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Introduction générale

Les énergies renouvelables se sont des énergies qui proviennent de sources naturelles
qui se renouvellent à un rythme supérieur à celui de leur consommation dont le
renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées comme
inépuisables à l'échelle du temps humain.

La production d'énergie renouvelable génère bien moins d'émissions que la combustion


de combustibles fossiles. Afin de faire face à la crise climatique, il est primordial de passer
des combustibles fossiles, qui sont actuellement à l'origine de la majeure partie des
émissions, aux sources d'énergie renouvelables, et parmi ces sources le vent qui nous
produit de l’énergie éolienne en transformant de l’énergie cinétique en énergie mécaniques
est ensuite le plus souvent transformée en énergie électrique avec une machine qui
s’appelle l’Éolienne qui permet de transformer l'énergie du vent en énergie électrique.

Chaque partie de l'éolienne a un rôle bien particulier, En soufflant, le vent fait tourner
les trois pales du rotor. Ce dernier entraîne à son tour une génératrice, située dans la
nacelle, produisant de l'électricité.

L'énergie éolienne est produite par la force que le vent exerce sur les pales d'une
éolienne, les faisant tourner à entre 10 et 20 tours par minute. Ces pales sont reliées à un
alternateur qui transforme l'énergie mécanique en énergie électrique.

Les pales sont une partie très importante de l'aéromoteur, le rendement, le bon
fonctionnement et la durée de vie de la machine dépendront de leur conception.
Lorsqu'elles sont assemblées on parle d’hélice ou de rotor. Il existe très peu de fabricants
dans le monde capables de construire ces pales qui sont maintenant en fibre de verre et en
fibre de carbone. Du fait de leur longueur (30 à 40 mètres) il faut des convois exceptionnels
pour les transporter sur le site.

Les pales sont caractérisées par leur langueur, leur largeur, leur profil, leurs matériaux
de construction, leur nombre.

Le Maroc dispose d'un potentiel éolien estimé à près de 25 000 MW, dont 6 000 MW
sur les sites étudiés. En 2013, la production éolienne a fourni 6,7 % de la puissance
électrique installée. Le gouvernement marocain ambitionne de doubler ce chiffre à l'horizon
2020.

Grâce à une contribution de 12,4% dans le mix énergétique en 2021, l’éolien devance le
gaz naturel, dont la production représentait 8,5%. Un chiffre qui conforte le Maroc dans son
ambitieux programme de développement des énergies renouvelables.

L’éolien est désormais la deuxième source d’énergie du Maroc derrière le charbon.


C’est l’une des révélations phares de la dernière note synthétique de l’Office national de
l’électricité et de l’eau potable (ONEE) sur ses réalisations durant l’année 2021. Il devance
ainsi le gaz naturel, dont la production représentait 8,5% du mix-énergétique durant l’année
écoulée.
Chapitre I
Etat de l’art sur l’énergie éolienne
II. Historique et généralités :

1. Contexte historique :

Parmi toutes les énergies renouvelables, c’est l’énergie éolienne qui a été exploitée en
premier par l’homme pour la transformer en énergie mécanique. Depuis l’antiquité, elle fut
utilisée pour la propulsion des navires, l’entrainement des moulins à blé, le pompage de
l’eau, etc. Les premières utilisations connues de l'énergie de vent remontent à 4000 ans
avant J.-C environ par les Chinois sont les premiers à prendre la mer sur des radeaux de
fortune. Le roi Hammourabi, fondateur de la puissance de Babylone, avait conçu tout un
projet d'irrigation de la Mésopotamie utilisant la puissance du vent.

Première description écrite sur l'utilisation des moulins à vent en Inde Il remonte à
environ 400 ans avant J.-C. Les premiers moulins à vent ont été construits en Europe,
Apparu au début du Moyen Age. Utilisés tout d'abord pour moudre le grain, d'où leur nom
de " moulins ", ils furent aussi utilisés aux Pays-Bas pour assécher des lacs ou des terrains
inondés ; ces moulins à vent sont composés de quatre pales qui tournent autour d’un axe
horizontal.

