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Optimisation de fonctionnement
des appareils à cuire et des
turbines du 1er jet
I. Généralité ……………………………………………………………………………23
II. Cristallisation de sucre ……………………………………………………………..24
III. Notions fondamentales ....................................................................................26
IV. Les paramètres influençant la cristallisation…………………………………..….28
V. Les propriétés physico-chimiques de saccharose…………………………........30
VI. Description de la station de cristallisation………………………………………...31
VII. La cuisson……………………………………………………………………………32
VIII. Malaxage……………………………………………………………………….........35
IX. Essorage……………………………………………………………………………..36
I. Méthodologie du travail…………………………………………………………....40
II. Démarche suivie…………………………………………...……………………….41
III. Matériel et méthodes……………………………………………………………….42
IV. Représentation des résultats……………………………………………………...46
Conclusion…………………………………………………………………………………..56
Références Bibliographiques………………………………………………………......57-58
1
Liste des abréviations
MC : Masse Cuite
EM : Eau Mère
EP : Egout pauvre
ER : Egout riche
Bx : Brix
2
Remerciements
Au terme de mon projet de fin d’études, je tiens à exprimer ma gratitude et à
adresser mes vifs remerciements à M.HASSNAOUI, Directeur de la COSUMAR
OULAD AYAD, de m’avoir accordé l’opportunité d’effectuer un stage au sein de son
établissement.
Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui par leur apports et leurs suggestions ont
participé de près ou de loin à l’élaboration de ce travail.
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Dédicace
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Introduction
Durant mon stage à la SUTA OULAD AYAD; j’étais amené à travailler dans la
station de cristallisation, dont le but d’optimiser le 1er jet et d’améliorer le rendement
des appareils à cuire et des turbines. Cela revient à déterminer les facteurs contrôlant
le fonctionnement de ces appareils et des turbines.
Afin de développer avec clarté les démarches mises en œuvre pour atteindre cet
objectif, mon plan se subdivisera en deux axes principaux :
Puis dans un second temps, on donne les résultats d’un suivi régulier de
fonctionnement des appareils à cuire et des turbines et on définit par la suite les
paramètres optimums pour améliorer leurs rendements.
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I. Présentation de la société
1- Historique
COSUMAR
o Elle est fondée en 1929 par la société Saint-Louis de Marseille sous le sigle
COSUMA.
o En 1967, l’état Marocain a participé avec un capital de 50 % du capital de la
COSUMA qui devient alors COSUMAR (Compagnie Sucrière Marocaine de
Raffinage).
o En 2005, acquisition des 4 sociétés sucrières ex publiques SUTA, SUNABEL,
SURAC et SUCRAFOR.
o Et depuis 2005, COSUMAR n'a cessé de s’élargir et de renforcer son action
dans ce secteur en développant le potentiel de sa production et la qualité de
ses produits.
SUTA
La SUTA ou « Sucrerie de Tadla » dans le site OULAD AYAD, est l’une des
filiales du groupe COSUMAR. Elle contribue à hauteur de 30% dans la production
nationale de sucre grâce au traitement de la betterave à sucre, et elle assure des
pulpes sèches et humides pour l’élevage, ainsi que la mélasse pour les industries de
bio-fermentation.
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AYAD qui a connu une multitude de travaux d’extension et de transformation
(Production directe du sucre, installation d’une unité de conditionnement, la
préparation de la production mécanisée du sucre pain).
2- Fiche technique
N ° de patente 41355041
CNSS N° 1881673
Effectif 163
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3- Organigramme général
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Figure1 : organigramme de la société
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4- Produits de la SUTA
Le pain de sucre ;
Le sucre en lingots ;
Le sucre en morceaux ;
Le sucre granulé sous différents emballages 1k, 2k et 50kg.
Les sous-produits
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II- Généralité sur la betterave sucrière
1. Constitution anatomique
Le bouquet foliaire.
Le collet.
La racine avec un ou deux sillons saccharifères.
Les radicelles.
Son poids moyen est de l’ordre de 600 à 700 g, le sucre qu’il contient est de 16 à
20 % de sa masse est inégalement réparti. La racine est la réserve où s’accumule le
sucre élaboré par le bouquet foliaire.
2. Constitution chimique
5 % d’armature cellulosique, qui se trouve éliminée dans les pulpes (le Marc)
75 % d’eau.
