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Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI

TD 3
Nombres complexes

- Calcul algébrique complexe -

Exercice 1 : [solutions] Donner la forme algébrique des nombres complexes suivants :


−1
(2 + 4i)2

3+i 2−i i+5  2 − 3i 2
(a) (1 + 2i)(3 − 5i) ; (b) + ; (c) ; (d) ; (e) .
2−i 3+i (i + 3)2 1 + 7i 1−i

Exercice 2 : [solutions] Donner le module et un argument des nombres complexes suivants :



√ √ iπ/3 ( 3 − i)4
(a) − 3 + i ; (b) −1 − i ; (c) 1 − i 3 ; (d) −3e7iπ/8 ; (e) 2ie ; (f) .
1+i

Exercice 3 : [solutions]
1. Mettre sous forme trigonométrique les nombres complexes suivants :
√ √
√ 1−i 1 − 3i ( 3 − i)17
(a) −3e3iπ/4
; (b) (1 + i) ( 3 − i) ; (c) √
17 13
; (d) √ ; (e) √ .
3+i 3−i (−1 + i 3)31
2. Mettre sous forme algébrique les nombres complexes suivants :
2013iπ 50iπ √ (1 + i)45
(a) e 6 ; (b) −e 4 ; (c) (1 + i)22 (1 − 3i)18 ; (d) ; (e) (1 + i)47 + (1 − i)47 .
(1 − i)31

Exercice 4 : [solutions] Pour a ∈ R, donner l’écriture trigonométrique de chacun des nombres com-
plexes suivants :

(a) z1 = cos(a) − i sin(a); (b) z2 = − cos(a) + i sin(a); (c) z3 = − cos(a) − i sin(a);

(d) z4 = − sin(a) + i cos(a); (e) z5 = sin(a) + i cos(a); (f) z6 = − sin(a) − i sin(a).


Exercice 5 : [corrigé] On pose z1 = −( 3 + i) et z2 = 1 + i.
z1
1. Mettre sous forme trigonométrique, puis sous forme algébrique.
z2

12 et sin 12 .
2. En déduire les valeurs de cos 11π 11π
 

1 − cos(x) − i sin(x) x


Exercice 6 : [indications] [corrigé] Montrer que : ∀x 6= π [2π], = −i tan .
1 + cos(x) + i sin(x) 2

n

Montrer que pour tout n ∈ N, (i+1)n +(i−1)n = 2 2 +1 cos in .

Exercice 7 : [indications] [corrigé] 4

 3
z
Exercice 8 : [corrigé] Déterminer les nombres complexes z de module 1 tels que ∈ R.
z−1

Exercice 9 : [indications] Démontrer :


1. la formule du parallélogramme : ∀z, z ′ ∈ C, |z + z ′ |2 + |z − z ′ |2 = 2(|z|2 + |z ′ |2 ) ;

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2. puis l’inégalité : ∀z, z ′ ∈ C, |z| + |z ′ | ≤ |z + z ′ | + |z − z ′ |.

Exercice 10 : On dit qu’un entier N est somme de deux carrés si il existe deux entiers a et b tels que
N = a2 + b2 .

1. Écrire un algorithme en langage Python qui demande à l’utilisateur un entier N et qui indique
si N est une somme de deux carrés ou ne l’est pas.
2. Tester votre procédure sur 25, 30, 313 puis finalement sur 25 × 313. Que remarque-t-on sur ce dernier
produit ?
3. L’objectif est donc de démontrer qu’un produit de deux nombres sommes de deux carrés est encore
un nombre somme de deux carrés. On prend N = a2 + b2 et N ′ = c2 + d2 avec a, b, c, d des entiers. En
remarquant que N est le module d’un nombre complexe z ainsi que N ′ , démontrer le résultat.

i−z
Exercice 11 : [corrigé] Soit z un nombre complexe distinct de −i. Soit Z = z+i .
1. Montrer que |i − z|2 = 1 + |z|2 + i(z − z).
2. De même, donner une expression pour |z + i|2 .
3. Démontrer que Z est de module 1 est équivalent à z est un réel.
4. En conclusion, quel est l’ensemble des nombres complexes z tels que Z soit de module 1? Retrouver
ce résultat en utilisant des arguments de géométrie.

