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SOMMAIRE

INTRODUCTION......................................................................................................................1

1 Présentation de l’entreprise.................................................................................................2

1.1 Nord Africa Bottling Company (NABC)....................................................................2

1.2 Fiche signalétique du Groupe NABC.........................................................................2

1.3 Historique....................................................................................................................2

1.4 Actionnariat.................................................................................................................3

1.5 La production..............................................................................................................6

1.6 Processus de fabrication de la boisson gazeuse..........................................................6

2 Les processus managériaux de NABC certifiés ISO........................................................13

2.1 ISO 9001:2015 (pour le management de la qualité).................................................13

2.2 ISO 14001:2015 (pour le management environnemental)........................................14

2.3 FSSC 22000:4.1 (pour la sécurité alimentaire).........................................................16

2.4 OHSAS18001 (pour la santé et la sécurité au travail)..............................................17

2.5 Les raisons d’adoption du système de certification intégré......................................18

3 La certification TUV.........................................................................................................19

3.1 Que signifie la TUV..................................................................................................19

3.2 La certification TUV.................................................................................................19

3.3 Le processus de la certification TÜV........................................................................20

3.4 Préparation de l’examen...........................................................................................20

3.5 Exécution et analyse de l’examen.............................................................................20

3.6 Termes et conditions spéciaux de la certification.....................................................20

3.7 Termes et conditions généraux pour les certifications accréditées...........................21

3.8 Les avantages de la certification TUV......................................................................23

4 Le développement durable chez NABC...........................................................................24

CONCLUSION.........................................................................................................................27

SITOGRAPHIE........................................................................................................................28
INTRODUCTION

Le marché des boissons gazeuses au Maroc a connu une croissance importante de son activité
depuis le début des années 90. Il représente un taux de croissance annuel variant entre 4 et
5%. En 2009 ce marché a enregistré une croissance saine, tant en volume et en valeur.

Cependant, malgré sa croissance assez soutenue, la consommation des boissons gazeuses au


Maroc reste faible et limitée par rapport au niveau des pays occidentaux et même des pays
relativement comparables tels que la Tunisie ou l’Algérie. La Consommation moyenne des
boissons gazeuses par tête d’habitant et par mois au Maroc est limitée à 1,5L. Ainsi, le
royaume se classe loin derrière les autres pays maghrébins où la consommation atteint les 5
litres par habitant. Un pouvoir d’achat peu élevé et des habitudes de consommation
spécifiques (les Marocains restent de grands buveurs de thé) restent les principales raisons
expliquant cette situation. Les perspectives de développement du marché demeurent toutefois
importantes malgré des difficultés à désaisonnaliser la consommation.

Tous les opérateurs intervenants aujourd'hui, sur le marché, sont unanimes à reconnaître qu'il
y a de la place pour tout le monde. Et le marché a toujours montré sa grande capacité à
intégrer de nouvelles boissons fraîches dans son horizon gustatif.

En effet; la production basée sur la qualité et la sécurité alimentaire est devenue un label
important dans la vie quotidienne de toute l’humanité et ceci à l’échelle nationale et
internationale. On déduit donc de ce travail que le processus de fabrication des boissons
gazeuses obéit à un système d’hygiène et de contrôle de qualité répondant aux besoins du
consommateur.

La NABC est une entreprise d’embouteillage des boissons gazeuse qui vise à présenter des
produits de haute qualité pour satisfaire les besoins explicites et implicites des
consommateurs. Pour garantir une bonne qualité des produits et Pour faire face à la
concurrence âpre dans ce secteur.
Et dans ce contexte NABC est entrée dans une démarche de qualité.
Alors, quelles sont les certifications adoptées par NABC ?

1
Présentation de l’entreprise 
1.1 Nord Africa Bottling Company (NABC)
Leader sur le marché des boissons gazeuses avec 90% des parts de marché et premier
Embouteilleur de Coca-Cola au Maroc, la North Africa Bottling Compagny (NABC) est une
holding du groupe Equatorial Coca-Cola Bottling Company ECCBC, détenu à 70% par le
groupe industriel espagnol COBEGA et à raison de 30% par The Coca-Cola Company, qui est
présent sur 12 pays en Afrique dont le Maroc.

Créée en 2003 suite à une série de rachats et d’absorptions, NABC dispose de 5 filiales :


SCBG, CBGN, CBGS, COBOMI et SOBOMA qui font aujourd’hui sa force et sa place
prépondérante dans le secteur agroalimentaire. Elle se positionne comme un pionnier dans la
production et la commercialisation des boissons gazeuses avec 5 usines, 15 lignes de
production et 23 centres de distribution qui alimentent un réseau de plus de 130 000
clients.

NABC est certes remarquable pour sa capacité de production et son réseau de distribution,


mais elle se distingue par sa faculté à créer de la valeur et des emplois. Elle mise sur la
consolidation de son capital humain et puise son énergie auprès de 3 200 collaborateurs. Une
force vive qui œuvre chaque jour à la croissance de son activité et à la satisfaction de ses
clients.

1.2 Fiche signalétique du Groupe NABC 

Raison sociale North Africa Bottling Company.


Forme juridique Société anonyme
Capital social 1 575 656 000 DH
Secteur d’activité Agroalimentaire
Date de création 25/12/2003
Siège 1, Bd Ahl Loghlam, Casablanca
Effectif Plus de 3000 salariés
Téléphone 522 27 00

1.3 Historique

Nord Africa Botting Company (NABC) fut créé le 25 décembre 2003 suite au regroupement
de trois embouteilleurs marocains : Société Centrale des boissons gazeuse « SCBG »,
Compagnie Boissons Gazeuses du Nord « CBGN », Compagnie Boissons Gazeuses du Sud «
CBGS » et de la Société des Boissons Mauritanienne « SOBOMA » cette union place NABC

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comme filiale principale d’ECCBC (Equatorial Coca-Cola Bolting Company) et comme le
plus important des concessionnaires de The Coca-Cola Company en Afrique avec un effectif
de plus de 3000 salariés

NABC dispose actuellement de 5 sites de production au Maroc : 2 à Casablanca, 1 à Fès, 1 à