L'avènement de l'électricité en 1891 a fait naître l'idée de se rapporter aux turbines un


générateur de vent par l’inventeur danois Poul La Cour qui a découvrir des turbines à
rotation rapide composées d’un nombre moins grand de pales génèrent davantage
d’électricité que des turbines plus lentes composées de nombreuses pales. Ainsi, l’énergie
en provenance du vent a pût être « redécouverte » et de nouveau utilisé (dans les années
40 au Danemark, 1300 éoliennes).

La crise pétrolière ravive l’intérêt pour le grand éolien et incite les gouvernements de
l’Allemagne, de la Suède, du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis à financer
des projets de recherche sur les énergies renouvelables. Ces programmes sont à l’origine de
la conception et de la mise en œuvre de nouveaux designs d’éoliennes qui réduisent de
façon significative le cout de l’énergie éolienne au cours des deux décennies suivantes.
Des parcs éoliens sont construits durant les années 1970 aux États-Unis ainsi qu'en Europe.

A la fin des années 1990, la production mondiale d’électricité éolienne n’atteint que 10
TWh. L’essor des éoliennes débute véritablement de nouveau qu’en décembre 1997 lors de
la conférence de Kyoto qui débouche sur les accords du même nom : une partie des pays
industrialisés s’engage à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2010. En
2021 La capacité mondiale d'énergie éolienne dépasse les 752 GW. [1],[2]
Figure 1.1- Deux des éoliennes d'essai de Poul la Cour en 1897.  

2. Définition :

L’énergie du vent ou l’énergie éolienne est le résultat des déplacements de l’air et plus
spécifiquement, l’énergie tirée du vent au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme
une éolienne ou un moulin à vent. Elle peut être utilisée de deux manières : directe et
indirecte.

 Direct : Conservation de l’énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire


avancer un véhicule (navire à voile ou char à voile), pour pomper de l’eau
(moulins de Majorque, éoliennes de pompage pour abreuver le bétail) ou pour
faire tourner la meule d’un moulin.
 Indirect : Transformation en énergie électrique : l’éolienne est accouplée à un
générateur électrique pour générer un courant continu ou alternatif, le
générateur est relié à un réseau électrique ou bien il fonctionne de manière
autonome avec un générateur d’appoint (par exemple un groupe électrogène)
ou un parc de batteries ou un autre dispositif de stockage d’énergie.[4]

3. Avantages et désavantages de l’énergie éolienne :


La croissance de l'énergie éolienne a des bénéfices évidents, parmi ces atouts on
trouve :

 Inépuisable : l’énergie éolienne est une énergie renouvelable, c'est-à-dire que


contrairement aux énergies fossiles ; c'est une des énergies les plus sûres qui
existent.
 C'est une énergie autochtone : Elle permet de favoriser l'indépendance énergétique
car tous les pays au monde ont du vent.
 Propre : l'énergie éolienne n'est d'ailleurs plus une énergie à risque comme l'énergie
nucléaire et ne produit évidemment pas de déchets radioactifs, on connaît donc sa
durée de vie.
 Facilité d'installation et de désinstallation des parcs éoliens : Les parcs éoliens se
démontent facilement, et l'exploitation de l'énergie éolienne n'est pas un processus
continu, car les éoliennes en fonctionnement peuvent être facilement arrêtées.[3]

Cette source d'énergie a Inconvénients à prendre en compte pour ne pas devenir un


obstacle développement comme :

 le bruit mécanique qui a pratiquement disparu grâce aux progrès réalisé au niveau
du multiplicateur. Le bruit aérodynamique quant à lui est lié à la vitesse de rotation
du rotor, et celle-ci évitent les aérogénérateurs.
 La qualité de la puissance électrique : La source d'énergie éolienne étant
stochastiques, la puissance électrique produite par les aérogénérateurs n'est pas
constante. La qualité de la puissance produite n'est donc pas toujours très bonne.[5]

III.Description d’une éolienne :


Un "aéro-générateur, également appelé éolienne, ça veut dire un générateur
d’électricité par l’air. Il existe plusieurs configurations possibles d'aérogénérateurs qui
peuvent avoir des différences importantes. Dans ce qui suit, Nous allons décrire chacune des
diverses parties d’une éolienne "classique" ainsi que ses fonctions. [2]

Une installation est généralement constituée d’une éolienne, d’une tour avec de solides
fondations et d’un ensemble d’équipements électriques pour le stockage de l’énergie
produite ou pour gérer la connexion avec le réseau électrique local.[5]

