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Séries télescopiques.
u n +1 α 1
51. Soit ( u n ) une suite de réels strictement positifs tels que : = 1 − + O+ ∞ 2 , avec : α ∈ .
un n n
a. Montrer que la suite ( n α .u n ) converge et préciser ce qu’on peut dire de sa limite.
b. Pour quelles valeurs de α la série u converge-t-elle ?
n
n + 1 u 1 1 α 1 1
∀ n ∈ *, v n +1 − v n = α . ln + ln n +1 = α . + O+∞ 2 + ln1 − + O+ ∞ 2 = O+∞ 2 .
n un n n n n n
Donc la suite ( ln(n α .u n ) ) converge vers une limite L et ( n α .u n ) tend vers : K = e L > 0 .
K
b. On constate ainsi que : n α .u n ~ K , donc que : u n ~ α .
+∞ +∞ n
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
n. ln cos = n. ln1 − + 2
+ o+ ∞ 2 = n. − + 2
+ o+ ∞ 2 = − + + o+∞ .
n 2.n 24.n n 2.n 12.n n 2 12.n n
n
1 1 1 1 1 1 1
Donc : cos = . exp − + o+∞ = .1 − + o+ ∞ , et finalement :
n e 12.n n e 12.n n
n
1 1 1 1 1
cos − =− + o+∞ ~ − : la série diverge.
n +∞ 12.n. e
n e 12.n. e
n +1 − n
54. Montrer la convergence de la série , et calculer sa somme.
n ≥1 n
Le problème ici est d’évaluer le numérateur du terme général.
Pour cela :
• si n + 1 est un carré alors : n + 1 = p 2 , et : n = p 2 − 1 , n’est pas un carré, donc :
n + 1 = p , et : (( p − 1) 2 < p 2 − 1 = n < p 2 ) ( n = p − 1) .
Autrement dit, pour ces valeurs de n , on a : n + 1 − n = 1 .
• si n + 1 n’est pas un carré, alors : ∃ p ∈ , p 2 < n + 1 < ( p + 1) 2 , d’où : p 2 ≤ n < ( p + 1) 2 , et :
n=
n +1 = p .
Autrement dit, pour ces valeurs de n , on a : n + 1 − n = 0 .
La série considérée est de plus à termes positifs, et la suite de ses sommes partielles est croissante.
p 2 −1
Puis : ∀ p ≥ 2 , S p 2 −1 =
n +1 − n
,
n =1 n
et dans cette somme tous les termes sont nuls sauf pour les valeurs de n s’écrivant : n = k 2 − 1 , autrement
dit :
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 02 : Séries numériques (Exercices : corrigé niveau 3). -2-
p
1 1 p 1 1 1 p −1 1 p +1 1 1 1 1 1
S p 2 −1 = = . − = . − = .1 + − − .
k =2 k − 1
2
2 k = 2 k − 1 k + 1 2 k =1 k k =3 k 2 2 p p + 1
3 3
Donc ( S p 2 −1 ) converge vers et comme cette suite extraite de ( S n ) converge, ( S n ) converge vers .
4 4
Conclusion : la série n +1 − n
converge et a pour somme .
3
n ≥1 n 4
1− L
a. Pour : L < 1 , soit : ε = > 0.
2
1+ L
1 1
Alors : ∃ n0 ∈ , ∀ n ≥ n0 , u − L ≤ ε , et : u ≤ ε + L =
n
n
n
n = q < 1 , puis : 0 ≤ u n ≤ q n .
2
Par comparaison de séries à termes positifs, la série u n converge.
L −1 L +1
b. De même dans le deuxième cas, avec : ε = > 0 , et : q = > 1 , on montre qu’à partir d’un
2 2
certain rang, on a : u n ≥ q n , et la série u n diverge grossièrement.
c. Notons u n le terme général de cette série.
1
nln( n )
n ln( n )
−1 (ln(n)) 2
Alors : ∀ n ≥ 2 , = n .(ln(n)) = exp
n
n
− ln(ln(n)) ,
(ln(n)) n
qui tend vers 0 en +∞
n ln( n )
Donc la série n
converge.
n ≥ 2 (ln( n))
Remarques :
• si une série vérifie la règle de d’Alembert, elle vérifie la règle de Cauchy : vous pouvez essayer de
démontrer ce résultat.
• la série précédente vérifie la règle de Cauchy mais la règle de d’Alembert ne donne rien : la règle de
Cauchy est donc plus fine que la règle de d’Alembert (elle donne plus de résultats).
