un .
∀ n ∈ N∗ , un+2 = 1 + Arctan .
4 un
7
4. Exemples d’étude de la convergence de séries numériques
♦ 2. a) Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , il existe un élément un de R∗+ unique tel Le terme général de
que : la série est défini indi-
Z 1 t rectement. Utilisation
e d’un équivalent.
dt = n.
un t
b) Montrer : un −→ 0.
n∞
X
♦ 3. Déterminer la nature de la série un , où u0 ∈ R et : Le terme général de
n>0 la série est défini par
∀ n ∈ N, (n + 2)2 un+1 = (n + 1)un + n. une relation du type
un+1 = f (n, un ).
Source : Cours Analyse MP ex. 4.3.5.
♦ 4. On note pn le n-ème nombre premier (p1 = 2). Démontrer que la série Série à termes réels
X 1 positifs ou nuls. Diver-
diverge.
pn gence par minoration
n>1
des sommes partielles.
Source : Exercices Analyse MP ex. 4.9.
8
X (−1)n
♦ 5. Déterminer la nature de la série √ . Série alternée. Utilisa-
nnn
n>1 tion du TSCSA.
Source : Cours Analyse MP ex. 4.3.9 a).
♦ 6. On considère la suite réelle (un )n∈N définie par u0 ∈ R∗+ et : Série alternée. Le
terme général de la
e −un
∀ n ∈ N, un+1 = . série est défini indi-
n+1 rectement. Utilisation
X
Quelle est la nature de la série (−1)n un ? du TSCSA.
n>0
(−1)n
X µ ¶
♦ 7. Déterminer, pour a ∈ R∗+ , la nature de la série ln 1 + . Série à termes réels
na
n>1 de signe variable.
Utilisation d’un
Source : Cours Analyse MP ex. 4.3.12 z). développement asymp-
totique.
X (2n)!
♦ 8. Déterminer, pour a ∈ R∗+ , la nature de la série . Utilisation de la for-
n!an nn
n>1 mule de Stirling.
Source : Cours Analyse MP ex. 4.3.14 c).
X (−1) n(n+1)
2
♦ 9. Déterminer, pour α ∈ R, la nature de la série α
. Groupement de ter-
n
n>1 mes.
Source : Exercices Analyse MP ex. 4.15.
µ ¶
X sin n
♦ 10. Déterminer, pour α ∈ ]0 ; +∞[, la nature de la série sin . Utilisation du
nα
n>1 théorème d’Abel.
Source : Cours Analyse MP Complément C 4.7 3) 4).
9
5. Exemples de calcul exact de la somme d’une série numérique
+∞
X +∞
X
♦ 1. Existence et calcul de xn cos nθ et xn sin nθ pour Série se ramenant à la
n=0 n=0 série géométrique.
(x, θ) ∈ ] − 1 ; 1[×R.
+∞
X n
♦ 2. Existence et calcul de . Série télescopique;
n4 + n2 + 1
n=0 utilisation d’une
décomposition en
Source : Exercices Analyse MP ex. 4.3.2 c).
éléments simples.
+∞
X a
♦ 3. Existence et calcul de Arctan pour a ∈ R. Série télescopique;
1 + a2 n + a2 n2
n=0 utilisation de formules
de trigonométrie.
Source : Cours Analyse MP ex. 4.3.17 i).
+∞ 3
X n
♦ 4. Existence et calcul de . Série se ramenant à des
n!
n=0 séries connues.
Source : Exercices Analyse MP ex. 4.3.6 modifié.
10
+∞
X 1
♦ 6. Existence et calcul de . Série se ramenant à
(n + 1)(n − 2)2n
n=3 une série entière en
un point intérieur au
Source : Exercices Analyse MP ex. 6.5.18 b).
disque de convergence.
+∞ +∞
X 1 X (−1)n
♦ 7. Existence et calcul de et . Série se ramenant à
4n2 − 1 4n2 − 1
n=0 n=0 une série entière en
un point du cercle
Source : Exercices Analyse MP ex. 6.5.2.
d’incertitude.
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6. Exemples de comportement asymptotique de suites;
rapidité de convergence ou de divergence
n ³
Y k´
♦ 1. Trouver un équivalent simple de 1+ lorsque l’entier n tend vers Recherche d’un
n
k=1 équivalent du terme
l’infini. général d’une suite di-
vergeant vers +∞; in-
Source : Oral MP∗ −MP ex. 6.3.
tervention d’intégrales
ou utilisation de la
formule de Stirling.
♦ 2. On considère la suite réelle (un )n∈N∗ définie par u1 > 0 et : Recherche d’un
équivalent du terme
∀ n ∈ N∗ , un+1 = ln(1 + nun ). général d’une suite
Montrer : un ∼ ln n. divergeant vers
n∞ +∞; utilisation
Source : Oral MP∗ −MP ex. 6.4. d’encadrements.
n
∗ en X
♦ 4. a) On note, pour tout n ∈ N , an = . Trouver un équivalent simple de ak Développement
n
k=1 asymptotique des
lorsque l’entier n tend vers l’infini. sommes partielles
2 n d’une série dont
³ 1 ´n X
b) On note, pour tout n ∈ N∗ , bn = 1 + , et un = bk . Former un le terme général
n
k=1 tend assez vite vers
développement asymptotique de un à deux termes, lorsque l’entier n tend vers l’infini. Utilisation de
l’infini. théorèmes de somma-
Source : Oral MP∗ −MP ex. 10.10. tion des relations de
comparaison.
12
♦ 5. Soient u0 ∈ ]0 ; +∞[, (α, β) ∈ R2 tel que 0 < α < β, (un )n∈N la suite réelle Développement
1 + αun asymptotique du
définie par : ∀ n ∈ N, un+1 = un .
1 + βun terme général d’une
Établir : suite. Intervention des
séries et des théorèmes
a) un −→ 0
n∞ de sommation des rela-
1 tions de comparaison.
b) un ∼
n∞ (β − α)n
1 α ln n ³ ln n ´
c) un = + + o .
(β − α)n (β − α)2 n2 n2
Source : Oral MP∗ −MP ex. 10.12.
♦ 7. Soient I un intervalle fermé non vide de R, p ∈ N tel que p > 2, f : I −→ I une Vitesse de convergence
application de classe C p , x0 ∈ I, (xn )n∈N la suite réelle définie par : dans la méthode du
point fixe.
