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1 – ISA 2022 - 2023

Chapitre I : Les différents types de centrales

➢ Objectif
- Connaître les différents types de centrales électriques,
- Énoncer le principe de fonctionnement des centrales électriques.
- Acquérir les connaissances sur leurs avantages et leurs inconvénients.
1. Introduction
D’une manière générale, il existe cinq principaux types de centrale électrique dans le monde.

Figure 1 : Différents modes de production d’électricité

En Afrique de l’Ouest, plus particulièrement au Mali le paysage énergétique de production est

réparti en plusieurs centrales tel que : les centrales thermiques à combustion, les centrales
hydrauliques, les centrales solaires et éoliennes.
Les choix technologiques sont basés sur la recherche du meilleur compromis entre les exigences
de fiabilité, de disponibilité, de moindre coût et de respect de l’environnement.
Au Mali, la forme centralisée et celle décentralisée qui partagent cette production globale sont:
- la société EDM-SA détient la grande part du marché à travers ses différents sites de
production (Manantali, Selingué, Sotuba, Hamdalaye…)
- les auto-producteurs pour leur propre consommation et/ou pour l’EDM sous contrat
(SOPAM…..).
2. Centrale hydroélectrique

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L'énergie hydroélectrique représente actuellement 20% de la production électrique totale et 7%

environ de toute l'énergie consommée dans le monde. Dans les pays en voie de développement
c'est souvent la seule ressource disponible localement.

L’hydroélectricité est l’une des énergies renouvelables électriques et joue un rôle primordial
pour le système électrique : avec une production annuelle très importante, elle participe en effet
à la sécurité d’approvisionnement national et sa grande réactivité vis-à-vis des sollicitations du
système en fait un outil indispensable pour les réseaux, a fortiori dans un contexte de transition
énergétique et de développement des énergies plus variables. L’énergie hydraulique est la pierre
angulaire du déploiement d’un mix électrique plus vert.

Figure 2 : Centrale hydroélectrique

Une centrale hydroélectrique produit de l'énergie à partir du mouvement de l'eau, soit son
énergie cinétique. Ce type de centrale implique de nombreuses transformations d'énergie. Par
exemple, l'eau contenue dans le réservoir possède une importante énergie potentielle qui sera
transformée en énergie cinétique dans la conduite forcée. Cette énergie cinétique engendrera la
rotation d'une turbine et par conséquent d'un alternateur qui produira de l'énergie électrique.
Il existe trois types de centrale hydroélectrique : la centrale de barrage, la centrale au fil de l’eau
(Située sur un cours d’eau, la centrale au fil de l’eau possède une faible hauteur de chute, la
force de l’eau est dès lors beaucoup plus faible) et la centrale d’accumulation par pompage.

2.1. Principe de fonctionnement

Une centrale de barrage accumule d’abord une grande quantité d’eau dans un lac de retenue
artificiel à la rentrée. La turbine se situe soit au pied du barrage, soit plus en aval le long du

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cours d’eau. Dans ce cas, le barrage et la salle des machines où sont situées les turbines sont
reliés par une conduite forcée c’est à dire une grosse canalisation dans laquelle l’eau acquiert
une force énorme. Dans la salle des machines, l’eau est projetée contre les aubes d’une turbine,
qui entraîne à son tour un alternateur.
À la sortie de la turbine, l’eau a cédé son énergie et s’écoule dans le cours inférieur de la rivière.
C’est la hauteur de chute de l’eau et le débit qui déterminent la puissance de la centrale.
La puissance d’une centrale est déterminée par le débit de la rivière.

