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DEUXIEME PARTIE:

EXPLORATION PETROLIERE

I. Evaluation des bassins

II. Aspects contractuels

III. Campagnes d’exploration : géologique, géophysique et


Forage.

IV. Développement et exploitation des découvertes

V. Production, transport et transformation du pétrole

VI. Aspects économiques


I. Evaluation des bassins

• Le pétrole, comme on le sais, se trouve dans les bassins sédimentaires et que


ceux-ci doivent remplir certains critères pour avoir un intérêt pétrolier
notamment: l’existence d’un système pétrolier (Roche mère, Roche réservoir,
Roche couverture , Piège) et des conditions physico thermiques ayant permis la
formation et la migration des hydrocarbures.

• Dans le passé, la seule présence des éléments précités était suffisante pour
démontrer les potentialités pétrolières d’un bassin complètement inconnu en se
contentant souvent de l’analyse qualitative.

• De nos jours, les techniques de modélisation géochimique permettent une


analyse quantitative des hydrocarbures générés dans un bassin comportant un
minimum de données de puits et de données sismiques. Le but est de:

- Reconstituer l’histoire thermique en adéquation avec l’histoire


géologique;

- Prédire la quantité non seulement d’hydrocarbures générés, mais aussi


expulsés ;

- Diminuer ainsi le risque d’exploration.


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I. Evaluation des bassins

• La méthode consiste à donner des « inputs » qui sont : la sédimentation,


l’enfouissement et par conséquent l’histoire thermique et structurale.
• A la sortie, on a la quantité et la qualité des hydrocarbures générés, les
quantités expulsées, le parcours de migration et le chargement ou non des
pièges. Vu l’énorme quantité de données et les différentes possibilités qu’offre
la nature, il s’agit plutôt d’une équation à plusieurs variables qui ne peut être
résolue qu’à l’aide de programmes informatiques assez complexes.

• Les opérations de modélisation peuvent être conduites en plusieurs étapes


aussi bien en période initiale si la société a pu acquérir ces données dans un
dossier d’appel d’offre ou lors des étapes successives au fur et à mesure des
campagnes géophysiques et de forage.

• Dans ce contexte, l’enjeu est de contribuer d’une manière efficace à la


prédiction quantitative des réserves en huile et gaz à l’échelle d’un bassin ou
d’une zone du bassin et à la prédiction de la qualité des fluides contenus dans
un prospect.

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I. Evaluation des bassins

Modelisation

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II. Aspects contractuels

• Il s’agit de l’acquisition du titre minier notamment l’établissement d’un


contrat avec le pays hôte qui donne le droit exclusif de rechercher les
hydrocarbures dans une zone bien délimitée appelée permis d’exploration et
d’en exploiter les gisements qui y sont découverts après redécoupage d’un
permis d’exploitation.
• Le but de ces contrats pétroliers est de préfixer d’une manière plus ou moins
irrévocable, les droits et devoirs de l’Etat et de l’Opérateur en adéquation et
en cohérence par rapport à la réalité des faits.

• Pour les sociétés pétrolières, ce contrat comporte normalement l’acceptation


de contrainte en terme :
 de programme de travaux et d’investissement à exécuter dans un interval de
temps ;
 Le paiement d’un bonus souvent à fonds perdus ;
 d’engagement en cas de découverte et mise en production à reverser une
redevance; et à se soumettre à un régime fiscal (concession ou partage de
production) et à céder éventuellement une participation à la Société
nationale ou à l’Etat qui délivre le permis.

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II. Aspects contractuels

• Dans certains cas, les titres miniers sont remplacés par des contrats de prestation
de services dans lesquels l’opérateur réalise les travaux d’exploration pour le
compte de l’Etat ou de la Société nationale qui demeure le propriétaire du permis.

• L’opérateur assume tous les risques et sera compensé en cas de découverte par
une quote part de production qui lui est garanti. Pour éviter de trop grandes
pertes, les Sociétés divise le risque en se regroupant en association dites (Joint –
Venture), dans laquelle chacun participe aux investissements en fonction de sa
quote part.

• La joint-venture est gérée par un contrat d’association qui désigne l’opérateur et


les organes de gestion qui sont le Comité Technique et le Comité de Direction.
• Sur proposition de l’opérateur, ces organes approuvent le programme annuel des
travaux et le budget.

