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Voilà la nécessité de faire une gestion de l’eau est d’une importance capitale lors d’une
exploitation minière
Dans cette logique il est intéressent de faire une exhaure au préalable avant toute exploitation
et une exhaure permanente durant notre évolution d’exploitation et cela se guide par la
connaissance sur hydrogéologies de notre site de travail.
Dans la mine à ciel de kov se trouve une énorme richesse en eau d’où l’importance de faire
l’exhaure car sans cela on aurait dû abandonner la mine depuis fort longtemps et la capacité
de pompage doit être maximale et cela traduit clairement que la conception d’un système
d’exhaure doit faire face aux différents venues d’eau et par cette suite il faudra les quantifier
sur base des différents paramètres géologiques.
Le système d’exhaure de kov comprend un puisard principal qui se trouve au niveau 1090 et
doit évacuer ces eaux hors du champ d’exploitation et par les capacités des pompes qui sont
utilisées ils se sont fixer de faire le système étagé voilà pour ce problème il nous a été proposé
un sujet qui s’intitule < EVALUATION DES PERFORMENCES DE L’EXHAURE
SECONDAIRE SOUS-SATION P2B « cas de la mine à ciel de kov »
Dans ce travail il sera question de faire une évaluation des pompes qui se trouve à cette
station, voir leur rendement si possible faire une amélioration et pour mener a bien ce travail,
nous allons le subdiviser en 4 chapitres hormis l’introduction, la conclusion et les
suggestions.
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CHAPITRE I. GENERALITES SUR KOV
I.1. Présentation de KOV
La mine à ciel ouvert de KOV est localisée à environ 9 km à l’Ouest du centre-
ville de Kolwezi et à environ 300 km au Nord- Ouest de la ville de Lubumbashi. Il est situé à
une altitude moyenne de 1450 m, entre 10°40 et 10°45 latitude Sud et 27°20 et 25°57
longitude Ouest, compris entre les sections X : 322300- 329900 et Y : 8814640- 8816195 en
coordonnées UTM.
Le gisement de KOV se situe sur dans la ceinture cuprifère Congolaise ; une des
grandes provinces métallogéniques du monde, qui recouvre le Sud- Est de la République
Démocratique du Congo et le Nord de la Zambie (province de Copperbelt). Des gisements de
Cuivre et Cobalt associé à l’uranium- nickel en roches sédimentaires y sont exploités.
Appartenant à la mégabrèche de Kolwezi, dans la bordure du plateau de la Manika et compte
cinq écailles à savoir ; Kamoto-Est (exploité jusqu’à 1230), Oliveïra, Virgule, Variante et
FNSR (Flanc Nord Sud Ridge) ; en cours d’exploitation. Il est composé principalement des
formations du super groupe du Katanguien, groupe du Roan et dans le sous groupe des mines
(R2) (INTIOMALE, 1983).
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Ce gisement est contenu dans une concession de la Générale des Carrières et des
Mines. Le projet KOV final de la Générale des carrières et des mines visait le niveau 970
unifiant la mine à ciel ouvert de Kamoto- Est et celle d’Oliveïra, Virgule, FNSR et Variante.
Ce projet couvrirait environ 3,6 km2. Cette réalité n’a pas été atteinte pour plusieurs raisons,
parmi lesquelles la plus éloquente est le retard en découverture à cause d’importants fonds y
relatif. La Gécamines l’avait exploité jusqu’en 1993, année de noyade de dite la mine causée
par le non fonctionnement des infrastructures d’exhaure. Les travaux d’exploitation étaient en
cours afin d’atteindre le niveau 1215. La mine fût alors inondée jusqu’au niveau 1275.
Actuellement, ce gisement est exploité par l’entreprise privée « Kamoto Copper
Company », KCC en sigle. Le dénoyage de la fosse est en cours, la quantité d’eau résiduelle a
été évaluée à 715709 m3, et est localisée au niveau 1232,824. En même temps les travaux
d’exploitation, surtout de recarrage, se poursuivent afin de découvrir d’autres horizons
minéralisés. Le projet KCC fixe le niveau final d’exploitation à 1080.
Ce gisement regorge d’importantes réserves cupro- cobaltifères mais est confronté
à des sérieux problèmes d’exhaure qu’il faudrait prendre en considération.
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I.3. Cadre géologique
I.3.1. Le Katanguien
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Nous présentons les subdivisions du super- groupe Katanguien, ainsi que sa
lithologie dans le tableau I.1. ci- dessous.
Super
Group Sous Formatio
Group Lithologie
e groupe n
e
Biano
Arkoses rouges ; poudingues, grès argileux et shales.
(Ku 3)
Ku 2.2 Grès argileux, shales plus ou moins gréseux, oligistifères
Kiubo
(Ku 2) Grès fins et shales avec intercalations des lits de grès
Ku 2.1
fins feldspathiques
Siltites dolomitiques et shales;
Ku 1.3
Calcaire oolitique rose à gris
Grès argilo-dolomitiques très micacés, oligistifères.