Figure 3 : Principe de fonctionnement d’une centrale hydroélectrique

2.2. Diagrammes énergétiques d’une centrale hydraulique

Figure 4 : Diagramme énergétique

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2.3. Les équipements

Les différents équipements utilisés sont : turbine, alternateur, transformateur, ligne à haute de
tension.

a) Turbine avec arrivées d'eau b) Alternateur vue de l'extérieur c) Poste de transformation

d’une centrale hydraulique de la centrale hydraulique à la sortie de la
centrale

Figure 5 : Différents équipements

Les turbines sont généralement divisées en turbines à impulsion et à réaction avec un degré de
réactivité défini comme le rapport entre la hauteur de différence de pression d'entrée/sortie de
la roue et la hauteur de chute nette. Des exemples typiques de turbines à impulsion sont les
turbines Pelton et Turgo caractérisées par une pression statique égale à l'entrée et à la sortie des
roues de turbine. L'énergie cinétique du ou des jet (s) d'eau sortant de la ou des buses de turbine

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est ici convertie en énergie cinétique utile de l'ensemble rotatif de l'unité hydraulique. Dans le
cas des turbines réactives classiques (Francis, Deriaz, Kaplan et autres turbines à flux axial), la
hauteur de différence de pression est généralement comparable à la hauteur de chute. Le degré
de réactivité peut être augmenté en appliquant des tubes de tirage qui augmentent le débit de la
turbine et le rendement comme indiqué à hauteur de chute brute en abaissant la pression statique
en aval de la roue de turbine. Ceci est particulièrement important dans le cas des turbines
classiques à basse pression.
Le principe de fonctionnement de la turbine hydraulique est basé sur l'échange du moment
cinétique entre l'eau qui coule et la roue, qui est exprimé quantitativement par l'équation de base
des turbines, également appelée équation d'Euler. Les machines à eau gravitationnelles, telles
que les unités hydrauliques à vis d'Archimède ou Steffturbine TM, sont parfois également
appelées turbines à eau bien qu'il s'agisse de machines hydrostatiques, mises en mouvement par
le poids de l'eau qui remplit les augets.

2.4. Avantages et Inconvénients

2.4.1. Avantages
C’est une énergie propre (renouvelable) sans émission de fumées et pollution. La gestion des
cours d’eau permet le contrôle des crues :
- en période de sécheresse, on lâche de l’eau,
- en période d’inondation, on retient le surplus d’eau,
Il existe également un apport économique : le tourisme grâce aux lacs et aux stations balnéaires.
L’hydroélectricité facilite un mode de gestion intégré, encourage une bonne articulation entre
les différents usages de l’eau et facilite leur développement. Les centrales agissent pour le
développement local.

Figure 6 : Mode gestion intégré

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4.4.2. Inconvénients
- Coût des aménagements,
- Risques de rupture du barrage,
- Perturbation de l’écosystème,
- Exigences géologiques et géographiques : réservoir (zone large et dégagée), barrage (zone
étroite).

5. Grandeurs caractéristiques

Quatre grandeurs caractéristiques permettent d’évaluer l’importance d’un aménagement

hydroélectrique :

- le débit d’équipement,

- la hauteur de chute,

- la puissance de l’aménagement,

- l’énergie électrique produite.

➢ Débit d’équipement (Q)

Il est le débit maximum susceptible d’être turbiné par la centrale, c’est-à-dire le débit
maximum absorbé par toutes les turbines lorsque celles-ci fonctionnent ensemble à pleine
puissance. Il s’exprime en m3/s.

➢ Hauteur
La Hauteur de chute brute (Hb) est la différence d’altitude, exprimée en mètre, entre le
niveau de l’eau à la prise d’eau (cote de surface libre en eaux moyennes) et le niveau de
l’eau au droit de la restitution.

La hauteur de chute nette (Hn) tient compte des pertes de charge hydrauliques dans les
ouvrages d’amenée et de restitution.

➢ Puissance
La puissance est une fonction combinée du débit d’équipement et de la hauteur de la chute.
Elle est exprimée en kilowatts (kW) ou mégawatts (MW). On distingue habituellement :

- la puissance maximale brute qui exprime la puissance potentielle de l’aménagement

Pb = g x Q x Hb (1)

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- la puissance installée qui représente la puissance effective de l’aménagement

Pi = g x Q x Hn x R (2)

R : rendement de l’ensemble turbine-générateur, lequel varie principalement entre 0,6 et 0,9

selon la puissance.

➢ énergie électrique
L’énergie électrique produite indique la capacité de production d’un aménagement
hydroélectrique. Elle dépend de la puissance installée et du régime du cours d’eau.

