Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
30 mars 2022
I Première 1
1 Suites numériques 3
1.1 Définitions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.2 Suites arithmétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
6 Vecteurs du plan 19
6.0.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
7 Trigonométrie 21
7.0.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
iii
F.BINET MATHS - iv Première BAC.PRO.
Première partie
Première
1
Suites numériques
1
Capacités Connaissances
Suites numériques (un ) :
Générer par le calcul ou à l’aide d’un outil numérique,
- notation indicielle du terme de rang n de la suite (un ) ;
les termes de différentes suites.
- un = f (n) où f est une fonction.
Étudier le sens de variation d’une suite donnée par un =
Sens de variation d’une suite numérique.
f (n) dans des cas simples.
Calculer un terme de rang donné d’une suite arithmé-
tique définie par son premier terme et par une relation
Suites arithmétiques :
de récurrence ou par l’expression du terme de rang n.
- définition par la relation un+1 = un + r et la donnée
Réaliser et exploiter une représentation graphique du
du premier terme ;
nuage de points (n; un ) dans le cas où (un ) est une
- expression du terme de rang n en fonction du premier
suite arithmétique.
terme et de la raison ;
Reconnaître les premiers termes d’une suite arithmé-
- lien avec les fonctions affines ;
tique.
- sens de variation.
Déterminer le sens de variation d’une suite arithmétique
à l’aide de sa raison.
Calculer la somme des n premiers termes d’une suite
Somme des n premiers termes d’une suite arithmétique.
arithmétique avec ou sans outils numériques.
Définition 2
Chaque terme de la suite possède un rang n.
Le premier terme, est le terme de rang 1 on le note u1 .
Le deuxième terme de la suite, est le terme de rang 2, on le note u2 .
..
.
Le nième terme est le terme de rang n et on le note un .
Remarque :
Le rang est toujours un nombre entier positif. Il n’y a pas de terme entre u1 et u2 : u1,5 n’existe pas.
Propriété 1
De manière générale, on peut calculer chaque terme de la suite en fonction de son rang n par une fonction
un = f (n).
Exemple :
Un restaurateur a constaté que son bénéfice correspondait à 10 e au delà du 6ième client soit un = 10(n − 6) pour n > 7.
u7 = 10 , u8 = 20 , u9 = 30 , . . .
Définition 3
Quand un terme d’une suite se calcule à partir du terme précédent, on parle de suite récurrente et l’on
peut écrire un+1 = f (un ).
Remarque :
Dans ce cours, on étudiera uniquement les suites récurrentes les plus simples, à savoir les suites arithmétiques, mais il existe bien
d’autres types de suites.
3
1.2. SUITES ARITHMÉTIQUES CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES
un+1 = un + r
Propriété 2
On peut exprimer un en fonction de n et du premier terme u1 par la relation :
un = u1 + (n − 1) · r
Propriété 3
La somme des n premiers termes, de u1 à un , d’une suite arithmétique vaut :
n
Sn = (u1 + un )
2
Propriété 4
La droite passant par les points du nuage d’une suite arithmétique correspond à une fonction affine
f (n) = a · n + b.
Propriété 5
Le coefficient directeur a de la fonction affine f (n) = a · n + b correspond à la raison r de la suite
arithmétique.
Si r est positif, la suite est croissante. Si r est négatif, la suite est décroissante.
Exemple :
un f (n) = 2n − 1
0
0 1 2 3 4 5
n
Les points sont ceux d’une suite de raison r = 2, de termes u1 = 1,u2 = 3,u3 = 5,u4 = 7. Elle est croissante.
Propriété 2
Toute fonction définie sur un intervalle peut être représentée graphiquement sur cet intervalle.
√
Exemple : La fonction racine carrée f (x) = x ne peut être calculée que pour des valeurs positives.
Tableau de valeurs :
x 0√ 1√ √ 2 √ 3
f (x) f (0) = 0=0 f (1) = 1=1 f (2) = 2 = 1, 414. . . f (3) = 3 = 1, 732. . .
Représentation graphique :
y
3
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
x
Propriété 3
Deux fonctions peuvent être représentées sur un même graphique
√ x
Exemple : La fonction racine carrée f (x) = x et la fonction g(x) = .
2
y
g(x)
3
f (x)
2
1
(4; 2)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
x
√ 4
4 = 2 et = 2 : l’image de 4 est 2 pour les deux fonctions f (4) = 2 et g(4) = 2.