∀ n ∈ N, xn+1 = f (xn ).
∀ n ∈ N, xn 6= `.
1 ³ |x
n+1 − `| ´
un = ln .
pn+1 |xn − `|
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7. Exemples d’évaluation asymtotique de restes de séries con-
vergentes, de sommes partielles de séries divergentes
+∞
X 1
♦ 1. Trouver, pour α ∈ ]1 ; +∞[ fixé, un équivalent simple de , lorsque Recherche d’un
kα
k=n+1 équivalent du reste
l’entier n tend vers l’infini. d’une série conver-
gente; comparaison
Source : Cours Analyse MP § 4.3.8 2) a) Exemple.
série-intégrale.
+∞
X 1
♦ 2. Trouver un équivalent simple de lorsque l’entier n tend vers Recherche d’un
k 2 + sin k
k=n+1 équivalent du reste
l’infini. d’une série conver-
gente; utilisation d’un
Source : Cours Analyse MP § 4.3.9 1) Exemple.
théorème de somma-
tion des relations de
comparaison.
+∞ ³ 3
X 1 ´−k
♦ 3. Trouver un équivalent simple de ch lorsque l’entier n tend vers Recherche d’un
k
k=n+1 équivalent du reste
l’infini. d’une série conver-
gente; utilisation d’un
Source : Exercices Analyse MP ex. 4.20.
théorème de somma-
tion des relations de
comparaison.
n q
X
♦ 4. Trouver un équivalent simple de k + (−1)k lorsque l’entier n tend vers Recherche d’un
k=1 équivalent de la
l’infini. somme partielle d’une
série divergeant vers
Source : Cours Analyse MP § 4.3.9 2) Exemple.
+∞; utilisation d’un
théorème de somma-
tion des relations de
comparaison.
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♦ 5. Montrer : Comparaison série-
n
X 1 intégrale.
= ln n + γ + o (1),
k n∞
k=1
n
en X
♦ 6. a) On note, pour tout n ∈ N∗ , an = . Trouver un équivalent simple de ak Développement
n
k=1 asymptotique d’une
lorsque l’entier n tend vers l’infini. somme partielle de
2 n série; utilisation de
³ 1 ´n X
b) On note, pour tout n ∈ N∗ , bn = 1 + , et un = bk . Former un théorèmes de somma-
n
k=1 tion des relations de
développement asymptotique de un à deux termes, lorsque l’entier n tend vers comparaison.
l’infini.
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8. Exemples d’étude de séries réelles ou complexes
non absolument convergentes
X (−1)n
♦ 1. Déterminer la nature de la série √ . Série alternée. Utilisa-
nnn
n>1 tion du TSCSA.
Source : Cours Analyse MP ex. 4.3.9 a).
(−1)n
X µ ¶
♦ 2. Déterminer, pour a ∈ R∗+ , la nature de la série ln 1 + . Série à termes réels
na
n>1 de signe variable.
Utilisation d’un
Source : Cours Analyse MP ex. 4.3.12 z). développement asymp-
totique.
♦ 3. On considère la suite réelle (un )n∈N définie par u0 ∈ R∗+ et : Série alternée. Le
terme général de la
e −un
∀ n ∈ N, un+1 = . série est défini indi-
n+1 rectement. Utilisation
X
Quelle est la nature de la série (−1)n un ? du TSCSA.
n>0
1
♦ 4. On note, pour n ∈ N∗ , un = si n est le carré d’un entier, et Utilisation des sommes
n
(−1) n partielles.
un = sinon.
n X
Montrer que la série un converge et calculer sa somme.
n>1
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X (−1) n(n+1)
2
♦ 5. Déterminer, pour α ∈ R, la nature de la série α
. Groupement de ter-
n
n>1 mes.
Source : Exercices Analyse MP ex. 4.15.
♦ 6. Soit f : [0 ; 1] −→ R une application continue par morceaux; montrer que la Convergence par
Z 1 Z 1
X
n n f (x) permutation série-
série (−1) x f (x) dx converge et que sa somme est dx. intégrale.
0 0 1 +x
n>0
X e i nt
♦ 7. Montrer que, pour tout (t, α) ∈ (R−2πZ)× ]0 ; +∞[, la série converge. Série à termes com-
nα
n>1 plexes; utilisation du
théorème d’Abel.
Source : Cours Analyse MP Complément C 4.7 3) a).
µ ¶
X sin n
♦ 8. Déterminer, pour α ∈ ]0 ; +∞[, la nature de la série sin . Utilisation du
nα
n>1 théorème d’Abel.
Source : Cours Analyse MP Complément C 4.7 3) b) 4).
X
♦ 9. Soit un une série réelle semi-convergente. Montrer que, pour tout S ∈ R, il Propriété générale, dif-
n>0
X ficile.
existe une permutation ϕ de N telle que la série uϕ(n) converge et ait pour
n>0
somme S.
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9. Exercices sur les suites de polynômes orthogonaux
♦ 1. On note E le R-ev des applications polynomiales de [−1 ; 1] dans R, et, pour Définition d’une suite
chaque n ∈ N, En le sev de E formé des applications polynomiales de degré de polynômes orthogo-
6 n. On définit une application < . , . > : E 2 −→ R par : naux.
Z 1
∀ (P, Q) ∈ E 2 , < P , Q > = P (x)Q(x) dx.
−1
b) Établir qu’il existe une suite unique (Pn )n∈N d’élements de E, orthonormale
pour < . , . > et telle que, pour tout n ∈ N, Pn est de degré n et à coefficient
dominant > 0.
c) Montrer :
∀ n ∈ N∗ , Pn ∈ En−1
⊥
.
¢(n)
Pour n ∈ N, on note Un = (X 2 − 1)n , dérivée n-ème de (X 2 − 1)n , et
¡
♦ 2. Expression des
1 polynômes de Leg-
Ln = n Un , appelé n-ème polynôme de Legendre. Montrer :
2 n! endre à l’aide d’une
r dérivée n-ème.
1 2n + 1
∀ n ∈ N, Pn = n Un .
