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INTRODUCTION

L’énergie électrique est l’énergie transférée ou emmagasinée grâce à


l’électricité. Cette énergie est transférée d’un système à un autre par un
mouvement de charges. Elle n’est pas une véritable énergie comme
l’énergie cinétique ou l’énergie potentielle, mais un vecteur énergétique,
un moyen de transférer l’énergie comme le sont la chaleur ou le travail.

La production de l’énergie électrique consiste en différentes chaines


énergétiques qui s’effectuent dans des sites industriels appelés
centrales électriques, à cet effet, nous avons jugé utile de parler dans
notre travail « des centrales éoliennes » dans lequel nous allons
expliquer de la production, de la composition des centrales Eoliennes et
de l’utilisation de cette énergie.

1. Etymologie

Le mot « EOLIEN » signifie « qui fonctionne sous l’action du vent ». Il


est tiré d’EOLE, le dieu des vents dans la mythologie grecque. Le
mot apparait au XVIIIème siècle pour désigner la harpe Eolienne et
sert pour décrire des Aérogénérateurs dès 1907 en tant que
« moteur Eolien » ou « Machine Eolienne ».

2. Historique

L’ancêtre de l’éolienne est le moulin à vent apparu en PERSE dès


l’an 620 et suivi de la pompe à vent, apparu au IX ème siècle dans
l’actuel AFGHANISTAN. De nos jours, ils sont encore utilisés
couplés à une pompe à eau, généralement pour drainer et assécher
des zones humides ou au contraire irriguer des zones sèches ou
permettre l’abreuvage du bétail.

L’évolution de nos sociétés humaines et très étroitement liée à la


découverte d’énergie. En apprenant à maitriser le feu, la force du
vent et de l’eau, à utiliser les lois, le charbon, le pétrole… les
hommes ont sans cesse cherché à améliorer leur bien-être. Mais,
selon la façon dont l’énergie est produite, partagée ou utilisée, elle
peut aussi être un facteur de régression.

Les premiers hommes ne pouvaient compter que sur leur force


musculaire pour se déplacer, chasser, façonner des objets et les
transporter, construire leurs abris.
L’énergie éolienne est utilisée depuis que l’humain met des voiles au
vent ; la plus ancienne utilisation de l’énergie éolienne et la marine à
voile ; des indices permettent de penser qu’elle aurait été employée
en mer Egée, dès le XIème millénaire avant Jésus Christ : le
peuplement de l’Océanie s’est vraisemblablement fait par des
déplacements à la voile.

Le code de Hammourabi, daté d’environ 1750 avant Jésus-Christ,


mentionne déjà des moulins à vent générant de l’énergie mécanique.

Ces machines utilisées pour moudre le grain et pomper l’eau sont


développées sur le territoire de l’IRAN, l’AFGHANISTAN et le PAKISTAN
dès le IXème siècle.

A la fin du XVIIIème siècle, à la veille de la révolution industrielle, la


quasi-totalité des besoins d’énergie de l’humanité est assurée par des
énergies renouvelables. Le nombre grandissant de navires à voile fait
que l’énergie Eolienne occupe une part importante dans le bilan
énergétique mondial divisé également entre la traction animale, le bois et
les forces hydrauliques.
Les moulins à vent représentent alors une fraction négligeable du bilan,
ceux-ci ayant un moins bon rendement que les moulins à eau.

Fig.1.1. Barges à propulsion Eolienne imaginées par l’ingénieur le Blanc


en 1798 pour permettre à Napoléon 1er d’envahir l’Angleterre.
Le premier moulin à vent utilisé pour la production d’énergie électrique
est construit en ECOSSE en juillet 1887 par le Professeur James Blyth
de l’université de Strathclyde, à Glasgow. L’éolienne est en forme de
Blyth, haute de dix mètres, est installé dans le jardin de son chalet de
vacance à MaryKirk, dans le Kincardeneshire et est utilisée pour charger
les accumulateurs mis au point par le français Camille Alphonse Faure,
afin d’alimenter l’éclairage du chalet.
L’invention n’est pas vraiment adoptée car la technologie n’est pas
considérée comme économiquement, viable, mais Blyth parvient tout de
même à construire une éolienne pour fournir de l’énergie en cas de
panne à l’asile, l’infirmerie et le dispensaire de Montrose.

A Cleveland, dans l’OHIO, une machine plus grande et plus sophistiquée


est conçue au cours de l’hiver 1887 – 1888 par Charles Francis Brush.