Figure 1.1 – La composition d'une éolienne [8]

1.Les pales d’éolienne :


Les pales d'éolienne sont les grandes "ailes" en forme de lames. Elles sont conçues pour
capter l'énergie du vent et de la transférer au rotor qui est en mouvement de rotation. Les
pales forment une partie très importante des éoliennes. Le nombre de pales diffère d’une
éolienne à une autre mais le système tripale reste le plus utilisé car il permet de limiter les
vibrations, le bruit et la fatigue du rotor par rapport à un système bipale et unipale.[5][9]

1.1.Fabrication et structure des pales d’éoliennes :

Les pales d’éoliennes sont fabriquées à partir de résines composites, pour la résistance,
la souplesse et la légèreté, mais aussi de fibres de verre ou de carbone, des résines de
polyester et d’époxy. Le balsa, ce bois rigide et léger, est aussi un indispensable ; inséré
entre deux couches de fibres, il assure la souplesse de l’ensemble.
Les pales d’éoliennes peuvent difficilement être comparées aux produits d’autres industries.
Cependant, elles sont faites de stratifiés de composites, souvent de fibres de verre, ayant
des dimensions importantes et produites à des cadences relativement faibles. De plus, elles
sont exposées à des environnements extérieurs pouvant être relativement agressifs. Par
conséquent, les méthodes de travail utilisées pour leur fabrication sont souvent inspirées de
l’industrie nautique, qui possède une expertise dans la fabrication de pièces de composites
volumineuses destinées à être utilisées à l’extérieur. Ainsi, les sections inférieures,
supérieures et internes des pales sont généralement réalisées par moulage contact, par
injection ou par infusion de résine sur des moules femelles puis assemblés par collage
(Brondsted, Lilholt et Lystrup, 2005; Griffin, 2001; Veers, 2003).

Au niveau de la configuration des éléments structuraux, la construction de la voilure


des éoliennes peut aussi être comparée à celle utilisée en aéronautique (Brondsted, Lilholt
et Lystrup, 2005; Griffin, 2001; Tangler, 2000). Elles sont donc généralement constituées de
deux longerons, entre lesquels des renforts sont disposés, puis recouverts d’une enveloppe
aérodynamique. Toutefois, les nervures présentes dans une aile d’avion peuvent êtres
omises.

Cette omission est rendue possible en raison de l’absence de surface de contrôle


intégrée au bord d’attaque et au bord de fuite combinée à l’utilisation d’une enveloppe
aérodynamique rigide faite de panneaux sandwich en composites. De même, les lisses
souvent présentes pour rigidifier la structure d’une aile d’avion peuvent être remplacées par
des laminés continus formant une semelle de longeron rigide. Pour certaines pales
d’éoliennes, une poutrelle creuse peut être substituée à la combinaison de longeron et
semelles. D’une manière générale, des joints d’assemblage collés entre l’extrados et
l’intrados de la pale sont positionnés aux bords d’attaque et de fuite. Les semelles peuvent
aussi être assemblées par collage aux longerons et à la coque. Par conséquent, la
conception et la fabrication des pales d’éoliennes nécessitent une expertise propre au
domaine en raison du mariage complexe entre les matériaux, les techniques de fabrication
et les principes structuraux des industries nautiques et aéronautiques .La Figure 1.1 montre
la disposition des principales composantes d’une section de pale d’éolienne.

Figure 1. 3 - Section typique d’une de pale d’éolienne.

La forme des pales d’éoliennes s’apparente aussi généralement à une aile


trapézoïdale et vrillée. Sa géométrie est imp. et structurelles. Ainsi, l’Osée à la fois par des
contraintes aérodynamiques longueur de la corde et l’épaisseur du profil varient avec la
position en envergure. Cette diminution de la taille de la pale vers l’extrémité extérieure a
pour objectif de maximiser les performances aérodynamiques en adaptant la taille du profil
à la vitesse de l’écoulement d’air à la section. Deuxièmement, cette réduction de la taille du
profil à l’extrémité extérieure de la pale permet d’en réduire la masse, et donc les charges
dynamiques produites par sa rotation. À l’emplanture, la pale passe d’un profil
aérodynamique portant à un corps cylindrique pour faciliter l’assemblage au moyeu et
offrir une épaisseur substantielle pour résister aux efforts. Le vrillage de la pale permet
quant à lui d’ajuster l’angle d’attaque local de la pale à la vitesse locale de l’écoulement
(Brondsted,Lilholt et Lystrup, 2005). Ce vrillage est nécessaire puisque la rotation des pales
ajoute une composante de vitesse tangentielle à la vitesse du vent, qui est initialement
normale au rotor.