Kalule
Calcaire oolithique, avec bancs de macigno, shale et grès
Kundelungu
(R 2) (R 2.3,
Siltites dolomitiques
CMN)
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Shales Shale dolomitique, shale carboné, dolomies
Dolomitiq
occasionnelles, grès et arkoses
ues
(SD, R Shale dolomitique, dolomies quartzeuses au sommet
2.2)
Dolomie stromatolitique avec intercalation des shales
(RSC)
Kamoto Dolomie stratifiée et dolomies laminée litée siliceuses
(R 2.1)
(RSF)
Siltites dolomitiques (RAT grises)
Siltites dolomitiques massive, roses, hématitifères et
R 1.3
chloriteuses
RAT Siltites chloritiques roses à lilas, grès vers le bas,
(R 1) R 1.2
dolomie stromatolique au sommet
R 1.1 Siltites dolomitiques rouges pourpres, hématitifères
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I.3.1.1. Le district de Kolwezi
Tous les gisements du district de Kolwezi dans l’arc cupro- cobaltifère appartienne à la nappe
ou mégabrèche de Kolwezi. Elle consiste en une lentille longue de 23 km, large de 10 km et
l’épaisseur environne les 1200 m, orienté suivant la direction Est- Ouest. Elle appartient au
groupe du Roan, dans le sous groupe des mines et elle repose sur le Kundelungu. Elle contient
environ 26 gisements parmi lesquels nous pouvons citer : Dikuluwe, Kingamyambo, Colline,
Dima, Mashamba, Dima (cuvette), Mashamba Cuvette, Ecaille Renversée, Mashamba W,
FNSR Profond, Musonoi, Kadi (Nioka), Musonoi , Kamirombe, Musonoi NW, Kamoto Est,
Mupine, Kamoto Etang, Mutoshi, Kamoto Principal, Poto Poto, Kamoto Nord, Oliviera,
Kilamusembu, etc. Les formations du district de Kolwezi s’identifient aux faciès Long,
Kilamusembu et Musonoï.
Dans cette structure, comme ailleurs sur l'Arc cuprifère congolais, les formations
du Groupe des Mines apparaissent sous formes de mégafragments plus ou moins plissés,
enrobés dans une matrice argilo-gréseuse dolomitique.
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Roches Argilo- Talqueuses (RAT) : sont essentiellement des argiles gréso-
dolomitique composé en grande partie des chlorites et peu de talcs. Elle s’altère
facilement pour donner une roche argileuse savonneuse et massive ;
Dolomies Stratifiées (Dstrat) : elles se présentent en gros bancs constituées d’une
succession des bancs des dolomies siliceuses de couleur gris- blanchâtre ;
Roches Siliceuses Feuilletées (RSF) : ce sont des dolomies siliceuses microgrenues de
couleur gris blanchâtre. Elles sont finement stratifiées en petits bancs caractérisées par
une alternance des dolomies siliceuses et des shales dolomitiques micro- gréseux
micacés;
Roche Siliceuse Cellulaire (RSC) : elle est remarquable par sa structure massive et
vacuolaire et de couleur gris- claire. Elle constitue un repère pour le géologue ;
Shales Dolomitiques (SD) : nous en avons ceux de base (SDB) et ceux supérieure
(SDS), ils sont séparés par le Black Ore Mineral Zone (BOMZ) ;
Calcaires en Minéraux Noirs (CMN) : ce sont des dolomies plus ou moins siliceuses de
couleur gris- bleus ou gris- noirs ;
Super
Groupes Sous- groupes Formations
Groupes
Dipeta (R3) R.31 RGS
R.23 CMN
SD supérieur
R.22
BOMZ et S.D de base
KATANGUIEN
R.A.T grise
RAT (R1) R.13 S.D massives
Des phénomènes d’altérations très importants sont remarqués dans ces formations.
Ces altérations sont surtout constatées aux alentours des fissures. Elles favorisent la
circulation des eaux souterraines et la transformation de la plupart des roches dolomitiques en
roches sableuses ou argilo-sableuses qui sont de grands réservoirs d’eaux. Elles sont plus
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importantes à l’Ouest qu’à l’Est (BULUNDWE, 1992). Le tableau I.3 illustre les produits
d’altération des formations géologiques de KOV.
PRODUITS D’ALTERATION
RAT lilas Argiles sablonneuses lilas ou lie de vin.
RAT grise Sable argileux savonneux gris clair.
Dstrat Argile sablonneuse grise jaune ou blanchâtre.
RSF Argile sablonneuse gris-clair.
FORMATIONS GEOLOGIQUES
Sable fin avec un peu d’argile ; blanc ou brun avec paillette de mica
RSC
et pulvérulente par endroit.
Argile sablonneuse blanchâtre ou brune avec paillettes de mica et
SD
pulvérulente par endroit.
Argile avec un peu de sable ou sable argileux, gris jaune contenant
CMN
des lies de chertd et des paillettes de mica.
