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Les énergies renouvelables se sont des énergies qui proviennent de sources naturelles
qui se renouvellent à un rythme supérieur à celui de leur consommation dont le
renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées comme
inépuisables à l'échelle du temps humain.
Chaque partie de l'éolienne a un rôle bien particulier, En soufflant, le vent fait tourner
les trois pales du rotor. Ce dernier entraîne à son tour une génératrice, située dans la
nacelle, produisant de l'électricité.
L'énergie éolienne est produite par la force que le vent exerce sur les pales d'une
éolienne, les faisant tourner à entre 10 et 20 tours par minute. Ces pales sont reliées à un
alternateur qui transforme l'énergie mécanique en énergie électrique.
Les pales sont une partie très importante de l'aéromoteur, le rendement, le bon
fonctionnement et la durée de vie de la machine dépendront de leur conception.
Lorsqu'elles sont assemblées on parle d’hélice ou de rotor. Il existe très peu de fabricants
dans le monde capables de construire ces pales qui sont maintenant en fibre de verre et en
fibre de carbone. Du fait de leur longueur (30 à 40 mètres) il faut des convois exceptionnels
pour les transporter sur le site.
Les pales sont caractérisées par leur langueur, leur largeur, leur profil, leurs matériaux
de construction, leur nombre.
Le Maroc dispose d'un potentiel éolien estimé à près de 25 000 MW, dont 6 000 MW
sur les sites étudiés. En 2013, la production éolienne a fourni 6,7 % de la puissance
électrique installée. Le gouvernement marocain ambitionne de doubler ce chiffre à l'horizon
2020.
Grâce à une contribution de 12,4% dans le mix énergétique en 2021, l’éolien devance le
gaz naturel, dont la production représentait 8,5%. Un chiffre qui conforte le Maroc dans son
ambitieux programme de développement des énergies renouvelables.
1. Contexte historique :
Parmi toutes les énergies renouvelables, c’est l’énergie éolienne qui a été exploitée en
premier par l’homme pour la transformer en énergie mécanique. Depuis l’antiquité, elle fut
utilisée pour la propulsion des navires, l’entrainement des moulins à blé, le pompage de
l’eau, etc. Les premières utilisations connues de l'énergie de vent remontent à 4000 ans
avant J.-C environ par les Chinois sont les premiers à prendre la mer sur des radeaux de
fortune. Le roi Hammourabi, fondateur de la puissance de Babylone, avait conçu tout un
projet d'irrigation de la Mésopotamie utilisant la puissance du vent.
Première description écrite sur l'utilisation des moulins à vent en Inde Il remonte à
environ 400 ans avant J.-C. Les premiers moulins à vent ont été construits en Europe,
Apparu au début du Moyen Age. Utilisés tout d'abord pour moudre le grain, d'où leur nom
de " moulins ", ils furent aussi utilisés aux Pays-Bas pour assécher des lacs ou des terrains
inondés ; ces moulins à vent sont composés de quatre pales qui tournent autour d’un axe
horizontal.
La crise pétrolière ravive l’intérêt pour le grand éolien et incite les gouvernements de
l’Allemagne, de la Suède, du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis à financer
des projets de recherche sur les énergies renouvelables. Ces programmes sont à l’origine de
la conception et de la mise en œuvre de nouveaux designs d’éoliennes qui réduisent de
façon significative le cout de l’énergie éolienne au cours des deux décennies suivantes.
Des parcs éoliens sont construits durant les années 1970 aux États-Unis ainsi qu'en Europe.
A la fin des années 1990, la production mondiale d’électricité éolienne n’atteint que 10
TWh. L’essor des éoliennes débute véritablement de nouveau qu’en décembre 1997 lors de
la conférence de Kyoto qui débouche sur les accords du même nom : une partie des pays
industrialisés s’engage à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2010. En
2021 La capacité mondiale d'énergie éolienne dépasse les 752 GW. [1],[2]
Figure 1.1- Deux des éoliennes d'essai de Poul la Cour en 1897.