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III. Campagnes d’exploration

 La prospection géologique et géophysique

• Cette phase consiste à entreprendre les opérations nécessaires à la mise en


évidence des pièges dans le sous-sol par l’exécution de levés géologiques et
géophysiques (magnétométrie, gravimétrie, sismique).

• Ces données sont ensuite traitées et interprétées, les pièges identifiés sont alors
évalués. Selon l’étendue de la zone, cette phase peut durer 1 à 2 ans.

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III. Campagnes d’exploration

 La prospection géologique

 Les études géologiques s’ articulent essentiellement autour de quatre disciplines:


 La sédimentologie ou études des roches sédimentaires;
 La stratigraphie ou organisation temps/espace des roches sedimentaires;
 La geologie structurale ou etudes des deformations, fractures;
 La geochimie organique ou etude du potentiel des roches à produire des hydrocarbures

 Selon le degré de connaissance du bassin sédimentaire, les études prospectives sont


plus ou moins poussée:
Dans une région vierge,
La premiere étape consiste à réduire la taille du territoire de façon à définir une zone
adaptée à des études plus présices de recherche pétrolière;
Les explorateurs procèdent ensuite à des études géologique de surface afin de vérifier
que le triplet roche mère, roche réservoir, couverture imperméable soit bien présent. Si c’
est le cas, ils tenteront ensuite de déceler les pièges éventuels.
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III. Campagnes d’exploration

 La prospection géologique

Dans un site relativement peu exploré:


Les explorateurs étudient en premier lieu la topographie et les structures affleurantes afin
d’en déduire certaines caractéristiques des formations et des structures du sous-sol.
Des traces d’hydrocarbures à la surface ou dans le sous-sol peuvent constituer de bonnes
indications sur la proximité d’une accumulation.
Les géologues pratiquent de petits forages qui leur permettent d’extraires des carottes
dont l’étude chimique en laboratoire fournit des renseignements utiles sur la présence
éventuelle de traces d’hydrocarbures.

Les carottes
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III. Campagnes d’exploration

 La prospection géologique

Dans une région mature, bien connue :cas du bassin Côtier congolais
On fait appel aux sources d’informations existantes provenant de bibliothèques et de
bases de données de sociétés nationales ( Ex: SNPC).
Les éfforts sont concentrés pour affiner la connaissance de la porosité et de la
perméabilité des réservoirs potentiels.
La plupart des grands piéges structuraux ayant déjà été trouvés, il reste le plus souvent
à découvrir les pièges stratigraphiques plus subtils.

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III. Campagnes d’exploration

 la prospection géophysique

Pourquoi faire recourt aux méthodes géophysiques d’ exploration?


La connaissance des caractéristiques du terrain en surface n’est pas suffisante pour
permettre d’extrapoler les propriétés du sous-sol;

De plus, dans les zones immergées, rien n’est visible: c’est pourquoi on a recours
aux méthodes géophysiques.

Ces méthodes consistent à effectuer des mesures de grandeurs physiques en


profondeur et à interpréter les résultats en termes géologiques.

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III. Campagnes d’exploration

 la prospection géophysique

Les méthodes géophysiques se déclinent suivant trois approches principale:


 La magnétometrie consiste à mesurer, le plus souvent depuis un avion, les variations du champ
magnétique terrestre. On obtient ainsi une idée de la répartition en profondeur des terrains cristallins qui
n’ont aucune chance de contenir du pétrole et des terrains sédimentaires plus promotteurs.
La gravimétrie mesure les variations de la pesanteur en fonction des différentes densités des roches près
de la surface du sol, et donne des indications concernant la nature et la profondeur des couches.
La sismique permet de réaliser une véritable échographie du sous-sol en y étudiant la propagation
d’ondes et fournit aux explorateurs des informations sur les structures et la stratigraphie du sous-sol.

NB: Si les 2 premières méthodes citées ne sont utilisées que marginalement, la sismique et la sismique
réflexion, en particulier, représente en revanche 90% des opérations de géophysiques.