RGS Argile sableuse savonneuse de couleur jaune-brune.
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Kundelungu. Il a été plissé, chevauché, voire charrié, puis disloqué en plusieurs méga
fragments de dimensions variables.
Ces mouvements se remarquent principalement par les faits suivants :
Les mouvements tectoniques à KOV ont abouti à une dislocation de la série des
mines dans ce site en plusieurs écailles plus ou moins indépendantes et parfois jointives. Ces
écailles sont Kamoto- Est, Oliveïra, Virgule, Variante, Œuf et FNSR (Flanc Nord South
Ridge).
Virgule est un synclinal faillé le long de l’axe Est- Ouest sur lequel il s’étend. Cette
faille est remplie de RAT. Ce flanc Nord de KOV s’étend en pente faible (20° à 25°).
Le fond de l’écaille atteint le niveau 650 ;
Kamoto- Est a une structure synclinale qui s’étend de l’Ouest vers l’Est. Ce flanc Sud
de KOV est très redressé à l’Est et au centre acquiert une pente de 40° à l’Ouest ;
Oliveïra situé dans le Nord de KOV. Il est incliné vers le Sud- Ouest et est localisé
sous l’écaille de Virgule dont il est en discontinuité suivant une grande faille remplie
de RAT. cette écaille s’étend d’Ouest en Est, son bord inférieur descend sous le niveau
620 et le bord supérieur atteint la surface.
Variante est une écaille très peu connue jusqu’ici. Elle est allongée dans la direction
NE- SW. Son extrémité Sud- Ouest se situe sous le niveau 710 et joint la surface par
une pente de 30 à 35°. En profondeur Variante s’étend sous Virgule et Oliveïra et
s’insère en surface entre Oliveïra et FNSR. Elle est très fissurée et totalement enrobée
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de RAT ; ce qui constitue un grand aquifère à étudier de près suite à ses potentialité
hydrogéologique ;
FNSR est l’extension du FSSR de Musonoï. Dans cette écaille les formations sont
renversées et dont la pente est orientée vers le Sud. Cette écaille se place sous la partie
profonde de Virgule ;
Œuf est une écaille à structure de cuvette dont le fond dépasse le niveau 1200. Elle est
composée principalement des formations de CMN, les sables et les terres rouges. Cette
écaille s’étend d’Ouest en Est dans le synclinal de Kamoto-Est et Virgule dont elle est
séparée par des RGS.
Il est à souligner que de toutes les écailles de KOV, Variante est la seule qui n’a
pas fait l’objet d’études approfondies vu qu’elle ne renferme pas une grande économique.
Mais néanmoins quelques forages y ont été exécutés pour les besoins d’étude d’exhaure et
stabilité. Sur le point hydrogéologique, des études approfondies doivent être faites sur cette
écaille afin d’évaluer ses potentialités hydrogéologiques.
En conclusion, PLACET, (1984), met en relation les différentes écailles du
complexe KOV comme suit :
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Figure 0.2. Présentation des écailles de KOV
Cette configuration permet de définir pour chacune des écailles un aquifères dont
il faudra déterminer les caractéristiques hydrogéologiques, utile pour notre étude d’exhaure.
Ce, en tenant compte de la configuration actuelle et finale de la fosse.
I.3.3. Minéralisation
a) Minéralisation primaire
Il s’agit d’une zone profonde ou zone de cémentation. Dans cette zone les roches
n’ont subi aucune altération par les agents atmosphériques. Les roches sont dolomitiques et
donc la minéralisation est sulfurée (cas de l’écaille FNSR plus profond que les autres).
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b) La minéralisation secondaire
Dans cette zone les formations géologiques primaires ont subi une altération par
les agents atmosphériques (eaux d’infiltrations). Ces derniers ont altérés la minéralisation
primaire par lessivage de telle sorte que par migration, on puisse la rencontrer à l’état
secondaire altéré même dans les formations stériles (RSC, SDS, RAT lilas et CMN). Elle
porte ainsi le nom de zone d’oxydation (cas des écailles de Kamoto- Est, Oliveïra et Virgule).
c) La minéralisation mixte
Cette zone est localisée à l’interface des minéralisations primaire et secondaire
renfermant les minerais oxydés et sulfurés.
La chalcosine 𝐶𝑢2𝑆
La covelline 𝐶𝑢𝑆
La malachite 𝐶𝑢2𝐶𝑂3(𝑂𝐻2)
La chrysocolle 𝐶𝑢𝑆𝑖𝑂32𝐻2𝑂
L’azurite
Secondaire
La cuprite
L’hétérogénite
TYPE
Le cuivre natif Cu
La méthode d’exploitation utilisé dans la plupart des Mines à ciel ouvert dans le cas de
gisement dressant est d’application dans le complexe KOV, il s’agit de celle de fosses
emboitées c’est-à-dire les phases d’exploitation par fosse successif. D’où les activités
d’exploitation se font aux moyens des engins ;
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I.5 LES OPERATIONS MINIERES
I.5.1. Le Forage
Opération ou technique qui permet de forer un trou cylindrique dans la roche ou le massif
rocheux dans le but d’y introduire les explosifs pour le minage.