2 n! 2
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♦ 4. Montrer : Relation de récurrence
∀ n ∈ N∗ , (n + 1)Ln+1 = (2n + 1)X Ln − nLn−1 . entre les Ln .
♦ 5. Démontrer que, pour tout n ∈ N∗ , Ln est scindé sur R et admet exactement n Zéros de Ln .
zéros deux à deux distincts et situés dans ] − 1 ; 1[.
♦ 6. a) Démontrer (formule de Christoffel et Darboux) que, pour tout n ∈ N et tout Entrelacement des
(x, y) ∈ R2 : zéros de Ln−1 et de
Ln .
n
X ¡ ¢
(x − y) (2k + 1)Lk (x)Lk (y) = (n + 1) Ln+1 (x)Ln (y) − Ln (x)Ln+1 (y) .
k=0
k=0
Ln
c) On note, pour tout n ∈ N, Fn = ∈ R(X ). Montrer que les coefficients
Ln+1
de la décomposition en éléments simples de Fn dans R(X ) sont tous > 0.
d) Établir que les zéros de Ln−1 et Ln sont entrelacés.
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10. Comparaison sur des exemples de divers modes de conver-
gence d’une suite ou d’une série de fonctions d’une variable
réelle
¡ ¢
♦ 1. Montrer que la suite de fonctions fn : [0 ; +∞[ −→ R n∈N définie par : Suite de fonctions con-
2n x vergeant simplement et
∀ n ∈ N, ∀ x ∈ [0 ; +∞[, fn (x) = non uniformément.
1 + n2n x2
converge simplement sur R, uniformément sur tout [a ; +∞[, a ∈ ]0 ; +∞[, mais
pas uniformément sur [0 ; +∞[.
♦ 2. Montrer que la suite de fonctions (fn : R −→ R)n∈N définie par : Suite de fonctions
nx3 convergeant uni-
∀ n ∈ N, ∀ x ∈ R, fn (x) = formément et simple-
1 + nx2
ment.
converge uniformément, donc simplement, sur R.
♦ 3. Donner des exemples de suites d’applications de R dans R, continues, bornées, Suites de fonctions
intégrables et de carrés intégrables, telles que : ayant divers comporte-
¯ ¯ ¯ ments vis-à-vis des
N1 (fn ) −→ 0 ¯ N1 (gn ) −→
6 0 ¯¯ N1 (hn ) −→6 0 ¯¯ normes N1 , N2 , N∞ .
¯
N2 (fn ) −→
6 0 ¯, N2 (gn ) −→ 0 ¯ , N2 (hn ) −→
6 0 ¯.
¯ ¯ ¯
¯ ¯ ¯
N∞ (fn ) −→6 0¯ N∞ (gn ) −→6 0¯ N∞ (hn ) −→ 0 ¯
20
♦ 4. Étudier les convergences simple, absolue, uniforme de la série de fonctions
X Série de fonctions;
fn où, pour tout n ∈ N∗ : comparaison des con-
n>1 vergences simple,
(−1)n absolue, uniforme.
fn : [0 ; +∞[ −→ R, x 7−→ fn (x) = .
nx
♦ 6. XÉtudier les convergences simple, uniforme, normale de la série de fonctions Série de fonctions :
fn , où fn : [0 ; +∞[ −→ R est définie par : convergence uniforme
n>1 µ ¶ (par TSCSA) sans con-
n x vergence normale.
∀ x ∈ [0 ; +∞[, fn (x) = (−1) ln 1 + .
n(1 + x)
21
11. Exemples d’étude de fonctions définies par une série
X
♦ 1. a) Étudier les convergences de la série fn , où fn : R −→ R est définie par : Utilisation du
n>1 théorème de dérivation
(−1)n −x√n
∀ x ∈ R, fn (x) = e . pour une série
n d’applications, et
On note S la somme. du TSCSA.
b) Montrer que S est de classe C 1 sur [0 ; +∞[.
c) Tracer la courbe représentative de S.
b) On note S la somme.
α) Montrer que S est de classe C 1 sur ]0 ; +∞[.
S(x)
β) Montrer : −→ +∞. L’application S est-elle dérivable en 0?
x x −→ 0+
γ) Établir : S(x) −→ 0.
x −→ +∞
X
♦ 3. a) Étudier les convergences de la série fn , où fn :]0 ; +∞[ −→ R est définie Utilisation du
n>0 théorème de dérivation
par : pour une série
2
∀ x ∈ ]0 ; +∞[, fn (x) = e −n x . d’applications.
Limites en deux
b) Montrer que S est de classe C ∞ sur ]0 ; +∞[. temps. Obtention
d’un développement
c) Former le développement asymptotique de S(x) à la précision e −5x lorsque
asymptotique.
x tend vers +∞.
d) Tracer la courbe représentative de S.
22
X
♦ 4. a) Étudier les convergences de la série fn , où fn : [0 ; +∞[ −→ R est définie Utilisation du
n>1 théorème de dérivation
par : pour une série
1 d’applications. Em-
∀ x ∈ [0 ; +∞[, fn (x) = .
(n + x)2 ploi de l’inégalité de
Cauchy et Schwarz.
b) Montrer que S est décroissante et positive.
1
c) Établir que l’application x 7−→ p est concave sur [0 ; +∞[.
S(x)
Source : Cours Analyse MP ex. 5.3.31.
+∞
X 1
♦ 5. On note, pour x ∈ ]1 ; +∞[, ζ(x) = x
. Limite en deux
n
n=1 temps. Utilisation
a) Montrer : ζ(x) −→ +∞, ζ(x) −→ 1. du théorème de
x −→ 1+ x −→ +∞ dérivation pour une
b) Montrer que ζ est de classe C ∞ sur ]1 ; +∞[ et exprimer, pour k ∈ N, ζ (k) série d’applications.
(comme somme d’une série).
c) Étudier les variations et la convexité de ζ.
d) Tracer la courbe représentative de ζ.
23
12. Exemples de développements en série entière.
Applications
x2 − x + 2
♦ 1. Montrer que la fonction f : x 7−→ est dSE(0) et former son Utilisation d’une
x4 − 5x2 + 4
DSE(0); préciser le rayon de convergence R. décomposition en
éléments simples.
Source : Cours Analyse MP ex. 6.5.8 a).
