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REMERCIEMENTS

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Il me parait important de vous remercier de m’avoir acceuillis dans votre
entreprise KAMOTO COPPER COMPANY (KCC).

Merci également à vous et à tous les membres du personnel qui ont mis tout
en œuvre pour que mon stage se deroules dans les meilleures conditions
possibles.

Mes sentiments de gratitude s’adressent particulièrement à mes formateurs :


Monsieur Cédrick, Monsieur Samy, Monsieur DJO, Monsieur Danny, Monsieur
Guy, Monsieur Gael NDUWA qui, malgré leur occupations au sein de
l’entreprise, ont accepté de nous formaer durant notre période de stage.

Nous exprimons les memes sentiments à l’egard de Monsieur Blaise OMBA, ui


a fait en sorte que nous soyons accepté au sein du départment de Géologie,
ainsi qu’à notre encadreur principale, Monsieur Martin qui nous a recus et qui
a fais en sorte ue notre stage se passe bien.

Durant ce un mois, j’ai eu l’occasion d’etre associé à votre travail et


d’acceuillir de nouvelles connaissances et competences, celle-ci me seront
fort precieuses pour la realisation de mes projets avenir, ainsi le temps,
l’attention, l’interet que vous avez bien voulu me témoigner n’ont pas été
perdus, ils m’ont donné envie de perseverer dans ce metier pour lequel vous
m’avez donné le plus grand respect.

Avec toute ma reconnaissance, je vous prie d’aggrer, l’expression de mes


salutations distinguées.
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INTRODUCTION

Dans le but de concilier la théorie apprise dans l’auditoire à la pratique, il


nous a été recommandé de passer un stage ouvrier dans une entreprise
minière afin de mieux comprendre le fonctionnement de la vie
professionnelle.

Du 11 Février au 10 mars, j’ai effectué mon stage au sein de l’entreprise KCC,


situé dans la province du Lualaba, dans la ville de Kolwezi.

Au cours de ce stage, au departement de geologie, j’ai pu m’interesser à ces


trois branches qui sont : l’exploration, la selectivité de la mine à ciel ouvert
(GRADE CONTROL OPEN PIT) et la selectivité de la mine souterraine (GRADE
CONTROL UNDER GROUND).

En dehors de l’introduction ce travail contient 3 principales parties qui sont les


suivantes :

1. PRESENTATION ET HISTORIQUE DE L’ENTREPRIISE


2. ACTIVITES ET DEROULEMENT DU STAGE
3. CONCLUSION
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I. PRESENTATION ET HISTORIQUE DE L’ENTREPRISE.

1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Kamoto est localisée au sud-est de la république démocratique du Congo


(RDC), dans la province minière du Lualaba, plus précisément dans la ville de
Kolwezi à une distance d’environ 300km de la ville de Lubumbashi et à 180km
de la ville montagneuse de
Likasi.

Par rapport à Kolwezi, KCC est située à l’ouest du centre-ville et elle s’y trouve
aune distance de plus ou moins 9km et ses coordonnées géographiques sont
:

Longitude : 25°24’ Est Latitude : 10°43’Sud

2. GEOLOGIE DE LA MINE DE KAMOTO

La mine de kamoto a deux ensembles de couches minéralisées constituant


les deux corps minéralisés ou ore bodies (inferieur et supérieur) et qui sont
séparés par un puissant massif algaire.
Chaque ore body a une épaisseur moyenne de plus ou moins 14 m en allant

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du mur vers le toit du gisement.

La minéralisation cupro-cobaltifere de la mine de kamoto est strictement


localisée dans les deux corps minéralisés sous formes des sulfures et le cuivre
et le cobalt sont finement disséminés dans la roche.

Il est à noter que l’ore body inferieur est moins riche en cobalt et en cuivre
que l’ore body supérieur.

La minéralisation s’appauvrit dans les horizons dolomitiques ou la teneur en


dolomite est élevée ; c’est le cas pour la Dolomie Stratifiée, la Roche siliceuse
Feuilletée dolomitique et les bomzâtres.

Par contre les roches bien stratifiées ou existent des nombreuses alternances
de strates possèdent une bonne minéralisation ; le cas présent est clairement
visible sur la roche siliceuse feuilletées siliceuse et le shales de base argilo
dolomitiques.

A. APERCU SUR LA GEOLOGIE DU KATANGA

a. LITHOSTRATIGRAPHIE
Selon François (1973), les formations que l’on rencontre au Katanga
sont réparties en deux groupes, qui sont :
● les formations plissées et métamorphiques du précambrien, à la base ;
● les formations phanérozoïques tabulaires, au sommet.

FORMATIONS PRECAMBRIENNES
Trois chaines orogéniques du protérozoïque ont été reconnues dans le
Sud-Est de la RDC (Cahen, 1954) :
● la chaine Ubendienne (Paléo protérozoïque) ;

● la chaine Kibarienne (Méso protérozoïque) ;

● la chaine Katanguienne (Néo protérozoïque).