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18 à 20 % de matières sèches dissoutes dans l’eau
3. Constitution organique
o Les sucres : dont le plus important est le saccharose. C’est un sucre non
réducteur de masse molaire 342g/mol. Sous forme cristalline sa densité est de
1 588kg/m3 et son point de fusion de 160°C, mais il se décompose à partir de
150°C. Sa teneur se mesure par polarimétrie.
o Les acides organiques : comme l’acide acétique, lactique et oxalique.
o Les constituants azotés : ils dégagent de l’ammoniac à l’évaporation lorsqu’ils
sont en grande quantité, ils sont généralement des amides, des amines.
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III- Procédé de fabrication du sucre blanc
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Figure 4 : Schéma simplifié du processus de fabrication de sucre à la SUTA
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La réception
Le véhicule est placé sur un appareil appelé « RUPRO » comportant une sonde
mobile à clapets ouverts qui s’enfonce aléatoirement dans le chargement. Ceci permet
de prélever un échantillon de 15 à 40 kg, qui est déversé dans une trémie pour avoir
une première pesée de l’échantillon m1. Cet
échantillon est soumis à un jet d’eau puissant
dans une laveuse afin d’éliminer tout élément
étranger. Ensuite, l’échantillon subit un
décolletage afin d’éliminer les collets par des
machines de décolletage.
Figure 5 : Réception des véhicules
Une fois ces opérations accomplies, l'échantillon est soumis à une deuxième
pesée : m2
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La betterave ainsi déchargée est
transportée par une bande transporteuse
vers les silos de stockage, qui seront remplis
par une gerbeuse qui se déplace dans
toutes les directions.
Le transport de la betterave vers
l’usine se fait d’une manière hydraulique qui
utilise l’eau comme moyen principal pour le
déplacement de la betterave.
Figure 6 : Déchargement de betteraves
Lavage
Découpage
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Figure 9 : Cossettes
diffusion. On a des coupes racines à tambour et des coupes racines à plateau.
Echaudage
Diffusion
Après passage dans l'échaudoir, les cossettes sont véhiculées vers les tours de
diffusion de type BMA. Ces tours sont au nombre de deux : l’une a une capacité de
4000 tonnes alors que l’autre a une capacité de 6000 tonnes.
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La diffusion est un processus chimique dont le principe est la mise en
solution d'une matière soluble (sucre) qui par l'existence d'un gradient de
concentration de part et d'autre de la membrane plasmique de la cellule
de betterave passe au milieu le moins concentré.
L’eau se charge en sucre et en partie des non sucres solubles et devient le jus
brut ; et les cossettes épuisées appelées pulpes humides, sont ensuite pressées et
séchées et conditionnées sous formes de pellets servent à l’alimentation du bétail.
Epuration
o Neutraliser le jus de diffusion (pH = 5,4 - 5,7) afin d’éviter la production des
sucres réducteurs en cas du chauffage (procédé d’évaporation).
o Enlever les particules en suspension
o Enlever le maximum de non sucre
Préchaulage
Chaulage
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1ère carbonatation
Décantation
2ème carbonatation
Filtration des boues par des filtres rotatifs
Filtration par filtres DIASTAR
Evaporation
A pour but d’augmenter le brix du jus épuré (jus léger) en évaporant une grande
partie de l’eau qu’il contient. Le jus initialement à 14,5 brix est transformé en sirop (ou
jus dense) à un brix entre 65 à 70 afin de faciliter la cristallisation.
Le 1er, 2ème, 3ème et le 4ème effet sont constitués chacun de deux corps (A et B),
alors que le 5ème effet n’est constitué que d’un seul corps.
Pour que l’ébullition du jus s’effectue sans dégradation du saccharose, le dernier
corps est relié à un condenseur barométrique muni de pompe à vide qui permet
d’abaisser la pression de caisse en caisse, le dernier effet étant sous vide .
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Cristallisation
Le sucre à la sortie des centrifugeuses est humide, ainsi il est transporté sur une
bande vers un sécheur à tambour, où le sucre circule à co-courant de l’air chaud et à
contre-courant de l’air froid. Il est ensuite tamisé, classé et pesé, puis dirigé vers
l’atelier d’ensachage ou vers de vastes silos où il est conservé en vrac dans des
conditions de conservation favorables.