¡√ √ ¢
♦ 2. Montrer que la fonction f : x 7−→ ln 1 + x + 1 − x est dSE(0) et former Obtention du DSE(0)
son DSE(0); préciser le rayon de convergence R. de f à partir de celui
de f 0 .
Source : Cours Analyse MP ex. 6.5.8 l)
sin x 3
µ ¶
♦ 3. Montrer que la fonction f : x 7−→ si x 6= 0 Linéarisation et divi-
x
sion par une puissance
1 si x = 0
est dSE(0) et former son DSE(0); préciser le rayon de convergence R. de x.
♦ 4. Montrer que la fonction f : x 7−→ ( Arcsin x)2 est dSE(0) et former son DSE(0); Utilisation d’une
préciser le rayon de convergence R. équation différentielle.
Z π Z
2 X
♦ 5. Montrer que la fonction f : x 7−→ ln(1 + x sin2 t) dt est dSE(0) et former Permutation et .
0
son DSE(0); préciser le rayon de convergence R.
24
Z
♦ 6. Établir, pour tout k ∈ N∗ :
X
Permutation et .
Z 1 +∞
(ln x)k X 1
dx = (−1)k k! k+1
.
0 1 − x n=1
n
1¡ √ ¢
c) 1) Montrer que la fonction f : x 7−→ 1 − 1 − 4x est dSE(0) et calculer
2
son DSE(0).
1 n−1
2) En déduire : ∀ n ∈ N∗ , an = C .
n 2n−2
Le nombre an est appelé (n − 1)-ème nombre de Catalan.
♦ 9. Soit λ ∈ ] − 1 ; 1[. Déterminer toutes les applications f : R −→ R dérivables sur Solutions dSE(0) d’une
R, telles que : équation fonctionnelle.
∀ x ∈ R, f 0 (x) = f (λx)
(on exprimera f comme somme d’une série entière).
25
13. Exemples d’emploi de séries entières ou trigonométriques
pour la recherche de solutions d’équations différentielles
26
♦ 4. Soit (a, b) ∈ R∗ × C tel que |b| < 1. On considère l’équation différentielle : Recherche de solutions
développables en séries
1 trigonométriques.
(E) y 00 + ay = ,
1 − be i x
d’inconnue y : x ∈ R 7−→ y(x) ∈ C supposée deux fois dérivable sur R.
Trouver une condition nécessaire et suffisante portant sur (a, b) pour que (E)
admette au moins une solution 2π-périodique. Dans ce cas, montrer que (E)
admet une solution 2π-périodique et une seule, et calculer celle-ci (on exprimera
le résultat sous forme d’une série).
♦ 5. Trouver toutes les applications y : R −→ R deux fois dérivables sur R et telles Recherche de solutions
que : développables en séries
+∞
X cos nx trigonométriques.
∀ x ∈ R, y 00 (x) + y 0 (x) + y(x) = .
n=1
n3
On exprimera le résultat à l’aide d’une série.
27
14. Exemples de séries de Fourier et de leurs applications
1
♦ 3. Soit a ∈ ]0 ; +∞[. On note f : R −→ R, x 7−→ f (x) = . Calcul d’une intégrale
ch a + cos t
en faisant intervenir
a) Calculer les coefficients de Fourier (trigonométriques) de f . des coefficients de
Z π
cos nt π(−1)n e −na Fourier.
b) En déduire : ∀ n ∈ N, dt = .
0 ch a + cos t sh a
Source : Exercices Analyse MP ex. 7.5.
1 +∞
ln(1 + x) (−1)n−1 π2
Z X
♦ 4. Montrer : dx = = . Calcul d’une intégrale
0 x n2 12
n=1 en se ramenant à une
Source : Cours Analyse MP ex. 7.4.6 et Exercices Analyse MP ex. 7.7. série de Fourier.
28
♦ 5. SoitZf : R −→ C de classe C 1Z par morceaux, Zcontinue, 2π-périodique et telle Inégalité de Wirtinger.
2π 2π 2π
que f = 0. Montrer : |f (t)|2 dt 6 |f 0 (t)|2 dt.
0 0 0
(Attention à l’énoncé, selon les éditions )
Source : Exercices Analyse MP ex. 7.6.
♦ 6. Pour (n, k) ∈ (N∗ )2 , on note rn,k le reste de la division euclidienne de n par k. Recherche d’une lim-
n
1 X ite de suite liée à
On note, pour tout n ∈ N∗ : un = 2 rn,k . l’arithmétique.
n
k=1
Montrer que la suite (un )n∈N∗ converge et calculer sa limite.
+∞
X 1 π2
On admettra : = .
n=1
n2 6
Source : Exercices Analyse MP ex. 7.11.
♦ 7. Trouver toutes les applications y : R −→ R deux fois dérivables et telles que : Recherche de solutions
développables en séries
+∞
X cos nx trigonométriques,
∀ x ∈ R, y 00 (x) + y 0 (x) + y(x) = .
n3 pour une équation
n=1
différentielle.
On exprimera le résultat à l’aide d’une série.
Source : Oral MP ex. 14.9.
29
15. Exemples d’applications du théorème des accroissements
finis pour une fonction numérique d’une variable réelle
♦ 1. Soit f :]0 ; +∞[ −→ R, dérivable sur ]0 ; +∞[ et telle que f 0 admette une limite Lien entre les com-
finie ` en +∞. Montrer : portements de f 0 (x)
f (x) f (x)
−→ `. et de lorsque
x x −→ +∞ x
x −→ + ∞.
Source : Cours Analyse MPSI ex. 5.2.8.
♦ 3. Soient I un intervalle de R, f : I −→ R dérivable sur I. Montrer que f 0 (I) est Théorème de Darboux.
un intervalle de R.
♦ 4. Montrer que, pour tout (x, y) ∈ R2 tel que 0 6 x < y < 1 : Obtention de certaines
inégalités.
y−x y−x
√ < Arcsin y − Arcsin x < p .
1 − x2 1 − y2
30
♦ 5. Soient (a, b) ∈ R2 tel que a < b, et f : [a ; b] −→ R une application de classe C 2 Utilisation du
sur [a ; b]. Montrer qu’il existe c ∈ ]a ; b[ tel que : théorème de Rolle
et du théorème des
f (a) + f (b) ³ a + b ´ (b − a)2
=f + f 00 (c). accroissements finis.
