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1. Généralités
L’énergie électrique que nous utilisons est produite dans les centrales électriques. Elle provient de la conversion
d’énergie mécanique par des machines tournantes. Cette conversion est effectuée par des groupes de deux
machines selon le schéma suivant : une turbine reçoit de l’énergie mécanique produite par une énergie primaire,
elle tourne et entraine à la même vitesse qu’elle, un alternateur qui fournit l’énergie électrique. Quel que soit le
mode de production, le principe de base reste le même comme l’indique le schéma :
Énergie Turbine
Énergie Énergie
Alternateur
Primaire Mécanique Électrique
Nous allons distinguer trois modes de production de l’énergie électrique :
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Les centrales de moyenne chute : elles sont caractérisées par une hauteur de chute comprise entre 30 et
200 m. L'usine se situe généralement au pied du barrage. Ce sont souvent des usines de retenues. La turbine
utilisée est la turbine FRANCIS.
Les centrales de haute chute : elles sont caractérisées par une forte hauteur de chute h>200m. L'usine est
toujours située à une distance importante de la prise d'eau parfois plusieurs kilomètres. La turbine utilisée est
la turbine Pelton
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1. Généralités
Les centrales de production électrique sont pour la plupart implantées selon des conditions géographiques
(centrale hydraulique), selon des conditions d’approvisionnement en combustible (centrale thermique) ou selon
des conditions en eau de refroidissement (centrale nucléaire). Ce qui fait que les centrales sont généralement très
éloignées des centres de consommation. C’est le réseau électrique qui permet de transporter l’énergie électrique
depuis les sources de production jusqu’à la distribution chez le client. Le réseau électrique est divisé en ligne THT,
HT, MT et BT (normes internationales).
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5. Les dispatchings
La puissance demandée par les consommateurs varie constamment selon les saisons, les jours, les heures, de la
météorologie (froid chaleur), des évènements et en fonctions des consommateurs eux-mêmes.
En conséquence, il faut prévoir cette demande en vue de la couvrir constamment : c’est le rôle du service de
dispatching.
Les dispatchings sont des centrales de coordination d'exploitation. Les mouvements d'énergie sont réglés 24 h sur
24 h. Ils constituent dons les centres nerveux du système de production, de transport et de livraison d’énergie. Ils
assurent les fonctions suivantes :
- Établissement des programmes de production des centrales.
- Contrôle des échanges avec les fournisseurs d'énergie autre que la société nationale.
- Surveillance et commandement de fonctionnement du réseau dans les limites géographiques de leur
responsabilité.
- Transmission des informations de démarrage ou d'arrêt des centrales.
6. Postes d’interconnexion
Ils assurent la liaison entre les centrales de production d'énergie électrique et le réseau de transport et
d'interconnexion.
Des transformateurs de puissance permettent des échanges d'énergie entre réseaux et différentes tensions.
1. Généralités
La distribution commence à la sortie des sources de tension HT/BT jusqu’aux abonnés en passant par le poste de
transformation.
C’est le réseau de distribution qui permet la livraison de l’électricité aux consommateurs. Celle-ci se fait
généralement en 20 KV (ou en 15 KV) pour les gros clients (villes, hôpitaux, lycées, et en 400V ou en 230V pour
les particuliers, les petits commerçants).
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3. Alimentation du poste
L’alimentation du poste se fait en MT par deux types de réseaux : le réseau MT aérien et le réseau MT souterrain.
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Remarque : Un défaut sur le réseau peut provoquer une coupure de courant chez tous les abonnés alimentés par
l’artère principale.
Alimentation en coupure d’artère : Tous les postes HTA/BT sont branchés en dérivation sur une boucle ouverte
en un point dit point de coupure, proche du milieu de la boucle.
Tous les appareils de coupure de l’artère sont fermés, sauf un.
Avantage : En cas de défaut sur une partie de la boucle, on peut isoler cette partie, et alimenter tous les postes.
Ce type de réseau est surtout réalisé en souterrain.
Alimentation en double dérivation : Chaque poste est alimenté par deux câbles avec permutation automatique en
cas de manque de tension sur l'une des deux arrivées, ce qui permet d'assurer une grande continuité de
l'alimentation.
Cette disposition est surtout utilisée en souterrain et dans les grandes villes.
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On distingue deux principaux types de poste de livraison : les postes d’extérieurs et les postes d’intérieurs.
4.1. Postes extérieurs :
4.1.1. Postes sur poteaux :
Le transformateur et l'appareillage sont fixés sur le poteau, l'alimentation est aérienne, le départ s'effectue en aérien
ou en souterrain.
4.1.2. Postes préfabriqués monoblocs
Ces postes peuvent être soit en bas de poteau soit sur une plate-forme extérieure. Le raccordement s'effectue par
câble soit au réseau aérien, soit au réseau souterrain.
Le tableau BT comporte un interrupteur avec fusibles ou un disjoncteur avec coupure visible. La puissance du
transformateur est comprise entre 100 kVA et 1000 kVA.
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I. GENERALITES
L’appareillage électrique permet d’obtenir la protection et l’exploitation sûre et ininterrompue d’un réseau électrique.
Son rôle est d’assurer en priorité la protection automatique de des circuits contre tous les incidents susceptibles
d’en perturber le fonctionnement, mais aussi d’effectuer sur commande les différentes opérations qui permettent
de modifier la configuration du réseau dans les conditions normales de service. L’appareillage électrique permet
d’adapter la structure du réseau aux besoins de ses utilisateurs, producteurs et consommateurs d’électricité, et de
préserver cette fonction en cas d’incident. Les aptitudes de l’appareillage électrique aptitudes :
Supporter des contraintes diélectriques dues à des ondes de chocs (foudre, manœuvre d’appareils) ou à des
tensions à fréquence industrielle ;
Assurer le passage du courant permanent ou de court-circuit, sans échauffement excessif et sans dégradation
des contacts ;
Être capable de fonctionner dans des conditions atmosphériques défavorables : à haute ou à basse
température, en altitude, parfois sous forte pollution ;
Être capable d’interrompre tous les courant (courants de charge et courants de court-circuit).
II. CLASSIFICATIONS DE L’APPAREILLAGE
Choisir l'appareillage électrique adapté au récepteur demande une bonne connaissance du comportement
du récepteur lors de l'utilisation normale et lors de dysfonctionnement en prenant en considération la
cadence de fonctionnement, le risque de surcharge, la résistance aux courts-circuits et la résistance aux
surtensions. Les constituants (appareillages, sous-ensembles) doivent être conformes aux normes
correspondantes et convenir à leur application particulière en ce qui concerne la présentation extérieure de
l’ensemble (ouvert ou enveloppé), leurs caractéristiques électriques et mécaniques.
L’appareillage électrique est classé en plusieurs catégories selon :
1. Sa fonction ;
Pour adapter la source d'énergie au comportement du récepteur, il est défini cinq grandes fonctions à remplir par
l’appareillage électrique :
• Le sectionnement : il est nécessaire d'isoler, en tout ou partie, les circuits, les récepteurs de leur source
d'énergie afin de pouvoir intervenir sur les installations en garantissant la sécurité des intervenants (électriciens
habilités).
• L’interruption : alors que l'installation est en service, le récepteur remplissant sa fonction, il est parfois
nécessaire d'interrompre son alimentation en pleine charge, ceci pouvant faire office d'arrêt d'urgence.
• La protection contre les courts-circuits : les installations et les récepteurs peuvent être le siège d'incidents
électriques ou mécaniques se traduisant par une élévation rapide et importante du courant absorbé.
