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deuxième traite les engins d’excavations (pelles), le troisième parle sur la
productivité de la pelle CAT 6060.
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Le second chapitre parle de généralités sur les pelles hydrauliques :
principales parties, dimensions de travail, cycle de travail, débit horaire.
Dans ce chapitre nous allons aussi parlé de la pelle CAT 6060 en se basant
sur sa description, ses performances et ses caractéristiques.
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MINE DE KOV
I.1 INTRODUCTION
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La mine de KOV est localisée dans le secteur du lambeau de
Kolwezi compris ente les méridiens :
X =435000 et 440000
Y =310000 et 315000
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I.3.2.3 Roches siliceuses feuilletées (RSF)
Ce deux unités sont séparées par une assise de BOMZ (black ore
mineral zone) les SDB sont microgrenus de couleur gris-claire, brune à
brune-jaunâtre. Ils sont finement et régulièrement lités, marqué par la
muscovite. les SDS ont la même composition que les SDB, à la seule
différence que les SDS sont moins minéralisés que les SDB.
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I.3.3 Les écailles de KOV
I.3.3.1 Variante
Cette écaille constitue une unité indépendante des autres, elle est
située dans le flanc Nord-Est de KOV et est totalement enrobée dans les
RAT. Elle se termine en biseau sous la virgule, ses couches présentent
généralement une direction Nord-Est, Sud-Ouest et pendant vers le Nord-
Ouest.
I.3.3.3 Virgule
Cette écaille est un synclinal faillé le long de son axe suivant Est-
Ouest, cette faille est remplie des RAT. Ceci nous permet de mettre en
évidence le gisement de Kamoto composant le flanc Sud dit synclinal, le
flanc Nord étant Virgule. Le pendage de Virgule d’Ouest à l’Est évolue vers la
verticale, tandis que la direction est variable.
I.3.3.4 Oliviera
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I.3.4 Minéralisation
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CHAPITRE II : ENGINS DE CHARGEMENT
II.1 GENERALITES
Les engins de chargement utilisés dans les mines à ciel ouvert sont
de deux types selon leur mode de travail :
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Ils peuvent être à giration complète (360°) ou partielle (180°,270°), on
distingue 5 types principaux d’excavateurs :
- pelle en butte ;
- pelle en fouille au retro-caveuse ;
- pelle de manutention ;
- l’excavateur à benne à grappin ;
- la grue, qui n’est en somme qu’un excavateur avec benne à
grappin ou dragline, adaptés à certaines nécessités.
- soulever la charge ;
- l’avancer ou la tirer ;
- faire virer la charge ;
- pouvoir se déplacer.
La force motrice utilisée est soit diesel, soit électrique, soit diesel
électrique, soit diesel hydraulique. Les pelles destinées à l’enlèvement des
morts terrains qui recouvrent des couches minéralisées à des profondeurs
allant jusqu’à 30m atteignent des dimensions beaucoup plus importantes
que celles destinées à l’extraction du minerai. Leur godet peut avoir une
capacité de plus de 50m3.
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II.2.1 Types des pelles
- Pelles à câbles ;
- Pelles hydrauliques.
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II.2.1.1.2 Principale partie d’une pelle mécanique
- Bâti fixe : il s’agit d’un châssis inférieur monté soit sur chenille,
soit sur pneus ; qui assure la mobilité de la pelle mécanique ;
- Bâti tournant : il s’agit d’un châssis supérieur où sont installés
tous les moteurs, les organes de travail et de commande, la
cabine de l’opérateur et le treuil sur lequel s’enroulent les câbles
de manœuvre ;
- Organe de travail : constitué d’un godet, d’un bras et d’une
flèche s’articulant sur le bâti supérieur tournant.
Elles ont été développées initialement pour de petits travaux mais ont
connu un grand développement avec des capacités approchant actuellement
celles des pelles électriques à câble.
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Dans une pelle hydraulique, tous les mouvements sont à commande
hydraulique. La force d’action est directement liée à la pression du circuit.
