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Encadré par :
•M.BELHAI
•M. FETTOUS
•Mme. SAHOUI
•M. AMRI
Réalisé par :
●171731063426 AMANI BADEREDDINE HAMZA
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SOMMAIRE
Sommaire
INTRODUCTION .................................................................................................................. 3
CHAPITRE IV .................................................................................................
Le Bassin Miocène Post-nappes de Tizi-ouzou .............................................
CONCLUSION ................................................................................................
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INTRODUCTION
Dans le cadre d’une formation universitaire, notre faculté nous a organisé un stage relatif à
l’étude du socle Kabyle et de la dorsale Kabyle interne et médiane dans la région de Ain El
Hammam, d’une durée de 4 jours.
L’analyse des structures à grande échelle comporte les structures plissées, foliées et
schistosées, en plus des failles fragiles et ductiles. Les mesures des plans de failles, d’axes de
plis, de linéation et les plans de cisaillements donnent la direction du mouvement.
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CHAPITRE I :
Généralités
Situation géographique :
Aïn El Hammam est une ville d'Algérie située dans le Djurdjura en Kabylie. Ce fut aussi
Michelet durant la période coloniale, appelée ainsi en hommage l'historien français Jules
Michelet. C'est aujourd'hui une commune de la wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie, située à 45
km au sud-est de Tizi Ouzou et à 95 km au nord-est de Bouira. Cette région est située à
36°34’17’’ nord et 4°18’35’’ est et à une altitude de 1200m. À Aïn el Hammam, les étés sont
courts, chauds, secs et dégagés dans l'ensemble et les hivers sont longs, très froids,
précipitation et partiellement nuageux. Au cours de l'année, la température varie
généralement de -1 °C à 30 °C.
Latitude de 36,5713’
Longitude 4,30973 36° 34’ 17'’ Nord,4°18’ 35’’ Est
Altitude par rapport au niveau de la mer : 841KM
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Fig1 : Situation géographique de Ain el hammam par google maps
Situation géologique :
Tizi Ouzou constitue un des éléments des zones internes de la chaîne des Maghrébides
(D.Delga 1980), est connue pour sa diversité géologique et très complexe; elle est limitée au
sud par les formations métamorphiques de Grande Kabylie qui forment trois grands
ensembles : le massif de Beloua et Aissa Mimoun, le massif de Sidi Ali BouNab et le massif
de grande Kabylie. Au Nord par les terrains sédimentaires constitués par le miocène
inférieur, oligo-miocène marin suivi du crétacé inférieur et crétacé supérieur marin. A l’Est
et au Nord-est, par les grès quartzitiques du Numidien. Au centre, une vaste zone déprimée
correspond au synclinal de Tizi-Ouzou où sont venues s’empiler les séries tendres de
l'Eocène post-nappe. La mise en place de tout cet édifice a été conditionnée par une
tectonique très complexe dont l’orogenèse alpine a joué un rôle important dans son
achèvement. Tout cet ensemble paraît comme une microplaque tectonique dite de « grande
Kabylie », dont le contact Sud est matérialisé par un contact tectonique anormal chevauchant
situé juste après la chaîne calcaire qui poinçonne les zones externes
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Contexte régional de la région de Ain el hammam
Ain El Hammam, la Région d’Ain El Kabylie, se rencontre la massif de la Grande Kabylie,
constitue un ensemble homogène. Ce massif s’étale de 70 km, et la largeur de 20 km, il
occupe une position centrale dans les Maghrébides. Il domine le bassin de Tizi au nord et
assure la transition avec la chaîne de montagnes de Djurdjura vers le Sud. Il est limité à l'est
par l’affleurement des flyschs du haut Sehaou et à l’ouest par le flysch supra - kabyles. Les
hauteurs maximales qui culminent entre le côtes 1,000 et 1,300 m, sont situées dans la
Région orientale de ce massif Les zones internes de ce segment alpin (massif de la Grande
Kabylie) comportent trois ensembles géologiques
• Le premier
est métamorphique; il est composé de terrains anciens cristallins et cristallophylliens du
Paléozoïque.
