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MATHÉMATIQUES
Enseignement général
Lycée X
Ce document contient des éléments de cours dispensé dans les classes de Première A4
et est basé sur l’Harmonisation des Programmes de Mathématiques (HPM) édition
2004 en vigueur dans l’enseignement des Mathématiques au TOGO.
I ALGÈBRE 5
1 Problèmes du second degré 6
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Fonctions polynômes du second degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.2 Forme canonique du trinôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.3 Zéros d’un polynôme du second degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 Équation du second degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3 Somme et produit des solutions d’une équation du 2nd degré . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.1 Détermination de la somme et du produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.2 Détermination de deux nombres x et y connaissant leur somme S et leur produit P 11
1.4 Inéquations du 2nd degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5 Équations-Inéquations du 3e degré à une inconnue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.6 Équations et Inéquations bicarrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.7 Équations et inéquations associées aux fonctions homographiques . . . . . . . . . . . 13
1.8 Résolution de problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.9 Exercices d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
II ANALYSE 16
1 Fonctions : Généralités 17
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.1.1 Définition et vocabulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.1.2 Ensemble de définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.1.3 Courbe représentative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.1.4 Fonctions égales sur un ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.1.5 Extremum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2 Parité d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.1 Fonctions paires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.2 Fonctions impaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.3 Éléments de symétrie d’une courbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.3.1 Axes de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.3.2 Centre de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
M.BOUNA ii éléments de cours
Lycée : Mathématiques
Année : TABLE DES MATIÈRES Classe : 1èreA4
4 Suites Numériques 38
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.1 Généralités sur les suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.1.1 Définition et notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.1.2 Modes de génération d’une suite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.1.3 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
4.1.4 Sens de variation d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.2 Suites particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
4.2.1 Suites arithmétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
4.2.2 Suites géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.3 Suite et Vie courante :Capitalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3.1 Intérêt simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3.2 Intérêt composé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3.3 Évolution en pourcentage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.4 Exercices d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2 Statistiques 62
Objectifs pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Introduction et Vocabulaire . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
2.2 Indicateurs d’une série statistique . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
2.2.1 Indicateurs de position . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
2.2.2 Indicateur de dispersion : Variance et écart-type . . . . . . . . . . . 66
3 RÉVISIONS 68
Sommaire
0.1 Conseils élémentaires sur les méthodes de travail . . . . . . . . . . . . 2
0.2 Conseils fondamentaux pour bien rédiger . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
0.3 Conseils pour bien présenter tous nos éléments proprement . . . . . 3
0.4 Conseils pour bien raisonner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
pour une année s olaire réussie. Ce 4 prin ipe sont assez basique, mai si vou
le respe tez, voǑ han e d'obtenir seront augmentée de façon signifi ative. Le mot
1 Arriver en avance en cours et TD : par respect pour vous même, pour vos chargés de cours
magistraux et de travaux dirigés (TD), et pour les autres élèves il est plus que recommandé
d’arriver en avance. Ceci est valable également pour les examens ,les compositions de fin de
semestre,les devoirs surveillés et les différents contrôles durant l’année scolaire. Il faudra pour
ça, ANTICIPER votre réveil, et votre trajet jusqu’à l’école. L’appel sera fait lors de chaque
séance de de cours ou de travaux dirigés.
2 Être concentré, écouter et participer : que ce soit en cours ou en TD, il FAUT ÉCOUTER
ET PARTICIPER. Comprendre en cours, c’est déjà plus de 50% du travail effectué. Ceci
implique : pas de téléphone, pas d’écouteurs et dans la mesure du possible pas d’ordinateur.
Moins il y a de tentations pour être déconcentré mieux c’est . Il faut donc ANTICIPER en
copiant le cours et ranger ou éteindre vos téléphones.
3 Apprendre ses cours et s’entraîner : en mathématiques, le talent a ses limites comme pour
toute discipline. Pour réussir, il faut apprendre le cours le plus régulièrement possible.
Un bon conseil est de l’apprendre avant chaque séance de cours ou de TD. C’est lors des séances
de TD que l’on assimile à la fois le cours, les méthodes pour l’appliquer, les astuces à retenir ou
les pièges à éviter. Mais, faire les exercices de TD (ou les refaire) NE SUFFIT PAS. Il faut
s’entraîner encore et encore, aller à la bibliothèque, trouver des livres d’exercices, et essayer
de les résoudre seuls. Sans l’aide de la solution, afin de de connaître et d’ANTICIPER ses
propres capacités. Voir les compétences que vous avez acquises, les notions de cours qui ne sont
pas encore bien claires, puis vérifier avec la solution si vous avez bien compris.
Un autre outil TRÈS UTILE est le travail de groupe que je vous conseille d’utiliser sans
modération.
4 Savoir demander de l’aide : si vous avez des difficultés à suivre le cours, à faire des exercices,
que vous pensez ne pas avoir le niveau, que vous pensez être submergés et complètement perdus,
plusieurs solutions sont à votre disposition : vos chargés de cours et de TD, vos professeurs
référents, vos camarades de classes qui excèllent dans la matière considérée , les études
surveillées et le tutorat. N’hésitez donc pas à utiliser ces moyens, ils sont là pour ça. Mais dans
tous les cas, ANTICIPEZ avant qu’il ne soit trop tard.
E n résumé : arrivez à lheure, apprenez voǑ our, entraînez vou, soyez
Pour être le plus clair possible dans la rédaction nous vous conseillons donc deux choses
fondamentales :
1 se conformer aux conventions utilisées par tous,
2 raisonner en utilisant tous les outils que l’on mettra à votre disposition.
Avec l’expérience, vous développerez, je l’espère de l’intuition pour justement trouver des
raisonnement inédits, des idées nouvelles, et des résultats encore meilleurs que ceux déjà existants.
le méthode et le ompéten e que lon vou présentera, iront bien au-de là de our de
mathématique. Il vou seront trè utile pour toute le autre dis ipline : omprendre
le en haînement logique de raisonnement, bien le arti uler en faisant attention au
sen de mot : don , par onséquent, par e que, il existe, pour tout, en e f fet... Chaque
mot que vou al lez employer est important. Nou vou proǑpoǑseron plusieur façon
de prouver de résultat : par labǑsurde, par ré urren e, et .
Rappe lon enfin le dif férente forme d'énon é que vou al lez ren ontrer tout au
1 Axiome : nous ne les introduirons pas au lycée mais il faut savoir qu’ils existent. Ce sont
des propositions que la théorie considère vraie sans démonstration. Ce sont les fondements des
mathématiques.
2 Définitions : nous en introduirons beaucoup dans ce cours. C’est le fait de donner un nom à
un objet ou un concept vérifiant une certaine propriété non encore introduite en mathématique.
3 Théorèmes : nous en utiliserons beaucoup également dans ce cours. Un théorème est une
affirmation ou une proposition que l’on peut démontrer au travers d’un raisonnement logique
fondé sur les axiomes.
Les énoncés de ces affirmations peuvent aussi prendre plusieurs noms , entre autres , les
propriétés :
ALGÈBRE
Sommaire
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Fonctions polynômes du second degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1.2 Forme canonique du trinôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.1.3 Zéros d’un polynôme du second degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2 Équation du second degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3 Somme et produit des solutions d’une équation du 2nd degré . . . . . . 11
1.3.1 Détermination de la somme et du produit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.2 Détermination de deux nombres x et y connaissant leur somme S et leur produit P . . . 11
1.4 Inéquations du 2nd degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.5 Équations-Inéquations du 3e degré à une inconnue . . . . . . . . . . . . 12
1.6 Équations et Inéquations bicarrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.7 Équations et inéquations associées aux fonctions homographiques . . 13
1.8 Résolution de problèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.9 Exercices d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Objectifs Pédagogiques
lé lève doit être apable de :
◮ déterminer la forme anonique de f (x), f étant une fon tion du se ond degré
◮ résoudre une équation du se ond degré ave le al ul du dis riminant
◮ étudier le signe de f (x), f étant une fon tion polynme du se ond degré
◮ résoudre une équation de la forme f (x) = 0 ou une inéquation de forme
f (x) 6 0 ou de la forme f (x) < 0 lorsque f 'é rit omme le produit de fon tion
◮ mettre en équation un problème on ret se ramenant à la résolution de
ax + b
◮ étant donnée une fon tion homographique f te l le que f (x) = ; déterminer
cx + d
′
b
le rée l a' et b te l que f (x) = a′ +
cx + d
◮ étudier le signe de f (x), f étant une fon tion homographique
◮ résoudre une équation, une inéquation asso iée aux fon tion homographique
◮ mettre en équation un problème on ret se ramenant à la résolution de
ontrainte asso iée aux fon tion homographique et le résoudre.