Afin d'éviter la détérioration des installations et des appareillages, les perturbations sur le réseau
d'alimentation et les risques d'accidents humains, il est indispensable de détecter ces courts-circuits et
d'interrompre rapidement le circuit concerné.
• La protection contre les surcharges : les surcharges mécaniques et les défauts des réseaux d'alimentation sont
les causes les plus fréquentes de la surcharge supportée par les récepteurs (moteurs). Ils provoquent une
augmentation importante du courant absorbé, conduisant à un échauffement excessif du récepteur, ce qui
réduit fortement sa durée de vie et peut aller jusqu'à sa destruction.
• La commutation : son rôle est d'établir et de couper le circuit d'alimentation du récepteur.
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2. Sa tension ;
On distingue les domaines de tension suivants :
• La basse tension BT qui concerne les tensions inférieures à 1 kV ;
• La moyenne tension MT (HTA) qui concerne les tensions entre 1 kV et 50 kV ;
• La haute tension HT (HTB) qui concerne les tensions supérieures à 50 kV.
3. Sa destination ;
L’appareillage électrique est destiné à fonctionner dans les réseaux ou installations principaux suivants :
• Installations domestiques BT (< 1 kV)
• Installations industrielles BT (< 1 kV)
• Installations industrielles HT (3,6 à 24 kV)
• Réseaux de distribution (< 52 kV) ;
• Réseaux de répartition ou de transport (≥ 52 kV) ;
4. Son installation ;
On peut distinguer :
• Le matériel pour l’intérieur, qui est destiné à être installé uniquement à l’intérieur d’un bâtiment, à l’abri des
intempéries et de la pollution, avec une température ambiante qui n’est pas inférieure à - 5 °C (éventuellement
- 15 °C ou - 25 °C) ;
• Le matériel pour l’extérieur, qui est prévu pour être installé à l’extérieur des bâtiments, et qui par suite doit être
capable de fonctionner dans des conditions climatiques et atmosphériques contraignantes.
5. Le type de matériel ;
Deux types sont distingués :
• Le matériel ouvert, dont l’isolation externe est faite dans l’air ;
• Le matériel sous enveloppe métallique ou blindé, muni d’une enveloppe métallique, reliée à la terre, qui permet
d’éviter tout contact accidentel avec les pièces sous tension.
6. La température de service ;
L’appareillage est prévu pour fonctionner avec les températures normales de service suivantes :
• La température maximale de l’air ambiant n’excède pas 40 °C et sa valeur moyenne, mesurée pendant une
période de 24 h, n’excède pas 35 °C ;
• La température minimale de l’air ambiant n’est pas inférieure à - 25 °C ou - 40 °C.
7. Sa technique de coupure.
L’histoire de l’appareillage électrique est riche d’inventions diverses, de principes de coupure performants, de
technologies très variées utilisant des milieux aussi différents pour l’isolement et la coupure que l’air à pression
atmosphérique, l’huile, l’air comprimé, l’hexafluorure de soufre et le vide. Des points communs subsistent pendant
toute son évolution :
• L’amorçage d’un arc entre deux contacts, comme principe de base pour la coupure d’un courant alternatif ;
• L’interruption du courant ;
• La recherche permanente de la réduction des énergies de manœuvre, afin de réaliser des appareils plus fiables
et plus économiques ;
• La réduction des surtensions, générées pendant leur fonctionnement, grâce à l’insertion de résistances de
fermeture ou par la synchronisation des manœuvres par rapport à la tension.
Les milieux suivants ont été retenus pour la coupure : l’air, l’huile, l’air comprimé, le gaz SF6 et le Vide.
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I. CONTACT ELECTRIQUE
1. Définition
Un contact électrique est un système permettant le passage d'un courant électrique à travers deux éléments de
circuit mécaniquement dissociables. C'est un des éléments principaux des composants électromécaniques :
contacteur, relais, interrupteur, disjoncteur.
2. Caractéristiques et catégories
Le contact électrique est caractérisé par sa résistance de contact, sa résistance à l'érosion, sa résistance à
l'oxydation. Certains matériaux particuliers tels que l’or, le platine (Palladium) et le tungstène sont utilisés.
Les contacts sont aussi divisés en 2 catégories :
• Les contacts secs ou contacts hors tension,
• Les contacts mouillés ; leurs définitions n'expriment pas un degré d'humidité mais l'origine du basculement
d'état (relais à contact mouillé au mercure)
La technique la plus simple pour l’entretien hors tension des contacts électriques est le brossage des surfaces de
contact grâce à une brosse métallique ou du papier abrasif jusqu'à disparition des oxydes.
1. Les surintensités
Dans un circuit électrique, la surintensité est atteinte lorsque l'intensité du courant dépasse une limite jugée
supérieure à la normale. Les causes et les valeurs des surintensités sont multiples. On distingue habituellement
dans les surintensités, les surcharges et les courts-circuits.
1.1. La surcharge
Le courant de surcharge est en général une faible surintensité se produisant dans un circuit électrique sain.
L’exemple type en est le circuit alimentant des prises de courant sur lesquelles on a raccorder un trop grand nombre
d’appareil.
- Caractéristiques
Le terme “surcharge” est utilisé pour un courant excessif circulant dans un circuit en bon état électriquement. Les
surcharges sont en général inférieures à 10 fois le courant nominal du circuit. Les surcharges de courant ne sont
pas beaucoup plus élevées que le courant maximum permanent d’une installation, mais si elles se maintiennent
trop longtemps elles peuvent faire des dégâts. Les dégâts, plus particulièrement aux matières isolantes en contact
avec les conducteurs de courant, sont la conséquence de l’effet thermique du courant. La durée de cet effet
thermique est relativement longue (de quelques secondes à quelques heures), et la surcharge peut donc être
caractérisée par la valeur efficace du courant. La protection contre une surcharge est réalisée par un dispositif de
protection capable de diminuer la durée de la surcharge.
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1.2. Le court-circuit
Le courant de court-circuit est en général une forte intensité produite par un défaut de résistance négligeable entre
des points présentant une différence de potentiel en service normal.
- Caractéristiques
Le court-circuit est souvent dû à une défaillance électrique importante comme la rupture d’un isolant, la chute d’un
objet métallique sur des barres ou la défaillance d’un semi-conducteur. Il en résulte un courant de défaut dont la
valeur efficace est très élevée (typiquement supérieure à 10 fois la valeur du courant nominal de l’installation).
L’effet thermique est tellement rapide que les dégâts dans l’installation se produisent en quelques millisecondes.
Dans ce cas la protection doit limiter l’énergie associée au défaut ; cette énergie est liée à la grandeur suivante I²t.
Cette grandeur est une mesure de l’énergie thermique fournie à chaque ohm du circuit par le courant de court-
circuit pendant le temps t. Cependant la protection contre les courts-circuits impose souvent une condition
supplémentaire qui est la limitation de la valeur crête du courant autorisé dans l’installation. En effet les forces
électromagnétiques sont proportionnelles au carré de la valeur instantanée du courant et peuvent produire des
dégâts mécaniques aux équipements si les courants de court-circuit ne sont pas « limités » très rapidement. Les
contacts de sectionneurs, contacteurs et même de disjoncteurs peuvent se souder si la valeur crête du courant
passant dans le circuit de défaut n’est pas limitée à une valeur suffisamment basse. Si la fusion de certains
conducteurs et de certaines parties de composants se produit, un arc entre les particules fondues peut s’amorcer,
déclencher des incendies et créer des situations dangereuses pour le personnel. Une installation électrique peut
même être complètement détruite. Les fusibles ultra-rapides pour la protection des semi-conducteurs fournissent
une excellente protection en cas de court-circuit.
