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Table des matières
1 Introduction 5
1.1 Comment préparer son examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Les types de questions posées en maths . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Notions de base 9
2.1 Règles de comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.1 Compatibilité de l’addition avec la relation d’ordre . . . . . . . . . . 9
2.1.2 Compatibilité de la multiplication par un POSITIF . . . . . . . . . . 9
2.1.3 Compatibilité de la multiplication par un NEGATIF . . . . . . . . . 9
2.1.4 Inversion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Rapport et Proportion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3 Equation du premier degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Inéquation du premier degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.5 Equation du deuxième degré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.6 Signe de ax2 + bx + c . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.7 Les identités remarquables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.8 Partie entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.9 Valeur absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.10 Racine nième et exposant réel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.11 Formules trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.12 Formules hyperboliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.13 Equations trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.14 Inéquations trigonométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
4 La logique binaire 21
4.1 La Négation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.2 Le "ou" Logique inclusif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.3 Le "ou" Logique exclusif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.4 Le "et" Logique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.5 L’implication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.6 L’équivalence entre deux propositions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
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5 Les Raisonnements DEDUCTIFS 27
5.1 Par quoi commencer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5.1.1 La proposition à montrer commence par le quantificateur universel ∀ 27
5.1.2 La proposition à montrer commence par le quantificateur existentiel ∃ 28
5.2 Le raisonnement Direct . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
5.3 Par récurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
5.4 Par l’absurde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
5.5 Par contre exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
5.6 Par analyse-synthèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
5.7 Par contraposée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
5.8 Par contraposée partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
5.9 Par disjonction des cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
5.10 Par équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
5.11 En partant d’une idée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
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Chapitre 1
Introduction
a.hammam@fsm.umi.ac.ma.
1) PRATIQUE :
Calculer ...
Pour répondre à ce type de question, il faut connaître les règles de calcul (+, ×, puissance
, ...) et les formules (trigonomérriques, de dérivations, ...).
2) THEORIQUE :
Montrer que P ( est vraie) .
Pour pouvoir répondre à ce type de question, il faut connaître, en plus des règles de calcul,
les définitions, les théorèmes, les propriétés, et les raisonnements .
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P peut prendre une des formes suivantes :
1)
P : (∀x ∈ E) Px
2)
P : (∀n ∈ N) Pn
3)
P : (∃x ∈ E) : Px
4)
P : (∀x ∈ E) (∃y ∈ F ) : Px,y
5)
P : (∃x ∈ E) (∀y ∈ F ) : Px,y
6)
P : f est continue en a
7)
P : (un ) est croissante
8)
P : (un ) est convergente
9)
P : sup A = M
10)
P : f est dérivable en a.
Soit on démontre de façon directe que P est vraie, soit on fait appel au schéma suivant :
—————————————————————————— —————————————
—————————————
N
⇑
T ⇐⇒ P ⇐⇒ Q
⇑
S
—————————————————————————— —————————————
—————————————
Q est une proposition équivalente à P par définition.
S est une condition suffisante, en ce sens que si S est vraie, alors P est vraie aussi.
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N est une condition nécessaire, en ce sens que si P est vraie, alors N est vraie aussi, et
par contraposition, si N est fausse, alors P est fausse.
Donc pour montrer P , on montre Q, T ou S.
⇑
(−un ) est décroissante ⇐⇒ (un ) est croissante ⇐⇒ (∀n ∈ N) un ≤ un+1
⇑
1
(∀n ∈ N) un > 0 et ( ) décroissante
un
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————————————————————————————————————-
—————————————————————————————————————
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Chapitre 2
Notions de base
π
(∀x ∈ R) | sin(x)| ≤ |x| et |arctg(x)| ≤
2
(∀x ∈ R) ex > 0
(∀(a, b, c) ∈ R2 × R+ ) a < b =⇒ ac ≤ bc
(∀(a, b, c) ∈ R2 × R− ) a < b =⇒ ac ≥ bc
2.1.4 Inversion
1 1
(∀(a, b) ∈ R2 ) 0 < a < b =⇒ >
b a
Exemples classiques
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(∀x ∈ R) x2 ≥ 0 =⇒
(∀x ∈ R) x2 + 1 ≥ 1 =⇒
1
(∀x ∈ R) ≤1
1 + x2
ou aussi
(∀x ∈ R) x2 ≥ 0 =⇒
2
(∀x ∈ R) ex ≥ 1 =⇒
2
(∀x ∈ R) e−x ≤ 1.
A C AD + BC
+ =
B D BD
A C AD − BC
− =
B D BD
Deus fractions sont égales si le produit des moyens BC est égal au produit des extrêmes
AD.