Marrakech, 1 à Salé, et 1 Site en Mauritanie basé à Nouakchott. Ces sites regroupent plusieurs
lignes d’embouteillage de P. E. T (Pol éthylène Téréphtalate), verre et boite. Compagnie Des
Boissons Gazeuses du Nord a été créée en 1952, par deux groupes d’associés : la famille
Benabdellah et le groupe suisse France Hauss. En Mars 1997, la CBGN acquiert l’unité SIM,
4 mois plus tard, la CBGN est rachetée par The Coca-Cola Holding

Cette entreprise passe sous le giron de ECCBC en 2002 pour rejoindre le Groupe NABC dès
sa création en 2003. L’unité de production de la CBGN situé au quartier industriel Sidi
Brahim à Fès, dispose de 2 lignes de verre ainsi que 2 lignes PET. Les centres de distribution
de la société sont du nombre de cinq, établis à : Fès, Mekhnès, Sidi Slimane, Errachidia et
Khénifra. CBGS : La compagnie des boissons gazeuses su Sud fut créé en 1968. En 1 997,
l’acquisition de la SIM (Société Industrielle Marocaine) lui permet d’augmenter sa capacité
de production et d’élargir sa gamme de produits .

Rachetée en 1999 par the Coca- Cola Bottling company. La CBGS dispose actuellement
d’une unité de production à Marrakech équipée de 2 lignes verre et 1 ligne PET. Les centres
de distribution fournissent le territoire de la CBGS et se situent à : EL Kelaa Sraghna, Beni
Mellal, Khouribga, Sidi Bennour, Safi et Essaouira. COBOMI est la quatrième usine
embouteillages du groupe, il se spécialise dans la fabrication et la distribution des boissons
gazeuses, d’eau de table et de jus.

La fabrication des boites Coca, Hawaï tropicale, Fanta ….. de la SCBG se fait à COBOMI. En
1992, elle est acquise par Castel puis par Cobega en 1995 pour joindre le groupe NABC dès
sa création. La création de la NABC et les investissements réalisés a permis une synergie
entre les entreprises du groupe en termes de rationalisation des outils de production et de
l’espace pour une meilleure optimisation des unités dans tous les domaines.

1.4 Actionnariat 

Equatorial Coca-Cola Bottling Company « ECCBC » est l’actionnaire de référence de


NABC. « ECCBC » est présent au Maroc depuis novembre 2002, il a été créé en 1997 suite

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d’une fusion entre le groupe industriel Cobega SA et The Coca-Cola Export Corp. spécialisé
dans l’embouteillage et la commercialisation des boissons gazeuses. Le groupe est présent
dans 9 pays de l’Afrique de l’Ouest (Ghana, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Guinée
Equatoriale, Sierra Leone, Liberia, Cap Vert, Sao Tome et Gambie) et 3 pays au Maghreb
(Algérie, Maroc et Mauritanie). Il est spécialisé dans l’embouteillage et la distribution des
boissons gazeuses en Afrique.

NABC réalise 68.17% du C.A de ECCBC. Elle rassemble cinq sociétés :

1.1.1. La Société Centrale des Boissons Gazeuses '' SCBG''

La création de la Société Centrale des Boissons Gazeuses par l’ONA, le 1 er mai 2000 est
survenue suite à la séparation des activités boissons gazeuses et bière de la Société des
Brasseries du Maroc qui a été scindée en deux organes différents :

- La Société Centrale des Boissons Gazeuses spécialisée dans la production et la distribution


des boissons gazeuses.

- La Société des Brasseries du Maroc spécialisée dans le brassage et la distribution des


boissons alcoolisées.

Cette séparation a mis en évidence la réalité de l’exploitation des boissons gazeuses qui a
vécu longtemps dans l’ombre de la production bière. Le 15 Avril 2003, le Groupe ONA se
désengage de la SBM et de la SCBG en faveur du Groupe Castel qui cède, a son tour, la
SCBG au Groupe espagnol Equatorial Coca-Cola Bottling Company (ECCBC) en septembre
2003. La SCBG, qui évolue sur un marché concurrentiel, opère sur trois segments distincts :

 Les boissons gazeuses avec les marques Coca-cola, Fanta, Sprite, Schweppes, Hawai,
Pom’s…
 Les eaux de table : Ciel et Bonaqua
 Le jus de fruit Miami

Elle est aujourd’hui l’une des plus importantes franchises Coca-Cola du groupe NABC.

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1.1.2. Compagnie des boissons gazeuses du sud « CBGS » 

La Compagnie des Boissons Gazeuses du Sud, est depuis sa création en 1968, l’un des
principaux embouteilleurs franchisés de Coca Cola Company, installés au Maroc. En 1997 la
compagnie a acquis la Société Industrielle Marocaine « SIM ».

Rachetée en 1999 par The Coca-Cola Holding puis au mois de novembre 2002 par
Equatorial Coca-Cola Bottling Company, la CBGS s’affranchie de son statut d’entreprise
familiale et bénéficie du savoir-faire de deux multinationales de renom.

1.1.3. Compagnie des Boissons Gazeuses du Nord « CBGN » 

La CBGN (Compagnie des Boissons Gazeuses du Nord) est une société qui a pour
activité principale la fabrication et le conditionnement des boissons gazeuses. Cette société
était créée en 1952 par deux groupes d'associés : la famille Benabdallah et le groupe suisse
France Hauss.

En 1997 la CBGN achète l’unité SIM (Société industrielle marocaine) ; principal


concurrent lui permettent ainsi d'augmenter sa capacité de production et d'élargir sa gamme de
produits. Quatre mois plus tard la CBGN fût rachetée par The Coca-Cola Holding.

L’entreprise passe sous le giron d’ECCBC en 2002 pour rejoindre le groupe NABC
dès sa création en 2003. La CBGN reste parmi les anciens embouteilleurs qui existent au
MAROC.

L'activité de la société est autant industrielle que commerciale, elle se charge de la


production des boissons gazeuses du nord et de la distribution dans son territoire assigné.

En plus de la commercialisation de ses propres produits, la CBGN commercialise


aussi les eaux de table (CIEL et BONAQUA), Coca-Cola light, Coca-Cola zéro et d'autres
boissons gazeuses de formes PET et canettes, Miami, ces produits sont achetés des autres
embouteilleurs appartenant au même groupe NABC.

