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• Tout d’abord, les études géologiques sont menées : géologie générale de la région,
magnétométrie, gravimétrie, etc… afin de comprendre la cadre géologique et de pouvoir
émettre des hypothèses sur le système pétrolier de la zone tels que la présence de roches
mères et leur maturation, la migration des hydrocarbures, la présence de roches
réservoirs et de pièges qui pourrait avoir été favorable à des accumulations de pétrole.
• Ensuite des études sismiques (campagnes sismiques 2D et 3D) sont réalisées et les zones
d’intérêt sont définies. A ce stade, on parle seulement de prospect c’est à dire des
gisements potentiels non encore prouvés.
• Ensuite, les gisements potentiels vont être confirmés par un forage. Le forage est en effet
le seul moyen de confirmer la présence d’hydrocarbures.
• Le géologue accorde une attention particulière aux indices de pétrole et de bitume qui
peuvent apporter d'utiles informations sur la probabilité d'accumulation en profondeur.
• Si la zone étudiée est masquée sous des terrains de recouvrement récents, on peut
exécuter de petits sondages de reconnaissance appelés core drills et/ou des sondages
stratigraphiques plus profonds.
Localisation de la zone
d’étude sur un extrait de la
carte géologique à l’échelle
du 1/500000ème
Structure de Bahar EL
Hammar visible sur
(carte réalisée à l’aide
Du satellite Digital
Globe)
De nombreuses
structures des bassins
du Sud Ouest (Ahnet
et Reggane) sont
visibles sur cartes
géologiques et cartes
satellites.
Méthodes de détection des HC à la surface
• Méthode de la diagraphie des gaz : le levé d’hydrocarbures gazeux s’appuie sur les
possibilités de migration verticale de gaz et vapeurs d’hydrocarbures liquides, des gisements
de pétrole et de gaz, à traverser l’assise des roches jusqu’à la surface terrestre par filtration
et diffusion. A la première étape de la mise en œuvre du levé d’hydrocarbures gazeux, son
application consistait dans la prise d’échantillons d’air du sol des profondeurs de 2-3 m.
Ensuite on passe à la prise d’échantillons de roches de la même profondeur avec leur
dégazage successif. Sur la base des données ainsi obtenues ; on trace des cartes
d’imprégnation en gaz des roches dans l’objectif de localiser les anomalies.
La magnétométrie est utile dans les séries volcaniques, les zones de socles, pour estimer
la profondeur du substratum, les linéaments de la couverture sédimentaire,
Les méthodes géophysiques Gravi-Mag
Le champ gravimétrique Le champ magnétique terrestre:
• La pesanteur terrestre dépend de
plusieurs facteurs: • Le champ magnétique total est la
– La latitude, somme de plusieurs champs:
– L’altitude, – Le champ externe dû aux courants
– La topographie environnante électriques dans la haute
– Les marées terrestres, atmosphère,
– Le champ interne dipolaire dû aux
courants électriques dans le noyau
Les variations de la densité sous la externe,
surface du sol
– Le champ interne secondaire
(anomalies de dimension
C’est cette anomalie qui est continentale),
intéressante en prospection.
Le champ d’anomalies dû aux masses
magnétiques de la croûte
Les gravimètres
Les appareils employés sont des gravimètres, qui mesurent des
valeurs relatives de la pesanteur avec une extrême précision. Ils
nécessitent néanmoins un calage altimétrique de précision (plus
précis que le centimètre, d'où l'existence de bornes de référence
altimétriques). Ils sont utilisés facilement dans n’importe quelles
situations climatiques, géographiques et de relief, en montagne, en
forêt, en plaine, en ville, en galeries souterraines, sur les lacs gelés, les
glaciers, etc.
La magnétométrie
• La méthode magnétique se base sur l’étude des anomalies du champ
magnétique. Ces anomalies puisent leurs sources dans les propriétés
magnétiques différentes de roches de l’écorce terrestre.
On obtient des cartes de résistivités apparentes de la zone d’études (intervalle 20 ohm.m, Les
zones de perturbations correspondront aux résistivités anormales
La Sismique
• 3 Types d'ondes
–ondes P (de compression ou longitudinales)
–ondes S (de cisaillement ou transversales)
–ondes de surface (ondes de Rayleigh
ou ondes de Love) plus rapides
Camion vibrateurs
Enregistrement
Méthodes d’explorations: sismique Offshore
1) Acquisition sismique
2) Traitement
Principe
Sections sismiques
3) Interprétation
Carte des Prospects et leads
Travaux de Géologie de terrain et Sismique suivi de forage
• Afin d’obtenir une image plus précise et plus fiable du sous-sol, on emploie la
technique de la sismique 3D plus chère, mais beaucoup plus efficace que la 2D.