- Nombres complexes et géométrie -

Exercice 12 : [solutions] Résoudre les problèmes suivants et représenter graphiquement les solu-
tions :
1. Trouver l’ensemble des points M d’affixe z vérifiant |z − 4| = |z + 2i|.
1
2. Trouver l’ensemble des points M d’affixe z tels que z, , 1 − z ont le même module.
z
3. Déterminer les valeurs de z ∈ C telles que les images de z, i, iz forment un triangle équilatéral.
4. Déterminer les valeurs de z ∈ C telles que les images de z, z 2 , z 4 sont alignées.

Exercice 13 : [corrigé]  Dans le planorienté, on considère ABC et DEF deux triangles équilatéraux
−−→ −→ −−→ −−→ π
directs (c’est à dire tels que AB, AC = DE, DF = [2π]). On note G et H les points tels que EDBG
3
et CDF H soient des parallélogrammes.
1. Faire une figure.
2. On note a, b, c, d, e, f, g, h les affixes respectives des points A, B, C, D, E, F, G, H.
c−a
(a) Montrer que b−a = eiπ/3 .
(b) De la même façon, exprimer f − d en fonction de e − d.
(c) Justifiez les égalités : h − c = f − d, e − d = g − b.
(d) Déduire des questions précédentes : h − c = eiπ/3 (g − b), puis h − a = eiπ/3 (g − a).
−→ −−→ π
(e) En vous aidant de la question précédente, montrer que AG = AH et AG, AH = [2π]. Qu’en
3
déduit-on pour le triangle AGH ?

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Exercice 14 : Prenons le point A d’affixe 4 et effectuons une rotation de centre O et d’angle π/6 puis sur ce
nouveau point une homothétie de centre O et de rapport 1/2. On obtient donc le point A1 sur lequel nous
effectuons la même procédure afin d’obtenir le point A2 . Après n itérations de cette procédure, on appelle
An le point obtenu et on note zn son affixe.
1. Exprimer zn+1 en fonction de zn . 1.0
b A2
2. A partir de quel entier n0 , cette suite de 0.8
points est-elle dans le disque unité fermé ? 0.6
b A3
3. Pour tout entier n, on note In la lon- 0.4
gueur de la ligne brisée A1 A2 · · · An . A4 b
0.2
Déterminez-la et en déduire que cette lon- A5 b
AA
A678
gueur converge vers un nombre que l’on
b bb

−0.6−0.4−0.2 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0
explicitera. −0.2

- Résolutions d’équations complexes -

Exercice 15 : [solutions] [corrigé] Résoudre dans C les équations ci-dessous :

(a) z 2 + 1 = 0; (b) 4z 2 = z − 4; (c) z 2 + z − (1 + 3i) = 0;

10
(d) z 2 − 2iz − 1 + 2i = 0; (e) z 2 − 2 sin(θ)z + 1 = 0, θ ∈ R; (f) z + z = 3 − 2i;

(g) z 4 + z 2 − 6 = 0; (h) (z 2 + 3z)2 + (3z + 5)2 = 0; (i) (2z 2 − 3z + 1)2 + 3(z − 1)2 = 0.

Exercice 16 : [solutions] Déterminer une solution réelle puis résoudre dans C l’équation :

z 3 + (1 + i)z 2 + (4 − i)z + 12 − 6i = 0.

Exercice 17 : [solutions] [corrigé] Déterminer les nombres complexes z et z ′ tels que :


 
z + z′ = 3 + i z + z′ = 4
(a) ′ ; (b) .
zz = 2 + 6i zz ′ = 4 + 2i

Exercice 18 : [solutions] [corrigé] Résoudre dans C les équations ci-dessous :

 4
z+1
(a) z 5 + 1 = 0; (b) z 4 − i = 0; (c) z 3 = −(2 + i)3 ; (d) = 1; (e) (1 − iz)n = (1 + iz)n , n ∈ N∗ .
z−1

Exercice 19 : [solutions] Résoudre dans C les équations ci-dessous :

(a) z + iz = 1; (b) |z| + iz = 1; (c) 4z 2 + 8|z|2 − 3 = 0; (d) 16z 3 = z 7 .

Exercice 20 : [solutions] Déterminer les nombres complexes z tels que |z| = 1 et |z + 2| = 1.

Exercice 21 : [solutions] Résoudre dans C les équations ci-dessous :


 z ′
z 2z z e + ez = 2
(a) e = i; (b) e + e + 1 = 0. ; (c) ′
ez+z = 2

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- Nombres complexes et trigonométrie -

Exercice 22 : [solutions] [corrigé] Soient w = e2iπ/5 , S = w + w4 et T = w2 + w3 .