1.1.4. La Compagnie de Boisson Marocain et International « COBOMI » 

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Créée en 1999, elle commercialise la marque Orangina et Top’s. Elle a intégré le
groupe NABC en Novembre 2005. C’est au niveau de cette société que se produisent les eaux
de table (Ciel et Bonaqua), le jus de fruits (Miami) et les canettes des boissons Gazeuses.

1.1.5. La Société des Boissons Mauritaniennes « SOBOMA »

SOBOMA a été créée en 1974 par la Société des Brasseries Ouest Africaine
(SOBOA). En 1992, elle est acquise par Castel puis par COBEGA en 1995 pour rejoindre le
groupe NABC dès sa création en 2003. Le rapprochement de ces quatre sociétés a notamment
permis d’importantes économies d’échelle en terme de logistique et de gestion des flux mais
aussi le partage du savoir-faire de notre capital humain. La création de NABC et les
investissements réalisés ont permis une synergie entre les entreprises du groupe en terme de
rationalisation des outils de production et de l’espace pour une meilleure optimisation des
unités dans tous les domaines. L’unité de production de la SOBOMA est à Nouakchott.

1.5 La production

Au Maroc, NABC dispose de 05 unités de production regroupant des lignes :

 De verre
 De PET
 De boites
 De post-mix

Les produits sont distribués dans :

 le nord (territoire de Fès)


 le centre (territoire de Casablanca)
 le sud du Maroc (territoire de Marrakech)
 la Mauritanie

1.6 Processus de fabrication de la boisson gazeuse

1.1.6. Siroperie

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Son rôle comme l’indique son nom est la préparation des sirops par le mélange des concentrés
avec l’eau traitée et les colorants

Figure 1 : citerne de sirop

1.1.7. La station traitement d’eau

Bien qu’on dise que l’eau n’a pas de couleur ni de goût, sa qualité varie d’un lieu à l’autre.
Cette étape vise donc, à travers des traitements chimiques et physiques, à traiter l’eau de sorte
à ce qu’elle corresponde à un seul standard et que le goût de la boisson soit le même.
La salle des machines :

 Deux grands réacteurs.

 Un bac tampon

 les filtres à sable.

 les filtres à charbon.

 le bac de chaud.

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Figure 2 : Sale de traitement d’eau

1.1.8. Lavage  

Le rôle principal de cette machine est d’alimenter les laveuses par la pression et l’eau chaude.

Figure 3 : Laveuse

1.1.9. Mixage  

Le mixage constitue la dernière phase de production de la boisson, cette étape consiste à


mélanger le sirop fini avec l'eau traitée refroidie par l'eau glucosée et du gaz carbonique dans
des proportions bien définies.

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Figure 4 : Mixeur
1.1.10. Salle d’embouteillage

Elle est composée de 3 lignes de remplissage :

 2 lignes pour les bouteilles en verre :

1 ligne pour les bouteilles de PET

Figure 5 : La préforme des bouteilles de plastique

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Figure 6 : Souffleuse

1.1.11. SOUTIREUSE ET CAPSULEUSE  

C’est une machine conventionnée à remplir le produit dans les bouteilles vides. Le liquide
venant de la siroperie est maintenu dans un réservoir à une pression constante. Dès que
l’équilibre des pressions est établi le liquide s’écoule dans la bouteille le gaz dans la bouteille
est renvoyé vers la cuvette. Le robinet se ferme et les bouteilles ainsi remplies s’acheminent
vers l’étoile de sortie qui les distribue à son tour sous un poste de bouchage pour visser le
bouchon et un moteur d’entraînement du plateau tournant.

Figure 7 : Soutireuse et capsuleuse

1.1.12. ETTIQUITEUSE

C’est une machine qui permet d’étiqueter les bouteilles. La production est fournie par 2 types
d’étiqueteuses, une qui utilise une colle thérmofusible elle est conçue à la ligne de plastique,
et l’autre enveloppant avec de la colle liquide.

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Figure 8 : Ettiquiteuse

1.1.13. CODAGE

Le codage est très important pour la détermination de la convenance du produit â la


consommation. Ceci est réalisé grâce à l’imprimante VIDEO JET EXEL qui est conçue pour
être utilisée de façon continue. Elle fait imprimer des messages de petits caractères sur la
surface du bouchon. L’imprimante a un fonctionnement automatique, il est commandé par un
détecteur de bouteille. Lors du passage de la bouteille, elle injecte l’encre pressée dans le
générateur de gouttes à travers un petit busc pour marquer un code sur le bouchon, Le code
est programmé par l’utilisateur.

1.1.14. FARDELEUSE

Elle a pour but d’emballer les bouteilles avec du plastique sous forme de paquette.
Les composants essentiels de la machine :
 Magasin de rouleau de plastique
 Enrouleur film
 Four.

Les robots de palettisation offrent la possibilité pour les différentes unités de palettisation
telles que Clean Packs ou les couches de bouteille, de mettre en œuvre chaque schéma de

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palettisation souhaité sur la palette. Avec la robotique et les différents systèmes de
préhension, des cadences élevées peuvent également être atteintes dans des espaces réduits.

Figure 9 : palettiseur

1.1.15. SANITATION

Pour obtenir un sirop conforme aux normes prédéfinies d’hygiène et de qualité, une
opération de sanitation et de nettoyage s’impose pour détruire toutes les bactéries
pathogènes des surfaces en contact avec le sirop. Le nettoyage des cuves de sirop fini est
effectué chaque fois qu’il y a changement de produit ou épuisement du sirop.

Techniques :

 Pour Nettoyage et sanitation en 3 étapes :


1. Rinçage avec l’eau traitée .
2. Sanitation avec l’eau chaude à T°=85 °C pendant 15 min .
3. Rinçage et refroidissement avec l’eau traitée .

 Pour Nettoyage et sanitation en 5 étapes :


1. Rinçage avec l’eau traitée.
2. Nettoyage avec la soude chaude à 1,6 % +ou- 0,2% et T° de 75°C +ou- 5°C pendant 15
min.
3. Rinçage avec l’eau tiède.
4. Sanitation avec l’eau chaude à T°=85 °C pendant 15 min.
5. Rinçage avec l’eau traitée et remplissage du circuit avec la solution.

