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4ème partie

Les techniques et les


méthodes pour la
recherche des
hydrocarbures
Les bassins sédimentaires
• La séquence typique des études menées lors d’une exploration dépend du degré de
connaissance du bassin sédimentaire ou de la zone à explorer.

• Tout d’abord, les études géologiques sont menées : géologie générale de la région,
magnétométrie, gravimétrie, etc… afin de comprendre la cadre géologique et de pouvoir
émettre des hypothèses sur le système pétrolier de la zone tels que la présence de roches
mères et leur maturation, la migration des hydrocarbures, la présence de roches
réservoirs et de pièges qui pourrait avoir été favorable à des accumulations de pétrole.

• Ensuite des études sismiques (campagnes sismiques 2D et 3D) sont réalisées et les zones
d’intérêt sont définies. A ce stade, on parle seulement de prospect c’est à dire des
gisements potentiels non encore prouvés.

• Ensuite, les gisements potentiels vont être confirmés par un forage. Le forage est en effet
le seul moyen de confirmer la présence d’hydrocarbures.

• En cas de découverte, on procède ensuite à la délimitation du gisement (délinéation), à


l’évaluation des réserves (appréciation), à l’étude des conditions de production et du
caractère commercial des hydrocarbures trouvés.

• On passe ensuite au stade de gisement d’hydrocarbures qui va être développé et mis en


production
La recherche des
hydrocarbures regroupe
l’ensemble des études,
travaux et investigations
menées en vue de la
localisation et
l’évaluation des
accumulations
d’hydrocarbures.
Elle se fonde
principalement sur les
sciences de la terre que
sont la géologie et la
géophysique dont les
disciplines se
complètent
mutuellement depuis la
découverte du 1er
indice jusqu’à
l’estimation des
réserves.
Les études géologiques
• Les études géologiques ont pour but de reconnaître sur le terrain, quand des
affleurements existent, l'architecture des couches et les différents faciès lithologiques que
l'on peut penser rencontrer en profondeur. Pour cela, le géologue est amené à étudier
non seulement la zone susceptible de faire l'objet d'une demande de permis, mais aussi
les bordures parfois lointaines du bassin où affleurent souvent les terrains qui
disparaissent en profondeur dans les parties centrales a priori plus intéressantes.

• Le géologue accorde une attention particulière aux indices de pétrole et de bitume qui
peuvent apporter d'utiles informations sur la probabilité d'accumulation en profondeur.

Ces observations s'accompagnent d'analyses géochimiques organiques des couches ayant


pu jouer le rôle de roche mère.

• Si la zone étudiée est masquée sous des terrains de recouvrement récents, on peut
exécuter de petits sondages de reconnaissance appelés core drills et/ou des sondages
stratigraphiques plus profonds.

• Les études de reconnaissance ont de plus en plus recours à des méthodes de


télédétection qui utilisent très largement les images spatiales (images S.P.O.T.) en
particulier qui permettent notamment de définir les grands traits de l'architecture du
bassin, de dessiner des cartes structurales et de faciès, de construire des coupes
géologiques, etc.
Les disciplines de la géologie qui interviennent en exploration

- La cartographie avec l’établissement des cartes et l’analyse


structurale, levés de coupes et établissement des cartes
structurales et des cartes des linéaments (failles)
- La sédimentologie : étude des milieux de dépôt des sédiments
et des conditions ayant gouvernées la mise en place de ces
sédiments;
- La stratigraphie : étude de la succession des couches
sédimentaires qui, lorsqu’elle s’effectue à partir du contenue
biologique est appelée biostratigraphie qui comprend la
palynologie étude du contenu d’origine végétale) et la
micropaléontologie l’étude du contenu animal);
- La pétrographie : étude des roches sur échantillons et sur
lames minces;
- La géochimie : étude des caractères chimiques des roches;
- Les diagraphies : étude des caractères physiques et
pétrophysique des roches.
Carte géologique de la région du Cheliff
Coupe schématique Nord sud – Algérie du Nord

les zones internes : un socle métamorphique, un Paléozoïque non métamorphique, La


chaine calcaire avec ses trois dorsales séparées par des failles décrochantes et les flyschs sud
kabyles.
les zones externes: Elles sont représentées par l’empilement des nappes telliennes; unités
tectoniques mises en places au Miocène par gravité.
Le domaine atlasique et pré-atlasique: Il représente le bâti autochtone constitué par:
• Les hauts plateaux ; domaine tabulaire avec des plissements par endroits.
• L’atlas plissé; chaine intra-cratonique de direction générale NE-SW et E-W à
l’approche des grands accidents transversaux.
Coupe stratigraphique schématique de la région de Bousaada
Corrélations entre plusieurs coupes de terrain pour suivre
l’évolution des formations
Coupe géologique, région de Bousaada
Exemple de failles sur le terrain
Exemple de plissement sur le terrain
Discordance angulaire
Travaux de Géologie de terrain et Sismique suivi de forage

Étude terrain surface


Etude géologique de terrain pour déterminer :

- La stratigraphie et la structure de la région


- Le système pétrolier Corrélation de la géologie de terrain
(Roches mères, réservoirs , couvertures … avec la profondeur (sismique) et
- Les indices d’hydrocarbures surface confirmation de
La présence des HC par forage
Les périodes
régressives se
caractérisent par des
taux de subsidence et
de sédimentation
plus élevés
Les périodes transgressives
correspondent à une certaine
stabilité des bassins
sédimentaires et à un taux de
sédimentation relativement
faible. La plus grande masse des
dépôts se trouve
concentrée sur le plateau
continental.
Contribution des images Alsat-2A à l’étude géologique de la
région de M’Sila (monts du Hodna)

Localisation de la zone
d’étude sur un extrait de la
carte géologique à l’échelle
du 1/500000ème

Vue globale de l’image


Alsat-2A autour des
structures géologiques des
Monts du Hodna:
identification des
principales formations
géologiques du Crétacé (cs)
et du Tertiaire (ei, em, oa et
mm)
Structures visibles en surface

Structure de Bahar EL
Hammar visible sur
(carte réalisée à l’aide
Du satellite Digital
Globe)

De nombreuses
structures des bassins
du Sud Ouest (Ahnet
et Reggane) sont
visibles sur cartes
géologiques et cartes
satellites.
Méthodes de détection des HC à la surface
• Méthode de la diagraphie des gaz : le levé d’hydrocarbures gazeux s’appuie sur les
possibilités de migration verticale de gaz et vapeurs d’hydrocarbures liquides, des gisements
de pétrole et de gaz, à traverser l’assise des roches jusqu’à la surface terrestre par filtration
et diffusion. A la première étape de la mise en œuvre du levé d’hydrocarbures gazeux, son
application consistait dans la prise d’échantillons d’air du sol des profondeurs de 2-3 m.
Ensuite on passe à la prise d’échantillons de roches de la même profondeur avec leur
dégazage successif. Sur la base des données ainsi obtenues ; on trace des cartes
d’imprégnation en gaz des roches dans l’objectif de localiser les anomalies.