◮ résoudre un système de deux équation linéaire à deux in onnue.
Exemple 1.1.1.
x2 √
– La fonction f définie pour tout réel x par f (x) = − + 2 est une fonction polynôme du second
3
1 √
degré avec a = − , b = 0 et c = 2.
3
– La fonction g définie pour tout réel x par g(x) = (2x + 1)2 − 3x est une fonction polynôme du
second degré car, pour tout réel x, g(x) = 4x2 + x + 1 (a = 4, b = 1 et c = 1)
M.BOUNA 7 éléments de cours
Lycée : Mathématiques
Année : problèmes du second degré Classe : 1èreA4
3
– La fonction h définie pour tout réel x par h(x) = n’est pas une fonction polynôme.
+1 x2
– La fonction P définie pour tout réel x par P (x) = x − 7 est un trinôme du second degré avec
2
a = 1 , b = 0 et c = −7.
– La fonction Q définie pour tout réel x par Q(x) = (x + 1)(x + 2) est une fonction polynôme du
second degré car, pour tout réel x, Q(x) peut s’écrire Q(x) = x2 + 3x + 2 (a = 1, b = 3 et c = 2)
Définition 1.1.2. Toute fonction polynôme f de degré 2 définie sur R par f (x) = ax2 + bx + c
avec a 6= 0, peut s’écrire sous la forme :
b
f (x) = a(x − α)2 + β avec α = − et β = f (α).
2a
La forme a(x − α)2 + β s’appelle la forme canonique du trinôme.
Démonstration :
Soit f une fonction polynôme de degré 2 définie sur R par ! f (x) = ax + bx + c avec a 6= 0.
2
b c
Comme a 6= 0, pour tout réel x, f (x) = a x2 + x + .
a a
!2 !2
b b b
Or pour tout réel x, x + =x + x+
2
. On en déduit que pour tout réel x,
2a a 2a
!2
2
b b c
f (x) = a x + − +
2a 4a 2 a
!2
b b − 4ac
2
= a x + −
2a 4a2
!2
b b2 − 4ac
=a x+ −
2a 4a
b b2 − 4ac
Soit en posant α = − et β = − , on obtient pour tout réel x, f (x) = a(x − α)2 + β
2a 4a
DANS LA PRATIQUE :
Soit f une fonction polynôme de degré 2 définie sur R par f (x) = ax2 + bx + c avec a 6= 0.
Pour écrire f sous forme canonique , posons ∆ = b2 − 4ac. ∆ s’appelle le discriminant du trinôme
ax2 + bx + c.
On a donc :
2
ax + bx + c = a
2
x+ b
2a
− ∆
4a2
exemple
Définition 1.1.3. On appelle zéro du trinôme P (x) = ax2 + bx + c toute valeur α de la variable
x tel que : P (α) = 0
Exemples :
X 3 est un zéro du trinôme 2x2 − 4x − 6 en effet 2 × (3)2 − 4 × (3) − 6 = 0.
X Trouvons les zéros du trinôme x2 − 3 :
Posons x2 − 3 = 0. Par factorisation : (x − 3)(x + 3) = 0 et on trouve x = −3 ou x = 3 qui sont
les deux zéros du trinôme x2 − 3 .
NB : D’une manière générale, pour trouver les zéros d’un trinôme ax2 + bx + c , le principe est de
transformer le trinôme pour que la variable x n’apparaisse qu’une seule fois.
POINT MÉTHODE :
Pour déterminer les zéros d’un trinôme du second degré : f (x) = ax2 + bx + c, où a, b et c sont
trois réels, et a 6= 0 ; on peut adopter la démarche suivante :
∆ = b2 − 4ac
X On calcule le discriminant du trinôme qui est
X On utilise le tableau suivant :
Remarque 1.1.1.
◮ Si les coefficients a et c sont de signes contraires , alors ∆ > 0 et donc f (x) a deux zéros réels
distincts.
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Lycée : Mathématiques
Année : problèmes du second degré Classe : 1èreA4
!2
b ∆
x+ =
2a 4a2
Dans cette expression, tout est positif sauf peut-être ∆, ce qui nous permet d’énoncer le théorème
suivant :
Exemples :
⋆ x2 − 4x + 4 = 0 ici x0 = 2 ; ∆ = 0 car x2 − 4x + 4 = (x − 2)2
⋆ −6x2 + x + 1 ; ∆ = 25 d’où x1 = 1+5
−12
= − 12 ; x2 = 1−5
−12
= 1
3
⋆ 5x2 + 6x + 2 = 0 ; ∆ = −4 pas de solution réelle.
Exercice 1.2.1.
Démonstration :
√ √ √ √
−b − ∆ −b + ∆ −b − ∆ − b + ∆ −b
On a S= + = d’où S =
2a 2a 2a a
√ ! √ !
−b − ∆ −b + ∆ b2 − ∆ c
On a P= × = or ∆ = b2 − 4ac d’où P =
2a 2a 4a2 a
1 Dans chacun des cas suivants déterminer deux nombres réels s’ils existent dont on connait la
somme S et le produit P.
a) S = 28 et P = 195 b) S = -20 et P = -1344 c) S = 14 et P = 851 d) S = 32
et P = 256
2 Résoudre dans R × R les systèmes d’équations suivants :
x2 y2
(
x + y=−1
(
x +y = 5
2 2
y
+ x
= 0
a) b) c) d)
xy =−1 xy =−2
(
xy =−1
x2 + y 2=20
x
y
+ xy = 25
RÉSUMÉ :
Exercice 1
Exercice 2
La parabole Cf est la courbe représentative de la fonction f définie sur R par f (x) = −x2 + 3x + 7.
y
10 S
0 x
-5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5 6 7 8
-2
-4
-6
-8
-10
Cf
-12
M.BOUNA 14 éléments de cours
Lycée : Mathématiques
Année : problèmes du second degré Classe : 1èreA4
ANALYSE
Sommaire
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.1.1 Définition et vocabulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.1.2 Ensemble de définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.1.3 Courbe représentative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.1.4 Fonctions égales sur un ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.1.5 Extremum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2 Parité d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.1 Fonctions paires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.2.2 Fonctions impaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
1.3 Éléments de symétrie d’une courbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.3.1 Axes de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.3.2 Centre de symétrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.4 Composition de deux fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.5 Applications injectives, surjectives, bijectives . . . . . . . . . . . . . . 22
1.6 Exercices d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Objectifs Pédagogiques
Dans tout le chapitre le plan est muni d’un repère orthonormé (O,I,J).
1.1 Généralités
1.1.1 Définition et vocabulaire
2 f (x) = x−3
3x+2
4 f (x) = 56
x2 −17
6 f (x) = 2 − x2 8 f (x) = 2 + 3
x
Remarque 1.1.1. L’ensemble de définition d’une fonction f n’est pas toujours égal à l’ensemble de
départ de la fonction.
Exemple 1.1.2. On considère la fonction numérique f à variables réelles définie par : f (x) = x2 −1
2
x −2 −1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2
y = f (x) b
M (x; y)
f (x)
-3 -2 -1 0 1 x 2
1.1.5 Extremum
– Dire que la fonction f admet un maximum en a sur un intervalle I signifie que pour tout réel
x appartenant à I, f (x) 6 f (a).
– Dire que la fonction f admet un minimum en a sur un intervalle I signifie que pour tout réel
x appartenant à I, f (x) > f (a).
Remarque 1.2.1. Graphiquement, la courbe Cf d’une fonction paire est symétrique par rapport
à l’axe des ordonnée dans un repère orthogonal (O ; I ; J) .
Remarque 1.2.2. Graphiquement, la courbe Cf d’une fonction impaire est symétrique par rapport
au point O dans un repère orthogonal (O ; I ; J) .
Exercice d’application 1.2.1. Dans chacun des cas suivants étudier la parité la fonction f .
√
(a) f (x) = −x2 + 4 (c) f (x) = − x (e) f (x) = −4x3
|x|
(b) f (x) = x
(d) f (x) = x2 − 2x (f ) f (x) = x
x2 +1
Méthode 1.3.1. Soit f une fonction et (Cf ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un
repère orthogonal (O; I; J). Pour démontrer que la droite (D) d’équation x = a est un axe de
symétrie de (Cf ), on peut utiliser l’un des procédés suivant :
X Démontrer que pour tout nombre réel x tel que a + x ∈ Df , on a : f (x + a) = f (x)
X Démontrer que pour tout nombre réel x tel que a + x ∈ Df , on a : a − x ∈ Df et
f (a − x) = f (a + x)
X Démontrer que ∀x ∈ Df ; (x + a) ∈ Df et la fonction g : x 7−→ f (a + x) est paire.