I.5.2. Le Minage
Opération qui consiste à désagréger la roche de son massif rocheux pour permettre aux
opérations de chargement et transport d’évacuer les produits vers les lieux de stockage.
I.5.3. L’HYDROGEOLOGIE
Le service d’hydrogéologie est un service qui gère les eaux souterraines, ce service a pour but
de détecter les venues d’eau dans la mine et de déterminer leur quantité pour pouvoir prendre
une décision par rapport à la suite des opérations
Matériel utilisé
Après avoir réalisé les sondages de reconnaissance s’il y’a des venues d’eau, on mesurera la
vitesse d’écoulement de l’eau, pour cela, on utilise le courant moteur qui est un appareil
permettant de mesurer la vitesse d’écoulement de l’eau.
I.5.4. LA GEOTECHNIQUE
Le service de la Géotechnique dans la mine de Kamoto est un service qui s’occupe de l’étude
des caractéristiques physiques et mécaniques de la roche par des analyse faites au laboratoire
de la géotechnique des échantillons des roches récoltés dans la mine.
I.5.5. LA TOPOGRAPHIE
Ce service a pour but de matérialiser les points caractéristiques de la mine ayant des
coordonnées bien définies et aussi indiquer aux mineurs l’orientation, la direction et les
limites des galeries pour ne pas aller en dehors de la minéralisation. Enfin il permet de
déterminer l’avancement après minage.
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I.5.6. LE CHARGEMENT ET TRANSPORT
Deux opérations liées qui consistent à évacuer des produits ou matériaux abattus du front t de
taille vers le concentrateur, l’usine de traitement ou vers le lieu de stockage.
Pour la mine de KOV le transport est exécuté à l’aide des chargeuses frontale conduite
latéralement.
.
I.5.8 L’Exhaure
Dans toute mine, il nous arrive de rencontrer des difficultés majeures qui peuvent même
causer l’arrêt de toute l’exploitation il s’agit de l’eau car cette dernière est une grande
ennemie dans toute exploitation voilà pourquoi nous allons faire une opération qui nous aidera
à évacuer ces eaux hors du chantier d’exploitation et cette opération s’appelle EXHAURE
L’exhaure est une opération minière qui consiste à évacuer toutes les eaux dans un site minier
pour offrir un endroit sec pouvant permettre aux engins de travailler dans toute sureté et nous
devons savoir repérer les sources d’eau pour pouvoir les évacuer facilement.
I.6. Conclusion
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CHAPITRE 2 : HYDROLOGIE, HYDROGEOLOGIE ET TECHNIQUE D’EXHAURE
2.1 Introduction
Les afflux incontrôlés des eaux dans les excavations minières rendent difficile voire même impossible l’exploitation de nos ressources minières
raison pour laquelle les études hydrologiques et hydrogéologiques sur le site doivent être menées afin d’évacuer ces afflux et ces études auront
comme objets :
Dimensionner le système d’évacuation de ces eaux
De les gérer
De mettre en place des mesures de protection contre ces eaux et leurs venues sur notre chantier d’exploitation
2.2 Hydrologie
L’hydrologie est l’étude du cycle de l’eau et de l’estimation de ses différents flux du point de vue quantitatif et qualitatif, cette étude s’intéresse
beaucoup plus aux échanges entre l’atmosphère, la surface terrestre et son sous-sol.
L’eau qui nous entoure et dont nous voulons menée nos études pour lutter contre ses effets néfaste à notre exploitation à un cycle
hydrologique qui représente les afflux entre des grands réservoirs d’eau.
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Pour pouvoir quantifier toutes ces eaux, nous tiendrons compte de quelques paramètres qui influencent toujours le cycle de l’eau, nous citons
entre autre :
Les précipitations
L’évaporation et l’évapotranspiration
Les infiltrations
Le ruissellement
A . LES PRECIPITATIONS
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Les précipitations regroupent toutes les eaux météoriques qui arrivent au sol sous toutes ses formes et le module statistique des hauteurs
annuelles des précipitations pour une longue période. Ceci peut se calculer par l’expression suivante
n=t
Pm=∑ Pt x pt
t =1
L=200+25t+0.05t2
Avec : ETr : évapotranspiration (mm/an)
Pm : pluviométrie annuelle (mm)
T : température moyenne annuelle en degré celciuce
NB : Si la zone n’est pas couverte des végétaux, l’évapotranspiration qui sera considérer pour un bilan hydrologique connu devra être égale a
61% de la valeur trouvée et cela c’est départ la formule de L.TURC
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C. L’INFILTRATION
C’est la quantité d’eau qui franchie la surface du sol et celle dépend d’une part de la géologie (formation géologique très fracturée, couches
perméables, des joints de stratification) et d’autre part de la pente du terrain.