• Le second
nature sédimentaire, peu ou pas métamorphique, d’âge cambrien à carbonifère.
• Le troisième
forme la dorsale ou chaîne calcaire d’âge mésozoïque à cénozoïque.
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Carte structurale schématique de la chaîne Maghrébide montrant la distribution des zones
externes et internes de la grande Kabylie
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CHAPITRE II
Description des ensembles géologique
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II.1 bassine de tizi ouzou (bassine post-nappe) :
Nous avons une formation sédimentaire qui présente ; un patine ocres ,est formation
gréseuse a graine fine de l’arrêt de sédimentation fluviatile , Ce massif aussi présente des
failles liée à tectonique de post-nappe d’un bassine mobile d’âge miocène inférieure
discordant sur les formation de socle par brèche conglomératique centimétrique anguleuse
(quartz ,schiste ,paragneiss …)
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Le passage entre cette formation sédimentaire et le socle métamorphique marquer mélanger
de déformation ductile ; représenté par foliation schistosité et des filons de quartz et aussi par
des plissement très ouvert, et déformation fragile
1.1.Le socle kabyle et sa couverture paléozoïque :
Ce sont les massifs primaires kabyles. Ils sont représentés par une puissante série
Cristallophyllienne dont la base est un complexe gneissique surmonté par des micaschistes et
des phyllades , l’ensemble est recoupé par quelques intrusions granitiques. Les terrains
métamorphiques affleurent en grande partie à l’ouest de Tizi-Ouzou. Au centre, Ils forment
les édifices des massifs de Larbâa N’Ait Irathen, Djemaa NSaharidji, Béni Douala, Oued
Ksari et Timezrit (Draa El Mizan) caractérisés par des noyaux gneissiques. A la périphérie,
ces derniers sont constitués par des terrains schisteux comme dans la région de Béni-Yenni;
du Djebel Belloua; Djebel Aissa Mimoun.
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et des amphibolites.
Au-dessus du socle métamorphique, le premier niveau est présenté par une formation
détritiques fluviatile discordant le socle sur les schistes satinés se sont des conglomérats
d’âge cambro-ordovicien.
On a aussi un réseau des plis avec des quartz d’exhumation.
Les formations de la dorsale kabyle ou chaine calcaires sont constitués des terrains allant du
Permo- Trias au Jurassique transgressifs et discordant sur le Paléozoïque. C’est une mince
bande, qui s’étend sur près de 50km d’Ouest en Est et culmine à 2305m avec le Mont de
Lala Khadîdja. Le Djurdjura est une chaîne de montagne récente fortement soulevée, elle est
issue de plissements Alpins présentant de jeunes reliefs pointus et des Vallées qui s’étagent
en une succession
de plateaux au-dessus de 1900m d’altitude sans végétation. Cette chaîne se dresse comme
une barrière entre les formations du socle métamorphiques au nord et celles du Crétacé
tellien au sud. Ce sont les formations calcaires
liasiques où localement ceux de l’Eocène qui déterminent ces principaux reliefs, les terrains
qui constituent cette unité vont du Paléozoïque au Priabonien
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-Débute par argile à la patine rouge d’âge permo-trias discordance sur le paléozoïque et le
socle, ensuite, les dolomies, calcaires vermiculés
et la partie la plus orientale une
dorsale interne (pélagique)
-Après des calcaires d'âge lias avec un domaine schisteux alterne avec des bond dure gris
bleuté
et entre les deux une
dorsale médiane (mixte) :
-Alternances des gris et pélite en suite des flysches (coulm) d’âge carbonifère
Le Carbonifère:
Les formations du Carbonifère qui constituent la chaîne du Djurdjura débutent par des dépôts
Carbonifères qui
surmontent immédiatement les schistes cristallins. Le Carbonifère est Représenté par une
puissante série (environ 500m)
de dépôts, où l’on peut distinguer une Succession de trois ensembles principaux : Des
schistes gris-verdâtres, à rares
intercalations de grés fins micacés. Une alternance des grés à débris végétaux, et de schistes
micacés Un ensemble
gréseux plus grossier, passant à la partie supérieure de l’assise à des poudingues à petits
galets de quartz.