On utilise trois types de pompes hydrauliques :
- Pompes à engrenages ;
- Pompes à palettes ;
- Pompes à pistons
Il est possible avec ces pelles de réaliser l’abattage sélectif des parties
tendres. Les parties dures tombent d’elles même une fois que le sous cavage
est effectué. La possibilité de travailler en fouille ou en butte, avec la même
pelle, offre diverses solutions aux exploitants qui peuvent ainsi choisir la
méthode d’exploitation la mieux adaptée au site et à la structure du
gisement.
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II.2.1.2.1 Cycle de travail d’une pelle hydraulique
1. Partie fixe
Elle est constituée de :
- Un châssis sur lequel sont fixés les deux bâtis de chenilles ; à
chaque bâti de chenille à son extrémité un moteur de traction et
à l’autre extrémité une roue tendeuse. Les chenilles facilitent le
déplacement de l’engin et assurent une bonne adhérence au sol.
Grâce à ses chenilles, la pelle hydraulique peut franchir une
rampe dont la pente maximale est de 35%
- Une couronne de giration permettant la rotation de la partie
tournante. Cette couronne est fixe et dentée ; la rotation est
obtenue à l’aide de pignons montés sur des moteurs
hydrauliques de rotation.
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2. Partie tournante
Elle se compose de :
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II.2.1.4 Principales dimensions de travail
- Le rayon de creusement ;
- La profondeur de creusement ;
- La hauteur de creusement ;
- La hauteur de déversement ;
- Le rayon de déversement.
Les pelles dont les flèches ont une grande hauteur permettent de
travailler dans les mines à ciel ouvert dont la hauteur de gradin est assez
élevée. Elles peuvent, avec les godets, dans de tels cas purger le front
d’attaque après le tir primaire.
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- La mobilité de l’engin et sa rapidité ;
- Le mode de déchargement ;
- Le choix de force motrice de la pelle.
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- Le châssis supérieur
Il comporte le circuit d’orientation en boucle fermée permettant
la récupération de l’énergie en contre rotation. Installée
latéralement, l’ensemble moteur est accessible des deux côtés
afin de faciliter et minimiser les efforts pour la récupération et
l’entretien. Le système de graissage centralisé assure en
permanence un groupage adéquat et un gain de temps, toute
cette modernisation du matériel et l’amélioration des conditions
de travail permettent l’augmentation de la mise à disposition.
- De la puissance ;
- De la compacité ;
- De la robustesse ;
- Du poids opératif ;
- De la profondeur d’excavation ;
- De la largeur maximum ;
- Du type de moteur ;
- de la force d’arrachement ;
- De la force de pénétration ;
- Du débit d’installation hydraulique ;
- De la pression d’exercice ;
- De la hauteur de chargement.
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Dimension godet : 5,6m sur 4m ;
Nombre des dents : 6 dents ;
Dimension flèche : 8m ;
Bras (stick) : 6,1m ;
Hauteur d’attaque : 15m ;
Profondeur d’attaque : 2,5m ;
Force de pénétration : 2240kN ;
Densité des matériaux : 1,8t/m3 ;
Pression d’exercice : 24,7kN/cm2 ;
Type de moteur : diesel.
- Le rendement horaire ;
- Le rendement général du chantier.
Dans les calculs, nous admettons que la durée du travail effectif par
heure est de 50minutes. De ce fait, nous introduisons dans le calcul du
rendement horaire un coefficient de 50/60 ; soit 0,83.
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- Le coefficient de gestion qui caractérise l’influence des qualités
du chef et du personnel sur la marche des travaux, ceci pour un
genre d’engin donné.
- Un poste : 8heures ;
- Un jour : 24 heures ;
- Un mois : 30jours = 720 heures ou 8760/12 = 730 heures ;
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- Une année : 365 jours = 8760 heures.
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins qui sont mis à la
disposition de l’exploitation ne travaillant pas à la production, il s’agit des
heures de :
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Changement de poste ;
Attente poste ;
Minage ;
Déplacement des engins d’un chantier à l’autre ;
Ravitaillement en carburant ;
Visite de la division de maintenance ;
Panne sèche ;…
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HMD
CMD= × 100 ( % )
HP
HUE
CUE= ×100 ( % )
HMD
CUA=CMD ×CUE
- La vitesse de levage ;
- Le nombre de rotation que l’excavateur peut faire par minute ;
- Le temps de cavage ;
- La vitesse de rotation etc.