Ainsi, plus on se déplace vers la périphérie du rotor, plus la pale s’aligne dans le plan
de ce dernier. D’un point de vue aérodynamique, la forme des pales est relativement
imposée puisqu’une forme optimale théorique est présente dans la littérature et dans les
manuels comme celui de Manwell, McGowan et Rogers (2002).

1.2. Charges appliquées aux pales d’éoliennes :

Les charges appliquées aux pales d'éoliennes sont de plusieurs types et peuvent varier
en fonction de différents facteurs tels que la taille de l'éolienne, la vitesse du vent, la
conception de la pale, les conditions environnementales, etc.

Les charges principales qui s'appliquent aux pales d'éoliennes sont les forces
aérodynamiques et les forces gravitationnelles. D’abord, Les forces aérodynamiques sont
générées par le vent qui frappe la pale de l'éolienne et peut entraîner des charges
dynamiques importantes, les efforts aérodynamiques engendrent la flexion en battement
(hors du plan du rotor) en raison de la portance des pales. Ce chargement est constitué
d’une portion statique, mais la variation naturelle de la vitesse du vent provoque aussi une
sollicitation dynamique. De plus, la vitesse du vent varie selon la hauteur en raison de l’effet
de cisaillement entre le sol et le vent. Ainsi, au cours d’un tour du rotor, la vitesse du vent
vue par une pale varie constamment.

La génération d’un couple pour actionner le rotor provoque aussi une flexion de la pale
en traînée (dans le plan du rotor). Cet effort s’additionne à l’effet de la gravité, qui
engendre une charge dynamique variant en fonction de la position instantanée de la
voilure autour du moyeu. La gravité induit ainsi une composante de compression pure, de
tension pure ou de flexion selon que la pale est située au sommet, à la base ou à une
position intermédiaire. Notons aussi que la flexion est inversée entre la montée et la
descente de la pale.

Enfin, la charge de flexion hors du plan pour un rotor arrêté en condition de vent de
tempête est d’une amplitude similaire à celle subie en fonctionnement normal.[7]

1.3. Matériaux constituants les pales d’éolienne :

La plupart des pales d’éoliennes sont fabriquées à partir de matériaux composites alliant
légèreté et solidité. La réalisation d’éoliennes de très grande taille, notamment pour les
besoins de l’éolien offshore, poussent les chercheurs à concevoir des matériaux de plus en
plus performants. Les matériaux choisis pour construire les pales des éoliennes en mer
doivent de plus être résistants à la corrosion.

Les matériaux composites utilisés pour la fabrication des pales sont des mélanges de
fibre de verre, de fibre de carbone, de résines polyester ou de résines d’époxy. Parmi ces
matériaux:

-Le métal : problème de poids et de rupture à la fatigue. (Réservé à des pâles de

Petites tailles). Le procédé utilisé est le moulage.

-Le bois : matériau léger, facile à travailler, qui résiste à la fatigue mais sensible à

L’érosion et a une faible résistance à la déformation (réservé à des pâles

De petites tailles). Le procédé utilisé est l’usinage et la sculpture.

-Alliage d’aluminium : matériau léger, résistant à la fatigue et à la corrosion, réalisation de

Pâles jusqu'à 20 mètres. Le procédé utilisé est le moulage.


-Matériau composite : permet la réalisation de toutes formes et dimensions (jusqu'à 30 m),

Faible masse, résistance à la fatigue et à la corrosion. Le procédé utilisé.


surface récepteur de foudre en
bout de pale Point de pale
supérieure bord de
bord d'attaque fuite récepteurs de foudre
rond
couche de stratifié
surface
matériau de remplissage
inférieure
bord d'attaque rond
renfort interne

section de racine
cylindrique bord de fuite

coque en sandwich à surface supérieure

coque sandwich à surface inférieure


le pied de pale couche de
stratifié

connexion de boulon

figure:

Ce matériau utilisé pour fabriquer les lames est essentiellement composite matrice
polymère. Dans la plupart des cas, un renfort en fibre de verre est utilisé.

