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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA

Fitiavana - Tanindrazana - Fandrosoana

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE D’ANTSIRANANA

DROIT D’ENERGIE

REGIME APPLICABLE A LA PRODUCTION AU TRASPORT ET A LA


DISTRIBUTION DE L’ELECTRICITE A MADAGASCAR

Réalisée par : RAZAFINDRANORO Joséphine NTE2


Enseignante : Madame HANITRA
1 Année Universitaire 2023-2024
PLAN DU DEVOIR
INTRODUCTON

1. DEFINITION

2. FONCTIONNEMENT DU RESEAU ELECTRIQUE

3. LES OBJECTIFS DU PRODUCTION D’ELECTRICITE

4. LOI QUI APPLICABLE AU REGIME ELECTRIQUE

CONCLUSION

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INTRODUCTION
L’énergie électrique est un facteur essentiel de développement et de l’évolution des sociétés humaines, que cela soit sur le
plan de l’amélioration des conditions de vie ou sur le plan du développement
des activités industrielles. Le système de puissance qui est à la base de cette énergie fonctionne dans un environnement en
évolution continuelle : charges, puissance de génération, topologie du réseau.
L’augmentation de la dépendance électrique de la société moderne implique des systèmes de puissance exploitables à cent pour
cent de leur capacité avec une sureté maximale.

La qualité de cette puissance électrique est devenue de nos jours une grande préoccupation pour les consommateurs et les
fournisseurs d’énergie électrique. Aussi, sont-ils exigés de plus en plus, des critères rigoureux de développement et
d’exploitation des réseaux électriques. Dans ces conditions, la stabilité du système de puissance devient un souci permanent
pour les fournisseurs de l’énergie électrique.

Ces systèmes doivent rester normalement stables pour les petites variations au voisinage des points de fonctionnement ainsi
que pour des conditions sévères de fonctionnement. Compte tenu de la variété des conditions de fonctionnement et de la
sévérité des incidents, les équipements de commande installés sur les réseaux peuvent s’avérer trop limités ou insuffisants pour
répondre efficacement aux diverses perturbations. En conséquence, les exploitants doivent chercher à optimiser le
fonctionnement de leur réseau tout en recherchant un niveau de sécurité satisfaisant. Le système de puissance peut alors être
soumis à des perturbations sous forme de variations de charge se produisant continuellement. Le système devra être capable de
répondre aux besoins de charge et de résister à de nombreuses perturbations de nature sévère comme la foudre, la perte d’unité
génératrice, un court circuit sur une ligne de transport, la perte d’une charge importante.
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1. DEFINITION
a) Production :
Production c’est l’ensemble des moyens et opérations permettant la transformation de toute
source d’énergie primaire en électricité en vue de sa fourniture au Public.
b) Transport :
Transport c’est l’ensemble des moyens permettant d’assurer le transit de l’électricité, en haute ou
moyenne tensions, entre des Installations de Production ou entre des Installations de Production
et des Installations de Distribution.
c) Distribution :
Distribution c’est l’ensemble des moyens et opérations permettant d’assurer le transit de
l’électricité, en aval des Installations de Production ou des réseaux de Transport, en vue de sa
livraison au Public.
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2. FONCTIONNEMENT DU RESEAU ELECTRIQUE

Production transport distribution


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a) Fonctionnement du production électrique

On peut distinguer trois types de centrales de production d’électricité :


 Hydroélectriques;
 Nucléaires;
 Thermiques.

La centrale électrique est un bâtiment industriel qui produit de l’électricité. Cependant, en


fonction du type de centrale, l’électricité n’est pas générée de la même manière. C’est
principalement grâce à elle que les consommateurs, les particuliers et les entreprises,
peuvent bénéficier d’un réseau électrique.

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Les énergies renouvelables

Sont considérées comme des énergies renouvelables, les énergies suivantes :

- énergie solaire thermique et énergie solaire photovoltaïque ;

- énergie éolienne ;

- énergie hydroélectrique ;

- énergie générée à partir de la biomasse ;

- énergie géothermique ;

- énergie d’origine marine ;

- énergie générée à partir de déchets.