Elle permet même souvent de repérer directement les hydrocarbures dans les
couches géologiques. Les récepteurs sont placés en nappes afin de construire une
image du sous-sol en volume (en trois dimensions). La sismique 3D est très utile
pour l’appréciation des volumes des découvertes et pour préparer le plan
développement (cartographie précise des contacts HC/eau, de la
structure/piège et du choix des implantations des puits producteurs et
injecteurs
1) Implantation des
lignes (équipe Topo)
2) LAYONNAGE : ouverture
des pistes assurée par des
unités de bulldozers
Programme sismique 3D dans le périmètre d’EL
MZAID NORD 2014-2016.
Paramètres du sweep :
Bande de fréquences : 8-72 Hz Longueur de sweep : 12s
Type de sweep : non linéaire Nombre de sweeps: 3
3) Equipe pose des lignes
4) Equipe acquisition/Enregistrement Labo
Traitement des données sismiques
SECTION SISMIQUE
SECTION SISMIQUE interprétée
Le forage
- La reconnaissance de la présence effective d’hydrocarbures
nécessite la réalisation d’un forage pétrolier (forage
d’exploration, Wildcat).
Tranche d’eau 2 à
3000 m
Plusieurs types de forage selon l’objectif
BOP
Les fluides de forage
• Les fluides de forage ou boue de forage sont des fluides qui circulent dans le train de
tiges et dans l’outil de forage jusqu’au fond du trou. Les principales fonctions des
fluides de forage sont :
– la remontée des déblais (cuttings), à la surface ou ils sont partiellement récupérés et
étudiés par les géologues
– le nettoyage du trou
– le maintien de suspension des déblais après arrêt de la circulation de la boue ;
– la lubrification et le refroidissement des outils de forage ;
– la transmission des informations mesurées pendant le forage vers la surface ;
– l’entrainement des moteurs de fond ;
– Le maintien des parois du trou et le contrôle des fluides de formation : le fluide de
formation exerce une pression hydrostatique 𝑷𝒉 = 𝟎. 𝟗𝟖𝟏 𝒁𝒅 𝟏𝟎⁄ , avec Z : profondeur
(m) et d : densité et P (bar). Cette pression hydrostatique doit être contrebalancée par la
boue de forage.
– La boue de forage circule à travers un circuit fermé appelé système de circulation ou elle
est recyclée et reconditionnée à la sortie du puits et réinjectée dans le trou.
– On a plusieurs types de boues (boue à eau, boue à mousse, boue à l'huile, boue à air
etc…) qui diffèrent par les additifs chimiques qui y sont introduits et qui leur confèrent
des propriétés particulières sur la viscosité, le pH, la densité, la salinité.
– Circulation du fluide de forage La circulation de la boue doit pouvoir entrainer les déblais
du fonds du puits jusqu’en surface. Le débit massique est supposée constant à l’intérieur
du système (depuis la pompe d’injection jusqu’à la sortie des déblais). Un changement de
densité de la boue qui retourne peut entraîner notamment un changement de la vitesse
de retour de la boue ce qui est indicateur d’une anomalie au fond du puits (perte de
circulation ou venue).
Le forage rotary et les types d’outils
• La méthode de forage la plus utilisée dans l’industrie pétrolière est le forage rotationnel
(Rotary Drilling) où un mécanisme de rotation induit par un moteur est transmis au train
de tiges et à l’outil de forage qui est descendu dans le trou en même temps qu’il coupe et
broie les roches et les débris rocheux sont évacués à la surface par la boue. Le moteur
peut être soit au niveau de la table de rotation (Kelly Bushing) ou au niveau d’un système
appelé Top Drive. Pour les puits fortement déviés, c’est seulement l’outil, au bout de la
garniture de forage qui tourne, entrainé par un moteur de fond qui est actionné par la
circulation de la boue.
