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AVANT-PROPOS
Le présent rapport met fin à notre stage de dernière année d’études d’ingénieur civil
que nous avons effectué à la BRASIMBA. Ce stage a été pour nous une occasion de
rapprocher les connaissances apprises dans différents cours pendant notre formation à leurs
différentes applications au niveau des usines.
Nous tenons à remercier le décanat de la faculté polytechnique pour avoir rendu possible ce
stage
Nous remercions également la société BRASIMBA pour nous avoir accueilli au sein de leurs
installations.
Au corps professoral de la faculté polytechnique pour nous avoir donné une connaissance et
une formation larges.
Au directeur technique M BAKATU, au chef de labo M NDAY ainsi qu’à tout le personnel
de labo pour leur grande disponibilité pendant toute la période de stage.
Nos remerciements s’adressent enfin à nos amis, à nos proches, à toute la famille
BAHWA, à toutes nos connaissances ainsi à tous ceux qui ont fait que ce stage soit un succès.
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INTRODUCTION
Nous n’allons pas donner tous les détails, nous allons simplement nous limiter aux étapes
communes pour toutes les bières. Les différences se situent au niveau des doses et natures
d’additifs.
I.5.1.1 Brassage
Le but du brassage est d’extraire du malt et des grains crus le maximum possible de sucre, qui
devra être fermenté pour produire de l’alcool par fermentation. Cette opération est réalisée en
différentes étapes suivantes :
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a. Empattage
L’empattage consiste à décomposer l’amidon en sucres fermentescibles (glucose, Maltose…).
La BRASIMBA utilise 2 cuves agitées par le bas et l’amidon est extrait du malt et des grains
crus de mais.
110
96
100
90
+termalyl +CaCl2
78
80
73 79
70 Ajout de l’eau
Température
60 63
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140
Temps (min)
Empattage du malt
On charge 4500 kg de malt broyé et de l’eau de manière avoir un volume total de 147 hL. On
ajoute le chlorure de calcium et l’ultraflo (enzyme) comme catalyseurs. Le mélange est
chauffé pendant environ 20 min jus qu’à 55 °C. A ce moment, on commence admettre dans
la cuve le mélange empatté des grains crus de mais (à 79 °C). Cette opération porte le nom de
Réception trempe et dure environ 5 min. Le but recherché est de parachever la
décomposition de l’amidon du maïs sous l’action des enzymes naturels contenus dans le malt
(∝ et β amylase ¿ . Le mélange obtenu porte le nom de brassin et est également chauffé par
palier de température jusqu’ à 78 ° C (température d’inhibition de l’action des enzymes). Le
diagramme de la figure 2 ci-dessous donne l’évolution de la température au cours de
l’empattage malt.
90
80 72 78
70 63 Inibation
Formation de de l'action
60 la dextrine des en-
55 zymes
Reception
Température
50
trempe
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120
Temps
b. Filtration
Le brassin obtenu au cours des opérations empattage est envoyé sur un filtre presse qui sépare
l’extrait de sucre de la drêche (résidu solide). La drêche est lavée 4 fois en vue d’extraire
complètement la solution de sucre qui l’accompagne. Les filtrats de la première filtration et
les solutions filtrées du premier, deuxième et troisième lavage sont mélangés et constituent le
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moût tandis que la solution filtrée du quatrième lavage est recyclée dans la cuve d’empattage
malt. Le moût est envoyé dans un réservoir tampon (voorlauf) pour la correction du pH (la
valeur doit être entre 4 et 6) au moyen de l’acide phosphorique ou de la chaux. Le moût
corrigé est envoyé dans une chaudière à ébullition pour la concentration.
c. Concentration et houblonnage
La concentration du moût se fait par ébullition dans une chaudière (400 hL max) à ébullition
placée en circuit fermé avec un cuiseur. Le cuiseur sert de chauffage et la chaudière permet
l’échappement de la vapeur d’eau. On admet 380 hL de mout dans la chaudière qui seront
progressivement chauffé jusqu’à réduire son volume à 350 hL ou 330 hL. L’ébullition a lieu à
96 °C et la concentration se fait par élimination de la vapeur d’eau.
110
100 96
90 94 Ebullition
80 Prechauffage
7078
Température
60
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120
Temps
d. Clarification
Au cours de l’ébullition, il se forme le trub ou trouble (un précipité protéinique) qui rend la
bière trouble. Le moût concentré est pompé dans un décanteur clarificateur, et pendant
environ 20 min, le trub se dépose au fond et est envoyé dans le bac à trub. Il est recyclé dans
la cuve d’empattage malt.