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22
I. Généralité
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II. Cristallisation de sucre
La cristallisation est effectuée en 3 trois jets dont chacun est constitué de trois
étapes principales : la « cuisson », le « malaxage » et « l’essorage ». La solution
appelée « liqueur standard » alimentant chaque jet de cristallisation est le résultat d’un
mélange de différents produits. Dès que l’on est en présence de cristaux en
suspension dans un sirop, on parle de « masse cuite » et le sirop prend le nom «
d’eau-mère » car c’est lui qui nourrit le cristal. Lors de l’essorage de la masse cuite
pour séparer les cristaux, l’eau-mère est tout d’abord évacuée et prend le nom «
d’égout pauvre ». Puis la surface des cristaux est lavée par pulvérisation d’eau, on
parle de «clairçage». Cette étape entraîne une légère dissolution de sucre cristallisé et
le sirop issu du lavage est donc nettement plus pur que le précédent égout, d’où son
nom « d’égout riche ».
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SIROP
(p=94%)
Jus léger Sucre déclassé
LIQUEUR
STANDARD
MALAXAGE 1 Séchage/ref
CENTRIFUGATION 1
Sucre blanc
MASSE CUITE 2
MALAXAGE 2
SUCRE
2
CENTRIFUGATION 2
P=98 %
EGOUT D’AFFINAGE
MASSE CUITE 3
CENTRIFUGATION
MALAXAGE 3
SUCRE
CENTRIFUGATION 3 3 EMPATAGE
P=96%
MELASSE
(p=56-60 %)
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III. Notions fondamentales
1. Solubilité
2. Saturation
Pour que la cristallisation de sucre (saccharose) ait lieu, la solution doit être
concentrée au-delà de la saturation ou encore être sursaturée.
Avec :
ms : masse de saccharose
me : masse de l’eau
Une zone métastable dans laquelle il n’y pas de formation spontanée de cristaux.
La solution demeure sursaturée. Par contre si les cristaux sont ajoutés, ils ne se
dissolvent pas et peuvent grossir .Cette zone correspond à des sursaturations σ
comprises entre 1,0 et 1,1 en 1er jet; et entre 1,0 et 1,25 en 2ème et 3ème jets ;
26
Figure 16 : zones de sursaturation
Nucléation
27
iii. La nucléation secondaire de contact : elle résulte des chocs des
cristaux entre eux ou avec les parties solides du cristallisoir.
Grossissement
4. La vitesse de cristallisation
𝐷
𝑣= × 𝑆𝑠𝑎𝑡 × (𝜎 − 1)
ɛ
σ : sursaturation
1. La température
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Par ailleurs, une température élevée :
• Favorise la formation de colorants qui vont nuire à la qualité du cristal ;
• Augmente le nombre de lacunes, ce qui va entraîner une diminution de la pureté du
cristal puisque la probabilité d’incorporation des impuretés va croître.
2. L’agitation
3. La sursaturation
4. Les impuretés
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V. Les propriétés physico-chimiques du saccharose
O-α-D-glucopyranosyl-(1→2)-β-D-fructofuranoside
Nom
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VI. Description de la station de cristallisation
- Un malaxeur distributeur
VII. La cuisson
L’appareil à cuire est une chaudière qui fonctionne sous vide, et il comprend :
Le faisceau tubulaire : il est placé tout en bas de la cuite car il doit toujours être
entièrement couvert par le sirop. C’est un tambour muni de tubes allant d’une plaque à
l’autre où la masse cuite circule dans les tubes et la vapeur dans l’espace inter-
tubulaire ;
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L’agitateur : son rôle est d’homogénéiser le mélange entrant et d’assurer l’échange
thermique entre le mélange et la vapeur, ainsi que de favoriser le transfert de matière
entre les cristaux et l’eau mère.
2. Intérêt du vide
3. Phases de cuisson
Une fois le niveau de la liqueur standard est suffisant dans les barques, le tirage
pied de cuite est commencé c’est-à-dire on peut introduire dans l’appareil à cuire un
volume qui doit couvrir entièrement le faisceau ce qui correspond à 30% du volume de
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l’appareil, pour éviter le risque de projection du sirop sur les parties métalliques ce qui
provoque la caramélisation et par la suite l’augmentation de la coloration du sirop, tout
en appliquant le petit vide et l’agitation.
b) Concentration
c) Grainage
Une fois le brix arrive à 81%, le grainage est réalisé par l’ensemencement d’une
petite quantité de cristaux (80g).
