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EPIGRAPHE
SHAUN
II
DEDICACE
A toi Dieu tout puissant qui nous protégé et qui nous protège contre
les méchants en brandissant contre eux des lances et des javelots et en nous
mettant sous l’ombre de tes ailes. Je célébrerai ton nom pour des cantiques,
je t’exalterai par les louanges.
Vous qui êtes ma source de vie et qui m’avez servi de béquilles pour
que je sois ce que je suis et voyez en ceci les résultats de vos efforts,
sacrifices dévoués en ma faveur depuis ma tendre enfance jusqu’à ce jour.
Je vous aime et je vous aimerez toujours.
Je dédie ce travail.
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
Première partie
Etude théorique
8
- X = 43.465m ;
- Y = 309.800m ;
- Z = 1.445m.
- Y 800N à 1.600N
- X 1.200W à 2.300W
De nos jours, seuls le Cut and Fill dans sa variante Caf retro et le
Room and Pillar font l’actualité à la mine de Kamoto et ce respectivement
dans les semi-dressants (zones 1 et 6) et dans la plateure (zone 5).
11
2
RD Congo
Katanga
Zambie
Les terrains de la mine de Kamoto ont leur origine dans des bassins
de sédimentation sous forme des boues déposées en couches plus ou moins
horizontales. Ces couches sont grossièrement parallèles entre elles et varient
dans le sens vertical suivant les conditions de dépôt et suivant la profondeur
du bassin.
l'arc, (1) encadré en blanc on retrouve les grands gisements de Kolwezi, (2) l’arc
lufilien et ses gisements, (3) les gisements de Kolwezi [Bokwala, 2009].
Il présente plusieurs failles ainsi que des injections des roches argilo
talqueuses (RAT) et des roches siliceuses cellulaires (RSC).
I.3.2. Stratigraphie
Epontes+gise- Forma- Cu Co
Log stratigraphique Composition Epaisseur
ment tions % %
I.3.3 Minéralisation
; ; ;
Il s’agit de :
- SDS
- CMN1a : étant un grès, c’est la roche mère de la formation des
aquifères.
- CMN1b+2 : ils présentent des horizons carbonés et dolomitiques.
En outre, la couche des RSC stériles qui sépare l’OBS et l’OBI est
dolomitique. Elle apparaît sous cette forme bien compacte et consolidée. Par
contre en zone altérée, les RSC sont cariées ; elles deviennent squelettiques
et caverneuses. Dans ces conditions, les eaux circulant dans les RSC
deviennent alors un véritable réservoir d’eau. Dès qu’un sondage débouche
dans les RSC altérées, ces dernières sont susceptibles de débiter
énormément d’eau. C’est la raison pour laquelle, en un même flanc (Est
Ouest) de la plateure, il arrive d’observer des sondages qui débitent en OBI
alors qu’il y en a qui sont à sec en OBS.
II.1. INTRODUCTION
II.2. GENERALITES
Dans les travaux miniers, les remblais sont comprimés sous l’action
des roches du toit et celle de leurs propres poids. Par conséquent, le remblai
supporte les tassements et la grandeur du tassement est fonction des
caractères des matériaux de remblayage, de la puissance du gisement, de
l’angle de pendage, du mode de remblayage et du temps.
Ces sont des sables ou des roches concassées (15 à 100mm), les
rejets des usines de concentration des minerais et des scories
métallurgiques. Les matériaux utilisés pour les remblayages peuvent être
produits en souterrain ou en surface :
Ce sont essentiellement :
a. Reprise au terril
b. Les carrières
Quelque fois, il faut exploiter au jour des carrières pour produire des
remblais nécessaires pour remblayer des grès qui se délitent facilement
fournissant les meilleurs remblais, en particulier le remblayage hydraulique.
Le remblai est amené dans l’espace épuisé à l’aide d’un scraper. C’est
une installation complexe qui peut être utilisé pour des roches dures et
tendres.