2. Définition :
L’énergie du vent ou l’énergie éolienne est le résultat des déplacements de l’air et plus
spécifiquement, l’énergie tirée du vent au moyen d’un dispositif aérogénérateur comme
une éolienne ou un moulin à vent. Elle peut être utilisée de deux manières : directe et
indirecte.
le bruit mécanique qui a pratiquement disparu grâce aux progrès réalisé au niveau
du multiplicateur. Le bruit aérodynamique quant à lui est lié à la vitesse de rotation
du rotor, et celle-ci évitent les aérogénérateurs.
La qualité de la puissance électrique : La source d'énergie éolienne étant
stochastiques, la puissance électrique produite par les aérogénérateurs n'est pas
constante. La qualité de la puissance produite n'est donc pas toujours très bonne.[5]
Une installation est généralement constituée d’une éolienne, d’une tour avec de solides
fondations et d’un ensemble d’équipements électriques pour le stockage de l’énergie
produite ou pour gérer la connexion avec le réseau électrique local.[5]
Les pales d’éoliennes sont fabriquées à partir de résines composites, pour la résistance,
la souplesse et la légèreté, mais aussi de fibres de verre ou de carbone, des résines de
polyester et d’époxy. Le balsa, ce bois rigide et léger, est aussi un indispensable ; inséré
entre deux couches de fibres, il assure la souplesse de l’ensemble.
Les pales d’éoliennes peuvent difficilement être comparées aux produits d’autres industries.
Cependant, elles sont faites de stratifiés de composites, souvent de fibres de verre, ayant
des dimensions importantes et produites à des cadences relativement faibles. De plus, elles
sont exposées à des environnements extérieurs pouvant être relativement agressifs. Par
conséquent, les méthodes de travail utilisées pour leur fabrication sont souvent inspirées de
l’industrie nautique, qui possède une expertise dans la fabrication de pièces de composites
volumineuses destinées à être utilisées à l’extérieur. Ainsi, les sections inférieures,
supérieures et internes des pales sont généralement réalisées par moulage contact, par
injection ou par infusion de résine sur des moules femelles puis assemblés par collage
(Brondsted, Lilholt et Lystrup, 2005; Griffin, 2001; Veers, 2003).
Ainsi, plus on se déplace vers la périphérie du rotor, plus la pale s’aligne dans le plan
de ce dernier. D’un point de vue aérodynamique, la forme des pales est relativement
imposée puisqu’une forme optimale théorique est présente dans la littérature et dans les
manuels comme celui de Manwell, McGowan et Rogers (2002).
Les charges appliquées aux pales d'éoliennes sont de plusieurs types et peuvent varier
en fonction de différents facteurs tels que la taille de l'éolienne, la vitesse du vent, la
conception de la pale, les conditions environnementales, etc.
Les charges principales qui s'appliquent aux pales d'éoliennes sont les forces
aérodynamiques et les forces gravitationnelles. D’abord, Les forces aérodynamiques sont
générées par le vent qui frappe la pale de l'éolienne et peut entraîner des charges
dynamiques importantes, les efforts aérodynamiques engendrent la flexion en battement
(hors du plan du rotor) en raison de la portance des pales. Ce chargement est constitué
d’une portion statique, mais la variation naturelle de la vitesse du vent provoque aussi une
sollicitation dynamique. De plus, la vitesse du vent varie selon la hauteur en raison de l’effet
de cisaillement entre le sol et le vent. Ainsi, au cours d’un tour du rotor, la vitesse du vent
vue par une pale varie constamment.
