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II/DÉROULEMENT

A-Les étapes de la recherche miniéres et


quelques méthodes utilisées .
1. Élaboration du projet

Le promoteur doit d’abord entreprendre des travaux d’exploration afin de délimiter un gîte présentant
des ressources minérales qui peuvent être mises en valeur de façon économiquement viable. Les
principaux travaux d’exploration sont les levés géophysiques, géochimiques et géologiques,
l’échantillonnage et le sondage. Il faudra plusieurs années et beaucoup d’investissements pour franchir
cette phase. Le promoteur est invité à mettre en place des mécanismes de participation publique dès les
premières étapes d’élaboration de son projet. Lorsque les résultats des travaux d’exploration sur la
propriété ont permis de délimiter un gîte minéral avec un tonnage significatif, le promoteur pourrait
réaliser diverses études afin d’évaluer les paramètres économiques d’une éventuelle exploitation du gîte
découvert (évaluation économique préliminaire, étude de préfaisabilité et étude de faisabilité). Ces
études présentent les détails du projet tels que :

 La délimitation;
 le volume et la teneur des réserves et des ressources minérales de la propriété;
 le type d’exploitation envisagé;
 les méthodes de traitement du minerai;
 le taux de production;
 la durée de vie de la mine;
 le marché visé;
 l’investissement en capital pour le développement;
 le rendement de l’opération pour les actionnaires.
 Sur la base des résultats de l’étude de faisabilité, le promoteur évaluera la pertinence de
poursuivre le développement de son projet.

2. Étude d’impact et examen

Le promoteur doit obtenir les droits, les permis et les autorisations nécessaires, tant pour l’exploration
et la construction que pour l’exploitation de la mine. En fonction de la localisation géographique du
projet, soit sur le territoire des Conventions en milieu nordique ou dans le Québec méridional et en
fonction des quantités de minerai extrait (pour les projets situés dans le Québec méridional), le
processus d’évaluation des impacts sur l’environnement et le milieu social sera différent, lorsque cela
est applicable. De façon générale, l’étude d’impact dresse un portrait du milieu dans lequel s’insère le
projet et présente les répercussions appréhendées des activités prévues et les moyens que prendra le
promoteur pour les atténuer. Une participation publique ou une consultation publique sont prévues
dans le cadre de l’évaluation des impacts sur l’environnement et le milieu social. Les citoyens ont alors la
possibilité de prendre connaissance du projet et d’exprimer leurs préoccupations avant que celui-ci ne
fasse l’objet d’une autorisation par l’Administrateur des Conventions (sous-ministre du MDDELCC) ou le
gouvernement, selon qu’il soit en milieu nordique ou dans le Québec méridional.Dans tous les cas, le
promoteur aura à déposer et faire approuver un plan de réaménagement et de restauration du site
avant d’obtenir la délivrance de son bail minier. Les garanties financières devront être déposées
conformément au calendrier établi par règlement.

3. Construction et exploitation

La construction et la mise en exploitation de la mine peuvent prendre plusieurs années et demander un


investissement important, selon le cas (50 millions à plus de 2 milliards de dollars). La construction inclut
notamment les infrastructures suivantes :

 installations minières : rampe d’accès, puits, galeries souterraines, chantiers d’exploitation,


chevalement et autres, selon que l’exploitation est à ciel ouvert ou souterraine;
 bâtiments de services;
 halde (empilement) de stériles;
 parc à résidus miniers;
 concentrateur (selon le projet);
 usine de transformation (selon le projet);
 route, chemin de fer, port, ligne électrique, aérodrome (selon le projet).

L’objectif d’une exploitation minière est d’extraire du minerai tout en minimisant l’empreinte sur
l’environnement, dans le respect des communautés vivant à proximité. En particulier, le locataire a
l’obligation de mettre en place et de maintenir un comité de suivi jusqu’à l’exécution complète des
travaux prévus au plan de réaménagement et de restauration.Les activités d’exploitation sont
l’extraction, la concentration du minerai et sa vente.

4. Fermeture et restauration

Une société minière peut notamment procéder à la fermeture de sa mine lorsque les réserves sont
épuisées ou lorsque l’exploitation du minerai n’atteint plus les seuils de rentabilité. La fermeture d’une
mine doit être planifiée avant même son ouverture. Le plan de réaménagement et de restauration du
site minier doit être approuvé par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles avant la
délivrance du bail minier. De plus, l’entreprise doit déposer une garantie financière en trois versements
au cours des deux années suivant la date d’approbation du plan. Le montant requis en garantie
financière doit permettre de couvrir tous les coûts des travaux pour remettre l’ensemble du site minier
dans un état satisfaisant.