2
5
2.2. INÉQUATIONS ET FONCTIONS CHAPITRE 2. RÉSOLUTION GRAPHIQUE D’ÉQUATIONS ET D’INÉQUATIONS
Propriété 5
Résoudre graphiquement une inéquation du type f (x) > g(x) revient à trouver pour quelle valeur de x,
la représentation graphique de f est au dessus de la représentation graphique de g.
Propriété 6
Résoudre graphiquement une équation du type f (x) = g(x) revient à trouver pour quelle valeur de x, la
représentation graphique de f coincide avec la représentation graphique de g.
Remarque : Cela revient généralement à chercher les abscisses des points où les courbes se croisent.
5 # PROGRAMME PRINCIPAL
6 x = np . linspace (0 , 9 , 91) # 91 valeurs de x entre 0 et 9
7 y = np . sqrt ( x ) # Calcul de la fonction f ( x )= racine carr é e
8 z = x /2 # Calcul de la fonction g ( x )= x /2
9 plt . plot (x , y ) # Trac é de la fonction f
10 plt . plot (x , z ) # Trac é de la fonction g
11 plt . grid () # Trac é du quadrillage
12 plt . show () # Affichage dans la console du graphique obtenu
0
0 2 4 6 8
ax2 + bx + c = 0
Remarque : Pour être du second degré le nombre réel a ne peut être nul mais par contre b et c peuvent l’être.
Exemples :
Définition 2
Une fonction du second degré peut s’écrire sous la forme :
f (x) = ax2 + bx + c
On a vu dans le cours sur les fonctions la nature et la forme d’une fonction du type f (x) = ax2
Propriété 7
La courbe représentative d’une fonction du type f (x) = ax2 + bx + c (a,b,c des nombres réels, a 6= 0) est
b b2 − 4ac
une parabole dont l’extremum a pour coordonnées (− ; − ).
2a 4a
2
−4ac maximum
−b 4a
• •
• x
b
− 2a
b
− 2a
• x
2
• •−b −4ac
minimum 4a
x b
−∞ − 2a +∞
+∞ +∞
f (x) = a · x2 + bx + c
a > 0
2
−4ac
−b 4a
x b
−∞ − 2a +∞
2
−4ac
−b 4a
f (x) = a · x2 + bx + c
a < 0
−∞ −∞
La courbe coupe deux fois l’axe des abs- La courbe coupe une fois l’axe des abs- La courbe ne coupe pas l’axe des abs-
cisses. y y
cisses. cisses.
max y y y y
•
a>0 x1
•
+
•
b
− 2a
x2
• x •
b
− 2a
x •
b
− 2a
x
- - - - •
max
+x + a<0 a>0 -
1
•
-
•
b
− 2a x2
• x a<0 a>0
•
min
+ b
− 2a
+ +
min
a<0
• x b •
− 2a
x −∞ x1 x2 +∞ • x
−b
x −∞ +∞
Signe de signe de signe signe de 2a
0 0 x −∞ +∞
ax2 +bx+c a opposé de a a
Signe de signe de signe de
0 Signe de signe de
ax2 +bx+c
x1 et x2 sont les racines de l’équation.
a a
ax2 +bx+c a
b
x1 = − est la racine double de L’équation n’a pas de racine.
2a
l’équation.
Propriété 9
Pour résoudre graphiquement une équation du second degré du type ax2 + bx + c = 0 il faut déterminer
les points où la fonction f (x) = ax2 + bx + c est égale à 0 soit f (x) = 0.
Ce qui est obtenu quand la courbe représentative de la fonction coupe l’axe des abscisses.
Propriété 10
Pour résoudre graphiquement une inéquation du second degré du type ax2 + bx + c > 0 il faut déterminer
les points où la fonction f (x) = ax2 + bx + c est supérieure à 0 soit f (x) > 0.
Ce qui est obtenu quand la courbe représentative de la fonction est au-dessus de l’axe des abscisses.
3
∆y
a=
2 ∆y ∆x
1
∆x – Détermination de l’ordonnée à l’origine b
On prend un point quelconque de la droite et on relève ses
−3 −2 −1 1 2 3 coordonnées C(xC ; yC ).
On remplace dans l’équation de la droite
−1
yC = a · xC + b
et on obtient
−2 b = yC − a · xC
3.1.2 2 Nuage de points
Définition 1
Un nuage de points constitués de couples (xi ; yi ) est la représentation graphique d’une serie statistique
à deux variables x et y.