Exercice 1.3.1. On considère la fonction définie de R vers R par f (x) = −x2 − 2x + 3.Montrer que
la droite d’équation x = −1 est un axe de symétrie de (Cf ).
Solution 1.3.1.
Méthode 1.3.2. Soit f une fonction et (Cf ) sa courbe représentative dans le plan muni d’un
repère orthogonal (O; I; J). Pour démontrer que le point Ω(a,b) est un centre de symétrie de
(Cf ), on peut utiliser l’un des procédés suivant :
X Démontrer que pour tout nombre réel x tel que 2a + x ∈ Df , on a : f (2a − x) + f (x) = 2b
X Démontrer que pour tout nombre réel x tel que a + x ∈ Df , on a : a − x ∈ Df et
f (a − x) + f (a + x)
=b
2
X Démontrer que ∀x ∈ Df ; (x + a) ∈ Df et la fonction g : x 7−→ f (a + x) − b est impaire.
Exercice 1.3.2. Soit la fonction g définie sur R − {−3} par : g(x) = 2x−1x+3
Soit (C) la courbe représentative de g dans un repère orthogonal (O;~ı,~).Montrer que (C) admet le
point I(−3; 2) pour centre de symétrie
Solution 1.3.2.
Exercice d’application 1.3.1.
1 Utiliser la parité pour montrer que la droite ∆ d’équation x = 2 est un axe de symétrie de la
courbe de la fonction f définie sur R\{1; 3} par : f (x) = x−3
1
+ 1−x
1
Définition 1.4.1. Soit E, F et G trois ensembles, f une fonction de E vers F et g une fonction
de F vers G. On appelle composée de f par g la fonction de E vers G, notée gof et définie, pour
tout x ∈ E tel que f (x) ∈ F par (gof )(x) = g[f (x)].
Exemple 1.5.1. On considère l’application f : R\{1} −→ R définie par f (x) = x+1 x−1
.
1 n’a pas d’antécédent par f donc f n’est pas surjective, par contre, si on prend y dans R\{1} , alors
y+1
son antécédent par f est x = y−1 donc f est injective.
Définition 1.5.2 (bijection). Soit f une application de E dans F. On dit que f est bijective
(ou que f est une bijection) si f est à la fois injective et surjective.
Exercice 1
Déterminer l’ensemble de définition des fonctions
suivantes :
Sommaire
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.1 Approche intuitive de la notion de limite . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.1.1 Limites de fonctions en +∞ et −∞ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.1.2 Limite d’une fonction en x0 réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.1.3 Limites à l’infini de fonctions polynômes et de fonctions rationnelles . . . . . . . . . . . 27
2.2 Asymptotes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.2.1 Asymptote parallèle à l’ axe des abscisses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.2.2 Asymptote parallèle à l’ axe des ordonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.3 Exercices d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Objectifs Pédagogiques
Dans ce chapitre les fonctions définies sont des fonctions numériques d’une variable réelle et le plan
est muni d’un repère (O; I,J ).
Solution 2.1.1.
x 10 102 103 104 105
1 Complétons le tableau :
f (x) 101 10001 000001 100000001 10000000001
2 On remarque que pour tout nombre x aussi grand que possible, les valeurs de f (x) deviennent
aussi grande. On dit que lorsque x devient très grand, f (x) devient aussi très grand ou encore
f (x) tend vers +∞ lorsque x tend vers +∞ ou encore f (x) a pour limite +∞ lorsque x tend
vers +∞ et on écrit :
lim f (x) = +∞
x→+∞
Solution 2.1.2.
M.BOUNA 24 éléments de cours
Lycée : Mathématiques
Année : limite d’une fonction Classe : 1èreA4
n est un nombre entier naturel non nul. a et c sont des nombres réels.
1 1 a a
X lim c = lim c = c lim = lim =0 lim n = lim n = 0
x→+∞ x→−∞ x→+∞ x x→−∞ x x→+∞ x x→−∞ x
X Si n est impair alors lim x = +∞ et
n
lim x = −∞
n
x→+∞ x→−∞
X Si n est pair alors lim xn = +∞ et lim xn = +∞
x→+∞ x→−∞
En particulier :
Remarque 2.1.1. Lorsqu’une fonction admet une limite en +∞ (ou en −∞), cette limite est unique.
Solution :
Exemple 2.1.1.
lim (x2 − 5x + 1) = f (0) = 1 lim (x2 − 5x + 1) = f (1) = −3 lim −5x+1
x+2
= f (0) = 1
2
x→0 x→1 x→0
Remarque 2.1.2. f est une fonction numérique et x0 un nombre réel
♣ Lorsque f admet une limite en x0 , cette limite est unique
♣ Toute fonction polynôme f admet f (x0 ) pour limite en x0 .
♣ Toute fonction rationnelle f admet en tout point, x0 , de son ensemble de définition f (x0 )
pour limite.
Exercice d’application 2.1.1. Calculer les limites suivantes :
a) lim (−3x2 + 2x) b) lim (−7x2 + 2x − 2) c) lim x+1
−2x
d) lim 2
x→2 x→−1 x→0 x→0 x−1
Solution 2.1.3.
a. lim f (x) = 7
4
lim f (x) = 7
3
x→−5 x→2
b. lim f2 (x) =? On constates que −1 n’a pas d’image par f
x→−1
c. Nous allons parler d’une limite à gauche et d’une limite à droite de −1 qui se traduisent par
les formule suivantes :
lim (limite de f lorsque x tend vers −1 par valeurs inférieures ) et
x→−1
x<−1
lim (limite de f lorsque x tend vers −1 par valeurs supérieures )
x→−1
x>−1
Conjecture : x→−1
lim f (x) = −∞ et lim f (x) = +∞
x→−1
x<−1 x>−1
Les limites à gauche et à droite de f en −1 étant distinctes , la fonction f n’a pas de limite en
−1
Il faut remarquer dans cette activité qu’on n’a pas calculer la limite de f lorsque x tend vers −1, mais
on a discuter suivant le fait que x tendait vers −1 en restant plus petit ou plus grand que −1. On
parle de limite à gauche quand x tend vers −1 en restant plus petit que −1 et de limite à droite
dans l’autre cas. Les deux limites peuvent être différentes (comme dans ce cas) ou identiques.
Exercice d’application 2.1.2. On considère la fonction f définie sur R par : f (x) = 2x−7
x−2
Étudier la limite de f en 2
M.BOUNA 26 éléments de cours
Lycée : Mathématiques
Année : limite d’une fonction Classe : 1èreA4
Propriété 2.1.2.
(a) La limite à l’infini d’une fonction polynôme est égale à la limite à l’infini de son monôme du
plus haut degré.
lim (an xn + an−1 xn−1 + · · · + a1 x + a0 ) = lim (an xn ) et
x→+∞ x→+∞
lim (an xn + an−1 xn−1 + · · · + a1 x + a0 ) = lim (an xn )
x→−∞ x→−∞
(b) La limite à l’infini d’une fonction rationnelle est égale à la limite à l’infini du quotient
du monôme du plus haut degré du numérateur sur le monôme du plus haut degré du
dénominateur.
n n−1 +···+a x+a
lim bamnxxm+a n−1 x 1 0
+bm−1 xm−1 +···+b1 x+b0
= lim an xn
bm xm
et
x→+∞ x→+∞
an xn +an−1 xn−1 +···+a1 x+a0 an xn
lim bm xm +bm−1 xm−1 +···+b1 x+b0
= lim bm xm
x→−∞ x→−∞
lim ax+b
cx+d
= lim ax+b
cx+d
= ax
cx
= a
c
x→−∞ x→+∞
En particulier :
2.2 Asymptotes
Définition 2.2.1. Soit f une fonction et (Cf ) sa courbe.Une droite D est dite asymptote à (Cf )
lorsque (Cf ) se rapproche infiniment de D
Propriété 2.2.1. a,b,c et d sont des nombres réels tels que ad − bc 6= 0 et c 6= 0. f est la fonction
homographique définie, pour tout réel x 6= − dc , par : f (x) = cx+d
ax+b
. (C) est la courbe représentative
de f dans un repère orthogonal (O; I,J). On a :
♣ (C) admet une asymptote verticale d’équation x = − dc
♣ (C) admet une asymptote horizontale d’équation y = a
c
Sommaire
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.1 Dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.1.1 Dérivabilité en x0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.1.2 Tangente à une courbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.1.3 Fonction dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.1.4 Dérivées des fonctions de référence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.1.5 Dérivées et opérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.1.6 Dérivée et sens de variation d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.1.7 Extremum d’une fonction dérivable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2 Représentation graphique des fonctions associées . . . . . . . . . . . . 32
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2.2 Représentation graphique de quelques fonctions associées . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.3 Étude de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.3.1 Plan d’étude d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.3.2 Points d’intersection dd’une courbe avec les axes de coordonnées . . . . . . . . . . . . 35
3.3.3 Exemples d’étude de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.4 Exercices d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Objectifs Pédagogiques
◮ déterminer le nombre dérivé d'une fon tion en un point donné
◮ onnaissant le nombre dérivé d'une fon tion f en a , savoir tra er la tangente
au point d'abǑs isse a à la ourbe représentative de f san utiliser léquation de
ette tangente.