12
2 Les processus managériaux de NABC certifiés ISO

Parce que le produit vit au-delà des usines, en 2019, le leader sur le marché des boissons
gazeuses et premier embouteilleur de Coca-Cola au Maroc, North Africa Bottling Company
(NABC), vient de réussir l’implémentation d’un système de certification intégré unique sur le
marché national. Accordée par TUV, organisme de normalisation allemand de référence en
Europe, cette certification a été délivrée après un audit méticuleux qui a duré près de deux
semaines et qui a été réalisé par sept auditeurs de renommée internationale, indique un
communiqué de NABC.

La nouvelle certification combine 4 référentiels : ISO 9001 : 2015 pour le Management de la


qualité, ISO 14001 : 2015 pour le Management environnemental, FSSC 22000 : 4.1 pour la
sécurité alimentaire et OHSAS 18001 de la santé et sécurité au travail.

2.1 ISO 9001:2015 (pour le management de la qualité) 

Ce référentiel est axé sur la performance et se concentre davantage sur les objectifs à atteindre
que sur la manière de les atteindre. Il combine l’efficacité de « l’approche processus » avec
celle de « l’approche par les risques », permettant ainsi à NABC d’améliorer ses
performances. Cette certification démontre l’aptitude de NABC à fournir, de manière
constante, des produits et des services conformes aux exigences de ses clients et aux
dispositions légales et réglementaires.

La norme ISO 9001 est publiée par le sous-comité 2 (SC 2) du comité technique 176 (TC 176)
de l'ISO (Organisation internationale de normalisation).

Cette norme définit des exigences pour la mise en place d'un système de management de la
qualité pour les organismes souhaitant améliorer en permanence la satisfaction de leurs clients
et fournir des produits et services conformes. La norme ISO 9001 s'adresse à tous les
organismes, quelles que soient leur taille et leur secteur d'activité. Elle fait partie de la série
des normes ISO 9000 (ISO 9000, ISO 9001 et ISO 9004).

La norme ISO 9001 a été publiée pour la première fois en 1987 et est régulièrement révisée
depuis. Sa première révision date de 1994, la suivante de 2000 (et a intégré la notion de
processus d'amélioration), les suivants ont eu lieu en 2008 et enfin, en 2015.

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L'ISO 9001 est un référentiel certifiable par une tierce partie appelée organisme de
certification. Actuellement, un organisme peut demander une certification ISO 9001 selon la
version 2015. La dernière version de l'ISO 9001 a été publiée en septembre 2015 et permet
désormais de prendre en compte les enjeux internes et externes d'un organisme et les risques
associés.

Les évolutions pour la version 2015 par rapport à la version 2008 sont majeures afin de
pouvoir proposer un référentiel adapté au contexte économique actuel.

Les sujets suivants ont été ajoutés ou remaniés en profondeur par rapport à la version
précédente :

 Contexte et parties intéressées : un organisme doit définir les enjeux externes et


internes pouvant avoir des conséquences sur la conformité du produit et la
satisfaction du client. Les besoins et attentes des parties intéressées doivent être
également pris en compte ;
 Une notion d'autorité et de responsabilité a été induite au niveau des processus
pour renforcer le pilotage déconcentré de chaque processus ;
 L’approche par les risques ;
 Les termes « manuel qualité », « plan qualité », « procédures documentées »,
« enregistrements » et « documents » sont remplacés par le terme générique
« Information documentée ». Les informations documentées sont définies dans la
norme, elles doivent être maîtrisées et conservées afin de prouver le bon
fonctionnement des processus. Cependant, le niveau de détail dépend des besoins
de l'organisme ;
 Amélioration continue : exigences de mesure et enregistrement de la performance
à tous les niveaux utiles ainsi que d'engagement d'actions de progrès efficaces.

La version 2015 de l'ISO 9001 a été l'occasion de modifier les huit principes de management
qui servaient de guide à la version 2008. Ainsi ils sont passés à sept principes. Cela
accompagne un changement de vocabulaire et une ouverture vers des considérations plus
larges. Par exemple, le principe des « relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs
» est devenu le « management des relations avec les parties intéressées ».

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Les sept principes de management sont donc : Orientation client ; Le leadership ;
L'implication du personnel ; Approche processus ; Amélioration ; Prise de décision fondée sur
des preuves ; Management des relations avec les parties intéressées.

2.2 ISO 14001:2015 (pour le management environnemental) 

Contribuer à la protection de la planète ne s’apparente plus simplement une déclaration


d’intention, il s’agit désormais d’un impératif opérationnel stratégique. Chez NABC, il n’est
pas simplement question de lutter contre la pollution, mais d’œuvrer à préserver
l’environnement de tout préjudice et de toute dégradation. L’obtention de la certification
ISO 14001 permet à NABC de réduire ses émissions en gaz à effet de serre, mais également
de rationaliser sa gestion en eau et ses déchets, tout en garantissant une meilleure maîtrise des
risques.

La norme ISO 14001 définit une série d'exigences que doit satisfaire le système de
management environnemental d'une organisation pour que celle-ci puisse être certifiée — par
un organisme extérieur et pour une durée limitée — comme répondant à la norme. Elle
s'intègre dans le cadre du développement durable et repose sur une démarche volontaire
d'amélioration continue.

La norme internationale ISO 14001 a été réalisée par l'Organisation internationale de


normalisation et fait partie de la famille de normes ISO 14000 qui regroupe également des
normes complémentaires relatives au management environnemental. C'est un élément de la
triple certification qualité-sécurité-environnement ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001 qui
permet aux entreprises d’avoir une politique globale de management des risques. Elle est
également une des normes sur lesquelles s'appuie l'ISO 26000 dans laquelle elle s'imbrique et
s'articule.

La norme ISO 14001 donne un cadre pour maîtriser les impacts environnementaux engendrés


et entend conduire à une amélioration continue de sa performance environnementale.

Elle peut être utilisée par tout organisme quelle que soit sa taille et son implantation dans le
monde. Cette norme concerne tous types d'activités industrielles (agroalimentaire,
métallurgie, textile, mécanique, chimique, pharmaceutique, etc.).

C'est un référentiel qui comprend la sensibilisation du personnel, mais aussi, le traitement des
demandes externes et, dans une moindre mesure, la communication externe volontaire.