La génération d’un couple pour actionner le rotor provoque aussi une flexion de la pale
en traînée (dans le plan du rotor). Cet effort s’additionne à l’effet de la gravité, qui
engendre une charge dynamique variant en fonction de la position instantanée de la
voilure autour du moyeu. La gravité induit ainsi une composante de compression pure, de
tension pure ou de flexion selon que la pale est située au sommet, à la base ou à une
position intermédiaire. Notons aussi que la flexion est inversée entre la montée et la
descente de la pale.
Enfin, la charge de flexion hors du plan pour un rotor arrêté en condition de vent de
tempête est d’une amplitude similaire à celle subie en fonctionnement normal.[7]
La plupart des pales d’éoliennes sont fabriquées à partir de matériaux composites alliant
légèreté et solidité. La réalisation d’éoliennes de très grande taille, notamment pour les
besoins de l’éolien offshore, poussent les chercheurs à concevoir des matériaux de plus en
plus performants. Les matériaux choisis pour construire les pales des éoliennes en mer
doivent de plus être résistants à la corrosion.
Les matériaux composites utilisés pour la fabrication des pales sont des mélanges de
fibre de verre, de fibre de carbone, de résines polyester ou de résines d’époxy. Parmi ces
matériaux:
-Le bois : matériau léger, facile à travailler, qui résiste à la fatigue mais sensible à
section de racine
cylindrique bord de fuite
connexion de boulon
figure:
Ce matériau utilisé pour fabriquer les lames est essentiellement composite matrice
polymère. Dans la plupart des cas, un renfort en fibre de verre est utilisé.
Cependant, les pales étant de plus en plus longues et donc soumises à des sollicitations
plus importantes, l'utilisation de renforts en carbone devient de plus en plus attractive. Ces
derniers ont bénéficié, entre autres, de la Verre, combiné à une densité inférieure à celle-
ci. Cependant, leur coût élevé et La disponibilité signifie que l'utilisation de la fibre de
carbone est encore très limitée et la plupart du temps, elle sera combinée avec de la fibre
de verre pour créer des composites hybrides. verre/carbone. Cependant, à mesure que le
diamètre du rotor augmente, vers, Il est presque nécessaire d'utiliser de la fibre de carbone
(Brondsted, Lilholt et Lystrup, 2005 ; Griffin, 2001 ; Marsh, 2003 ; Tangler, 2000 ; Wells,
2003).
Deux types de composites hybrides peuvent être trouvés. D'abord, possible de Combiner
des couches de verre et de carbone respectivement pour construire différents parties des
feuilles, mais il est également possible de combiner des mélanges au sein d'une même
couche Renforts verre et carbone.
Les matrices les plus couramment utilisées sont essentiellement des matrices
thermodurcissables, Typiquement des polyesters, des esters vinyliques et des époxydes.
Cependant, pour diverses raisons l'environnement, l'utilisation de substrats
thermoplastiques est de plus en plus possible considérée. Les matériaux de base
couramment utilisés sont le bois de balsa et la mousse polymère.
Comme mentionné dans la section précédente, les charges appliquées aux pales de
l'éolienne Provoquent principalement des forces de flexion, de traction et de compression
dans le sens de la longueur sur la lame. Par conséquent, environ 70 % de la teneur en
renfort de la semelle Les longerons sont orientés le long de l'envergure de la pale. Les 30%
restants sont disposés à ±45 º Fournir une certaine rigidité en torsion et supporter d'autres
charges, telles que Torsion causée par le moment aérodynamique. Espar par Composites
triaxiaux 0 º / ±45 º (Griffin, 2001).
Il faut aussi noter qu’un embout métallique est situé à la base des pales pour permettre
leur assemblage sur le rotor. Souvent, cet embout est intégré à la structure par un tressage
des renforts autour des goujons filetés qui serviront à l’ancrage de la pale. La racine de la
pale est alors constituée d’un composite dont la trame est relativement complexe.
