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Parc éolien :
- Aspects techniques et économiques pour le
montage
- Aspects environnementaux, Aspects administratifs,
contraintes et servitudes
Introduction :
L’énergie est l’un des moteurs du développement des sociétés. La civilisation industrielle
s’est bâtie autour de l’exploitation du charbon à la fin du 18e siècle, puis du pétrole au milieu
du 20e siècle. Depuis le premier choc pétrolier de 1973, les pays industrialisés optent
progressivement pour les énergies nouvelles et renouvelables. D'une façon générale, les
énergies renouvelables sont des modes de production d'énergie utilisant des forces ou des
ressources dont les stocks sont illimités. L'eau des rivières faisant tourner les turbines d'un
barrage hydroélectrique ; le vent brassant les pales d'une éolienne ; la lumière solaire excitant
les photopiles ; mais aussi l'eau chaude des profondeurs de la terre alimentant des réseaux de
chauffage. En plus de leur caractère illimité, ces sources d'énergie sont peu ou pas polluantes.
Le solaire, l'éolien, l’eau,etc. ne rejettent aucune pollution lorsqu'elles produisent de l'énergie..
Ces énergies qui permettront de laisser aux futures générations une Terre où elles pourront
vivre comme nous vivons maintenant, voir même mieux.
Un parc éolien est constitué de plusieurs éoliennes (espacées de quelques centaines de mètres)
et connectées entre elles par un réseau interne électrique souterrain. Ce dernier achemine
l’électricité que produisent les éoliennes vers le poste de livraison qui est raccordé au réseau
public. L’électricité est ensuite injectée à travers un câble enterré jusqu’au poste source sur le
réseau électrique, puis distribuée aux consommateurs.
Une ferme éolienne sur terre est constituée de plusieurs éoliennes distantes entre elles d'au
moins 200 m dont la production d'électricité est destinée à la vente au distributeur local.
Les types des parcs éoliens :
On distingue deux types de parc éolien :onshore (à l'intérieur des terres) et offshore (au large
des côtes).
Une éolienne terrestre, ou onshore, est par définition installée sur la terre ferme et se
distingue des éoliennes offshores installées en mer. Elle permet de convertir dans un premier
temps l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique.
Une éolienne offshore, c'est à dire installée en mer, permet de convertir la force du vent
en électricité. Le terme anglais « offshore » signifie littéralement « hors côtes », par
opposition aux éoliennes terrestres ou « onshore ». Les éoliennes offshores fonctionnent selon
le même principe que les modèles terrestres traditionnels : elles utilisent l’énergie cinétique du
vent pour la transformer en électricité. Lorsqu’une éolienne produit de l’électricité, on peut
également la qualifier d’aérogénérateur.
Le vent fait tourner des pales, généralement trois. Celles-ci entraînent un générateur qui
transforme l’énergie mécanique créée en énergie électrique, suivant le principe d’une
dynamo. La différence principale entre un modèle marin et un modèle terrestre d’éolienne
tient à la nature des fondations, qui lui permettent d’être fixée dans le sol ou ancrée au fond de
la mer (sauf dans le cas des éoliennes « flottantes »). Les éoliennes offshores doivent
également être très robustes afin de résister aux conditions marines difficiles.
Les fondations
Leur diamètre est légèrement supérieur à 20 mètres sur une profondeur d’un peu plus 3
mètres. Chaque fondation contient environ 70 tonnes d’acier
Le mât
Le mât, appelé aussi « la tour ». Il culmine à 135 mètres et son poids total est de 1587
tonnes. Il Est composé de deux parties:
La partie basse mesure 90 mètres. Elle est formée de 24 segments en béton, empilés puis mis
sous tension par des câbles qui les traversent.
Les pales :
La longueur d’une pale est d’environ 56 mètres pour un poids de 25 tonnes. Elles sont
réalisées en fibre de verre et en matériaux composites, renforcées. Avant d’être assemblées
sur place, puis fixées au rotor, elles ont été transportées en deux parties, avec des convois
vraiment exceptionnels.