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La norme ISO 14001 repose sur le principe d'amélioration continue de la performance
environnementale. Quelle que soit l'activité de l'entreprise, les exigences d'un SME sont les
mêmes, quel que soit son degré de maîtrise des questions liées à l'environnement.

La norme ISO 14001 représente dix-huit exigences réparties en six chapitres : Les exigences
générales ; La politique environnementale ; La planification ; La mise en œuvre des actions
pour satisfaire à la politique environnementale ; Les contrôles et les actions correctives ; La
revue de la direction.

2.3 FSSC 22000:4.1 (pour la sécurité alimentaire)

En appliquant le FSSC 22000, NABC adopte les systèmes de management de risques et de


sécurité alimentaire. Ce référentiel a été élaboré pour fournir une plus grande garantie quant à
la sécurité alimentaire des aliments et à la gestion de leur chaîne d’approvisionnement.

FSSC 22000 ou Food Safety Systems Certification 22000 est un système de certification
reconnu au niveau international qui s'appuie sur la norme ISO 22000 pour établir une
référence en matière de qualité, de sécurité et de processus pour l'industrie agroalimentaire.

L’obtention de la certification FSSC 22000 démontre qu’une entreprise agroalimentaire, que


ce soit en tant que fabricant, fournisseur ou détaillant, dispose d’un système de gestion de la
sécurité alimentaire efficace pour répondre aux exigences des régulateurs, des partenaires et
des consommateurs.

La norme FSSC 22000 est conçue pour les détaillants, les fournisseurs et les fabricants de
produits alimentaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Il peut s’agir de ceux qui
traitent ou fabriquent des produits d’origine animale, des produits périssables, des produits à
longue durée de conservation, des ingrédients alimentaires et même des matériaux
d’emballage alimentaire.

Un autre avantage de la norme FSSC 22000 est qu’elle explique en détail comment mettre en
œuvre un système HACCP efficace. L’HACCP ou Hazard Assessment Critical Control Point
(évaluation des risques et maîtrise des points critiques), en bref, est le processus
d’identification proactive des points de la production alimentaire qui sont susceptibles de
présenter des risques qui, s’ils ne sont pas maîtrisés, peuvent rendre un produit alimentaire
impropre à la consommation. Ainsi, un autre avantage de la certification FSSC 22000 est que
les organisations qui sont déjà certifiées ISO 22000 s’y conformeront plus facilement.

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Le « 22000 » dans FSSC 22000 rappellerait probablement l’ISO 22000. Les deux étant des
normes et certification de sécurité des denrées alimentaires, on pourrait se demander si elles
sont liées ou s’il y a une différence.

La norme mondiale ISO 22000 constitue le fondement du FSSC 22000 pour son système de
gestion de la sécurité des denrées alimentaire (SGSA). Établissant une référence pour la
qualité, la sécurité et les processus des denrées alimentaires dans le monde entier, l’ISO
22000 combines le noyau de l’ISO 9001 et les principes de l’HACCP pour aider à garantir la
sécurité des denrées alimentaires dans la chaîne d’approvisionnement mondiale.

Comme nous l’avons déjà mentionné, le système FSSC 22000 s’appuie sur le FSMS de la
norme ISO 22000 en créant un cadre pour les processus. La FSSC 22000 ajoute de la valeur à
la norme en incluant d’autres composants requis qui favorisent le niveau reconnu de qualité et
de sécurité des produits dans l’industrie alimentaire mondiale.

2.4 OHSAS18001 (pour la santé et la sécurité au travail) 

Chez NABC, le management de la santé et de la sécurité au travail repose sur trois piliers
indissociables : l’engagement ferme de la direction, la tolérance zéro et l’exemplarité.

OHSAS 18001 (pour « Occupational Health and Safety Assessment Series ») est une norme
internationale publiée en 1999 et annulée en 2018 (publication de la norme ISO 45001), était
un modèle de système de gestion de la santé et de la sécurité au travail.

Son objectif consistait à fournir aux entreprises un support d'évaluation et de certification de


leur système de gestion de la santé et de la sécurité au travail, compatible avec les normes
internationales de systèmes de gestion (les plus connues : ISO 9001 pour la qualité totale, ISO
14001 pour l'environnement).

Ce référentiel a été publié en 1999 à l'initiative du BSI et de divers organismes certificateurs


dans l'espoir de la création d'une norme ISO en la matière. Mais l'ISO n'a pas décidé de
produire la norme attendue (deux votes négatifs à l'époque). Finalement c'est l'Organisation
Internationale du Travail (ILO en anglais) qui s'est trouvée la plus à même de remplir ce
mandat avec l'édition du référentiel international ILO-OSH « principes directeurs des
systèmes de gestion de la sécurité et de la santé au travail » en 2001, sans que l'ISO souhaite
collaborer à ce travail. La promotion de la norme OHSAS 18001 a été assurée au niveau
international par les organismes de certification.

17
Un troisième vote en 2013 ayant été positif, une norme internationale, ISO 45001 « Systèmes
de gestion de la santé et de la sécurité au travail » est, à la suite, (laborieusement) élaborée et
finalement publiée en mars 2018. De nombreux organismes nationaux de normalisation
l'adoptent comme norme nationale, comme BSI, mais pas l'AFNOR.

La norme OHSAS était composée de deux textes :

 OHSAS 18001 : la norme elle-même (née en 1999 avec une structure copiée-collée de
l'ISO 14001) ;
 OHSAS 18002 : un guide pour sa mise en place.

BSI proposait également une autre norme de systèmes de gestion de la santé et de la sécurité
au travail, la norme BS 8800 (1996 révisée 2004 et devenue OHSAS 18004 en 2008), bien
plus riche et complète notamment par ses annexes (un peu comme la norme ANSI Z10:2005
aux USA, basée sur l'ILO-OSH 2001).

La OHSAS 18001 a été révisée en juillet 2007 en se rapprochant sensiblement du référentiel


international ILO-OSH 2001 sans en adopter encore toute la pertinence ou l'expliciter. BSI a
annulé ses normes OHSAS 18001, 18002 et 18004 et adopté la norme ISO 45001 en 2018 à la
place.