• Méthode microbiologique : s’appuie sur la faculté de certains groupes microorganismes


d’absorber les hydrocarbures en les oxydant et en utilisant l’énergie d’oxydation dans leur
activité vitale. Les bactéries consommant les hydrocarbures se propagent partout où se
trouve des hydrocarbures gazeux, c’est-à-dire dans les sols, dans les roches en place et dans
les eaux d’horizons aquifères situés au-dessus des gisements de pétrole et de gaz. Pour des
études détaillées, on procède au levé des terrains du sous-sol qui consiste à prélever des
échantillons des sédiments d’au-dessous du sol pour leur analyse suivant, à des fins de
détection de bactéries oxydant le méthane, le propane, et le butane.

• Habituellement on prélève des différentes profondeurs plusieurs échantillons pour des


analyses de gaz et microbiologique. L’objectif des études, quel que soit la méthode et les
techniques utilisées, consiste à confirmer la présence ou non d’hydrocarbures.
Les disciplines de la géophysique qui
interviennent en exploration
• Les méthodes géophysiques) sont largement utilisées en
prospection pétrolière:

- La gravimétrie : c’est la mesure des variations de la pesanteur en


fonction des densités des roches près de la surface ; elle donne
des indications sur la nature et la profondeur des couches
sédimentaires,

- La magnétométrie : c’est la mesure des variations du champ


magnétique terrestre, le plus souvent depuis un avion ; elle
donne une idée sur la répartition en profondeur et l’épaisseur des
terrains sédimentaires,

- La sismique : c’est l’étude de la propagation des ondes élastiques


dans les formations du sous- sol et qui permet d’obtenir des
informations structurales, lithologiques, etc…).
• Les méthodes géophysiques
Les méthodes potentielles (Gravi-Mag)

Les méthodes Gravi-Mag sont utilisées notamment


- Pour estimer la couverture sédimentaire, la profondeur du socle;
- pour carter les éléments structuraux majeurs du socle et de la couverture sédimentaire
- pour un choix entre zones récifales ou roches effusives

• La gravimétrie mesure l’accélération gravitaire; la carte établi est la carte d’anomalie


de Bouguer:
– anomalie positive = excès de masse,
– anomalie négative: défaut de masse,
Elle est recommandée dans le cas de la prospection des bassins inexplorés ou faiblement
explorés et en zone salifère (halocinèse).

• La magnétométrie mesure le champ magnétique et la carte établi est celle du champ


magnétique résiduel.

La magnétométrie est utile dans les séries volcaniques, les zones de socles, pour estimer
la profondeur du substratum, les linéaments de la couverture sédimentaire,
Les méthodes géophysiques Gravi-Mag
Le champ gravimétrique Le champ magnétique terrestre:
• La pesanteur terrestre dépend de
plusieurs facteurs: • Le champ magnétique total est la
– La latitude, somme de plusieurs champs:
– L’altitude, – Le champ externe dû aux courants
– La topographie environnante électriques dans la haute
– Les marées terrestres, atmosphère,
– Le champ interne dipolaire dû aux
courants électriques dans le noyau
Les variations de la densité sous la externe,
surface du sol
– Le champ interne secondaire
(anomalies de dimension
C’est cette anomalie qui est continentale),
intéressante en prospection.
Le champ d’anomalies dû aux masses
magnétiques de la croûte

En prospection c’est ce dernier qui nous


intéresse.
La gravimétrie
• Rappel physique
La pesanteur g vaut globalement sur la terre 9.8 N/kg.
Elle varie cependant selon l'endroit (9.83 N/kg aux pôles
contre 9.78 N/kg à l'équateur) en raison de la rotation de
la Terre (force centrifuge plus intense à l’équateur qu’aux
pôles), de l'aplatissement du globe terrestre aux pôles et
enfin en raison de la répartition hétérogène des
différentes masses avoisinantes (montagnes, fosses...).

Ces variations sont également temporelles en raison des


mouvements dus à la tectonique des plaques, à
la fonte des glaciers...
Méthodes gravimétriques
Les mesures de la pesanteur à la surface de la Terre donnent au
géophysicien les moyens de modéliser la structure géologique du
sous-sol. Étant donné que les mesures du champ de gravité sont
proportionnelles à la densité des roches, les modèles du sous-sol
seront des modèles de densité.

Les gravimètres
Les appareils employés sont des gravimètres, qui mesurent des
valeurs relatives de la pesanteur avec une extrême précision. Ils
nécessitent néanmoins un calage altimétrique de précision (plus
précis que le centimètre, d'où l'existence de bornes de référence
altimétriques). Ils sont utilisés facilement dans n’importe quelles
situations climatiques, géographiques et de relief, en montagne, en
forêt, en plaine, en ville, en galeries souterraines, sur les lacs gelés, les
glaciers, etc.
La magnétométrie
• La méthode magnétique se base sur l’étude des anomalies du champ
magnétique. Ces anomalies puisent leurs sources dans les propriétés
magnétiques différentes de roches de l’écorce terrestre.

• La formation d’un champs anomal est due à l’hétérogénéité magnétique des


roches du socle, vu que l’assise sédimentaire ne comporte pas généralement
en son sein de roche capable de perturber le champ magnétique terrestre. Le
champ magnétique est également influence par la pénétration dans l’assise
sédimentaire de corps intrusifs et effusifs de composition essentiellement
basique.

L'aéromagnétisme donne une esquisse des formes générales du bassin à partir


du « socle magnétique », généralement assimilable au substratum des séries
sédimentaires. Des profils exécutés suivant une maille rectangulaire de 15
kilomètres sur 50 ou 100 kilomètres, par exemple, donnent une bonne
approximation de la géométrie du bassin. Cette méthode permet également
de mettre en évidence des alignements pouvant correspondre à des failles qui
mettent en contact des roches de caractéristiques magnétiques différentes.
La magnétométrie
Carte du gradient vertical de g et carte
géologique du socle rhénan

• anomalies négatives (2.55<d<2.65) granitoïdes acides, métagranites


• anomalies intermédiaires (2.65<d<2.72) gneiss, sédiments dévono-dinantiens, granitoïdes
intermédiaires
• anomalies positives (2.72<d<2.90) volcanisme basique, schistes ante-carbonifères
Carte magnétique du Fossé rhénan
Carte des résistivités

On obtient des cartes de résistivités apparentes de la zone d’études (intervalle 20 ohm.m, Les
zones de perturbations correspondront aux résistivités anormales
La Sismique

Différentes méthodes géologiques et géophysiques permettent de mettre en


évidence des gisements d’hydrocarbure. Cependant la meilleure technique de
géophysique utilisée pour mettre en évidence les pièges d’hydrocarbures
liquides et gazeux est la sismique.