 La Sismique 2D: pour l’exploration extensive et pour les zones à terre difficiles;
La sismique 3D: dédiée à la prospection plus fine et aux campagnes en mer
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III. Campagnes d’exploration

 la prospection géophysique

Prospection sismique sur terre & offshore

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Sismique Réflexion

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III. Campagnes d’exploration

 la prospection géophysique

Sismique 3D Profil Sismique

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 la prospection géophysique

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 Forages d’exploration

Une fois le piège est decelé; sa taille, sa profondeur, et les chances de découvrir
des hydrocarbures sont évaluées (prospect). On procède au forage d’un puits
d’exploration dont le but est de confirmer la présence des hydrocarbures.

 Définition
Le forage est l’opération qui consiste à faire dans le sous sol, un long trou appelé puits
pour atteindre le piège ou prospect supposé contenir les hydrocarbures. Il peut aller
jusqu’ à 10 000 m de profondeur.
 Différents types de puits
Le premier puits sur un prospect est appelé puits d’exploration.
Au cas ou ce premier puits découvre des hydrocarbures en quantité économique, on
procède à la délimitation du champ par quelques puits supplémentaires appelés puits
d’appréciation.
Lorsque la décision de produire est prise, on procède à l’exécution d’un grand nombre
de puits qui serviront à produire, ce sont des puits de développement ou de
production.
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Interprétation d’un profil sismique
puits d’exploration

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 LE FORAGE

Crown

Monkey board

Mast

Drawworks
Doghouse
V-door

Pipe Rack

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III. Campagnes d’exploration

 Forages d’exploration

La durée d’un forage (sondage) dépend de sa profondeur (TD). Dans le bassin côtier
congolais les puits ont une profondeur qui varie entre 600 m et 3500 m. La durée
d’exécution varie entre 15 et 60 jours, selon les difficultés de terrain.

• En outre, dans l’intervalle entre différents puits, un temps est nécessaire pour
analyser les données recueillies. Une campagne de forage dans une phase
d’exploration peut en fonction du nombre de puits, durer entre 2 à 3 ans.

• Dans l’ensemble, une campagne d’exploration pétrolière dure en moyenne une


dizaine d’années reparties en trois (3) phases (Evaluation du bassin; aspect
contractuels; campagnes d’ exploration), de 3 à 5 ans en fonction du bassin et de
l’environnement logistique

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IV. Développement et exploitation des découvertes

Une fois certifiée l’existence d’un gisement, il faut l’étudier en vue d’un
développement, c'est-à-dire d’une succession d’opération complexes nécessaires pour en
extraire les hydrocarbures et les transporter jusqu’à un point ou ils peuvent être
insérés dans le circuit de commercialisation.
Il est donc nécessaire d’exécuter les puits de développement ou de production en
nombre variable selon la taille du gisement, de ces caractéristiques techniques et du
régime de production préconisé.
Ces puits vont ensuite être reliés à une structure de récolte et de traitement . Dans
cette phase, les problèmes à affronter sont très divers selon les caractéristiques techniques du
gisement (profondeur, Pression, Température, composition des fluides et la
position logistique).
Tous ces éléments auront un impact sur les coûts du développement.
-En onshore, les problèmes logistiques sont relativement simples à résoudre sauf lorsqu’il
s’agit de zones particulièrement difficiles comme les terrains marécageux.
- En offshore, les problèmes logistiques et environnementaux sont importants et
particulièrement en relation avec la profondeur d’eau car les structures de production
notamment les plates formes ont des coups élevés et des temps de réalisation plus longs.
De manière générale, le temps de réalisation entre la découverte et la production
est d’environ 10 ans et plus en cas des difficultés ou de contraintes économiques.
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IV. Développement et exploitation des découvertes

Après la phase de développement pendant laquelle ont été réalisées les infrastructures (puits
équipés, plates formes, et unités de traitement), commence la production commerciale. En
général, un plan de développement est basé sur un régime maximal de production
déterminé par les caractéristiques du gisement et les considérations économiques.

On cherche toujours à récupérer le plus de réserve possible dans des temps acceptables et
à moindre coût : c’est la notion de profil de production.

Un profil basé sur une très grande production journalière implique une grande capacité
d’investissement et donc une plus grande capacité de traitement avec des investissements qui
augmente.