La figure 4 est un flowsheet qui retrace les différentes opérations de brassage réalisées à la
BRASIMBA.
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I.5.1.2 FERMENTATION
Le processus de fermentation se fait dans la cave à l’aide de la levure. La levure utilisée est
cultivée dans la salle de microbiologie et proliférée dans des levuriers situés aussi dans la cave
(4 levuriers).
Le moût clarifié est refroidit à 15 °C grâce à l’eau froide et est entonné dans un fermenteur
(24 au total). La BRASIMBA pratique sa fermentation à basse température et la maintient à
15 °C par circulation d’eau froide sur les parois des fermenteurs.
C 6 (H 2 O)12 ⟶ 2C 2 H 5 OH +2CO 2
Le gaz carbonique produit (non dissous) est envoyé dans la salle de machine pour être purifié
et conservé.il sera utilisé à la production des boissons gazeuses.
La fermentation dure environ une semaine et est arrêté lorsque tous les sucres fermentescibles
soient transformés en alcool, la densité limite vient des sucres non fermentescibles et ne
dépasse pas 2 ° P. la fin de la fermentation s’annonce également par la production du di
acétyle sous l’action de la levure sur les sucres non fermentescibles
La bière est envoyée dans un homogénéisateur où on ajoute du caramel qui confère à la bière
la couleur sombre. Le mélange obtenu envoyé sur un filtre-presse pour retenir les différentes
traces d’impuretés (levures et autres particules non dissoutes). La filtration se fait sur une
poudre diatomée appelée dicalite ou kieselgur.
La bière filtrée est stockée dans des tanks nommés TBF (tank bière filtrée) et ensuite diluée
pour arriver à une teneur de 5% en volume et est ensuite envoyée à la salle de soutirage pour
le conditionnement.
On place une quantité déterminée de sucre pure sur une trémie réceptrice. A l’aide d’une
bande, on achemine le suce dans un fondoir (2 au total) dans lequel on ajoute de l’eau dans
des proportions bien définies. La capacité de chaque fondoir est de 40 hL et le mélange est
chauffé à 80 °C pour formé un concentré de sirop de sucre. Le sirop concentré et chaud est
pompé vers un filtre poche et ensuite envoyé dans un échangeur de chaleur. Le sirop sort de
l’échangeur à 28 °C et est envoyé dans une cuve de stockage (4 au total) dans laquelle on
ajoute les additifs. Ces derniers sont principalement :
L’homogénéisation dans la cuve se fait à l’aide d’une pompe qui recircule le mélange. Le
sirop obtenu (sirop primaire) a environ un taux de sucre de 60 bricks, il est mélangé à l’eau
et au gaz carbonique. Le mélange (sirop fini) est utilisé soit à la salle de soutirage PET (pour
les bouteilles en plastique) soit à la salle de soutirage des bières Ligne 2 (pour les bouteilles
en verre). L’eau sert de dilution et le gaz sert de conservant ; leur ajout se fait dans des
proportions bien calculées de manière à retrouver les normes définies pour chaque marque de
boissons.
Le sirop fini est ensuite conditionné en bouteilles au niveau de la soutireuse, les bouteilles
sont ensuite étiquetées et stockées pour la vente.
forme d’hypochlorite. L’eau minérale est homogénéisée (grâce à une pompe) et stockée dans
un réservoir tampon. Lors que les teneurs en minéraux atteignent les normes, l’eau est
pompée vers la salle de soutirage PET pour le conditionnement.
1. l’eau pompée des puits passe d’abord dans un dégazeur atmosphérique et est envoyé
sur un filtre à sable (73 m 3 /h) qui retient les particules solides. L’eau sortant du filtre est
mélangé à une solution d’hypochlorite et descend dans un réservoir de stockage de 250 m 3. A
l’entrée du réservoir l’eau contient du chlore dont la concentration est ±4 ppm et est nomée
CWI (Chloride water in). L’eau du reservoir est ensuite pompée au moyen de 3 pompes vers 3
filtres à charbon actif (40 m3/h) qui retiennent les odeurs et tout le chlore. A la sortie du
réservoir, l’eau chlorée est nommée CWO (Chloride water out). L’eau sortant de 3 filtres est
non chlorée et sert à 3 usages :
- Une fraction pour la production
- Une autre sert de lavage
- Une autre encore sert à la production de la vapeur
2. l’eau utilisée à la production, nommée Eau process ou PWC (process water cold) est
repartie en 2 ;
- Une partie est utilisée directement dans l’élaboration des produits BRASIMBA
(brassage, siroperie, eau de table)
- Une autre sert à la production de l’eau froide « eau glacée » utilisée dans la cave pour
refroidir les fermenteurs.