A C
= ⇐⇒ AD = BC
B D
En plus
A C A C A+C λA
= =⇒ = = =
B D B D B+D λB
−b
x=
a
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2.4 Inéquation du premier degré
L’équation ax + b > 0 où (a, b) ∈ R∗+ × R admet comme solution l’ensemble défini par
−b
S + =]
, +∞[
a
L’équation ax + b ≥ 0 où (a, b) ∈ R∗− × R admet comme solution l’ensemble défini par
−b
S − =] − ∞, ]
a
∆ = b2 − 4ac
il y a alors trois cas
∆>0
∆=0
−b
x1 = x2 =
2a
On a alors la factorisation suivante
ax2 + bx + c = a(x − x1 )2
∆<0
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2.6 Signe de ax2 + bx + c
Pour connaître le signe du trinôme ax2 + bx + c, on passe, une fois de plus, par le discri-
minant
∆ = b2 − 4ac
il y a alors trois cas :
∆>0
Le signe du trinôme est alors le même que celui du coefficient a, à l’exterieur des racines
x1 et x2 .
il a le signe de −a entre les racines.
∆=0
Dans ce cas, on a
b 2
ax2 + bx + c = a x +
2a
Il a donc le signe de a si x 6= −b
2a
.
∆<0
Le trinôme ne s’annule jamais sur R, il a donc un signe constant, le même que celui de a.
(∀(a, b) ∈ R2 ) a2 − b2 = (a + b)(a − b)
(∀(a, b) ∈ R2 ) a3 + b3 = (a + b)(a2 − ab + b2 )
(∀(a, b) ∈ R2 ) a3 − b3 = (a − b)(a2 + ab + b2 )
Sans oublier la formule du binôme
n
2 n
X n
(∀(a, b) ∈ R ) (∀n ∈ N) (a + b) = ak bn−k
k=0
k
Avec
n n!
= .
k k!(n − k)!
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Et tant qu’on y est, rappelons la formule de Leibnitz, qui donne la dérivée nième d’un
produit
n
(n)
X n
(f g) = f (k) g (n−k) .
k=0
k
|x| = x si x ≥ 0 et − x si x ≤ 0
Elle possède les propriétés suivantes
1. La positivité
(∀x ∈ R) |x| = | − x|
3. l’inégalité triangulaire
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2.10 Racine nième et exposant réel.
En utilisant la propriété de la borne supérieure, on montre que
1
(∀x > 0) (∀α ∈ R) x−α =
xα
(∀x > 0) x0 = 1
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cos par ch
et
sh
sin par .
i
i étant le nombre complexe défini par i2 = −1.
Par exemple,
X = a + 2kπ ou X = −a + 2kπ
Exemple
L’équation
π
cos(2x − 1) = cos( )
3
a pour solution
π π
2x − 1 = + 2kπ ou 2x − 1 = − + 2kπ
3 3
c’est à dire
1 π 1 π
+ + kπ ou − + kπ
x=
2 6 2 6
Deuxième type : sin(X) = sin(a)
il y a deux types de solutions
X = a + 2kπ ou X = π − a + 2kπ
Troisième type : tan(X) = tan(a)
il y a un seul type de solutions
X = a + kπ
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Chapitre 3
On pourrait dire que les mathématiques est un langage, dont les mots sont des symboles
et les phrases sont des propositions. L’avantage de ce langage, c’est qu’il permet d’énoncer
des VERITES ABSOLUES qui ne dépendent plus du temps. Il y a des vérités qui découlent
directement de la réalité observable (TVI, Rolle, ...), mais aussi des vérités imaginaires ou
abstraites (eiπ + 1 = 0, ...).
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Symbole Sa signification
∅ l’ensemble VIDE
∃ il existe au moins
∃! il existe un et un seul
∈ appartient à
∩ intersection
∪ union
=⇒ implique = entraîne
⇐⇒ équivalent
C’est grace à ce symbole que l’on progresse, que l’on déduit d’autres vérités (THEOREMES.)
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3.2 Exemple de phrases du Langage de la théorie des ensembles
A ∩ B = {x ∈ E : x ∈ A et x ∈ B}
A ∪ B = {x ∈ E : x ∈ A ou x ∈ B}
A ⊂ B ⇐⇒ (∀x ∈ A) x ∈ B
A = B ⇐⇒ A ⊂ B et B ⊂ A
Pour montrer que deux ensembles sont égaux, il suffit de montrer que chacun d’entre eux
est inclus dans l’autre.
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Langage commun Langage mathématique
Tout réel strictement positif admet une seule racine nième (∀x ∈ R+∗ ) (∃!y ∈ R+∗ ) : y n = x
f (x) − f (a)
La fonction f est dérivable au point a lim ∈R
x→a,x6=a x−a
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Chapitre 4
La logique binaire
Une proposition est soit vraie (valeur logique = 1), soit fausse (valeur logique = 0). Si
elle est vraie, sa négation est fausse. Si elle est fausse, sa négation est vraie, il n’y a aucun
DOUTE. C’est grace à cette logique binaire que les maths avancent.
