Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Retournard Emmanuel
24 janvier 2024
2
Table des matières
2 Fonctions affines 15
1 Sens de variation des fonctions affines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.1 Défintions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2 Variation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3 Taux d’accroissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3
4 TABLE DES MATIÈRES
Première partie
5
Chapitre 1
Pour rappel, N est l’ensemble des entiers naturels, c’est-à-dire N = {0, 1, 2, 3, 4, 5, . . . }. u sera le nom de notre suite et n
est l’indice qui détermine la position.
Remarque 1.1
Parfois le premier indice de notre suite ne sera pas 0 mais 1. Par exemple, on note (vn )n∈N la suite nommée v. À comprendre
comme :
(vn )n∈N = (v1 , v2 , v3 , v4 , . . . )
Exemple 1.3. En reprenant notre premier exemple, définissons (un )n∈N comme la liste formée par tous les nombres pairs rangés
dans l’ordre croissant. On a alors :
(un )n∈N = (u0 , u1 , u2 , u3 , u4 , . . . )
(un )n∈N = (0 , 2 , 4 , 6 , 8 , . . . )
Avec
— u0 =0
— u1 =2
— u2 =4
— u3 =6
— u4 =8
7
8 CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES
Définition 1.1
— Une suite (un )n∈N est une liste ordonnée de nombres telle qu’à tout entier n, on associe un nombre réel noté un .
— u0 , u1 , u2 , . . . sont appelés les termes de la suite.
— n est appelé le rang.
Remarque 1.2
u : N −→ R
Une suite peut être associée à une fonction définie par
n 7−→ u(n) = un
Remarque 1.3
Contrairement à une suite définie en fonction de n, il n’est par exemple pas possible de calculer u12 sans connaître u11 pour
une suite définie par récurrence. Le mot récurrence vient du latin recurrere qui signifie "revenir en arrière". Cependant, il est
possible d’écrire un algorithme avec Python calculant les termes successifs d’une suite définie par récurrence.
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8
un .
Représenter dans un repère les premiers termes de la suite (un )n∈N .
Propriété 1.1
Une telle suite est appelée une suite arithmétique de raison 5 et de premier terme 3. La suite est donc définie par :
u0 = 3
un+1 = un + 5
2. Soit la suite (vn )n∈N de premier terme 5 et de raison, −2 les premiers termes successifs sont :
Définition 2.1
Une suite (un )n∈N est une suite arithmétique s’il existe un nombre r tel que pour tout entier n, on a : un+1 = un + r. Le
nombre r est appelé raison de la suite.
un = u0 + nr
un = up + (n − p)r
Exemple 1.7. Étudier les variations des suites arithmétiques (un )n∈N et (vn )n∈N définies par :
1. un = 3 + 5n
v0 = −3
2.
vn+1 = vn − 4
Exemple 1.8. Représentons graphiquement une suite arithmétique (un )n∈N de raison −0, 5 et de premier terme 4.
12 CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES
3 Suites géométriques
3.1 Relation de récurrence
Définition 3.1
Une suite (un )n∈N est une suite géométrique s’il existe un nombre q tel que pour tout entier n, on a : un+1 = q × un . Le
nombre q est appelé raison de la suite.
Exemple 1.9. 1. Considérons la suite (un )n∈N où l’on passe d’un terme au suivant en en multipliant par 2. Si le premier
terme est égal à 5, les termes suivants sont :
Une telle suite est appelée une suite géométrique de raison 2 et de premier terme 5. La suite est donc définie par :
u0 = 2
un+1 = 5un
2. Soit la suite (vn )n∈N de premier terme 4 et de raison, 0, 1 les premiers termes successifs sont :
Définition 3.2
Une suite (un )n∈N est une suite géométrique s’il existe un nombre q tel que pour tout entier n, on a : un+1 = qun . Le
nombre q est appelé raison de la suite.
Exemple 1.10. On place un capital de 500 € sur un compte dont les intérêts annuels s’élèvent à 4%. Chaque année, le capital
est donc multiplié par 1, 04. Ce capital suit une progression géométrique de raison 1, 04.
3. SUITES GÉOMÉTRIQUES 13
3.2 Forme explicite en fonction de n
Propriété 3.1
un = q n × u0
un = q n−p × up
(un )n∈N est une suite géométrique de raison q tel que u0 > 0.
— Si q > 1 alors la suite est croissante.
— Si q = 1 alors la suite est constante.
— Si 0 < q < 1 alors la suite est décroissante.
Exemple 1.12. Étudier les variations des suites arithmétiques (un )n∈N et (vn )n∈N définies par :
1. un = 4 × 2n
(
v0 = 2
2. 1
vn+1 = vn
2
Fonctions affines
Une fonction affine f est définie sur R par f (x) = ax + b, où a et b sont deux nombres réels. Lorsque b = 0, la fonction f
définie par f (x) = ax est une fonction linéaire.
Exemple 2.1.
1.2 Variation
Propriété 1.1
Exemple 2.2.
2 Représentation graphique
Propriété 2.1
15
16 CHAPITRE 2. FONCTIONS AFFINES
3 Taux d’accroissement
Propriété 3.1
f (m) − f (n)
a=
m−n
avec m et n deux nombres réels distincts.
3. TAUX D’ACCROISSEMENT 17
Exemple 2.3.
Exemple 2.4.