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: Ayoub Morchid
Sommaire
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Remerciement …………………………..……………………………………………………. 3
Introduction ……………………………….………………………………………………. 4
1. données générales…………………………..………………………………………….……….9
2. processus de fabrication……………………..……………………………………..10
Conclusion …………………………………………………………….……………………………32
Remerciement
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Avant tous, je remercie mes parents pour leur soutien moral
et matériel et pour leur affection tout au long de mes études.
introduction
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Ce stage vient comme une période d’observation qui nous
permettrons principalement l’adaptation de la formation
professionnelle et la mise en œuvre de toutes les connaissances
techniques acquises durant notre formation. Le stage est une
occasion qui permet au stagiaire de déchiffrer et d’éclaircir
certaines confusions affrontées au cours de la formation, tout de
même, il constitue un moyen permettant à l’étudiant d’acquérir une
bonne expérience pouvant, lui servir dans sa vie professionnelle.
Ce stage d’initiation, qui n’est en fait que le début du contact avec
le domaine professionnel industriel, et qui a duré de 30 jours au
sein de SUTA COSUMAR m’a permis de me familiariser avec
l’environnement du travail. Personnellement j’ai choisi de passer
mon stage au sein de la SUCRERIRE RAFFINERIE DU TADLA
(SUTA) unité OULAD AYAD. Ce choix s’explique par la
réputation de l’entreprise dans le secteur agro-alimentaire qui
demeure l’un des secteurs qui jouent un rôle vital dans l’économie
marocaine, caractérisée par les relations privilégies avec le secteur
primaire. Cette industrie participe d’une part à la création
d’emplois et surtout en période de la campagne, elle est considérée
comme moyen d’introduction et d’économie de devises, soit par
l’exportation de certains produits (conserve) soit par la limitation
de l’importation d’autre produit (sucre).
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1. Fiche technique :
N ° de patente : 41355041
CNSS : 1881673
Effectif 163
2. Groupe COSUMAR
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La Compagnie Sucrière Marocaine de Raffinage par abréviation COSUMAR a pour
but de produire et de raffiner le sucre brut importé et le sucre produit par les autres
sucreries du Maroc.
La COSUMAR est une société anonyme à caractère public au capital de 5,5 milliard
de dirhams. Elle est fondée en avril 1929, sous le sigle COSUMA. La Compagnie Sucrière
Marocaine fut créée par la société SAINT LOUIS DE MARSEILLE, pour une capacité de 100
tonnes de sucre par jours, exclusivement sous forme de pains de sucre. En 1967, des
accords entre l'Etat et COSUMA ont donné naissance à COSUMAR avec une superficie de 19
hectares. La participation de l'état était de 50%, la production était de 900 tonnes/jour. En
1985, le groupe ONA (Omnium Nord-Africain) prend le contrôle du capital de Cosumar. Elle
était constituée de trois unités : unité de Sidi Bennour, unité de Casablanca et unité de
Zmamra. L’année 2005 a connu la naissance du groupe COSUMAR avec l'acquisition des 4
sociétés sucrières publiques, SUTA, SURAC, SUNABEL et SUCRAFOR.
Actuellement, les sites de production actifs sont implantés dans les différentes zones
du Maroc.
3. Présentation de SUTA :
La sucrerie raffinerie du TADLA (par abréviation SUTA) est la deuxième sucrerie à être
édifiée dans le cadre du programme sucrier au MAROC. La construction de la SUTA par la
firme allemande BMA-BW-LUKS a duré 16 mois. Elle a été inaugurée le 16 Mai 1966. La
capacité de traitement des betteraves a été augmentée en 1980 en passant de 4000t/j à
6000t/j.
Le pain de sucre :
Le pain de sucre est ancré dans la pure tradition marocaine et
dans les habitudes de consommation des Marocains. Plus qu’un
produit alimentaire, c’est un symbole familial, de convivialité et
religieux.
Le sucre en lingot :
Forme inventée par COSUMAR dans les années 70, le lingot est
utilisé pour préparer le thé à la menthe mais également le café
(préparation à la manière traditionnelle). Il est commercialisé en
boîte de 1 kg et en fardeaux de 5kg.
Le sucre en morceaux :
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Les sous produits :
pulpe humide pulpe sèche mélasse
5. Organisation de SUTA
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Figure 2 : Organigramme de la SUTA
1. Données générales :
Figure 3 :
Betterave sucrière
Sucre
18,5%
Eau
75% Non Sucre
Page | 9 2,5%
Matières Séches
25%
MARC
4%
2. Processus de fabrication
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2. Alimentation de l’usine
Du point fixe ou de l’aire de stockage, l’alimentation de l’usine en
betteraves s’effectue d’une manière hydraulique ; L’abattage des betteraves s’effectue
par des lances hydrauliques à jets d’eau très puissants. Les betteraves tombent dans des
caniveaux sillonnant la cour et rejoignent par la suite le caniveau principal. Sur ce
caniveau à partir duquel on va alimenter l’usine sont installés un désherbeur et un
épierreur, destinés au lavage des betteraves visant la séparation des betteraves de la
terre, des pierres, des gravillons et des herbes.