Elle est constituée par sa société d’ingénierie à son domicile et


fonctionne de 1886 à 1900. L’éolienne Brush et alors utilisée soit pour
charger un banc de batteries, soit pour faire fonctionner jusqu’à 100
ampoules à incandescence, trois lampes à arc et divers moteurs dans le
laboratoire Brush. La fin du XXème siècle marque également le
remplacement des navires à voile par des bateaux à moteur, plus
rentables financièrement.

En 1888, Charles Francis Bush construit une grande éolienne pour


alimenter sa maison en électricité, avec stockage par batterie
d’accumulateurs.

La première éolienne « industrielle » génératrice d’électricité est mise au


point par le Danois Paul la cour en 1890, pour fabriquer de l’hydrogène
par électrolyse. Dans les années suivantes, il crée l’éolienne
« Lykkegard », dont il vend soixante-douze exemplaires en 1908.

Une éolienne expérimentale de 800 KVA fonctionna de 1955 à 1963 en


France à Nogent-le-Roi dans la Beauce. Elle avait été par le bureau
d’études scientifiques et techniques du Lucien Romani et exploitée par le
compte d’EDF. Simultanément, deux éoliennes Neyrpic de 130 et 1000
KW furent testées par EDF à Saint-Remy-des-Landes (Manche). Il y eut
également une éolienne raccordée au secteur sur hauteur d’Alger (Dély-
Ibrahim) en 1957.
Avec le développement de l’énergie électrique, de nouvelles
applications sont trouvées aux éoliennes, notamment dans l’éclairage de
bâtiments éloignés du réseau électrique.

Des recherches au Danemark et aux Etats-Unis, motivées par le premier


choc pétrolier, conduisent dans les années 1980 à la mise au point
d’AEROGENERATEURS de plus grande taille pouvant être connectés
aux réseaux électriques pour une utilisation à distance de l’énergie.

Cette technologie ayant été quelque peu délaissée par la suite, il faudra
attendre les années 1970 et le premier choc pétrolier pour que le
Danemark reprenne les installations d’éoliennes.
I. LES CENTRALES EOLIENNES

I.1.1. Généralités

L’énergie Eolienne est l’énergie du vent, dont la force motrice (énergie


cinétique) est utilisée dans le déplacement du voiliers et autre véhicules
ou transformée au moyen d’un dispositif aérogénérateur, comme une
éolienne ou un moulin à vent, en une énergie diversement utilisable.
L’énergie Eolienne est une énergie renouvelable.

(a)

(b)

Fig. (I,1,a,b). Les moulins utilisent l’énergie du vent pour produire de la


farine grâce à l’énergie mécanique tandis que les Eoliennes la
transforment en énergie électrique.

L’énergie Eolienne est une source d’énergie intermittente qui n’est


pas produite à la demande, mais selon les conditions météorologiques,
elle nécessite donc des installations de production ou de stockage en
remplacement pendant ses périodes d’indisponibilité. Celles-ci peuvent
être prévues avec une assez bonne précision.

La part de l’éolien dans la production mondiale d’électricité atteignait


5,3% en 2019 et est estimée à 5,9% en 2022. Les principaux pays
producteurs sont la CHINE (29,6% du total mondial en 2020), les Etats-
Unis (21,5%) et l’Allemagne (8,2%).
I.1.2. Concepts théoriques

Fig.I.2. Eolienne au premier plan d’une centrale thermique.

Comme presque toutes les énergies renouvelables (excepté les énergies


géothermique profonde et marémotrice), l’énergie éolienne est une forme
indirecte de l’énergie solaire. Or, la terre, reçoit 175.000 TW d’énergie
solaire au sommet de l’atmosphère, dont 900 TW sont converties en
énergie Eolienne.

A partir d’un module de circulation générale de l’atmosphère, couplé à


l’effet simulé du freinage des éoliennes, on estime que le potentiel
maximal de puissance éolienne récupérable est compris entre 34TW.
D’autres études estiment que le potentiel éolien est beaucoup plus
élevé, mais elles négligent les modifications qu’un déploiement massif
d’Eoliennes induirait sur la circulation des vents, donc ne prennent pas
en compte toutes les contraintes physiques. Si l’on considère les
nombreuses contraintes liées au déploiement des éoliennes, par
exemple, en excluant les villes, les parcs naturels, les zones maritimes
très éloignées des côtes, etc…, tout en prenant en compte l’effet des
éoliennes sur le vent, on peut monter que le potentiel maximal ne peut
dépasser 20TW, et largement moins si on se restreint à un taux de retour
énergétiques pas trop bas.

I.2. CONSTITUTION D’UNE EOLIENNE

I.2.1. Principe

Les éoliennes permettent de convertir l’énergie du vent en énergie


électrique.