W = Pi x t x f (3)

t = durée de fonctionnement de l’aménagement en heures,

f = coefficient lié aux variations saisonnières de débit pour des installations au fil de l’eau.

3. Centrale thermique classique

Il existe plusieurs types de centrale thermiques : centrale thermique classique, centrale
nucléaire, centrale a flamme, centrale géothermie et centrale solaire thermique a concentration.
Une centrale thermique classique brûle du gaz naturel, du charbon, du fuel ou de la biomasse
dans une chaudière à vapeur. La chaleur des gaz de fumées et des flammes chauffe la tuyauterie
de la chaudière et transforme progressivement l’eau qui y circule en vapeur. Celle-ci fait tourner
la turbine à vapeur qui à son tour entraîne l’alternateur pour produire de l’électricité.
Souvent dans certaine centrale thermique, on trouve des groupes électrogènes qui joue le rôle
de tribune.

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Figure 7 : Centrale thermique classique

Figure 8 : moteur couple à l’alternateur

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Figure 8 : moteur

Figure 9 : turbine à gaz

Les turbines à combustion sont capables de produire de l’électricité très rapidement (seules
quelques minutes sont nécessaires pour démarrer une turbine à combustion), et leur puissance
est modulable.
- Pour ces deux raisons, elles sont utilisées pour assurer l’équilibre entre consommation
et production électrique, lors des pics de consommation. Couvrant les besoins d’extrême
pointe, elles ne produisent de l’électricité que pendant quelques centaines d’heures par
an.
- Elles peuvent également substituer à une autre installation productrice d’électricité, en
cas de défaillance technique.
- Enfin, les turbines à combustion démarrent sans aucune source d’énergie externe et sont

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capables, en cas de besoin, de fournir l’électricité nécessaire au redémarrage des autres

types de centrales thermiques ou des centrales nucléaires.
3.1 Avantages et Inconvénients
3.1.1 Avantages
- Les turbines à gaz en cycle simple sont peu coûteuses à construire, de plus elles ont l'avantage
de démarrer très rapidement (contraire mentaux centrales conventionnelles à vapeur qui ont une
certaine inertie).
- La production d'énergie est indépendante des conditions météorologiques, la source d'énergie
peut être (dans une certaine mesure) facilement stockée et la puissance unitaire des centrales
peut être très élevée.
- Faire face à la demande grandissante de la population et des industries lorsqu’il y a baisse du
niveau d'eau dans les barrages hydro-électriques.
- Peuvent être construites près des centres de consommation,
- Utile dans les régions éloignés et dépourvues de cours d’eau.
3.1.2 Inconvénients
Elles induisent une dépendance à l'égard des producteurs de pétrole…Leur caractère très
centralisé et leur dépendance au réseau électrique THT les rendent vulnérables.
Approvisionnements en des sources d'énergie fossile qui sont épuisables et d'être à l'origine
d'une pollution de l'air (pollutions acides en particulier).
Ces centrales produisent du CO2 (principal gaz à effet de serre), des oxydes d’azote et de soufre
et d’autres polluants (poussières, métaux lourds dont mercure…) contribuant aux smogs
photochimiques, à la production d’ozone troposphérique et de pluies, brumes et brouillards
acides.
Leur rendement faible (35% au mieux) empêche de les utiliser directement pour la production
d'électricité sans valoriser leur chaleur résiduelle, sauf en appoint lors des pics de demande ou
à toute petite échelle, ou encore dans les pays producteurs de pétrole.
Le cout de production et d’entretien sont élevés et très bruyant.

3.2 Principe de fonctionnement

Pour les centrales à turbine on a :
- Admission et compression d’air,
- Entrée du combustible,
- Combustion,
- Turbine,

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- Générateur,
- Possibilité de Récupérer de la chaleur à partir des gaz d’échappement pour Production de
vapeur.