1. Calculer S + T et ST . Montrer que S et T sont les solutions de l’équation : X 2 + X − 1 = 0.
  √
2π 5−1
2. En déduire que cos = .
5 4

Exercice 23 : [indications] [corrigé] Pour tout réel x, donner une expression simple de :
       
2π 4π 6π 8π
S(x) = cos x + + cos x + + cos x + + cos x + .
5 5 5 5

Exercice 24 : [solutions] Linéariser les expressions suivantes :

(a) cos5 (x); (b) sin3 (x) cos3 (x); (c) cos(x) sin2 (x); (d) sin4 (2x) cos2 (x).

Pour cela, on admet que (x + y)4 = x4 + 4x3 y + 6x2 y 2 + 4xy 3 + y 4 et (x + y)5 = x5 + 5x4 y + 10x3 y 2 + 10x2 y 3 +
5xy 4 + y 5 .

Exercice 25 : [solutions] Exprimer sin(3θ) en fonction de sin(θ) uniquement.

Exercice 26 : [indications] [corrigé]


1. Exprimer cos(5θ) en fonction de cos(θ) uniquement.
π
2. En déduire que cos 10 est solution de l’équation : 16x4 − 20x2 + 5 = 0.


π
3. Résoudre l’équation précédente et en déduire une expression de cos 10 .


Exercice 27 : [solutions] Résoudre les équations trigonométriques suivantes :


√ √ √ √ √
(a) 3 sin(x) − 3 cos(x) = 6; (b) 3 cos(x) − sin(x) = 2; (c) 33 cos(x) + sin(x) = − √23 .

4
Indications et solutions du TD 3 Mathématiques PTSI

Solution de l’exercice 12 :

1. Médiatrice du segment [AB] avec A(4) et


Indications B(−2i). L’équation de cette droite est y = 3 − 2x.
π π
Exercice 6 : Factoriser par l’angle moitié le numérateur 2. {ei 3 ; e−i 3 }. Cf intersection des cercles C(O; 1)
et le dénominateur. et C(A(1); 1).
√ √
3. {B( 3−1
2
(1 + i); C( − 3−1
2
(1 + i))}
Exercice 7 : Mettre sous forme exponentielle les deux
termes de la somme pour obtenir une expression de la 4. {z ∈ C / z = b ou z = − 21 + ib, b ∈ R}.

forme eiθ +eiθ . Dans un deuxième temps, on remarque

que eiθ + eiθ = eiθ (1 + eiα ), avec α = θ′ − θ. On peut Solution de l’exercice 15 :
alors factoriser par l’angle moitié. n √ √ o
1 63
(a) S = {−i; i}, (b) S = 8
− 8
i; 81 + 63
8
i ,
Exercice 9 : 1. Utiliser |z|2 = zz (c) S = {−2 − i; 1 + i}, (d) {1; −1 + 2i} , (e)
2. Élever au carré. S = {sin(θ)
√ √+ i cos(θ);
√ sin(θ)
√ − i cos(θ)}, (f) , (g)
S = {− 2; 2; −i 3; i 3} ; (h) S = {−2 + i; −2 −
Exercice 16 : Soit on cherche une solution évidente, soit i; −1 + 2i; −1 − 2i}, (i) .
si x ∈ R est solution de l’équation alors : x3 + y 2 + 4x +
12 = 0 et x2 − x − 6 = 0. Solution de l’exercice 16 :

Exercice 23 : S(x) est la partie réelle de eix (1+w+w2 + {−2; −3i; 1 + 2i}
w3 + w4 ), avec w = e2iπ/5 .
Solution de l’exercice 17 :
Exercice 26 :
1. On délinéarise l’expression. (a) S = {(3 − i; 2i); (2i; 3 − i)}, (b) S = {(3 − i; 1 +
5 3 i); (1 + i; 3 − i)}.
2. D’après précédemment, 16 cos(θ) −20 cos(θ) +
5 cos(θ) = cos(5θ), donc pour θ = 10 π
et x =
π
cos 10 , cela donne ... Solution de l’exercice 18 :
π
3. cos 10 est une des quatre solutions de l’équa-