La semence est formée par le broyage d’une quantité de sucre (2Kg) dans
l’alcool isopropylique (4Kg).
d) Maturation
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e) Lavée
On cherche à éliminer les grains indésirables et disperser les grains dans cette
phase.
f) Montée
La durée de cette phase est évidemment en fonction de la taille des cristaux qui
doit être obtenue ainsi que la pureté du sirop de départ. Le temps est d’autant plus
long que les cristaux sont gros ou que la pureté est basse.
g) Serrage
h) Coulée
Une fois qu’on a atteint le brix et la taille des cristaux voulue, l’appareil est remise
à la pression atmosphérique en cassant le vide et l’agitateur arrête, la trappe de
vidange est ouverte et la masse cuite s’écoule dans un malaxeur de coulée.
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i) Dégraissage
-La durée de cuisson : elle sera fonction de l’ouverture moyenne souhaitée des
cristaux et de la qualité ;
-La température de cuisson : celle – ci est en fonction du vide, afin d’éviter des
recolorations importantes, il faut cuire à des températures modérées n’excédant pas
80°C.
Une cuisson à trop basse température évite les recolorations mais diminue la vitesse
de cristallisation, ce qui allonge la durée de cuisson ;
-La vapeur : est en fonction de degrés de sursaturation voulu qui dépend lui-même
des caractéristiques du sirop d’évaporation. Pour un brix de sirop égale à 68% on peut
régler la pression de vapeur aux environ de 1,40 Bar.
VIII. Malaxage
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Le malaxage consiste à pétrir la masse cuite pour permettre au sucre encore
contenu dans l’eau-mère de continuer à se déposer sur les cristaux. En brassant la
masse cuite, le malaxeur modifie constamment les positions de l’eau-mère et des
cristaux pour favoriser leur grossissement.
L’épuisement d’un sirop d’une eau-mère est le degré de récupération de sucre
dans ce sirop ou cette eau-mère. Par définition l’épuisement est :
IX. Essorage
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Afin de préserver la granulométrie du sucre de premier jet et d’éviter la formation
de « poussières », la séparation des cristaux de l’eau mère est toujours réalisée dans
des essoreuses en discontinu.
Par contre, en deuxième et troisième jets, le sucre produit devant être refondu,
les essoreuses continues sont privilégiées car elles sont nettement plus économiques
en fonctionnement.
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Figure 19 : cycle de fonctionnement d’une turbine discontinue
38
39
I. Méthodologie de travail
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La freinte
Une fois la vanne d’alimentation est ouverte, on prend une quantité suffisante de
la masse cuite pour qu’on puisse extraire l’eau mère, juste après on prélève des
échantillons des égouts pauvre et riche, et on enregistre les paramètres fixés de la
turbine.
1. Détermination de la polarisation
Un corps produisant la polarisation rotatoire est doué d’un pouvoir rotatoire. Ceci
est défini par la loi de Biot :
= [] × C × L
Avec,
: Pouvoir rotatoire
[] : Pouvoir rotatoire spécifique à 20°C et à =589 nm
C : concentration en g/ml
L : longueur du tube polarimétrique en dm
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Figure 20 : saccharimètre de laboratoire
Mode opératoire
Brix : est la quantité de la matière sèche présente dans 100g de solution (sucre +
non sucre), il est donné par un réfractomètre.
𝒎(𝐌𝐒)
𝑩𝒓𝒊𝒙 = × 𝟏𝟎0
𝒎(𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆)
Avec :
Il est exprimé en gramme de matière sèche pour 100 g de produit (g MS/100 g).
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Figure 21 : réfractomètre du laboratoire
Mode opératoire
3. Détermination de la pureté
𝐒
𝐏𝐮𝐫𝐞𝐭é = × 𝟏𝟎𝟎
𝐁𝐱
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4. Détermination de la coloration
La mesure de la solution est réalisée au moyen d’un photo-colorimètre et fondée
sur la dimension de l’intensité lumineuse d’un faisceau monochromatique qui traverse
la solution à analyser.