Toutefois, c’est dans le domaine pétrolier que se réalisent la quasi-totalité des


dépenses relatives aux études sismiques. Aujourd’hui incontournable dans
l’industrie de la recherche pétrolière, la sismique pétrolière constitue le
principal outil qui guide les explorateurs dans le choix de l’implantation des
forages, car c’est l’outil par excellence pour arriver l’image la plus
représentative du sous-sol, notamment sa structuration et l’épaisseur de la
série sédimentaire.

Selon l’état de connaissance de la région ou du bassin, on réalise le type de


sismique appropriée, réfraction, réflexion 2D, 3D
Les méthodes sismiques
• Fondées sur l’étude de la propagation des ondes mécaniques
dans le sol.
La Vitesse de propagation des ondes → dépend des
propriétés élastiques des matériaux.

• 3 Types d'ondes
–ondes P (de compression ou longitudinales)
–ondes S (de cisaillement ou transversales)
–ondes de surface (ondes de Rayleigh
ou ondes de Love) plus rapides

• Ces ondes obéissent aux lois de l’optique et sont


en particulier sujettes à des réflexions et à des réfractions

• Lorsqu’une onde plane tombe sur la surface de séparation de


deux milieux, il se produit une réflexion et une réfraction
La sismique par réfraction

• La sismique par réfraction utilise la propagation des ondes


le long des interfaces entre les niveaux géologiques. Cette
méthode convient en particulier à certaines applications de
génie civil et d'hydrologie. Elle permet d'estimer le modèle
de vitesse et le pendage des couches.

• Elle est actuellement limitée dans le domaine pratique a


des objectifs dont la profondeur est inférieure à 300 m,
mais elle est à l'origine de la découverte en 1956 du
gisement de pétrole d'Hassi-Messaoud, le plus important
d'Afrique, à une profondeur moyenne de 3 300 mètres.
La sismique réflexion
Pour localiser les pièges potentiels, on fait appel à une sorte "d’échographie du sous-
sol" : la sismique réflexion, permettant de donner une image du sous-sol.

• La sismique réflexion, une véritable


“méthode miracle”, s’est développée
à partir des années 1930,
afin de localiser plus efficacement
de nouveaux gisements de pétrole
prometteurs.

• La durée d'une mission varie


généralement entre 6 mois et 2
ans mais dépend de la surface à
étudier, du type de terrain et de
la précision recherchée.
Méthodes d’exploration: sismique Onshore

Camion vibrateurs
Enregistrement
Méthodes d’explorations: sismique Offshore

Utilisation de canon à air pour les vibrations sans


conséquence sur la faune et la flore
La sismique réflexion
Processus d’acquisition traitement et interprétation de la Sismique

1) Acquisition sismique

2) Traitement

Principe

Sections sismiques

3) Interprétation
Carte des Prospects et leads
Travaux de Géologie de terrain et Sismique suivi de forage

Étude terrain surface


Etude géologique de terrain pour déterminer :

- La stratigraphie et la structure de la région


- Le système pétrolier Corrélation de la géologie de terrain
(Roches mères, réservoirs , couvertures … avec la profondeur (sismique) et
- Les indices d’hydrocarbures surface confirmation de
La présence des HC par forage
Processus d’interprétation intégrée des données G&G
Interprétation
Données : sismique + géologique Coupe géologique 2 D Carte ( localisation de prospect)

Intégration pour définir le


modèle géologique et le système
pétrolier
Examen et prise de
décision de forage
Sismique 3D et sismique 4D ou 4C
• L’imagerie sismique est malheureusement imparfaite et jamais fiable à
100 % mais les évolutions technologiques ont permis d’améliorer
sensiblement les résultats avec particulièrement la S2D HR, la 3D et la 4D
et les traitements appropriés (comme les modélisations et les attributs).

• Afin d’obtenir une image plus précise et plus fiable du sous-sol, on emploie la
technique de la sismique 3D plus chère, mais beaucoup plus efficace que la 2D.
Elle permet même souvent de repérer directement les hydrocarbures dans les
couches géologiques. Les récepteurs sont placés en nappes afin de construire une
image du sous-sol en volume (en trois dimensions). La sismique 3D est très utile
pour l’appréciation des volumes des découvertes et pour préparer le plan
développement (cartographie précise des contacts HC/eau, de la
structure/piège et du choix des implantations des puits producteurs et
injecteurs

• La technique de la sismique 4D va plus loin encore, en faisant intervenir la


quatrième dimension : le temps. Sur un gisement en production, on
effectue plusieurs enregistrements successifs de sismique 3D, à intervalles
de temps réguliers. La comparaison des enregistrements permet ensuite
de suivre l’évolution du gisement pendant sa production.
Réalisation d’un programme sur le terrain

1) Implantation des
lignes (équipe Topo)

2) LAYONNAGE : ouverture
des pistes assurée par des
unités de bulldozers
Programme sismique 3D dans le périmètre d’EL
MZAID NORD 2014-2016.

Composé de 200 lignes recevers soit 164028 stations et 241 lignes


sources soit 164001 VP couvrant une superficie d’acquisition égale à
2049.79 km2.
Paramètres d’enregistrement: EMZN -3D
Inter-trace: 50m
Record Length: 5 sec
Tape: Cartridge 3592
Couverture: 13000%
Nappe de réception : centrée au piquet
1 grappe de 12 géophones
Inter-géophone: 4.17 m Longueur totale : 45.87 m
Nappe d’émission:
centrée entre
piquets
4 vibros AHV IV
positionnés en ligne
Inter-VP: 50 m
Inter-vibro: 18m
Move up: 0 m
Standing
Nombre de
sweeps/VP: 3
Longueur de la nappe
: 54m

Paramètres du sweep :
Bande de fréquences : 8-72 Hz Longueur de sweep : 12s
Type de sweep : non linéaire Nombre de sweeps: 3
3) Equipe pose des lignes
4) Equipe acquisition/Enregistrement Labo
Traitement des données sismiques
SECTION SISMIQUE
SECTION SISMIQUE interprétée
Le forage
- La reconnaissance de la présence effective d’hydrocarbures
nécessite la réalisation d’un forage pétrolier (forage
d’exploration, Wildcat).

- Les caractères pétrophysiques des formations réservoirs, la


nature des fluides de formation sont obtenues à partir des
études des échantillons de carottes, de déblais et des
diagraphies réalisés pendant ou après le forage.

