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Il me parait important de vous remercier de m’avoir acceuillis dans votre
entreprise KAMOTO COPPER COMPANY (KCC).
Merci également à vous et à tous les membres du personnel qui ont mis tout
en œuvre pour que mon stage se deroules dans les meilleures conditions
possibles.
1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Par rapport à Kolwezi, KCC est située à l’ouest du centre-ville et elle s’y trouve
aune distance de plus ou moins 9km et ses coordonnées géographiques sont
:
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du mur vers le toit du gisement.
Il est à noter que l’ore body inferieur est moins riche en cobalt et en cuivre
que l’ore body supérieur.
Par contre les roches bien stratifiées ou existent des nombreuses alternances
de strates possèdent une bonne minéralisation ; le cas présent est clairement
visible sur la roche siliceuse feuilletées siliceuse et le shales de base argilo
dolomitiques.
a. LITHOSTRATIGRAPHIE
Selon François (1973), les formations que l’on rencontre au Katanga
sont réparties en deux groupes, qui sont :
● les formations plissées et métamorphiques du précambrien, à la base ;
● les formations phanérozoïques tabulaires, au sommet.
FORMATIONS PRECAMBRIENNES
Trois chaines orogéniques du protérozoïque ont été reconnues dans le
Sud-Est de la RDC (Cahen, 1954) :
● la chaine Ubendienne (Paléo protérozoïque) ;
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Katanguien.
De bas en haut, nous avons :
● le Kibarien supérieur : groupe de Lubudi, actuellement rattaché au néo-
protérozoïque et correspond au synclinorium de l’Itombwe ;
Le Néo-protérozoïque Katanguien
Le Néo-protérozoïque est représenté par la chaîne Katanguienne (950-
600 Ma). Elle constitue l’assise de notre travail, et par conséquent, c’est dans
ce Super-groupe que nous allons nous attarder.
b. Lithostratigraphie
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psammites souvent carbonés indiquant que les sédiments qui le constituent se
sont déposés dans une mer peu profonde, sous un climat chaud et humide
(Oosterbosch, 1962).
Ce groupe est subdivisé en quatre sous-groupes, de bas en haut nous avons :
o Le Sous-groupe de RAT ou R1
Ce Sous-groupe est peu étudié et est constitué des formations
incompétentes (Cailteux et Kampunzu, 1991; François, 1997). Il est subdivisé en
trois formations :
R.1.1 : représenté par le conglomérat quartzitique et le quartzite de
Konkola;
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carbonatée, comportant 2 niveaux :
R.2.3.1 : Dolomies et Shales Dolomitiques plus ou moins carbonés, noirs à
gris ;
R.2.3.2 : Dolomies avec horizon de grès fins dolomitiques ;
o Le Sous-groupe de Dipeta ou R3
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Subdivisé en
Ng1.1 : Une mixtite d’origine glacio-marine, avec un horizon de
poudingue au Nord qui passe au Sud à un grauwackes, puis à une
péllite (épisode interglaciaire). C’est le Grand-conglomérat.
Ng1.2 : Il s’agit des calcaires et des dolomies, passant au sommet à des
shales rubanés gris-foncé et des dolomies lenticulaires à la base. Vers le
Sud de l’arc Lufilien, le faciès carbonaté devient prépondérant.
Ng.1.3 : Ce sont des shales massifs gris-acier ou gris-violacé, devenant
de plus en plus grossiers rouges et stratifiés vers le Nord.
o Le Sous-groupe de Monwezi
Il affleure au Nord de l’arc cuprifère Katanguien où il est constitué des
grauwackes grises avec des shales subhorizontaux subordonnés.
Au centre de l’arc cuprifère, on rencontre des siltstones et shales
dolomitiques à litage souvent irrégulier avec des grauwackes grises à la base.
Au Sud, on a les mêmes formations que ci-haut, avec ou sans
grauwackes, avec un horizon carboné noir.
Groupe de Kundelungu
K.1.1 : Une mixtite d’origine glaciaire, avec très localement une passe
d’arkose de 50 m et 30 m au Sud. C’est le Petit-conglomérat.
K.1.2 : contenant deux niveaux :
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K.1.2.1 : formé de calcaire rose et/ou une dolomie microcristalline assez
pure (80 à 87% de CaCO3), finement et régulièrement litée. La fraction
non carbonatée contient des oxydes de fer, du quartz et des feldspaths
subordonnés.
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et du Quaternaire. Ces formations tabulaires n’ont pas fait l’objet d’études
développées. Elles ne contiennent pas de minéralisation.
Des plus anciennes aux plus récentes on a :
le groupe de la Lukuga, d’âge paléozoïque et qui est constitué de
shales, d’argilites, de grès, de psammites et de couches à houille.
le groupe de Kalahari, d’âge cénozoïque, constitué de sable ocres et
de grès polymorphes (grès calcaires et roches argileuses silicifiés).
les formations quaternaires sont représentées par les terres de
recouvrement et les alluvions récentes.