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- Le temps nécessaire pour passer d’une manœuvre à l’autre, la
vitesse de réaction des embrayages, des freins et des
servomoteurs ;
- La rapidité de reflexe de l’opérateur, son habitude sont si
variables qu’on ne peut les évaluer que grossièrement.
Avec :
D’où K=Kr × Kg × Kl
' 50
D=D × × Pch¿ )
60
Avec
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Compte tenu des difficultés de la détermination du rendement
général du chantier, les exploitants préfèrent, par expérience, utiliser le
coefficient d’utilisation absolu au lieu de 50/60 × Pch.
D = D’ × CUP
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CHAPITRE III. DETERMINATION DE LA
PRODUCTIVITE
III.1. ORGANISATION D’UN CHANTIER EN VUE DE
L’AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE
La productivité de la pelle peut être influencée par plusieurs facteurs
tels que :
- Le temps de cycle ;
- La nature des matériaux ;
- Le coefficient de remplissage ;
- L’état des postes ;
- L’attelage des bennes ;
- La capacité du godet ;
- Les heures de travail.
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- le temps attente chargement ;
- le temps manœuvre chargement ;
- le temps chargement ;
- le temps allé ;
- le temps manœuvre déchargement ;
- le temps retour ;
- le temps de déchargement ou déversement.
Ce temps de cycle peut être décomposé en temps variable (Tv) et temps fixe
(Tf) avec :
Tv=temps variable=Ta+Tr
Avec :
TC : temps chargement ;
Td : temps déversement.
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Cependant pour un bon attelage des bennes, le temps attente
chargement doit être minimisé ou supprimé. En cas de surplus d’unité de
transport dans le circuit, on parle de sur-attelage tandis qu’en cas de sous-
alimentation en unité de transport, on parle de sous –attelage.
Dans certains cas, les bennes ne sont pas remplies au maximum pour
diverses raisons, parmi tant d’autres ; l’état des pneus, l’état de la matière à
charger. C’est un coefficient de correction permettant la quantification exacte
des produits excavés par un engin d’excavation.
production
productivité de la pelle= '
heures d utilisation effective
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III.2 PRESENTATION DES DONNES DE LA PELLE CAT 6060
A cet effet, on doit présenter clairement des données statistiques sous
forme des tableaux, déterminer les paramètres de position et établir la
corrélation entre les variables statistiques à partir des décisions statistiques.
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III.2.1 CALCUL DES CMD, CUE ET DE LA PRODUCTION MOYENNE POUR
CHAQUE POSTE
POSTE 1
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30 8 7 4 87,5 57,14 5950
Totaux ou moyenne
30 8 6,4 4,24 83,74 62,62 5529,3
productionmoyenne 4529 , 3 3
productivité= = =1078 , 4 m /h
HUE Moyen 4 , 24
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TABLEAU II CALCUL DE HMD, HUE, CMD, CUE et de la productivité
(m3/h)
POSTE 2
1 8 6 4 75 66,66 4850
2 8 5 3 62,5 60 4500
3 8 7 2,5 87,5 35,7 2715
4 8 6 2,7 75 45 2800
5 8 6 2,3 75 38,33 2800
6 8 6 2 75 33,33 2600
7 8 5 2 62,5 40 2800
8 8 6 3,5 75 58,33 4500
9 8 7 5,5 87,5 78,57 6400
10 8 7 5 87,5 71,42 5900
11 8 7 5,5 87,5 78,57 6450
12 8 5 3,5 62,5 60 4600
13 8 5 2,5 62,5 50 3270
14 8 4 2 50 50 3150