Figure 10 : schéma du principe d’une centrale thermique

Les turbines à combustion (TAC) ou turbines à gaz fonctionnement sur un principe proche de
celui du moteur à réaction :
- De l’air frais est injecté dans un compresseur. Une fois comprimé à haute pression, l’air est
propulsé dans la chambre de combustion.
- L’air comprimé est mélangé à du combustible (gaz naturel ou fioul) dans une chambre de
combustion. Cette combustion produit des gaz chauds appelés gaz à combustion.
- Ces gaz chauds sont propulsés dans une turbine couplée à une génératrice d’électricité, avant
d’être rejetés par une cheminée comme toute centrale thermique à combustible fossile.

➢ Centrales à vapeur

Figure 11 : schéma du principe d’une centrale à vapeur

1 - fluide liquide à basse pression ; 2 - fluide liquide à haute pression ;

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3 - vapeur à haute pression (30 – 150 bar) et haute température (200°C – 600 °C) ;
4 - vapeur à basse pression (0,02 -0,2 bar) et basse température (20°C – 60 °C) ;
Production centralisée (300 – 1200MW).
Le carburant diesel alimente le moteur et le moteur entraine l’alternateur pour les centrales
groupes - alternateurs.

➢ Cycles combinés

Figure 12 : schéma du principe d’une centrale à cycle combiné

Les gaz brûlés sortent de la turbine à gaz à haute température (400 – 500 °C).
Ils sont refroidis par le générateur de vapeur du cycle à vapeur.
La puissance du cycle à vapeur s’ajoute à celle de la turbine à gaz.
Le rendement dépasse 55 % pour des puissances totales de 300 – 500 MW.
3.3 Démarrage et Arrêt
3.3.1 Démarrage
Cette opération se fait à partir de compartiment contrôle à distance et pour les opérations de
secours, il est possible d'opérer un démarrage avec prise de charge rapide.
3.3.2 Arrêt
Par un ordre d'arrêt :
- La charge du groupe est réduite à zéro.
- Le disjoncteur de groupe s'ouvre par le relais du retour de puissance.
- L'alimentation en combustible est arrêtée avec le retombé du relais de vitesse (75% de
la vitesse nominale). Lorsque la turbine est arrêtée, un dispositif de virage assure la
rotation de l'arbre (1/8 de tour après chaque 3 minutes) pour éviter sa déformation, la

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circulation de l'huile de lubrification est assurée par la pompe à courant alternatif.

4. Centrale nucléaire

Une centrale nucléaire est une centrale qui utilise l'énergie fournie par un réacteur nucléaire en
utilisant le processus de fission. Le principe de fonctionnement d’une centrale nucléaire
ressemble fondamentalement à celui d’une centrale thermique classique. Seule la manière de
produire la chaleur diffère : elle est produite par un processus de fission qui est un phénomène
par lequel le noyau d'un atome se divise en de nombreuses particules plus légères. Cette fission
s'accompagne d'un dégagement d'énergie (chaleur) très important. La chaleur obtenue chauffe
un fluide (constitué principalement d'eau) qui produit de la vapeur. Cette vapeur fait tourner
une turbine entraînant un alternateur qui produit de l’électricité. Ces types de centrales
fonctionnent soit avec l'uranium ou du plutonium.

Figure 13 : centrale nucléaire

4.1. Avantages et Inconvénients

4.1.1 Avantages

- indépendante des conditions météorologiques,

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- énergie thermique produite permet de chauffer des usines, des habitations,

- 1 g d'uranium produit autant d'énergie que 2 tonnes de pétrole.
4.1.2 Inconvénients

- déchets radioactifs à très longue durée de vie,

- accidents graves possibles,
- demande un certain niveau de technologie qui n'est pas accessible à tous les pays du monde.
4.2. Principe de fonctionnement

C'est dans le réacteur que se produit la fission nucléaire. Le contrôle de la réaction nucléaire se
fait par les barres de contrôle. Pour arrêter la fission, elles sont plongées dans le cœur du
réacteur. Le générateur de vapeur permet la transmission de la chaleur au circuit secondaire.
Sous l'effet de la chaleur, l'eau du circuit secondaire se transforme en vapeur. Les turbines
convertissent l'énergie reçue en énergie mécanique. L'alternateur transforme l'énergie
mécanique en énergie électrique. Le condenseur refroidit la vapeur pour qu'elle reprenne une
forme liquide. Un troisième circuit permet de refroidir le condenseur. L'eau chaude est
pulvérisée dans une tour aéroréfrigérante, son contact avec l'air produit un courant d'air frais
ascensionnel. Un tiers de l'eau du circuit tertiaire se transforme en vapeur d'eau.