Ces domaines plissés présentent des traits structuraux distincts ainsi
qu’une variété dans leurs faciès lithologiques.
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 Le Paléo protérozoïque (2500-1600 Ma)
Le Paléo protérozoïque est représenté par la chaîne Ubendienne. Elle
a été mieux étudiée en Tanzanie où elle affleure largement. Elle est constituée
essentiellement des anatexites, des micaschistes, des ortho-amphibolites, des
quartzites et des carbonates cristallins. L’orientation du plissement est NNO-SSE
au Nord-est du Katanga (Cahen, 1954) où affleurent des plutonites, des
vulcanites, des dykes et des filons variés tant sur le plan pétrographique que
chronologique dans la région de Marungu (Kabengele, 1991).
 Le Méso protérozoïque
Le Méso protérozoïque est représenté par la chaîne Kibarienne (1400-
900 Ma). Elle affleure largement de part et d’autre du Lualaba dans les
gorges de Nzilo, du Sud jusqu’au Nord de Kongolo et forme un ensemble de
terrains plissés approximativement NE-SO coupant en diagonale l’ex-province
du Katanga sur plus de 700 km de long et 300 km de large en moyenne
(Kokonyangi, 2005).
Des études ponctuelles et des synthèses effectuées par Lepersonne
(1960), Byamungu (1976) et Male (1976) ont abouti à la distinction de trois
grandes unités litho stratigraphiques surmontées en discordance par le

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Katanguien.
De bas en haut, nous avons :
● le Kibarien supérieur : groupe de Lubudi, actuellement rattaché au néo-
protérozoïque et correspond au synclinorium de l’Itombwe ;

● le Kibarien moyen : groupe de Lufira et de Lovoi ;

● le Kibarien inferieur : groupe de Mitwaba.

 Le Néo-protérozoïque Katanguien
Le Néo-protérozoïque est représenté par la chaîne Katanguienne (950-
600 Ma). Elle constitue l’assise de notre travail, et par conséquent, c’est dans
ce Super-groupe que nous allons nous attarder.
b. Lithostratigraphie

La province métallogénique de la ceinture cuprifère centrafricaine


est encaissée dans des roches méta-sédimentaires du bassin Katanga du
Néoprotérozoïque. Les séquences inférieures se sont déposées en une
série de bassins d’effondrement restreints qui ont ensuite été recouverts
par des siltites et des schistes marins, riches en matières organiques
étendus latéralement. Ces unités renferment la majeure partie des
gisements de minerai au sein de la ceinture cuprifère centrafricaine
(Kamoa-Kakula, cependant, est l’exception à cette règle). Cet horizon est
recouvert par ce qui est devenu une vaste séquence de roches
carbonatées et clastiques mixtes du groupe de Roan supérieur (Selley et
coll., 2005).La province métallogénique est divisée en deux districts
différents, à savoir la ceinture de cuivre zambienne et la ceinture de
cuivre congolaise ou katangaise Le Super-groupe du Katanga, d’une
puissance de 5 à 10 km dans le secteur RDC, comprend traditionnellement :
 Le Groupe de Roan
Caractérisé par la prédominance des roches organo-chimiques et
renferme des faciès divers ; il présente en son sein deux formations
incompétentes qui enveloppent un complexe compétent, composé d’une
succession de dépôts de dolomies parfois construites par les algues et les

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psammites souvent carbonés indiquant que les sédiments qui le constituent se
sont déposés dans une mer peu profonde, sous un climat chaud et humide
(Oosterbosch, 1962).
Ce groupe est subdivisé en quatre sous-groupes, de bas en haut nous avons :
o Le Sous-groupe de RAT ou R1
Ce Sous-groupe est peu étudié et est constitué des formations
incompétentes (Cailteux et Kampunzu, 1991; François, 1997). Il est subdivisé en
trois formations :
 R.1.1 : représenté par le conglomérat quartzitique et le quartzite de
Konkola;

 R.1.2 : comporte des conglomérats arkosiques, des quartzites, des grès


argileux, et des cherts. Cet horizon est bien représenté au niveau du
dôme de Konkola;
 R.1.3 : est constituée de grès dolomitiques, ainsi que des dolomies
gréseuses et talqueuses. Il est mieux représenté dans le lambeau de
Kolwezi.
o Le Sous-groupe des Mines ou R2
Il est subdivisé en :
 R.2.1: à dominance carbonatée et qui comprend 3 niveaux :

 R.2.1.1 : Roche Argilo-Talqueuse de couleur grise (RAT grise).


 R.2.1.2 : comprend les Roches Siliceuses Feuilletées (RSF) qui surmontent
les dolomies stratifiées (D.strat). Ces dolomies sont siliceuses parfois
argileuses, très finement litées ;
 R.2.1.3 : Roche Siliceuse Cellulaire (RSC) et dolomies stromatolithiques
grises non stratifiée ;

 R.2.2 : Shales Dolomitiques (SD) gris-vert avec 3 niveaux de shales


argileux peu dolomitique, plus ou moins carbonés, gris-foncés à noirs ;
 R.2.3 : Calcaires à minéraux noirs (CMN), formation à dominance

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carbonatée, comportant 2 niveaux :
 R.2.3.1 : Dolomies et Shales Dolomitiques plus ou moins carbonés, noirs à
gris ;
 R.2.3.2 : Dolomies avec horizon de grès fins dolomitiques ;
o Le Sous-groupe de Dipeta ou R3

C’est un Sous-groupe composé de 3 formations :