n o
tion précédente. Il s’agit d’une équation bicarrée (a) S = eiπ/5 ; ei3π/5 ; −1; ei7π/5 ; ei9π/5 , (b) S =
dont on sait obtenir une expression des solutions
n o
eiπ/8 ; ei5π/8 ; ei9π/8 ; ei13π/8 , (c) S = {−(2 +
avec des radicaux. Une seule de ces quatre ex-
pressions est comprise entre 0 et 21 . i); −(2 + i)j; (−2 + i)j 2 } j = e2iπ/3 , (d) S =
{0; i; −i}, (e).
1. si n est pair, alors {tan( kπ
n
); k ∈ {0; · · · ; n − 1} −
Solution de l’exercice 1 : { n2 }}
2. sinon, {tan( kπ
n
); k ∈ {0; · · · ; n − 1}}}
18+161,5i
(a) 13 − i , (b) 3
2
+ i
2
, (c) 23
50
− 11
50
i, (d) 625
,
1 7
(e) 100 − 100 i. Solution de l’exercice 19 :

Solution de l’exercice 2 : (a) ∅


√ (b) {− 2i }
(a) |z| = 2, arg(z) = 5π 6
[2π], (b) |z| = 2, arg(z) = √ √

4
π
[2π], (c) |z| = 2, arg(z) = − 3 [2π], (d) |z| = 3, (c) { 21 ; − 21 ;
i 3
2
; − i 23 }
arg(z) = 15π [2π], (e) |z| = 2, arg(z) = 5π [2π], (f) |z| = (d) {2 exp(i kπ ); k ∈ {0; · · · ; 9}}
√ 8 6 5
8 2, arg(z) = − 11π12
[2π].
Solution de l’exercice 20 :
Solution de l’exercice 3 :
√ 21 S = {−1}.
1. (a)

3ei7π/4 , (b) 22 exp(iπ/12), (c)
2
2
exp(−i5π/12), (d) exp(−iπ/6), (e) Solution de l’exercice 21 :
1 iπ/2
e .
214
(a) S , k ∈ Z , (b)
 π 
29 7 24 = i 2 + 2kπ S =
2. (a) −i, (b) −i, (c) −2 i, (d) −2 , (e) 2 .
i 2π + 2kπ ; i 4π + 2kπ , k ∈ Z . ,
 
3  3
1
ln(2) + i π4 + 2kπ  ; 12 ln(2) − i π
 
+ 2kπ  ;
Solution de l’exercice 4 : (c) S = 2
1
4
2
ln(2) − i π4 + 2kπ ; 12 ln(2) + i π
4
+ 2kπ , k ∈ Z

(a) z1 = e−ia , (b) z2 = ei(π−a) , (c) z3 = ei(π+a) ,


π π Solution de l’exercice 22 :
(d) z4 = ei( 2 +a) , (e) z5 = ei( 2 −a) , (f) z6 =
π
ei(− 2 −a) .
Indications et solutions du TD 3 Mathématiques PTSI

1. S+T = −1 et ST = −1. Connaissant leur somme ment,


et leur produit, on en déduit qu’ils sont solutions
1 − cos(x) − i sin(x) −2i sin(x/2)eix/2
de l’équation X 2 + X − 1 = 0. = = −i tan(x/2)
1 + cos(x) + i sin(x) 2 cos(x/2)eix/2
2. L’équation

précédente admet pour solutions
−1± 5
2
.
Correction de l’exercice 7 :
Solution de l’exercice 24 :
√ √
(a) cos5 (x) = 16 1
cos(5x) + 16 5
cos(3x) + 85 cos(x), Remarquons que 1 + i =
π
2ei 4 et i − 1 = 2ei

4 . Fina-
3 3 1 3
(b) sin (x) cos (x) = − 32 sin(6x) + 32 sin(2x), lement,
2 1 1
(c) cos(x) sin (x) = 4
cos(x) − 4 cos(3x) (d) √  πn 
3πn
sin4 (2x) cos2 (x) = − 32 1
cos(10x) + 16 1
cos(8x) + (i + 1)n + (i − 1)n = ( 2)n ei 4 + ei 4
3
cos(6x) − 14 cos(4x) − 16
1
cos(2x) + 163
. √ 2πn
 πn πn

32
= ( 2)n ei 4 e−i 4 + ei 4

Solution de l’exercice 25 : = ( 2)n in × 2 × cos(n
π
4
)
n +1 nπ n
= 2 2 cos 4 i
sin(3θ) = −4 sin3 (θ) + 3 sin(θ).