2. Les surtensions
Ce sont des perturbations qui se superposent à la tension nominale d’un circuit. Elles peuvent apparaître :
• entre phases ou entre circuits différents, et sont dites de mode différentiel,
• entre les conducteurs actifs et la masse ou la terre.
Une surtension est une impulsion ou une onde de tension qui se superpose à la tension nominale du réseau.
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Elle désigne le fait pour un élément particulier d'un dipôle électrique d'avoir à ses bornes une tension supérieure à
celle aux bornes du dipôle complet. C'est le cas par exemple de la tension aux bornes d'un condensateur dans un
dipôle RLC série en résonances.
D'autre part, un réseau électrique possède en générale une tension normale : on parle aussi de tension nominale.
En basse tension, cette tension nominale peut être par exemple de 230V entre phase et neutre. En moyenne
tension, celle-ci est normalisée à 20kV (entre phase) et 11.5kV (entre phase et terre). Le réseau peut se trouver
accidentellement porté à une tension supérieure de sa tension nominale : on parle alors de surtension. Les
surtensions sont une des causes possibles de défaillances d'équipements électriques ou électroniques, bien que
ceux-ci soient de mieux en mieux protégés contre ce type d'incident.
Une surtension perturbe les équipements et produit un rayonnement électromagnétique. En plus, la durée de la
surtension (T) cause un pic énergétique dans les circuits électriques qui est susceptible de détruire des
équipements.
Quatre types de surtension peuvent perturber les installations électriques et les récepteurs :
2.1. Surtensions de manœuvre :
Surtensions à haute fréquence ou oscillatoire amortie causée par une modification du régime établi dans un réseau
électrique (lors d’une manœuvre d’appareillage) elles sont d'une durée de quelques dizaines microsecondes à
quelques millisecondes. La manœuvre d'un sectionneur dans un poste électrique à isolation gazeuse engendre en
particulier des surtensions à fronts très raides.
2.2. Surtensions à fréquence industrielle :
Surtensions à la même fréquence que le réseau (50, 60 ou 400 Hz) causées par un changement d’état permanent
du réseau (suite à un défaut : défaut d’isolement, rupture conducteur neutre,). Parmi ces surtensions, on peut citer
: surtension provoquée par un défaut d’isolement, surtension sur une longue ligne à vide (effet Ferranti), et
surtension par ferrorésonance.
2.3. Surtensions causées par des décharges électrostatiques.
Surtensions à très haute fréquence très courtes (quelques nanosecondes) causées par la décharge de charges
électriques accumulées (Par exemple, une personne marchant sur une moquette avec des semelles isolantes se
charge électriquement à une tension de plusieurs kilovolts).
2.4. Surtensions d’origine atmosphérique.
L’orage est un phénomène naturel connu de tous, spectaculaire et dangereux. Mille orages éclatent en moyenne
chaque jour dans le monde. Les surtensions d’origine atmosphérique sont causées par le coup de foudre direct ou
indirect sur les lignes électriques.
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4. Rigidité diélectrique
La rigidité diélectrique d’un milieu isolant représente la valeur maximum du champ électrique que le milieu peut
supporter avant le déclenchement d’un arc électrique (donc d’un court-circuit). On utilise aussi l'expression champ
disruptif qui est synonyme mais plus fréquemment utilisée pour qualifier la tenue d'une installation, alors que le
terme rigidité diélectrique est plus utilisé pour qualifier un matériau. Pour un condensateur quand cette valeur est
dépassée, l’élément est détruit. La valeur maximale de la tension électrique appliquée aux bornes, est appelée
tension de claquage du condensateur.
Dans le cas d'un disjoncteur à haute tension, c'est la valeur maximum du champ qui peut être supportée après
l'extinction de l'arc (l'interruption du courant). Si la rigidité diélectrique est inférieure au champ imposé par le
rétablissement de la tension, un réamorçage de l'arc se produit d'où l'échec de la tentative d'interruption du courant.
5. Isolant électrique
En électricité comme en électronique, un isolant, ou isolant électrique aussi appelé matériau diélectrique, est une
partie d'un composant ou un organe ayant pour fonction d'interdire le passage de tout courant électrique entre deux
parties conductrices. Un isolant possède peu de charges libres, elles y sont piégées, contrairement à un matériau
conducteur où les charges sont nombreuses et libres de se déplacer sous l'action d'un champ électromagnétique.
La faculté d'un matériau à être isolant peut aussi être expliquée par la notion de bandes d'énergie. L'isolation
électrique est rattachée à une grandeur physique mesurable, la résistance, qui s'exprime en ohms (symbole : Ω).
6. Claquage électrique
Le claquage est un phénomène qui se produit dans un isolant quand le champ électrique est plus important que
ce que peut supporter cet isolant. Il se forme alors un arc électrique.
Dans un condensateur, lorsque la tension atteint une valeur suffisante pour qu'un courant s'établisse au travers de
l'isolant (ou diélectrique), cette tension critique est appelée tension de claquage. Elle est liée à la géométrie de la
pièce et à une propriété des matériaux appelée rigidité diélectrique qui est généralement exprimée en (kV/mm). La
décharge électrique à travers l'isolant est en général destructrice. Cette destruction peut être irrémédiable, mais
ceci dépend de la nature et de l'épaisseur de l'isolant entrant dans la constitution du composant : certains isolants
sont ainsi dits auto-régénérateurs, comme l'air ou l'hexafluorure de soufre.
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Le pouvoir de coupure d’un disjoncteur correspond à la valeur la plus élevée du courant qu’il peut couper à sa
tension assignée et à sa TTR assignée. Un disjoncteur devrait être capable de couper tout courant inférieur à son
PDC pour toute TTR dont la valeur est inférieure à la TTR assignée. Pour une tension assignée de 24 kV, la valeur
maximale de TTR est de l’ordre de 41kV et peut accroître avec une vitesse de 0.5 kV/ms.
6. Les milieux de coupure
Les milieux de coupure de l’arc électrique sont aussi variés tels que : l’air, l’huile, le SF6
Avoir une conductivité thermique importante pour pouvoir évacuer l’énergie thermique engendrée par l’arc
électrique ; et enfin le vide.
Pour une coupure réussie, le milieu doit avoir les caractéristiques suivantes :
Avoir une vitesse de désionisation importante pour éviter des réamorçages du milieu ;
Avoir une résistivité électrique faible lorsque la température est élevée pour minimiser l’énergie dissipée
pour l’arc ;
Avoir une résistivité électrique grande lorsque la température est faible pour minimiser le délai de
rétablissement de la tension ;
L’espace inter contacts doit offrir une tenue diélectique suffisante. La tenue diélectrique du milieu dépend
de la distance entre les électrodes et de la pression du milieu.
Rigidité diélectrique en fonction de la distance entre les électrodes Domaine d’utilisation des différents milieux de coupure
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Niveau de sécurité et de maintenance élevé pour contrôler la dégradation des propriétés diélectriques de
l’huile et l’usure des contacts ;
La décomposition de l’huile à chaque coupure est un phénomène irréversible ;
Risque d’explosion et d’inflammation.
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La réglementation définit trois fonctions de base pour les appareillages dans la conception d’une installation
électrique.
Fonction sectionnement
Les sectionneurs ont pour but d’ouvrir visiblement en un point quelconque une installation électrique sans charges.
Fonction commande
Il existe deux types de commande : La commande fonctionnelle et la commande de sécurité.
La commande fonctionnelle (service normal) assure la mise en « ON » ou « OFF » d’un système électrique.
La commande de sécurité (arrêt d’urgence) assure la mise en « OFF » d’un système électrique lors d’un
danger pour les biens ou les personnes.