 R.3.1 : Dolomies gréseuses et talqueuses rose-clair, à oolithes et


stromatolithes, argilites gris-violet;
 R.3.2 : Shales à nodules gréseux ;
 R.3.3 : Dolomies talqueuses à nodules siliceux, shales talqueux et grès.
o Le Sous-groupe de Mwashya ou R4

Ce sous-groupe est composé de deux formations :

 R.4.1 : Des dolomies siliceuses et ferrugineuses avec horizons à oolithes


dolomitiques et hématite, localement on a des cherts avec des roches
pyroclastiques et des shales ;
 R.4.2 : Shales carbonés noirs finement lités au sommet, silstones
dolomitiques rubanés gris-clair, des quartzites feldspathiques à la base.
 Le Groupe de Nguba (Ng)

Il convient de noter que c’est ce groupe qui nous intéresse le plus


dans ce travail.
Ce dernier est subdivisé en deux sous-groupes, de haut en bas nous avons :
o Le Sous-groupe de Likasi (Ng1)

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Subdivisé en
 Ng1.1 : Une mixtite d’origine glacio-marine, avec un horizon de
poudingue au Nord qui passe au Sud à un grauwackes, puis à une
péllite (épisode interglaciaire). C’est le Grand-conglomérat.
 Ng1.2 : Il s’agit des calcaires et des dolomies, passant au sommet à des
shales rubanés gris-foncé et des dolomies lenticulaires à la base. Vers le
Sud de l’arc Lufilien, le faciès carbonaté devient prépondérant.
 Ng.1.3 : Ce sont des shales massifs gris-acier ou gris-violacé, devenant
de plus en plus grossiers rouges et stratifiés vers le Nord.
o Le Sous-groupe de Monwezi
Il affleure au Nord de l’arc cuprifère Katanguien où il est constitué des
grauwackes grises avec des shales subhorizontaux subordonnés.
Au centre de l’arc cuprifère, on rencontre des siltstones et shales
dolomitiques à litage souvent irrégulier avec des grauwackes grises à la base.
Au Sud, on a les mêmes formations que ci-haut, avec ou sans
grauwackes, avec un horizon carboné noir.

 Groupe de Kundelungu

Ce groupe est essentiellement terrigène, constitué des sédiments


continentaux syn à post-orogénique s’étalant dans le Paléozoïque inferieur
(Cailteux et al. 2005 in El Desousky et al. 2008). Il est constitué de 3 Sous-
groupes :

o Le Sous-groupe de Kalule (K1)

Trois formations y sont reconnues :

 K.1.1 : Une mixtite d’origine glaciaire, avec très localement une passe
d’arkose de 50 m et 30 m au Sud. C’est le Petit-conglomérat.
 K.1.2 : contenant deux niveaux :

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 K.1.2.1 : formé de calcaire rose et/ou une dolomie microcristalline assez
pure (80 à 87% de CaCO3), finement et régulièrement litée. La fraction
non carbonatée contient des oxydes de fer, du quartz et des feldspaths
subordonnés.

 K.1.2.2 : Il est partout constitué par l’alternance de deux types de


roches :
 Des macignos micacés en gros bancs verdâtres, gris ou violacés;
 Des shales dolomitiques plus ou moins micacés à litage fin ou grossier,
gris-vert ou gris violacé. Le ciment carbonaté (dolomite ou calcite) est
plus abondant dans les macignos et shales dolomitiques.
 K.1.3 : Il s’agit de silstones et shales dolomitiques plus ou moins gréseux
à litage souvent irrégulier avec une épaisseur d’environ 350 m ;
o Le Sous-groupe de Kiubo (K2)
Deux formations sont reconnues dans ce Sous-groupe :
 K.2.1 : contient les mêmes roches que K.1.3 mais avec des bancs
d’arkoses grossiers et un horizon calcaire et des cherts dans les faciès
Nord. Puissance maximale 200 m.
 K.2.2 : comporte les mêmes roches que celles décrites dans le K.2.1,
mais qui ici sont plus gréseuses. Sa puissance maximale est de 1000 m.

La chaîne Katanguienne constitue donc une succession sédimentaire


concordante déposée dans la période séparant l’orogenèse Kibarienne de
l’ultime phase de l’orogenèse Kundelunguiènne, soit approximativement
entre 1300 et 620Ma (François, 1973)

c. Les formations phanérozoïques tabulaires


Au-dessus des formations précambriennes précédemment citées,
s’étendent des sédiments phanérozoïques déposés au cours de la période de
calme orogénique qui a suivi le plissement katanguien (Cahen, 1954 ;
François, 1973, 1987). Elle comprend un ensemble de formations
sédimentaires d’origine continentale, datant du Paléozoïque, du Cénozoïque,

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et du Quaternaire. Ces formations tabulaires n’ont pas fait l’objet d’études
développées. Elles ne contiennent pas de minéralisation.
Des plus anciennes aux plus récentes on a :
 le groupe de la Lukuga, d’âge paléozoïque et qui est constitué de
shales, d’argilites, de grès, de psammites et de couches à houille.
 le groupe de Kalahari, d’âge cénozoïque, constitué de sable ocres et
de grès polymorphes (grès calcaires et roches argileuses silicifiés).
 les formations quaternaires sont représentées par les terres de
recouvrement et les alluvions récentes.
II. HISTORIQUE

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La mine de KAMOTO reprend un gisement dont l’exploitation a commencé
en mine à ciel ouvert (carrière de musonoi). La découverture de ce gisement
avait commencé en 1942 mais l’extraction n’est intervenue qu’en 1948.
Le carreau de la mine est à 1445m d’altitude qui est considéré comme le
niveau 0 (puit 2) de la surface vers le fond de la mine.