- Par la suite, les études de gisement interviennent à un stade


relativement avancé de l’exploration, délinéation et
appréciation avec l’ensemble des données obtenues sur les
formations réservoirs et les fluides contenus.
FORAGE PETROLIER

• Les techniques de prospection géologiques et géophysiques ont permis


de localiser des prospects c'est-à-dire des zones potentielles pouvant
renfermer des accumulations d’HC. Le seul moyen de confirmer la
présence effective d’huile ou de gaz est de creuser dans le sous-sol c'est-
à-dire de réaliser un forage.

• Un forage pétrolier ou puits pétrolier est un trou creusé dans le sous-sol


afin de permettre l’accès à un objectif qui est un gisement d’HC prouvé
ou pronostiqué. Le forage des puits pétroliers absorbe une bonne partie
des budgets d’exploration ; un forage pétrolier est évalué selon la
localisation à une dizaine de millions $US.

• Les fonctions essentielles d’un puits pétrolier sont :


– L’exploration d’un bassin sédimentaire (puits d’exploration),
– L’évaluation du potentiel en hydrocarbure (puits d’appréciation ou de
délinéation),
– La production d’HC (puits de développement ou de production).
Appareil de Forage
(1) Fixation du palan (2) Derrick (3) Palan mobile (une sorte de double corde métallique très
solide sous forme de poulie) (4) Crochet (5) Tête d'injection (6) Colonne d'injection de boue
(7) Table de rotation entraînant les tiges de forage (8) Treuil (9) Moteur (10) Pompe à boue (11)
Bourbier
Faible tranche d’eau
~ 100 -200 m

Tranche d’eau jusqu’à 1500 m

Tranche d’eau 2 à
3000 m
Plusieurs types de forage selon l’objectif
BOP
Les fluides de forage
• Les fluides de forage ou boue de forage sont des fluides qui circulent dans le train de
tiges et dans l’outil de forage jusqu’au fond du trou. Les principales fonctions des
fluides de forage sont :
– la remontée des déblais (cuttings), à la surface ou ils sont partiellement récupérés et
étudiés par les géologues
– le nettoyage du trou
– le maintien de suspension des déblais après arrêt de la circulation de la boue ;
– la lubrification et le refroidissement des outils de forage ;
– la transmission des informations mesurées pendant le forage vers la surface ;
– l’entrainement des moteurs de fond ;
– Le maintien des parois du trou et le contrôle des fluides de formation : le fluide de
formation exerce une pression hydrostatique 𝑷𝒉 = 𝟎. 𝟗𝟖𝟏 𝒁𝒅 𝟏𝟎⁄ , avec Z : profondeur
(m) et d : densité et P (bar). Cette pression hydrostatique doit être contrebalancée par la
boue de forage.
– La boue de forage circule à travers un circuit fermé appelé système de circulation ou elle
est recyclée et reconditionnée à la sortie du puits et réinjectée dans le trou.
– On a plusieurs types de boues (boue à eau, boue à mousse, boue à l'huile, boue à air
etc…) qui diffèrent par les additifs chimiques qui y sont introduits et qui leur confèrent
des propriétés particulières sur la viscosité, le pH, la densité, la salinité.
– Circulation du fluide de forage La circulation de la boue doit pouvoir entrainer les déblais
du fonds du puits jusqu’en surface. Le débit massique est supposée constant à l’intérieur
du système (depuis la pompe d’injection jusqu’à la sortie des déblais). Un changement de
densité de la boue qui retourne peut entraîner notamment un changement de la vitesse
de retour de la boue ce qui est indicateur d’une anomalie au fond du puits (perte de
circulation ou venue).
Le forage rotary et les types d’outils
• La méthode de forage la plus utilisée dans l’industrie pétrolière est le forage rotationnel
(Rotary Drilling) où un mécanisme de rotation induit par un moteur est transmis au train
de tiges et à l’outil de forage qui est descendu dans le trou en même temps qu’il coupe et
broie les roches et les débris rocheux sont évacués à la surface par la boue. Le moteur
peut être soit au niveau de la table de rotation (Kelly Bushing) ou au niveau d’un système
appelé Top Drive. Pour les puits fortement déviés, c’est seulement l’outil, au bout de la
garniture de forage qui tourne, entrainé par un moteur de fond qui est actionné par la
circulation de la boue.

• Les outils de forages sont nombreux et variés tant dans leur forme que dans leurs
fonctions en fonction de la lithologie rencontrée. On a les outils à molettes, les outils à
diamant, les trilames, aléseurs, marteaux de fond de trou, etc… Le corps de l’outil est en
acier et les parties en contact avec les roches sont protégées par des métaux durs
(carbure de tungstène ou diamant par exemple). Le choix technique de l’outil s’opère à
partir des considérations sur la dureté des roches et leur caractère abrasif, le type de
boue utilisé, la déviation du forage, le carottage, le diamètre de l’outil, le poids du train
de tige sur l’outil (weight on bit). Les outils sont fixés sur les masses tiges communiquant
leur poids à l’outil et prolongées en surface par des tiges de forage ; l’ensemble est mis en
rotation grâce à la table de rotation par l’intermédiaire de la tige d’entrainement ou Kelly
(cas du Kelly bushing) ou grâce à un système en rotation au niveau d’un Top Drive (cas du
Top Drive)
Type d’outils e forage
Architecture d’un puits pétrolier
• Un puits d’hydrocarbure (hole en Anglais) est composé de sections de trous forées de
longueur différentes et de diamètre s’amenuisant avec la profondeur. Ils peuvent être
verticaux, inclinés (forages déviés ou dirigés) ou horizontaux.

• La séquence de descente des casings dans les sections de trous est la suivante:
– 1- Tube guide ou conducteur (Conductor pipe) : c’est une colonne de tubes légers ancrée dans le sol à
une 10aine de mètres de profondeur. Il permet de canaliser la boue en début de forage et d’éviter
l’affaissement des terrains meubles superficiels. Cette colonne est soit battue au marteau ou alors
descendue et cimentée dans un trou foré (longueur 100-300 pieds). En mer, le tube conducteur doit
traverser la tranche d’eau.
– 2- Colonne de surface : c’est la 1ère vraie colonne du puits pétrolier, elle a pour rôle de coffrer les
formations peu profondes qui sont en général éboulantes. Elle sert aussi d’ancrage aux obturateurs
(BOP) et aux dispositifs de suspension des colonnes ultérieures. Elle varie de quelques 10aines à
plusieurs 100aines de mètres.
– 3- Colonne intermédiaire ou colonne technique : cette colonne a pour objet de pouvoir poursuivre le
forage dans les circonstances de traversées de zones à risque (argiles, sables mal consolidés, pressions
anormales des formations).
– 4- Colonne de production ou de test : dans le cas d’un forage de développement, cette colonne est
indispensable pour assurer la protection de la couche productrice et la mise en œuvre du matériel de
production. Elle est posée soit au toit de la couche productrice soit elle la traverse.
– 5- Colonne perdue ou liner : c’est une colonne de production qui est suspendue dans la partie inférieure
de la colonne de production. Elle est descendue pour des zones où il est difficile de prévoir le
comportement (failles, hautes pressions). Exemple de programme de forage et de tubage classique :
Programme de forage : 36’’ × 26’’ × 17 ½’’ × 12 ¼’’ ×8 ½’’. Programme de tubage: 30’’ × 20’’ × 13 3/8’’
× 9 5/8’’ × 7’’
Diamètre des trous et des casings
correspondants
Le carottage