2.5 Les raisons d’adoption du système de certification intégré


 
L’obtention de cette certification par NABC représente un gage de sécurité pour l’entreprise,
pour son personnel, ainsi que pour tous ses partenaires. « C’est en mars 2018 que nous nous
étions fixés un défi de taille : celui d’obtenir une certification qui serait à la fois intégrée et
fusionnée et qui concernerait les trois sites de production de NABC, mais également son siège
et ses dix-sept centres de distribution. Aujourd’hui, et après avoir atteint un niveau
de  maturité des différents process pendant ces trois dernières années, nous avons réussi à
concrétiser un tel challenge à travers l’obtention de cette nouvelle certification » a déclaré
Faycal Zitouni, Directeur général de NABC.

S’exprimant à propos de cette quadruple certification, Oussama Hasnaoui Amri, Directeur


Central QSE (domaines qualité-sécurité-environnement) chez NABC, déclare : « nous avons
décidé de faire une certification intégrée et fusionnée incluant les 3 sites de production, le
siège et nos 17 centres de distribution. Cette décision a été prise en mars 2018, et a été

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entièrement concrétisée » Quant aux raisons qui ont poussé NABC à adopter un tel système,
M Hasnaoui explique : « la satisfaction consommateurs, clients, parties prenantes… ne peut
se faire qu’à travers un système de Management Qualité, Sécurité Alimentaire, Sécurité et
Environnement fort, intégré et sur toute la chaine du « Design au Marketplace ». Ce système
de management ‘End to End’ est une évolution de notre système de Management QSE,
évolution d’une certification usine de fabrication à une certification globale ». Et d’ajouter :
« au niveau Afrique et Moyen-Orient, nous sommes les premiers à avoir intégré les centres de
distribution et toute la partie supply Chain dans le périmètre de certification sur les 4
référentiels. »

Il convient de noter que, aussi bien en Afrique qu’au Moyen-Orient, NABC demeure la
première entreprise à avoir implémenté les quatre référentiels de cette certification à ses
centres de distribution et à l’ensemble de sa « supply chain ».

Rappelons que The Coca-Cola Company s’est installée au Maroc en 1947. Elle emploie plus
de 10.000 personnes et compte plus de 140.000 clients au Maroc. Notons aussi que NABC est
une holding du groupe Equatorial Coca-Cola Bottling Company (ECCBC), qui dispose de
plus de 70% des parts du marché national avec trois sites de production desservant le centre
du pays : Casablanca, Fès et Marrakech.

3 La certification TUV

3.1 Que signifie la TUV


TÜV, c’est l’abréviation de Technischer Überwachungsverein en allemand. En français, cela
se traduit par Association d’inspection technique. Il s’agit de plusieurs organisations
indépendantes testant, inspectant et certifiant de nouveaux produits, systèmes ou technologies
afin de s’assurer qu’ils ne présentent aucun risque et peuvent être utilisés en toute sécurité.

L’origine de ces organisations remonte à la Révolution Industrielle en Allemagne. A


l’époque, suite à l’explosion d’une chaudière, naissait l’idée d’une inspection technique
menée par un organisme indépendant. Comme de plus en plus de machines à vapeur étaient
installées dans les usines, il fallait en effet s’assurer que celles-ci étaient sans danger pour les
travailleurs. C’est dans ce but que fut créée la TÜV, pour tester, contrôler et réguler les
produits et technologies afin de prévenir de nouveaux accidents et défauts techniques.

19
3.2 La certification TUV

Reconnue dans le monde entier comme une marque de confiance et de qualité, la certification
TÜV garantit qu’un produit, un service ou une technique a passé un rigoureux contrôle de
sécurité et est conforme aux régulations nationales, régionales et internationales. Le
consommateur est ainsi assuré, en un coup d’œil, qu’il achète un produit qui a été
scrupuleusement inspecté et n’est ni défectueux, ni composé de matériaux potentiellement
nocifs.

3.3 Le processus de la certification TÜV

Le processus de certification TÜV comprend un certain nombre d’étapes. Il comprend


l’identification des réglementations en vigueur dans la région cible, la définition de la
méthodologie et de l’approche du contrôle, le développement de contrôles avec des experts
dans leurs domaines.

En fonction des besoins, les organisations TÜV travaillent avec les entreprises sur les étapes
suivantes.

1.1.16. Identification du type et du champ de la certification

En prenant compte des différentes régulations en vigueur, la TÜV sélectionne la


méthodologie et l’approche les plus adaptées à la certification. Elle formera aussi, si
nécessaire, des examinateurs pour s’assurer qu’ils soient aptes à procéder aux contrôles.

1.1.17. Développement d’un protocole d'évaluation

Après avoir fixé le champ d’évaluation, la TÜV développera un protocole en fonction des
points à examiner, ainsi que des tests de qualification spécialisés et des questionnaires portant
sur les différents critères d’évaluation. Enfin, elle assemblera un comité d’examinateurs.

3.4 Préparation de l’examen

Ensuite, la TÜV planifiera la partie logistique de l’examen en préparant un planning détaillé


et en fixant les règles pour les tests. Le sujet de ces tests sera alors vérifié pour s’assurer qu’il
corresponde bien au champ défini par l’examen.

3.5 Exécution et analyse de l’examen

20
Enfin, on procèdera à l’examen, sous la supervision de la TÜV et du comité qu’elle aura
dépêché. Une fois les tests terminés, les résultats seront analysés afin de vérifier et certifier
qu’ils répondent aux standards fixés durant les phases préparatoires.

3.6 Termes et conditions spéciaux de la certification

Les réglementations suivantes s’appliquent en plus des termes et conditions généraux et des
Termes et Conditions généraux commerciaux, et sont limitées aux certifications accréditées,
c’est-à-dire les certifications basées sur des normes nationales et internationales pour
lesquelles le Contractant a été accrédité, approuvée ou reconnue. Le terme « Comité
d’Accréditation» inclura également les comités de reconnaissance et d’approbation, et les
termes « Règles d’accréditation », « Exigences d’accréditation », et « procédures
d’accréditation» s’appliqueront également mutatis mutandis aux procédures de ces comités.
Les certifications accréditées sont régies par des normes d’accréditation internationales ainsi
que des lignes directrices, éventuellement, des guides d’application associés, et
éventuellement, des règles d’accréditation définies par le comité d’accréditation respectif.
Ceux-ci incluent :

➢ Les normes d’accréditation internationales généralement valables (ex : ISO/IEC


17021, ISO 19011,P)
➢ Les normes d’accréditation spécifiques à une norme relative (ISO 22003 pour
l’industrie agroalimentaire, ISO 27006 pour la technologie de l’information, EN 9104-
001, EN9101 pour l’aviation,P)
➢ Les normes de certifications telles que l’ISO 9001, ISO 14001, IATF 16949, BS
OHSAS 18001, SCC, IS0 50001 etc.
➢ Les règles d’accréditation définies par le comité d’accréditation respectif.