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 Fonctionnement général d’une centrale thermique classique

Pour fonctionner, une centrale électrique doit produire une certaine énergie pour faire bouger les
électrons à l’intérieur d’un alternateur. Ce sont ces électrons en mouvement qui se muent en
électricité. Les énergies choisies pour cette mutation sont dites primaires. Dans la centrale
thermique, l’énergie primaire est fournie par les énergies fossiles : fioul, gaz, ou charbon. Alors que le
gaz est utilisé sans transformation, ce n’est pas le cas des deux autres sources d’énergie. Le fioul doit
d’abord être transformé en liquide. Le charbon, avant d’être introduit dans un brûleur, doit être
écrasé en de très minces particules. Néanmoins, depuis un incident pétrolier survenu en 1979, le
charbon est privilégié. La combustion est utilisée pour produire de la vapeur qui entraîne une turbine
qui alimente l’alternateur. Les centrales thermiques peuvent aussi fonctionner avec des énergies
biomasses (biocarburant, méthane, bois) ou même sans flamme.

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Fonctionnement du centrale hydroélectrique

Dans une centrale hydroélectrique, pour alimenter le réseau électrique, on utilise une énergie
renouvelable. C’est la force motrice provenant d’une retenue d’eau qui va activer une turbine,
qui elle-même déclenche un alternateur.
Enfin, un transformateur se charge de convertir en haute tension le courant produit pour son
transport dans le réseau électrique. Les usines marémotrices et les hydroliennes fonctionnent sur
le même principe.

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 Fonctionnement du centrale nucléaire

Elle fonctionne grâce à l’uranium. La fission de ses atomes provoque de la chaleur. Celle-ci
permet à l’eau d’être injectée sous forme de vapeur. Ce processus permet à une turbine d’être
actionnée, et d’alimenter un alternateur. L’eau transformée en vapeur doit atteindre une
température précise de 320 degrés Celsius.

Ce processus garantit le fonctionnement de la centrale nucléaire. Pour éviter que l’eau ne bouille,
elle est maintenue sous pression. Enfin, un circuit primaire, un circuit secondaire et un circuit de
refroidissement « communiquent » pour rejoindre le transformateur, qui envoie l’électricité dans
le réseau.

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b) Fonctionnement du transport électrique

L’électricité est acheminée de son lieu de production jusqu’au consommateur final grâce à un large
réseau de lignes aériennes ou souterraines. Les câbles restent l’unique moyen de transport de
l’électricité : des câbles supportés par des isolateurs et des pylônes pour les lignes aériennes et des
câbles isolés et mis en caniveaux pour les lignes souterraines.

Depuis les sites de production, l’électricité emprunte d’abord le réseau de transport à haute et très
haute tension (HT/THT). La plupart des lignes sont aériennes, ce qui facilite leur entretien. Bien
que plus coûteux, l’enfouissement des lignes progresse, pour plus de sécurité et moins de
déperditions d’énergie.

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Ensuite, le réseau de distribution à moyenne et basse tension prend le relais, sur des distances plus courtes
et jusqu’au consommateur final. Plusieurs modules permettent la circulation sécurisée de l’électricité :

• les postes électriques reçoivent l'énergie électrique, la transforment en passant d'une tension à une
autre, et la répartissent ;
• à l’intérieur, les transformateurs modifient la tension électrique, pour lui permettre d’emprunter les
lignes adéquates ;
• les disjoncteurs protègent le réseau contre d'éventuelles surcharges (foudre, amorçage avec une
branche d'arbre) en coupant le courant de certaines portions de lignes.

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Les lignes à haute tension sont-elles dangereuses ?

Les lignes à haute et très haute tension génèrent d'importants champs électromagnétiques (CEM). Leurs effets
possibles sur la santé des populations riveraines et sur l'environnement font l'objet de recherches approfondies depuis
1996, à travers le projet international pour l'étude des champs électromagnétiques lancé par l’. Ces recherches ont
souligné que « à une distance comprise entre 50 et 100 mètres des lignes à haute tension, l'intensité des CEM retombe
à la valeur mesurée loin de ces installations. » Toutefois, l'OMS fait aussi état de « lacunes dans les connaissances »
sur les CEM. En attendant que la recherche scientifique progresse sur ce sujet, des normes internationales d'exposition
maximale aux CEM ont été fixées. Elles tiennent compte de facteurs comme les activités des personnes exposées, leur
âge ou le temps passé à proximité d'une ligne à haute tension.

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c) Fonctionnement du distribution électrique

Etat du réseau d'électricité : Madagascar ne dispose pas d'un réseau électrique interconnecté à l'échelle
nationale. La JIRAMA n'exploite que des réseaux spécifiques autour des grandes villes, le plus long
s'étendant entre la capitale Antananarivo et Antsirabe, avec une longueur totale d'environ 180 km.