• Les outils de forages sont nombreux et variés tant dans leur forme que dans leurs
fonctions en fonction de la lithologie rencontrée. On a les outils à molettes, les outils à
diamant, les trilames, aléseurs, marteaux de fond de trou, etc… Le corps de l’outil est en
acier et les parties en contact avec les roches sont protégées par des métaux durs
(carbure de tungstène ou diamant par exemple). Le choix technique de l’outil s’opère à
partir des considérations sur la dureté des roches et leur caractère abrasif, le type de
boue utilisé, la déviation du forage, le carottage, le diamètre de l’outil, le poids du train
de tige sur l’outil (weight on bit). Les outils sont fixés sur les masses tiges communiquant
leur poids à l’outil et prolongées en surface par des tiges de forage ; l’ensemble est mis en
rotation grâce à la table de rotation par l’intermédiaire de la tige d’entrainement ou Kelly
(cas du Kelly bushing) ou grâce à un système en rotation au niveau d’un Top Drive (cas du
Top Drive)
Type d’outils e forage
Architecture d’un puits pétrolier
• Un puits d’hydrocarbure (hole en Anglais) est composé de sections de trous forées de
longueur différentes et de diamètre s’amenuisant avec la profondeur. Ils peuvent être
verticaux, inclinés (forages déviés ou dirigés) ou horizontaux.
• La séquence de descente des casings dans les sections de trous est la suivante:
– 1- Tube guide ou conducteur (Conductor pipe) : c’est une colonne de tubes légers ancrée dans le sol à
une 10aine de mètres de profondeur. Il permet de canaliser la boue en début de forage et d’éviter
l’affaissement des terrains meubles superficiels. Cette colonne est soit battue au marteau ou alors
descendue et cimentée dans un trou foré (longueur 100-300 pieds). En mer, le tube conducteur doit
traverser la tranche d’eau.
– 2- Colonne de surface : c’est la 1ère vraie colonne du puits pétrolier, elle a pour rôle de coffrer les
formations peu profondes qui sont en général éboulantes. Elle sert aussi d’ancrage aux obturateurs
(BOP) et aux dispositifs de suspension des colonnes ultérieures. Elle varie de quelques 10aines à
plusieurs 100aines de mètres.
– 3- Colonne intermédiaire ou colonne technique : cette colonne a pour objet de pouvoir poursuivre le
forage dans les circonstances de traversées de zones à risque (argiles, sables mal consolidés, pressions
anormales des formations).
– 4- Colonne de production ou de test : dans le cas d’un forage de développement, cette colonne est
indispensable pour assurer la protection de la couche productrice et la mise en œuvre du matériel de
production. Elle est posée soit au toit de la couche productrice soit elle la traverse.
– 5- Colonne perdue ou liner : c’est une colonne de production qui est suspendue dans la partie inférieure
de la colonne de production. Elle est descendue pour des zones où il est difficile de prévoir le
comportement (failles, hautes pressions). Exemple de programme de forage et de tubage classique :
Programme de forage : 36’’ × 26’’ × 17 ½’’ × 12 ¼’’ ×8 ½’’. Programme de tubage: 30’’ × 20’’ × 13 3/8’’
× 9 5/8’’ × 7’’
Diamètre des trous et des casings
correspondants
Le carottage
Remontée du carottier
Le service Préparation & Gestion de la Carotte est composé de trois activités principales:
déblais de forage reçus et plugs restitués après analyses. Echantillonnage des Argiles p/«Shale gas».
Mise à disposition des carottes et déblais de forage pour Echantillonnage de morceaux de carottes (full
Sonatrach, associés et tiers, pour besoins de description ou size).
échantillonnage. Paraffinage des échantillons à préserver
Les mesures et analyses suite au forage
Service mesures sur carottes
Résultats / Objectifs
Résultats / Objectifs
Les sédiments à éléments fins comme les argiles et les marnes sont
échantillonnés, de préférence à partir de trous ou cavités, peu profonds (au
moins quelques mètres); le choix des zones dégagées comme les carrières
est privilégié pour pouvoir disposer de sédiments frais.
Définition de la pyrolyse
1. ROCK-EVAL I
2. ROCK-EVAL II
3. ROCK-EVAL III OSA (Oil Show
Analyzer)
4. ROCK-EVAL 6
PRÉPARATION DES ÉCHANTILLONS POUR LA
PYROLYSE
1. Echantillons de sub-surface
Les déblais
2. Echantillons de surface
• On décrit le cycle d’analyse N°1 d’un ROCK-EVAL 6, qui est le plus utilisé:
B. La phase d’oxydation
• Le chauffage du four à oxydation à 300°C commence avec l’étape de la
pyrolyse proprement dite. Une fois que les pic S3 sont enregistrés, l’échantillon
est introduit dans le four d’oxydation à travers un passeur automatique, et il
subit une combustion sous air artificiel (N2/O2: 80/20) . la température varie
de 300°C à 850°C avec la détection des pics S4CO2, S4CO et S5.