◮ onnaissant le nombre dérivé en a d'une fon tion f, savoir trouver une équation
de la tangente au point d'abǑs isse a à la ourbe représentative de f
◮ utiliser le formule usue l le de dérivation (dérivée de : f + g ,kf (k ∈ R) ; f g ; f n ;
1 f
; ) pour al uler la fon tion dérivée d'une fon tion
g g
◮ étudier le variation (signe de la dérivée) d'une fon tion polynme de degré
3.1 Dérivées
3.1.1 Dérivabilité en x0
Soit f une fonction numérique et x0 un réel.
f (x) − f (x0 )
f ′ (x0 ) = lim
x→x0 x − x0
(T ) : y = f ′ (x0 ) × (x − x0 ) + f (x0 )
′
• (u2 ) = 2uu′ • Si n est un entier non nul, (un )′ = nun−1 u′
1
′
v′ u′v − uv ′
′
u
• =− 2 • =
v v v v2
x a x0 b x a x0 b
| |
f ′ (x) − 0 + f ′ (x) + 0 −
| |
maximum
f (x) f (x)
minimum
◮ Étant donné la courbe représentative d’une fonction f , construire celle d’une des fonctions
suivantes :
x 7−→ f (x − α) + β ; x 7−→ −f (x) ; x 7−→ f (−x) ; x 7−→ −f (−x) ; x 7−→ |f (x)| ;
x 7−→ f (|x|) ; x 7−→ f (−|x|) où α et β sont des constantes numériques données.
3.2.1 Définition
Définition 3.2.1. Soit f une fonction et (Cf ) sa courbe. Les fonctions suivantes sont appelées
fonctions associées à f :
x 7−→ f (x − α) + β ; x 7−→ −f (x) ; x 7−→ f (−x) ; x 7−→ −f (−x) ; x 7−→ |f (x)| ;
x 7−→ f (|x|) ; x 7−→ f (−|x|) où α et β sont des constantes numériques données.
Connaissant la représentation graphique de f , on peut déduire les courbes de ces fonctions associées
à partir de celles de f en utilisant certaines transformations du plan.
M.BOUNA 32 éléments de cours
Lycée : dérivation Mathématiques
Année : étude et représentations graphiques de fonctions Classe : 1èreA4
6
5
4
3
(Cg ) est l’image de la courbe
2
(Cf ) par la translation
1
t de vecteur ~u(α,β) :
(Cg ) = t~u(α,β) (Cf ) −5 −4 −3 −2 −1 1 2b B 3 4 5 6
−1 u
b
A
−2
−3
−4
−5
9
8
7
6
La courbe (Cg ) est l’image de (Cf ) 5
par la symétrie d’axe (Oy) : 4
(Cg ) = S(oy) (Cf ) 3
2
1
−5 −4 −3 −2 −1 1 2 3 4 5 6
−1
f −2 f1
5
4
3
2
4
Pour
tout réel x , 3
g(x) = f (x) ⇐⇒ f (x) > 0 ⇐⇒ (C ) est au-dessus de (Ox) g 2
f
g(x) = −f (x) ⇐⇒ f (x) 6 0 ⇐⇒ (Cf ) est en-dessous de (Ox) 1
Pour étudier une fonction, on étudie d’abord les variations de cette fonction puis on la représente
dans un repère.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O,I,J) . Soit f une fonction numérique d’une variable
réelle x , d’ensemble de définition Df . (Cf ) désigne la représentation graphique de f .
◮ L’ensemble des points d’intersection de la courbe (Cf ) avec l’axe des abscisses est :
Pour déterminer les abscisses de tels points il suffit de résoudre , dans Df , l’équation f (x) = 0
◮ L’ensemble des points d’intersection de la courbe (Cf ) avec l’axe des ordonnées est :
Étudier et tracer les fonction suivantes : (b) Donner la nature et les éléments
caractéristiques de (Cf ).
I. Le plan est muni du repère orthogonal
(O,I,J). (c) Calculer les limites de f aux bornes
Soit f la fonction de R vers R définie de son ensemble de définition.
par f (x) = x2 + 2x − 3 et (Cf ) sa
représentation graphique. (d) Déterminer la fonction dérivée f ′ de
f puis déduire le sens de variations
1. (a) Écrire f (x) sous forme canonique. de f .
M.BOUNA 35 éléments de cours
Lycée : dérivation Mathématiques
Année : étude et représentations graphiques de fonctions Classe : 1èreA4
Exercice 3.3.2.
Étudier et tracer les fonction suivantes : f (x) = 2x+1
3−2x
g(x) = 3 + 2
x
Exercice 1
Sommaire
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.1 Généralités sur les suites numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.1.1 Définition et notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.1.2 Modes de génération d’une suite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
4.1.3 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
4.1.4 Sens de variation d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.2 Suites particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
4.2.1 Suites arithmétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
4.2.2 Suites géométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.3 Suite et Vie courante :Capitalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3.1 Intérêt simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3.2 Intérêt composé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3.3 Évolution en pourcentage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.4 Exercices d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Objectifs Pédagogiques
◮ Une suite étant donnée par un terme général, par une relation de récurrence, géométriquement,
. . . , calculer ses premiers termes
◮ Une suite étant définie géométriquement ou par une relation de récurrence, exprimer son terme
général un en fonction de n (cas simples)
◮ Représenter graphiquement une suite
◮ Reconnaître et éventuellement justifier si une suite est ou non croissante, décroissante
◮ Montrer qu’une suite donnée est une suite arithmétique ou non
◮ Calculer un terme de rang quelconque connaissant un autre et la raison d’une suite
arithmétique
◮ Calculer la somme des n premiers termes d’une suite arithmétique
◮ Donner le sens de variation d’une suite arithmétique
◮ Montrer qu’une suite donnée est géométrique ou non
◮ Calculer un terme de rang quelconque connaissant un autre et la raison d’une suite géométrique
◮ calculer la somme des n premiers termes d’une suite géométrique
◮ Donner le sens de variation d’une suite géométrique
◮ Résoudre un problème concret se ramenant à l’étude de diverses suites numériques dont les
suites arithmétiques et géométriques (intérêts simples, intérêts composés, démographie. . . )
Définition 4.1.1. Une suite numérique u est une fonction de l’ensemble des entiers naturels N
(ou d’une partie de N) dans R. Une suite u se note :
u : N −→ R u : N −→ R
ou
n 7−→ u(n) n 7−→ un
On note u = (un )n∈N ; un est le terme d’indice n de la suite.
Dans la notation d’une suite, on peut préciser le rang à partir duquel la suite est définie.
– Si la suite (un )n∈N est définie pour tout entier naturel n on la note (un )n>0 ou plus simplement
(un ).
– Si la suite est définie à partir d’un certain rang k on la note (un )n>k le premier terme de la suite
est uk .
– par une formule de récurrence en exprimant un terme en fonction des termes qui le précèdent,
et en donnant le(s) premier(s) terme(s).
Dans ce cas pour calculer le terme de rang n, il est nécessaire de calculer tous les termes qui le
précèdent.
Par exemple :
1
1
u0 =
2 définit la suite (un ) = ,2, − 1,5, − 7, · · · .
Pour tout entier n, un+1 = 3 − 2un 2
Dans le plan muni d’un repère (O;~ı,~), la représentation graphique d’une suite (un ) est l’ensemble
des points M (n; un )
exemple
108
Soit (un ) la suite définie pour tout entier naturel n par un = .
n2 − 8,5n + 36
Calculons les premiers termes de la suite :
n 0 1 2 3 4 5 6 7 ···
72 108 72 216 36 72
un 3 6 ···
19 23 13 37 7 17
72
La représentation graphique de la suite (un ) est l’ensemble des points M0 (0; 3), M1 1; ,
19
108
M2 2; etc.