Fonction protection
Elle permet de limiter les conséquences destructives ou dangereuses des surintensités ou des défauts d’isolement
et de séparer la partie défectueuse du reste de l’installation.
L’appareil de protection doit laisser en permanence le courant nominal, ainsi que les surintensités normales. Elle
doit réaliser la coupure de sécurité et participer à la protection des personnes contre les contacts indirects. On
distingue 3 types de surintensités :
La surcharge faible, on utilise des dispositifs thermiques pour leurs protections.
La surcharge forte, on utilise des dispositifs magnétiques pour leurs protections.
Les courts-circuits, on utilise des fusibles et dispositifs magnétiques pour leurs protections
1. Contacts permanents
Les contacts permanents sont destinés à relier électriquement de façon permanente de parties d’un circuit
électrique. On peut les classer en deux grandes catégories :
- La première est celle des contacts non démontables (embrochés, soudé…etc.)
- La seconde est celle des contacts démontables (boulonnés ou par coincement…etc.).
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2. Bornes de connexion
Sont des dispositifs exécutés aux niveaux des appareils électriques (machines électriques, transformateurs,
appareils de mesure…) pour réaliser des contacts permanents simples et démontables.
4. Les sectionneurs
4.1. Rôle
Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de fermer un circuit lorsque le courant
est nul ou pratiquement nul, afin d’isoler la partie de l’installation en aval du sectionneur.
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Contrairement à l’interrupteur sectionneur, le sectionneur porte fusible n’a pas de pouvoir de coupure : il ne permet
pas de couper un circuit électrique en charge (moteur électrique en rotation, résistances de chauffage
alimentées, …) ;
A la différence du sectionneur porte-fusibles, l’interrupteur sectionneur n’a pas de fusible associé, il faudra donc
rajouter dans le circuit un système de protection contre les courts-circuits.
4.4. Différents organes
4.4.1. Les contacts principaux (1-2), (3-4) et (5-6) :
Permettent d’assurer le sectionnement de l’installation.
4.4.2. Les contacts auxiliaires (13-14), (23-24) :
Permettent de couper le circuit de commande des contacteurs avant l’ouverture des contacts principaux.
L’ouverture du circuit de commande de l’équipement entraînant l’ouverture de son circuit de puissance, celui-ci
n’est donc jamais ouvert en charge. Inversement, à la mise sous tension, le contact auxiliaire est fermé après la
fermeture des contacts principaux.
4.4.3. La poignée de commande :
Elle peut être verrouillée en position ouverte par un cadenas (sécurité).
4.4.4. Les fusibles :
Assurant la protection contre les surcharges et les courts-circuits dans l’installation ou l’équipement électrique.
4.6. Symbole : Q
Plusieurs types de configurations peuvent être utilisées en fonction du besoin du système. Voici quelques
exemples :
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Le sectionneur ouvert, il n'y a plus de tension nulle part dans l'installation qui en dépend, sauf sur les
bornes 1, 3, 5
4.7.3. Sectionneurs BT domestiques
La fonction sectionneur est obligatoire au départ de chaque circuit est réalisée par des sectionneurs à fusibles
incorporés.
4.7.4. Sectionneurs BT industriels
Ces appareils assurent la fonction de sectionnement au départ des équipements. En général des derniers
comportent des fusibles et des contacts auxiliaires.
4.7.5. Sectionneurs MT et HT
Sont très employés dans les réseaux de moyenne et haute tension pour garantir l’isolement des lignes et des
installations avec coupure visible.
1.2. Symbole
2. Les interrupteurs-sectionneurs
2.1. Rôle
Les interrupteurs-sectionneurs satisfont les applications d’interrupteurs par la fermeture et la coupure en charge
de circuits résistifs ou mixtes, résistifs et inductifs, ceci pour des manœuvres fréquentes.
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2. Rôle
Appareil électromagnétique de connexion ayant une seule position de repos, commandé électriquement et capable
d’établir, de supporter et d’interrompre des courants dans des conditions normales du circuit. C’est essentiellement
un appareil de commande et de contrôle capable d’effectuer un grand nombre de manœuvres sous des courants
de charges normaux.
3. Construction générale
Ils peuvent être unipolaires, bipolaires, tripolaires ou encore tétrapolaires, en d’autres termes ils possèdent un,
deux, trois ou quatre contacts de puissance. Sur les contacteurs de puissance élevée les bobines sont souvent
interchangeables, permettant de commander le contacteur avec différentes tensions (24V, 48V, 110V, 230V,
400V).
Les contacteurs tripolaires comportent la plupart du temps un contact auxiliaire, tandis que les contacteurs
tétrapolaires n'en ont en général pas (la place du contact auxiliaire étant occupée par le quatrième contact de
puissance 7-8 non représenté sur le schéma ci-dessous).
La différence entre contact de puissance et contact auxiliaire réside dans le fait que le contact de puissance est
prévu pour résister lors de l'apparition d'un arc électrique, lorsqu'il ouvre ou ferme le circuit ; de ce fait, c'est ce
contact qui possède un pouvoir de coupure. Le contact auxiliaire n'est doté que d'un très faible pouvoir de
coupure ; il est assimilé à la partie commande du circuit dont les courants restent faibles face à la partie puissance.
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- Les contacts principaux Sont les éléments de contacts qui permettent d’établir et d’interrompre le courant
dans le circuit de puissance.
- Organe de manœuvre (électro-aimant) Il est composé d’un bobinage en cuivre et d’un circuit magnétique
feuilleté composé d’une partie fixe et d’un autre mobile. Lorsque l’électro-aimant est alimenté, la bobine
parcourue par le courant alternatif crée un champ magnétique canalisé par le circuit magnétique provoquant
le rapprochement de la partie mobile et ainsi la fermeture des contacts.
- Bagues de déphasage (spires de Frager) sont des éléments d’un circuit magnétique fonctionnant en alternatif.
Le rôle de la spire conductrice (en court-circuit) en alliage cuivreux est de créer un flux magnétique secondaire
à partir d’un flux principal créé par un bobinage inducteur parcouru par un courant alternatif sinusoïdal.
La spire embrasse un flux principal variant en permanence. Elle est le siège d’une force électromotrice induite
(fem), donc une tension interne à la spire. La spire étant en court-circuit, elle est parcourue par un courant induit.
Ce courant induit crée alors lui-même un flux secondaire au niveau de la spire. De par les lois de
l’électromagnétisme, ce flux secondaire est déphasé par rapport au flux principal, ce qui signifie que les deux flux
alternatifs ne passent pas par zéro au même moment. Ainsi, dans le circuit magnétique les deux flux se composent
en un flux résultant ayant d’autres propriétés que le flux principal (évitent les vibrations dues à l’alimentation en
courant alternatif de la bobine du contacteur).
4. Accessoires
4.1. Contacts auxiliaires instantanés
Les contacts auxiliaires sont destinés à assurer l’auto alimentation, les verrouillages des contacts…etc. Il existe
deux types de contacts, les contacts à fermeture et les contacts à ouverture.
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- Puissance : C’est la puissance du moteur normalisé pour lequel le contacteur est prévu à la tension assignée
d’emploi.
- Tension de commande Uc : C’est la valeur assignée de la tension de commande sur laquelle sont basées
les caractéristiques de fonctionnement de (12V à 400V) alternatif ou continu.
- Caractéristiques
Courant d’utilisation : Iu,
Courant nominal : In,
Surintensité : Démarrage moteur,
Surcharge : Echauffement thermique,
Pouvoir de coupure : Courant maximal qu'un dispositif de protection peut couper un circuit Pdc (kA).
1. Fusible
Le fusible est un élément de faiblesse dans un circuit électrique. S'il y a surintensité c'est là que le circuit doit se
couper. Actuellement les fusibles sont en cartouche.
