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Cours de mathématiques

Retournard Emmanuel

24 janvier 2024
2
Table des matières

I Cours de Première - Tronc commun 5


1 Généralités sur les suites 7
1 Définition et représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Définition d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Suites définies en fonction de n (forme explicite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3 Suites définies par récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.4 Représentation graphique d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.5 Sens de variation d’une suite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 Suites arithmétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1 Relation de récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2 Forme explicite en fonction de n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3 Variation et représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3 Suites géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.1 Relation de récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.2 Forme explicite en fonction de n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3 Variation et représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2 Fonctions affines 15
1 Sens de variation des fonctions affines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.1 Défintions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2 Variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3 Taux d’accroissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

3
4 TABLE DES MATIÈRES
Première partie

Cours de Première - Tronc commun

5
Chapitre 1

Généralités sur les suites

1 Définition et représentation graphique


1.1 Définition d’une suite
Exemple 1.1. On considère une liste de nombres formée par tous les nombres pairs rangés dans l’ordre croissant :
0, 2, 4, 6, 8, 10, 12, . . .
Le nombre 0 sera le 1er terme de notre suite.
Le nombre 2 sera le 2d terme de notre suite.
Le nombre 4 sera le 3e terme de notre suite.
Le nombre 6 sera le 4e terme de notre suite.
Etc.
Exemple 1.2. On considère la suite de nombre suivante :
1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, . . .
Pour celui qui écrit la suite, les ". . ." peuvent être clair, mais cela l’est moins pour un potentiel autre lecteur de ce que l’on écrit.
Pour définir convenablement une suite, nous allons avoir besoin d’un formalisme que je vais d’écrire ci-dessous.

Notation mathématiques 1.1

On note (un )n∈N la suite nommée u. À comprendre comme :

(un )n∈N = (u0 , u1 , u2 , u3 , u4 , . . . )

Pour rappel, N est l’ensemble des entiers naturels, c’est-à-dire N = {0, 1, 2, 3, 4, 5, . . . }. u sera le nom de notre suite et n
est l’indice qui détermine la position.

Remarque 1.1

Parfois le premier indice de notre suite ne sera pas 0 mais 1. Par exemple, on note (vn )n∈N la suite nommée v. À comprendre
comme :
(vn )n∈N = (v1 , v2 , v3 , v4 , . . . )

Exemple 1.3. En reprenant notre premier exemple, définissons (un )n∈N comme la liste formée par tous les nombres pairs rangés
dans l’ordre croissant. On a alors :
(un )n∈N = (u0 , u1 , u2 , u3 , u4 , . . . )
(un )n∈N = (0 , 2 , 4 , 6 , 8 , . . . )
Avec
— u0 =0
— u1 =2
— u2 =4
— u3 =6
— u4 =8

7
8 CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES

Définition 1.1

— Une suite (un )n∈N est une liste ordonnée de nombres telle qu’à tout entier n, on associe un nombre réel noté un .
— u0 , u1 , u2 , . . . sont appelés les termes de la suite.
— n est appelé le rang.

Remarque 1.2

u : N −→ R
Une suite peut être associée à une fonction définie par
n 7−→ u(n) = un

1.2 Suites définies en fonction de n (forme explicite)


Méthode :
Calculer les quatre premiers termes des suites suivantes (un )n∈N et (vn )n∈N définies par :
1. un = 2n + 1 2. vn = n2 + 2n + 3

1.3 Suites définies par récurrence


Chaque terme de la suite s’obtient à partir du terme précédent. On exprime en général un+1 en fonction de un . En effet, les
termes un et un+1 se suivent. Par exemple, u5 et u5+1 = u6 se suivent.
Méthode :
Calculer les quatre premiers termes des suites suivantes :
1. Pour tout entier n, on donne 
u0 = 5
un+1 = 3un
2. Pour tout entier n, on donne 
v0 = 3
vn+1 = 4vn − 6
1. DÉFINITION ET REPRÉSENTATION GRAPHIQUE 9

Remarque 1.3

Contrairement à une suite définie en fonction de n, il n’est par exemple pas possible de calculer u12 sans connaître u11 pour
une suite définie par récurrence. Le mot récurrence vient du latin recurrere qui signifie "revenir en arrière". Cependant, il est
possible d’écrire un algorithme avec Python calculant les termes successifs d’une suite définie par récurrence.