Purge Vol. Pyrolyse
S5
CO2
S3 CO
Tmax
Index de Production IP
Carbone Minéral CM
Index d’Hydrogène IH
Index d’Oxygène IO
Béhar et al, 2001
INTERPRÉTATION DES PARAMÈTRES
DE LA PYROLYSE ROCK-EVAL
Tmax
• C ’est la température maximale de la pyrolyse
mesurée au sommet du pic S2. C’est un
indicateur d’évolution (maturation) de la matière
organique.
•Interférence du carbone minéral libéré par les carbonates dans le calcul du COT.
Ce problème est résolu avec l’apparition de l’appareil ROCK-EVAL 6.
B. Les effets des conditions opératoires
1. Le poids de l’échantillon
•Les valeurs de la Tmax augmentent si le poids de l’échantillon se situe au-dessous de 60 – 70g.
2. La granulométrie
a. Les accumulation,
b. Le drainage.
5. Le raffinage
1. La caractérisation de la roche mère
• Les cartes géochimiques à partir des principaux paramètres des la pyrolyse sont
réalisables quand les puits étudiés sont suffisamment nombreux.
En effet, les phases de génération des différents hydrocarbures, ainsi que les périodes
d’expulsion sont décelables à travers des courbes d’enfouissements établies pour un
bassin d’étude.
Diagraphie ( Well Logging)
L’enregistrement
Mise en œuvre-acquisition
Réservoirs:
– GR-SONIC-RES-CAL
– SGR-NEUT-DENS
– GR-CBL-VDL-CCL
– GR-IMAGERIE
– GR-SAMPLING
– GR-VSP
Objectifs des Opérations Logging
Logging de Surface:
– Reconstitution de la lithologie,
– Elaboration des tops de formations,
– Conditions du puits: rugosité, température de fond, volumes, …
Intervalle Argilo-
gréseux
Zone à Gaz
RESERVOIR
Zone à huile
Zone à eau
Intervalle Argileux
Analyse quantitative
Résultats & discussion
𝐆𝐑 𝐦𝐢𝐧
(𝐆𝐑 𝐥𝐮 − 𝐆𝐑 𝐦𝐢𝐧 )
𝐕𝐒𝐡 =
(𝐆𝐑 𝐦𝐚𝐱 − 𝐆𝐑 𝐦𝐢𝐧 )
𝐆𝐑 𝐦𝐚𝐱
Principe de DST :
Principe du DST
Pression :
P tampon
Ph : Pression hydrostatique
Pf : Pression de formation P hydrostatique
Pt : Pression de tampon
Pt ‹ Pf ‹ Ph
P formation
d. Activité Evaluation des réservoirs.
Equipements de Surface :
Equipements De Fond :
Safety Joint
Packer
Cas de plusieurs niveaux à tester
d. Activité Evaluation des réservoirs.
7"casing shoe@4978m
(32# P110 N.VAM)
d. Activité Evaluation des réservoirs.
Risque du pression
Risque des fuites en surface et au fond.
Risque des gaz toxique H2S, CO2.
Risque des Produits chimiques (Hcl).
Risque d’incendie.
Risque de polution.
Transport des explosifs.
d. Activité Evaluation des réservoirs.
Mesures de contrôle :
T
Ouverture puits en pré-débit :
T
Fermeture puits pour pression vierge :
On Purge la pression annulaire à zéro pour fermé la vanne
de fond. Et enregistrement de la remonté de pression pour
1heure.
T
Ouverture puits en Débit :
Mise en pression de l`annulaire pour ouverture de la vanne de
fond.
T
Fermeture puits pour un Build up final :
On Purge la pression annulaire à zéro pour fermé la vanne
de fond. Et remonté de pression pour Build up final.
T
Circulation inverse:
T
Desancrage packer et remonté train de test :
T
d. Activité Evaluation des réservoirs.
Interprétation
Exemple d’interprétation du puits BBKPSE-2
Model Option STANDARD MODEL
Well Vertical. Limited entry
Complétion et Abandon
Test DST
Puits Productif
Complétion
d. Activité Evaluation des réservoirs.
d. Activité Evaluation des réservoirs.
Complétion et Abandon
Test DST
Abandon
Complétion Abandon Définitif
Provisoire
d. Activité Evaluation des réservoirs.