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1.1. Rôle
La fonction du fusible est d’assurer la protection des circuits électriques contre les courts- circuits et les surcharges
par la fusion d’un élément calibré lorsque le courant qui le traverse dépasse la valeur de son calibre. La fusion est
créé par un point faible dans le circuit grâce à un conducteur dont la nature, la section et le point de fusion sont
prédéterminés par le conducteur. En général, le fusible est associé à un porte fusible permet d’avoir la fonction
sectionneur.
1.2. Symbole
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1.3. Constitution
1 : Plaque de soudure ;
2 : Disque de centrage de la lame fusible ;
3 : Silice (permet une coupure franche) ;
4 : Lame fusible ;
5 : Tube isolant ;
6 : Embout de contact.
- Courant nominal ou calibre d’une cartouche fusible In : C’est le calibre du fusible. Il peut donc traverser le
fusible en permanence sans provoquer la fusion ni d’échauffement anormal.
- Tension nominale d’une cartouche fusible Un : C’est la tension maximale pour laquelle le fusible peut être
utilisé (250, 400, 500 ou 600V). Il existe des fusibles pour la haute tension.
- Courant de fusion If : C’est la valeur spécifiée du courant qui provoque la fusion de la cartouche avant la fin
du temps conventionnel.
- Courant de non fusion Inf : C’est la valeur du courant qui peut être supporté par le fusible pendant un temps
conventionnel sans fondre.
- Pouvoir de coupure d’une cartouche fusible : C’est le courant maximal qu’un fusible peut couper sans que
la tension de rétablissement ne provoque un réamorçage de l’arc. Les fusibles possèdent de très hauts
pouvoirs de coupure (de 80 à 170 kA).
- Contraintes thermiques d’une cartouche fusible (I2t) : C’est l’énergie par unité de résistance nécessaire à
la fusion du fusible. Cette contrainte thermique doit être inférieure à celle de l’installation à protéger.
.
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Remarque : Les fusibles aM n’étant pas prévus pour une protection contre les faibles surcharges, les courants
conventionnels de fusion ou de non fusion ne sont pas fixés. Ils fonctionnent à partir de 4.In environ.
1.5.3. Les fusibles AD
Les fusibles AD sont des fusibles dits « accompagnement disjoncteur », ce type de fusibles est utilisé par les
distributeurs sur la partie de branchement. Les inscriptions sont écrites en rouges.
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2. Relais thermique
2.1. Rôle
Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en aval contre les surcharges et les coupures de
phase. Pour cela, il surveille en permanence le courant dans le récepteur.
En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le circuit de puissance. Un contact du relais
thermique ouvre le circuit de commande d’un contacteur est le contacteur qui coupe le courant dans le récepteur.
2.2. Symbole
2.3. Constitution
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3.4. Réglage
Le réglage de l’intensité de déclenchement s’obtient en faisant varier l’entrefer du relais à l’aide d’une vis (ou une
molette) graduée directement en Ampères. Le choix du réglage doit tenir compte :
De l’intensité du réglage en service permanent ;
De la valeur du réglage qui doit être supérieure au courant et aux pointes normales.
4. Relais magnétothermique
C’est un déclencheur ou relais à maximum de courant qui fonctionne à la fois sous l’action d’un électro-aimant et
sous l’effet thermique provoqué par le courant qui le parcourt. C’est l’association d’un relais magnétique et d’un
relais thermique, le premier assurant la protection contre les surintensités brutales (déclenchement instantané),
éventuellement les courts- circuits, le second contre les surcharges lentes (déclenchement retardé).
5. Discontacteurs
Le discontacteur est un contacteur équipé d’un déclencheur (relais thermique) destiné à assurer la protection
contre les surcharges. Il existe plusieurs types de discontacteurs (Thermique, magnétique et magnétothermique)
et unipolaire, bipolaire et tripolaire.
Permet la commande à distance ;
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Réglage
Le réglage de l’intensité de déclenchement s’obtient en faisant varier l’entrefer du relais à l’aide d’une vis (ou une
molette) graduée directement en Ampères. Le choix du réglage doit tenir compte :
• De l’intensité du réglage en service permanent ;
• De la valeur du réglage qui doit être supérieure au courant et aux pointes normales.
6. Disjoncteur
C’est un appareil qui protège un circuit électrique contre les surcharges, les courts-circuits et les défauts
d'isolement, par ouverture rapide du circuit en cas de défaut. Il existe plusieurs types de disjoncteurs.
6.1. Disjoncteur thermique
Il protège un circuit électrique contre les surcharges de courant (surtension dans un réseau électrique) ou un fort
appel de courant lors d’un démarrage d'un moteur.
Le déclenchement se fait à Ir =7In pour un temps compris entre 2s t 10s.
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- Principe de fonctionnement d’un relais magnétique : Le dispositif de protection contre les courts-circuits
fonctionne à la base d’un électro-aimant.
En fonctionnement normal : Le courant absorbé par le moteur circulant dans la bobine du circuit magnétique
est insuffisant pour que le champ magnétique qu’il crée attire le levier. Le circuit électrique est fermé.
En cas d’un court-circuit : Lors d’une présence d’un court-circuit, le courant augmente très brutalement et sous
cet effet la bobine va attirer le levier et ouvrir le disjoncteur durant un temps ( t=10÷20ms ).
Une fois le défaut éliminé, on peut réarmer le disjoncteur pour remettre l’installation en service.
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Constitution
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Principe thermique
Une lame bimétallique (bilame) est parcourue par le courant. Le bilame est calibré de telle manière qu'avec un
courant nominal In, elle ne subisse aucune déformation. Par contre si des surcharges sont provoquées par les
récepteurs, en fonction du temps, la lame va se déformer et entraîner l'ouverture du contact en 0,1sec au minimum.
Principe magnétique
En service normal, le courant nominal circulant dans la bobine, n'a pas assez d'influence magnétique (induction
magnétique) pour pouvoir attirer l'armature mobile fixée sur le contact mobile. Le circuit est fermé. Si un défaut
apparaît dans le circuit aval du disjoncteur de canalisation, l'impédance du circuit diminue et le courant augmente
jusqu'à atteindre la valeur du courant de court-circuit. Dès cet instant, le courant de court-circuit provoque une
violente aimantation de l'armature mobile. Cela a comme conséquence d'ouvrir le circuit aval du disjoncteur en
0,1sec au maximum.
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Chambre de coupure
Le but de cette chambre est de couper le plus rapidement possible l'arc
électrique qui se produit à l’ouverture du contact
Dès la séparation des contacts, l’arc est déplacé vers la chambre de coupure
sous l’effet de la force dite de Laplace, induite par la géométrie des contacts
fixe et mobile. Au cours du trajet entre les contacts et la chambre, l’arc est
canalisé entre deux joues qui permettent :
- d’augmenter sa vitesse de déplacement,
- de guider sa trajectoire,
- de l’allonger.
Caractéristiques et classification
Les principales caractéristiques électriques des disjoncteurs sont :
• La tension assignée d'emploi Ue qui représente la tension maximale de
fonctionnement du disjoncteur,
• Le courant assigné In, encore appelé « calibre », qui correspond à la valeur maximum du courant que le
disjoncteur peut supporter de manière permanente,
• le pouvoir de coupure ultime Icu ou pouvoir de coupure nominal Icn qui correspond à l'intensité maximale d'un
courant de court-circuit théorique, que le disjoncteur est capable d'interrompre sans risque de destruction, il doit
être supérieur au courant de court-circuit que l’on peut atteindre sur la ligne.