Exercice : Pour tout entier n, on donne 


u0 = 3
un+1 = 4un − 6
Écrire un programme Python permettant de calculer les termes de la suite (un )n∈N . Afficher le terme u13

1.4 Représentation graphique d’une suite


n2
Pour tout entier n, on donne : un = − 3.
2

n 0 1 2 3 4 5 6 7 8
un .
Représenter dans un repère les premiers termes de la suite (un )n∈N .

1.5 Sens de variation d’une suite numérique


Définition 1.2

— La suite (un )n∈N est croissante signifie que un+1 ≥ un .


— La suite (un )n∈N est décroissante signifie que un+1 ≤ un .

Propriété 1.1

Soit (un )n∈N une suite alors


— est croissante si et seulement si un+1 − un ≥ 0.
— est décroissante signifie que un+1 − un ≤ 0.
Si pour tout n ∈ N un > 0 alors
un+1
— est croissante si et seulement si ≥ 1.
un
un+1
— est décroissante si et seulement si ≤ 1.
un
10 CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES
2 Suites arithmétiques
2.1 Relation de récurrence
Exemple 1.4. 1. Considérons la suite (un )n∈N où l’on passe d’un terme au suivant en en ajoutant 5. Si le premier terme est
égal à 3, les termes suivants sont :

Une telle suite est appelée une suite arithmétique de raison 5 et de premier terme 3. La suite est donc définie par :

u0 = 3
un+1 = un + 5
2. Soit la suite (vn )n∈N de premier terme 5 et de raison, −2 les premiers termes successifs sont :

La suite est donc définie par : 


v0 = 5
vn+1 = vn − 2

Définition 2.1

Une suite (un )n∈N est une suite arithmétique s’il existe un nombre r tel que pour tout entier n, on a : un+1 = un + r. Le
nombre r est appelé raison de la suite.

2.2 Forme explicite en fonction de n


Propriété 2.1

Si (un )n∈N est une suite arithmétique de raison r, on a :

un = u0 + nr

un = up + (n − p)r

Exemple 1.5. Déterminer l’expression en fonction de n de la suite arithmétique définie par :


2. SUITES ARITHMÉTIQUES 11
Exemple 1.6. Pour préparer une course, un athlète décide de s’entraîner de façon progressive. Il commence son entraînement au
« jour 0 » par un petit footing d’une longueur de 3000 m. Au « jour 1 », il court 3150 m. Au « jour 2 », il court 3300 m puis ainsi
de suite en parcourant chaque jour 150 m de plus que la veille. On note un la distance parcourue au « jour n » d’entraînement.
1. Calculer u3 et u4
2. Quelle est la nature de la suite (un )n∈N ? On donnera son premier terme et sa raison.
3. Exprimer un+1 en fonction de un .
4. À partir de quelle valeur de n, a-t-on un > 5000. Interpréter le résultat.

2.3 Variation et représentation graphique


Propriété 2.2

(un )n∈N est une suite arithmétique de raison r.


— Si r > 0 alors la suite est croissante.
— Si r = 0 alors la suite est constante.
— Si r < 0 alors la suite est décroissante.

Exemple 1.7. Étudier les variations des suites arithmétiques (un )n∈N et (vn )n∈N définies par :
1. un = 3 + 5n

v0 = −3
2.
vn+1 = vn − 4

Exemple 1.8. Représentons graphiquement une suite arithmétique (un )n∈N de raison −0, 5 et de premier terme 4.
12 CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES
3 Suites géométriques
3.1 Relation de récurrence
Définition 3.1

Une suite (un )n∈N est une suite géométrique s’il existe un nombre q tel que pour tout entier n, on a : un+1 = q × un . Le
nombre q est appelé raison de la suite.