3.7 Termes et conditions généraux pour les certifications accréditées

1.1.18. Audit de certification

Les audits de certification consistent en deux phases. La phase 1 vise à obtenir un aperçu
général du système de management et de sa maturité (état de la mise en œuvre). Après
l’obtention de ces informations, la phase 2 de l’audit peut être réalisée, pour évaluer
l’établissement et la conformité du système de management.

21
En général, la phase 2 de l’audit peut être réalisée directement après la phase 1. Si, toutefois,
la phase 1 révèle que l’organisation n’est pas encore prête pour la certification, la phase 2 ne
peut pas être réalisée directement après la réalisation de la phase 1. Dans ce cas, le client doit
prendre les actions appropriées pour préparer l’organisation à la certification. Tout coût
additionnel engagé, y compris les frais de transport, temps de voyage et temps perdu, seront
pris en charge par le client.

L’intervalle entre la phase 1 et la phase 2 de l’audit ne peut pas dépasser les six (6) mois.
Dans le cas où cet intervalle est dépassé, la phase 1 devra être réalisée à nouveau.

Lorsque l’intervalle est fixé entre les deux phases, 1 et 2, il doit être pris en compte
suffisamment de temps pour apporter les corrections nécessaires. Généralement, la majorité
du temps est utilisée lors de la phase 2.

S’il n’est pas possible de vérifier la mise en œuvre des corrections et des actions correctives
dans les 6 mois suivant le dernier jour de la phase 2, nous devrons procéder à une autre phase
2 avant de recommander la certification.

1.1.19. Audit de surveillance

Pour maintenir la validité du certificat, des audits de surveillance doivent être réalisés au
moins annuellement, à des intervalles de 12 mois. La due date est basée sur la date du dernier
jour de l’audit de certification. Le premier audit de surveillance suivant l’audit de
certification, doit être réalisé dans les trois mois précédant la due date et au plus tard dans les
12 mois suivant la date de décision de certification.

1.1.20. Audit de recertification (reconduction):

Pour renouveler la certification pour une autre période de trois années, un audit de
recertification (ou de reconduction) doit être réalisé chez le client avant expiration de la
validité du certificat actuel.

La procédure est similaire à celle d’un audit de certification, mais la nécessité de la réalisation
d’une phase 1 est déterminée en fonction des changements éventuels dans le système de
management et des résultats des audits précédents.

Lorsqu’un audit de recertification réussi est réalisé, la validité du certificat est prolongée de
trois années, sur la base de la validité de la certification précédente, indépendante de la date

22
d’audit. L’audit de recertification et la décision de certification doivent avoir lieu avant la date
d’expiration du certificat.

1.1.21. Audits spéciaux/non planifiés (planifiés à court terme):

Un audit spécial peut nécessaire pour les raisons suivantes :

● Réclamation grave ou autres circonstances qui pourraient venir à la connaissance du


Comité de certification, mettant en cause l’efficacité du système de management
certifié et qui ne peut pas être éliminé par écrit ou dans le cadre du prochain audit
planifié (ex : violation caractérisée de la loi de la part du client).
● Changements au niveau de l’organisation qui rendent l’efficacité du système de
management certifié non conforme par rapport aux exigences de la norme.
● Conséquence de la suspension de la certification du client.

1.1.22. Certifications multisites

Les certifications multi-sites peuvent être appliquées aux organisations ayant plusieurs sites
ou succursales fonctionnant exclusivement en tant que bureaux extérieurs. Plusieurs
entreprises ou organisations individuelles, indépendantes et autonomes qui ne sont pas
interconnectées au sens d'une association d'entreprise et qui utilisent une autre entreprise ou
organisation externe au groupe pour développer, mettre en œuvre et gérer un système de
gestion ne constituent pas une organisation multi-site au sein de l'entreprise. Signification de
IAF MD1 (IAF = Forum international de l’accréditation, MD = Document obligatoire) et ne
peut donc pas être certifié en tant que groupe.

La certification multisite est possible si les critères suivants sont remplis :

● Tous les sites ont un lien contractuel ou légal avec le siège


● Les produits/services sont essentiellement identiques à tous les sites et sont produits en
utilisant des processus et méthodes identiques.
● Un système de management uniforme a été identifié pour tous les sites et y est
maintenu.
● Le système de management complet est sous la surveillance du Représentant de la
Direction au siège de l’entreprise qui est autorisé à donner des instructions relatives au
système de management pour tous les sites.
● Des audits internes/revues de direction sont réalisés pour tous les sites/filiales.

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● Certains départements réalisent des activités centralisées pour tous les sites/filiales
(ex : conception et développement du produit, achat, ressources humaines etc.)

Dans les cas des certifications multi sites, l’audit des sites peut être partagé entre l’audit de
certification et les audits de surveillance. Le siège doit toujours être audité en plus des sites
échantillonnés.

3.8 Les avantages de la certification TUV


Obtenir une certification TÜV est un processus long et laborieux. Mais malgré cela, de
nombreuses entreprises et organisations y soumettent leurs produits, car ce label procure bon
nombre d’avantages.

● Un label de confiance

TÜV est née en Allemagne, mais il s’agit aujourd’hui d’une marque déposée reconnue dans le
monde entier comme un signe de qualité et de fiabilité. En tant qu’organisme indépendant,
son jugement est objectif et fiable lorsqu’il s’agit de tester et de certifier.

● Assurance de qualité

Obtenir une certification TÜV signifie que votre produit répond à tous les prérequis en termes
de sécurité, de qualité et de fiabilité. Cela permet aux partenaires comme aux revendeurs de
travailler en toute sécurité et de proposer des articles supérieurs aux consommateurs.

