S ÉRIES NUMÉRIQUES

AA0: Rappel sur les suites numériques

Mathématiques de Base 4 - 2ème année

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Limite d’une suite

● (un )n≥n0 une suite de terme général un ● n0 ∈ N

Limite d’une suite:

On dit que (un )n≥n0 admet une limite l ∈ R

⇔ ∀ε > 0, ∃p ≥ n0 , (∀ n ≥ p ⇒∣ un − l ∣≤ ε) ⇔ lim un = l
n→+∞

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Une suite convergente

● (un )n≥n0 une suite de terme général un ● n0 ∈ N

Une suite convergente

On dit que (un )n≥n0 est convergente si elle admet une limite l ∈ R lorsque
n → +∞.
Une suite qui ne converge pas s’appelle suite divergente.
Si la suite est convergente, alors sa limite est unique.
1
Exemple 1: La suite ( )n≥1 est convergente vers 0
n
n+1
Exemple 1: La suite ( )n≥0 est convergente vers 1
n+2

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Une suite majorée

● (un )n≥n0 une suite de terme général un ● n0 ∈ N

Une suite majoré:

(un )n≥n0 est majorée si et
seulement si
∃M ∈ R, un ≤ M, ∀n ≥ n0

1 1
Exemple : La suite ( )n≥1 est majorée par 1, on a ∀ n ≥ 1, ≤1
n n
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Une suite minorée

● (un )n≥n0 une suite de terme général un ● n0 ∈ N

Une suite minorée

(un )n≥n0 est minorée si et
seulement si
∃m ∈ R, un ≥ m, ∀n ≥ n0

(un )n≥n0 est bornée si elle est majorée et minorée

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➣ Une suite croissante/ strictement croissante

(un )n≥n0 est croissante (strictement croissante ) ⇔ ∀n ≥ n0 , un+1 ≥ (>)un
➣ Une suite décroissante/ strictement décroissante
(un )n≥n0 est décroissante (strictement décroissante ) ⇔ ∀n ≥ n0 , un+1 ≤ (<)un
➣ Une suite monotone
(un )n≥n0 est monotone si elle est croissante ou décroissante
➣ Une suite constante
(un )n≥n0 est constante ⇔ ∃x ∈ R( ou C), ∀n ≥ n0 , un = x

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Comportement des suites monotones

Suite croissante majorée
Une suite croissante majorée est convergente.

Suite décroissante minorée

Une suite décroissante minorée est convergente.

Suite bornée
Toute suite convergente est bornée.
1
Exemple: (un )n∈N∗ = ( )n∈N∗ est une suite strictement décroissante bornée:
n
1 1 1
∀n > 0 < ⇔ un+1 < un et 0 < ≤ 1
n+1 n n
Ô⇒ (un )n∈N∗ est convergente vers 0
1
lim un = lim =0
n→+∞ n→+∞ n

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Théorème d’encadrement
Théorème d’encadrement
Si (un )n≥n0 , (vn )n≥n0 et (wn )n≥n0 sont trois suites telles que, à partir d’un certain
rang,

vn ≤ un ≤ wn et lim vn = lim wn = l
n→+∞ n→+∞
alors, (un )n≥n0 est convergente et
lim un = l
n→+∞

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Théorème de divergence par minoration

Théorème divergence par minoration

Si (un )n≥n0 et (vn )n≥n0 sont deux suites telles que, à partir d’un certain rang,

● vn ≤ un et lim vn = +∞ alors (un )n≥n0 est divergente.

n→+∞
● un ≥ vn et lim un = −∞ alors (vn )n≥n0 est divergente.
n→+∞

n + cos(n)
Exemple 1: La suite ( )n≥1 converge vers 1.
n − sin(n)
n−1 n+cos(n) n+1
⎧
⎪ ⎫
⎪ n+1 ≤ un = n−sin(n) ≤ n−1
⎪ n − 1 ≤ n + cos(n) ≤ n + 1
⎪ ⎪
⎪
⎨ ⎬⇔ ↓ ↓ ↓
⎪
⎪
⎪ n − 1 ≤ n − sin(n) ≤ n + 1 ⎪
⎪
⎪
⎩ ⎭ 1 1 1

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Comparaison des suites au voisinage de +∞

Soient (un )n≥n0 et (vn )n≥n0 deux suites avec n0 ∈ N. On suppose que (vn )n≥n0 ne
s’annule pas à partir d’un certain rang.