II. HISTORIQUE
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La mine de KAMOTO reprend un gisement dont l’exploitation a commencé
en mine à ciel ouvert (carrière de musonoi). La découverture de ce gisement
avait commencé en 1942 mais l’extraction n’est intervenue qu’en 1948.
Le carreau de la mine est à 1445m d’altitude qui est considéré comme le
niveau 0 (puit 2) de la surface vers le fond de la mine.
Les deux entreprises joignent leurs efforts dans le but d’améliorer l’efficacité
de production en 2008 et c’est seulement le 30 septembre 2009 que la fusion
des deux devient effective et donne naissance à KCC.
Par le décret présidentiel, KCC est reconnue le 27 avril comme étant une
entreprise privée partenaire de la GECAMINES qui représente l’Etat congolais
en 2010.
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IV. ACTIVITES ET DEROULEMENT DU STAGE
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Pendant un mois nous avons eu à passer notre stage au sein du département
de Géologie qui comprend trois grandes branches à savoir :
1. L’EXPLORATION
2. LA SELECTIVITE DE LA MINE A CIEL OUVERT (Grade Control Open Pit)
3. LA SELECTIVITE DE LA MINE SOUTERRAINE (Grade Control Under Ground)
1. EXPLORATION
Pour se lancer dans une exploration il est impératif de se munir des documents
tels que :
Etant l’un des piliers sur lequel repose la production, cette exploration
comporte certaines opérations qui favorisent une collecte fiable
d’informations que nous avons eu à expérimenter.
A. LE SONDAGE
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créer des plates-formes de forage.
3. La description qui est strictement réservée au géologue et qui consiste
à faire une récupération(ou recovery), a une prise des photos des
caisses afin de numériser le sondage, à faire un prélèvement et une
mesure de densité, à décrire (ou à faire le logging), a procéder a un
échantillonnage et a expédier ces échantillons au laboratoire pour
analyse.
PRINCIPE DU SONDAGE
*la densité des formations géologiques en place ainsi que la qualité des
minerais par le résultat obtenu du laboratoire (teneur, catégories,…)
Le forage se fait à l’aide de la sondeuse qui est muni de de carottiers
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(intérieur et extérieur).
Il est à noter que le forage se fait avec des carottier de diamètres différents (
PQ, HQ, NQ, BQ, AQ) de la surface vers le fond pour pouvoir forer le plus loin
possible et éviter les pannes dues aux vibrations.
Eviter les terrains de gonfler dans le cas des terrains argileux (anti gonflants) :
formol, ezeemix, gwangam, moussant,…
ETAPES DU SONDAGE
Puis vient l’étape importante qui est celle de placer la carotte dans la caisse
tout en inscrivant sur le core bloc la récupération, la profondeur à laquelle on
a foré ainsi que la perte.
A la fin du forage un rapport doit être fait sur lequel est calculé le taux de
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récupération du sondage.
B. RECUPERATION (RECOVERY)
i.ETAPES
Fiche de récupération
L’ID ou identifiant du sondage, le début du core bloc, la fin du core bloc, la
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longueur de la passe (fin – début), la longueur mesurée de la carotte, et le
taux de récupération qui est donné par la formule suivante : (Lc/Lp)*100
-identifier le sondage
C. DENSITE
Par définition la densité est le rapport contant entre la masse volumique d’un
liquide ou d’un solide et la masse d’un même volume d’eau à 4 degrés
Celsius ; ou entre la masse volumique d’un gaz et la masse d’un même
volume d’air a 0 degrés Celsius sous une pression de 760mmHg.
A. ETAPES
L’échantillon pour densité ne peut pas dépasser 0.10 cm, il ne doit pas être en
petit morceaux ou fortement fissuré et il est pris dans l’intervalle entre 2 corps
blocs.
Pour pouvoir retourner chaque échantillon à l’endroit où il a été pris dans les
différentes caisses il faut impérativement donner une identité à l’échantillon
(nom), mentionner son métrage (profondeur d’où on le prend), et lui donner
un numéro.
On amène nos échantillons dans notre laboratoire ou nous allons les placer
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dans le four pendant 24 heures afin de sécher l’humidité et procéder a des
mesures réelles.
On pèse ensuite a l’air libre et on note les mesures observée, puis on enrobe
les échantillons dans de la bougie fondue (parce que la roche contient des
pores et la bougie permet de boucher tous ces pores et ne pas fausser les
mesures), ensuite on pèse nos échantillons enrobes de bougie puis on pèse
également ces échantillons enrobes de bougie dans l’eau et on note toutes
ces mesures sur la fiche de densité.