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Figure 4 : Circuit d’alimentation de l’usine en betterave
4. La diffusion
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À la sortie des coupe-racines, les cossettes tombent sur un tapis peseur
dont la vitesse d’avancement est réglée par le conducteur de diffusion ou le système de
contrôle informatique. Ces cossettes rejoignent le malaxeur à cossettes où circulent du
jus de la tour et jus de circulation réchauffé au préalable à une température de 92 à 95
o
C.
Le but de cet échaudage est de réchauffer rapidement les cossettes afin
qu’elles soient à la température de diffusion (72 oC) dès leur entrée dans le diffuseur. La
température du jus de circulation est directement liée au débit des cossettes et à leur
température. Le jus de circulation est réchauffé dans une série d’échangeurs avec de la
vapeur prélevée à différents niveaux de l’évaporateur multiple-effet.
Les cossettes introduites dans le diffuseur avancent alors que le jus circule
à contre-courant. Ainsi le liquide s’enrichit de plus en plus en sucre du bas du diffuseur à
la tête mobile. Du haut du diffuseur, les pulpes sont reprises par un ensemble d’hélices
qui les répartit sur des presses. Les pulpes sont pressées pour atteindre une teneur en
matière sèche (MS) d’environ 27 %.
La figure ci-dessous schématise le circuit de la diffusion :
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Figure 6 : Le diffuseur à tour
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i. Pré chaulage progressif:
Il consiste à ajouter la chaux jusqu’à l’obtention de pH optimum. Il se fait dans un
préchauleur où l’évolution du pH du jus de diffusion se fait lentement et
progressivement de compartiment à compartiment.
5.2.2. Carbonatation :
i. 1ére carbonatation :
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L’objectif de la première carbonatation est de précipiter l’excès de chaux,
principalement présente en suspension dans le jus.
Il s’agit de barboter le dioxyde de carbone dans le jus afin d’avoir une meilleure
efficacité de réaction. Ce mélange s’effectue dans des « chaudières » de carbonatation,
appelées ainsi car la réaction exothermique provoque la vaporisation d’une fraction de
l’eau du jus avec émission de vapeur.
ii. Décantation :
La décantation du jus 1ère carbonatation se fait par des décanteurs statiques
comme ceux de type Dorr qui est à 4 compartiments et muni d’agitation. Cette agitation
permet la séparation des particules solides du jus clair.
Le jus clair sort du décanteur par débordement et envoyé au bac du jus clair 1,
alors que la partie (jus + boue) est aspirée par les pompes qui la ramènent aux bacs
distributeurs des filtres rotatifs.
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est filtrer le jus 2ème carbonatation afin d’éliminer les sels CaX précipités et autres
impuretés. A la fin de la
8. Evaporation
L’évaporation a pour but de concentrer le jus épuré par évaporation de la
plus grande partie de l’eau qu’il contient.
Le jus à 14,5 jusqu’à 16,5 de Brix est transformé en sirop, à 70 de Brix par
l’effet de l’évaporation.
9. Cristallisation
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La cristallisation est une opération
unitaire de séparation faisant intervenir un
transfert simultané de masse et de chaleur. En
sucrerie, la cristallisation appelée aussi cuisson
consiste à concentrer un sirop pour l’emmener
à un état tel que le saccharose cristallise les
autres impuretés restant en solution. La
cristallisation est généralement effectuée en
trois étapes appelées « jets ». Chaque jet
comprend lui-même trois étapes principales, la
cuisson, le malaxage et l’essorage. La solution
appelée « liqueur standard » alimentant
chaque jet de cristallisation est le résultat du
mélange de différents produits. Dès que l’on
est en présence de cristaux en suspension dans
un sirop, on parle de « masse cuite » et le sirop
prend le nom « d’eau-mère » car c’est lui qui
nourrit le cristal. Lors de l’essorage de la masse
cuite pour séparer les cristaux, l’eau-mère est
tout d’abord évacuée et prend le nom «
d’égout pauvre ». Puis la surface des cristaux
est lavée par pulvérisation d’eau, on parle de «
clairçage ». Cette étape entraîne une légère
redissolution de sucre cristallisé et le sirop issu
du lavage est donc nettement plus pur que le Figure 9 : Circuit de cristallisation
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I. Ateliers annexes
II.2. Sécherie :
A la sortie des diffuseurs, les cossettes épuisées, ont une teneur très élevée en
eau (92,5 à 93 %), d'où la nécessité de les soumettre à un pressage avant toute
utilisation ultérieure.
Le pressage a pour objectifs :
L’augmentation de la teneur en matières sèches des pulpes.
La réduction des couts énergétique en déshydratation par la
diminution des quantités d’eaux à évaporer.
Diminution des pertes en sucre dans les pulpes par le recyclage
des eaux de presse.