D. LE RUISSELLEMENT
Le ruissellement est un écoulement libre superficiel de l’eau et ce dernier dépend de la pente du terrain et des obstacles rencontrés mais aussi
du degré de saturation du sol
Tous ces paramètres font appel à un aspect important que nous allons appeler *Bilan hydrologique * qui est une sommation des tous les afflux
pluviométriques et se traduit par l’expression ci-après
Un bassin versant est un lieu géométrique des points tels que, toutes les gouttes qui tombent en son sein ne peut que soit s’infiltrer ; soit
s’évaporer ou passer par l’exutoire pour poursuivre son trajet vers l’aval.
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2.3 L’Hydrogéologie
L’hydrogéologie est une science qui étudie les eaux souterraines et l’importance de cette branche nous donne une réalité par rapport a la
réalité qui se passe dans le sous-sol car avec l’évolution de notre mine a ciel ouvert et nous allons quelques notions hydrogéologiques entre
autre nous citons :
Aquifère : une couche de terrain saturée en eau et aussi perméable
Aquifère fissural : ici l’eau est contenue et circule dans les failles et fissures ou des diaclases de la roche
Aquifère poreux : ici nous voyons que l’eau est contenue et circule au travers les pores ouverts de la roche (sable ; graviers ; grès)
Aquitard : une formation peu perméable dans laquelle l’eau souterraine circule a faible vitesse
Nappe souterraine : est un réservoir naturel d’eau pouvant être extraite (source, puits, et sondage)
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Nappes libre : ici le niveau de l’eau est statique et se trouve au maximum au toit de l’aquifère et son altitude détermine le niveau
piézométrique
Nappe captive : dans ce cas ici la nappe se trouve emprisonner entre deux aquicludes fixes par suie de la profondeur
Aquicludes : qui sont des formations imperméables qui ne produisent pas de l’eau
Ces paramètres sont déterminés soit au laboratoire soit in situ, c’est une analyse quantitative qui nous permet de connaitre la formation
géologique à contenir de l’eau et la laisser circuler, ces paramètres dépendent a la fois des propriétés du fluide, en l’occurrence l’eau et des
propriétés physique du milieu permettant l’emmagasinement et l’écoulement de l’eau nous citons comme paramètres :
La porosité
Le coefficient d’emmagasinement
La perméabilité
La transmissivité
Le gradient hydraulique
Ces différents paramètres nous définissent en soi les différents comportements des roches auxquelles nous ferons face durant notre
exploitation et de ce fait nous pourrions savoir de quelle façon gérer les eaux et pour éviter que ces eaux envahissent la mine nous mettrons en
place les techniques nécessaires pour pouvoir évacuer les eaux hors du champ d’exploitation.
Dans l’exploitation des mines l’eau est un élément qui gêne les travaux et cela peut conduire soit à la noyade d’une partie importante
comportent les équipements qui coutes pour l’entreprise soit la noyade qui peut générer des frais énormes voir même l’abandon de cette
dernière voilà pourquoi il est important de mettre en œuvre des techniques pour l’évacuation des eaux.
L’exhaure est donc une opération qui nous permet d’évacuer les eaux de la mine vers la surface de manière optimale pour permettre un travail
à sec.
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Dans notre d’espèce nous sommes en mine à ciel ouvert celle de kov qui regorge une importante quantité d’eau et pour remédier a cela nous
allons appliquer deux techniques d’exhaure qui vont nous permettre de maintenir notre exploitation aux risques des d’eau.
L’exhaure nous offre la possibilité de travailler d’une manière sèche ce qui maintien la tenue des pistes, des talus de gradins et une bonne
portance des engins, voilà pourquoi deux techniques sont utiliser dans la mine de kov ; nous citons entre autre :
L’exhaure primaire
L’exhaure secondaire
2.5.1 EXHAURE PRIMAIRE
C’est une technique qui consiste à assécher au préalable le champ minier devançant l’ouverture de la mine à ciel ouvert et cette technique a
pour objet de rabattre le niveau hydrostatique par un réseau des puits filtrants équipés des pompes immergées.
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Dans la mine à ciel ouvert de kov il y a toute une gamme des puits filtrants effectuant les travaux d’exhaure primaire et ces différents sont
installés tout autour de la carrière et la caractéristique de ces puits c’est qu’il sont forés a des grandes profondeurs permettant de vider les
eaux des nappes pour une bonne évolution des travaux d’exploitation.
Les puits filtrants présentent une zone d’influence pour bien effectuer le rabattement.