La production de l’eau froide se fait au moyen des condenseurs et des échangeurs de chaleur
(2 condenseurs et 3 échangeurs de chaleur).
qui crée un jet d’eau sur des serpentins dans lesquels on fait passer de l’ammoniac. Ce dernier
est refroidi à -5°C.
L’ammoniac venant du condenseur I est utilisé dans le premier échangeur pour refroidir le
glycol jus qu’à -2,5 ° C. ce dernier est stocké temporairement dans une citerne avant d’être
utilisé dans le deuxième échangeur de chaleur.
Le glycol précédemment produit est utilisé comme fluide de refroidissement dans le deuxième
échangeur de chaleur pour ramener l’eau à 2°C. Le troisième échangeur utilise l’ammoniac
provenant du condenseur II pour refroidir directement l’eau à 2°c. L’eau froide appelée « Eau
glacée » est stockée dans un tank calorifugé avant d’être utilisée à la cave.
3. l’eau destinée au lavage est d’ abord rechlorée et est stockée dans le bac TWC
(treatement water cold). La concentration du chlore se trouve autour de 1 ppm. Elle est
également répartie en fractions :
- Une va vers les laveuses des bouteilles (Laveuse I et II)
- Une autre pour le nettoyage des cuves des fermentations et des cuves d’empattage est
stockée dans le bac CIP (cleaning in place).
4. l’eau utilisée à la production de la vapeur passe dans un adoucisseur pour éliminer les
ions calcium et magnésium susceptibles de former des tartres dans la chaudière.
L’adoucissement se fait sur résines échangeuses d’ions. La BRASIMBA travaille avec 2 tanks
à résines de 3000 hl chacun. Lorsque l’un est en service, l’autre est en régénération.
L’eau est adoucie à moins de 0,15 ° F et est envoyé dans une chaudière à mazout de marque
LOOS. La vapeur produite est utilisée dans tous les procédés demandant la chaleur
(Empattage, concentration du mout, siroperie…).
La figure 5 est un flowsheet qui donne la succession de toutes les étapes de traitement d’eau
réalisées à la BRASIMBA.
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- TA et TAC : sur des échantillons d’eau de PWC, CWI, Alimentation chaudière, sortie
chaudière (LOOS)
- pH, TH et conductivité : sur PWC, CWI, Adoucisseur, condensat soutirage, condensat
brassage, condenseur I, condenseur II, Alimentation chaudière, sortie chaudière.
- Analyse du chlore : CWI, CWO, TWC, Bac CIP, Laveuse I, Laveuse II.
- Détermination des traces de silice, de phosphate et de sulfite : alimentation et sortie
chaudière
Toutes les 2 heures, on fait d’autres prélèvements des échantillons de CWI, CWO, TWC pour
l’analyse du chlore.
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L’analyse de traces d’ammoniac se fait uniquement les jours impairs sur des les eaux des
condenseurs (I et II), de la sortie chaudière et de la saumure utilisée à la fabrication des
glaces. La densité et le pH sont également mesurés sur des échantillons de saumure (tous les
jours impairs) et de glycol (uniquement le mercredi).
II.1.1 TA ET TAC
Le TA (titre alcalimétrique) donne les concentrations des ions OH - et CO3—-- tandis que le
TAC (titre alcalimétrique complet) donne en plus des concentrations des ions déterminées
dans le TA, la concentration des ions HCO3-.
a. Appareillage
- Erlenmeyer de 250 mL
- Eau distillée
- Burette de titration graduée au 0,05
- Pipette jaugée de 50 mL ou verre à pied gradué de 50 mL
b. Réactifs
- L’acide sulfurique 0.01 N
- Indicateurs : phénolphtaléine, Mischindicator 5
c. Mode Opératoire
- Prélever 50 mL d’échantillon dans un erlenmeyer de 250 mL
- Ajouter 4 à 5 gouttes de Phénolphtaléine (coloration rose)
- Titrer avec l’acide (Agiter doucement) jus qu’à la décoloration. Le volume d’acide
utilisé jus qu’ici correspond au TA (degré française)
- Ajouter ensuite 4 à 5 gouttes de Mischindicator (coloration verte)
- Poursuivre la titration jus qu’au virage complet du vert au rose. Le volume total
d’acide utilisé depuis le début du titrage correspond au TAC (degré français).