Le Permo-Trias et Trias :
Ces formations sont représentées par « des séries continentales » formées essentiellement par
des grés siliceux rouges,
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des calcaires en gros bancs ou lits ; parfois en plaquettes, où dominent les calcaires
dolomitiques mais dont les termes
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Chapitre III
Analyse structurale
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Analyse structurale
Les structures de la région de Tizi-ouzou sont principalement plissées, les plis sont faillées,
ils sont principalement de direction S-W qui est le résultat d’une compression régionale donc
d’un raccourcissement horizontal oriental orienté N-E, la déformation est hétérogène avec
des taux de déformations différents, on retrouve dans la même région des plis serrés qui
traduisent une déformation intense.
Le miocène inférieur est caractérisé par une tectonique particulière qui est le déplacement
des nappes de charriage, il en suit après une phase d’extension et la formation des bassins
comme le bassin de tizi objet d’étude de notre stage de terrain.
Tectonique de mise en place du bassin de Tizi-Ouzou => tectonique miocène
● La 1ère phase tectonique : l’Oligo-miocène kabyle OMK discordant sur le socle kabyle.
● La phase majeure : déplacement des nappes de charriages.
● La Phase d’extension, durant laquelle on a la création des bassins post nappes comme :
Chélif, Constantine, Soummam, Mitidja, ces derniers se sont effondrés sur l’intérieur des
reliefs formés après les nappes => bassins post-nappes.
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- F0 : N145° 40NW
- L0 : 42/120, 40/320
Plus au sud (la région d’Akaroun) on retrouve un pli de type M, aspect lenticulaire.
Des formations orthogneissiques oeillés (réarrangement planaire des feldspaths) avec des
fractures fragiles, on retrouve la même organisation lenticulaire dans la région Ayate el khir.
Dans la région de Mahmoud la foliation est très serrée (déformation très intense), après avoir
mesuré les surfaces planaires (schistosité/foliation) et linéaires (linéation), nous avons
obtenus les résultats suivants:
- S1: N140/ 40SE - L1: 12/120SE
- S2: N130/ 38 SO - L2: 02/136 SO
- S3: N135/ 20SO - L3: 08/270 SO
Schiste vert :
Bande mylonitique à ultramylonitique traduises un gradient de déformation croissant.
Schistes satinés:
S1: N 145 40 SE
L : 25/ 124 SE
les plis en fourreaux
Qui sont parallèles avec la linéation :
Ap: 23/ N230
Déformation fragile:
Structure en horst et graben accompagné d’un réseau de failles conjuguées :
F2
F1
Mesure des plans de failles :
F1 : N044 60 NW
F2 : N208 20 SE
Quartzite a alternance de grès schisteux (Limite supérieur du socle kabyle), avec des faciès
de schistes satinées et des schistes bleutées, la vergence est SE (synschisteux). Le faciès est
découpé par un réseau de faille, on trouve diffèrent types : failles normales (horst et graben),
failles conjuguées, faille listrique (en cuillère), on trouve également des plis d'entraînement
associés à des plis en fourreaux :
Ap: 20/ N024
S1: N120/ 18 SO
S2: N240/ 60 SO
Un peu plus au sud on trouve un filon magmatique (roche basique ou intermédiaire) très
altéré.
Faille courbe avec un niveau d’écolement, résultant de la modification des schistes qui se
chargent en grès plus compétant donc en conséquence on aura un découplage mécanique
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CHAPITRE IV
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CONCLUSION
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