A contrario, un profil basé sur une production journalière basse tout en minorant les
investissements, permet de préserver le gisements. Cependant il dilue excessivement les
revenus dans le temps, et allonge les délais de récupération des capitaux investis réduisant
ainsi les marges d’autofinancement.
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IV. Développement et exploitation des découvertes

En pratique, la durée de la phase de production varie entre 20 et 30


ans en fonction de la taille du gisement et est constituée généralement de
deux (2) phases :

une phase de production maximale et une période de déclin jusqu’au


moment ou les revenus de la production ne supporterons plus les coûts
de production.

Ainsi, l’activité d’exploration, de développement et de production dans


une zone déterminée se prolonge sur une période de l’ordre de 30 à 40 ans.

Pour le cas du bassin côtier Congolais, les premiers permis pétroliers


octroyés par l’état après les indépendances remontent à 1968, la première
découverte en 1969 (Emeraude), la première production en 1976
(Emeraude) et le cycle se poursuit jusqu’à nos jours (soit 40 ans).

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V. Production, transport et transformation du pétrole

 La récupération du pétrole

• En général, la pression à l'intérieur des réservoirs géologiques suffit à pousser les


hydrocarbures vers la surface. Dans certains cas, la pression diminue peu à peu
jusqu'à devenir insuffisante (déplétion), les puits sont alors mis en pompage. Mais,
dans les meilleures conditions, 25 % des hydrocarbures au maximum peuvent être
ainsi extraits;

• Des méthodes dites de récupération secondaire, ou assistée, sont alors utilisées:


elles consistent à injecter de l'eau ou d'autres liquides dans des puits conçus à cet
effet, afin de pousser le pétrole vers les tubages de production.
• Il est possible également d'agir sur la viscosité du pétrole (qui rend difficile sa
séparation d'avec le reservoir) au moyen de substances dont l'action est comparable
à celle des savons; à terme, il sera possible de récupérer 50 % du pétrole contenu
dans les gisements.

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V. Production, transport et transformation du pétrole

La récupération du pétrole

Pompage Production éruptive

Injection d’eau

Injection de Gaz
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V. Production, transport et transformation du pétrole

Transport du pétrole

• Le gaz naturel, le pétrole brut et les produits


raffinés du pétrole sont transportés par
différents moyens: oléoducs et gazoducs,
navires pétroliers, et plus rarement camions
ou wagons-citernes.

• À l'origine, le transport se faisait dans des


barils de bois, et le baril est resté l'unité de
référence pour la production de brut (1 baril
vaut 159 l, et 1 t de brut représente
7,3 barils).

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V. Production, transport et transformation du pétrole

Transport du pétrole

 Oléoducs et gazoducs

• Les hydrocarbures fluides peuvent être transportés dans des canalisations, les oléoducs
(pour les hydrocarbures gazeux on parle de gazoducs).

• Ces canalisations sont composées de tubes soudés les uns aux autres, d'un diamètre de
quelques dizaines de centimètres à plus de 1 m. Elles peuvent couvrir des distances
considérables, jusqu'à plusieurs milliers de kilomètres. Elles sont généralement
enterrées, ce qui atténue l'impact sur l'environnement.

• Les hydrocarbures sont transportés sous pression, maintenue par des stations de
pompage installées à intervalles réguliers.

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V. Production, transport et transformation du pétrole

Transport du pétrole

 Oléoducs et gazoducs

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V. Production, transport et transformation du pétrole

Transport du pétrole

Les navires pétroliers

Tankers

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 Le raffinage du pétrole

• Si le pétrole brut est un mélange d'hydrocarbures très variés, les produits livrés ont, eux, une
composition bien précise. Par exemple, l'essence est fabriquée à partir d'hydrocarbures légers,
au contraire des revêtements routiers, sont fabriqués à partir des composés très lourds.

• Le raffinage permet donc de séparer les familles d'hydrocarbures. La séparation se fait par
distillation; le chauffage progressif d'une charge de brut permet aux composés très légers
de passer en phase vapeur et d'être recueillis par condensation; ensuite viennent des
composés de moins en moins légers, les résidus non évaporés représentant la fraction la
plus lourde.