15 8 5 3,5 62,5 70 5900
16 8 7 3 87,5 42,85 2850
17 8 7 4,5 87,5 64,28 4860
18 8 6 4,5 75 75 6300
19 8 6 4 75 66,66 4800
20 8 7 5,2 87,5 74,28 6300
21 8 7 5,6 87,5 80 6500
22 8 6 4,2 75 70 5700
23 8 4 1,4 50 35 2500
24 8 5 2,5 62,5 50 2750
25 8 5 2,5 62,5 50 2800
26 8 6 3,5 75 58,33 3700
27 8 7 4,2 87,5 57,14 3600
28 8 6 3,2 75 53,33 3450
29 8 5 3,3 62,5 60 3750
30 8 7 4,8 87,5 68,57 4028
moyenne
30 8 5,9 3,45 74,16 58,045 4054,4
productionmoyenne 4057 , 4 3
productivité= = =1176 , 05 m /h
HUE Moyen 3 , 45
~ 34 ~
HMD [h] HUE[h CMD [%] CUE [%] Productivité [m3/h]
]
~ 35 ~
TABLEAU III CALCUL DE HMD, HUE, CMD, CUE et de la productivité
(m3/h)
POSTE 3
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productionmoyenne 3382 3
productivité= = =1018 , 7 m /h
HUE Moyen 3 , 32
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HMD [h] HUE [h] CMD [%] CUE [%] Productivité
[m3/h]
' 3600 ×C q × k
D=
t cy × f
Avec :
Le débit horaire effectif (D) en place est calculé par l’expression suivante :
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Calcul des temps de cycle de la pelle CAT 6060
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N
1
T mc = ∑ N T moyenne arithmétique de T mc
N i=1 i i
N° Ti Ni Ni Ti
1 10 3 30"
2 9 9 81"
3 8 8 64"
Ti : chiffres répété
1
T mc = ×175 → {T} rsub {mc} =8,7
20
N
1 1
T ch= ∑
N i=1
N i T i ⇒ T ch= ×94 → {T} rsub {ch} =4,7 ¿
20
N
1 1
T g= ∑ N i T i ⇒ T g= ×130 → {T} rsub {g} =6,5 } ¿
N i =1 20
N
1 1
T md= ∑ N i T i ⇒T md = ×80 → {T} rsub {md} =4,
N i=1 20
N
1 1
T d= ∑ N T ⇒ T d = 20
N i =1 i i
×31 → {T} rsub {d} =1,
N
1 1
T r Pc= ∑ N T ⇒ T r Pc= 20
N i=1 i i
×102 → {T} rsub {r} Pc=5,1 ¿
Après tous ces calculs nous allons calculer le temps moyen de cycle de pelle
CAT 6060
T cy moyen=T mc + T ch +T g+ T md +T d + T r Pc
~ 40 ~
T cy moyen=30 , 85 pour un gode
D=D’×CUP=1983,8×0,8×0,6=952,2m3/h
RbH =N ×Cb × Kr
Avec :
Cb : capacité en m3
Kr : coefficient de remplissage
50 × min
N=
temps cycle moyen
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Calcul du temps de cycle moyen de la benne 240T
N° Tonnage [tonne] Tatt (S) Tmc (S) Tch (S) Ta (S) Td (S) Tmd (S) Tr (S) Tcy (S)
1 194 50 45 80 600 100 80 500 1455
2 231 40 30 75 700 112 75 450 1482
3 241 35 45 75 650 130 75 450 1460
4 205 30 35 80 650 100 80 550 1525
5 240 30 35 75 650 90 80 350 1310
6 252 30 40 60 700 95 75 350 1350
7 241 35 40 60 600 80 65 400 1280
8 234 35 35 75 600 90 65 400 1300
9 208 40 35 80 600 90 80 510 1435
10 239 30 40 90 735 85 75 370 1425
Moyenne 228,5 38,5 38 75 648,5 97,2 75 433 1405,2
Le temps cycle moyen pour la benne est : 1405,2 (S), nous pouvons calculer le nombre de cycle (au voyage) de la benne
par heure
50 ×60
N= =2 ,14 ≈3 cycle par heure
1405 , 2
3
RHB=N ×Cb× Kr ⇒ RHB=3 × 80× 0 , 85=204 m /h
~ 42 ~
La connaissance des débits effectifs de l’excavateur et de l’unité de transport
permet d’estimer le nombre d’unité à maintenir en service par l’expression
suivante :
Dch
N= [ unités ]
Dtr
Avec :
952 , 2
N= =4 ,6 ≈ 5 unités de transport
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AMELIORATION DE LA PRODUCTION
~ 44 ~
CONCLUSION
~ 45 ~
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
II. COURS
[6]. NGOIE NSENGA, cours d’exploitation des mines à ciel ouvert, Université
de Mbuji-Mayi
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