Solution de l’exercice 27 : Correction de l’exercice 8 :

(a) S = 11π [2π]; 5π [2π] ,



12 12
(c) S = 4π [2π] . Puisque z est de module 1 alors il a pour forme trigono-

3
métrique eiθ , θ 6= 0[2π]. Transformons l’expression de Z.
Correction de l’exercice 5 :  3
z(z−1)
Z = |z−1|2
 iθ −iθ 3
e (e −1)
√ z1 = |z−1|2
1. z1 = 2ei7π/6 , z2 = 2eiπ/4 . Par propriété, z2
=  iθ −iθ/2 −iθ/2 iθ/2 3
2ei7π/6
√ = e ×e ×(e −e )

2eiπ/4
= 2ei11π/12 . Puis  iθ/2 |z−1|2
3
e ×(−2i sin(θ/2))
√ = |z−1|2
z1 −( 3+i)
z2
= (1+i) 3iθ/2+i 3π

−2 sin(θ/2)
3
= e 2 ×
|z−1| 2

−( 3+i)(1−i)
= 2 Ainsi, Z ∈ R si et seulement si 3θ/2 + 3π = 0[π] ce qui
2
√ √ équivaut à θ = −π[ 2π
3
] = π 2π
[
3 3
]. L’ensemble des solutions
−(( 3+1)+i(1− 3))
= 2
est π 5π
{ei 3 ; eiπ ; ei 3 }
√ √
( 3 + 1) 3−1
= − +i
2 2
Correction de l’exercice 11 : 1. On utilise la formule :
2. On utilise que |z|2 = z × z. De plus, nous allons utiliser que le
√ √ conjugué d’une somme est égale à la somme des
√ ( 3 + 1) 3−1
2e i11π/12
=− +i conjugués.
2 2
En identifiant les parties réelles et imaginaires, nous |i − z|2 = (i − z) × i − z
obtenons :
= (i − z) × (−i − z)
√ √
√ = −i2 − iz + iz + zz
   
11π 3+1 11π 3+1
2 cos =− ⇔ cos =− √
12 2 12 2 2
et = 1 + i(z − z) + |z|2
√ √

   
11π 3−1 11π 3−1 2.
2 sin = ⇔ sin = √
12 2 12 2 2 |i + z|2 = (i + z) × i + z

= (i + z) × (−i + z)
Correction de l’exercice 6 :
 = −i2 + iz − iz + zz
D’une part, 1−cos(x)−i sin(x) = 1−eix = eix/2 e−ix/2 −
= 1 + i(−z + z) + |z|2

eix/2 = −2i sin(x/2)eix/2 . D’autre part, 1+cos(x)+i sin(x) =
 
1 + eix = eix/2 e−ix/2 + eix/2 = 2 cos(x/2)eix/2 . Finale-
Indications et solutions du TD 3 Mathématiques PTSI

3. dente : e−d = g−b. Ainsi : h − c = eiπ/3 (g − b).


|Z| = 1 ⇔ | i−z
z+i
|=1 Par conséquent : h − a = (h − c) + (c − a) =
eiπ/3 (g − b) + eiπ/3 (b − a) d’après 2a. Fina-
⇔ |i − z| = |z + i| car z 6= −i lement, en factorisant par eiπ/3 , nous obte-
nons : h − a = eiπ/3 (g − a).
|i − z|2 = |z + i|2 car la fonction carre eststrcitement croissante sur R+

(e) • Puisque : h − a = eiπ/3 (b − a), nous avons :
2
⇔ 1 + i(z − z) + |z| = 1 + i(−z + z) − |z| 2
|h − a| = |eiπ/3 (g − a)| = |eiπ/3 ||g − a|. Or
|eiπ/3 | = 1 donc : |h − a| = |g − a|.
⇔ (z − z) = (−z + z)
h−a
• h − a = eiπ/3 (g − a) ⇔ = eiπ/3 . Or,
⇔ z=z g−a
−→ −−→ 
h−a