Remontée du carottier

Carottes dans les tubes


Service Préparation & Gestion de la Carotte

 Le service Préparation & Gestion de la Carotte est composé de trois activités principales:

Réception et Traitement des Carottes


• Réception des carottes avec fiches d’expédition
• Control des renseignements
• Mis à jour automatique de la database carottes.
• Ouverture des tubes et prélèvements d’échantillons pour DS.
• Conditionnement des carottes.

Préparation préliminaire de la carotte

 Slabbage à 1/3 à préserver, et les 2/3 pour


exploitation (prelèvement d’échantillons).

 Une bonne observation des différentes structures

 Echantillonnage de plugs 1’’ pour mesures


petrophysiques & 1.5’’ pour mesures SCAL.
Gestion de la Carotte
 Archivage physique et numérique de l’ensemble des carottes,  Prélèvement d’échantillons pour DRX & PM.

déblais de forage reçus et plugs restitués après analyses.  Echantillonnage des Argiles p/«Shale gas».
 Mise à disposition des carottes et déblais de forage pour  Echantillonnage de morceaux de carottes (full
Sonatrach, associés et tiers, pour besoins de description ou size).
échantillonnage.  Paraffinage des échantillons à préserver
Les mesures et analyses suite au forage
Service mesures sur carottes

Spectral Core Gamma Logger « SCGL »

 Mesure la radioactivité naturellement émise par la formation.


 Capte et quantifie les rayonnements spectrométrique K (%), U& Th (ppm)
et GR TOTAL (API) par le détecteur « Cristal d’Iodure de Sodium (NaI Tl) »
 L’intervalle de mesure est de 10 cm pour 30 sec

Résultats / Objectifs

 Un profil de concentration des quatre spectre K, U, Th


et API en fonction de la profondeur
 Estimation du volume d’Argile
 Délimitation et choix des zones à échantillonner
 Calage des profondeurs
 Contribution à la définitions de la lithologie
(Corrélations stratigraphiques)
Service mesures sur carottes

Pressure Decay Profil Permeameter « PDPK »

 Mesure la perméabilité à l’air « Ka » & Perméabilité liquide « Kl


» sur:

Carottes entières; Carottes Slabbées & Plugs carottes Slabbées

 Mesure la perméabilité de 0.001mD à 30 Darcy.


 Temps de mesure entre 2 à 30 sec /pts tout 10 cm
 La pression d’injection « Azote » est de (9 Psi à 10 Psi),
représentée par un profile de déplétion.
carottes entières Plug

Résultats / Objectifs

 Un profil de la (Ka & Kl) VS Profondeur


 Permettant de donner un Quick-look sur les
qualités du réservoir
 Corrélations avec les données de diagraphie
de fond
 Aide pour des prises de décisions rapides
et ciblées dans l’évaluation des réservoirs .
Service Pétrophysique

Laboratoire de lavage & de mesures saturations


• Lavage des échantillons à l’aide des solvants organiques
• Mesures de saturation méthode Dean Stark Laboratoire de MPH conditions atmosphériques

• Mesures de saturation méthode Retort • Mesures de perméabilité à l’air @ 450 psi


• Mesures de porosité et de densité des grains

Laboratoire de MPH conditions de réservoir


Mesures de porosité et de perméabilité à l’air et perméabilité
Klinkenberg à de haute pressions de confinement
Analyses et
modelisation
géochimiques
 L’objet des méthodes géochimiques de prospection des champs de pétrole
et de gaz est d’établir la présence ou l’absence de gisements de pétrole et
de gaz en appuyant sur les investigations géochimiques de couches se
trouvant relativement près de la surface.

 Les sédiments à éléments fins comme les argiles et les marnes sont
échantillonnés, de préférence à partir de trous ou cavités, peu profonds (au
moins quelques mètres); le choix des zones dégagées comme les carrières
est privilégié pour pouvoir disposer de sédiments frais.
Définition de la pyrolyse

La pyrolyse est la décomposition thermique de la matière organique en


l'absence d'oxygène ou en atmosphère pauvre en oxygène.

• Deux (02) techniques de pyrolyse sont utilisées pour l’établissement du


model cinétique de la génération de pétrole:

1. Pyrolyse en milieu ouvert


C’est la pyrolyse sous atmosphère inerte. Elle permet de caractériser et
quantifier les produits hydrocarbonés générés par la roche mère.

2. Pyrolyse en milieu Fermé

C’est une technique qui permet de simuler au laboratoire l’évolution


thermique des kérogènes et des asphaltènes. C’est l’équivalent de
l’évolution d’une roche mère qui n’a jamais généré de pétrole.
L’ÉVOLUTION DE LA MÉTHODE
ROCK-EVAL
• La pyrolyse ROCK-EVAL a évolué depuis l’apparition du premier appareil
en 1973. En effet, plusieurs générations d’appareils ROCK-EVAL ont été
conçu depuis par IFP:

1. ROCK-EVAL I
2. ROCK-EVAL II
3. ROCK-EVAL III OSA (Oil Show
Analyzer)
4. ROCK-EVAL 6
PRÉPARATION DES ÉCHANTILLONS POUR LA
PYROLYSE
1. Echantillons de sub-surface

Les déblais

• La préparation est faite dès la


remonté des déblais sur le lieu
de forage:
1. Un lavage à l’eau pour
éliminer les polluants solubles
de la boue,
2. Un tamisage pour
sélectionner les déblais à
diamètre < 3-4mm,
3. Un triage sous la loupe des
polluants solides et pâteux,
4. Séchage soit de 15 à 20min
d’exposition à l’air de 500mg
pour éliminer l’eau d’imbibition.
Espitalié et al, 1985a
Les carottes
• L’échantillon doit être concassé avant la pyrolyse (2-3 mm de diamètre).

2. Echantillons de surface

Les terrains horizontaux ou à faible pendage

• Prélèvement à la tarière à 4m ou 5m de profondeur.