23
Graphiquement, les termes de la suite (un ) sont les ordonnées des points d’abscisses entières de la
108
courbe représentative de la fonction f définie sur [0; +∞[ par f (x) = 2 .
x − 8,5x + 36
M4 M5
u4 6 bC
u5 M3 bC
u3 bC
M6
u6 bC
5 M2
u2 bC
M7
u7 bC
4 M1
u1 bC
M8
u8 M bC
0
u0 3 bC M9
u9 bC
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 x
20
Soit (un ) la suite définie par u0 = 15 et pour tout entier naturel n par un+1 = 1 +.
un
Dans le plan muni d’un repère orthogonal, on trace la droite ∆ d’équation y = x et la courbe Cf
20
représentative de la fonction f définie pour tout réel x 6= 0 par f (x) = 1 +
x
y Cf
M2 A2
M4 A4
A5 M5
A3 M3
A1 M1
u1
∆
1
1 u1 u3 u5 u4 u2 u0 x
Remarque 4.1.1.
– Dire que la suite (un ) est monotone signifie que la suite est croissante ou décroissante.
– Comme pour les fonctions, lorsqu’on remplace les inégalités larges par des inégalités strictes, on
parle de suite strictement décroissante, strictement croissante, strictement monotone.
– Une suite est positive si tous ses termes sont positifs.
– Une suite est négative si tous ses termes sont négatifs.
Méthode 4.1.1. Pour étudier le sens de variation d’une suite (un ) on peut en général :
– Comparer un+1 et un en étudiant le signe de la différence un+1 − un .
un+1
– Lorsque tous les termes de la suite (un ) sont strictement positifs, comparer et 1.
un
un+1
Si un > 0 et un+1 > 0 alors : > 1 ⇐⇒ un+1 − un > 0
un
– Lorsque la suite (un ) est définie explicitement en fonction de n par une expression de la forme
un = f (n) alors, un+1 − un = f (n + 1) − f (n).
Par conséquent, si la fonction f est monotone sur l’intervalle [0; +∞[ alors la suite (un ) a le
même sens de variation que la fonction f .
n+2
Exemple 4.1.1. Étudier le sens de variation de la suite (un ) définie par : un =
n+3
Une suite (un ) est arithmétique s’il existe un nombre réel r tel que pour tout entier naturel n,
un+1 = un + r
u0 u1 u2 u3 u4 u5 u6
Une suite est arithmétique quand on passe d’un terme au suivant en ajoutant toujours le même
nombre r.
exemples
– La suite des nombres entiers naturels est une suite arithmétique de premier terme 0 est de raison
1.
– La suite des nombres pairs est une suite arithmétique de premier terme 0 est de raison 2.
– La suite (un ) définie pour tout entier naturel n par un = 3n − 2 est une suite arithmétique de
raison 3.
En effet,
un+1 = 3 × (n + 1) − 2 = 3n + 3 − 2 = un + 3
Le terme général d’une suite arithmétique (un ) de raison r et de premier terme u0 est un = u0 +nr.
illustration
+r +r +r +r +r
bC bC bC bC bC bC bC
u0 u1 u2 u3 un−1 un
+(n × r)
M.BOUNA 42 éléments de cours
Lycée : Mathématiques
Année : suites numériques Classe : 1èreA4
u1 = u0 + r
u2 = u1 + r = (u0 + r) + r = u0 + 2r
u3 = u2 + r = (u0 + 2r) + r = u0 + 3r
(c) Propriété
Si (un ) une suite arithmétique de raison r alors pour tous entiers naturels n et p,
un = up + (n − p)r
Démonstration :
(un ) est une suite arithmétique de raison r alors pour tous entiers naturels n et p,
remarque
Si (un ) une suite arithmétique de raison r alors pour tous entiers naturels n et k, un+k = un + kr.
Il suffit de connaître la raison et un terme quelconque d’une suite arithmétique pour pouvoir
déterminer tous les termes de la suite.
(d) Variations
Le sens de variation d’une suite arithmétique ne dépend que de sa raison.
Démonstration :
(un ) une suite arithmétique de raison r donc pour tout entier naturel n, un+1 − un = r
– (un ) est constante si, et seulement si, pour tout entier naturel n, un+1 − un = 0 ⇐⇒ r = 0.
– (un ) est strictement croissante si, et seulement si, pour tout entier naturel n, un+1 − un > 0 ⇐⇒
r > 0.
– (un ) est strictement décroissante si, et seulement si, pour tout entier naturel n, un+1 − un < 0 ⇐⇒
r < 0.
Démonstration :
On peut écrire la somme S des n premiers entiers naturels non nuls de deux manières :
S = 1 + 2 + · · · + (n − 1) + n
S = n + (n − 1) + · · · + 2 + 1
Par addition des deux lignes on obtient :
2S = (n + 1) + (n + 1) + · · · + (n + 1) + (n + 1) = n(n + 1)
n termes
Cas général
preuve
Soit (un ) une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison r.
u0 + u1 + u2 + · · · + un = u0 + (u0 + r) + (u0 + 2r) + · · · + (u0 + nr)
= (n + 1)u0 + (1 + 2 + · · · + n) × r
n (n + 1)
= (n + 1)u0 + ×r
2
2u0 + nr
= (n + 1)
2
u0 + un
= (n + 1)
2
Dire qu’une suite (un ) est géométrique signifie qu’il existe un nombre réel q non nul tel que, pour
tout entier n,
un+1 = q × un
Le réel q est appelé la raison de la suite géométrique.
u0 u1 u2 u3 u4 u5 u6
Une suite est géométrique quand on passe d’un terme au suivant en multipliant toujours par le même
nombre q.
exemple
La suite (un ) définie pour tout entier n par un = −2 × 3n est une suite géométrique de premier terme
u0 = −2 et de raison 3.
En effet, un+1 = −2 × 3n+1 = −2 × 3n × 3 = 3 × un .
Le terme général d’une suite géométrique (un ) de raison q et de premier terme u0 est un = u0 ×q n .
illustration
×q
×q ×q ×q
×q ×q
bC bC bC bC bC bC bC
u0 u1 u2 u3 u4 un−1 un
×q n
(un ) est une suite géométrique de raison q et de premier terme u0 :
u1 = u0 × q
u2 = u1 × q = (u0 × q) × q = u0 × q 2
u3 = u2 × q = (u0 + ×q 2 ) × q = u0 × q 3
On admet que cette propriété s’étend de proche en proche à tout entier n :
un = un−1 × q = (u0 × q n−1 ) × q = u0 × q n
Réciproquement, si la suite (un ) est définie pour tout entier n par un = a × q n où a et q sont des
réels, alors pour tout entier n,
un+1 = a × q n+1 = a × q n × q = un × q
(c) Propriété
Si (un ) une suite géométrique de raison q alors pour tout entier n et pour tout entier p,
un = up × q n−p
Démonstration :
Soit (un ) une suite géométrique de raison q et de premier terme u0 alors pour tous entiers naturels
n et p,
un = u0 × q n = u0 × q p × q n−p = up × q n−p
remarque
Cette relation est utile lorsqu’une suite géométrique est définie à partir d’un certain rang ou lorsque
l’on cherche la raison d’une suite géométrique dont on connaît deux termes.
exemple
1
(un ) est une suite géométrique telle que u6 = 2 et u9 = .
4
Pour déterminer la raison q de la suite (un ) on utilise la relation :
u9 = u6 × q 9−6
Soit q solution de l’équation
1 1 1
= 2 × q 3 ⇐⇒ q 3 = ⇐⇒ q =
4 8 2
1
Ainsi, (un ) est une suite géométrique de raison q = .
2
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(d) Variations
Soit (un ) une suite géométrique de raison q et de premier terme u0 donc :
un+1 − un = u0 × q n+1 − u0 × q n
= u0 × q n × (q − 1)
La monotonie de la suite dépend du signe de u0 , q n et (q − 1)
– Si q < 0 alors q n est positif pour n pair, négatif pour n impair donc la suite n’est pas monotone.
– Si q > 0 alors la suite est monotone, croissante ou décroissante selon le signe du produit u0 ×(q −1)
.
théorème 2
Soit (un ) une suite géométrique de raison q non nulle et de premier terme u0 non nul
– Si q < 0 alors la suite (un ) n’est pas monotone.
– Si q > 0 et u0 > 0 alors la suite (un ) a le même sens de variation que la suite (q n ).
– Si q > 0 et u0 < 0 alors la suite (un ) a le sens de variation contraire de celui de la suite (q n ).
1 − q n+1
Soit q 6= 1 un réel et n un entier naturel. La somme 1 + q + q 2 + · · · + q n = .
1−q
Démonstration :
Soit (un ) une suite géométrique de raison q 6= 1 et de premier terme u0 alors pour tout entier n,
n
X 1 − q n+1
u0 + u1 + u2 + · · · + un = ui = u0 ×
i=0 1−q
1 − q nombre de termes
S = premier terme ×
1−q
Démonstration :
u0 + u1 + u2 + · · · + un = u0 + u0 × q + u0 × q 2 + · · · u0 × q n
= u0 × 1 + q + q 2 + · · · + q n
1 − q n+1
= u0 ×
1−q
Dans un placement à intérêt simple, à chaque fin de période le capital produit le même intérêt. la
valeur acquise au bout de n périodes de placement est la somme du capital initial et des intérêts
générés.C’est une suite arithmétique de premier terme C0 (capital initial) et de raison r = C0 ×t%
(intérêt généré par période avec t% le taux d’intérêt).