2 2 8
31
16. Exemples d’encadrement de fonctions numériques;
utilisations
n
X k k
♦ 4. Trouver lim sin sin 2 . Encadrement de sin x
n∞ n n
k=1 en vue d’obtenir la lim-
ite d’une suite ressem-
Source : Exercices Analyse MPSI ex. 6.6 d).
blant à une somme de
Riemann.
32
♦ 5. Soient (a, b) ∈ R2 tel que a < b, f : [a ; b] −→ R de classe C 1 . Déterminer : Utilisation de
l’encadrement d’une
b n
³Z X b−a ³ b − a ´´ fonction par deux
lim n f− f a+k .
n∞ a n n fonctions en escalier.
k=1
33
17. Exemples d’approximations de fonctions numériques;
utilisations
♦ 1. Soient (a, b) ∈ R2 tel que a < b, f : [a ; b] −→ K continue. On suppose : Approximation par des
polynômes; utilisation
Z b
du premier théorème
∀ n ∈ N, xn f (x) dx = 0.
a de Weierstrass.
Montrer : f = 0.
Pn −→ B
dans (E, N2 ).
n∞
♦ 3. Soient (a, b) ∈ R2 tel que a < b, f : [a ; b] −→ C continue par morceaux. Lemme de Lebesgue
Montrer : Z b pour un segment; util-
isation d’une approxi-
f (t) e i xt dt −→ 0.
a x −→ +∞ mation par des fonc-
tions en escalier.
Source : Cours Analyse MP ex. 5.2.1.
34
♦ 4. Soient I un intervalle de R, f : I −→ C continue par morceaux et intégrable Lemme de Lebesgue
sur I. Montrer : Z sur un intervalle quel-
f (t) e i xt dt −→ 0. conque; approximation
I x −→ +∞ par des fonctions à
support borné.
Source : Cours Analyse MP ex. 5.2.2.
+∞
√
t2 + 1 − 1
Z
♦ 5. Déterminer lim √ dt. Approximation par
x −→ 0+ 0 (t2 + 1) t2 + x une suite de fonc-
Source : Oral MP∗ −MP ex. 11.7. tions; utilisation du
théorème de conver-
gence dominée.
35
18. Exemples d’utilisation de développements limités
³ 2 1 ´
♦ 1. Calculer lim + . Recherche d’une lim-
x −→ 0 sin2 x ln cos x ite, emploi d’un DL.
Source : Cours Analyse MPSI ex. 8.3.4 k).
♦ 2. Déterminer un équivalent simple, lorsque x tend vers 0, de (2+cos x)(2+ch x)−9. Recherche d’un
équivalent, emploi
Source : Cours Analyse MPSI ex. 8.3.5 i). d’un DL.
♦ 3. Soit (un )n∈N la suite réelle définie par u0 ∈ ]0 ; +∞[ et : Recherche d’un
équivalent du terme
un
∀ n ∈ N, un+1 = . général d’une suite
1 + u2n récurrente.
a) Montrer : un −→ 0.
n∞
1
b) On note, pour tout n ∈ N, Un = . Montrer Un+1 − Un −→ 2.
u2n n∞
1
c) En déduire : un ∼ √ .
n∞ 2n
Source : Cours Analyse MPSI C 3.1 III 2).
³ 1 ´x+ x1 ³ b´
♦ 4. Étudier l’intégrabilité, pour (a, b) ∈ R2 fixé, de f : x 7−→ 1 + − a+ , Utilisation d’un DL
x x
sur [1 ; +∞[. pour étudier une
intégrabilité.
Source : Exercices Analyse MP ex. 3.1.1 h).
→+∞
sin x ´
Z ³
♦ 5. Déterminer la nature de l’intégrale impropre ln 1 + √ dx. Étude de convergence
→0 x
pour une intégrale im-
Source : Exercices Analyse MP ex. 3.4.1 q). propre, utilsation d’un
DL.
36
♦ 6. Déterminer la nature de la série de terme général : Nature d’une série,
utilisation d’un DL
³ 1 ´n+1 ³ 1 ´n pour obtenir un
1+ − 1+ .
n n+1 équivalent.
³ π ´−
♦ 9. Étudier la branche infinie, lorsque θ −→ de la courbe en polaires Étude de branche in-
4
tan θ finie pour une courbe
d’équation : ρ = . en polaires.
cos 2θ
Source : Cours Géométrie PCSI PC § 3.2.7 Exemple 1.
37
19. Exemples d’utilisation d’intégrales pour l’étude de suites
et de séries
b) En déduire :
(x − 1)ζ(x) −→ 1.
x −→ 1+
♦ 2. Déterminer la limite de la suite définie par son terme général : Utilisation de sommes
de Riemann.
2n n n
X k X n + k2 ³X 1
´
, , e n+k − n.
k 2 + n2 n3 + k 3
k=0 k=1 k=1
38
n ³
Y k´
♦ 4. Trouver un équivalent simple de 1+ lorsque l’entier n tend vers l’infini. Utilisation de la majo-
n
k=1 ration de la méthode
des trapèzes.
Source : Oral MP∗ −MP ex. 6.3.
n−1
X 1
♦ 5. Déterminer lim p . Utilisation des sommes
n∞ k(n − k)
k=1 de Riemann pour une
fonction intégrable
Source : Oral MP∗ −MP ex. 7.9.
monotone.
X sin √n
♦ 6. Démontrer que la série converge. Utilisation de la for-
n
n>1 mule de Taylor avec
reste intégral.
Source : Oral MP∗ −MP ex. 10.23.
X
♦ 7. Convergence et somme de la série un , où : Utilisation du rem-
1
n>1 placement de par
Z 1 k
+∞
X (−1)k tk−1 dt.
∀ n > 1, un = .
k 0
k=n+1
♦ 9. Étudier
X la convergence simple et la convergence uniforme de la série d’applications Comparaison série-
fn , où : intégrale pour l’étude
n>2 du reste d’une série.
x
fn : R+ −→ R, x 7−→ fn (x) = .
