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NB : seules les démonstrations des théorèmes, propositions étoilées ne sont pas exigées.
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Théorème.— Unicité de la limite —. Soit u ∈ RN une suite de nombres réels, (ℓ, ℓ′ ) ∈ R̄ .
La suite u converge vers ℓ si et seulement si il existe une suite v, convergente vers 0, telle que u = ℓ + v.
Proposition.— Limites et inégalités —. Soit u et v deux suites de nombres réels possédant une limite.
• Si lim un < lim vn alors il existe n0 ∈ N; tel que (∀n ∈ N), n ≥ n0 ⇒ un < vn
n→+∞ n→+∞
• S’il existe n0 ∈ N tel que (∀n ≥ n0 ) , un ≤ vn alors lim un ≤ lim vn
n→+∞ n→+∞
Si u admet pour limite ℓ alors toute suite extraite de u admet pour limite ℓ.
Proposition.— Convergence par complémentarité —. Soit (un ) une suite de nombres réels, et ℓ ∈ R̄.
Si les suites (u2n ) et (u2n+1 ) formées respectivement des termes de rangs pairs et impairs de la suite u tendent toutes
deux vers ℓ, alors (un ) tend vers ℓ.
Théorème*.— Existence de limite par opérations algébriques —. Soit (u, v) ∈ RN × RN , (ℓ, ℓ′ ) ∈ R̄ × R̄, λ ∈ R⋆ .
• Si lim un = ℓ, alors lim |un | = |ℓ|.
n→+∞ n→+∞
• Si lim un = ℓ, alors lim (λ · un ) = λ.ℓ.
n→+∞ n→+∞
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Exercice 3 : Convergence en moyenne de Césarò —. Soit (un )n∈N⋆ une suite convergente vers 0. On lui associe la
n
1X
suite de ses moyennes arithmétiques définie par ∀n ∈ N⋆ , vn = uk . Montrez que v est convergente vers 0.
n
k=1
N
Théorème.—
( Existence de limite par comparaison, encadrement —. Soit (u, v) ∈ R et ℓ ∈ R.
• lim un = 0
Si n→+∞ alors v est convergente et lim vn = 0
• ∀n ∈ N, |vn | ≤ un n→+∞
• u et w convergent vers ℓ.
Si alors v est convergente et lim vn = ℓ.
• ∀n ∈ N, un ≤ vn ≤ wn n→+∞
(
• lim un = +∞
Si n→+∞ alors v est divergente et lim vn = +∞
• ∀n ∈ N, vn ≥ un n→+∞
Théorème.— Théorème de la limite monotone —. Soit (un ) ∈ RN une suite monotone. Alors u est convergente
si et seulement si u est bornée. Plus précisément
Soit u un suite croissante de nombres réels.
◮ Si u est majorée (dans R), alors u est convergente et lim un = sup un .
n→+∞ n
◮ Si u n’est pas majorée alors u est divergente vers +∞ : lim un = +∞.
n→+∞
Soit u un suite décroissante de nombres réels.
◮ Si u est minorée (dans R), alors u est convergente et lim un = inf un .
n→+∞ n
◮ Si u n’est pas minorée alors u est divergente vers −∞ : lim un = −∞.
n→+∞
Théorème.— Théorème de convergence des suites adjacentes —.Soit u et v deux suites adjacentes.
Corollaire.— Soit u et v deux suites adjacentes. On suppose que (un ) ր et (vn ) ց. Soit ℓ ∈ R leur limite commune,
alors
∀(n, p) ∈ N2 , un ≤ ℓ ≤ vp
Corollaire*.— Théorème des segments emboı̂tés —. Soit (Sn )n∈N une suite de segments non vides et tels que
les segments sont emboı̂tés : ∀n ∈ N, Sn+1 ⊂ Sn
la suite Lg(Sn ) n∈N des longueurs des segments Sn est convergente vers 0.
T
Alors l’intersection de tous les Sn est non vide et réduite à un point : il existe ℓ ∈ R, tel que n∈N Sn = {ℓ}.
Exercice 4 : un théorème d’existence de point fixe —. Soit f : [a, b] → [a, b] une fonction croissante. Montrez qu’il
existe c ∈ [a, b] tel que f (c) = c.
Théorème*.— Théorème de Bolzano-Weierstraß —. De toute suite bornée, on peut extraire une sous-suite conver-
gente. Plus précisément, soit (un )n∈N une suite bornée de nombres réels. Alors,
Il existe ℓ ∈ R et ϕ : N → N, une application strictement croissante, telles que
lim uϕ(k) = ℓ
k→+∞
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