Cn = C0 + nC0 × t% = C0 + nI, ou I = C0 × t%
.
Dans un placement à intérêt composé, l’intérêt produit s’ajoute au capital initial pour donner un
autre capital qui produirait ensuite un autre intérêt. La valeur acquise au bout de n périodes de
placement décrit une suite géométrique de raison q = 1 + t% et de premier terme C0 . dans ce cas
on a :
Cn = C0 (1 + t)n
.
t
– Augmenter une grandeur de t% équivaut à multiplier sa valeur par 1 + .
100
t
– Diminuer une grandeur de t% équivaut à multiplier sa valeur par 1 − .
100
Chaque fois qu’on est confronté à une situation d’évolutions successives d’une grandeur de t%, on
t t
peut définir une suite géométrique de raison 1 + (augmentation) ou 1 − (diminution)
100 100
exemples
1 Un capital de 2 000 € est placé au taux d’intérêt composé de 0,75 % par an.
On note Cn le capital disponible au bout de n années alors :
0,75
Cn+1 = Cn × 1 + = 1,0075 × Cn
100
Ainsi, la suite (Cn ) est une suite géométrique de premier terme C0 = 2000 et de raison q =
1,0075.
2 Pour lutter contre la pollution, un groupe industriel décide de réduire progressivement sa
quantité de rejets de 4% par an. En 2016, la quantité de rejets était de 50 000 tonnes.
On note rn la quantité de rejets l’année 2016 + n d’où :
4
rn+1 = rn × 1 − = 0,96 × rn
100
Ainsi, la suite (rn ) est une suite géométrique de premier terme r0 = 50000 et de raison 0,96.
Dans le plan muni d’un repère orthonormé, tracer 1 Calculer u1 , u2 , u3 et les quatre premiers
la courbe représentative de la fonction f définie termes de la suite vn .
pour tout réel x par f (x) = 0,4x + 3 et la droite 2 a Démontrer que la suite (vn ) est
D d’équation y = x. arithmétique.
1 Soit (un ) la suite définie par u0 = −3 et
b Exprimer le terme général vn en
pour tout entier n, un+1 = 0,4un + 3.
fonction de n.
a Dans le repère précédent, placer u0 sur
3 En déduire l’expression de un en fonction de
l’axe des abscisses puis, en utilisant
n.
les droites précédemment tracées,
construire sur le même axe u1 , u2 , u3
et u4 . Exercice 9
b Quelle conjecture peut-on émettre sur (un ) est une suite arithmétique définie pour tout
les variations de la suite (un ) ? entier naturel n.
2 Soit (vn ) la suite définie par v0 = 14 et pour Dans chacun des cas suivants, déterminer la
tout entier n, vn+1 = 0,4vn + 3. raison et l’expression de un en fonction de n
a Dans le repère précédent, construire 1 u7 = −6, u12 = 0.
sur l’axe des abscisses les cinq premiers
3 3
termes de la suite (vn ). 2 u6 = − , u9 = .
2 2
b Quelle conjecture peut-on émettre sur
les variations de la suite (vn ) ? Exercice 10
3 Peut-on choisir une valeur a pour laquelle la
suite (wn ) définie par w0 = a et pour tout (un ) est une suite arithmétique de raison r
entier n, wn+1 = 0,4vn + 3 est stationnaire ? 1 u8 = 12, u40 = 48. Calculer u18 .
Exercice 6 2 u5 = 39, u35 = 3. Calculer u97 .
2
(un ) est une suite arithmétique de raison − et
3
de premier terme u0 = 81 Exercice 11
1 Calculer u3 et u10 (un ) est une suite arithmétique de raison a,
2 Exprimer le terme général un en fonction de déterminer l’entier k dans chacun des cas
n. suivants :
3 Déterminer le premier terme négatif de la 1 u21 = 32, a = 1,5 et uk = 5
suite (un ).
2 u10 = 64, u5 = 14 et uk = 114.
Exercice 7
Exercice 12
Préciser si les suites suivantes définies pour tout
entier naturel n, sont arithmétiques ou non. Si (un ) est une suite arithmétique telle que u5 = −2
oui, préciser le premier terme et la raison. et u9 = −5.
1 un = 3 − 2n 1 Pour tout entier naturel n, on pose vn =
5
2 2
2 un = n2 − n − + 9. un + 6.
2 3
Montrer que la suite (vn ) est une suite
3 un = n2 − n.
arithmétique et donner sa raison.
4 un = 2n + (−1)n .
2 Montrer que la suite (wn ) définie pour tout
Exercice 8 entier naturel n, par wn = u4n + 2 est une
suite arithmétique et donner sa raison.
(un ) est la suite définie par u0 = 5 et pour tout
3un
entier naturel n, un+1 = . Exercice 13
2un + 3
La suite (vn ) est définie pour tout entier naturel
1 1 Déterminer 9 nombres impairs consécutifs
n par vn = . telle que leur somme est égale à 234.
un
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ORGANISATION DE DONNÉES
Sommaire
Objectifs Pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
1.1 Rappels sur les ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
1.1.1 Intersection et réunion de deux ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
1.1.2 Complémentaire d’un ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
1.1.3 Ensemble fini-Cardinal d’un ensemble fini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
1.2 Produit Cartésien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
1.3 Outils de dénombrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1.3.1 Le comptage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1.3.2 Les diagrammes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1.3.3 Les arbres de choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1.4 Analyse combinatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1.4.1 Arrangement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
1.4.2 Permutations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
1.4.3 Combinaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
1.4.4 Quelques formules usuelles de dénombrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
1.4.5 Les différents modes de tirages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
1.5 Récapitulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
1.6 Exercices d’entrainement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Objectifs Pédagogiques
Définition 1.1.2 (Partie d’un ensemble). Soit E et A deux ensembles. On dit que A est une partie
de E si tout élément de A est un élément de E. On note A ⊂ E. L’ensemble des parties de E est
noté P(E).
Définition 1.1.3 (Ensembles disjoints). Deux ensembles E et F sont disjoints s’ils n’ont aucun
élément en commun. On note E ∩ F = ∅.
Définition 1.1.6.
X On appelle ensemble fini,tout ensemble dont les éléments peuvent être comptés.
X On appelle cardinal d’un ensemble fini E, le nombre d’éléments de cet ensemble. On le
note Card E et on lit cardinal de E.
E1 × E2 × .......... × En = |E × E × E...........
{z
× E} = E n
nf ois
Exemple 1.2.1. On veut ranger 5 objets dans 3 boîtes, chaque boîte pouvant contenir 0 ou plusieurs
objets. Combien y a-t-il de rangements possibles.
SOLUTION Un rangement est une application de l’ensemble des 5 objets dans l’ensemble des 3
boîtes. Il y a donc 35 = 243 rangements possibles.
Exemple 1.2.2. Au jeu de pile ou face, on lance successivement n fois une pièce de monnaie
parfaitement équilibrée, on note P pour pile et F pour face. Déterminer le nombre de résultats
possibles.
SOLUTION
Un résultat est une application de n éléments de l’ensemble de départ à 2 éléments dans l’ensemble
d’arrivée à n éléments, il y a donc 2n résultats possibles.
Définition 1.4.1.
X Soit E un ensemble non vide de cardinal n. Soit p un entier inférieur ou égal à n. On appelle
p-uplet de E tout élément de E p .
X Soit E un ensemble non vide de cardinal n et p un entier naturel tel que p ≤ n. On appelle
arrangement de p élément(s) de E tout p-uplet d’éléments de E deux-à-deux distincts.
Propriété 1.4.1. Le nombre d’arrangements de p éléments d’un ensemble E à n éléments, noté Apn
est tel que
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Exemple 1.4.1. Un urne contient 10 boules numérotées de 1 à 10. On tire successivement et sans
remise 2 boules de l’urne. Déterminer le nombre de tirages possibles de deux boules dans l’urne.
Il y a dix façons de choisir la première boule, 9 façons de choisir la seconde, il y a donc A210 =
10 × 9 = 90 tirages possibles.
1.4.2 Permutations
1.4.3 Combinaison
Exemple 1.4.3. Une urne contient 15 boules indiscernables au toucher, trois boules sont blanches
et numérotées de 1 à 3, cinq boules sont rouges et numérotées de 1 à 5, sept boules sont vertes et
numérotées de 1 à 7. On tire successivement 3 boules de l’urne.