II.1.2 TH
Le titre hydrométrique ou dureté totale donne les concentrations des ions calcium et
magnésium
a. Appareillage
- Erlenmeyer de 250 mL
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- Eau distillée
- Burette de titration graduée au 0,05
- Verres à pieds gradués de 50 et 100 mL
b. Réactifs
- Solution 0.01 N de ti triplex III (sel di sodique de l’EDTA)
- Indicateur : comprimé de Buffer Tablets
- Tampon ammoniacal
c. Mode opératoire
- Prélever 100 mL d’échantillon
- Ajouter 2,6 mL de tampon et 1 comprimé d’indicateur
- Titrer au ti triplex III jus qu’au virage complet du rouge au vert
- Le volume d’EDTA utilisé correspond au TH en degré français
II.1.3 pH
La mesure du pH donne le degré d’alcalinité ou d’acidité de la solution
II.1.4 CONDUCTIVITE
La conductivité estime le taux de salinité totale de l’eau. Sa valeur est proportionnelle à la
concentration en sel
Appareillage
μs
Un conductimètre WTW (modèle Inolab) les résultats sont exprimés en
cm
En milieu acide le chlore oxyde l’iode. L’iode libéré est dosée par le thiosulfate de sodium
b. Réactifs
- Acide sulfurique 0,1 N, le KI solide,
- Na2S2O4 0,01 N
- Empois d’amidon à 2 %
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c. Mode Opératoire
- Prélever 100 mL d’échantillon
- Ajouter une quantité acide correspondant au maximum entre les TAC de CWI et
PWC.
- Ajouter une pincée de KI, l’apparition de la couleur jaune est un signe de la présence
du chlore
- Ajouter 5 gouttes d’empois d’amidon (coloration violette)
- Titrer au thiosulfate jusqu’à décoloration
- La concentration de chlore en mg/l correspond au volume trouvé multiplié par 3,55
a. Appareillage
- Tube à essai
- Pipette pasteur
- Agitateur
- Pipette jaugée
b. Réactifs
- Sel de seignette
- Nesler
c. Mode Opératoire
- Placer 10 mL de solution dans un tube à essai
- Ajouter 4 à 5 gouttes de solution de sel de seignette et 2 gouttes de réactif de Nesler.
- Agiter et laisser reposer pendant 10 min. Une coloration jaune indique la présence
d’ammoniaque
Tous les résultats d’analyses d’eau des échantillons de 7 H sont notés dans un bulletin
d’analyse journalière d’eau et distribués aux techniciens pour des éventuelles corrections. Le
tableau I donne un exemple du bulletin d’analyse du 09 décembre 2013. Les résultats du
chlore analysé toutes les 2 heures sont consignés dans un autre bulletin qui reste au
laboratoire.
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- Pour le sirop primaire : il s’agit d’un test d’orientation : mesure du taux de sucre
(bricks) et du pH
- Pour boisson soutirée :
L’appréciation qualitative du gout, de l’aspect, de l’odeur (début et fin production)
Mesure du taux de sucre, du pH et détermination de la saturation en CO 2 toutes les
heures à partir de la production
a. Appareillage
- Appareil ZAHM (pour la mesure de la pression)
- Thermomètre
b. Procédure
- Renverser la bouteille 2 fois sans la secouer
- Placer la bouteille sur le support de l’appareil ZAHM
- Fermer la vanne de sortie pression
- Descendre sur le bouchon de la bouteille, le dispositif de percement du bouchon et
percer en appuyant.
- Lire la pression indiquée au manomètre
- Enfoncer le thermomètre pour la mesure de la T°
- Avec les valeurs de la pression et de la température, consulter la table appropriée pour
lire la saturation.
Appareillage
L’appareil utilisé est le refractomètre Bellingham + Stanley (RFM340)
La densité en sucre est affichée en briks et indique la teneur en sucre dans l’échantillon.
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II.2.3 MESURE DU PH :
Elle se fait sur un pH mettre WTW (Inolab) uniquement réservé pour les boissons gazeuses
Tous les résultats sont consignés dans un cahier de suivi dans lequel on note également
certaines consignes de correction données aux techniciens lorsque les normes ne sont pas
respectées.