Le module électrique :
Il est situé à la base de la tour de l’éolienne. Les armoires de puissance et autres composants
sont aménagés à différents niveaux de la machine. Un onduleur permet de transformer le
courant continu en courant alternatif adapté au réseau.
La nacelle : est la partie perchée dans le ciel, assise sur le mât. Son poids est de 220 tonnes.
Elle contient les principaux constituants d’une éolienne
Le générateur : composé d’un rotor et d’un stator. c’est lui qui génère l’électricité. Il produit
un minimum de vibrations et son niveau d’émission sonore est faible.
Le moyeu du rotor : C’est l’élément sur lequel les pales seront fixées. Il forme une unité
solidaire avec le rotor du générateur annulaire.
Aspects économiques :
Dans des conditions climatiques normales, une éolienne produit en trois mois l’équivalent de
l’énergie qui a été consommée pour sa fabrication, son installation, sa maintenance et son
démantèlement
La création d’emplois:
L’analyse permettant d’aboutir à ce résultat tient compte du contenu énergétique de tous les
composants d’une éolienne, ainsi que du contenu énergétique global de l’ensemble des
maillons de la chaîne de production.
Aspects environnementaux :
• Le parc peut également agir comme un obstacle, poussant les oiseaux à l’éviter en
rallongeant leurs vols : on parle d’effet barrière. Cet évitement entraîne une consommation
énergétique additionnelle pour les oiseaux, influençant par conséquent la survie et la
croissance des populations. Des modèles ont été conçus pour estimer l’impact lié à cet effet.
Le parc peut également prendre la place d’une zone fonctionnelle (alimentation notamment)
pour une population et engendre ainsi une perte d’habitat. Comme le risque de collision,
l’effet barrière et la perte d’habitat varient selon les espèces d’oiseaux. Ces impacts dépendent
aussi beaucoup de la disposition des parcs, de leur taille et de leur proximité avec les
populations d’oiseaux. L’impact est particulièrement important pour les colonies installées à
proximité d’un parc en période de reproduction. En effet, les adultes passent du temps à aller
chercher de la nourriture pour leurs petits, et si les parcs se trouvent entre la colonie et la zone
d’alimentation, l’évitement devient plus fréquent et consommateur d’énergie
• Bruits sous-marins, aériens et activités anthropiques qui peuvent déranger les espèces, qui
auront tendance à éviter la zone lors des périodes de travaux et de maintenance
• Risque de collision avec les bateaux, notamment pour les mammifères marins
• Photo-attraction des oiseaux et des chauves-souris par les lumières des bateaux
Impact sanitaires
Plusieurs publications rapportent les effets néfastes sur la santé des basses fréquences et
infrasons générés par les parcs éoliens.
Parmi ceux-ci, les paysages emblématiques, à valeur unique doivent être protégés ; de même
que les abords des sites et monuments.
Le bruit est la principale gêne générée par les éoliennes. Il est provoqué par la mécanique à
l’intérieur de la nacelle et par les pâles fendant l’air. Ces dernières années, des améliorations
techniques ont rendu possible la réduction de ce bruit à un faible niveau : 55 dB au pied d’une
éolienne (80 dB correspondent par exemple au bruit à l’intérieur d’une voiture et 130 dB à un
marteau-piqueur). Le bruit s’atténue ensuite en fonction de la distance.
Le seuil de nocivité du bruit sur la santé est atteint pour une valeur de 85 dB.
Selon le code de la santé publique, décret n°95-408 d’avril 1995, l’émergence maximale
tolérée (différence entre le bruit ambiant et celui du parc éolien) est de 3 décibels la nuit et 5
dB le jour à l’extérieur d’une maison en tenant compte du sens des vents dominants (pour les
habitations les plus proches).
En premier lieu, les éoliennes sont à même de produire de l’électricité sans avoir à rejeter des
éléments polluants et encore moins du CO2.