56. Soit ( u n ) une suite de réels positifs et ( bn ) une suite strictement décroissante de réels de limite nulle.
n
uk
a. Montrer que si
n ≥1
u n converge alors (
n
n ≥1
b − bn +1
).
k =1 bk
converge et que leurs sommes sont égales.
+∞ +∞
1 n
b. En déduire que si u n converge, alors : u n = . k .u k .
n ≥1 n =1 n =1 n.( n + 1) k =1
c. Déduire de même de la question a que si ( u n ) est une suite strictement décroissante de limite nulle et si
+∞ +∞
u n converge, alors :
n ≥1
u n = n.(u n − u n+1 ) .
n =1 n =1
d. A l’aide de la question c, retrouver la divergence de la série harmonique.
a. Calculons une somme partielle Vn de la deuxième série (qui est à termes positifs puisque ( bn ) décroît) :
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 02 : Séries numériques (Exercices : corrigé niveau 3). -3-
∀ N ≥ 1,
N
n
u N n
u N n
u N n
u N +1 n −1 u
V N = (bn − bn +1 ). k = bn . k − bn +1 . k = bn . k − bn . k ,
n =1 k =1 bk n =1 k =1 bk n =1 k =1 bk n =1 k =1 bk n=2 k =1 bk
u N
u N
u N N
u
et : ∀ n , 0 ≤ V N = b1 . 1 + bn . n − bN +1 . k = u n − bN +1 . k ≤ U n ≤ U .
b1 n =1 bn k =1 bk n =1 k =1 bk
1
Pour cela, posons : ∀ n ∈ *, β n = , c n = β n − β n +1 , c0 = − β 1 , et : U 0 = 0 .
bn
n n n n n +1 n
Alors : ( β k − β k +1 ).U k = β k .U k − β k +1 .U k = β k .U k − β k .U k −1 = β1 .U 1 + β k .u k − β n+1 .U n ,
k =1 k =1 k =1 k =1 k =2 k =2
n n n
d’où : β
k =1
k .u k = ( β k − β k +1 ).U k + β n +1 .U n = c k .U k + β n +1 .U n , dont on déduit que :
k =1 k =1
N
uk N
1 n 1 N k k c .U
∀ N ≥ 1 , bN +1 . = . β k .u k = . c k .U k + U N = k =0
+UN .
k =1 bk β N +1 k =1 β N +1 k =1 − (c0 + c1 + ... + c N )
Enfin, une version généralisée du théorème de Cesaro montre que si la suite ( c n ) est positive et est telle
que (c0 + c1 + ... + c N ) tend vers +∞, alors pour toute suite ( α n ) convergeant vers L , la suite ( α ' n )
n
c .α k k
définie par : ∀ n ∈ , α ' n = k =0
, converge aussi vers L .
c0 + c1 + ... + c n
N
u
Appliqué ici, on en déduit que bN +1 . k converge vers : − U + U = 0 .
k =1 bk
+∞
n
u +∞
On vient donc de démontrer que : (bn − bn +1 ). k = lim V N = u n .
N → +∞
n =1 k =1 bk n =1
1
b. On choisit le cas particulier : ∀ n ≥ 1 , bn = , et on en déduit l’implication et l’égalité demandées,
n
puisque :
1 1 1 u
∀ n ≥ 1 , bn − bn +1 = − = , et : k = k .u k .
n n + 1 n.(n + 1) bk
c. Dans ce cas, on applique ce qu’on a obtenu à la question a à la suite : (bn ) = (u n ) , et on en déduit le
n
uk
résultat puisque : ∀ n ≥ 1 , b
k =1
= n.
k
d. Si on suppose maintenant que la série harmonique converge (et a pour somme S ), alors :
+∞
1 +∞ 1 1 +∞
1 +∞
1
S = = n.( − )= = = S −1,
n =1 n n =1 n n +1 n =1 n + 1 n=2 n
ce qui montre que la série harmonique ne peut que diverger.
a. On calcule donc :
2 2.(n + 1) 2 2.n + 2 1 1
∀ n ∈ , ln(u n ) − ln(u n +1 ) = ln = ln = ln1 + ~ .
(2.n + 2).(2.n + 1) 2.n + 1 2.n + 1 +∞ 2.n
La série est donc à termes positifs à partir d’un certain rang et diverge, vers +∞.