h−a

AG, AH = arg [2π] et arg =
⇔ z∈R g−a g−a
arg(eiπ/3 ) = π3 [2π]. Finalement :
4. L’ensemble des points d’affixes z tels que Z soit de −→ −−→ π
module 1 correspond à l’axe des abscisses. Com- AG, AH = [2π].
3
ment retrouver ce résultat en utilisant la géométrie ?
• Puisque |h−a|= |g−a|,  on sait que : AG =
Appelons M le point d’affixe z, le point A d’affixe i −→ −−→ π
et enfin B le point d’affixe −i. On sait que AH. De plus, AG, AH = [2π]. Nous
3
pouvons donc affirmer que le triangle AGH
AM
|Z| = est équilatéral (direct).
BM
Ainsi, |Z| = 1 ⇔ AM = BM ce qui équivaut
Correction de l’exercice 15 :
à M appartient à la médiatrice du segment [AB].
Cette médiatrice est l’axe des abscisses. Le résultat
est donc retrouvé.
(a) C’est une équation immédiate, i, −i sont les deux seules
Correction de l’exercice 13 : solutions.
(b) On a une équation du second degré, on calcule √ son
discriminant
√ ∆ = −63. Une √racine carrée est i 63 =
b
H 3i 7. Les solutions sont 1±3i
8
7
.
F
(c) Le discriminant est ∆ = 1 + 4 × (1 + 3i) = 5 + 12i.
b

On applique la méthode du cours pour trouver une


racine carrée de ce nombre complexe puisque aucune
b
C
D E
forme trigonométrique classique ne peut être obtenue.
On cherche ω = a + ib tel que ω 2 = 5 + 12i. Par identi-
b b

fication des parties réelles et imaginaires, puis en uti-


A B G
b b b

lisant l’égalité des modules, on aboutit à :


 2
 a − b2 = 5
2ab = 12
 2
a + b2 = |5 + 12i| = 13
2

2 × a = 18
1.

⇔ 2ab = 12
2
2. (a) On sait que AB = AC donc |b − a| = |c − a|.  2×b = 8

−→ −→
De plus, (AB, AC) = π3 [2π]. Par propriété,  ×a = ±3
c−a ⇔ ab = 6
on sait que = 1 × eiπ/3 . 
×b2 = ±2
b−a
(b) F est l’image de D par la rotation de centre E En utilisant le signe du produit, le nombre 3 + 2i est
et d’angle π3 , ce qui donne de la même façon : une racine carrée de ∆. Par conséquent, les solutions
de l’équation du premier degré sont
f − d = eiπ/3 (e − d).
−−→ −−→ −1 ± (3 + 2i)
(c) h − c = f − d ⇔ CH = DF . Or CDF H est = 1 + i ou − 2 − i
2
un parallélogramme, donc l’égalité vectorielle
précédente est vérifiée. D’où le résultat. De la (d) On remarque que 1 est racine évidente. Par propriété,
même façon, EDBG est un parallélogramme le produit des solutions de cette équation est égale à
−−→ − −→
−1+2i
1
= −1 + 2i. Les solutions sont donc 1 et −1 + 2i.
donc : DE = BG ⇔ e − d = g − b.
(e) Le discriminant est égal à 4 sin2 (θ) − 4 = −4 cos2 (θ)
(d) h − c = f − d et f − d = e iπ/3
(e − d) d’après la par la relation fondamentale de la trigonométrie. Une
question 2b. Enfin, d’après la question précé-
Indications et solutions du TD 3 Mathématiques PTSI