• L’aptitude au sectionnement qui garantit que le disjoncteur est capable d'assurer la séparation des circuits et
qu'aucun courant résiduel dangereux ne peux circuler lorsque l'appareil est ouvert,
• Le pouvoir de limitation qui caractérise l'aptitude à ne laisser passer qu'une partie du courant lors d'un court-
circuit,
• Le nombre de pôles coupés et le nombre de pôles protégées (4P, 3P,) : il est fonction du réseau et de la charge.
• Le modèle (modulaire, compact,) : Le modèle est principalement imposé par In.
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Courbe B
Protection des générateurs, des lignes de grande longueur, où il n’y a pas de pointes de courant. Réglage de Im :
3 à 5 In.
Courbe C
Protection générale des circuits. Réglage de Im : 5 à 10 In.
Courbe D
Protection des circuits à fort courant d’appel (primaires transformateurs BT/BT, moteurs,). Réglage de Im : 10 à
14 In.
Le choix du type se fait en fonction du type d’installation (domestique, distribution, moteur ...).
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Enseignant : SANOUIDI 42
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Enseignant : SANOUIDI 43
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Courbe type C
Déclenchement du magnétique : 7 à 10I (70 à 100A) en 20ms maximum
Déclenchement du thermique : entre 10s et 200s pour 2In (20A).
En fonctionnement normal :
Les courants d’entrée et de sortie, sont égaux, on a donc I1 = IN et le flux résultant qui traverse la bobine de
détection est nul.
En cas de défaut :
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Un courant de défaut apparaît de valeur Id =I1 - IN et le flux résultant crée un courant Ir qui ouvre le déclencheur.
La sensibilité du dispositif différentiel est la valeur du courant de défaut Ir (courant résiduel de défaut), pour que le
disjoncteur s’ouvre.
1. Interrupteur
Il permet d’établir ou interrompre (fermer ou ouvrir) un circuit électrique d’une façon manuelle.
Interrupteur unipolaire
2. Commutateur
Il permet d’établir ou interrompre un ou plusieurs circuits électriques d’une façon manuelle. Il possède plusieurs
positions de fonctionnement. Il existe plusieurs types de commutateurs.
Commutateur va et vient
3. Bouton poussoir et boite à BP
C’est un appareil de commande qui ne possède qu’une seule position stable. Il existe plusieurs types de boutons
poussoirs (Push Button).
Boutons poussoirs
La boite à boutons poussoirs peut être de 2BP (marche et arrêt) ou bien de 3BP (arrêt, marche avant et marche
arrière).
Enseignant : SANOUIDI 45
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Contacts auxiliaires
Enseignant : SANOUIDI 46
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VII. SIGNALISATIONS
Les circuits et équipement électriques doivent être signalés par des lampes de signalisation de différents couleurs
ou par des appareils de sonores (sonnerie) ou tous les deux en même temps.
Lampes de signalisation
Appareils sonores
Enseignant : SANOUIDI 47
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L’énergie électrique, bien qu’utile, est dangereuse pour l’homme. Si un courant traverse le corps humain, il y a
risque de lésions voir de mort. Il est donc nécessaire de protéger les personnes contre de tels dangers.
Les réseaux de distribution sont caractérisés essentiellement par la nature du courant et le nombre de conducteurs
actifs, ainsi que par la liaison à la terre ou régimes de neutre.
La sécurité des personnes et du matériel dépend des Schémas de Liaison à la Terre (SLT) ou régime des neutres
(RDN) qui sont liés à la position du neutre (1) par rapport à la terre (2) et la position des masses (3) des récepteurs
par rapport à la terre ou au neutre.
1. Le neutre
Le neutre est le point central où sont reliées les 3 bobines du secondaire du transformateur HT/BT dans le cas d’un
couplage étoile ou zig zag
2. La terre
La terre est la masse conductrice de la terre, dont le potentiel électrique en chaque point est considéré comme
égal à zéro.
3. Dispositif différentiel résiduel (DDR) ou différentiel
C’est un dispositif de mesure, associé à un capteur tore entourant les conducteurs actifs. Sa fonction est la
détection d’une différence ou plus précisément d’un courant résiduel. L’existence d’un courant différentiel résiduel
résulte d’un défaut d’isolement entre un conducteur actif et une masse ou la terre. Une partie du courant emprunte
un chemin anormal, généralement la terre pour retourner à la source.
4. Conducteurs actifs
C’est un ensemble des conducteurs affectés à la transmission de l’énergie électrique y compris le neutre.
5. Masse
C’est une partie conductrice susceptible d’être touchée et normalement isolée des parties actives mais pouvant
être portée accidentellement à une tension dangereuse.
6. Contact direct
C’est le contact des personnes avec les parties actives des matériels électriques (conducteurs ou pièces sous
tension). Les différents moyens de protection contre les contacts directs sont :
Protection par l’utilisation de la TBT.
Protection par l’isolation des parties actives.
Protection aux moyens de barrières ou d’enveloppes.
Protection aux moyens d’obstacles ou mise hors de portée.
Protection complémentaire par DDR HS* (Dispositif Différentiel Résiduel Haute Sensibilité :≤30 mA)
7. Contact indirect
C’est le contact des personnes avec des masses mises accidentellement sous tension généralement suite à un
défaut d’isolement.
Les différents moyens de protection contre les contacts indirects sont :
Protection par utilisation de la TBTS.
Protection par utilisation de la TBTP.
Protection par séparation électrique des circuits.
Protection par emploi du matériel de classe II.
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Pour ce dernier point, protection par coupure automatique de l’alimentation, il faut respecter 2 principes :
- Mise à la terre de toutes les masses des matériels électriques de l’installation et constitution d’une liaison
équipotentielle principale (LEP).
- Mise hors tension automatique de la partie de l’installation où se produit le défaut d’isolement, de manière à
ne pas soumettre une personne à une tension de contact Uc pendant une durée telle qu’elle soit dangereuse.
La tension de contact Uc, désigne la tension apparaissant entre 2 masses (ou une masse et un élément conducteur
qui peut être à la terre) simultanément accessibles lors d’un ou plusieurs défauts d’isolement.
Plus la tension est élevée, plus la mise hors tension de la partie en défaut doit être rapide (voir temps de coupure
donné par la norme NF C 15-100).
La tension de contact la plus élevée qui pourrait être maintenue indéfiniment sans danger pour les personnes est
appelée tension limite conventionnelle (50 V en milieu sec et 25 V dans les milieux mouillés)
8. Courant de défaut Id
C’est le courant résultant d’un défaut d’isolement.
9. Courant différentiel résiduel IΔn
C’est la valeur efficace de la somme vectorielle des courants parcourant tous les conducteurs actifs d’un circuit en
un point de I installation.
Les disjoncteurs sont classés selon trois catégories :
- Dispositif haute sensibilité : IΔN = 6 ; 12 ; 30 mA ;
- Dispositifs moyenne sensibilité : IΔN = 0,1 ; 0,3 ; 0,5 ; 1 A ;
- Dispositif faible sensibilité : IΔN = 3 ; 5 ; 10 ; 20 A.
10. Les liaisons é la terre
La norme NF C 15.100 définit trois régimes de neutre qui sont caractérisés par deux lettres :
- 1 ère Lettre : Situation du neutre de l’alimentation (transformateur HT/BT) par rapport à la terre.
• T : liaison d’un point avec la terre ;
• I : isolation de toutes les parties actives par rapport à la terre ou liaison d’un point avec la terre à travers
une impédance ;
- 2 Lettre : Situation des masses de l’installation par rapport à la terre :
ème
10.1. Régime TT
Le neutre de l’installation est directement relié à la Terre.
Les masses de l’installation sont aussi reliées à la Terre.