Les premiers travaux préparatoires et de fonçage des puits ont commencé en


1959.

Quant à ce qui concerne la mine souterraine, l’extraction des minerais n’a


débuté que 5 ans après c’est-à-dire en 1964.

Kamoto Operating Limited (KOL) et DRC Cooper Projet (DCP) arrivent à


Kolwezi pour opérer dans la mine souterraine de kamoto et celle à ciel ouvert
de KOV en 2006.

Les deux entreprises joignent leurs efforts dans le but d’améliorer l’efficacité
de production en 2008 et c’est seulement le 30 septembre 2009 que la fusion
des deux devient effective et donne naissance à KCC.

Par le décret présidentiel, KCC est reconnue le 27 avril comme étant une
entreprise privée partenaire de la GECAMINES qui représente l’Etat congolais
en 2010.

Le 25 mai, KCC devient une filiale du groupe GLINCORE Xtrata en 2013.

Le 13 septembre, KCC devient une société anonyme selon l’Organisation


pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) en 2014.

Le 11 septembre il y eut arrêt de production, réduction des couts, programme


de développement des compétences, et début de la construction de WOL
en 2015.

En décembre 2017 le lancement de la production avec le WOL jusqu’à nos


jours.
III. ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE

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IV. ACTIVITES ET DEROULEMENT DU STAGE

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Pendant un mois nous avons eu à passer notre stage au sein du département
de Géologie qui comprend trois grandes branches à savoir :

1. L’EXPLORATION
2. LA SELECTIVITE DE LA MINE A CIEL OUVERT (Grade Control Open Pit)
3. LA SELECTIVITE DE LA MINE SOUTERRAINE (Grade Control Under Ground)

1. EXPLORATION

L’exploration peut être définie comme étant l’ensemble des opérations ou un


moyen d’investigation qui consiste à rechercher des matières premières.

Pour se lancer dans une exploration il est impératif de se munir des documents
tels que :

- le permis de recherche et le certificat de recherche

Pour ce qui concerne KCC, cette exploration est associée a la production se


fait sur leur propre gisement pour guider l’exploitation.

Etant l’un des piliers sur lequel repose la production, cette exploration
comporte certaines opérations qui favorisent une collecte fiable
d’informations que nous avons eu à expérimenter.

A. LE SONDAGE

Le carottage (ou core drilling en anglais) est un type de sondage en


exploration visant à prélever un échantillon du sous-sol obtenu à l’aide d’un
tube qu’on appelle carottier que l’on introduit dans le sol à l’aide d’une
machine appelée sondeuse.

L’échantillon s’appelle carotte et est stratigraphiquement représentatif.

Trois choses sont à retenir pour toute campagne de forage :

1. Un programme de forage doit être établi selon le terrain à explorer (il


est a noté que le programme ne doit jamais dépasser les prévisions de
l’entreprise et il doit être munis des coordonnes, du ou des pendages,
de l’azimut, de la profondeur des trous, et d’un identifiant pour les trous
à forer.
2. Un suivi du forage : ici on fait un forage ciblé avec les minéraux
importants. A cette étape on fait appel à la topographie pour
implanter et lever les points à forer, aux foreurs et au service minier pour

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créer des plates-formes de forage.
3. La description qui est strictement réservée au géologue et qui consiste
à faire une récupération(ou recovery), a une prise des photos des
caisses afin de numériser le sondage, à faire un prélèvement et une
mesure de densité, à décrire (ou à faire le logging), a procéder a un
échantillonnage et a expédier ces échantillons au laboratoire pour
analyse.

PRINCIPE DU SONDAGE

Le principe est de venir découper dans la roche un cylindre le plus intact


possible dans le but de réaliser des observations sur une représentation des
formations en place.
Les carottes obtenues permettent d’avoir des informations précises sur :

*la profondeur des couches géologiques d’intérêt (corps minéralisé inferieur


et supérieur : OBI et OBS)

*la lithologie des roches contenues dans le sol

*les paramètres géologiques du sous-sol (cavités, failles, nappes


phréatiques,…)

*la densité des formations géologiques en place ainsi que la qualité des
minerais par le résultat obtenu du laboratoire (teneur, catégories,…)
Le forage se fait à l’aide de la sondeuse qui est muni de de carottiers

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(intérieur et extérieur).

Le carottier extérieur est muni à son extrémité d’une couronne fabriquée à


base de diamant qui Broye la roche, d’un nipple à laiseur, d’un nipple a
ergot, de la tige (corps) et d’un nipple de stellité tandis que celui intérieur
possède une boite à ressort par la quelle entre la carotte.

Lors du forage le carottier extérieur reste dans le trou et le carottier intérieur


est retiré à l’aide de l’overshot.

Il est à noter que le forage se fait avec des carottier de diamètres différents (
PQ, HQ, NQ, BQ, AQ) de la surface vers le fond pour pouvoir forer le plus loin
possible et éviter les pannes dues aux vibrations.