(1 + n2 x2 ) ln n
39
20. Exemples d’utilisation de suites ou de séries pour l’étude
d’intégrales
♦ 2. Soient f, g : [0 ; +∞[ −→ R croissantes et continues par morceaux. Montrer : Utilisation des sommes
³ Z x ´³ Z x ´ Z x de Riemann pour une
∀ x ∈ [0 ; +∞[, f g 6x f g. fonction continue sur
0 0 0 un segment.
α) Montrer :
1 1
1 − e −x 1 −1
Z Z
In −→ dx et Jn −→ e x dx.
n∞ 0 x n∞ 0 x
β) Montrer :
n
X 1
∀ n ∈ N∗ , In − Jn = − ln n.
k
k=1
b) En déduire :
1 1
1 − e −x − e − x
Z
dx = γ,
0 x
où γ est la constante d’Euler.
40
♦ 4. Montrer : Permutation intégrale-
1 +∞
ln(1 + x) (−1)n π2 série.
Z X
dx = 2
= .
0 x n=1
n 12
c) α) Montrer :
+∞
X 1 2
∀ n ∈ N, 2
6¡ ¢2 .
(k!) (n + 1)!
k=n+1
Z 2π
β) En déduire une valeur approchée à 10 −10
près de e 2 cos t dt.
0
∗
Source : Oral MP −MP ex. 14.2.
41
21. Exemples de calcul de l’intégrale d’une fonction continue
sur un segment
Z π
2
♦ 1. Calculer, pour tout n ∈ N, l’intégrale de Wallis : In = sinn x dx. Utilisation d’une
0 intégration par parties
Source : Cours Analyse MPSI § 6.4.4 Exemple 1). pour obtenir une rela-
tion de de récurrence
sur des intégrales
dépendant d’un entier
Z 1 n.
♦ 2. Calculer (Arcsin x)2 dx. Changement de vari-
0
able et intégration par
Source : Cours Analyse MPSI ex. 9.3.2 a). parties.
π
dx
Z 8
♦ 3. Calculer . Changement de vari-
0 cos4 x + sin4 x + 14 able.
Source : Cours Analyse MPSI ex. 9.6.3 a).
Z π
♦ 4. Calculer, pour x ∈ ]1 ; +∞[, l’intégrale ln(1 − 2x cos t + x2 ) dt. Utilisation de sommes
0 de Riemann pour cal-
Source : Exercices Analyse MPSI ex 6.8. culer une intégrale.
42
a
x ln x
Z
♦ 6. Calculer, pour tout a ∈ ]0 ; +∞[ : dx. Utilisation d’un
1 (1 + x2 )2
a changement de vari-
Source : Exercices Analyse MPSI ex. 9.4.8 e). able qui échange les
bornes.
43
22. Exemples d’étude d’intégrales impropres
♦ 1. Étudier, pour α ∈ R fixé, la nature des intégrales impropres : Nature d’une intégrale
Z +∞ Z +∞ impropre : exemple
sin x cos x fondamental.
α
dx et dx.
1 x 1 xα
→+∞
f (x)
Z
♦ 3. a) Soit f : [0 ; +∞[ −→ R continue, telle que l’intégrale impropre dx Calcul de certaines
1 x
intégrales impropres.
converge, et (a, b) ∈ R2 tel que 0 < a < b.
α) Montrer :
+∞ b
f (ax) − f (bx) f (t)
Z Z
∀ ε ∈ ]0 ; +∞[, dx = dt.
ε x a t
→+∞
f (ax) − f (bx)
Z
β) En déduire que l’intégrale impropre dx converge,
→0 x
et que :
+∞
f (ax) − f (bx)
Z
b
dx = f (0) ln .
0 x a
+∞
cos ax − cos bx
Z
b) Exemple : Calculer dx, pour 0 < a < b.
0 x
Source : Exercices Analyse MP 3.24.
44
+∞
sin x
Z
♦ 4. Existence et calcul de dx. Calcul d’une intégrale
0 x
impropre classique.
Source : Exercices Analyse MP ex. 3.25.
Z →+∞
♦ 5. Nature de x3 sin(x8 ) dx. Nature d’une intégrale
0 impropre : utilisation
Source : Exercices Analyse MP ex. 3.4.1 b). d’un changement de
variable.
→+∞ →+∞
sin x sin x
Z Z
♦ 6. Nature de √ dx et de √ dx. Nature d’une intégrale
1 x + sin x 1 x + cos x
impropre : utilisation
Source : Exercices Analyse MP ex. 3.4.1 f ). d’un développement
asymptotique.
+∞ +∞
sin t sin t
Z Z
♦ 7. Montrer : dt −→ dt. Limte d’une intégrale
0 x+t x −→ 0+ 0 t
dépendant d’un
Source : Cours Analyse MP ex. 3.4.4. paramètre.
45
23. Exemples d’intégration sur un intervalle
♦ 1. Étudier l’intégrabilité des applications suivantes, sur l’intervalle indiqué : Théorème de majora-
2
tion, utilisation d’un
a) x 7−→ e −(ln x) , ]0 ; +∞[ équivalent, exemple de
1 1 Bertrand.
b) x 7−→ √ − √
4
, ]0 ; +∞[.
x 2
x +1
Source : Exercices Analyse MP ex. 3.1.1 c), d).
Z +∞
2 2
♦ 3. Déterminer lim e x e −t dt. Limite d’une intégrale
n∞ x dépendant d’un
Source : Exercices Analyse MPSI ex. 3.15. paramètre.
46
x
th t
Z
♦ 5. Montrer : p dt ∼ ln x. Équivalent d’une
1 t(t + 1) x −→ +∞
intégrale dépendant
Source : Cours Analyse MP ex. 3.3.1. d’un paramètre
aux bornes; utili-
sation d’un théorème
d’intégration des rela-
tions de comparaison.
+∞
1
Z
♦ 7. Trouver lim dx. Limite d’une intégrale
n∞ 0 1 + x2 + xn e −x
dépendant d’un
Source : Cours Analyse MP ex. 5.1.27 f ). paramètre; utilisa-
tion du théorème de
convergence dominée.
n
r
x ´n
Z ³
♦ 8. Montrer : 1+ 1− dx ∼ n. Équivalent d’une
0 n n∞
intégrale dépendant
Source : Cours Analyse MP ex. 5.1.31 a). d’un paramètre ; utili-
sation du théorème de
convergence dominée.
