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CARTE D’IDENTITE
HISTORIQUE
Cette raffinerie de Casablanca a été fondée en Avril 1929 par la société SAINT
LOUIS de MARSEILLE sous le sigle "COSUMA" pour une capacité de
production égale à 100 tonnes de sucre par jour à partir de 1932.
En 1967, l'état marocain a pris une participation de 50% du capital,
COSUMA étant devenue alors "COSUMAR".
En 1985, l'ONA "OMNIUM NORD AFRICAIN" qui est le plus important
groupe industriel au Maroc, a pris le contrôle du capital de la COSUMAR
avec 55%.
En 1993, COSUMAR absorbe les sucreries de DOUKKALA
(ZEMMAMRA et SIDI BENNOUR), dont elle détenait déjà une part
significative.
DONNEES GENERALES
Production annuelle :
Les produits :
Les moyens :
Situation générale
S/D Conditionnement
S/D Maintenance
Département études et
ingénierie
Département Stockage
Département Laboratoire
CHAPITRE II : Généralités sur le sucre
groupe des glucides solubles dans l’eau. Incolores, inodores, de saveur plus
cellulose et le glycogène.
Si le sucre était connu depuis longtemps, son extension et les techniques qui
permettent d'avoir un meilleur rendement n'ont cessé de progresser. le sucre
fait partie du vaste groupe de substances "hydrates de carbone ".
En raffinerie, il y a deux sortes de sucre qui sont intéressantes :
Ses différentes parties sont : les racines, les feuilles et la tige qui forme un
tube d'écorce dur remplie de fibre plus tendre, où se trouve le sucre. cette
tige peut atteindre 4 à 5 m de hauteur pour 3 à 6 cm de diamètre avec une
richesse en sucre entre 13 et 18 %.
Son aire de culture se trouve dans les régions tropicales apportant chaleur
et forte humidité pour la croissance. La récolte est généralement annuelle.
Betterave : La betterave est l'une des principales sources de saccharose, elle
La cosumar (unité Casablanca) est une raffinerie qui transforme le sucre brut
pour donner un sucre raffiné sous quatre formes: pains de sucre, lingots,
morceaux et granulé.
I – STOCKAGE DE SUCRE BRUT
¤ Retirer les impuretés incluses dans le réseau cristallin de sucre brut : C'est la
clarification ou l'épuration.
¤ Réduire le maximum de la coloration par un adsorbant (échange d'ion) :
C'est la décoloration sur résines.
II - 1 - Affinage :
Le sucre brut est constitué des cristaux de saccharose enrobés d'un film de
sirop contenant la majorité des impuretés tant au point de vue matières
organiques (acides organiques et composés azotés) que matières minérales.
Pour enlever ces impuretés, on a accès à l'affinage.
Cette opération est divisée en deux parties :
a – Empattage :
b - Carbonatation :
Avant de pomper la commune non carbonatée vers les chaudières, le sirop est
réchauffé pour élever sa température à 75°C à l'entrée de la première
chaudière, on fait un chaulage, c'est à dire l'ajout de lait de chaux déjà préparé
à partir de la réaction suivante :
CaO + H2O Ca(OH)2
Remarques :
a - La carbonatation se fait dans des séries de batteries de chaudières et la
température convenable se situe entre 65 à 75°C.
Si on travaille à une température très élevée, on peut détruire le saccharose.
Si on travaille à une faible température, donc ralentissement de la vitesse de
la réaction.
b - On doit travailler à un pH basique car la réaction (A) doit être maintenue
alcaline.
II - 4 – Filtration
exigences des chaudières pour éviter des effets indésirables tel que la
corrosion, l'entartrage…etc.
II – STATION DE LA CHAUFFERIE
Vapeur Chaudières
Vapeur
détendue (vers
fabrication)
I – PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS
II – DESCRIPTION D’UNE CENTRIFUGE DISCONTINUE
III – FONCTIONNEMENT DES TURBINES
IV – EXPLOITATION DES RESULTATS
V – CALCUL DES FREINTES
I -Problématique et objectifs :
Le turbinage est l'opération qui vise à séparer la liqueur mère des
cristaux, après avoir été épuisée. Alors, Vu l'importance de cette opération
dans la production du granulé, il s'avère nécessaire de suivre son cycle.