3.1.3 3 Point moyen
Définition 2
On appelle point moyen d’une serie statistique, le point G du nuage de points de coordonnées (x; y) où
x est la moyenne des valeurs de x et y la moyenne des valeurs de y.
x1 + x2 + .... + xn y1 + y2 + .... + yn
x= et y =
n n
3.2 II Ajustement
1 Droite d’ajustement
11
3.2. AJUSTEMENT CHAPITRE 3. STATISTIQUES À DEUX VARIABLES
Propriété 1
Un ajustement affine d’une série statistique est réalisable quand les points d’un nuage sont relativement
alignés et permettent de faire passer une droite au plus près d’eux.
Définition 3
On appelle droite d’ajustement ou droite de régression d’une serie statistique, la droite d’équation
y = ax + b passant au plus près de tous les points du nuage.
2 Point moyen
Propriété 2
La droite de regression passe par le point moyen du nuage de points.
2 Extrapolation
Propriété 4
L’extrapolation ne se distingue de l’interpolation que par le fait que la donnée (xi ; yi ) obtenue sur la
droite de régression est au dela de l’intervalle des données statistiques.
Définition 2
On appelle univers, l’ensemble de toutes les issues possibles d’une expérience aléatoire.
Définition 3
On appelle événement, un ensemble d’issues possibles d’une expérience aléatoire.
L’événement est un sous ensemble de l’univers, ou encore l’univers est l’événement certain.
Définition 4
On appelle événement élémentaire, une issue possible d’une expérience aléatoire.
Définition 5
p(A) : La probabilité d’avoir l’événement A.
p(A ∩ B) : La probabilité d’avoir l’événement A et l’événement B.
p(A ∪ B) : La probabilité d’avoir l’événement A ou l’événement B.
p(A) : La probabilité d’avoir l’événement contraire de A :p(A) = 1 − p(A)
pA (B) : La probabilité d’avoir l’événement B quand l’événement A est réalisé.
Propriété 1
p(A ∪ B) = p(A) + p(B) − p(A ∩ B)
p(A ∪ B ∪ C) = p(A) + p(B) + p(C) − p(A ∩ B) − p(A ∩ C) − p(B ∩ C) + p(A ∩ B ∩ C)
p(A ∩ B) = pA (B) · p(B)
Propriété 2
Si les événements A et B sont indépendants alors pA (B) = p(A)
Les événements A et B sont indépendants si et seulement si p(A ∩ B) = p(A) · p(B)
Définition 6
Si les événements A et B sont incompatibles alors p(A ∩ B) = 0 et dans ce cas p(A ∪ B) = p(A) + p(B)
Définition 7
Les événements sont équiprobables, lorsque les probabilités de tous les événements élémentaires sont
égales.
Propriété 3
p(A)
Événément A
p(B)
Événément B
p(C)
Événément C
p(D)
Événément D
p(E)
La somme des probabilités des événements élémentaires vaut 1. Événément E
13
CHAPITRE 4. FLUCTUATION D’UNE FRÉQUENCE SELON LES ÉCHANTILLONS, PROBABILITÉS
Propriété 4
p(A)
Événément A
p(C)
Événément C
p(B)
Événément B
p(D)
Événément D
p(E)
La probabilité sur un chemin correspond au produit des probabilités. Événément E
pA (B)
Événément B p(A ∩ B)
p(A)
Événément A
pA (B)
Événément B
pA (B)
Événément B
p(A)
Événément A
pA (B)
Événément B
Propriété 6
En utilisant la notation des probabilités conditionnelles, on peut écrire :
p(A ∩ B)
p(A ∩ B) = p(A) · pA (B) ou encore pA (B) =
p(A)
f (x) = ax + b
où :
– a est le coefficient directeur ou pente de la droite,
Propriété 1
Le coefficient directeur d’une fonction affine est :
– positif quand la droite est croissante,
– négatif quand la droite est décroissante.