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Cette solution est celle employée par la SONABEL pour les réseaux de distribution basse tension.
10.2. Mise au neutre TN :
Le neutre de l’alimentation est relié à la Terre.
Les masses de l’installation sont reliées au Neutre.
Schéma TN-S : Le neutre et le conducteur de protection PE sont séparés. Il faut utiliser des appareils tripolaires +
neutre. Il est autorisé pour des sections de conducteurs S < 10 mm² pour le cuivre et S < 16 mm² pour l’aluminium.
Un défaut franc équivaut à un court-circuit entre la phase et le neutre.
Le dispositif de protection est tétrapolaire
II. REGIME TT :
Le système de distribution TT est le régime de neutre employé par la SONABEL pour toute la distribution d’énergie
publique du réseau basse tension.
1. Principe :
Dans ce système de distribution :
- Le neutre de la source d’alimentation est mis à la TERRE ;
- Les masses de l’installation sont mises à la TERRE.
Aussitôt qu’un défaut d’isolement survient, il doit y avoir coupure : C’est la coupure au premier défaut.
Exemple : soit le réseau de distribution TT ci-dessous :
Enseignant : SANOUIDI 50
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Cette tension est mortelle. Lorsque dans un réseau TT, survient un défaut d’isolement, il y a une élévation
dangereuse du potentiel des masses métalliques.
2. Règles à observer
1ère règle : Toutes les masses des matériels protégés par un même dispositif de protection doivent être
interconnectées et reliées par un conducteur de protection (PE) à une même prise de terre.
2ième règle : La condition de protection doit satisfaire à la relation suivante : 𝑅𝐴 × 𝐼𝐴 < 𝑈𝐶
- IA : Courant de fonctionnement du dispositif de protection ;
- RA : résistance de la prise de terre des masses ;
- UC : tension de contact limite : UC = 50V, 25V selon les locaux.
3ième règle : Dans les schémas TT, on assurera la protection par un dispositif différentiel à courant résiduel. Dans
ce cas, le courant IA est égal au courant différentiel résiduel du disjoncteur.
La sensibilité d’un disjoncteur différentiel résiduel est indiquée par le symbole IΔN, qui indique le système de
protection, lequel peut être un interrupteur ou un disjoncteur.
3. Utilisation
Imposée dans les installations alimentées par un réseau de distribution public à basse tension.
4. Avantage et inconvénient
- Coupure au premier défaut.
- Nécessité d’installer des dispositifs différentiels assurant la protection contre les contacts indirects.
- Le plus simple à mettre en œuvre, à contrôler, à exploiter.
- Dans les installations importantes une sélectivité de fonctionnement doit être prise en compte.
Enseignant : SANOUIDI 51
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II. REGIME TN
1. Principe
Le neutre de l’alimentation est mis à la Terre.
Les masses sont reliées au Neutre.
Ainsi, tout défaut d’isolement est transformé en un défaut entre phase et neutre soit un court-circuit dont la valeur
est limitée par l’impédance des câbles.
2. Calcul simplifié
Dans le schéma ci-dessus, qui représente un départ basse tension, la boucle de défaut est représentée par le
circuit B, C, D, E.
Compte tenu de la chute de tension dans le transformateur, la tension alimentant le circuit est estimée à 0,8 fois la
tension simple.
𝑽𝑩𝑬 = 𝟎, 𝟖 𝑽 = 𝟎, 𝟖 × 𝟐𝟑𝟎 𝑽 = 𝟏𝟖𝟒 𝑽.
L’impédance de cette boucle de défaut dans un calcul approché est ramenée à la valeur de la résistance des
câbles (réactance négligée).
L’impédance de la boucle de défaut B, C, D, E est : Zd= Rd.
On considère que le conducteur PEN suit le même parcourt que le conducteur de phase B, C, donc BC = DE, soit
une longueur de 40 m.
𝒁𝒅 = 𝑹𝒅 = 𝟐𝑹𝑩𝑪 = 𝟐𝑹𝑫𝑬
𝒍𝑩𝑪 𝑳𝑫𝑬
𝒁𝒅 = 2𝝆 = 2𝝆
𝑺 𝑺
𝜌𝐶𝑢 =17,2m W𝑚𝑚2 / m
S=50mm2
𝟒𝟎𝒎
𝒁𝒅 = 𝟐 ×17,2m W𝒎𝒎𝟐 / m× 𝟓𝟎𝒎𝒎𝟐 =27,52mΩ
Le courant de défaut est alors :
𝑽𝑩𝑬 𝟏𝟖𝟒
𝑰𝒅 = = 𝟐𝟕,𝟓𝟐.𝟏𝟎−𝟑 = 6686,046 A
𝒁𝒅
La tension (Uc) peut être considérée comme la moitié de la tension aux bornes de la boucle de défaut, soit :
𝑽𝑩𝑬 𝟏𝟖𝟒
𝑼𝑪 = = 𝑽𝑩𝑪 = 𝑽𝑫𝑬 = = 92 V
𝟐 𝟐
C’est une tension dangereuse.
Enseignant : SANOUIDI 52
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3. Moyens de protection
Le déclenchement doit se faire par dispositif de coupure automatique (disjoncteurs ou fusibles) dès l’apparition du
défaut.
III. Régime IT
1. Principe
Dans le régime du neutre isolé :
- Le neutre est Isolé de la terre, ou relié à la terre par une impédance élevée.
- Les masses sont reliées à une prise de Terre.
2. Premier défaut
Un premier défaut n’est pas dangereux, mais il doit être recherché et éliminé. Au deuxième défaut il faut
impérativement couper le circuit en défaut.
En parcourant la boucle de défaut, on applique la loi d’Ohm, afin de déterminer le courant de défaut :
Le courant est très faible du fait de la forte impédance d’isolement du neutre.
La tension de défaut est alors :
VD = RL ×ID=0,005 x 10 = 0,05 V
Enseignant : SANOUIDI 53
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Elle est inoffensive. Tout se passe comme si l’on se trouvait devant un réseau ayant 1 phase à la terre, et les 2
autres phases ainsi que le neutre isolé.
- Conducteurs en cuivre
𝟒𝟎𝒎 𝟓𝟎𝒎
𝒁𝒃 = 2× 𝟐𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 Ω𝒎𝒎𝟐 /𝐦 × (𝟐𝟓𝒎𝒎𝟐 + 𝟑𝟓𝒎𝒎𝟐 )=135mΩ
L’intensité de défaut est alors de :
𝟑𝟎𝟒
𝐈𝐝 = = 𝟐𝟐𝟓𝟐 𝐀
𝟏𝟑𝟓. 𝟏𝟎−𝟑
La tension de contact est alors de :
𝑼𝑩𝑱 𝟏 𝟏
𝑼𝑪 = = 𝟐 × 𝒁𝒃 × 𝑰𝒅 = 𝟐 × 𝟏𝟑𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 × 𝟐𝟐𝟓𝟐= 152V
𝟐
𝐔𝐂 = 𝟏𝟓𝟐 𝐕
C’est une tension de contact dangereuse.
A travers ces résultats, on voit qu’en cas de défaut double, en régime de neutre IT, on est en présence d’un fort
courant de court-circuit et d’une tension de contact dangereuse.
Enseignant : SANOUIDI 55
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CHAPITRE 6 : LA SELECTIVITE
Introduction
Un défaut se produisant en un point quelconque du réseau de distribution ne doit, en aucune façon, priver de
courant électrique l'ensemble de 1'installation. Il en résulte la nécessité d'isoler rapidement la partie en défaut
sans priver d'énergie les autres utilisateurs ; c'est le principe même de la sélectivité des déclenchements.