Mode opératoire
Préparation de l’échantillon : dilution 1/5 ème
Examiner à l’aide du spectrophotomètre dans une cuve de 1 cm de chemin
optique
Expression des résultats
Avec :
d : Densité
B : Epaisseur de la cuve en cm
Bx : brix en °B
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5. Détermination du rendement en cristaux
MC : masse cuite
EM : eau mère
6. Détermination de freinte
Avec :
MC : masse cuite
EP : égout pauvre
1. Normes
Afin de vérifier la fiabilité des paramètres évalués, on cite les normes de qualité
appliquées par SUTA.
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Tableau 3 : les normes de brix appliquées au système automatique
Masse cuite 1
Pureté 94.000 %
Brix 92.500 %
Egout pauvre 1
Pureté 87.000 %
Brix 80.000 %
Egout riche 1
Pureté 91.000 %
Brix 74.398 %
1. Analyses effectuées
Appareil 1
Phase de Normes
N°cuite Polarisation Brix Pureté pH Données
cuisson Brix Pureté
Point de Brix = 82°B t = 8:30 niveau = 30,4%
grainage 77,55 82,05 94,52 8,18 82 T = 82°C Pvide = 351mbar
1 Coulée MC 85,9 91,05 94,34 8,1 92,5 94 Brix = 92,01°B t = 10:26
niveau = 74,6%
EM 67,5 79,1 85,33 8,23 T = 75°C Pvide = 249 mbar
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- Le brix de coulée est inférieure à 92,05 %, valeur définie par les normes ;
- La pureté de la masse cuite répond aux normes.
Appareil 2
Phase de Normes
N°cuite Polarisation Brix Pureté pH Données
cuisson Brix Pureté
Point de Brix = 82°B t = 8:25 niveau = 36,2%
grainage 81,85 82 T = 73 °C Pvide = 265mbar
Fin de MC 84,75 89,75 94,43 8,2 91 94 Brix = 90,10°B t = 10:40 niveau = 78,6%
2 montée EM 70,9 80,5 88,07 Pvide= 294mbar T = 77°C
MC 86,45 91,3 94,69 8,1 92,5 94 Brix = 91,5°B t = 11:21 niveau = 76,3%
Coulée
EM 68,25 79,75 85,58 Pvide = 461mbar T = 80°C
Appareil 3
Normes
N°cuite Phase de cuisson Polarisation Brix Pureté pH Données
Brix Pureté
Brix = 81°B t = 9:40
Point de
81,4 niveau = 30,4% T = 83°C
grainage
82 Pvide = 267 mbar
MC 84,85 90,1 94,17 8,5 91 94 Brix = 90,3 °B niveau = 70,1%
3 Fin de
t = 11:30 T = 77°C Pvide =
montée EM 69,8 81,05 86,12 8,5 254mbar
MC 86,55 91,95 94,13 8,31 92.50 94 Brix = 91,3 niveau = 64,5%
Coulée
EM 68,1 79,15 86,04 8,45 t=12:00 T = 77°C Pvide = 245mbar
47
- Le brix de la coulée montre une variation tolérable ;
- La pureté de la masse cuite répond aux normes.
Appareil 4
Phase de Normes
N°cuite Polarisation Brix Pureté pH Données
cuisson Brix Pureté
Point de Brix = 81,2°B t=8:18 niveau = 30%
81
grainage 82 T = 82°C Pvide=351mbar
Fin de MC 86,5 91,95 94,07 8,17 91 94 Brix = 90,9°B niveau = 70,9%
4 montée EM 69,6 81,5 85,4 8,32 t = 9:46 T = 78°C Pvide = 258mbar
MC 86,95 92,25 94,25 8,22 92,50 94 Brix = 92,2°B niveau = 74,5%
Coulée
EM 69,65 81,2 85,77 8,2 t = 10:15 T = 75°C Pvide = 249mbar
Appareil 5
Phase de Normes
N°cuite Polarisation Brix Pureté pH Données
cuisson Brix Pureté
Point de Brix = 80,3°B t=10:10 T = 74°C
5
grainage 80,6 82 Pvide = 258 mbar
Fin de MC 87,85 92,35 95,13 8,1 91 94 Brix = 90,3°B t = 11:45 T = 79°C
montée EM 70,3 79,8 88,09 8,4 Pvide = 262mbar
MC 86,75 91,1 95,22 8,28 92,50 94 Brix = 92,1°B t = 12:00 T = 77°C
Coulée
EM 67,05 78,65 85,25 8,3 Pvide = 251mbar
48
Appareil 6
Phase de Normes
N°cuite Polarisation Brix Pureté pH Données
cuisson Brix Pureté
Point de Brix = 82°B t = 10:10 T = 74°C
grainage 82,2 82 Pvide = 258 mbar
Fin de
MC Brix = 89°B t=11:45 T = 79°C
6 montée 83,35 88,1 94,61 8,02 91 94
Pvide = 260mbar
EM 71 79,25 89,59 8,18
Coulée MC 84,35 89,25 94,51 8,15 92,50 94 Brix = 89,86°B t=12:00 T = 77°C
EM 67,8 77,9 87,03 8,1 Pvide = 245mbar
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Méthode Matériel
Degré Brix
Analyse au
Viscosité de la Formation
laboratoire refonte
Planification des
tâches
50
2. Rendement en cristaux
Considérons :
R1=55,92% R4=54,97%
R2=57,68% R5=61,58%
R3=53,29% R6=51,47%
Norme = 57%
Recommandations
51
Veillement sur la régularité du brix de la liqueur standard ;
Développement du système de régulation au niveau des appareils à cuire;
Veillement sur l’utilisation du système de lavage automatique du brixmètre ;
Formation poussée sur le système automatique à cuire ;
Sensibilisation des techniciens du laboratoire à l’importance de respecter les
paramètres (temps de broyage) de la préparation de la semence.