La mesure se fait sur un pH mètre de marque INOLAB uniquement réservé pour la bière et les
résultats sont consignés dans un cahier de pH de brassage.
- Suivi de l’évolution du pH
a. ECHANTILLONNAGE
Chaque matin en début de journée (pour des fermenteurs remplis)
- Purger ½ litre
- Prélever environ 150 mL dans des Erlens en plastique.
- Laisser monter la température de l’échantillon aux environs de 20 °C
b. MESURE DU PH :
La mesure du pH donne une idée sur l’évolution de la fermentation, la valeur du pH va en
décroissant car la fermentation donne de l’alcool et du CO 2 qui se comportent comme des
acides.
Les résultats sont consignés dans un cahier et comparés à ceux des jours précédents. En fin
de fermentation le pH augmente légèrement. Le pH mètre utilisé est le même que pour le suivi
des opérations brassage.
Les échantillons de bière durant la fermentation sont mis dans des conditions standardisées
pour accélérer et terminer complètement la fermentation au niveau du laboratoire. Ceci veut
dire que tous les sucres fermentescibles sont complètement transformés en alcool. Les restes
de sucre sont non fermentescibles et constituent l’extrait (apparent) limite. La densité de
l’extrait limite se mesure au moyen du densimètre DMA 4500 et nous renseigne sur la limite
qu’on ne peut pas dépasser et indique également la fin de la fermentation.
PRODUITS
- Levure centrifugée (2ème à 5ème génération)
- Dicalite (kieselguhr).
APPAREILLLAGE
- Erlenmeyer en verre de 250 ml
- Barboteur
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- Agitateur Stuart
- DMA 4500
- Ballon de 50 au 100 mL
- Papier filtre plissé
- Entonnoir
- Centrifugeuse
- Bécher de 50 au 100 mL
- Spatule ou baguette en verre
- Verre à pieds gradué de 100 mL
MODE OPERATOIRE
- Prendre 100 ml de bière
- Peser 5 g avec de levure
- Dissoudre le 5 g avec un peu de bière du verre à pied gradué
- Transvaser la levure dissoute dans l’Erlenmeyer de 250 mL et compléter avec le reste
de bière
- Boucher l’erlenmeyer avec un bouchon transvasé par le barboteur contenant l’eau
distillée
- Maintenir l’erlenmeyer à la T° de 20 °C sous agitation de 123 coup/min
- Au bout de 22 heures de fermentation, arrêter et filtrer environ 50 ml sur 5 g de
dicalite fin
- Mesurer la densité de l’extrait limite au densimètre DMA 4500
a. DOSAGE DE LA SOUDE
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Réactif
- L’acide chlorhydrique 1 N.
- Le chlorure de baryum à 5 %
- Phénolphtaléine
Mode opératoire
Tous ces calculs se font automatiquement à l’ordinateur sur une page Excel, le tableau 2
donne un exemple d’une feuille Excel de calcul de correction des bains de lavage du 09
décembre 2013.
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LAVEUSE I
Bains mL % de soude caustique à ajouter Mix à
de NaOH en Kg ajouter
HCl
N° de Volume en %
bain Hl NaOH
admis
e
I 505 2 2,3 1,84 80,8 8,08
II 230 2 1,9 1,52 110,4 11,04
III < 0.5 - - - -
LAVEUSE II
Bains mL % de soude caustique à ajouter Mix à
de NaOH en Kg ajouter
N° de Volume en % HCl
bain Hl NaOH
admis
e
I 280 2 1,8 1,44 156,8 15,68
II 280 2 2,1 1,68 89,6 8,96
III 250 2 2,6 2,08 -20 -2
IV < 0.5
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CONCLUSION
Aujourd’hui la société BRASIMBA maintient sa place de leader sur le marché des boissons
alimentaires et surtout dans la vente des bières. Les techniques de production qu’elle utilise
sont adaptées à l’élaboration de meilleurs produits largement appréciés par les
consommateurs.
A l’issue de notre stage effectué à la BRASIMBA, nous avons pu acquérir une grande vision
sur les différentes étapes de la fabrication boissons alcooliques et gazeuses ainsi que sur le
traitement de l’eau. L’apport de ce moment n’a pas été seulement scientifique ; ce stage nous
a aussi permis de nous imprégner du climat de travail qui règne au sein de la société ainsi que
de multiples exigences d’une usine alimentaire.