y y
f (x
)=
2, 5 −0
,5×
x+ x+
,5 × 2, 5
) =0
f (x
Propriété 2
On détermine le coefficient directeur d’une fonction affine ainsi que l’ordonnée à l’origine en prenant deux
points quelconques D et E et en calculant :
∆y yE − yD
a= = et b = yD − a × xD
∆x xE − xD
y
yE E
∆y
yD D
x
xD xE
∆x
15
5.2. SÉCANTE ET TANGENTE CHAPITRE 5. APPROCHER UNE COURBE AVEC DES DROITES
Définition 2
Une fonction parabolique, est une fonction du second degré qui peut s’écrire sous la forme
f (x) = ax2 + bx + c
a>0 a<0
x x
2 2
f (x) = 0.2 × x + 0, 3 × x + 1 f (x) = −0.2 × x + 0, 3 × x + 6
Propriété 3
Une droite sécante à une courbe en un point D est telle que :
– la droite de type ax + b vérifie yD = axD + b
– la courbe de fonction f vérifie yD = f (xD )
yD •
D
x
xD
Exemple :
f (x) = 0, 5x2
y
g(x) = 0, 5x + 1
2 •
(2; 2)
x
2
f (2) = 0, 5 × 22 = 2 g(2) = 0, 5 × 2 + 1 = 2
f (x) = x2 + 2
6 •
(2; 6)
x
2
g(x) = 4x − 2
f (2) = 22 + 2 = 6 g(2) = 4 × 2 − 2 = 6
0 0
y = 1, 6x + 9, 2 • •
y = −1, 6x + 9, 2 4 -1,6
D F
f (x) = −0.2x2 + 6
x
−4 0 4
Exemples :
– x 7→ f (x) = 3x + 7 donne x 7→ f 0 (x) = 3
– x 7→ f (x) = 4x2 donne x 7→ f 0 (x) = 8x
4 4
– x 7→ f (x) = donne x 7→ f 0 (x) = − 2
x x
– x 7→ g(x) = 4x2 + 3x + 7 donne x 7→ g 0 (x) = 8x + 3
5.4.1 1 Fonction dérivée et variations
Propriété 6
La fonction dérivée f 0 de la fonction f est :
– positive (f 0 > 0) quand la fonction f est croissante,
– nulle (f 0 = 0) quand la fonction f est à un extremum (minimum ou maximum),
On étudiera donc le signe (positif ou négatif) de la dérivée f 0 pour savoir si la fonction f est croissante ou décroissante.
La fonction f 0 est positive quand sa représentation graphique est au dessus de l’axe des abscisses et négative dans le cas contraire.
5.4.2 2 Tableau de variations
Définition 6
Un tableau de variations est un tableau retraçant grâce au signe de sa dérivée, les variations d’une
fonction.
Exemple :
y
x −5 0 5
f ′ (x) = 2x − 0 +
25 25
2
f (x) = x
0
6.0.1 I
Définition 1
19
CHAPITRE 6. VECTEURS DU PLAN
7.0.1 I
Définition 1
21
CHAPITRE 7. TRIGONOMÉTRIE
8.0.1 I
Définition 1
23
CHAPITRE 8. GÉOMÉTRIE DANS L’ESPACE
9.0.1 I
Définition 1
25
CHAPITRE 9. GÉOMÉTRIE DANS L’ESPACE
ajustement plt.grid(), 6
affine, 11 plt.plot, 6
aléatoire plt.show(), 6
expérience aléatoire, 13 numpy
np.linspace, 6
coefficient directeur, 15 np.sqrt, 6
dérivé racine
fonction, 17 d’une équation, 9
nombre, 17 rang
droite d’une suite, 3
droite d’ajustement, 12 régression, 12
droite de régression, 12 résolution
graphique
équation d’une équation, 6
du second degré, 7 d’une équation du second degré, 9
résolution graphique, 9 d’une inéquation, 6
événement, 13 d’une inéquation du second degré, 9
certain, 13
élémentaire, 13 sécante, 16
équiprobable, 13 suite, 3
incompatible, 13 arithmétique, 4
indépendant, 13 récurrente, 3
expérience somme, 4
aléatoire, 13
extrapolation, 12 tableau
de signe, 9
fonction, 5 de variations, 7, 18
affine, 4, 15 tangente, 17
croissante, 7 équation, 17
décroissante, 7 terme
dérivée d’une suite, 3
signe, 18
parabolique, 7, 15 univers, 13
du second degré, 7
inéquation
du second degré, 9
résolution graphique, 9
interpolation, 12
issue, 13
nuage de points, 4, 11
point
couple de points, 11
point moyen, 11
nuage de points, 11
probabilité, 13
opération sur, 13
python
matplotlib
27