L’exhaure secondaire est l’ensemble des dispositions prises pour drainer, stocker, clarifier et évacuer par pompage hors du champ
d’exploitation toutes les eaux de pluie ; les eaux de ruissellement et celles d’infiltration venant des ports autour des talus et il y a un une suite
d’infrastructure pour faire cette technique ; nous citons :
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Un puisard
Un drain autours de la carrière
Drains ou fosses d’écoulements
Drains horizontaux
Dans la mine de kov, nous avons utilisé le puisard qu’on a appelé en d’autres mot « décanteur » ; qui est un bassin de collection situé au
plus bas niveau de la carrière qui prend toutes les eaux site ci haut et cette mine est vraiment profonde dans les conditions ou les pompes
sont incapables d’évacuer du fond de la carrière jusqu’en surface par rapport à la hauteur manométrique et dans ce cas on utilise un
système d’exhaure étagé ce qui veut dire que l’eau qui quitte de la mine est envoyée à une première sous-station et partir de celle-ci l’eau
est envoyée à l’aide des pompes vers une autre sous station et juste après celle-là aussi l’est acheminée vers une autres sous station et
c’est à partir de celle-ci que cette eau se retrouve en dehors de la carrière et à chaque sous station il se trouve une série des pompes
couplées en parallèle pour avoir un très débit de pompage et c’est des pompes électriques qui sont beaucoup plus utilisées et
généralement les pompes centrifuge de type CORNEL mais aussi pour les décanteurs périphériques on utilise les pompe flyth et les pompes
bravo qui sont montées sur des radeaux.
Il y a aussi une qualité des pompes utilisé pour l’exhaure primaire c’est des pompes multicellulaires qui sont immergées dans le puits et qui
sont à alimentation électrique.
NB : il existe aussi des systèmes d’exhaure simple mais le plus utilisé c’est celui à plusieurs étages et chacun de deux présente des
avantages et des inconvénients.
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2.6. Conclusion hydrologique et hydrogéologique de KOV
En bref nous pouvons retenir de ce chapitre que le gisement de KOV appartient au bassin versant Musonoï ayant de superficie. La pluviométrie
moyenne annuelle est, dont ruisselle et une infiltration efficace.
Ce gisement constitué de cinq écailles principales qui constituent en même temps cinq aquifères qui sont Kamoto- Est, Virgule, Oliveira, FNSR
et Variante. Ces aquifères sont du type poreux et fissurés. Ils sont du type libre à part celui de Variante qui est en charge dans sa partie Sud et
libre au Nord et se présente sous forme d’un château d’eau. La plus part des formations que l’on rencontre à KOV sont aquifères sauf les RAT et
les RSC. Comme perméabilité de ces formations, nous adopterons qui est une valeur moyenne pour l’ensemble des formations aquifères. Ce
résultat résulte des essais de la GEOMINES GCM ainsi des études y relatives.
A l’aide des mesures piézométriques sur le site, nous avons pu dresser des cartes hydrogéologiques. Celles- ci nous permettent de dire que les
afflux proviennent principalement des flancs Nord et Nord- Est de KOV.
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D’après les études hydrogéologiques, le plus important des aquifères est Variante de par sa configuration, il est situé dans le Nord de KOV. Il
déverse une grande quantité d’eau dans la fosse ; Ceci peut être constaté par un gradient hydraulique important.
Les vennues d’eau à Kov ont comme origine principale : les précipitations et les deux nappes d’eau souterraines dont l’une est de la
côte Nord de la mine qui est drainer vers le coté Est ou nous trouvons le puisard, cette eau ne gêne pas l’exploitation et elle n’est pas encore
quantifiée et l’autre située de la côte Nord-Est de la mine et ses eaux se déversent dans le puisard à partir de son flanc Nord.
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Ces venues d’eau seront quantifiées connaissant :
La hauteur pluviométrique ;
Coefficient de ruissellement ;
Sa détermination a été rendue possible par le calcul de la superficie de la zone qui représente le champ minier. Et en tenant compte
du relief, vu qu’on a déjà créé un drain qui empêche les écoulements de l’eau vers la mine une partie des eaux de pluie, serait hors champ
minier suite au drainage, à l’infiltration, l’évaporation et le ruissellement ; ce qui diminuerait la quantité d’eau à recevoir par le puisard. Pour en
tenir compte, nous retrancherons dans le débit total le ruissellement, l’évapotranspiration et l’infiltration.
Nous remarquons que la surface qui sera considéré comme surface du bassin versant c’est seulement la surface de la mine vu qu’on a
un système de drainage a la surface placer du côté ou l’eau coulent vers la mine, donc nous allons prendre les crêtes supérieures de la mine à
l’aide d’un logiciel informatique qui nous a donner une surface de 288 ,63Km2.