5. Centrale solaire photovoltaïque

Les centrales solaires photovoltaïques sont constituées d'un champ de modules solaires
photovoltaïques reliés entre eux en série ou en parallèle et branchés sur un ou plusieurs
onduleurs.
Les rayons du soleil transportent de l’énergie sous la forme de photons (particules de lumière).
Ces photons sont captés par les panneaux photovoltaïques dont les cellules sont composées d’un
matériau semi-conducteur, le silicium. L’énergie des photons met les électrons des atomes de
silicium en mouvement, ce qui crée un courant électrique continu.

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Figure 14 : champs Photovoltaïque

5.1. Avantages et Inconvénients

5.1.1 Avantages

- Sources d’énergie gratuite,

- Pas de gaz polluant, ni de bruit,

- Entretien minimal pour un bon fonctionnement,

- Systèmes modulaires en fonction du besoin,

- équipement facile à monter,

5.1.2 Inconvénients

- Production non continue d’énergie (jour/nuit, temps ensoleillé…),

- Elles occupent une surface assez importante pour une production certaine.

5.2 Principe de fonctionnement

- L'énergie lumineuse qui arrive à la surface d'un panneau photovoltaïque excite les atomes du
matériau semi-conducteur.

- Les atomes excités perdent des électrons par un phénomène nommé effet photoélectrique.

- Les électrons, alors libres circulent dans les matériaux en suivant la polarité du circuit. Ainsi,
un courant électrique est créé.

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- L'éclairement continu d'un panneau photovoltaïque permet de créer un courant continu

pouvant servir à alimenter un petit appareil électrique ou à recharger une batterie par exemple.

5.3. Equipements

Un système photovoltaïque sera donc constitué du générateur photovoltaïque (GPV)

généralement associé à l'un ou plusieurs des éléments suivants :

- système d'orientation ou de suivi (rencontré assez rarement),

- gestion électronique (stockage, mise en forme du courant, transfert de l'énergie),

- stockage palliant la nature aléatoire de la source solaire,

- convertisseur DC/AC

- charge en courant continu basse tension ou en courant alternatif standard.

Figure 15 : Schéma synoptique d’un système photovoltaïque

Les systèmes PV les plus couramment utilisés sont de 3 types :

➢ Les systèmes PV avec stockage électrique (batterie d’accumulateurs électrochimiques).

Ceux-ci alimentent des appareils d’utilisation:
- soit directement en courant continu,

- soit en courant alternatif par l’intermédiaire d’un convertisseur continu–alternatif (onduleur),

➢ Les systèmes à couplage direct sans batterie (fonctionnement dit aussi “au fil du soleil”).
Les appareils d’utilisation sont branchés soit directement sur le générateur solaire, soit
éventuellement par l’intermédiaire d’un convertisseur continu-continu.

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➢ Les systèmes connectés au réseau local par l’intermédiaire d’un onduleur piloté à la
fréquence du réseau, le réseau servant de stockage.
6. Centrale éolienne

Le procédé de conversion d'énergie par éolienne convertit l'énergie cinétique de la masse d'air
mise en mouvement par le vent en énergie électrique.

Figure 16 : éolienne

6.1. Avantages et inconvénients

6.1.1 Avantages

- facile à construire et à utiliser,

- utilise une énergie renouvelable,

- pas de rejet de gaz à effet de serre,

6.1.2 Inconvénients

- dépendante des conditions météorologiques,

- pollution lors de la conception,

- pollution visuelle et sonore pour les anciens modèles,

6.2. Principe de fonctionnement

Sous l’action du vent, les pales des éoliennes entrainent l’alternateur en rotation. Grace à un
multiplicateur de vitesse le rotor tourne beaucoup plus vite que les pales.

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