L’opération qui consiste a changé le diamètre des tiges s’appelle le tubage.

Au début du forage, on mélange de l’eau a des produits et on mouille avec


le sol pour éviter l’usure de la couronne et aussi pour :

Restaurer le trou de forage, éviter les dégâts de vibration, maintenir une


rotation stable, et pour boucher les pores et éviter les fuites d’eau vers les
cavités (viscosifiants) : bentonite, drill vis, cap 21, ezeenix,…)

Eviter les terrains de gonfler dans le cas des terrains argileux (anti gonflants) :
formol, ezeemix, gwangam, moussant,…

Redonner vie à la couronne (ezeecorps, B20,…)

Les paramètres qui contrôlent le forage sont l’injection, la rotation et la


poussée.

ETAPES DU SONDAGE

Le forage commence par la préparation de la plateforme sur laquelle on


devra forer suivi de l’implantation du point a forer, ensuite on place la
sondeuse suivant l’azimut et l’inclinaison dictée par le géologue.
Apres cela on fore, on fait un repêchage du carottier intérieur avec
l’overshot, on récupère ensuite la carotte avec le chasse carotte (qu’on met
à l’extrémité supérieure du carottier intérieur puis on pompe de l’eau pour
chasser ou sortir la carotte).

Puis vient l’étape importante qui est celle de placer la carotte dans la caisse
tout en inscrivant sur le core bloc la récupération, la profondeur à laquelle on
a foré ainsi que la perte.
A la fin du forage un rapport doit être fait sur lequel est calculé le taux de

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récupération du sondage.

Plusieurs raisons peuvent faire en sorte que la récupération ne soit pas de


100%, notamment une cavité, ou il peut arriver qu’après une roche
consolidée l’on puisse rencontrer de la boue qui n’arrive pas a pousser la
roche dans le carottier intérieur.

B. RECUPERATION (RECOVERY)

Faire la récupération signifie simplement vérifier si le métrage planifié pour le


forage a été atteint ou autrement dit connaitre le pourcentage du travail fait.

i.ETAPES

La récupération se fait à l’aide d’une fiche de récupération qui doit contenir


les éléments suivants :

Fiche de récupération
L’ID ou identifiant du sondage, le début du core bloc, la fin du core bloc, la

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longueur de la passe (fin – début), la longueur mesurée de la carotte, et le
taux de récupération qui est donné par la formule suivante : (Lc/Lp)*100

Les différentes étapes de récupération consistent à :

-identifier le sondage

-localiser les cores blocs (métrages forés, pertes et récupération)

-mesurer la carotte récupérée (ou le core recovered)

-calculer le taux de récupération.

C. DENSITE

Par définition la densité est le rapport contant entre la masse volumique d’un
liquide ou d’un solide et la masse d’un même volume d’eau à 4 degrés
Celsius ; ou entre la masse volumique d’un gaz et la masse d’un même
volume d’air a 0 degrés Celsius sous une pression de 760mmHg.

Il existe deux types de densité :

La densité réelle de l’ordre de 2,6 et la densité apparente de l’ordre de 1 à


1,4.

A. ETAPES

*premièrement on va commencer par identifier notre sondage et le passer en


revue.

*ensuite on va prélever des échantillons dans notre sondage après s’être


assuré que la récupération a été déjà faite et qu’elle est correcte.

Il faut noter qu’on peut prélever la densité par lithologie (formations


géologiques) ou par caisse (du début à la fin) comme c’est le cas pour KCC.

L’échantillon pour densité ne peut pas dépasser 0.10 cm, il ne doit pas être en
petit morceaux ou fortement fissuré et il est pris dans l’intervalle entre 2 corps
blocs.

Pour pouvoir retourner chaque échantillon à l’endroit où il a été pris dans les
différentes caisses il faut impérativement donner une identité à l’échantillon
(nom), mentionner son métrage (profondeur d’où on le prend), et lui donner
un numéro.
On amène nos échantillons dans notre laboratoire ou nous allons les placer

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dans le four pendant 24 heures afin de sécher l’humidité et procéder a des
mesures réelles.

On pèse ensuite a l’air libre et on note les mesures observée, puis on enrobe
les échantillons dans de la bougie fondue (parce que la roche contient des
pores et la bougie permet de boucher tous ces pores et ne pas fausser les
mesures), ensuite on pèse nos échantillons enrobes de bougie puis on pèse
également ces échantillons enrobes de bougie dans l’eau et on note toutes
ces mesures sur la fiche de densité.

Apres toutes ces opérations, ces informations sont numérisées et le calcul de


densité se fait automatiquement à partir de la formule de densité introduite
déjà dans le système.

D. PRISE DES PHOTOS

C’est une opération effectuée dans le but de numériser le sondage et ainsi


de permettre non seulement une vérification rapide en cas de besoin mais
également de conserver celui-ci même en cas de pertes des caisses.

Les étapes de prise de photos sont premièrement l’identification du sondage


ensuite la prise des photos proprement dite qui se fait lorsque les carottes sont
sèches puis lorsqu’elles sont humides.

Pour se faire, on remplit un tableau qui contient le nom du sondage, la date,


le numéro de la caisse, le début et la fin de la caisse (from et to), et on
précise également si c’est sec ou humide.