L'objectif de ce sujet est d'étudier les principales phases du turbinage en
analysant l'entrée et la sortie des turbines, afin de calculer les freintes (pertes
de sucre). ( annexe 5 : schéma de l’installation STG)
TURBINES
Sucre humide(Sh) :
Coloration
Egout riche (ER1) : Cendres
Egout pauvre (EP1)
Bx (Analyse granulométriques):
Bx
Pureté Ouverture moyenne (OM) Pureté
coloration coefficient de variation (CV) coloration
Sécheur
1 - Résultats :
Paramètres de prélèvement :
Pression
T°C (MC) T°C (Sh) (eau de clair) Durée (clair)
75 48,6 5 bars 10 s
Analyses chimiques :
ER(1) EP(1) EM MC
Bx (%) 79,76 78,28 79,32 90,48
Coloration(IC) 1163,618 1451,26 1526,36 588,166
Pureté (%) 98,62 98,18 98,51 99,24
Points européens :
Cendre Type Coloration(IC) Total Catégorie
Sh 0,00544 3 12,86 15,8 2
Ss 0,0024 4 6,822 10,8 2
ESSAI N°2 :
Pression
T°C (MC) T°C (Sh) (eau de clair) Durée (clair)
Analyses chimiques :
ER(1) EP(1) EM MC
Bx (%) 79,84 78,32 79,52 91,2
Coloration(IC) 522,136 525,94 540,31 308,26
Pureté (%) 98,19 95,45 97,68 98,83
Points européens :
Cendre Type Coloration(IC) Total Catégorie
Sh 0,00784 5 6,5 11,5 2
Ss 0,004544 4 16,4 20,4 2
ESSAI N°3 :
Paramètres de prélèvement :
74 60 5 bars 12 s
Analyses chimiques :
ER(1) EP(1) EM MC
Bx (%¨) 79,92 77,68 78,84 89,56
Coloration(IC) 960,46 1352,08 1142,76 1504,52
Pureté (%) 99,12 98,73 96,29 98,41
Points européens :
Cendre Type Coloration(IC) Total Catégorie
Sh 0,00713 5 8,7 13,7 2
Ss 0,0039 4 9,4 13,4 2
ESSAI N°4 :
Paramètres de prélèvement :
75 51,2 5 bars 12 s
Analyses chimiques :
ER(1) EP(1) EM MC
Bx 80,84 77,64 79,36 95,08
Coloration(IC) 1814,58 2605,89 2801,9 808,505
Pureté(%) 98,80 95,05 96,62 98,22
Points européens :
Cendre Type Coloration Total Catégorie
Sh 0,0224 4 6,7 10,7 2
Ss 0,00416 4 4,9 8,9 2
Remarque :
Afin de vérifier que la (G1500) influe négativement sur les résultats, une
comparaison de la coloration entre les turbines (G1750) et (G1500) est
effectuée.
Soient,
1 : turbine 1750 (sud) 3 : turbine 1500 (sud)
2 : turbine 1750 (Nord) 4 : turbine 1500 (Nord)
1 2 3 4
Coloration (IC) 26,94 19,71 77,2 92,93
D'après ce tableau :
Entre les turbines de même types, il y'a une certaine différence de
coloration due à la variation de la durée de clairçage.
Entre les turbines de (G1750) et (G1500), il y’a une grande différence, car les
turbines (G1500) sont plus anciennes ainsi qu’elles sont chargées par une
MC du deuxième jet. Donc, elles sont moins performantes que les (G1750) ;
C’est pourquoi, on a réalisé une analyse comparative entre les deux
turbines (annexe 7, 8, 9).
Méthode (1) :
Donc
Psd = 1000 *pi * d * l *(D * e– e²)
Turbine NORD :
Capacité de remplissage : 100%
E = 174 mm
Turbine SUD :
Capacité de remplissage : 75%
E = 136 mm
2/ Essai 2 :
Paramètres de marche du turbinage :
Dans les deux essais, les deux méthodes de calcul donnent des valeurs proches.
Ce qui vérifie la remarque précédente.
ANNEXES
I – CONDITIONNEMENT (1 - 4)
II – SCHEMAS DESCRIPTIFS (5 - 6)
III - SUIVI DES TURBINES (7 - 8)
IV - ANALYSES CHIMIQUES (9)
V- LES MODES OPERATOIRES ( 10 )
Techniques d’ingénieur :
Hugot : La Sucrerie de Cannes, 2ème édition, DUNOD, Paris 1970.