Suite dominée
On dit que (un )n≥n0 est dominée par (vn )n≥n0 , et on note un = O(vn ), si la suite
un
( ) est bornée.
vn n≥n0
un
∃ M ∈ R ∃ p ≥ n0 tels que ∀n ≥ p, ∣ ∣≤M
vn

Suite négligeable
On dit que (un )n≥n0 est négligeable par rapport à (vn )n≥n0 , et on note un = o(vn ),
un
si lim = 0.
n→+∞ vn

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Soient (un )n≥n0 et (vn )n≥n0 deux suites avec n0 ∈ N. On suppose que (vn )n≥n0 ne
s’annule pas à partir d’un certain rang.

Suites équivalente
un
On dit que (un )n≥n0 est équivalente à (vn )n≥n0 , et on note un ∼ vn , si lim = 1.
+∞ n→+∞ vn

1 1
Exemple : ln(1 + ) ∼ car
n +∞ n
1
ln(1 + )
lim n = lim ln(1 + u) = 1
n→+∞ 1 u→0 u
n

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Opérations sur les limites

● (un )n≥n0 une suite de terme général un ● n0 ∈ N

● (vn )n≥n0 une suite de terme général vn

Produit de deux suites

Si (un )n≥n0 et (vn )n≥n0 convergent, alors (un vn )n≥n0 converge. De plus,
lim un vn = lim un lim vn .
n→+∞ n→+∞ n→+∞

La réciproque est fausse (on peut considérer, par exemple, les suites (un )n≥1 et
1
(vn )n≥1 définies par un = n et vn = ).
n

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Suite arithmétique

Une suite arithmétique

Une suite (un )n∈N est arithmétique s’il existe un réel r tel que pour tout entier
naturel n , on ait : un+1 = un + r, où r est la raison de la suite arithmétique.

∀ n ∈ N un = u0 + n × r

Exemple : La suite (vn ) définie par

⎧
⎪
⎪ v0 = 4;
⎪
⎨
⎪
⎪ v = vn + 3.
⎩ n+1
⎪
est une suite arithmétique de premier terme 4 et de raison 3

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La somme des termes consécutifs d’une suite arithmétique

La somme des termes consécutifs d’une suite arithmétique

La somme des termes consécutifs d’une suite arithmétique (un )n∈N est égale au
produit du nombre de termes par la demi-somme des extrèmes.
premier terme + dernier terme
S = nombre de termes × ( )
2

Exemple : La suite arithmétique (vn ) définie par

⎧
⎪
⎪ v0 = 4;
⎪ v0 + vn 8 + 3n
⎨ ⇒ S = (n − 0 + 1) = (n + 1)
⎪
⎪ v = vn + 3. 2 2
⎩ n+1
⎪

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Suite géométrique

Une suite géométrique

Une suite (un )n∈N est géométrique s’il existe un réel q non nul tel que pour tout
entier naturel n , on ait : un+1 = q × un où q est la raison de la suite géométrique.
∀ n ∈ N un = q n u0

Exemple : La suite (vn ) définie par

⎧
⎪
⎪ v0 = −3;
⎪
⎨
⎪
⎪ v = 5vn .
⎩ n+1
⎪
est géométrique de premier terme −3 et de raison 5.

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La somme des termes consécutifs d’une suite géométrique

La somme des termes consécutifs d’une suite géométrique
La somme de termes consécutifs d’une suite géométrique de raison q ≠ 1 est égale
à:

1 − raisonnombre de termes
S = terme initial ×
1 − raison
Somme des termes consécutifs :
Pour tout entier naturel n,
⎧
⎪
⎪
⎪
⎪ 1, si q = 0
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
1 + q + q + ... + q = ⎨ n + 1, si q = 1
2 n
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ 1 − q n+1
⎪
⎪
⎪ sinon.
⎩ 1−q
⎪
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Quelques limites usuelles

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