Au cours du suivi des turbines, des analyses ont été effectuées de pureté, de
brix, de polarisation et de coloration sur la masse cuite avant turbinage d’après
laquelle on extrait de l’eau mère, égout pauvre et égout riche. Tout en variant la
séparation des égouts après égout riche et la charge de masse cuite introduite dans la
turbine, et en fixant la durée de clairçage en 15s, ainsi on calcule la freinte.
Du fait que les turbines ont le même principe de fonctionnement, on a choisi de
travailler sur la turbine N°4.
Suivi 1
52
Suivi 2
Suivi 3
53
Pour une séparation de 65s et une charge de 5,5% en masse cuite.
Interprétation
On remarque que le rendement en cristaux diminue en arrivant au turbinage,
avec un pourcentage variant entre 3,54 et 7,24%. Ces valeurs ne doivent pas
dépasser les 5% pour une bonne qualité de sucre produit. Il est donc nécessaire de
déterminer les causes de cette anomalie.
Temps de
Paramètres Durée de Durée
lavage Chargement
optimums clairçage d’essorage
panier
Durée en (s) 15 30 14 Moyen
54
Conclusion
Le stage que j’ai effectué au sein de la sucrerie raffinerie de Tadla SUTA du
groupe COSUMAR, m’a permis de mettre en pratique mes connaissances acquises
durant le cycle de ma formation à la FST de Béni Mellal, ainsi de me confronter
directement avec le milieu professionnel afin de me familiariser avec la spécialité que
j’ai choisie.
Cette étude m’a permis tout d’abord de déterminer les facteurs influençant le
rendement de ces appareils, à savoir : la teneur en sucre des betteraves, le brix de la
liqueur standard, la température de cuisson, la durée de clairçage, l’agitation au
niveau du malaxeur et la quantité de la masse cuite turbiné. Ensuite, de donner des
recommandations pour améliorer leurs rendements tel que : le maintien du vide
constant, veillement sur la régularité des vannes d’eau et celles d’alimentation, la
formation et sensibilisation du personnel sur les bonnes pratiques de laboratoire et sur
le système automatique de cuisson et enfin de déduire les paramètres optimums du
fonctionnement de ces appareils.
55
Liste des références
56
15- Emile BURZAWA et Florent HEITZ. « La cristallisation du sucre : des bases
théoriques à la production industrielle ». 3ème Colloque, Paris, novembre 1994. p17
16- Mode opératoire : Méthode de détermination de la polarisation des sirops, masse-
cuite, égouts, sucre2, mélasse (pour le calcul de la pureté) ; Laboratoire de SUTA ;
2002
17- Mode opératoire : « Colorimétrie » Laboratoire de SUTA, 2012
18- CHARIF Redouane, Mémoire de Fin d’Etudes ; « Optimisation de la conduite
d’épuration raffinerie et amélioration du rendement de décoloration de la refonte
raffinée ». Université Sidi Mohamed Ben Abdellah. Faculté des sciences et
techniques, 2014, p67
19- Laboratoire de SUTA. Normes de brix et pureté.
57