Une partie des pulpes pressées est envoyée vers le sécheur, l'autre partie qui
constitue l'excédent sera soit ensilé dans des sacs de 50 kg et 450 kg ou évacuée vers
l'extérieur pour être vendue aux agriculteurs éleveurs.
L'étape de séchage, s'achève par un ensachage des pellets qui sera destiné à
l'alimentation du bétail dans des sacs de 50kg.
Pour cette raison, la sucrerie dispose d’un four à chaux qui est destiné pour les
opérations de carbonatation, ce four produit de la chaux vive et CO2 à partir de la
combustion de la pierre calcaire et du coke à plus de 900°c selon la réaction suivante:
II.4. Chaudière:
Fonctionnement de la chaudière :
L’eau d’alimentation passe par les tubes échangeurs qui, en contact de la
chaleur produite dans le foyer, va se transformer à un mélange saturé (60% vapeur et
40% eau) est stockée dans le ballon supérieur. Ensuite La vapeur passe par les tubes
plantés au plafond du ballon, elle arrive dans un collecteur qui la distribue à des tubes
serpentins de surchauffe pour atteindre plus de 400°C, puis elle traverse un autre
collecteur dans lequel est placée une vanne régulatrice. La vapeur surchauffée passe
dans le collecteur principal puis à la centrale électrique.
Pression : 30 bars
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II.5. Centrale électrique :
Une turbine qui tourne avec une vitesse de 9400 tr/min. La vapeur entre
avec une pression de 30bar et 370°C et sort avec 2,2bar et137°C ;
Un réducteur à engrenage (rapport de réduction de 1/6.67)
Alternateur de type asynchrone triphasé qui tourne avec une vitesse
de1500tr/min.
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Chapitre 3 : les travaux effectués
Pendant un mois passé à COSUMAR (Usine de OULED AYAD SUTA) nous avons eu
l’occasion de participer à des interventions sur place dans le domaine de la maintenance
corrective et préventive , et durant ma période de stage au sein d’usine
COSUMAR j’ai effectué plusieurs taches soit au service de gestion de stock
soit au service bureau de méthode parmis, Donc parmi les interventions
auxquelles nous avons participé, on peut citer :
I. Les interventions
Changement du roulements d’un réducteur de vitesse :
Définition :
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Par ailleurs, notre réducteur -a vis- a été employé pour réduire la
vitesse d’une bande convoyeuse. L’équipe a choisi comme maintenance
préventuelle de changer les roulements de ce réducteur: on eu de nouveaux
roulements par faire une demande au magasin des pieces de rechanges et on a
fait des BON de commande et de sortie.
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Montage des çirclips et graissage des paliers
P ou r fai re tra n sp o rte r l a pu l p e ve rs l e sto ckag e C OSU MAR
u til i se de g ra n d e ba n d e de tra n sp o rt e t a van t ch aq u e co mpa g n e
l’ é qu i p e de la ma i n ten a n ce mé can i qu e fai t de s en tre ti e n s a ce s
ba n d e s, l e g ra i ssa ge de s ro u le me n ts de s p a li e rs e t le fai t le pl u s
imp o rta n t d a n s l a mai n te n an ce d e s b an d e s p o u r a ssu re r u n e
ro ta tio n l i b re e t b on n e d e s ta mb ou rs, on a vu de u x type s de
g ra i ssag e : man u e l e t a ve c u ne po mp e d e g ra i sse , d a n s l e
p re mi e rs ca s i l fa u t o bl i g a toi re me n t o u vri r le pa li e rs e t ne tto ye r la
rou l e me n t de l’ a n ci e nn e gra i sse e t l a re mp l a ce r pa r un e n o u ve l le ,
ms d an s le ca s du p o mpe il e st po ssi bl e d e g rai sse r le s
rou l e me n ts san s ou vri r l e s pa l i e rs e t ça se fa i t à l’ a id e d’ un
bo u ch on de g ra i sse qu i se si tu e r a u -de ssu s d u p al i e r, a p re s po se r
la po mp e su r ce b ou ch o n la no u vel l e g rai sse p o u sse l’ an ci e nn e e t
il l a re mpl a ce ra .
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p omp e d e graiss e
ap re s fe rme r le s p al i e rs o n a me t de s ci rcli p s p o u r b lo q ue r le s
rou l e me n ts en tra n sl a ti on
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Tour semi-automatique (6 mètres de longueur)
2) Fraisage :
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Le fraisage est un procédé de fabrication. Il se caractérise par le
recours à une machine-outil : la fraiseuse. L'outil classiquement utilisé est
la fraise.
En fraisage, l'enlèvement de matière sous forme de copeaux résulte
de la combinaison de deux mouvements : rotation de l'outil de coupe d'une
part, et avancée de la pièce à usiner d'autre part.
La fraiseuse est particulièrement adaptée à l'usinage de pièces
prismatiques et permet également, si la machine est équipée de commande
numérique, de réaliser tout type de formes mêmes complexes
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Machine de rainure semi-auto
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conclusion
Merci à tous.
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