3. Remblayage pneumatique
Les schistes de laverie qui présentent une abrasivité réduite pour les
conduites peuvent être utilisés efficacement pour un bon rendement ; et les
sables ne sont pas indiqués parce qu’ils ont des poids spécifiques élevés ;
des dimensions réduites et ne peuvent être transportés seulement avec une
grande consommation d’énergie et produisent l’usure des conduites.
Si on exploite les stériles de carrière, il faut d’abord les concasser, la
grandeur des morceaux du remblai dépend de la conduite : par exemple si la
conduite a 120 mm de diamètre, le remblai devrait avoir 55 mm ; pour 150
mm on a 80 mm.
Le remblayage pneumatique est réalisé à l’aide des machines de
remblayage couplées en série à l’installation d’air comprimé ; on distingue 2
types principaux de machine de remblayage à savoir :
Machine à chambre ;
Machine rotative.
Avantages
Inconvénients
4. Remblayage mécanique
Avantages
Adaptation facile ;
Ne nécessite pas une préparation préalable du remblai ;
N’importe pas des dimensions des blocs ;
Dans le cas des camions bennes, ce mode ne demande pas une
infrastructure préalable ;
Nécessite ou pas de barrages.
Inconvénients
5. Remblayage hydraulique
a. conditions d’emploi
Va : volume d’air
Vt : volume total
Vd : vitesse de décantation.
: vitesse limite
on considère .
Où : coefficient = 0,03
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l’eau. Il prend les valeurs : 0,15 pour l’argile et 0,02 pour les
gros blocs.
QA : quantité de l’eau
Exemple :
a) Le traçage
Les chassages au mur sont des galeries de roulage, leur position est
dictée par les impératifs de sécurité et de récupération.
b) Le Dépilage
CHASSAGE TOIT
5,50
OBS m
RSC 4,50
m
OBI
RAT
45°
CHASSAGE AU MUR
ACCES AU NIVEAU
Figure n°4 Traçage chantiers en dépilage
2° Le SUB LEVEL CAVING longitudinal
a) Le traçage
b) Le dépilage
a. Présentation de la méthode
b. Traçage
c. Elargissage
d. Avantages.
e. inconvénients
a. Considérations théoriques
Le Cut And Fill est l’une des méthodes des chambres remblayées. Ces
différentes méthodes peuvent être appliquées à des couches prises en une ou
plusieurs tranches et, quel que soit le mode de prise des couches, leur
application diffère selon les critères de choix et les paramètres d’ordre
technique et économique : la forme du gisement, son pendage, les propriétés
physico mécaniques du minerai et des roches encaissantes ainsi que la
puissance des couches minéralisées en sont les plus déterminants.
1° CAF longitudinal.
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Les réfentes sont ainsi élargies sur toute la puissance des ores bodies
et cela sur toute la longueur de la couche ; cet élargissement est valable
aussi bien sur le niveau inférieur que sur le niveau supérieur. Lors du
traçage de la chambre celle-ci est délimitée à 21m de départ et d’autre de
l’axe des recoupes.
RSC 6m
42 m
OBI 8m
50 m
CHASSAGE AU MUR
b. CAF transversal
Figure 6. Vue en plan du Cut and Fill longitudinal
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8m
6m NIV. SUPERIEUR
10 m S Tot
12 m
11 m
8m
23 m NIV. INFERIEUR
- L’angle de pendage
- La puissance du gisement
- Le caractère de la tenue des roches
2. Paramètres technologiques.
3. Considérations pratiques
Deuxième partie
Etude technico-économique
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III.1. INTRODUCTION
III.1.2. GENERALITES
a. Matériels d’embouage
1. Objectif
1. Dénomination du matériel
III.2.1. Objectif
Apres flottation, les rejets des sulfures passent dans la bâche 5/42 et
les rejets des oxydes passent dans la bâche 5/99. Le transport des produits
est assuré par des conduites métalliques de 12’’.