NOM DU SONDAGE :
DATE

BOX : S ou H
(sec ou humide)

FROM : TO :
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E. LOGGING OU DESCRIPTION

Un log géologique est une représentation schématique verticale d’une série


stratigraphique.

Il peut être levé lors de la réalisation d’un forage de reconnaissance ou tout


simplement par l’étude des affleurements.

Idéalement un log représente chaque couche géologique avec sa lithologie,


son épaisseur : le dessin est fait à l’échelle le long d’une ligne verticale, sa
dureté, les figures sédimentaires, les fossiles, le pendage, etc.

Il convient de dénicher tous les contacts visibles, de décrire toutes nos


observations, puis de délimiter les zones minéralisées à échantillonner (du
Shale Dolomitique
Supérieur avec 5m dans le Calcaire a Minéraux Noirs jusqu’à 5m dans la
Roche ArgiloTalqueuse LILAS)

Le logging est fait sur une fiche appelée log sheet qui se présente de la
manière suivante :

Photo log sheet


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F. ECHANTILLONAGE

L’objectif de l’échantillonnage est de prélever une partie représentative d’un


ensemble ou d’un lot de minerais pour déterminer avec la plus grande
précision possible la teneur moyenne en différents éléments de cet ensemble.

Pour procéder a l’échantillonnage, on commence par la récupération afin


de s’assurer que le sondage à échantillonner a été récupéré entièrement,
puis viens le logging qui va nous permettre d’identifier les contacts ainsi que
les formations minéralisées à échantillonner.

L’échantillonnage se fait sur chaque 1m sur toute la partie à échantillonner


(en moyenne) en tenant compte de la récupération.

Pour prélever un échantillon on scie la carotte en 2 et on met dans un calicot


la partie à envoyer au labo et l’autre partie est retournée dans la caisse pour
des échantillonnages avenir possibles.

Apres cela on insère des échantillons spéciaux pour se rassurer de la qualité


du travail du laboratoire, de celle du technicien qui procède à
l’échantillonnage et de contrôler la qualité des appareils utilisés dans le
laboratoire.

Ce protocole se nomme QA/QC (Qualty Assurance/Quality Control) qui


signifie simplement l’Assurance Qualité et le Contrôle Qualité.

Ces échantillons sont de 3 types :

-le Field duplicated ou doublon qui est le double d’un échantillon qui vient
avant lui parmis tous les échantillons prélevés.

-le blank ou le standard blank qui est un échantillon contenant 0 % des


métaux demandés lors de l’analyse.

-le standard ou STB qui est un échantillon de teneur précise fourni par des
grands laboratoires très fiables.

Apres cela on prépare les fiches pour les échantillons et on les expédie au
laboratoire pour analyse.
Lors de la réception des données du laboratoire, on vérifie ces informations et
s’ils sont corrects on peut les insérer dans le logiciel pour produire le bloc
modèle des RESOURCES.

LA SELECTIVITE est un ensemble de techniques, moyens et méthodes


permettant de séparer les minerais des stériles et de catégoriser les minerais
entre eux dans le but de fiabiliser le bloc modèle des ressources, de favoriser

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une exploitation sélective en séparant le minerais des stériles, en catégorisant
les minerais entre eux, en optimisant l’alimentation du concentrateur et en
réduisant les pertes des minerais par dilution.

2. LA SELECTIVITE DE LA MINE A CIEL OUVERT


(GRADE CONTROL OPEN PIT)

Dans le but de fiabiliser le bloc modèle, il convient de procéder a une série


d’échantillonnage qui permettrons, grâce a la réduction de la maille
d’échantillonnage, d’avoir plus d’informations sur notre réserve.

Pour cela on procède a des forages par circulation inverses sur lesquels on
prélève des échantillons mais on échantillonne également les trous de
minage ou blast hole et on prend ces échantillons qu’on amène au
laboratoire pour compléter ou apporter plus d’informations au bloc modèle
et ajouter ainsi sa marge de contrôle.

On fore des trous de 10 m avec un sur forage de 2 m pour un total de 12 m et


on va profiter pour prélever un échantillon sur 5m.

Chaque échantillon doit avoir :

Un identifiant du projet, un identifiant du type d’échantillon, le niveau,


l’identifiant du trou, et l’identifiant de l’échantillon.

Sur un tas provenant d’un trou, l’échantillon qui se retrouve au bas du tas est
l’échantillon numéro 1 (5 premiers mètres) et celui au-dessus est le numéro 2(5
derniers mètres).

On fait encore appel au QA/QC pour s’assurer d’avoir des résultats fiables, et
on va entrer ces informations supplémentaires pour affiner notre bloc modèle,
pour le fiabiliser et faire en sorte d’avoir des informations bien précises.

Il est à noter qu’on n’échantillonne pas de n’importe quelle manière. Un


échantillon doit être représentatif (pour cela on s’assure de bien le mélanger
avant de faire un prélèvement), il doit être transportable (et pour cela on
procède au quartage jusqu’à obtenir la quantité de l’échantillon à prendre
avec un instrument appelé RIFFLE ou diviseuse.