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4.1 La Négation
P NON P = P
1 0
0 1
(∀x ∈ E) Q (∃x ∈ E) : Q
(∀x ∈ E) : P, Q (∃x ∈ E) : P et Q
(∀x ∈ E) (P =⇒ Q) (∃x ∈ E) : P et Q
(∃x ∈ E) : Q (∀x ∈ E) Q
Le point fort des mathématiques, qui les distingue des autres sciences, vient de cette
logique binaire qui stipule qu’une proposition mathématique est soit Vraie soit Fausse et
jamais les deux à la fois.
En d’autres termes, toute proposition admet une seule VALEUR LOGIQUE : 0 ou 1.
Dans tout langage, qui transmet un message, on a parfois besoin de distinguer (ou) ,
d’englober (et), de généraliser (quelque soit) et enfin de spécifier (il existe).
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P Q P ou Q la disjonction inclusive
1 1 1
1 0 1
0 1 1
0 0 0
Lorsque l’on dit : "soit P , soit Q", ça veut dire que l’une des deux propositions est vraie
et que l’autre est fausse.
1 1 0
1 0 1
0 1 1
0 0 0
Lorsque l’on dit "P et Q", ça veut dire que les deux propositions sont vraies.
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P Q la conjonction P et Q
1 1 1
1 0 0
0 1 0
0 0 0
4.5 L’implication
Lorsque l’on écrit, P =⇒ Q, ça sous-entend que si la proposition P est vraie, alors , à
coup sûr, la proposition Q est aussi vraie.
P =⇒ Q P Q
1 1 1
1 0 ????
0 1 ????
0 0 ????
H1 et H2 et ...Hn =⇒ C
Qui se traduit par
Si les hypothèses H1 et H2 et ...Hn sont satisfaites, alors la conclusion C est vraie.
Exemple : Le théorème de la limite monotone
f continue sur [a, b] et f dérivable sur ]a, b[ et f (a) = f (b) =⇒ (∃c ∈]a, b[) : f ′ (c) = 0)
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4.6 L’équivalence entre deux propositions
Lorsque l’on écrit, P ⇐⇒ Q, ça sous-entend que si la proposition P est vraie, alors ,
à coup sûr, la proposition Q est aussi vraie et INVERSEMENT ou RECIPROQUEMENT,
si P est fausse, alors , à coup sûr, la proposition Q est fausse aussi. Deux propositions
équivalentes ont la même valeur logique.
P ⇐⇒ Q P Q
1 1 1
1 0 0
0 1 ????
0 0 ????
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Chapitre 5
Un raisonnement déductif est un processus logique qui permet, d’aboutir à coup sûr à la
véracité d’une certaine proposition.
Par exemple, le raisonnement par récurrence, permet de dire que
n(n + 1)
(∀n ∈ N) 1 + 2 + 3 + ... + n = .
2
Il ne faut pas croire que les raisonnements déductifs sont en nombre infini.
En gros, il n’y a qu’une dizaine de façons de raisonner.
lim e−n = 0.
n→+∞
(∀ǫ > 0) (∃N ∈ N) : (∀n ∈ N) n ≥ N =⇒ e−n < ǫ .
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Soit ǫ > 0 quelconque.
(∀n ∈ N) n ≥ N =⇒ n > − ln(ǫ) .
N = E(− ln(ǫ)) + 1.
(∃x ∈ A) : .....
c’est ce que l’on appelle une question d’existence.
Pour montrer l’existence d’un tel élément, soit nous disposons d’un théorème type (Théo-
rème des valeurs intermédiaires , Théorème de Rolle, ...) qui assure cette existence. Sinon, il
faudra construire cet élément.
(Voir par exemple la démonstration de la densité de Q dans R.)
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5.3 Par récurrence
Ce raisonnement est sûrtout utilisé pour démontrer la véracité d’une proposition du type
(∀n ≥ n0 ) Pn
où n0 est un entier naturel et Pn une propriété qui dépend de l’entier n.
On procède alors comme suit :
Initialisation
On vérifie que la propriété Pn0 est satisfaite.
Hérédité
On prend un entier n ≥ n0 tel que Pn soit vraie, et on montre alors que la propriété
Pn+1 est aussi vraie.
On conclue que Pn est vraie pour tout entier n.
Exemple
Il s’agit de monter que
n(n + 1)(2n + 1)
(∀n ≥ 1) 12 + 22 + 32 + ... + n2 =
6
n(n+1)(2n+1)
Ici, Pn , c’est l’égalité 12 + 22 + 32 + ... + n2 = 6
.