B-Les grands traits de la géologie du Bénin


et les minéralisation

Sur le plan géologique, le Bénin comporte cinq (5) grands domaines :

 Le bassin sédimentaire côtier dont les formations sont d’âge tertiaire et crétacé ;
 Le bassin paléo-mésozoïque de Kandi qui est le prolongement sud des bassins des lullemeden au
Niger et de Sokoto au Nigeria ;
 La Zone externe de la chaîne panafricaine des Dahomeyides comportant les unités tectoniques
de l’Atacora (quartzites, schistes, prasinites, grès), du Buem (grès, jaspes, volcano-sédiments) et
de leur avant pays, le bassin de la Pendjari (mudstones, siltstones, argilites et grès) ;
 La zone interne de la chaîne panafricaine des Dahomeyides comportant :
 l’unité structurale de la plaine du Bénin (migmatites, granulites, matasédiments, gneiss de haut
degré de métamorphisme) ;
 des intrusions panafricaines syn-à-tardi tectoniques représentées par des granites porphyroïdes,
des granites finement à moyennement grenus, des gabbro et des monzo-syénites (650-500
M.a).
 Les formations volcano-sédimentaires (Pako, Barou, Daho-Mahou) constituées de rhyolites, de
basaltes et de dolérites associées à des séries molassiques.

L’exploitation des ressources minières du Bénin ont de belles perspectives. Situé dans la même zone
géographique que le Togo, le Nigéria, le Niger et le Burkina-Faso dotés d’importantes ressources du
sous-sol, le Bénin regorge aussi de ressources minières exploitables pour son développement
économique.

Selon la cartographie des ressources minérales,le pays regorge de l’or, des matériaux de construction (le
calcaire, le marbre, le kaolin, le sable siliceux, l’argile, les graviers et les pierres ornementales), du fer,
des phosphates, de l’étain, du Lithium, de l’uranium, des indices de nickel, du rutile, de zircon et de
diamant, qui constituent de pistes de recherches minières.

Le gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ depuis les trois dernières années a doté le pays
d’une stratégie pour le rendre attractive auprès des investisseurs, et ne cesse de mobiliser différents
acteurs du secteur des industries extractives autour des richesses du minières du pays. A cet effet, le
Bénin compte actualiser la loi n°2006-17 portant code minier et fiscalités minières pour se conformer à
la législation en vigueur dans la CEDEAO et dans l’UEMOA.

Le directeur des recherches géologiques et minières du ministère des mines, Nourédine Amadou, dans
un entretien accordé au journal La Tribune Afrique, informe que « le Bénin a plus d’une dizaine de
dossiers en attente d’un permis d’exploration notamment dans l’or. « Nous réalisons actuellement une
étude poussée pour apprécier les capacités techniques et financières de ces entreprises avant
d’attribuer des titres miniers », a-t-il confié.

Selon les résultats des recherches géologiques et minières réalisés, l’or serait présent dans les zones
aurifères de l’Atacora, de l’Alibori, et dans les réserves dans la région centrale. « L’or est aujourd’hui
exploité de façon artisanale en dehors de quelques exploitations semi-industrielles », a indiqué le
directeur des recherches géologiques et minières du ministère des mines.

De même, « des gisements de fer d’une teneur de 46% et 52% ont été identifiés à Loumbou-Loumbou
(266 millions de tonnes) au nord et à Madécali (240 millions de tonnes) dans le nord-est.

Toujours dans le nord-est et ouest du pays, et vers la région sud côtière, le Bénin dispose des gisements
de phosphates. Celui à la frontière nigérienne a une teneur moyenne de 25% et s’élève à 5 millions de
tonnes selon les estimations de l’époque. Des estimations vieilles de plus de 20 ans qui, selon les officiels
béninois ne reflètent pas la réalité des réserves du pays », a souligné Nourédine Amadou.

Pour lui, « les données existantes sur les réserves datent parfois de 20 à 30 ans et ne reflètent pas
toujours le potentiel minier du pays. Rien que les quantités récoltées dans l’exploitation artisanale
dépassent les estimations de l’époque ».
I- INTRODUCTION

II/DÉROULEMENT
A-Les étapes de la recherche
miniéres et quelques méthodes
utilisées .
1-Elaboration du projet
2-Etude d'impact de l'examen
3-Constrution et exploitation
4-Femeture et restauration
B-Les grands traits de la géologie du
Bénin et les minéralisation
C-Les perspectives miniéres au Bénin
D-Initiation à la méttalogénie

III/Conclusion

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