Pour l’échantillonnage sur les BLAST HOLE les échantillons sont pris tous les 5m
et sont facilement contaminable d’où la précision est faible bien que
l’équidistance soit de 5m tandis que pour les RC on échantillonne a chaque
mètre , et les débris prélevés chaque mètres sont appelés cuttings ,dans ce
cas la précision est élevée et c’est fait spécialement sur demande du
géologue ;ce qui n’est pas le cas pour les Blast Hole qui sont des trous de

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minage sur lesquels les géologues profitent pour prélever des échantillons.

Dans le but de favoriser une exploitation sélective, en séparant les minerais


des stériles, en les catégorisant entre eux et en permettant une alimentation
optimale du concentrateur ,2 notions viennent s’ajouter ; il s’agit de la teneur
de coupure et de la teneur d’alimentation.

• LA TENEUR DE COUPURE est la teneur limite qui permet de séparer le


minerais du stérile et qui est défini par certains paramètres tel que la
technologie, le prix du métal sur le marché, le cout d’extraction, les
enjeux politiques, la nature du minerais.

Il ne suffit pas seulement de séparer le minerais des stériles, mais il est


important de les catégoriser entre eux dans le but de faciliter une bonne
alimentation du concentrateur et aussi d’éviter la perte des minerais par
dilution.
Ceci va donner naissance à une catégorisation des minerais en fonction de
la teneur et de la GAC (Gange Acid Consumption) qui est la consommation
des réactifs que l’on devra utiliser pour extraire le métal du minerais, et
également a la naissance des remblais.
Catégorisation des minerais KCC.

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• LA TENEUR D’ALIMENTATION peut être définie comme étant la teneur
limite avec laquelle l’usine travaille avec bénéfices.

Il convient de savoir comment optimiser les deux teneur pour produire le


cuivre et le cobalt (cas de KCC) de bonne qualité et à faible cout pour tirer
des bons bénéfices.

Ainsi, après la fiabilisation du bloc modèle, on a plus de précisions sur notre


gisement et on pourra alors faire une délimitation des polygones de teneur
moyennes différentes.

Pour cela on fait appel à la topographie qui sur base des données du bloc
modèle fiable obtenu après toute une série d’échantillonnage va implanter
des points avec précision qui délimitent les diffèrent polygones et le géologue
viendra faire la démarcation pour séparer les différentes catégories de
minerais sur terrain.
Le mineur vient alors miner la zone à excaver pour faciliter l’operateur pèle et
éviter l’usure du godet.

Apres toutes ces opérations, il faut prendre les différentes catégories des
minerais et les transporter vers les différents remblais.

Ceci est une opération encore plus délicate qui demande de la vigilance de
la part de l’operateur pèle, des opérateurs bennes ainsi que du géologue qui
se trouve sur terrain avec son plan d’excavation et sa radio qui lui permet de
communiquer avec le dispatch qui, lui a son tour communique avec les
opérateurs bennes.

Le géologue qui se trouve sur terrain guide l’operateur pèle et il communique


au dispatch pour que celui-ci communique à son tour aux opérateurs bennes
qui ont un livret qu’ils mettent à la page selon la catégorie de minerais qu’ils
transportent pour éviter de mélanger des minerais de catégories différentes
ou de mélanger me minerais avec du stérile.

Il compte aussi le nombre de bennes de minerais pris pour pouvoir faire un


rapport qui va présenter de manière claire le nombre total de bennes pour
différentes catégories de minerais ainsi que le nombre total de tonnes de
minerais à chaque fin de poste.

Lors de notre passage à la sélectivité, nous avons pu faire également la


préparation d’échantillons ainsi que l’insertion des blanks, standards et
duplicate pour expédition au laboratoire.
Opération très délicate que nous avons effectué pour tester la fiabilité d’un

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laboratoire en expédiant les même échantillons a un autre laboratoire pour
une contre analyse.

Nous avons aussi préparé et insérer les étiquettes sur les différents échantillons.

Nous avons été sur terrain pour voir comment se fessait la démarcation ainsi
que les blast hole pour le minage.

Et nous avons pu visiter la mine et ses différentes variantes ; nous avons


également assisté à l’ensemble des opérations de la mine avec à son centre
le géologue qui guide toutes les opérations qui concernent le minerais à
amener aux différents remblais.

Nous avons eu également l’opportunité d’apprendre comment calculer la


tonne métal, la teneur moyenne et cela nous a permis de palper la réalité par
rapport à la production moyenne journalière.

Bien que fortement altérées, nous avons pu faire sur terrain un exercice très
bénéfique de reconnaissance macroscopique des roches sur base de
multiples propriétés.

Il est à noter que dans la mine à ciel ouvert ces roches sont essentiellement
des oxydes de cuivre et de cobalt.

3. LA SELECTIVITE DE LA MINE SOUTERRAINE


(GRADE CONTROL UNDERGROUND)
La sélectivité dans la mine souterraine a exactement le même rôle que la
sélectivité dans la mine à ciel ouvert et comporte des opérations similaires un
tout petit peu différentes a certains points sur la procédure utilisées.

Il est à noter que la mine de kamoto est subdivisée en deux grandes parties
principales qui sont kamoto principal et kamoto étang.