Or les sommes partielles valent : ln(u 0 ) − ln(u n+1 ) , donc la suite ( ln(u n ) ) tend vers − ∞ et la suite ( u n )
tend vers 0.
b. De même :
1 1 1 1 1 1
∀ n ∈ , ln((n + 1).u n+1 ) − ln(n.u n ) = ln1 + − ln1 + = − + o+∞ ~ .
n 2.n + 1 n 2.n + 1 n +∞ 2.n
Cette nouvelle série est divergente vers +∞ et ln(n.u n ) tend vers +∞, donc ( n.u n ) aussi.
c. Pour : n ∈ , on a :
(2.n + 2)! 1 (2.n)! (2.n + 1).(2.n + 2) u 2.n + 1 2.n + 1
v n +1 = 2.n + 2 . = 2.n 2 . = n . = .v n ,
2 .(n + 1)! n + 2 2 .n! 4.(n + 1) .(n + 2) n + 1 2.n + 4 2.n + 4
2 2
d’où le résultat.
d. On somme donc les égalités précédentes de 0 à N − 1 , avec : 2.n + 4 = (2.(n + 1) + 1) + 1 :
N −1 N −1 N −1 N −1
1 + n + 1 − 2. n
58. Montrer que la série de terme général converge et préciser sa somme.
2 n +1
1 + n + 1 − 2. n 1 n +1 n
La série est très simple puisque : ∀ n ≥ 0 , n +1
= n +1 + n +1 − n .
2 2 2 2
Autrement dit le terme général est la somme de celui d’une série géométrique convergente et celui d’une
série télescopique également convergente.
+∞
1 + n + 1 − 2. n 1 1
Conclusion : la série converge et : = . + (0 − 0 ) = 1 .
2 n+1 2 1
n =0
1−
2
59. Soit : α ∈ +
*, ( a, b ) ∈ \ , et ( u n ) définie par :
• u0 = α ,
n−a
• ∀ n ∈ , u n +1 = .u n .
n−b
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 02 : Séries numériques (Exercices : corrigé niveau 3). -5-
a. En posant : v n = n β .u n , et en étudiant (pour n assez grand) la série de terme général
(ln(v n +1 ) − ln(v n )) , montrer qu’il existe une valeur de β que l’on précisera pour laquelle cette série
converge.
A
b. En déduire : ∃ ( A, β ) ∈ *× , u n ~ β .
+∞ n
(n + 1).u
n =0
n +1 − (b + 1). u n +1 = n.u n − a. u n , soit :
n =0 n=0 n =0
N +1 N +1 N N
n.u
n =1
n − (b + 1). u n = n.u n − a. u n , et en simplifiant :
n =1 n =0 n=0
N
( N + 1).u N +1 − (b + 1).u N +1 + (b + 1).u 0 = (b + 1 − a ). u n .
n =0
Enfin, si on fait tendre N vers +∞, u N +1 tend vers 0 ainsi que ( N + 1).u N +1 , du fait de l’équivalent et :
+∞ +∞
b +1
(b + 1 − a ). u n = (b + 1).α , d’où : u = .α .
b +1− a
n
n =0 n =0
e. En étudiant ( L − c n ) en déduire l’existence d’un unique réel α tel que (a n + α .bn ) converge vers 0.
a. Il est immédiat que E est inclus dans , -espace vectoriel des suites réelles, non vide car contenant la
suite nulle et stable par combinaison linéaire.
On pourrait utiliser un isomorphisme pour obtenir la dimension ou une base de E , mais on peut
simplement vérifier que les deux suites proposées à la question b en constituent une base.
En effet, elles forment une famille libre puisque :
α .(a n ) + β .(bn ) = 0 , entraîne en particulier : α .a 0 + β .b0 = 0 = α , et : α .a1 + β .b1 = 0 = β .
b. En fait elles ne sont croissantes qu’à partir du rang 1.
Il suffit pour cela de remarquer qu’elles sont positives (immédiat par récurrence) et que :
∀ n ≥ 1 , a n+1 − a n = n.a n + a n −1 − a n = (n − 1).a n + a n −1 ≥ 0 ,
de même pour ( bn ).
De plus on a : a 2 = 1 = b2 , donc puisqu’elles sont croissantes, elles vérifient également :
∀ n ≥ 2 , a n+1 = n.a n + a n −1 ≥ n.a 2 ≥ n ,
de même pour ( bn ) et elles tendent donc bien vers +∞.
c. Comme demandé :
∀ n ≥ 1 , wn = a n +1 .bn − a n .bn+1 = (n.a n + a n−1 ).bn − a n .(n.bn + bn −1 ) = −(a n .bn −1 − a n −1 .bn ) = − wn −1 .
Et comme : w0 = −1 , on en déduit que : ∀ n ∈ , wn = (−1) n +1 .
wn (−1) n +1
d. On a donc : ∀ n ≥ 1 , c n +1 − c n = = ,
bn .bn +1 bn .bn +1
et la série est alternée puisque ( bn ) est positive.