racine carrée est donc 2i cos(θ) et les solutions sont tient à


2 sin(θ)±2i cos(θ)
= sin(θ) ± i cos(θ).
2
{(2 + i) × eiπ/3 × ei2kπ/3 ; k ∈ {0; · · · ; 2}}
(f)
(g) On résout X 2 + X − 6 = 0. Les solutions sont (d) Les termes de l’expression sont définis si et seulement
si z 6= 1. Soit z 6= 1.
−1 + ±5
= 2 ou − 3.  4
2 z+1 z+1 2ikπ
=1⇔ = e 4 = eikπ/2
z−1 z−1
Finalement, z est solution de l’équation z 4 +z 2 −6 = 0
2 2
si et seulement
√ √si z = 2 ou z = −3 ce qui équivaut à avec k ∈ {0; 1; 2; 3}.
z ∈ {± 2; ±i 3}.
(h) Factorisons cette expression :
z+1
z−1
= eikπ/2 ⇔ (z + 1) = (z − 1)eikπ/2
   ⇔ z(1 − eikπ/2 ) = −1 − eikπ/2
(z 2 + 3z)2 + (3z + 5)2 = z 2 + 3z + i(3z + 5) × z 2 + ikπ/2
 ⇔ z = −1−e
1−eikπ/2
avec k 6= 0
3z − i(3z + 5)
sinon le terme 1−eikπ/2 s’annule. Par factorisation par
Le nombre z est solution si et seulement si z 2 + 3z +
l’angle moitié, on a :
i(3z + 5) = 0 ou z 2 + 3z − i(3z + 5) = 0.
−2 cos(kπ/4)
z+1
z−1
= eikπ/2 ⇔ z = −2i sin(kπ/4)
= −i tan(kπ/4)
avec k 6= 0
Correction de l’exercice 17 :
En listant explicitement tous les cas, nous obtenons
comme ensemble de solutions
(a) Par propriété, z et z ′ sont solutions de l’équation X 2 −
(3 + i)X + 2 + 6i = 0 (∗). Le discriminant est ∆ = {−i; 0; i}
i3π/2
√ (i3π/2)/2
−18i =
√ i3π/418×e . Une racine carrée est 18×e =
3 2e . Les solutions de l’équation (*) sont donc (e) Utilisons les racines nième de l’unité. Pour cela, on
souhaite diviser par 1 + iz. Ce nombre est nul si et

(3 + i) ± 3 2ei3π/4 seulement si z = − 1i = i. Or i n’est pas solution de
. cette équation. Soit donc z 6= i.
2
On obtient 2i et 3−i. L’ensemble des solutions est alors (1 − iz)n = (1 + iz)n
⇔ 1−iz
1+iz
∈ {ei2kπ/n ; k ∈ J0; n − 1K}
{(2i; 3 − i); (3 − i; 2i)}
⇔ 1 − iz = (1 + iz)ei2kπ/n avec k ∈ J0; n − 1K
(b) Par propriété, z et z ′ sont solutions de l’équation X 2 − ⇔ −iz(1 + ei2kπ/n ) = ei2kπ/n − 1 avec k ∈ J0; n − 1K
4X + 4 + 2i = 0 (∗). Le discriminant ⇔ −iz2 cos(kπ/n) = 2i sin(kπ/n) avec k ∈ J0; n − 1K
√ est ∆ = −8i =
8√× ei3π/2 . Une racine carrée est 8 × e(i3π/2)/2 =
2 2ei3π/4 . Les solutions de l’équation (*) sont donc On voudrait diviser par cos(kπ/n). Étudions si ce fac-
teur peut s’annuler.

4 ± 2 2ei3π/4 π n
. cos(kπ/n) = 0 ⇔ kπ/n = [π] ⇔ k = [n].
2 2 2
On obtient 1 + i et 3 − i. L’ensemble des solutions est Notons que k ∈ {0; · · · ; n − 1}. Si n est impair, ceci
alors est impossible. En revanche, si n est pair alors nous
{(1 + i; 3 − i); (3 − i; 1 + i)} devons enlever cette valeur. En conclusion,
(a) Si n est impair, l’ensemble des solutions est

Correction de l’exercice 18 : (a) z est donc une racine cin- {− tan(kπ/n); k ∈ {0; · · · ; n − 1}}
quième de −1 = eiπ . Par propriété, l’ensemble de ces
racines cinquièmes est (b) Si n est pair, l’ensemble des solutions est

{eiπ/5 × ei2kπ/5 ; k ∈ {0; · · · ; 4}} {− tan(kπ/n); k ∈ {0; · · · ; n − 1} − {n/2}}

π
(b) De même z est une racine quatrième de i = ei 2 . Par
propriété, l’ensemble de ces racines cinquièmes est Correction de l’exercice 22 : 1. w est une racine cinquième
de l’unité. Or on sait que la somme de ces racines
{eiπ/8 × ei2kπ/4 ; k ∈ {0; · · · ; 3}} est égale à 0 et que ces dernières, au nombre de
5, sont 1, w, w2 , w3 , w4 . Ainsi, S + T + 1 = 0 ⇔
(c) z est solution si et seulement si 2+i
z
est une racine troi- S + T = −1. Puis ST = w3 + w4 + w6 + w7 =

sième de −1 = e . Par propriété, l’ensemble de ces w3 +w4 +w+w2 = −1. Par propriété, la somme et le
racines troisièmes est produit de deux nombres sont solutions de l’équa-
tion X 2 − (S + T )X + ST = 0 ⇔ X 2 + X − 1 = 0.
{eiπ/3 × ei2kπ/3 ; k ∈ {0; · · · ; 2}} √
2. L’équation précédente admet pour solutions −1± 2
5
.
4 −1
Finalement, z est solution si et seulement si il appar- Puis, remarquons que S = w + w √= w + w =
2 cos( 2π
5
) > 0. Finalement, S = −1+
2
5
et cos(2π/5) =
Indications et solutions du TD 3 Mathématiques PTSI


5−1
4
. siècle (Méthode de Cardan).