Kamoto principal est subdivisée en 9 zones suivant le pendage du gisement


tandis que kamoto étang est subdivisée en deux : nord et sud (semi dressant
et dressant essentiellement)

Actuellement l’exploitation est organisée dans les zones suivantes :

Kamoto principal : *zone 5 niveau 535 (OBI ou corps minéralisé inferieur)


plateur

*zone 3 niveau 490 (OBI ou corps minéralisé inferieur) plateur,


Niveau 470(OBS ou corps minéralisé supérieur)

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*zone 4 niveau 475 (OBS ou corps minéralisé supérieur), dans cette zone il
manque des informations sur le pendage et la structure du gisement qui freine
l’exploitation car le design d’exploitation était fait en considérant qu’on se
trouvait en plateur alors que ce n’est pas le cas. L’équipe des géologues fait
plus de recherches pour réévaluer le bloc modèle et donner un nouveau
design.

Kamoto étang : *étang nord

*étang sud est encore dans la phase de prospection.

A. GEOLOGIE DU GISEMENT ET MINERALOGIE

Le gisement est composé de deux corps minéralisés (OBI et OBS) séparés par
un massif de RSC (roche siliceuse cellulaire) d’épaisseur moyenne de 25m et
les deux corps minéralisés ont chacun une épaisseur moyenne de 14m.

La zone est sulfurée, c’est-à-dire qu’on exploite essentiellement des sulfures de


cuivre et de cobalt dont les principaux sont :

La bornite, la carrolite, la chalcosine, et la chalcopyrite.

La Gange est carbonatée (dolomitique) et peut être parfois argileuse ou


siliceuse.

B. L’ECHANTILLONAGE

Dans la mine souterraine on procède a une série d’échantillonnage pour la


fiabilisation du bloc modèle (RC), mais on échantillonne également les trous
destinés a l’opération de minage (BLAST HOLE).

Exactement comme a la sélectivité de la mine a ciel ouvert , on prépare ces


échantillons tout en insérant des Blanks , des Standards et des Duplicated
pour s’assure du QA/QC (autrement pour s’assurer de la fiabilité du
laboratoire ,de celle des appareils du laboratoire ainsi que de celle du
technicien chargé de procéder a ces échantillonnages.

Lors de la remontée des minerais a la surface , une série d’échantillonnage


est également effectuée au niveau de la chaine d’extraction de la surface
au puit 1 pour s’assurer que le produit qui est remonté a la surface est de
bonne qualité.

Les échantillons sont pris manuellement ou de façon automatique avec un


chariot d’échantillonnage qui fait un déversement dans le but de permettre
au technicien de faire le quartage et de récupérer la quantité d’échantillon

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dont il a besoin.

Le temps moyen d’échantillonnage varie entre 20 et 25 minutes et il est


appliqué seulement lorsque la bande transporteuse tourne et remonte le
minerais a la surface.

Apres cela tous ces échantillons sont étiquettes puis on prépare les fiches
pour les acheminer au laboratoire pour analyse.

Dès que les résultats reviennent du laboratoire, on procède a une vérification


par rapport a nos échantillons témoins ou clés pour s’assurer de la fiabilité des
analyses.

Ensuite on peut non seulement fiabiliser notre bloc modèle mais également
avoir plus de précisions sur le minerais extrait de la mine.

C. METHODE D’EXTRACTION

Dans la mine souterraine il y a 2 techniques principales utilisées selon que nous


sommes en plateur (pendage inférieur à 30°) ou en semi dressant (pendage
entre 30° et 35°) et en dressant (pendage supérieur a 50°)

Dans le plateur on élargi la chambre et c’est dans celle-ci même qu’on


viendra récupérer le minerais après minage tandis que pour le semi—dressant
et le dressant on ouvre une chambre à un niveau supérieur, puis on ouvre une
autre à un niveau inférieur, puis on les élargit et on va miner dans le niveau
supérieur pour récupérer dans le niveau inférieur le produit du minage.
Une autre tâche qui concerne la sélectivité est la surveillance du minerai et
l’orientation de l’exploitation (du minage).

Dans le but de s’assurer que les opérateurs prennent effectivement du


minerais et non des stériles, un géologue est sur place pour vérifier avant que
le minerais ne soit acheminé.

Et ce géologue chargé de faire un contrôle de minerais fait également un


rapport pour la production du poste.

Le but de l’orientation de l’exploitation est d’éviter la dilution des minerais


mais également pour s’assurer d’avoir pris tout le minerais possible.

D. LE MAPPING

En fonction des données d’échantillonnage, de l’orientation des couches, le


géologue peut faire ce qu’on appelle le mapping qui est, de façon simple la
cartographie de la mine et de ses galeries.
Ceci est fait a l’aide des logiciels tels que DATAMINE et SURPAC.

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CONCLUSION.

Pour conclure j’ai effectué mon stage de fin de cycle en géologie au


sein de l’entreprise KCC à Kolwezi dans la province du Lualaba.
Lors de ce stage d’un mois j’ai pu mettre en pratique mes
connaissances théoriques acquises durant ma formation à l’université de
Kolwezi tout en étant confronté aux nombreuses difficultés réelles du monde
du travail.
Ce stage a été très bénéfique pour moi parce qu’il m’a permis de
découvrir le domaine de la géologie dans toutes ses facettes au sein d’une
entreprise moderne.
Je pense que cette expérience au sein de cette entreprise m’a offert
une bonne préparation à mon insertion dans le monde professionnel car elle
a été pour moi très enrichissante et complète.

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