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Tableau II.5. Etude pluviométrie du bassin versant de Musonoï
P. Nbre Nbre
Pc*Nbr
cumulé de mois Q. P. moyen
N° Année Sépt Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aoû e
annuell mois cumul cumulé annuelle
(Q)
e pluie é
1977 – 260, 27,
1 131 70,9 295 216,2 229,4 0 0 0 0 0 1231 7 7 8617 8617 1231
1978 9 6
1978 – 254,
2 11 200,2 160,1 442,8 331,2 220 54,7 9,3 0 0 0 1683,4 9 16 15150,6 23767,6 1485,475
1979 1
1979 – 117, 1395,03043
3 0 270,9 143,1 155,8 184,1 231,4 85,1 0 0 0 0 1188,3 7 23 8318,1 32085,7
1980 9 5
1980 - 101, 1359,28064
4 5,4 90,2 258,8 279,6 98,8 389,7 32,6 0 0 0 0 1256,5 8 31 10052 42137,7
1981 4 5
1981 - 254, 172,
5 0 66,8 79,7 185,7 222,9 133,4 5,5 0 0 1,8 1122,3 9 40 10100,7 52238,4 1305,96
1982 2 3
1982 - 130, 1255,11666
6 57,1 84,4 200,6 224,1 132 170,7 0 1,3 0 0 0 1000,9 8 48 8007,2 60245,6
1983 7 7
Page | 28
1983 - 295, 1236,68571
7 6,2 80,6 167,4 177,7 225,8 148,3 24,5 0 0 0 0 1126,1 8 56 9008,8 69254,4
1984 6 4
1984 - 261, 107, 1257,52121
8 18,8 80,6 244,7 185,3 218,4 244 8,2 0 0 5,2 1374,2 10 66 13742 82996,4
1985 9 1 2
1985 - 149, 1272,55789
9 43,5 170,2 106,7 149,5 248,6 238 256,5 1 8,5 0 0 1371,8 10 76 13718 96714,4
1986 3 5
1986 - 366, 10, 115555, 1343,66744
10 31,1 241,3 316,5 311 269,6 270,7 66,6 0 0 0 1884,1 10 86 18841
1987 6 7 4 2
1987 - 131382, 1368,56666
11 6,6 94 227,4 318,5 276,2 264 318,5 39,5 0 36 0 2 1582,7 10 96 15827
1988 4 7
1989 - 147732, 1406,97809
12 69 171 214 421 295 200 343,7 88 0 0 0 15 1816,7 9 105 16350,3
1990 7 5
1990 - 284, 159962, 1415,59557
13 0 62,2 175 366,2 217 291,7 100 32 0 0 0 1528,7 8 113 12229,6
1991 6 3 5
1991 - 175, 168971, 1396,45537
14 62,4 103 143,4 247 135,6 231,1 28 0 0 0 0 1126,1 8 121 9008,8
1992 6 1 2
1992 - 221, 47, 182219, 1390,98549
15 2 54 60,5 247,8 396,7 201,5 80 0 0 13 1324,8 10 131 13248
1993 6 7 1 6
1993 - 189851, 1375,73840
16 0 252,8 220,4 141 148,8 141 160 26,4 0 0 0 0 1090,4 7 138 7632,8
1994 9 6
17 1994 - 3 11 148 164,3 151 104, 141 80,5 0 0 0 0 803,3 8 146 6426,4 196278, 1344,37191
Page | 29
1995 5 3 8
1995 - 128, 203610, 1322,14480
18 0,5 40 152 144,5 209 212,2 30 0 0 0 0 916,5 8 154 7332
1996 3 3 5
1996 - 198, 211600,
19 0 68 116 195,5 143,6 208,5 37 32 0 0 0 998,8 8 162 7990,4 1306,17716
1997 2 7
1997 - 219830, 1293,11941
20 6,6 46 166,4 142 165,6 215 219,5 67,6 0 0 0 0 1028,7 8 170 8229,6
1998 3 2
1998 - 229110, 1287,13651
21 7 45 228,5 236,8 188,7 233 161 60 0 0 0 0 1160 8 178 9280
1999 3 7
1999 - 237305, 1275,83602
22 46 141 85,2 101,7 177 175 268 30,5 0 0 0 0 1024,4 8 186 8195,2
2000 5 2
2000 - 246230, 1262,72205
23 51 140 92,5 197 173,2 63,5 211,5 59 0 0 0 4 991,7 9 195 8925,3
2001 8 1
2001 - 189, 257743,
24 62 120 219 234,3 218,4 154,6 76,7 4,7 0 0 0 1279,2 9 204 11512,8 1263,44902
2002 5 6
2002 - 196, 266092,
25 12 89,5 98,6 195,9 176,7 176,5 98 0 0 0 0 1043,6 8 212 8348,8 1255,15283
2003 4 4
2003 - 202, 278109, 1264,13272
26 0,7 96,5 311,6 234,6 345,4 220,5 90,5 0 0 0 0 1502,1 8 220 12016,8
2004 3 2 7
27 2004 - 5 174,2 326,4 158,9 157,5 167, 176,5 0 2 0 0 3 1171,1 9 229 10539,9 288649, 1260,47641
Page | 30
2005 6 1 9
2005 - 218, 298949, 1261,38860
28 35 98 221,2 274,3 219 198,4 23 0 0 0 0 1287,5 8 237 10300
2006 6 1 8
2006 - 308538, 1259,34163
29 5 121 164,3 194,6 319 186 187,5 21,3 0 0 0 0 1198,7 8 245 9589,6
2007 7 3
2007 - 320917, 1263,45393
30 9 214 199,4 217,5 345,7 219 154,4 12,4 4 0 0 0 1375,4 9 254 12378,6
2008 3 7
2008 - 176, 330477,
31 21 78,4 121,3 321,4 166,3 120,9 54,4 2 0 0 0 1062,2 9 263 9559,8 1256,56692
2009 5 1
2009 - 215, 339993, 1249,97683
32 0,9 47,8 98,5 178,8 318,5 164,4 31,6 1,3 0 0 0 1057,4 9 272 9516,6
2010 6 7 8
2010 - 266,2 313, 159,4 35,8 348781,
33 7,9 110 72,3 132,9 0 0 0 0 1098,45 8 280 8787,6 1245,6475
2011 3 8 6 6 3
348781,
280 1245,6475
3
a) Le ruissellement
Selon l’hypothèse établie, cette quantité est évalué à environ 20 % de la pluviométrie moyenne du site soit :
20
R=1245,645× =249,129 mm
100
b) Infiltration
De ce qui précède ci- haut, nous pouvons déduire la quantité d’eau qui s’infiltre, à l’aide de la relation du bilan hydrologique[ II .4 ] .