1. Combien y’ a t-il de tirage possibles ?
2. Combien y’ a t-il de tirage tricolores ?
3. Combien y’ a t-il de tirage unicolores ?
• (Binôme de Newton).
Soit a et b deux nombres réels et n un entier naturel supérieur ou égal à 2. Alors on a : (a + b)n =
Pn k k n−k
k=0 Cn a b
Si dans la formule du binôme de Newton, on remplace a et b par 1, on obtient la relation classique :
En effet, le cardinal de P(E) est le nombre de partie de E, c’est donc la sommes des nombres des
parties de E ayant p éléments, p = 0,.............,n, c’est donc
n
X
Cnk = 2n
k=0
Tirage simultané On tire k boules à la fois. Un tirage est donc une partie de k éléments d’un
ensemble à n éléments. Le nombre de tirage est Cnk .
Tirage succeessif sans remise On tire k boule(s), l’une après l’autre. Une boule tirée n’est
plus remise dans l’urne, un tirage est un arrangement de k éléments parmi n. Il y a donc Akn
tirages possibles.
Tirage successif avec remise On tire une boule après l’autre, seulement chaque boule tirée est
remise dans l’urne avant le prochain tirage, une boule est susceptible d’être tirée plusieurs fois.
Un tirage est alors une application d’un ensemble à k éléments dans un ensemble à n éléments.
Le nombre de tirages possibles est nk .
Exemple 1.4.4. Une urne contient 10 boules numérotée de 1 à 10. Quatre sont noires, deux sont
blanches et les autres sont vertes. On tire deux boules de l’urne. Déterminer le nombre de tirages
possibles dans chacun des modes de tirages précédents.
1.5 Récapitulation
Le nombre de tirages
Conditions Un exemple usuel
possibles est le nombre de :
les p éléments ne sont
tirages successifs
pas nécessairement p-listes d’éléments de E,
p; n avec remise de p
tous distincts mais soit : np
objets parmi n.
sont ordonnés
les p éléments sont tirages successifs
arrangements de p éléments
p≤n tous distincts et sans remise de p
de E, soit : Apn
ordonnés objets parmi n.
anagrammes d’un
les n éléments sont permutations des n
mot formé de
p=n tous distincts et éléments de E, soit :
lettres toutes
ordonnés n!
distinctes.
les p éléments sont
combinaisons de p éléments tirages simultanés
p≤n tous distincts et non
de E, soit Cnp de p objets parmi n.
ordonnés
Exercice n°1. Combien de menus différents peut-on composer si on a le choix entre 3 entrées, 2
plats et 4 desserts ?
Exercice n°2. Une femme a dans sa garde-robe 4 jupes, 5 chemisiers et 3 vestes. Elle choisit au
hasard une jupe, un chemisier et une veste. De combien de façons différentes peut-elle s’habiller ?
Exercice n°3. Deux équipes de hockeys de 12 et 15 joueurs échangent une poignée de main à la fin
d’un match : chaque joueur d’une équipe serre la main de chaque joueur de l’autre équipe. Combien
de poignées de main ont été échangées ?
p-listes
Exercice n°4. Un questionnaire à choix multiples, autorisant une seule réponse par question,
comprend 15 questions. Pour chaque question, on propose 4 réponses possibles. De combien de
façons peut-on répondre à ce questionnaire ?
Exercice n°5. Raymond Queneau a écrit un ouvrage intitulé Cent mille milliards de poèmes Il est
composé de 10 pages contenant chacune 14 vers Le lecteur peut composer son propre poème de 14
vers en prenant le premier vers de l’une des 10 pages puis le deuxième vers de l’une des 10 pages et
ainsi de suite jusqu’au quatorzième vers. Justifier le titre de l’ouvrage
Exercice n°6. En informatique, on utilise le système binaire pour coder les caractères. Un bit
(binary digit : chiffre binaire) est un élément qui prend la valeur 0 ou la valeur 1. Avec 8 chiffres
binaires (un octet), combien de caractères peut-on coder ?
Exercice n°7. Combien peut-on former de numéros de téléphone à 8 chiffres ? Combien peut-on
former de numéros de téléphone à 8 chiffres ne comportant pas le chiffre 0 ?
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Arrangements
Exercice n°8. A l’occasion d’une compétition sportive groupant 18 athlètes, on attribue une médaille
d’or, une d’argent, une de bronze. Combien y-a-t-il de distributions possibles (avant la compétition,
bien sûr. . . ) ?
Exercice n°9. Un groupe d’élèves de terminale constitue le bureau de l’association " Bal des Terms :
le succès ". Ce bureau est composé d’un président, d’un secrétaire et d’un trésorier. Combien y a-t-il
de bureaux possibles ? ( il y a 24 élèves dans la classe )
Exercice n°10. Six personnes choisisent mentalement un nombre entier compris entre 1 et 6.
1) Combien de résultats peut-on obtenir ?
2) Combien de résultats ne comportant pas deux fois le même nombre peut-on obtenir ?
Exercice n°11. Soit A l’ensemble des nombres de quatre chiffres, le premier étant non nul.
1) Calculer le nombre d’éléments de A.
2) Dénombrer les éléments de A :
a) composés de quatre chiffres distincts
b) composés d’au moins deux chiffres identiques
c) composés de quatre chiffres distincts autres que 5 et 7
Exercice n°12. Un clavier de 9 touches permet de composer le code d’entrée d’un immeuble, à l’aide
d’une lettre suivie d’un nombre de 3 chiffres distincts ou non.
123
456
ABC
1) Combien de codes différents peut-on former ?
2) Combien y a-t-il de codes sans le chiffre 1 ?
3) Combien y a-t-il de codes comportant au moins une fois le chiffre 1 ?
4) Combien y a-t-il de codes comportant des chiffres distincts ?
5) Combien y a-t-il de codes comportant au moins deux chiffres identiques ?
Permutations et anagrammes
Exercice n°13. Le groupe des élèves de Terminale doit s’inscrire au concours par Minitel. Il faut
établir une liste de passage. Combien y a-t-il de manières de constituer cette liste ? ( il y a 24 élèves
dans la classe ) Exercice n°14. Les nombres 5, -1 et 3 constituent la solution d’un système de trois
équations à trois inconnues. Donner tous les triplets différents qui peuvent être la solution de ce
système
De manière générale :
Exercice n°18.
1) Combien peut-on réaliser de mots de n lettres comportant k lettres se répétant p , p ,...pk 1 2
fois ?
2) Quel est le nombre d’anagrammes du mot « ANAGRAMME » ?
Combinaisons
Exercice n°20. Un groupe de 3 élèves de Terminale doit aller chercher des livres au CDI. De
combien de manières peut-on former ce groupe ? (il y a 24 élèves dans la classe )
Exercice n°21. Un tournoi sportif compte 8 équipes engagées. Chaque équipe doit rencontrer toutes
les autres une seule fois Combien doit-on organiser de matchs ?
Exercice n°22. Au loto, il y a 49 numéros. Une grille de loto est composée de 6 de ces numéros.
Quel est le nombre de grilles différentes ?
Exercice n°23. De combien de façons peut-on choisir 3 femmes et 2 hommes parmi 10 femmes et 5
hommes ?
Exercice n°24. Dans une classe de 32 élèves, on compte 19 garçons et 13 filles. On doit élire deux
délégués
1) Quel est le nombre de choix possibles ?
2) Quel est le nombre de choix si l’on impose un garçon et fille
3) Quel est le nombre de choix si l’on impose 2 garçons ?
Exercice n°25. Christian et Claude font partie d’un club de 18 personnes. On doit former un groupe
constitué de cinq d’entre elles pour représenter le club à un spectacle.
1) Combien de groupes de 5 personnes peut-on constituer ?
2) Dans combien de ces groupes peut figurer Christian ?
3) Christian et Claude ne pouvant se supporter, combien de groupes de 5 personnes peut-on constituer
de telle façon que Christian et Claude ne se retrouvent pas ensemble ?
Exercice n°26. Au service du personnel, on compte 12 célibataires parmi les 30 employés. On désire
faire un sondage : pour cela on choisit un échantillon de quatre personnes dans ce service.
1) Quel est le nombre d’échantillons différents possibles ?
2) Quel est le nombre d’échantillons ne contenant aucun célibataire ?
3) Quel est le nombre d’échantillons contenant au moins un célibataire ?
Exercice n°28. On extrait simultanément 5 cartes d’un jeu de 32. Cet ensemble de 5 cartes est
appelé une "main"
1) Combien y a-t-il de mains différentes possibles ?
Combinaisons et arrangements
Exercice n°29. Un sac contient 5 jetons verts (numérotés de 1 à 5) et 4 jetons rouges (numérotés
de 1 à 4).