De plus ( bn ) est croissante donc : ∀ n ∈ *, bn .bn +1 ≥ bn .bn −1 ,
et la série (c
n ≥1
n +1 − c n ) vérifie le critère spécial des séries alternées et à ce titre converge.
+∞
e. On peut écrire (à l’aide de sommes partielles au besoin) : L − c n = (c k +1 − c k ) ,
k =n
1
et le critère spécial donne encore : L − c n ≤ c n +1 − c n = .
bn .bn +1
Puis, pour un réel α donné, on a : ∀ n ≥ 1 , a n + α .bn = bn .(c n + α ) ,
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et comme ( bn ) tend vers +∞, il est nécessaire que ( c n + α ) tende vers 0, donc que : α = − L .
1
Réciproquement, pour cette valeur de α , on a alors : ∀ n ∈ , a n − L.bn = bn . c n − L ≤ ,
bn +1
qui tend bien vers 0.
Conclusion : − L est l’unique valeur de α pour laquelle la suite proposée tend vers 0.
(−1) n
62. Montrer la convergence et calculer la somme de la série 1 − n .
ln
Un développement limité à l’ordre 2 montre immédiatement la convergence de la série.
2. N
(−1) n N 1 N 1
Puis : ∀ N ∈ *, ln1 − = ln1 − + ln1 + , en séparant les termes d’indices
n =1 n n =1 2.n n=1 (2.n − 1)
pairs et impairs dans cette somme finie.
Et comme les deux logarithmes (pour un même n) sont opposés, on déduit : ∀ N ∈ *, S 2. N = 0 .
(−1) n +∞
Donc puisque la série converge ( S 2. N ) converge vers la somme de la série on a : ln1 − = 0 .
n =1 n
Vrai-faux.
63. Quelles affirmations parmi les suivantes sont vraies ?
an
a. ( a n convergente, et : ∀ n ∈ , a n ≥ 0 ) ( convergente).
n
b. ( u n convergente) ( (−1) n .u n convergente).
3
n
65. Pour : n ∈ *, on pose : H n = , et : ∀ p ∈ , n p = min{n ∈ * , H n ≥ p}.
1
k =1 k
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sin(ln(n))
66. On considère la série de terme général : u n = (−1) n . , pour : n ≥ 1 .
n
a. A l’aide de sommes partielles, montrer que la convergence de la série u n est équivalente à celle de
n ≥1
la série v
n ≥1
n , avec : ∀ n ≥ 1 , v n = (u 2.n + u 2.n+1 ) .
sin(ln(2.n))
b. Montrer que : ∀ n ≥ 1 , v n = + wn .
2.n.(2.n + 1)
c. Montrer que la série wn converge, et en déduire la convergence de v n puis de u n .
n ≥1 n ≥1 n ≥1
n 2.n +1
a. On remarque tout d’abord que : ∀ n ≥ 1 , Vn = v k = u k = U 2.n +1 − u1 , et : U 2.n + 2 = u1 + Vn + u 2.n+ 2 .
k =1 k =2
Donc :
• si ( U n ) converge, alors ( Vn ) converge avec la première relation,
• si ( Vn ) converge, alors ( U 2.n+1 ) converge (1ère relation) et ( u 2.n + 2 ) tendant vers 0, ( U 2.n ) converge vers
la même limite (2ème relation), donc finalement ( U n ) converge.
b. Il suffit d’écrire : ∀ n ≥ 1 ,
sin(ln(2.n)) sin(ln(2.n + 1)) 1
u 2.n + u 2.n +1 = − = .[(2.n + 1). sin(ln(2.n)) − 2.n. sin(ln(2.n + 1))] ,
2.n 2.n + 1 2.n.(2.n + 1)
sin(ln(2.n)) dn
donc : v n = + wn , avec : wn = ,
2.n.(2.n + 1) n.(n + 1)
1 1
et où : d n = 2.n. sin(ln(2.n)).1 − cos ln1 + − 2.n. sin ln1 + . cos(ln(2.n)) .
2.n 2.n
c. Dans d n , on constate alors que :
1
• le premier terme de cette quantité est équivalent à : sin(ln(2.n)). , donc est borné,
4.n
• le deuxième est équivalent à : − cos(ln(2.n)) , donc est borné.
A
Donc wn est majoré par une quantité du type , et la série est absolument convergente.