Exemple 1.9. 1. Considérons la suite (un )n∈N où l’on passe d’un terme au suivant en en multipliant par 2. Si le premier
terme est égal à 5, les termes suivants sont :

Une telle suite est appelée une suite géométrique de raison 2 et de premier terme 5. La suite est donc définie par :

u0 = 2
un+1 = 5un

2. Soit la suite (vn )n∈N de premier terme 4 et de raison, 0, 1 les premiers termes successifs sont :

La suite est donc définie par : 


v0 = 4
vn+1 = 0, 1 × vn

Définition 3.2

Une suite (un )n∈N est une suite géométrique s’il existe un nombre q tel que pour tout entier n, on a : un+1 = qun . Le
nombre q est appelé raison de la suite.

Exemple 1.10. On place un capital de 500 € sur un compte dont les intérêts annuels s’élèvent à 4%. Chaque année, le capital
est donc multiplié par 1, 04. Ce capital suit une progression géométrique de raison 1, 04.
3. SUITES GÉOMÉTRIQUES 13
3.2 Forme explicite en fonction de n
Propriété 3.1

Si (un )n∈N est une suite géométrique de raison q, on a :

un = q n × u0

un = q n−p × up

Exemple 1.11. Déterminer l’expression en fonction de n de la suite géométrique définie par :

3.3 Variation et représentation graphique


Propriété 3.2

(un )n∈N est une suite géométrique de raison q tel que u0 > 0.
— Si q > 1 alors la suite est croissante.
— Si q = 1 alors la suite est constante.
— Si 0 < q < 1 alors la suite est décroissante.

Exemple 1.12. Étudier les variations des suites arithmétiques (un )n∈N et (vn )n∈N définies par :
1. un = 4 × 2n
(
v0 = 2
2. 1
vn+1 = vn
2

Exemple 1.13. Une banque propose deux options de placement :


— Placement A : On dépose un capital de départ. Chaque année, la banque nous reverse 6% du capital de départ.
— Placement B : On dépose un capital de départ. Chaque année, la banque nous reverse 4% du capital de l’année précédente.
On suppose que le placement initial est de 200 €. L’objectif est de savoir à partir de combien d’années un placement est plus
intéressant que l’autre.
On note la valeur du capital après (un )n∈N années pour le placement A et (vn )n∈N la valeur du capital après n années pour le
placement B.
1) a) Calculer u1 ,u2 et u3 .
b) Calculer v1 ,v2 et v3 .
2) Quelle est la nature des suites (un )n∈N et (vn )n∈N ? On donnera le premier terme et la raison.
3) Exprimer un et vn en fonction de n.
4) Déterminer en fonction de l’année n quel est l’offre la plus rentable.
14 CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES
Exemple 1.14. Représentons graphiquement une suite géométrique (un )n∈N de raison 2 et de premier terme 0, 5.
Chapitre 2

Fonctions affines

1 Sens de variation des fonctions affines


1.1 Défintions
Définition 1.1

Une fonction affine f est définie sur R par f (x) = ax + b, où a et b sont deux nombres réels. Lorsque b = 0, la fonction f
définie par f (x) = ax est une fonction linéaire.

Exemple 2.1.

1.2 Variation
Propriété 1.1

Soit f une fonction affine définie sur R par f (x) = ax + b.


— Si a > 0, alors f est croissante.
— Si a < 0, alors f est décroissante.
— Si a = 0, alors f est constante.

Exemple 2.2.

2 Représentation graphique
Propriété 2.1

— Une fonction affine est représentée par une droite


— Une fonction linéaire est représentée par une droite passant par l’origine du repère.

15
16 CHAPITRE 2. FONCTIONS AFFINES

3 Taux d’accroissement

Propriété 3.1

Soit f une fonction affine définie sur R par f (x) = ax + b. Alors

f (m) − f (n)
a=
m−n
avec m et n deux nombres réels distincts.
3. TAUX D’ACCROISSEMENT 17

Exemple 2.3.

Exemple 2.4.

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