L'élément de protection qui est placé immédiatement en amont de la partie du circuit où se produit le défaut doit,
et lui seul, fonctionner, les autres protections ne devant pas déclencher. Par ailleurs la sélectivité permet
l'élimination du défaut dans un temps très réduit et indépendant de l'endroit où s'est produit l'incident. La
sélectivité a pour but d’assurer d’une part la continuité de service d’alimentation en énergie électrique et d’autre
part la fonction secours entre les protections.
I. SELECTIVITE CHRONOMETRIQUE
Elle consiste à donner des temporisations différentes aux protections à maximum de courant échelonnées le long
du réseau. Ces temporisations sont d’autant plus longues que le relais est plus proche de la source.
1. Mode de fonctionnement
Sur le schéma de la Figure suivante le défaut est vu par toutes les protections A, B, C, et D.
La protection temporisée D ferme ses contacts plus rapidement que celle installée en C, elle-même plus rapide
que celle installée en B…etc. Après l’ouverture du disjoncteur D et la disparition du courant de défaut, les
protections A, B, C qui ne sont plus sollicitées, reviennent à leur position de veille. La différence des temps de
fonctionnement ΔT entre deux protections successives est l’intervalle de sélectivité, il doit tenir compte de :
Temps de coupure Tc du disjoncteur en aval, qui inclut le temps de réponse de l’appareil à l’ouverture et
le temps d’arc.
Tolérances de temporisation dT
Temps de dépassement de la protection en amont tr
Marge de sécurité m.
ΔT doit donc satisfaire à la relation : ΔT = Tc + tr + 2dT + m
Compte tenu des performances actuelles de l’appareillage et des relais, on adopte pour ΔT une valeur de 0,3 s.
Par exemple pour Tc = 95 ms, dT = 25 ms, t r = 55 ms, l’intervalle de sélectivité est 300 ms, la marge de sécurité
est alors de 100 ms.
Enseignant : SANOUIDI 56
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maximum vu par la protection aval : on utilise pour cela la même famille de courbes, afin d’éviter leur croisement
dans une partie du domaine.
Enseignant : SANOUIDI 58
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3. Inconvénients
La protection située en amont (A) n’assure pas le secours de la protection située en aval (B). De plus, en
pratique, il est difficile de définir les réglages de deux protections en cascade, tout en assurant une bonne
sélectivité, lorsque le courant ne décroît pas de façon notable entre deux zones voisines, ceci est le cas en
moyenne tension sauf pour des tronçons avec transformateur.
4. Applications
L’exemple de la figure suivante concerne la protection ampérométrique d’un transformateur entre deux tronçons
de câble. Le réglage Is de la protection à maximum de courant vérifie la relation :
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3. Inconvénients
Ce dispositif nécessite la transmission des signaux logiques entre les différents étages de protection, donc
l’installation de filerie supplémentaire ; cette contrainte est forte lorsque les protections sont éloignées, par
exemple dans le cas de liaisons longues (plusieurs centaines de mètres). Aussi peut-on tourner la difficulté en
faisant de la combinaison de fonctions : sélectivité logique au niveau de tableaux proches, et sélectivité
chronométrique entre zone éloignées.
IV. SELECTIVITE PAR PROTECTION DIFFERENTIELLE
1. Principe
Ces protections comparent les courants aux deux extrémités du tronçon de réseau surveilla
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4. Inconvénients
Le coût de l’installation est important.
La mise en œuvre du dispositif est délicate.
Il faut prévoir une fonction de secours à maximum de courant.
V. SELECTIVITE DIRECTIONNELLE
Dans un réseau bouclé, ou un défaut est alimenté par les deux extrémités, il faut utiliser des protections sensibles
au sens de circulation du courant de défaut, pour pouvoir le localiser et l'éliminer de façon sélective. On utilise pour
cela des protections à maximum de courant directionnel. Nous allons étudier un exemple de sélectivité
directionnelle pour les défauts entre phases d'un réseau à deux arrivées en parallèle
Sélectivité directionnelle pour les défauts entre phases d'un réseau à deux arrivées en parallèle.
Les disjoncteurs D1 et D2 sont équipés de protection à maximum de courant de phase directionnel, D3 et D4 sont
équipés de protection à maximum de courant de phase [15]. Lorsqu'un défaut apparaît en A :
Les courants de court-circuit ICC1 et ICC2 s'établissent simultanément ;
La protection directionnelle en D2 n'est par activée car elle est traversée par un courant circulant dans un
sens de détection ;
La protection directionnelle en D1 est activée car elle est traversée par un courant circulant dans le sens
de sa détection. Elle provoque le déclenchement du disjoncteur D1, le courant ICC2 est coupé ;
La protection en D4 n'est plus activée.
Le tronçon en défaut est isolé. La sélectivité entre la protection directionnelle en D1 et la protection en D4 est
chronométrique. De même, la sélectivité entre la protection directionnelle en D2 et la protection en D3 est
chronométrique.
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Une sélectivité logique à l’intérieur d’un tableau (A et B d’une part, C et D d’autre part),
Une sélectivité chronométrique entre les deux tableaux B et D, avec TB = TD + DT. Il n’est pas
nécessaire d’installer une liaison de transmission de signaux logiques entre deux tableaux éloignés. Les
temporisations des déclenchements sont réduites par comparaison à une simple sélectivité
chronométrique.
De plus, il faut prévoir un secours chronométrique en A et C (se reporter au paragraphe ci-dessus).
Comparaison des temps de déclenchement entre la sélectivité mixte et la sélectivité chronométrique.
VII. SELECTIVITE FUSIBLE – DISJONCTEUR
Deux problèmes différents de sélectivité existent selon que le fusible est situé en amont ou en aval du
disjoncteur.
1. Fusible en aval d’un disjoncteur
On considère un fusible HTA et un disjoncteur HTA équipé d’une protection à maximum de courant. Les courbes
de fonctionnement et de fusion doivent respecter les conditions indiquées sur la figure suivante pour une
protection à temps indépendant ou pour une protection à temps dépendant. Compte tenu de l’allure des courbes
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de fonctionnement et de fusion :
b
Sélectivité entre un fusible et une protection à temps indépendant.
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suffisamment faible pour que le temps de fusion soit supérieur à la temporisation. Pour que la sélectivité soit
totale et sans risque d’altération du fusible, il faut que le temps de fusion du fusible soit supérieur à 5 fois la
temporisation du disjoncteur pour le courant de court-circuit maximal aux bornes de celui-ci (Figure II.18). Le non
sélectivité du fusible avec les disjoncteurs BT proches du transformateur est un désavantage important par
rapport à la solution de protection par disjoncteur HTA
Sélectivité partielle : La sélectivité entre deux appareils de protection parcourus par le même défaut (donc en
série) est partielle si, au-delà d’une valeur limite de courant de défaut, le défaut est éliminé simultanément par les
deux appareils.
La sélectivité totale est difficilement réalisable en pratique : elle est souvent limitée par le réglage du magnétique
des disjoncteurs amont en sélectivité ampère métrique. Elle peut être réalisée à l’aide de disjoncteurs retardés en
sélectivité chronométrique.
Conclusion
Le bon fonctionnement du réseau électrique exige l’implémentation d’un ensemble d’organes de protection qui
doivent, dans le cas échéant, être définis par un type de sélectivité. Dans ce chapitre, nous avons présenté les
modes de sélectivité les plus utilisés dans les installations électriques à savoir la sélectivité ampérométrique, la
sélectivité chronométrique et la sélectivité logique et les sélectivités combinées. La sélectivité logique qui
constitue le sujet de ce travail possède l’avantage que doit répondre un système de protection : rapidité à isoler
un défaut en assurant la continuité de service pour les parties saines.
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