Les affleurements verticaux ou à pendage élevé

• On prélève à une vingtaine de centimètres de profondeur dans la


couche en évitant le contact de bancs indurés.
LES DIFFÉRENTS CYCLES DE LA MÉTHODE
PYROLYSE ROCK-EVAL
• Quatre (04) cycles de pyrolyse ont été programmés selon les besoins. Chaque
cycle d’analyse comprend deux (02) phases: une phase de pyrolyse et une
phase d’oxydation.

• On décrit le cycle d’analyse N°1 d’un ROCK-EVAL 6, qui est le plus utilisé:

A. La phase de pyrolyse Elle comprend trois (03) étapes:

1. La purge du four et le préchauffage:


• Balayage à l’hélium pendant 5 minutes en augmentant la température
jusqu’à 450°C afin d’éliminer l’oxygène introduit pendant l’ouverture du four.
• A la fin de la purge, la température du four est stabilisée à 300°C.

2. La volatilisation des HC libres (Pic S1) :


• Elle dure 3 minutes environ a partir du moment où l’échantillon est introduit
dans le four (par piston) maintenu en isotherme à 300°C.
3. La pyrolyse proprement dite:
• Elle commence au terme de la volatilisation. Elle se déroule en deux phases:
a. Programmation de la température (25°C/min) jusqu’à 650 / 800°C:
La phase de volatilisation des composés hydrocarbonés très lourds (C>40), des
résines, des asphaltènes et surtout du kérogène avec la détection de Tmax et le
pic S2.
b. Refroidissement du four S3’CO dans l’intervalle de température décroissant de
390°C à 300°C et la détection des pics S3, S3CO,S3’.

B. La phase d’oxydation
• Le chauffage du four à oxydation à 300°C commence avec l’étape de la
pyrolyse proprement dite. Une fois que les pic S3 sont enregistrés, l’échantillon
est introduit dans le four d’oxydation à travers un passeur automatique, et il
subit une combustion sous air artificiel (N2/O2: 80/20) . la température varie
de 300°C à 850°C avec la détection des pics S4CO2, S4CO et S5.
Purge Vol. Pyrolyse

S5
CO2

S3 CO

Béhar et al, 2001


LES PARAMÈTRES ENREGISTRÉS PAR
LA PYROLYSE ROCK-EVAL (6)
S1: Quantité des HC libres (C1-C30) gaz + huile volatilisés à 300°C, en (mg HC/g roche).
S2: Le potentiel pétrolier: composés hydrocarbonés provenant du craquage du kérogène et des
composés extractibles lourds (résines et asphaltènes) entre 300°C et 650°C, en (mg HC/g roche).
TPS2: Température atteinte au sommet du pic S2, en °C.
S3: Quantité de CO2 organique détecté à des températures entre 390°C et 300°C durant la phase
de pyrolyse, en (mgCO2/g roche).
S’3: Quantité de CO2 minéral (inorganique) détecté depuis le début de la volatilisation jusqu’à
T=400°C, en (mgCO2/g roche).
S3CO: quantité de CO organique détecté depuis le début de la volatilisation jusqu’à T=550°C, en
(mgCO/g roche).
S’3CO: Quantité de CO organique et minéral enregistré à partir de la fin de l’enregistrement du
S3CO (T=550°C) jusqu’à la fin de la phase de pyrolyse, en (mgCO/g roche).
S4CO2: Quantité de CO2 organique résiduel détecté durant l’oxydation à une température entre
300°C et 720°C, en (mgCO2/g roche).
S4CO: Quantité de CO organique résiduel détecté durant toute la phase d’oxydation.
S5: Quantité de CO2 minéral détecté à partir de la fin de l’enregistrement de S4CO2 (T= 720°C)
jusqu’à la fin de l’oxydation T= 850°C, en (mgCO2/g roche).
LES PARAMÈTRES CALCULÉS PAR
LA PYROLYSE ROCK-EVAL (6)

Tmax

Index de Production IP

Carbone Organique Total COT

Carbone Minéral CM

Index d’Hydrogène IH

Index d’Oxygène IO
Béhar et al, 2001
INTERPRÉTATION DES PARAMÈTRES
DE LA PYROLYSE ROCK-EVAL
Tmax
• C ’est la température maximale de la pyrolyse
mesurée au sommet du pic S2. C’est un
indicateur d’évolution (maturation) de la matière
organique.

1. Le type de matière organique


Selon la variation de Tmax

Type de la MO Variation de Tmax

Type (I): Origine lacustre (400– 445)°C jusqu’à 450°C

Type (II): Origine marine (430 – 435)°C jusqu’à 455°C

Type (III): Origine (430 – 435)°C jusqu’à


continentale Tmax > 500°C
Espitalié et al, 1985b
2. Détermination des zones de
formation de pétrole

Tmax est un bon paramètre pour


évaluer la maturité de la MO type
II et III.

Espitalié et al, 1985b


Index de Production IP

• L’index de production représente de pétrole


produit par la roche mère au cours de son
évolution mais en absence de migration. Il
augmente en fonction de la profondeur.

Zone de formation de gaz: 0,05 ≤ IP ≤ O,10

Zone de formation d’huile: 0,30 ≤ IP ≤ O,40

Espitalié et al, 1985b


Le Carbone Organique Total (COT)

• Le COT est le paramètre de base à déterminer pour apprécier la


roche mère avant de procéder à d’autres analyses géochimiques.
•Une roche mère à COT < à 0,5 – 1% n’a aucun potentiel pétrolier:
toutes analyses ultérieures ne sont pas nécessaires.

Béhar et al, 2001


Le Carbone Minéral (CM)

• Le Carbone minéral est calculé par l’appareil ROCK-Eval 6 uniquement. Ce


module à été introduit pour éliminer l’interférence des quantités de carbone
libéré par les carbonates (sidérite, calcite et dolomite) dans le calcul du COT.

Béhar et al, 2001


L’Index d’Hydrogène (IH) et L’Index d’Oxygène (IO)

•Les diagrammes IH Vs. IO permettent de


reconnaitre et de classer les différents
types de la MO.
• Dans l’étude des kérogènes, ces
diagrammes remplacent actuellement
celui de Van Krevelen.

Espitalié et al, 1985b


L’Index d’Hydrogène (IH) et L’Index d’Oxygène (IO)

• Les diagrammes IH/Tmax


permettent de définir à la fois
le type de matière organique et
son état d’évolution.

Espitalié et al, 1985b


Facteurs influents sur les paramètres
de la pyrolyse

A. Les effets de la matrice minérale

1. Roche mère très argileuse ayant un COT < 0,5%

•Les valeurs de IH diminuent et la Tmax augmente considérablement à cause de


l’effet de rétention des hydrocarbures dans les argiles.