● Avantage compétitif et accès au marché

Collaborer avec une organisation TÜV offre un accès à un réseau international, ainsi qu’à une
base de connaissances et de technologies. Grâce à leur partage d’expertise, les produits
peuvent être homologués selon des protocoles basés sur les critères de sécurité et de qualité
internationaux. Cela réduit le temps et les efforts pour obtenir les autorisations nécessaires
dans chaque pays, offrant par là même un temps d’avance sur la compétition quand on
souhaite pénétrer un nouveau marché.

4 Le développement durable chez NABC

Nord Africa Bottling Company (NABC) filiale de la holding Equatorial Coca-Cola Bottling
Company (ECCBC) et le premier embouteilleur de Coca-Cola au Maroc a inauguré sa station
de traitement des eaux résiduaires.

24
Figure 10 : inauguration de la station de traitement des eaux

Mercredi 29 octobre à Marrakech, la NABC (North Africa Bottling Company) a célébré


l’inauguration d’un nouveau site de traitement des eaux usées. Les travaux de cette nouvelle
station Coca-Cola pour le traitement des eaux usées industrielles, ont commencé en octobre
2007. A présent, l’usine Coca-Cola est dotée de deux réacteurs biologiques au sein de son
site. Elle pourra désormais traiter jusqu’à 1000 m3 par jour d’effluents industriels qui restent
de la fabrication des boissons gazeuses. Avec ce processus, l’eau sera certes entièrement
dépolluée bien avant sa conduite dans le réseau d’assainissement.
En outre, une enveloppe de 15 millions de dirhams a été allouée à cette opération pour la
protection de l’environnement. En revanche, le Fonds de dépollution industrielle (FODEP) a
participé avec 10 millions de dirhams, conjointement avec l’agence du bassin hydraulique du
Tensift, qui a également contribué avec la somme de 860.000 dirhams. La compagnie Coca-
Cola s’inscrit désormais dans la protection de l’environnement et du développement durable

L'objectif de cette initiative est de traiter les eaux qui résultent de l'activité de fabrication et
d'embouteillage des boissons gazeuses. De cette façon, l'eau est dépolluée avant sa remise
dans le réseau d'assainissement de Marrakech.

"Nous sommes fiers d'avoir réalisé un tel projet compte tenu de l'impact positif qu'il aura
pour l'environnement de la ville ocre et pour le Maroc », affirme Simohamed Rguigue, le
Directeur Général du Groupe Nord Africa Bottling Company.

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Par ailleurs, la cité ocre peut également bénéficier de cette station via l’allégement de la
pollution des eaux, particulièrement celles qui proviennent des usines. Par ailleurs, la NABC
commence à réaliser des stations similaires de traitement dans toutes les villes du Royaume
où elle a une activité de production, et ce avant la fin de l’année 2009. Selon le directeur
général du Groupe NABC, Mohamed Reguigue, les travaux de construction sont en cours
pour la réalisation de stations dans le Grand Casablanca et dans la ville de Fès, pour le
traitement des eaux usées industrielles. appelons que la compagnie des boissons gazeuses du
Sud de Marrakech était créée en 1968, faisant partie des principaux embouteilleurs du
Royaume. L’usine est équipée de trois lignes de productions, dont deux lignes verre et une
ligne PET.

PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT

Tout salarié, dirigeant ou administrateur est tenu, d’une part, de s'assurer que les activités dont
il a la charge sont exercées dans le respect de la législation, de la réglementation et des
normes du secteur applicables au Groupe ECCBC en matière de protection de
l'environnement, et, d’autre part, de promouvoir les bonnes pratiques dans ce domaine

LE CODE DANS LA PRATIQUE

QUESTION

Cette action est contraire à la loi et aux règlements en


Un salarié constate que des déchets sont matière environnementale, et, par conséquent, le salarié
déposés en dehors des lieux aménagés à doit signaler les faits à la Comité d’Éthique et de
cet effet. Comment gérer cette situation ? Conformité à travers des canaux d’alerte prévus à cet
effet

La station d'épuration ne fonctionne pas, Cette situation doit être signalée dans les plus brefs
pourtant de l’eau continue à être versée délais au chef d'équipe, et si elle persiste, il faut en
afin de ne pas stopper la production et de informer la Comité d’Éthique et de Conformité, à travers
respecter les objectifs et les délais prévus. des canaux d’alerte prévus à cet effet, même si cela
implique d'interrompre la production et de ne pas
Que doit faire le salarié qui constate cette
respecter les objectifs fixés
infraction ?

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Un employé du Groupe ECCBC Il doit prévenir le chef d'équipe de tout acte, aussi
remarque que plusieurs salariés ne mineur soit-il, et de tout incidents susceptibles d'avoir un
suivent pas la politique de recyclage impact sur l'environnement. Si l’infraction persiste, il
d'ECCBC. Que doit-il faire? faut en informer la Comité d’Éthique et de Conformité à
travers des canaux d’alerte prévus à cet effet.

CONCLUSION

La NABC est une entreprise d’embouteillage des boissons gazeuse qui vise à présenter des
produits de haute qualité pour satisfaire les besoins explicites et implicites des
consommateurs.

Et pour garantir une bonne qualité des produits et Pour faire face à la concurrence, la NABC a
évolué d’un système de management QSE usine vers un système de management 'End to End’
entier et global, accordée par TUV, organisme de normalisation allemand de référence en
Europe, cette certification a été délivrée après un audit méticuleux qui a duré près de deux
semaines et qui a été réalisé par sept auditeurs de renommée internationale, indique un
communiqué de NABC, ajoutant que la nouvelle certification obtenue intègre pas moins de
quatre référentiels différents portant sur la qualité, la Sécurité alimentaire, la Santé et la
Sécurité & environnement.

Ainsi, NABC demeure la première entreprise à avoir implémenté les 4 référentiels (ISO
9001 : 2015 pour le Management de la qualité, ISO 14001 : 2015 pour le Management
environnemental, FSSC 22000 : 4.1 pour la sécurité alimentaire et OHSAS 18001 de la santé
et sécurité au travail. ) de cette certification à ses centres de distribution et à l’ensemble de sa
supply chain.

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SITOGRAPHIE

https://www.rekrute.com/site-rh/nabc/index.html

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