2.n.(2.n + 1)
sin(ln(2.n))
Puisque de plus la série est également absolument convergente, la série v n converge
2.n.(2.n + 1) n ≥1
67. On définit, à partir de la série harmonique, une nouvelle série de terme général a n de la façon suivante :
on prend p termes positifs, puis q termes négatifs, puis à nouveau p termes positifs, et ainsi de suite…
1 1 1 1 1 1 1 1
Ainsi, pour : p = 3 , q = 2 , on aura : a1 = + + , a 2 = − − , a 3 = + + , etc…
1 3 5 2 4 7 9 11
Montrer que la série a n converge et calculer sa somme.
La première étape dans cet exercice est d’écrire son terme général.
Puisque pour les termes d’indices impairs, il y a p termes de la série harmonique et q pour les termes
d’indices pairs, on constate (après d’éventuels essais) que :
p ( n +1). p −1
1 1
∀ n ≥ 0 , a 2.n +1 = = , et :
k =1 2.n. p + 2.k − 1 k = n. p 2.k + 1
q n. q
1 1 1
∀ n ≥ 1 , a 2.n = − =− . .
k =1 2.( n − 1).q + 2.k 2 k = ( n −1).q +1 k
On peut évidemment démontrer correctement ce résultat par récurrence (ce qui ne présente pas de
difficulté).
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2. N N N −1 N −1 ( n +1). p −1 n.q
1 1 N 1
Puis : ∀ N ∈ *, A2. N = an = a2.n + a2.n+1 = − . ,
n =1 n =1 n =0 n =0 k =n. p 2.k + 1 2 n=1 k =( n−1).q +1 k
N . p −1
2. N
1 1 N .q 1 1 1
soit : ∀ N ∈ *, A2. N = a n = − . = H 2. N . p − .H N . p − .H N .q .
n =1 k = 0 2.k + 1 2 k =1 k 2 2
Dans la première somme, on a en effet fait apparaître tous les termes de la série harmonique jusqu’à
l’indice 2.N. p en enlevant ensuite les indices pairs jusqu’à cette valeur (pour ne garder que les impairs).
Par ailleurs :
2. N +1 2. N
∀ N ∈ *, A2. N +1 = a n = a n + a 2.N +1 = A2.N + a2.N +1 .
n =1 n =1
( N +1). p −1
1 1 1
Or : 0 ≤ a 2. N +1 =
k = n. p 2.k + 1
≤ p. ≤
2. N . p + 1 2. N
,
et ( a 2. N +1 ) tend vers 0.
Donc la convergence de ( AN ) se ramène à celle de ( A2. N ).
1 1
Enfin : ∀ N ∈ *, A2. N = ln(2.N . p ) + γ + o(1) − .(ln( N . p ) + γ + o + ∞ (1)) − .(ln( N .q ) + γ + o + ∞ (1)) .
2 2
1 1
Après simplification : ∀ N ∈ *, A2. N = ln(2) + . ln( p ) − . ln(q ) + o + ∞ (1) ,
2 2
+∞ p
d’où finalement a n converge et : a n = ln 2. .
n =1 q
jn
68. Pour : n ∈ , on pose : u n = , où j est la racine cubique de l’unité habituelle.
n
a. Montrer que la série de terme général (u 3.n + u 3.n +1 + u 3.n + 2 ) est convergente.
b. En déduire que la série u n converge.
a. On peut écrire :
1
j 1 2j j 1
∀ n ∈ *, = .1 + = + o+ ∞ ,
3.n + 1 3.n 3.n 3.n n. n
j2 j2 1
et : = + o + ∞ .
3.n + 2 3.n n. n
1+ j + j2 1 1
Donc : ∀ n ∈ *, u 3.n + u 3.n +1 + u 3.n + 2 = + o + ∞ = o + ∞ .
3.n n. n n. n
Donc la série de terme général (u 3.n + u 3.n +1 + u 3.n + 2 ) est convergente.
b. Comme de plus ( u n ) tend vers 0, les trois suites de sommes partielles ( U 3.n ), ( U 3.n +1 ) et ( U 3.n+ 2 ) ont
même nature et la suite ( U 3.n+ 2 ) convergeant d’après la question précédente, la série u n converge.
Transformation d’Abel.
p
69. Pour ( u n ) et ( v n ) deux suites réelles ou complexes, on note, pour : p ∈ *, σ p = v k .
k =1
p p −1
a. Montrer que : ∀ p ≥ 1 , u
k =1
k .v k = u p .σ p + (u k − u k +1 ).σ k .
k =1
b. On suppose de plus que ces suites sont telles que :
• ( u n ) est réelle, décroissante de limite 0,
• la suite ( σ p ) est une suite bornée.
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Montrer que la série de terme général u n .v n converge.
cos(n) e i.n.θ
c. Etudier la convergence des séries :
n ≥2 n
• •
n ≥1 n
α
, avec : ( α , θ ) ∈ 2.