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Le transfert de l'énergie des fluides à une roue en rotation, sur laquelle sont montées des
aubes ou des pales, et vice versa, a donné naissance à une classe spéciale de machines
appelées "turbomachines". La roue en rotation est appelée " rotor ". Le flux du fluide est
continu.
Il est devenu habituel de diviser les turbomachines en deux groupes principaux : les
machines qui consomment la puissance et les machines qui produisent de la puissance.
Dans les machines qui consomment de puissance, le transfert d'énergie se fait de l'arbre
aux pales, puis au fluide qui tend à accroître le niveau d'énergie du fluide en dissipant la
puissance de l'arbre. D'autre part, les machines de production d'énergie utilisent
l'énergie disponible du fluide pour effectuer le travail de l'arbre. Les machines
appartenant aux premiers types sont principalement appelées pompes, ventilateurs et
compresseurs, tandis que celles de la seconde catégorie sont appelées turbines
Remarque : Les mots rotor et écoulement continu distinguent les turbomachines des
moteurs alternatifs (à piston).
Afin d’obtenir une idée concrète sur ces organes on se propose de décrire
sommairement deux types de machines parmi les plus classiques.
La turbomachine est délimité par les brides d’entrée B1 et de sortie B2, par lesquelles
elles se raccordent aux tubes d’aspiration T1 et de refoulement T2.
La partie active de la machine est constituée par la roue ou rotor qui comporte les aubes
(appelées aussi ailettes ou pales) mobiles qui tourne à une vitesse constante ω autour
de l’axe o-o’. L’espace entre deux aubes mobiles constitue un canal mobile.
Turbomachines 1
Du faite de la rotation, les aubes mobiles exercent sur le fluide des efforts de pression.
Ceci se traduit par l’existence d’une surpression le long de la face menante (extrados) et
une dépression sur la face menée (intrados).
Enfin le fluide est récupéré dans un espace enroulé, nommé volute, dont sa section va en
augmentant. Cet espace est utilisé dans certaine mesure pour une transformation
complémentaire de l’énergie cinétique en énergie piézométrique.
Les aubes mobiles délimitent les canaux mobiles. En traversant le rotor, le fluide exerce
sur chaque aube mobile un effort qi se manifeste par une surpression sur l’intrados et
une dépression sur l’extrados.
S’il n’y a pas de détente dans entre l’entrée et la sortie des canaux mobiles, les effets
aérodynamiques sur les aubes résultent uniquement du changement de direction que le
fluide subit au contact des aubes, la roue dans ce cas est dite à action.
Dans le cas où une détente complémentaire à lieu dans les canaux mobiles vient
d’augmenter la vitesse du fluide à la sortie des aubages mobiles, la roue dans ce cas est
dite à réaction.
Turbomachines 1
A laa fin du rotor, le fluide est collecté dans un espace appelé « Fond d’échap
échappement ».
Coupe B-B
Turbomachines 1
⃗= ⃗+ ⃗
= ×
Les vitesses absolue, relative et d’entraînement étant dans un même plan, on les
visualise aisément à l’aide d’un diagramme vectoriel dans ce plan, auquel on donne le
nom de triangle des vitesses.
Turbomachines 1