54
1. CIRCUIT DE LA MINE
56
1. Objectif
1. Assainissement du lieu
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Les crépines métalliques du mur sont placées par le Génie Civil. Lors
du bétonnage, elles ressortent à l’extérieur du mur de 30 cm pour permettre
la fixation des vannes.
Avant l’installation des crépines d’évacuation d’eau, nous devons :
- Couvrir les crépines du mur avec la toile sur toute la longueur à
l’intérieur du mur et faire dépasser le bout de 1 m ensuite replier le
mou pour fixer le tout avec fil de fer ;
- Utiliser l’échelle ou l’échafaudage pour la partie supérieure ;
- Contrôler toute l’installation.
b. Crépines télescopiques
- Fixer l’itinéraire ;
- Approvisionner en conduites de différentes longueurs ;
- Aligner les conduites au sol ;
- Nettoyer les flasques ;
- Centrer et serrer les brides avec boulons d’assemblage au couple
requis pour éviter les fuites ;
- Relever et fixer les conduites au toit sur les pistes de roulage à
l’aide d’engin de levage ;
- Arranger les conduites au sol dans la chambre en laissant un
passage si possible, les longues conduites sont tirées à l’aide d’un
engin ;
- Placer le bout des conduites sur le point de déversement ;
- Pour plusieurs chambres en série un seul point de déversement
suffit car le principe des vases communicants s’appliquera ;
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1. Objectif :
o Evacuation d’eau ;
o Formation des cavités sur le sol.
1. Objectif
Dans d’autres cas l’écoulement libre des eaux devant les murs à boue
causerait du tort suite à l’impossibilité d’une canalisation vers une tenue
d’exhaure proche.
Alors un captage immédiat s’impose en érigeant une tenue avec
décanteur devant le mur.
Le travail consiste à :
- Charger plusieurs sacs de sable provenant des fuites des rejets à
l’embouage ;
- Tracer les emplacements des cloisons du décanteur et de la tenue
devant le mur à boue ;
- Empiler les sacs de sable pour former deux murets de ± 1.30 m de
hauteur ;
- Masser la patte de ciment sur les deux murets pour l’étanchéité ;
- Placer une pompe dans la tenue et raccorder la conduite de
refoulement vers une tenue du secteur et faire brancher la pompe
par le service électrique ;
- Une surveillance régulière de la pompe s’impose pour éviter un
embourbement de la pompe d’exhaure.
1. La cimentation.
2. La compressibilité
3. La Consolidation
Une trop grande quantité des slimes a pour effet de conserver de l’eau
et il en résulte une faible consolidation ce qui est un inconvénient.
4. La perméabilité
5. La Teneur en slimes
Alors :
Ce vide n’est pas remblayé sur toute la hauteur, il faut dire que seuls
15 sur les 20m sont remblayés et les 5m résiduels serviront au
positionnement de l’engin de foration (Simba) pour l’attaque de la tranche
montante. Le volume effectif à remblayer est donc :
Il faut noter que ces volumes sont rapportés à une chambre moyenne
vu que le pendage des couches est variable dans une même zone, ce qui
entraîne une variation de la longueur d’une chambre. Le besoin en
matériaux de remblayage ne peut être déterminé jusqu’ici, il va falloir pour y
arriver, déterminer le nombre de chambres à dépiler et remblayer
mensuellement. Ce nombre peut être déterminé à partir de la production
mensuelle planifiée et du volume d’une chambre comme suit
Avec :
On sait que
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Avec :
Qr = quantité de remblai
Ve = Volume de l’espace épuisé
λ = coefficient de tassement du remblai qui est de 0,15
pour l’argile et 0,05 pour les taillings à cause de leur faible
granulométrie.