Un comité technique du projet sera mis en place pour la supervision des activités de l’avance PPF.
Le comité sera présidé par le Secrétaire Général du Ministre de l’Energie, de l’Eau de l’Hygiène et de
l’Assainissement et comprendra un représentant de chacune des structures clé que sont le Ministère de
l’énergie, la JIRAMA, l’ORE, l’ADER, le Ministère des finances et du Budget et le Ministère de l’Economie
et de la Planification. Le comité technique se réunira au moins une fois par trimestre. Il assurera la
validation des rapports d’études et donnera les directives nécessaires au bon déroulement de l’étude,
notamment le respect du calendrier d’exécution et la qualité des documents produits.

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L’organe d’exécution de l’étude est la JIRAMA qui mettra en place une Cellule de Préparation (CP) laquelle
sera chargée de l’administration et de la gestion de l’étude, notamment l’acquisition du
consultant, le suivi et la revue de ses travaux, la planification de la table ronde des partenaires au
développement, la planification et l’établissement des demandes de décaissement, ainsi que la gestion
administrative et comptable de l’étude. Le personnel clé de la CP comprendra un Coordonnateur avec les
compétences d’ingénieur électricien, un ingénieur spécialiste des lignes de transport, un comptable, un
spécialiste en passation des marchés, un expert environnementaliste. Ce personnel clé sera mis à
disposition par la JIRAMA et les personnes mises ainsi à disposition exécuteront les activités de l’avance
PPF en même temps qu’elles continuent d’exercer leurs fonctions habituelles à la JIRAMA. Pour les
motiver et compenser la surcharge de travail, il est prévu de leur octroyer une indemnisation mensuelle
qui sera prise en charge dans le cadre de l’avance PPF. En plus du personnel clé, la CP pourra s’attacher
les services d’un chauffeur et d’un(e) secrétaire.
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3. LES OBJECTIFS DU PRODUCTION D’ELECTRICITE

• Lutter contre le délestage et maîtriser le prix de l’électricité


• Préparer et mettre en œuvre l’alimentation énergie des zones de
développement

• Développer l’accès à l’électricité au plus grand nombre


Les • Atténuer l’impact environnement au développement de
objectifs l’énergie

• La technologie photovoltaïque présente des qualités sur le


plan écologique car le produit fini est non polluant,

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4. LOI QUI APPLICABLE AU REGIME ELECTRIQUE

Le présent décret est pris en application de la loi n° 2017-020 du 10 avril 2018


portant Code de l’électricité et fixe les procédures à suivre pour l’octroi des régimes de
Concession, d’Autorisation et de Déclaration prévus par ladite loi.

Article 2 :
I.- Au sens du présent décret, et outre ceux déjà définis par la loi n°2017-020
du 10 Avril 2018 portant Code de l’électricité, on entend par :

• Installation de production
• Distribution
• Transport
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a) Production
Après presque deux décennies de mise en application, la Loi n°98-032 du 20 janvier 1999 portant
réforme du secteur Electricité à Madagascar et ses textes et documents d’application semblent se
trouver en fin de cycle. Le contexte du secteur Electricité étant dynamique et tributaire de nombreux
paramètres économiques, techniques et sociaux, le besoin de réviser la loi et ses textes d’application
s’est fait ressentir dès 2008.

Plusieurs défaillances ont été relevées par les acteurs du secteur d’Electricité en ce qui concerne les
attributions des institutions et la gouvernance du secteur, les seuils des contrats d’Autorisation et de
Concession, la lourdeur des procédures prévues par la loi, le manque de dispositions liées à l’utilisation
des sources d’Energies Renouvelables (EnR), etc., des défaillances qui sont corrigées par la présente loi
remplaçant la Loi n°98-032.

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b) Transport
La Loi n° 98-032 du 20 janvier 1999 portant réforme du secteur électricité à Madagascar a marqué la
libéralisation des activités de production, de transport et de distribution d'électricité. Pour suivre
l'évolution du marché et faciliter l'entrée de nouveaux investisseurs dans ce secteur, une révision de
cette Loi est nécessaire.