Son nom est également associé à une méthode de stéga-


ix nographie utilisant une grille à trous masquant une partie d’un
Correction de l’exercice 23 : S(x) est la partie réelle de e (w+
texte pour révéler les mots utiles. Elle deviendra plus tard une
w2 + w3 + w4 ), avec w = e2iπ/5 . Mais 1 + w + w2 + w3 + w4
méthode de cryptographie quand la grille pourra être déplacée
est égal à 0 car c’est la somme des racines cinquièmes de
d’un quart de tour (technique utilisée, par exemple, dans le ro-
l’unité. Ainsi, w+w2 +w3 +w4 = −1 donc eix (w+w2 +w3 +
4 ix man Mathias Sandorf de Jules Verne).
w ) = −e , ce qui par identification des parties réelles
donne S(x) = − cos(x).
Cardan a donné son nom à un système mécanique per-
mettant le gyroscope libre et ayant donné naissance au joint de
Correction de l’exercice 26 : transmission. La découverte figure dans le De subtitilate. Ro-
bert Hooke, au XVIIe siècle, perfectionna ce mécanisme pour
réaliser un joint brisé, dit aussi joint universel.
1. On suit les étapes d’une délinéarisation :
cos(5θ) = Re(ei5θ ) Il a avancé le premier exposé du calcul des probabilités (Li-
= Re([cos(θ) + i sin(θ)]5 ) ber de ludo aleae).
= Re([cos5 (θ) + 5i cos4 (θ) sin(θ)
+10i2 cos3 (θ) sin2 (θ) + 10i3 cos2 (θ) sin3 (θ) ⋆ ⋆ ⋆
+5i4 cos(θ) sin4 (θ) + i5 sin5 (θ)]) ⋆ ⋆
= cos5 (θ) − 10 cos3 (θ) sin2 (θ) + 5 cos(θ) sin4 (θ) ⋆
= cos5 (θ) − 10 cos3 (θ)(1 − cos2 (θ))
+5 cos(θ)[1 − cos2 (θ)]2
= (1 + 10 + 5) cos5 (θ) − 20 cos3 (θ) + 5 cos(θ)
= 16 cos5 (θ) − 20 cos3 (θ) + 5 cos(θ)
π
2. Remarquons que cos(5 10 ) = 0. Par l’égalité précé-
dente, 10 est donc solution de l’équation 16 cos5 (θ)−
π

20 cos3 (θ) + 5 cos(θ) = 0. De plus, cos( 10π


) 6= 0. Par
conséquent, 10π
est solution de 16 cos4 (θ)−20 cos2 (θ)+
5 = 0.
3. Les solutions de 16X 2 − 20X + 5 = 0 sont
√ √
20 ± 80 5± 5
=
2 × 16 8
Elles sont toutes les deux positives. Les solutions de
16X 4 − 20X 2 + 5 = 0 sont

s
5± 5
±
8
π

Le nombre cos( 10 ) est positif et supérieur à 3/2.
q √
Il est donc égal à 5+8 5

1
Girolamo Cardano (Pavie, 24
septembre 1501 - Rome, 21 sep-
tembre 1576), parfois nommé Ge-
rolamo Cardano, Hieronymus Carda-
nus en latin ou encore Jérôme Car-
dan en français, est un mathémati-
cien, un philosophe, un astrologue,
un inventeur, et un médecin ita-
lien.

On lui attribue quelques décou-


vertes en physique, en chimie et en ma-
thématiques. Entre autres, il fut le pre-
mier à introduire des idées générales à la théorie des équations
algébriques. Sa méthode de résolution des équations du troi-
sième degré eut pour conséquence l’émergence des nombres
imaginaires, qui deviendront nos nombres complexes au XIXe

1. Source : Wikipedia

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