Cependant, les pales étant de plus en plus longues et donc soumises à des sollicitations
plus importantes, l'utilisation de renforts en carbone devient de plus en plus attractive. Ces
derniers ont bénéficié, entre autres, de la Verre, combiné à une densité inférieure à celle-
ci. Cependant, leur coût élevé et La disponibilité signifie que l'utilisation de la fibre de
carbone est encore très limitée et la plupart du temps, elle sera combinée avec de la fibre
de verre pour créer des composites hybrides. verre/carbone. Cependant, à mesure que le
diamètre du rotor augmente, vers, Il est presque nécessaire d'utiliser de la fibre de carbone
(Brondsted, Lilholt et Lystrup, 2005 ; Griffin, 2001 ; Marsh, 2003 ; Tangler, 2000 ; Wells,
2003).

Deux types de composites hybrides peuvent être trouvés. D'abord, possible de Combiner
des couches de verre et de carbone respectivement pour construire différents parties des
feuilles, mais il est également possible de combiner des mélanges au sein d'une même
couche Renforts verre et carbone.

Les matrices les plus couramment utilisées sont essentiellement des matrices
thermodurcissables, Typiquement des polyesters, des esters vinyliques et des époxydes.
Cependant, pour diverses raisons l'environnement, l'utilisation de substrats
thermoplastiques est de plus en plus possible considérée. Les matériaux de base
couramment utilisés sont le bois de balsa et la mousse polymère.

Comme mentionné dans la section précédente, les charges appliquées aux pales de
l'éolienne Provoquent principalement des forces de flexion, de traction et de compression
dans le sens de la longueur sur la lame. Par conséquent, environ 70 % de la teneur en
renfort de la semelle Les longerons sont orientés le long de l'envergure de la pale. Les 30%
restants sont disposés à ±45 º Fournir une certaine rigidité en torsion et supporter d'autres
charges, telles que Torsion causée par le moment aérodynamique. Espar par Composites
triaxiaux 0 º / ±45 º (Griffin, 2001).

Il faut aussi noter qu’un embout métallique est situé à la base des pales pour permettre
leur assemblage sur le rotor. Souvent, cet embout est intégré à la structure par un tressage
des renforts autour des goujons filetés qui serviront à l’ancrage de la pale. La racine de la
pale est alors constituée d’un composite dont la trame est relativement complexe.
Autrement, un cylindre conique creux peut être inséré à la racine à titre de point
d’ancrage. .récent, Des ancrages en forme de T sont également utilisées. Ils se composent
d'un cylindre métallique avec des trous filetés. Les cylindres agissent comme des écrous
intégrés dans le stratifié lame. Les pales sont ensuite fixées au moyeu à l'aide de tiges
filetées (Griffin, 2001 ; Tangler, 2000 ; Wells, 2003).

2. Le rotor :
Le rotor est en fait l'élément qui capte l'énergie cinétique du vent. Il se compose de lames
(en général 3 pour des raisons aérodynamiques mesurant entre 5 et 80 m de diamètre ), et de
l’arbre principal solidaires, relié à un alternateur au moyen d’un moyeu central. [2]

Figure 1. – Rotor d’une turbine

3. La nacelle :
La nacelle se situe au sommet de la tour, Il est un ensemble de tous les éléments
mécaniques permettant d'accoupler une éolienne à une générateur électrique : arbres lent
et rapide, roulements, multiplicateur. Le frein à disque, différent du frein aérodynamique,
qui permet d'arrêter le système en cas de surcharge. Le générateur qui est généralement
une machine synchrone ou asynchrone et les systèmes hydrauliques ou électriques
d'orientation des pales (frein aérodynamique) et de la nacelle (nécessaire pour garder la
surface balayée par l'aérogénérateur perpendiculaire à la direction du vent), A cela viennent
s'ajouter, le système de refroidissement par air ou par eau, un anémomètre et le système
électronique de gestion de l'éolienne. La variation de la masse d’une nacelle en fonction de
diamètre du rotor évolue de manière exponentielle. La puissance d’une éolienne est
proportionnelle à la surface balayée par ses pales (un cercle), donc au carré de son diamètre rotor.