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En remplaçant, on :
La configuration des chambres dépilées par Cut And Fill est telle que
le vide résultant communique avec le chassage supérieur d’une part, et le
chassage inférieur d’autre part. Lors du remblayage de la chambre, se
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Avec :
Alors, on a :
La stoupure doit donc avoir une épaisseur > 22,5cm pour garantir
Volume du béton
H(m) L(m) = L.h (m²) (m)
(m3)
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Chambre
5 6 30 0,225 6,75
CAF
1. Installation de surface.
2. Installation de fond
Pour évaluer le tonnage horaire, nous nous baserons sur une période
Si nous appelons :
- Pp : poids de la pulpe
- Pe : poids de l’eau
- Ps : poids des solides
- Vp : volume de la pulpe
- Ve : volume de l’eau
- Vs : Volume des solides
On a :
avec
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L’afflux d’eau mensuel est de Qeau = 82.425,13 m3, ce qui nous donne
une moyenne horaire de 130,83m3. Nous considérons un coefficient de
sécurité de 1,5 dans nos calculs. D’où, Qeau = 200 m3/h.
Avec :
Il est plus rationnel d’évaluer l’influence des eaux d’embouage sur les
entités d’exhaure prises individuellement, cette évaluation passe évidemment
par l’analyse de la capacité installée de chaque entité.
L’influence est grande pour l’exhaure des chantiers, car les eaux
d’embouage, comme toutes les eaux de la mine, coulent par gravité vers la
zone 5 et les chantiers seront noyés par un afflux d’eau de 200 m 3/h.
seront donc aménagées dans la zone 5 pour exhaurer ces eaux dans le
circuit existant.
D’autre part, cette exhaure n’est utilisée qu’à 41,5% ; d’où l’influence
des eaux d’embouage sur l’exhaure principale sera absorbée.
V.3.1. Décanteur
Le décanteur doit être tel qu’au moins les particules de diamètre égal à
50 µm soient retenues, de plus une telle particule est retenue si :
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laminaire, on retient
On a donc :
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V.3.2. Tenue
Ainsi :
suivante :
Sachant que :
Nous avons une pompe Flygt BS 2400 de 122 CV et une pompe ACEC
27 BLS de 200 CV.
h est le nombre d’heures de travail par mois qui revient à une moyenne de
600 heures.
Dans ce cas, nous avons retenu deux pompes Flygt BS 2400 dont le
coût unitaire d’acquisition est de 42.200,88 USD. [Kamoto Copper Company,
2010].
longueur unitaire de 6 m.
BS2400 1 122 CV
ACEC27 1 200 CV
TOTAL 322 CV
Or 1CV = 0,736 kW
: volume à remblayer ;
: perte en fine ;
: tassement.
Ainsi :
Etant donné que la densité de la pulpe est de 1.500 g/l ou 1,5 kg/l qui
est égal à 1,5 T/m3, le rapport A/M en fonction de la pulpe est égale :
Alors :
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Au point IV.3., on a eu :
D’où, on aura :
CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre travail, qui consiste à une étude de
l’impact du remblayage hydraulique sur la production dans la mine
souterraine de KAMOTO. Il s’est agit dans notre étude, d’évaluer l’impact des
eaux d’embouage sur la production. Nous savons que le remblayage
hydraulique amène des venues d’eau importante dans la mine que l’exhaure
existante n’arrive pas à supporter. Nous avons pour cela dimensionner et
évaluer économiquement l’installation d’exhaure du remblayage afin de
rendre la production voulue stable par rapport à la prévision du service de
planification.
Les autres charges telles que les coûts des conduites, carcans s’élèvent
à C3 = 13.882,5 USD + 1.479,5 USD = 15.363 USD
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
AVANT-PROPOS IV
INTRODUCTION5
Etude théorique7
I.3.2. Stratigraphie........................................................................................................................13
I.3.3 Minéralisation.......................................................................................................................14
II.1. INTRODUCTION.........................................................................................................................19
II.2. GENERALITES.............................................................................................................................19
III.1. INTRODUCTION........................................................................................................................49
III.1.2. GENERALITES.....................................................................................................................49
III.2.1. Objectif..............................................................................................................................52
V.3.1. Décanteur...........................................................................................................................78
V.3.2. Tenue.................................................................................................................................81
CONCLUSION 91
BIBLIOGRAPHIE 93