2. Présence des carbonates: Sidérite, calcite et dolomite

•Interférence du carbone minéral libéré par les carbonates dans le calcul du COT.
Ce problème est résolu avec l’apparition de l’appareil ROCK-EVAL 6.
B. Les effets des conditions opératoires

1. Le poids de l’échantillon
•Les valeurs de la Tmax augmentent si le poids de l’échantillon se situe au-dessous de 60 – 70g.

2. La granulométrie

•L’augmentation de la granulométrie entraine l’augmentation de la Tmax .

3. Signal parasite: Double pic S2

•Le pic parasite S2 se produit:


a. Après l’enregistrement de S2: pendant le refroidissement si T° du four> 500°C.
b. Au cours de l’élaboration de S2: ionisation des sels minéraux.
Espitalié et al, 1985a

4. Un cycle de pyrolyse inadapté au type de sédiment


C. Les effets du mode de prélèvement des échantillons

La perte des HC légers qui constituent le pic S1

1. Séchage des déblais sur le lieu de forage à T° atteignant 300°C,


2. Lors de la remonté des carottes ou des déblais dans le cas d’un forage profond,
3. Invasion des niveaux poreux par la boue, notamment par de la boue dense,
4. Forage à turbine à 800tr/min,
5. Séchage et broyage des échantillons après un temps de stockage (±) long.

La Pollution des déblais

1. Par ajout de gas oil dans les zones sous-compactées,


2. Par les adjuvants organiques de la boue de forage:
Solides (coquille de noix, lignite..) et solubles dans l’eau(amidon, tannins..)
LES APPLICATIONS DE LA PYROLYSE ROCK-EVAL

1. La caractérisation de la roche mère


a. L’établissement des logs géochimiques,
b. Le potentiel pétrolier et la quantité des hydrocarbures produits,
c. Le type de matière organique et son degré de maturation,
d. L’étude des altérations de la matière organique,
e. L’établissement des cartes et des modèles géochimiques.

2. L’étude des phénomènes de migration

a. Les accumulation,
b. Le drainage.

3. L’étude des roches réservoirs

4. L’étude de contamination des sols

5. Le raffinage
1. La caractérisation de la roche mère

a. L’établissement des logs géochimiques

• Les logs géochimique permettent,


au vue de l’ensemble des résultats,
une meilleure sélection des niveaux
dignes d’intérêt.

R0 >0,65. MO type III

Bordenave et al, 1993


b. Le potentiel pétrolier de la roche mère

• Il correspond au pic S2. il traduit


la richesse de roche mère en MO.
Il permet de reconnaitre aisément
les différents niveaux de roche
mère et les comparer selon leur
productivité.

Espitalié et al, 1986


Espitalié et al, 1985b
Log d’analyse géochimique
e. L’établissement des cartes et des modèles géochimiques

• Les cartes géochimiques à partir des principaux paramètres des la pyrolyse sont
réalisables quand les puits étudiés sont suffisamment nombreux.

• Carte d’iso-Production (Iso-S1 ou Iso-IP)


• Carte d’iso-maturation (Iso-Tmax)
• Carte d’iso-Potentiel pétrolier (Iso-S2)
• Carte d’iso-Migration (Iso-∆S1)

• La combinaison de toute les cartes géochimiques permettent de sélectionner


les zones le plus productives d’un bassin, et de mieux localiser les zones
d’accumulation ou de drainage.
Carte d’Iso-COT Carte d’Iso-Maturation

Distribution and properties of Cenomanian–Turonian


organic-rich marls/shales in NE Algeria.
(Sud-Est constantinois et confins tunisiens)
Lüning et al. 2004
3. LES DIFFÉRENTS STADES DE GÉNÉRATION DES HYDROCARBURES
EN FONCTION DE LA COURBE D’ENFOUISSEMENT
CONCLUSIONS

• Conçue pour répondre aux besoins de l’exploration pétrolière, la méthode ROCK-EVAL


est maintenant largement utilisée. Elle fourni, en effet, et d’une façon rapide, des
informations sur le contenu organique des roches, le potentiel pétrolier des roches
mères, la nature des kérogènes et leur état de maturation.

• La combinaison de la méthode ROCK-EVAL aux autres méthodes géochimiques telles


que l’analyse élémentaire des kérogènes, la réfléctance de la vitrinite (R0), le gaz-
chromatographie, reste nécessaire dans le cas des échantillons critiques et particuliers.

• La modélisation géochimique 1D, 2D, et 3D des paramètres de la pyrolyse ROCK-EVAL,


en utilisant les logiciels GENEX ou PETROMOD…, fournit des information précieuses sur
l’histoire et l’évolution cinétique de la roche mère ainsi que le bassin qui la renferme.

En effet, les phases de génération des différents hydrocarbures, ainsi que les périodes
d’expulsion sont décelables à travers des courbes d’enfouissements établies pour un
bassin d’étude.
 Diagraphie ( Well Logging)

C’est l’enregistrement en continu, le long du puits,


des paramètres physiques du sous-sol ( résistivité,
radioactivité, vitesse acoustique, densité,…) et leur
interprétation en termes de caractéristiques
géologiques ( porosité, saturation en eau, argilosité,
épaisseur, pendage, fracturation,…)
Mise en œuvre-acquisition

L’enregistrement
Mise en œuvre-acquisition

Unité logging Outils logging


Les « runs » de diagraphies en terrains morts et en phase réservoir

 Planification des opérations :


 Surface:
– Elaboration des programmes
– GR-SONIC-CAL
Logging,
– GR-CBL-VDL-CCL
– Choix des outils.

 Réservoirs:
– GR-SONIC-RES-CAL
– SGR-NEUT-DENS
– GR-CBL-VDL-CCL
– GR-IMAGERIE
– GR-SAMPLING
– GR-VSP
Objectifs des Opérations Logging

 Logging de Surface:
– Reconstitution de la lithologie,
– Elaboration des tops de formations,
– Conditions du puits: rugosité, température de fond, volumes, …

 Logging des Formations Réservoirs:


– Évaluation des réservoirs: Caractéristiques pétrophysiques, Fluides et
contacts,
– Contribue à l’élaboration des programmes de perforations et de fracturation,

 Logging derrière Tubage:


– Evaluation de la qualité de cimentation (complétion, abandon).