Initialisation
1(1 + 1)(2 + 1)
P1 : 1 2 = =1
6
Donc P1 est vraie.
Hérédité
Soit n ≥ 1 tel que 12 + 22 + 32 + ... + n2 = n(n+1)(2n+1)
6
.
(ce qu’on appelle l’HYPOTHESE DE RECURRENCE.)
Montrons que Pn+1 est vraie .
En d’autres termes, a-t-on l’égalité
(n + 1)(n + 2)(2(n + 1) + 1)
12 + 22 + 32 + ... + n2 + (n + 1)2 = ?
6
D’après l’hypothèse de récurrence,
n(n + 1)(2n + 1)
12 + 22 + 32 + ... + n2 + (n + 1)2 = + (n + 1)2
6
n(2n + 1) 2n2 + n + 6n + 6
= (n + 1) + (n + 1) = (n + 1)
6 6
(n + 1)(n + 2)(2n + 3)
= .
6
CONCLUSION
La propriété Pn est vraie pour tout entier n ≥ 1.
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5.4 Par l’absurde
Il s’agit de montrer qu’une certaine proposition P est vraie.
Le raisonnement par l’absurde consiste à supposer que P est FAUSSE et d’aboutir, à
l’aide d’inductions logiques à une proposition fausse ou à une contradiction. On en déduit
alors que P est nécessairement VRAIE.
Exemple
√
Montrons en utilisant le raisonnement par l’absurde que 5∈
/ Q.
√
supposons que 5 ∈ Q.
√ p √
5 ∈ Q =⇒ (∃(p, q) ∈ N∗2 ) : = 5 avec p et q premiers entre eux.
q
=⇒ p2 = 5q 2
=⇒ 5 divise p2
=⇒ 5 divise p
=⇒ (∃p′ ∈ N) : p = 5p′
=⇒ 25p′2 = 5q 2
=⇒ 5p′2 = q 2
=⇒ 5 divise q 2
=⇒ 5 divise q
=⇒ 5 divise à la fois p et q
Ce qui contredit√le fait que p et q soient premiers entre eux. √
L’hypothèse 5 ∈ Q est donc fausse, ce qui veut dire que 5 ∈ / Q.
P : (∀x ∈ E) Qx
E est un certain ensemble et Qx une propriété qui pourrait dépendre de x.
On montre alors la négation
P : (∃x ∈ E) : Qx .
Le raisonnement par contre-exemple consiste à présenter un élément y de E tel que Qy
soit fausse.
On en déduit que P est alors fausse.
Exemple
5
Il suffit de remarquer que 22 + 1 = 4294967297 n’est pas premier vu qu’il est divisible
par 641.
30
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5.6 Par analyse-synthèse
Il s’agit de montrer qu’une certaine proposition P est vraie.
L’ANALYSE consiste à montrer que si P est vraie, alors nécessairement une certaine
proposition Q est vraie.
La SYNTHESE sert normalement à vérifier que Q est une condition suffisante : Q =⇒ P
Exemple
On voudrait montrer que la proposition P suivante est vraie .
P : Toute application f de R vers R est somme d’une application g paire et d’une appli-
cation h impaire.
L’analyse consiste à supposer que P est vraie et d’en déduire des conditions nécessaires.
Conclusion
Toute application f peut s’écrire comme somme d’une application g paire et d’une appli-
cation h impaire
définie par
31
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5.7 Par contraposée
Ce raisonnement est surtout utilisé lorsqu’il est plus pratique de manipuler les négations.
Ce raisonnement est basé sur l’équivalence suivante
P =⇒ Q ⇐⇒ Q =⇒ P
Ce qui veut dire que pour montrer que la proposition P entraîne la proposition Q,
il suffit de montrer que la négation de Q implique la négation de P.
Exemple
(P et Q =⇒ R) ⇐⇒ (P et R =⇒ Q)
On peut facilement vérifier cette équivalence à l’aide de la table de vérité.
Exemple
lim un 6= +∞ =⇒
n→+∞
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5.9 Par disjonction des cas
Il s’agit de traiter tous les cas posssibles.
Exemple Montrer que
(∀n ∈ N) n(n + 1) est pair
Soit n un entier naturel. Il y a deux possibilités
1. n est pair.
2. n est impair.
(∀x ∈ E) x ∈ A ⇐⇒ x ∈ B
On évite ainsi de montrer que A ⊂ B puis que B ⊂ A.
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√ √ √ √
0 < (α 5 − 2α) < α et (α 5 − 2α) 5 = 5α − 2α 5 ∈ N
√
Ce qui constitue une contradiction car (α 5 − 2α) serait un élément de A strictement
plus petit que α. √
On en déduit que 5 ∈ / Q.
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