Autrement, un cylindre conique creux peut être inséré à la racine à titre de point
d’ancrage. .récent, Des ancrages en forme de T sont également utilisées. Ils se composent
d'un cylindre métallique avec des trous filetés. Les cylindres agissent comme des écrous
intégrés dans le stratifié lame. Les pales sont ensuite fixées au moyeu à l'aide de tiges
filetées (Griffin, 2001 ; Tangler, 2000 ; Wells, 2003).
2. Le rotor :
Le rotor est en fait l'élément qui capte l'énergie cinétique du vent. Il se compose de lames
(en général 3 pour des raisons aérodynamiques mesurant entre 5 et 80 m de diamètre ), et de
l’arbre principal solidaires, relié à un alternateur au moyen d’un moyeu central. [2]
3. La nacelle :
La nacelle se situe au sommet de la tour, Il est un ensemble de tous les éléments
mécaniques permettant d'accoupler une éolienne à une générateur électrique : arbres lent
et rapide, roulements, multiplicateur. Le frein à disque, différent du frein aérodynamique,
qui permet d'arrêter le système en cas de surcharge. Le générateur qui est généralement
une machine synchrone ou asynchrone et les systèmes hydrauliques ou électriques
d'orientation des pales (frein aérodynamique) et de la nacelle (nécessaire pour garder la
surface balayée par l'aérogénérateur perpendiculaire à la direction du vent), A cela viennent
s'ajouter, le système de refroidissement par air ou par eau, un anémomètre et le système
électronique de gestion de l'éolienne. La variation de la masse d’une nacelle en fonction de
diamètre du rotor évolue de manière exponentielle. La puissance d’une éolienne est
proportionnelle à la surface balayée par ses pales (un cercle), donc au carré de son diamètre rotor.
RÉFÉRENCE :
https://mtaterre.fr/dossiers/comment-ca-marche-lenergie-eolienne/le-
fonctionnement-de-lenergie-eolienne
https://www.les-energies-renouvelables.eu/conseils/eolienne/principe-
fonctionnement-eolienne/
http://www.hydroquebec.com/comprendre/eolienne/
https://www.geo.fr/environnement/pales-deoliennes-comment-fonctionnent-
elles-210883
https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/enjeux-et-prospective/decryptages/
energies-renouvelables/energie-eolienne-transformer-vent-en-
electricite#:~:text=L'%C3%A9nergie%20%C3%A9olienne%20est%20produite,
%C3%A0%20pr%C3%A8s%20de%20200%20m%C3%A8tres
https://eolienne.f4jr.org/pales
Références bibliographiques
[1]. https://eolienne.f4jr.org
[2]. Abdelhamid BELGUIDOUM, Thèse « Les aspects technologiques des
éoliennes et leur utilisation dans la production d’énergie dans les zones
arides », de Université Mohamed Khider – Biskra.
[3]. www.projetecolo.com
[4]. ZIREKBenaissa, KORTE-BY Takieddine, « Commande d’une éolienne
basée sur un Générateur Synchrone à Aimants Permanents », UNIVERSITE
DR. YAHIA FARES DE MEDEA 2014.
[5]. BENAMARA Nabil, « L’Energie Eolienne » de Université DjillaliLiabes
de Sidi Bel Abbes 2022.
[6]. https://geo.fr/environnement
[7]. Cormier, Laurent, EFFETS DU FROID, DE L’HUMIDITÉ ET DES CYCLES DE GEL
ET DÉGEL SUR LESPROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES COMPOSITES VERRE/ÉPOXY
UTILISÉS POUR LA FABRICATION DE PALES D’ÉOLIENNES. MONTRÉAL, LE 1
SEPTEMBRE 2009.
[8]. http://www.windpower.org/fr/pictures/lacour.htm
[9]. M. Kassa IDJDARENE, thèse « Contribution à l’Etude et la Commande de
Génératrices Asynchrones à Cage Dédiées à des Centrales Electriques Éolienne
Autonomes » de l’Université de Lille à France.
[10]. https://www.edf.fr/