1) On tire successivement et au hasard 3 jetons du sac, sans remettre le jeton tiré. Calculer les
probabilités :
a) De ne tirer que 3 jetons verts ;
b) De ne tirer aucun jeton vert
c) De tirer au plus 2 jetons verts ;
d) De tirer exactement 1 jeton vert.
2) On tire simultanément et au hasard 3 jetons du sac. Reprendre alors les questions a), b), c) et d).
Dénombrements divers
Sommaire
Objectifs pédagogiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
Introduction et Vocabulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
2.2 Indicateurs d’une série statistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
2.2.1 Indicateurs de position . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
2.2.2 Indicateur de dispersion : Variance et écart-type . . . . . . . . . . . 66
Objectifs pédagogiques
La série des effectifs d’une distribution statistique étant donnée à l’aide d’un tableau (avec des
classes éventuellement), L’élève doit être capable de :
◮ déterminer la série des effectifs cumulés, des fréquences, des fréquences cumulées
◮ représenter graphiquement cette distribution statistique (diagrammes en bâtons, à bandes,
histogrammes, graphique circulaire)
◮ calculer sa moyenne, donner son mode (classe modale), déterminer sa médiane
◮ calculer sa variance, son écart – type (changement de variable éventuellement).
Introduction et Vocabulaire
Les statistiques sont des relevés divers conservés sous de données brutes par mesures, comptages,
sondages etc... La statistique est l’ensemble des méthodes mathématiques permettant d’analyser des
données statistiques et de les diffuser.
• L’ensemble Ω sur lequel porte une étude statistique est appelé population. Un élément ω de cette
population est appelé individu.
• La propriété X à observer ( ou question posée) sur les individus est appelée caractère ou variable.
• Le nombre total N d’individus à observer est appelé effectif total ou taille de la population.
• Le nombre ni d’individus de la population qui possède la valeur xi d’un caractère X est appelé
effectif partiel associé à xi . xi est appelé modalité du caractère X .
• La quantité f i = nNi est appelé fréquence de la modalité xi .
On distingue deux types de caractères :
X Caractère quantitatif : Les modalités sont mesurables c’est-à-dire sont des quantités numériques.
Exemple : On étudie l’âge d’une population
X Caractère qualitatif : Les modalités sont des qualités ; des noms ou des valeurs ordonnées mais
qui n’expriment pas une quantité, auxquels cas on parle de caractère nominal ou ordinal ( par exemple
l’étude des genres littéraires que lisent une population donnée ; le classement, etc ...)
• Un caractère est dit discret si l’ensemble de ses modalités est dénombrable ou si le caractère prend
un nombre fini de valeurs isolées( par exemple le nombre d’enfants par famille d’une population
donnée)
• Un caractère est dit continu s’il peut être observé qu’à travers diverses classes ou intervalles de
nombres réels ( par exemple la taille d’une personne ; la durée de vie d’une ampoule etc...)
2.1 Définition
Soit X un Caractère , {x1 ,x2 , · · · ,xp } l’ensemble des modalités d’effectifs respectif n1 ,n2 , · · · ,np .
On appelle série statistique à une variable de caractère X, la donnée des couples (xi ; ni ) ; 0 ≤ i ≤
p.
L’effectif total est N=50. Les modalités sont des nombres. Ce caractère est dit quantitatif . Le
caractère étudié est le nombre d’enfants par foyer.
Exemple 2 : Caractère quantitatif à modalités regroupées en classes.
À l’issue des épreuves écrites d’un examen, le jury repartit, en fonction de la note (sur 20) obtenue,
les candidats en six catégories : refusés, admissible, admis avec mention passable, admis avec mention
assez bien, admis avec mention bien, admis avec mention très bien. Ces données sont organisées dans
le tableau ci-dessous.
Note obtenue [0 ;8[ [8 ;10[ [10 ;12[ [12 ;14[ 14 ;16[ [16 ;20[
Effectif 504 518 854 336 140 28
Le caractère étudié est la note obtenue par les candidats. Les modalités sont regroupées en classes ;
ici toutes les classes ne sont pas d’amplitudes égales.
Exemple 3 : Caractère qualitatif.
La bibliothèque d’un lycée contient dans ses rayons 2000 livres ainsi répertoriés :
Définition 2.2.1. On appelle mode d’une série statistique, toute modalité d’effectif maximal.
Exemple :
• La série relative au nombre d’enfants par foyer à pour mode : 5 et 6
Donc la plupart des foyers ont 5 ou 6 enfants
• La série statistique relative au genre littéraire a pour mode : roman. Donc la plupart des livres de
cette bibliothèque sont des romans.
Définition 2.2.2.
• On appelle classe modale d’une série statistique présentant un regroupement en classes, toute
classe d’effectif maximal.
• Le centre d’une classe modale de cette série est appelé mode de la série.
Exemple :
• La série relative à la note obtenue par les candidats a pour classe modale : [10; 11[. Donc la plupart
des candidats ont une note comprise entre 10 et 12.
• Le mode de cette série est : 10+12
2
= 11
X Moyenne
Définition 2.2.3. Pour une série statistique (xi ,ni ), 1 ≤ i ≤ n, la moyenne est le nombre noté
x, définie par :
p
n1 x1 + n2 x2 + . . . + np xp 1 X
x= = xi ni
n1 + n2 + . . . + np N i=1
p
P
où N = ni est l’effectif total de la population.
i=1
Remarque 2.2.1. Lorsque les modalités sont des classes [ai ,ai+1 [, xi est le milieu de la classe c’est-
ai + ai+1
à-dire xi =
2
Méthode 2.2.1.
Pour calculer la moyenne d’une série statistique à caractère quantitatif discret, on peut :
• Calculer le produit de chaque modalité par son effectif ;
• Calculer la somme S de tous ces produits ;
• La moyenne x est le quotient de S par l’effectif total N.
NB : Dans la pratique on utilise souvent un tableau de calculs.
Exemple 2.2.1. Calculer la moyenne des séries statiques relative au nombre d’enfant par foyer et
à la note obtenue par les candidats.
X Médiane
Définition 2.2.4. On appelle médiane d’une série statistique d’effectif total N tout nombre réel
Me tel que le nombre d’individus de modalité supérieur ou égale Me et le nombre d’individus de
modalité inférieure ou égale à Me soient tous les deux égaux à N2 .
Remarque 2.2.2.
• Il existe d’autres définitions, plus restrictives, de la médiane. Toutes mettent en évidence la notion
intuitive de partage d’une population en deux groupes de même effectif.
• Une médiane n’est pas toujours une modalité de la série. Elle peut être un nombre réel unique ou
tout nombre d’un intervalle de R
Méthode 2.2.2.
Pour déterminer la médiane Me d’une série statistique à caractère quantitatif discret, on peut :
• Construire le tableau des effectifs cumulés croissants et décroissants ;
• déterminer la modalité x1 correspondant au premier effectif cumulé croissant supérieur ou égal
à N2 ;
• déterminer la modalité x2 correspondant au premier effectif cumulé décroissant supérieur ou
égal à N2 ;
• calculer Me = x1 +x2
2
Exemple 2.2.2. Déterminer la médiane de la série statistique relative au nombre d’enfants par
foyer.
Méthode 2.2.3.
2eméthode
Construire les polygones des effectifs cumulés croissants et décroissants.
La médiane est l’abscisse du point d’intersection de ces deux polygones.
Exemple 2.2.3. Déterminer la médiane de la série statistique relative à la note obtenue par les
candidats.
X Quartiles
Les quartiles au nombre de trois Q1 , Q2 et Q3 partagent l’ensemble étudié de N éléments
préalablement classés par valeurs croissantes, en quatre sous ensembles.
• Le premier quartile Q1 est tel que 25% de la population ont une modalité inférieur ou égale Q1 .
• Le deuxième quartile Q2 est tel que 50% de la population ont une modalité inférieur ou égale
à Q2 . Le deuxième quartile coïncide avec la médiane Me
• Le troisième quartile Q3 est tel que 75% de la population ont une modalité inférieur ou égale
à Q3
• L’intervalle [Q1 ; Q2 ] est l’intervalle inter-quartile de la série
• Le nombre Q2 − Q1 est l’écart inter-quartile de la série
Exemple 2.2.4.
Déterminer les quartiles de la série statistique relative à la note obtenue par les candidats.
X Déciles
Lorsque l’étude porte sur une population très importante, on utilise les déciles.
Les déciles séparent la population en 10 parties de même effectif, c’est-a-dire 10% de l’effectif
totale. on a neuf déciles notés D1 ,D2 , · · · ,D8 et D10
Le nombre D9 − D1 est l’écart inter-décile de la série.
On remarque la médiane est D5 .
Exemple 2.2.5.