NOM DU SONDAGE :
DATE
BOX : S ou H
(sec ou humide)
FROM : TO :
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E. LOGGING OU DESCRIPTION
Le logging est fait sur une fiche appelée log sheet qui se présente de la
manière suivante :
-le Field duplicated ou doublon qui est le double d’un échantillon qui vient
avant lui parmis tous les échantillons prélevés.
-le standard ou STB qui est un échantillon de teneur précise fourni par des
grands laboratoires très fiables.
Apres cela on prépare les fiches pour les échantillons et on les expédie au
laboratoire pour analyse.
Lors de la réception des données du laboratoire, on vérifie ces informations et
s’ils sont corrects on peut les insérer dans le logiciel pour produire le bloc
modèle des RESOURCES.
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une exploitation sélective en séparant le minerais des stériles, en catégorisant
les minerais entre eux, en optimisant l’alimentation du concentrateur et en
réduisant les pertes des minerais par dilution.
Pour cela on procède a des forages par circulation inverses sur lesquels on
prélève des échantillons mais on échantillonne également les trous de
minage ou blast hole et on prend ces échantillons qu’on amène au
laboratoire pour compléter ou apporter plus d’informations au bloc modèle
et ajouter ainsi sa marge de contrôle.
Sur un tas provenant d’un trou, l’échantillon qui se retrouve au bas du tas est
l’échantillon numéro 1 (5 premiers mètres) et celui au-dessus est le numéro 2(5
derniers mètres).
On fait encore appel au QA/QC pour s’assurer d’avoir des résultats fiables, et
on va entrer ces informations supplémentaires pour affiner notre bloc modèle,
pour le fiabiliser et faire en sorte d’avoir des informations bien précises.
Pour l’échantillonnage sur les BLAST HOLE les échantillons sont pris tous les 5m
et sont facilement contaminable d’où la précision est faible bien que
l’équidistance soit de 5m tandis que pour les RC on échantillonne a chaque
mètre , et les débris prélevés chaque mètres sont appelés cuttings ,dans ce
cas la précision est élevée et c’est fait spécialement sur demande du
géologue ;ce qui n’est pas le cas pour les Blast Hole qui sont des trous de
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minage sur lesquels les géologues profitent pour prélever des échantillons.
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• LA TENEUR D’ALIMENTATION peut être définie comme étant la teneur
limite avec laquelle l’usine travaille avec bénéfices.
Pour cela on fait appel à la topographie qui sur base des données du bloc
modèle fiable obtenu après toute une série d’échantillonnage va implanter
des points avec précision qui délimitent les diffèrent polygones et le géologue
viendra faire la démarcation pour séparer les différentes catégories de
minerais sur terrain.
Le mineur vient alors miner la zone à excaver pour faciliter l’operateur pèle et
éviter l’usure du godet.
Apres toutes ces opérations, il faut prendre les différentes catégories des
minerais et les transporter vers les différents remblais.
Ceci est une opération encore plus délicate qui demande de la vigilance de
la part de l’operateur pèle, des opérateurs bennes ainsi que du géologue qui
se trouve sur terrain avec son plan d’excavation et sa radio qui lui permet de
communiquer avec le dispatch qui, lui a son tour communique avec les
opérateurs bennes.
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laboratoire en expédiant les même échantillons a un autre laboratoire pour
une contre analyse.
Nous avons aussi préparé et insérer les étiquettes sur les différents échantillons.
Nous avons été sur terrain pour voir comment se fessait la démarcation ainsi
que les blast hole pour le minage.
Bien que fortement altérées, nous avons pu faire sur terrain un exercice très
bénéfique de reconnaissance macroscopique des roches sur base de
multiples propriétés.
Il est à noter que dans la mine à ciel ouvert ces roches sont essentiellement
des oxydes de cuivre et de cobalt.
Il est à noter que la mine de kamoto est subdivisée en deux grandes parties
principales qui sont kamoto principal et kamoto étang.
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*zone 4 niveau 475 (OBS ou corps minéralisé supérieur), dans cette zone il
manque des informations sur le pendage et la structure du gisement qui freine
l’exploitation car le design d’exploitation était fait en considérant qu’on se
trouvait en plateur alors que ce n’est pas le cas. L’équipe des géologues fait
plus de recherches pour réévaluer le bloc modèle et donner un nouveau
design.
Le gisement est composé de deux corps minéralisés (OBI et OBS) séparés par
un massif de RSC (roche siliceuse cellulaire) d’épaisseur moyenne de 25m et
les deux corps minéralisés ont chacun une épaisseur moyenne de 14m.
B. L’ECHANTILLONAGE
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dont il a besoin.
Apres cela tous ces échantillons sont étiquettes puis on prépare les fiches
pour les acheminer au laboratoire pour analyse.
Ensuite on peut non seulement fiabiliser notre bloc modèle mais également
avoir plus de précisions sur le minerais extrait de la mine.
C. METHODE D’EXTRACTION
D. LE MAPPING
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CONCLUSION.