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Compléments :
• produit de Cauchy de deux séries et convergence du produit de Cauchy de deux séries absolument
convergentes
• utilisation d’une série télescopique pour l’étude d’une suite
• constante d’Euler et développement asymptotique du n ième nombre harmonique H n
• formule de Stirling donnant un équivalent en +∞ de n!
Rappels :
+∞
z n0
• (théorème 1.4) : la série géométrique z n converge si et seulement si : z < 1 , et : zn =
n = n0 1− z
.
n ≥ n0
• (théorème 1.7) La somme d’une série convergente et d’une série divergente est une série divergente.
Plus généralement, si : ∀ n ∈ , wn = u n + v n , et si deux des trois séries u n , vn , wn convergent,
alors la troisième converge aussi (et si l’une diverge, une autre au moins diverge).
• (théorème 1.8) Soit z n une série complexe, avec : ∀ n ∈ , z n = a n + i.bn , ( a n , bn ) ∈ 2.
+∞ +∞ +∞
Alors : ( z n converge) ⇔ ( a n et bn convergent), et dans ce cas : z n = an + i. bn .
n =0 n =0 n =0
Définition 3.1 et théorème 3.1 : série réelle ou complexe absolument convergente, et lien entre
convergence et absolue convergence, série semi-convergente
• On dit que la série u n est absolument convergente lorsque la série u n converge.
+∞ +∞
• Si u n est absolument convergente alors elle est convergente et dans ce cas, on a : un ≤ un .
n=0 n =0
Remarque :
Si le terme général d’une série réelle garde un signe constant à partir d’un certain rang alors il y a
équivalence entre convergence de la série et absolue convergence de la série.
Remarque :
On peut utiliser dans tous ces cas l’expression « par comparaison de séries à termes positifs ».
1 1 1 1 1
En effet, P est bornée donc : P . 2 = O+ ∞ 2 , et
n n≥1 n n n
n
n ≥1
2
est absolument convergente.
e − n 2 +1
n 2 .e −n +1
→ 0 (th. des croissances comparées avec : t a t.e − t , et : t = n 2 ).
2
• La série converge car : +∞
n≥ 0
Remarque :
Attention : la règle de d’Alembert énonce des conditions suffisantes de convergence ou de divergence,
pas de condition nécessaire, ni de condition nécessaire et suffisante.
1
• La règle de d’Alembert ne donne pas de réponse pour les séries de Riemann nα
n ≥1
.
Exemples :
(−1) n
• La série
n ≥1 n
est alternée.
(−1) n
• La série
n ≥ 0 2.n − 1
n’est pas alternée car les deux premiers termes valent tous deux − 1 (même signe).
Alors u n converge et sa somme est du signe u 0 (ou du premier terme de la somme si la série ne
commence pas à l’indice 0).
+∞
De plus : ∀ n ∈ , Rn = u
k = n +1
k ≤ u n +1 , (majoration du reste d’ordre n ) et Rn est du signe de u n +1 .
Remarques : (Attention !)
• Le critère spécial ne donne qu’une condition suffisante de convergence, elle n’est pas nécessaire.
• Lorsque le critère spécial ne s’applique pas de façon immédiate, on peut utiliser un développement
limité (on dit aussi « asymptotique ») du terme général de la série.
Exemple classique de convergence d’une série alternée obtenue avec le critère spécial :
(−1) n
• La série
n ≥1 n
est alternée et vérifie le critère spécial donc converge.
(−1) n
déduit rien sur les liens de convergence entre les deux séries même si
n ≥1 n
converge (avec le critère spécial).
• b n diverge avec la règle des équivalents, la série des équivalents étant à termes positifs et divergente.
n ≥1
(−1) n
Comme somme d’une série convergente et d’une série divergente, la deuxième série
n ≥1 n + (−1) n−1
est donc divergente,
malgré l’équivalent.
Compléments.
Exemples :
1 ln(n) 1 1
• Les séries n.(ln(n))
n≥2
2
et
n≥2 n
2
convergent, alors que les séries n. ln(n) et
n≥2 n ≥2 n .(ln(n)) 3
divergent.
Définition 5.1 et théorème 5.2 : produit de Cauchy de deux séries et convergence dans le cas d’absolue
convergence des deux séries
• Soient u n et vn deux séries réelles ou complexes.
On appelle produit de Cauchy de ces deux séries la série w n définie par :
n
∀ n ∈ , wn = u k .vn −k = u p .vq .
k =0 p +q=n
Exemple :
Le produit de Cauchy de deux séries exponentielles converge et : ∀ ( z , z ' ) ∈ 2, exp( z ). exp( z ' ) = exp( z + z ' ) .
On constate en effet que les deux séries qui définissent les exponentielles sont absolument convergentes.
zn z'n
Notons alors wn la série produit des deux séries n! et n! .
Cette série est donc absolument convergente avec le théorème précédent.
n
z k z ' n−k 1 n n 1
On a ensuite : ∀ n ∈ , wn = . = . .z k .z ' n −k = .( z + z ' ) n .
k =0 k! (n − k )! n! k =0 k n!
Théorème 5.3 : utilisation d’une série télescopique pour l’étude d’une suite
Pour une suite réelle ou complexe ( u n ), on pose :
• a0 = u0 ,
• ∀ n ∈ *, a n = u n − u n −1 .
Alors la suite des sommes partielles de la série a n est la suite ( u n ), et donc :
(( u n ) converge) ⇔ ( a n converge).
Remarque :
γ ≈ 0.577 .