47
25. Exemples de calculs d’intégrales multiples
ZZ
♦ 1. Calculer f (x, y) dx dy, pour : Calcul d’une intégrale
D double dans un cas
D = [0 ; π]2 , f (x, y) = (x + y) sin x sin y. particulier.
ZZ
♦ 2. Calculer f (x, y) dx dy, pour : Calcul d’une
D intégrale double
D = (x, y) ∈ R2 ; x > 0, y > 0, x + y 6 1 , par emboı̂tement
© ª
f (x, y) = xy(x + y).
d’intégrales simples.
Source : Cours Analyse MPSI ex. 12.2.1 b).
ZZ
♦ 3. Calculer f (x, y) dx dy, pour : Calcul d’une intégrale
D double par passage en
D = (x, y) ∈ R2 ; x > 1, x2 + y 2 − 2x 6 0 , polaires.
© ª
1
f (x, y) = ,
(x2 + y 2 )2
en utilisant les coordonnées polaires.
ZZ
♦ 4. Calculer f (x, y) dx dy, pour : Calcul d’une intégrale
D double par utilisation
D = (x, y) ∈ R2 , ; y 2 − 2px 6 0, x2 − 2py 6 0 , d’un changement de
© ª
variables.
x3 + y 3
f (x, y) = exp ,
xy
p ∈ R∗+ fixé, en utilisant le changement de variables défini par :
x = u2 v, y = uv 2 .
48
x2 y2
♦ 5. Soient (a, b) ∈ (R∗+ )2 tel que a > b, (E) l’ellipse d’équation 2 + 2 = 1, Calcul d’une intégrale
√ a b
F (c, 0), F 0 (−c, 0) les foyersZde (E), c = a 2 − b2 , D la partie fermée bornée double en utilisant un
Z changement de vari-
limitée par (E). Calculer (M F + M F 0 ) dx dy où M a pour coordonnées ables induit par la na-
D
(x, y). On décomposera D en ellipses homofocales à (E), (c’est-à-dire ayant les ture du domaine.
mêmes foyers que (E) ).
49
26. Exemples d’étude de fonctions définies par une intégrale
2x
t2
Z
♦ 1. Étudier la fonction f d’une variable réelle définie par f (x) = dt. Étude d’une fonc-
x t2 + sin2 t tion définie par une
Source : Cours Analyse MPSI ex. 6.4.17. intégrale, le paramètre
étant aux bornes.
x
√
1 + t4
Z
♦ 2. Étudier la fonction f d’une variable réelle définie par f (x) = dt. Étude d’une fonc-
1 t2
tion définie par une
Source : Cours Analyse MP ex. 3.2.15 a). intégrale, le paramètre
étant aux bornes.
♦ 3. Étude et représentation
Z π graphique de la fonction f d’une variable réelle définie Étude d’une intégrale
√ dépendant d’un
par : f (x) = x + cos t dt.
0 paramètre à l’intérieur.
Source : Cours Analyse MP ex. 3.5.5.
♦ 4. Étude et représentation
Z x graphique de la fonction f d’une variable réelle définie Étude d’une fonc-
e −t tion définie par une
par : f (x) = dt.
intégrale sur un in-
p
0 t(x − t)
tervalle quelconque,
Source : Cours Analyse MP ex. 3.5.17 a). le paramètre étant
à l’intérieur et aux
bornes.
50
Arctan (xt)
♦ 5. a) Montrer que, pour tout x ∈ R, l’application t 7−→ est intégrable Calcul d’une intégrale
t(1 + t2 )
dépendant d’un
sur ]0 ; +∞[. On note f : R −→ R l’application définie par :
paramètre par
Z +∞
Arctan (xt) dérivation
Z sous le
∀ x ∈ R, f (x) = dt. signe .
0 t(1 + t2 )
b) Montrer que f est de classe C 1 sur R et calculer f 0 (x) pour tout x ∈ [0 ; +∞[.
c) En déduire :
π
∀ x ∈ [0 ; +∞[, f (x) = ln(1 + x).
2
Exprimer f (x) pour tout x ∈ R.
d) En déduire :
Z +∞ ³ Arctan t ´2
dt = π ln 2.
0 t
51
27. Exemples de résolution d’équations différentielles
scalaires
52
♦ 5. Résoudre l’équation différentielle : ED de Bernoulli.
xy 0 + y − xy 3 = 0,
53
28. Exemples de résolution de systèmes différentiels
d’inconnue (x, y) : R −→ R2 .
54
♦ 4. Résoudre le système différentiel : SD du 1er ordre,
linéaire, sans second
x0 = 5x − 3y − 4z membre, à coefficients
y 0 = −x + y − 2z constants, et à matrice
0
z = x − 3y non diagonalisable
mais trigonalisable.
d’inconnue (x, y, z) : R −→ R3 .
55
30. Exemples de recherche d’extrémums d’une fonction numérique
d’une variable, d’une fonction numérique de deux variables
56
♦ 6. Soit f : R2 −→ R, (x, y) 7−→ f (x, y) = x2 (1 + y 3 ) + y 4 . Montrer que f est Extremum local sans
de classe C 1 sur R2 , admet un point critique et un seul, en lequel f admet un extremum global.
minimum local, mais que f n’a pas de minimum global.
57
31. Exemples d’approximations d’un nombre réel
♦ 1. Montrer que les suites réelles (un )n∈N∗ et (vn )n∈N∗ définies par : Approximation d’un
réel par deux suites
n
X 1 1 adjacentes.
∀ n ∈ N∗ , un = , vn = un +
k! n n!
k=0
∀ n ∈ N∗ , un < e < vn .
♦ 2. Soit a ∈ R∗+ fixé. On considère la suite réelle (un )n∈N définie par u0 ∈ R∗+ et : Suite récurrente con-
vergeant rapidement
1³ a2 ´ vers un réel fixé.
∀ n ∈ N, un+1 = un + .
2 un
Montrer que (un )n∈N∗ converge vers a et qu’il existe un réel C > 0 tel que :
n−1 n−1
∀ n ∈ N, 0 6 un − a 6 C 2 −1
(u1 − a)2 .
+∞
X (−1)n
♦ 3. Calculer une valeur approchée de 2n (n!)2
à 10−8 près. Valeur approchée d’un
2
n=0 réel défini comme
somme d’une série
Source : ∅.
relevant du TSCSA.