• La transformation consiste à produire des molécules différentes de celles constituant le brut;


deux techniques principales sont employées:
• le craquage, qui consiste à «casser» les molécules, généralement en les chauffant
suffisamment;
• le reformage, opération inverse, qui consiste à «coller» des molécules élémentaires pour en
former de plus lourdes.
• À la sortie de la raffinerie, toute une série de produits finis sont obtenus, tels que les différents
carburants, mais aussi des composés dits «grands intermédiaires», comme le butadiène, et
qui serviront à la pétrochimie pour fabriquer des produits tels que les matières plastiques ou
les composés chimiques utilisés en cosmétologie.

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 Le raffinage du pétrole

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VI. Aspects économiques

En terme économique, les coûts et les temps techniques des activités d’exploration, de
développement et de production déterminent 3 principales phases :

la phase des investissements à risque


la phase des investissements industriels traditionnels
la phase des revenus.

La phase des investissements à risque correspond aux années d’activités d’exploration comme
décrit précédemment. Les investissements réalisés pendant cette phase seront perdus en cas
d’échec. Une fois prise la décision et l’engagement d’explorer, il n’y a pas d’autres choix que
de continuer jusqu’à atteindre le résultat qui peut être soit positif soit négatif. Interrompre
éventuellement l’exploration sans motif technique valable, équivaudrait à un gaspillage de
l’argent investi jusque là.

Dans ce genre de situation, la seule possibilité de récupérer tout ou partie de l’investissement


consiste à céder tout ou partie de ces intérêts à un autre participant disposé à entrer et payer
les dépenses passées.

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VI. Aspects économiques

En général, l’exploration est financée par les capitaux à risque sans intérêts ou plus
généralement sur fonds propres.

Une campagne sismique 2D, a un coût de l’ordre de 1000 USD par Km² (500.000 CFA/Km²)
en mer.

A terre, elle coûte 10 fois plus qu’en mer (10.000 USD/ Km²).

Dans le swamp (marécages) on peut atteindre 20.000 USD/Km².

Sismique 3D : en mer 5.000 USD/Km², à terre 20.000 USD/Km² et dans les zones marécageuses
(Swamp), elle peut atteindre 50.000 USD/Km².

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VI. Aspects économiques

 Puits de forage :
appareil terrestre (Onshore rig): 30.000 USD/Jour,
 plateforme auto élévatrice (Jack up) 90.000 USD/Jour,
plate forme semi-submersible : 100.000 USD/Jour ,
bateau de forage (Drillship): 200.000 USD/Jour .

Onshore Rig Jack up Semi-submersible Drillship


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VI. Aspects économiques

Dans la phase des investissements industriels traditionnels(développement),

On fait recours le plus souvent à des capitaux disponibles sur le marché financier étant entendu
que le remboursement est garanti par les revenus provenant de la production future. Cependant,
si les investissements sont réalisés dans une zone politiquement instables ne garantissant pas le
respect des contrats ou il y a un risque d’interruption d’activité de production, on a recourt
également aux capitaux à risque.

La phase des revenus qui succède à la précédente et qui dure plus longtemps correspond à la
durée de vie du gisement. Le niveau de production optimal peut être maintenu sur plusieurs
années avant que les revenus ne deviennent inférieurs aux coûts de production. Le gisement est
alors considéré économiquement épuisé.

Une Société pétrolière est normalement impliquée dans des dizaines ou des centaines
d’opérations d’exploration, de développement et de production en phases qui se superposent et
se fondent.

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VI. Aspects économiques

Pour conclure, tout au long de ce cours, la notion de risque est souvent évoquée. Le risque est
ici perçu comme toute situation pouvant provoquer une perte d’argent.

On distingue généralement cinq (5) principaux types de risques :

Le risque géologique, lié à l’incertitude d’éléments géologiques du réservoir qui ne sont
véritablement connus qu’en cours d’exploitation (failles mineures, variations de faciès).

Le risque technique, lié aux techniques choisies au départ et qui peuvent ou ne pas être
adaptées aux réalités du gisement.

Le risque commercial, lié au prix du baril entre le moment où il est produit et le moment
où il est vendu.

Le risque monétaire, lié aux variations de la monnaie de référence (dollar) dont les
fluctuations peuvent occasionner des pertes au change.

Le risque politique, lié à l’instabilité de certaines régions en conflits et cela peut aller
jusqu’à interrompre les activités de recherche et de production.
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