Page | 31
Pm=R + ET r + I
I =Pm−R−ET r
I =1245,6454−249,129−537 ,38=459,136 mm
Nous pouvons aussi déterminer l’infiltration efficace à partir de la relation [ II .3 ]
mm
I ec =0 , 13 ×1245 , 65−47 , 67=114,2645 2
m ∙ an
Nous pouvons évaluer la hauteur d’eau horaire qui recharge les aquifères par la relation ci- dessous.
I ec . H =
I ec
.
[ ]
mm
mmoy × 30 ×24 m2 ∙ h
[ II .8 ]
Page | 32
III.2.2.1 Les venues d’eaux saisonnières moyennes des précipitations
Nous allons calculer la hauteur moyenne des pluies récoltées en une saison de
pluies dans la région de Kov par le calcul d’une moyenne arithmétique des hauteurs de pluie,
Ce qui implique que Hs=1106,39 qui est la somme des moyen mensuels des
pluies
III. 2.2.2. Courbe de variation des hauteurs des précipitations mensuelles en une saison de
pluie
Sur base du tableau III.5., nous parvenons à tracer la courbe donnant les
variations des hauteurs pluviométriques moyennes saisonnières et par conséquent donnant
les variations des venues d’eau des précipitations.
Sur Figure III.1. nous voyons le pic au niveau du mois de Decembre, qui
correspond à la hauteur de pluie de 230 mm.
Qm = C.A.Hm (1)
Avec C : coefficient de ruissèlement égal à 1 pour aire décapée (Rodier, 1993) ;
A : aire totale du bassin versant (en m²) ;
Hm : hauteur pluviométrique mensuelle (en m)
Qm = 1 x 288630000 x 0,230 = 663849000m3/mois
Le passage à un débit horaire commence par celui au débit journalier. Pour cela une
simple division par 30 ne se serais pas juste du fait qu’il n’y ait pas eu la pluie chaque jour du
mois considère, mais plutôt une division par le nombre de jour où il y a eu la pluie pendant le
mois considère est une évidence. Se référant aux données eues à Kov le nombre de jours est
donne par la moyenne arithmétique sur les années considérer :
18+18+19+22+23+19+ 20
N= =19 , 85
7
Comme nous avons déjà la valeur de précipitation mensuelles pour le mois de
Janvier, choisi comme référence ; le débit journalier est inversement proportionnel au
nombre de jour qu’il y a eu pluie ; nous arrondissons par défaut en prenant en moyenne la
valeur de N = 20 jours, de sorte à accroitre encore une fois la sécurité dans le
dimensionnement de nos ouvrages.
Qm
Le débit journalier sera donné par : Qj = (2)
N
663849000
Qj = = 331924 ,5 m3/Jr
20
331924
Qh = = 13830,1875 m3/h
24
Dans notre cas, la surface du bassin versant de KOV est une aire déjà décapée
par l’exploitation. Ceci veut dire que le coefficient de ruissellement sera égal à 1.
Avec Q : débit :
S : section ;
1. Le drain canalisant les eaux du côté Nord vers le puisard possède les dimensions
suivantes :
La largeur est de 0,40m
La profondeur de 0,1m
La section sera donc égale à 0,04m2
Au chronométrage, le temps mis par le flotteur sur une distance de 2m vaut 6,2
secondes comme moyenne, ce qui donne une vitesse de 0,322m/s.
Ainsi, le débit sera égal à :
Q= 0,322×0,04= 0,0128 m3/s
Q=46,08m3/h.
La sommation de ces deux sources principales des venues d’eau de la mine de KOV
nous donne un débit d’alimentation total de 13876,08m3/h.
Cette quantité représente la quantité d'eau qui doit être évacué par heure dans la
mine de kov et un système de pompage efficace doit être fait pour protéger cette
mine contre la noyade.