58
+∞
1 X
♦ 4. a) On note, pour tout n ∈ N∗ , un = , et ζ(3) = un . Exemple
n3 n=1 d’accélération de
+∞ la convergence.
X 1
α) On note, pour tout n ∈ N∗ , Rn = uk . Montrer : Rn > .
2(n + 1)2
k=n+1
1 1
∀ n > 2, 4
6 rn 6 .
4(n + 2) 4(n − 1)4
Source : ∅
Z 0,1
2
b) En déduire une valeur approchée de e −x dx à 10−6 près.
0
59
33. Exemples d’utilisation de changement de variable(s) en
analyse
Source : Cours Analyse MPSI ex. 9.2.1 e), 9.6.1 e), 9.6.10 c).
60
♦ 5. Résoudre l’équation différentielle : Changement de vari-
able dans une équation
(t2 + 1)2 x00 + 2t(t2 + 1)x0 + x = (t2 + 1)2 , différentielle.
en utilisant le changement de variable défini par u = Arctan t.
X n
♦ 7. Calculer le rayon de convergence et la somme de la série entière xn . Changements de vari-
(2n + 1)!
n>0 able pour le calcul de
la somme d’une série
Source : Exercices Analyse MP ex. 6.5.1 j). entière.
♦ 8. Étudier l’existence et la valeur éventuelle d’une limite en (0, 0) pour la fonction Changements de vari-
f donnée par la formule : ables pour la recherche
x4 y 3 d’une limite d’une
f (x, y) = 6 .
x + y8 fonction de deux
variables.
Source : Cours Analyse MP ex. 9.0.1 c).
x = t + tu, y = t − tu.
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37. Exemples de problèmes de dénombrement
♦ 1. Combien y a-t-il de nombres entiers naturels dont l’écriture décimale comporte Dénombrement
exactement n chiffres (n > 3) dont deux chiffres 8 exactement? d’après une écriture
décimale.
Source : Cours Algèbre MPSI § 3.5.2 Exemple 2).
♦ 2. On donne, dans le plan, n droites distinctes en position générale (n > 4). Dénombrement de
points et de droites
a) En combien de points ces droites se coupent-elles?
dans le plan.
b) Combien de nouvelles droites sont déterminées par les points d’intersection
précédents?
X ∪ Y =E et X ∩ Y ⊃ A.
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♦ 5. On note an le nombre de parenthésages sur un composé de n éléments X1 , ..., Xn Utilisation d’une
d’un ensemble E muni d’une loi interne. Ainsi: série entière et
d’une équation
a0 = 0, a1 = 1, a2 = 1, a3 = 2, a4 = 5.
algébrique pour un
n−1 dénombrement.
X
a) Montrer : ∀ n > 2, an = ak an−k .
k=1
X
b) On considère la série entière an xn . On suppose, dans ce b), que son rayon
n>0
R est > 0, et on note S sa somme. Montrer :
¡ ¢2
∀ x ∈ ] − R ; R[, S(x) − S(x) + x = 0.
1¡ √ ¢
c) 1) Montrer que la fonction f : x 7−→ 1 − 1 − 4x est dSE(0) et calculer
2
son DSE(0).
1 n−1
2) En déduire : ∀ n ∈ N∗ , an = C .
n 2n−2
Le nombre an est appelé (n − 1)-ème nombre de Catalan.
♦ 6. On note Π0 = 1, et, pour tout n ∈ N∗ , Πn le nombre de partitions de {1, ..., n}. Utilisation d’une
série entière et
a) Montrer :
n
X d’une équation
∀ n ∈ N, Πn+1 = Ckn Πk . différentielle pour
k=0 un dénombrement.
X Πn
b) On considère la série entière z n . Montrer que son rayon est supérieur
n!
n>0
ou égal à 1. On note S sa somme.
c) Former une éqution différentielle satisfaite par S et en déduire S sur l’intervalle
] − 1 ; 1[.
63
38. Exemples de calculs de la norme d’une application linéaire
continue
♦ 1. On note `∞ le R-espace vectoriel normé formé des suites réelles bornées Sur un espace de
x = (xn )n∈N muni de ||.||∞ définie par ||x||∞ = Sup |xn |, et on considère suites. La norme sub-
n∈N
ordonnée est atteinte.
l’opérateur de différence ∆ : `∞ −→ `∞ défini par ∆(x) = y, où y = (yn )n∈N
est définie par :
∀ n ∈ N, yn = xn+1 − xn .
Montrer ∆ ∈ LC(`∞ ), et calculer |||∆|||.
¡ ¢
♦ 2. On note E = C [0 ; 1], R et ||.||1 , ||.||2 , ||.||∞ les trois normes classiques sur E, Sur un espace de
définies, pour toute f de E par : fonctions. Calcul de
Z 1 la norme subordonnée
||f ||1 = |f (x)| dx pour des formes
0 linéaires, avec diverses
normes sur l’espace de
³Z 1 ¡ ¢2 ´1/2 départ.
||f ||2 = f (x) dx
0
Montrer que Tϕ est linéaire continue, et calculer |||Tϕ ||| dans chacun des trois
cas.
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♦ 3. Soient E l’espace vectoriel normé des applications continues de [0 ; 1] dans R, Sur un espace de fonc-
muni de ||.||1 , et T : E −→ E définie par : tions. La norme sub-
Z x ordonnée n’est pas at-
¡ ¢
∀ f ∈ E, ∀ x ∈ [0 ; 1], T (f ) (x) = f. teinte.
0
¡ ¢
♦ 4. Soient E = C [0 ; 1], R muni de ||.||∞ , n ∈ N∗ . Sur un espace de fonc-
tions. La norme sub-
Pour f ∈ E, on note :
ordonnée n’est pas at-
1 n−1 teinte.
1 X ³k´
Z
Ln (f ) = f− f .
0 n n
k=0
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39. Exemples de calculs de la longueur d’un arc de classe C1
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♦ 4. Calculer la longueur de l’arc paramétré : Calcul de la longueur
d’un arc de l’espace.
cos at
x =
cht
sin at
y=
cht
z = th t,
où t ∈ R est le paramètre et où a ∈ R∗+ est fixé.
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