Date Structure / Référence du document page


Les Diagraphies: Évaluation des réservoirs
Déterminer les caractéristiques
pétrophysiques des roches
et la natures des fluides par
l’enregistrement des
paramètres physico-chimiques
des roches traversées par le
forage comme la Charte ou log avec tout les paramètres
Résistivité, la radioactivité… de réservoir

Type d’enregistrement : Résistivité, radioactivité,


Les Différents types de diagraphies
Le Gamma Ray
Interprétation qualitative

Intervalle Argilo-
gréseux

Zone à Gaz
RESERVOIR

Zone à huile

Zone à eau

Intervalle Argileux
Analyse quantitative
Résultats & discussion

Le volume d’argile est calculé par la formule suivante :

𝐆𝐑 𝐦𝐢𝐧

(𝐆𝐑 𝐥𝐮 − 𝐆𝐑 𝐦𝐢𝐧 )
𝐕𝐒𝐡 =
(𝐆𝐑 𝐦𝐚𝐱 − 𝐆𝐑 𝐦𝐢𝐧 )

𝐆𝐑 𝐦𝐚𝐱

BETATA & CHOUKRI 16 29/06/2016


Forage et enregistrements des diagraphies
en même temps
• Très utiles pour
prévoir les
changements de
formation :
– entrée dans un
réservoir
– côtes d’arrêt
pour la
descente des
tubages

Corrélation avec les puits offset (courbes en bleu)


Identification des contacts (GOC & OWC)
à l’aide des données de pression (MDT)
Les perforations
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Principe de DST :

 La diminution de la pression exercée par la colonne de


boue sur la couche à tester.

 La canalisation des fluides jusqu‘en surface sans risque


de pollution ou d'éruption.

 La possibilité d'arrêter momentanément le débit des


fluides sans utiliser la pression hydrostatique de la boue.
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Principe du DST

Pression :
P tampon
Ph : Pression hydrostatique
Pf : Pression de formation P hydrostatique
Pt : Pression de tampon

la relation entre les trois pressions est


comme suite :

Pt ‹ Pf ‹ Ph

P formation
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Objectifs du test DST :

 Identifier les effluents contenus dans le réservoir.

 Mesurer les débits des fluides produits.

 Déterminer la pression de réservoir.

 Prise d’échantillons pour étude PVT.

 Déterminer les caractéristique pétro-physique de réservoir.

 Déterminer le model de réservoir.

 Réaliser le test en tout sécurité.


d. Activité Evaluation des réservoirs.

Ils existe deux types de test :

Test Bare foot Test Casing


d. Activité Evaluation des réservoirs.

Equipements de Surface :

Exemple d’un schéma d’installation de surface


d. Activité Evaluation des réservoirs.

Equipements De Fond :

Le train de test standard est généralement composé


de :
Les slip joint (le joints coulissant)

La vanne de circulation inverse

La vanne de fond (tester)

Gauge Carrier avec Les gauges

Hydraulique jar (coulisse de battage )

Safety Joint

Packer
Cas de plusieurs niveaux à tester
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Exemple train DST (Puits RNNW-1)

18 5/8" casing shoe@509m


(K55 87.5# BTC)

13 3/8" casing shoe@2815m


Select tester valve @ 4233 (N80 68# BTC)

7" Top of liner@2868m 9 5/8" casing shoe @ 3265m


(53.5# P110 N.VAM L=1725m)
(47# P110 N.VAM L=1540m)
Packer @ 4243 m

4300 – 4305 m/ 4313 –


4330 m / 4336 – 4339 m.

7"casing shoe@4978m
(32# P110 N.VAM)
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Evaluation des risques :

 Identification des risques :

 Risque du pression
 Risque des fuites en surface et au fond.
 Risque des gaz toxique H2S, CO2.
 Risque des Produits chimiques (Hcl).
 Risque d’incendie.
 Risque de polution.
 Transport des explosifs.
d. Activité Evaluation des réservoirs.

 Mesures de contrôle :

 Vérification de la certification des équipements.


 Vérification des autorisations de transport et d’utilisation des explosifs.
 Distance de sécurité
 Test BOP.
 Balisage de périmètre de sécurité.
 Permis de travail et Safety meeting avant chaque opération.
 Test en pression des équipements de fond et surface.
 Sécuriser les lignes de surface avec un câble et amarrer la ligne de torche.
 Vérifier et localiser les extincteurs.
 Vérification du système d’arrêt d’urgence (ESD) de la vanne de production.
 Utilisation de détecteur de gaz toxique CO2, H2S.
 Précautions générales (défense de fumer, de souder, de manutention à l’intérieur du
périmètre de sécurité ,etc..).
 Evacuation de l’huile vers les centres de traitement.
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Déroulement du test DST :


Décente train DST et ancrage packer :

T
Ouverture puits en pré-débit :

On applique une pression dans l’annulaire pour ouverture


puits pour une période de 15 min.

T
Fermeture puits pour pression vierge :
On Purge la pression annulaire à zéro pour fermé la vanne
de fond. Et enregistrement de la remonté de pression pour
1heure.

T
Ouverture puits en Débit :
Mise en pression de l`annulaire pour ouverture de la vanne de
fond.

 Dégorgement sur des différente duses pour le nettoyage du puits


 Passage sur séparateur pour le comptage des débits

T
Fermeture puits pour un Build up final :
On Purge la pression annulaire à zéro pour fermé la vanne
de fond. Et remonté de pression pour Build up final.

T
Circulation inverse:

T
Desancrage packer et remonté train de test :

T
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Diagramme typique des pressions et température de fond


d. Activité Evaluation des réservoirs.

Diagramme de pression et température de fond (Puits BRDS-2)


d. Activité Evaluation des réservoirs.

Interprétation
Exemple d’interprétation du puits BBKPSE-2
Model Option STANDARD MODEL
Well Vertical. Limited entry

Reservoir Radial composite


Boundary INFINITE
Main Model Parameters TMatch 273 [hr]-1
0.00292 [psia]-
PMatch
1
C 0.00112 bbl/psi
Total Skin 0.851
k.h, total 228 md.ft
k, average 19.9 md
Pi 6010.11 psia
Model Parameters C 0.00112 bbl/psi
Well & Wellbore parameters
(BBKPSE-2) Skin 1.46
Geometrical Skin -0.606
hw 11.2233 ft
Reservoir & Boundary Pi 6010.11 psia
parameters
k.h 228 md.ft
k 19.9 md
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Complétion et Abandon

Test DST

Puits Productif

Complétion
d. Activité Evaluation des réservoirs.
d. Activité Evaluation des réservoirs.

Complétion et Abandon

Test DST

Puits Productif Puits non


productif

Abandon
Complétion Abandon Définitif
Provisoire
d. Activité Evaluation des réservoirs.

SCHEMA D’ABANDON PROVISOIRE DU PUITS GATN-1 (TP-128)


d. Activité Evaluation des réservoirs.

SCHEMA D'ABANDON DEFINITIF DU PUITS HTMW-2


Le coûts d’un projet et les principales
compagnies en géophysique
Les principaux tarifs et coûts en sismique
Couts journaliers de forage

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