Entre autres, comme les éoliennes puisent leur énergie à partir du vent, on est face à une
énergie qui ne se tarit pas et qui est donc inépuisable.
Ce paramètre ne se retrouve pourtant pas sur les autres ressources qui, elles, sont de nature
fossile, à savoir l’uranium ou encore le gaz.
Une réflexion vient cependant ouvrir les yeux des adeptes des éoliennes : l’impact de ces
dernières sur l’environnement.
le bruit et la fureur
Reste donc le problème du bruit. Une éolienne, comme toute machine, est effectivement
bruyante. À la fois au niveau de la nacelle, quand la machine fonctionne, mais surtout, avec le
bruit que génèrent le bout des pales lorsqu’elles fendant l’air en tournant. Un bruit qui
diminue avec la distance mais néanmoins plus ou moins audible, même à 500 mètres du mât,
la distance légale avec la première habitation.
La loi limite ce bruit en se fondant sur le concept d’émergence. Il ne s’agit pas de mesurer le
bruit que fait l’éolienne en tant que telle, mais de voir dans quelle mesure elle modifie le bruit
de l’environnement. Car, même dans un espace parfaitement silencieux, le volume sonore
n’est pas égal à 0 décibel (dB), mais plutôt autour de 20 dB. Si vous êtes en forêt un jour de
vent, le volume sonore s’élève facilement au-delà de 40 dB.
Aspects administratifs :
*Concertations avec les décideurs locaux : approche de la population avec plusieurs moyens
tel des tracts réunion d’information et bulletin municipaux.
*A chaque étape il faut informer les habitants pour gagner leur confiance, ainsi que d’agir en
toute transparence
*Monter quel est l’avantage de l’éolien est nécessaire pour faire adhérer un grand nombre de
personnes.
Les contraintes
Producteur majeur d’énergie électrique, l’éolien s’impose dans le paysage de l’énergie propre
et renouvelable avec un taux de croissance de 34 % à l’échelle mondiale sur ces cinq
dernières années. Son coût a également considérablement diminué au cours des dernières
décennies. Cependant pour une exploitation optimale, il est important d’identifier les
contraintes, les influences et les obstacles.
Contraintes météorologiques :
Le fonctionnement de l’éolienne doit être le moins possible perturbé par des
phénomènes météorologiques tels que la neige, le givre, la tempête de sable, les
orages, la grêle, etc.
Contraintes aérologiques :
Pour que le projet soit économiquement rentable, une éolienne nécessite un vent fort
et régulier. La vitesse du vent doit être comprise en général entre 4 et 25 m/s.
Contraintes physiques :
Les problèmes de corrosion sont bien connus de tous ceux qui vivent à proximité de
la mer ou dans les zones sableuses. Sans maintenance, les performances de
l’installation sont rapidement réduites.
L'éolien est une énergie en forte augmentation, mais elle ne pourra pas fournir à elle
seule la totalité de la production, le vent étant une ressource trop aléatoire. A moins de
parvenir à stocker l'énergie de manière efficace en grande quantité, l'utilisation des éoliennes
ne peut s'envisager seule.
On pourrait éventuellement coupler cette énergie avec celle issue du soleil, afin de
produire de l'électricité grâce aux éoliennes lorsqu'il y a du vent et grâce aux panneaux
solaires lorsque le soleil brille. En général, le vent souffle quand il n'y a pas de soleil et
inversement. La France étant un grand pays, il est aisé de trouver un endroit pour produire de
l'électricité grâce à ces deux sources. On peut aussi envisager des échanges avec d'autres pays,
ou encore l'utilisation des centrales hydrauliques et des énergies renouvelables émergentes,
comme la biomasse.
L'énergie éolienne n'est donc pas une solution envisageable seule, mais couplée avec
d'autres énergies, elle peut être une solution efficace. De plus, le développement très rapide de
l'industrie éolienne devrait diminuer le nombre d'éoliennes, car les éoliennes installées seront
de grande puissance.