Par ailleurs, l'objectif du Madagascar Action Plan (MAP) est d'assurer un approvisionnement adéquat en
énergie électrique, à un coût abordable et compétitif sous l'impulsion du partenariat public privé. La
réalisation de nouveaux aménagements utilisant des ressources d'énergies renouvelables, notamment
hydrauliques, est une des voies permettant d'atteindre cet objectif.
En fait, le principe directeur de la révision proposée a été déduit du nombre croissant d'investisseurs qui
cherchent à exploiter des sites hydroélectriques à fort potentiel.

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Or, force est de constater que les dispositions actuelles sont peu attractives et ne facilitent pas les
investissements souhaités dans la mesure où seules les procédures longues et complexes liées au
processus d'appel d'offres sont applicables.
C'est dans ce cadre que nous nous proposons d'introduire dans la présente loi d'autres procédures plus
incitatives telles que la consultation, l'appel à candidatures et la candidature spontanée, et de rehausser
le seuil des Autorisations pour les centrales hydroélectriques de 150kW à 1.000 kW et pour la Distribution
de 500 kW à 1.000 kW.
Sur le plan institutionnel, certaines dispositions concernant l'Organisme Régulateur du secteur sont
précisées dans des textes réglementaires. Par contre, les rôles et la mission de l'Agence pour le
Développement de l'électrification rurale sont stipulés dans la présente loi.

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c) Distribution

LOI N° 98-032 portant Réforme du Secteur de l'Électricité. Le secteur de l'énergie électrique à


Madagascar est régi par les dispositions de l'Ordonnance n° 74- 002 du 4 Février 1974 portant
orientation de la politique de l'eau et de l'électricité.

Article 8.- Sauf dans les cas visés au Titre III de la présente loi, sont placés sous le régime de l’Autorisation :
 l’établissement et l’exploitation d’Installations de Production de puissance maximale installée inférieure
ou égale à 500 kW pour les installations thermiques et à 150kW pour les installations hydrauliques,
 l’établissement et l’exploitation d’Installations de Distribution, d’une puissance de pointe inférieure ou
égale à 500 kW.

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CONCLUSION
Le secteur de l’énergie tel qu’il fonctionne depuis quelques années dans son exploitation, dans sa production, dans sa
consommation et dans son organisation générale n’est pas encore arrivé à son objectif de permettre un accès à moindre coût
de l’énergie (électricité) et de contribuer véritablement au développement socio-économique du pays, et laisse des empreintes
écologiques négatives pour l’environnement (bois énergie, hydrocarbures). Ce contexte difficile est attribuable à un manque
de volonté politique dans la prise de décision d’orienter le secteur vers les énergies renouvelables, à une faible valorisation de
nos ressources naturelles locales, à un manque de lisibilité et de visibilité quant à l’évolution du secteur, à l’absence d’un
mécanisme pouvant gérer de façon cohérente l’ensemble de tous les sous-secteurs, à un manque de constance, de
persévérance, de rigueur dans la gestion du secteur.
Par contre Madagascar dispose d’atouts considérables : ses potentielles ressources naturelles énergétiques (potentiel
hydroélectrique bien identifié, énergie éolienne exploitable, énergie solaire exploitable, biomasse, disponibilité de surface
immense compatible avec la culture de l’agrocarburant, et la plantation des arbres à croissance rapide pour les besoins en bois
énergie,…). En plus, le pays possède des compétences techniques, de cadres institutionnel et réglementaire globalement
adéquats qui ensemble devront permettre la valorisation de ces ressources naturelles.
Dans ces conditions, il importe pour les autorités compétentes de prendre une décision politique afin d’axer leur choix
stratégique, dans le secteur énergie, sur le développement de l’utilisation optimale des énergies renouvelables à l’échelle du
pays ; des énergies renouvelables à moindre coût (donc accessible à tous) et à moindres émissions de gaz à effet de serre (pour
la préservation de notre environnement naturel). Pour faire progresser de façon plus cohérente le secteur énergie à
Madagascar, il est capital d’avoir l’implication entière et totale de toutes les parties prenantes du secteur avec d’autres
partenaires au développement (Ministère de l’énergie et Ministère des hydrocarbures, Ministère de l’Aménagement du
territoire, Collectivités territoriales décentralisées, les bailleurs de fonds, les opérateurs privés, les chercheurs, les ONG
concernés, et bien d’autres,…). En substance, par rapport au présent diagnostic, Madagascar a le potentiel de suivre la
tendance mondiale vers l’utilisation des énergies renouvelables au service du développement socio-économique en exploitant
ses potentielles ressources énergétiques locales. 22
Merci de votre aimable attention

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