Figure 1. – Constitution d'une nacelle


Les différents composants d’une nacelle :
 Le multiplicateur de vitesse
Le multiplicateur de vitesse sert à élever la vitesse de rotation entre l’arbre primaire et
l’arbre secondaire qui entraîne la génératrice électrique. En effet, la faible vitesse de
rotation de l’éolienne ne permettrait pas de générer du courant électrique dans de bonnes
conditions avec les générateurs de courant classiques. L’arbre secondaire comporte
généralement un frein mécanique qui permet d’immobiliser le rotor au cours des
opérations de maintenance et d’éviter l’emballement de la machine
Le fonctionnement d’une éolienne

Le fonctionnement d’une éolienne est relativement simple et s’inspire des


moulins à vent.
Chaque partie de l’éolienne a un rôle bien particulier. Face au vent, les pales
permettent de transformer l’énergie cinétique en énergie mécanique. 

Une éolienne produit de l’électricité grâce au vent qui met en mouvement un


rotor, permettant sa transformation en énergie mécanique. La vitesse de
rotation de l’arbre entraîné par le mouvement des pales est accélérée par un
multiplicateur. Cette énergie mécanique est ensuite transmise au générateur.
Un transformateur situé à l’intérieur du mât élève la tension du courant
électrique produit par l’alternateur, pour qu’il puisse être plus facilement
transporté dans les lignes à moyenne tension du réseau électrique.
L’électricité éolienne est dirigée vers le réseau électrique ou vers des batteries
de stockage d’électricité éolienne.
Les éoliennes fonctionnent généralement à des vitesses de vent comprises
généralement entre 10 et 90 km/h. Au-delà de cette vitesse maximum, elles
s’arrêtent automatiquement pour éviter tout accident. 

Le point de fonctionnement est défini par la vitesse de rotation et la vitesse du


fluide, ce point de fonctionnement détermine le vrillage de la pale. Le vrillage
de la pale doit permettre d’obtenir un point de fonctionnement constant tout
le long de la pale.

RÉFÉRENCE :

https://mtaterre.fr/dossiers/comment-ca-marche-lenergie-eolienne/le-
fonctionnement-de-lenergie-eolienne
https://www.les-energies-renouvelables.eu/conseils/eolienne/principe-
fonctionnement-eolienne/

http://www.hydroquebec.com/comprendre/eolienne/

https://www.geo.fr/environnement/pales-deoliennes-comment-fonctionnent-
elles-210883

https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/enjeux-et-prospective/decryptages/
energies-renouvelables/energie-eolienne-transformer-vent-en-
electricite#:~:text=L'%C3%A9nergie%20%C3%A9olienne%20est%20produite,
%C3%A0%20pr%C3%A8s%20de%20200%20m%C3%A8tres

https://eolienne.f4jr.org/pales

Références bibliographiques

[1]. https://eolienne.f4jr.org
[2]. Abdelhamid BELGUIDOUM, Thèse « Les aspects technologiques des
éoliennes et leur utilisation dans la production d’énergie dans les zones
arides », de Université Mohamed Khider – Biskra.
[3]. www.projetecolo.com
[4]. ZIREKBenaissa, KORTE-BY Takieddine, « Commande d’une éolienne
basée sur un Générateur Synchrone à Aimants Permanents », UNIVERSITE
DR. YAHIA FARES DE MEDEA 2014.
[5]. BENAMARA Nabil, « L’Energie Eolienne » de Université DjillaliLiabes
de Sidi Bel Abbes 2022.
[6]. https://geo.fr/environnement
[7]. Cormier, Laurent, EFFETS DU FROID, DE L’HUMIDITÉ ET DES CYCLES DE GEL
ET DÉGEL SUR LESPROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES COMPOSITES VERRE/ÉPOXY
UTILISÉS POUR LA FABRICATION DE PALES D’ÉOLIENNES. MONTRÉAL, LE 1
SEPTEMBRE 2009.
[8]. http://www.windpower.org/fr/pictures/lacour.htm
[9]. M. Kassa IDJDARENE, thèse «  Contribution à l’Etude et la Commande de
Génératrices Asynchrones à Cage Dédiées à des Centrales Electriques Éolienne
Autonomes » de l’Université de Lille à France.
[10]. https://www.edf.fr/

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