Cette conversion se fait en deux étapes :

- Au niveau de la turbine, qui reçoit une partie de l’énergie cinétique


du vent disponible pour la convertir en énergie mécanique ;
- Au niveau de la génératrice, qui reçoit l’énergie mécanique et la
convertit en énergie électrique qui est transmise ensuite sur le
réseau électrique.

Il doit donc y avoir conversion et transmission régulières de l’énergie la


seule possibilité de stockage étant inertielle au prix d’une accélération de
la turbine.

Ce fonctionnement général est illustré par la figure I.3.

Fig.3. Principe de la conversion d’énergie


I.2.2. Description d’une Eolienne

Fig.5. Schéma d’une éolienne de type aérogénérateur


Le vocabulaire le plus souvent utilisé pour décrire une éolienne retient
principalement quatre sous-ensembles :

Le rotor : Partie rotative de l’éolienne placée en haute afin de capteur


des vents forts et réguliers.

Il est composé de pales (en général 3) en matériau composite qui sont


mises en mouvement par l’énergie cinétique du vent. Reliées par un
moyen, ces dernières peuvent en moyenne mesurer chacune 25 à 60m
de long et tourner à une vitesse de 5 à 25 tours par minute.

La nacelle : Structure soutenue par le mât abritant les différents


éléments mécaniques.

On distingue les éoliennes à entrainement direct de celles équipées de


train d’engrenages (multiplicateur/réducteur) selon le type d’alternateur
utilisé. Les alternateurs classiques requièrent une adaptation de la
vitesse de rotation par rapport au mouvement initial du rotor.

La tour : Composée du mât, du système de commande électrique et du


transformateur.

Généralement de forme conique, le mât supporte la nacelle. Il mesure 50


et 130m de haut et à un diamètre à un pied compris entre 4 et 7 m. une
ouverture en bas du mât permet d’accéder aux différents équipements
de l’éolienne parmi lesquels le transformateur qui permet d’augmenter la
tension de l’électricité produite afin de l’injecter sur le réseau.
La base : souvent circulaire et en béton armé dans des éoliennes
terrestres, qui permet de maintenir la structure globale.
N.B : on qualifié de turbine l’ensemble constitue du rotor et du train
d’engrenages. Par extension, ce terme est souvent employé pour
désigner l’éolienne dans sa globalité, comme en anglais (Wind
turbine).

I.3. LES MODES D’EXPLOITATION DE L’ENERGIE EOLIENNE

- Les éoliennes terrestres « ONSHORE » sont installées à terre ;

Fig. I.5. Eolienne ONSHORE.

- Les éoliennes dites « OFFSHORE » sont installées en mer


Fig. 1.6. Eolienne OFFSHORE.

 Le système d’orientation : c’est une couronne dentée équipée


d’un moteur qui permet d’orienter l’éolienne et de la verrouillez
dans l’axe du vent grâce à un frein.

Il a donc pour but de disposer les pales face au vent.

 Le générateur : il assure la production électrique.

Sa puissance peut atteindre jusqu’à 5 MW. Il peut-être une dynamo


(produit du courant continue) ou un alternateur (produit du courant
alternatif). L’alternateur est plus utilisé pour des raisons de coût et de
rendement.

 Le système de régulation électrique : il ralentit le rotor du


générateur en cas de surrégime.

 Le multiplicateur : le multiplicateur est un convertisseur de


puissance : il multiplie la vitesse d’entrée (Rotor de l’éolienne) pour
atteindre la vitesse de sortie exigée par la génératrice électrique,
en multipliant parfois 70 la vitesse de rotation initiale.

Il est constitué d’un assemblage d’engrenages.

 Le frein : il permet de freiner l’arbre primaire (l’arbre qui relier les


pales au multiplicateur) en cas de vents violents.

Note : Il existe aussi au sein d’une éolienne : un système de


refroidissement à air, à eau, ou à l’huile destiné au générateur et
au multiplicateur ainsi qu’un système de contrôle électrique
servant à gérer le fonctionnement général de l’éolienne.

On distingue par ailleurs deux typologies d’installations :

 Industrielles : Les grands parcs éoliens (ou « fermes éoliennes »)


raccordés au réseau électrique.

 Domestiques : des petites éoliennes installées chez les


particuliers.
I.4. LES ATOUTS DE L’ENERGIE EOLIENNE

 L’énergie éolienne est renouvelable et « décarbonée » en phase


d’exploitation ;
 Le terrain où les éoliennes sont installées reste toujours exploitable
pour les activités industrielles et agricoles. L’installation peut être
démantelée relativement facilement ;
 Leur développement offshore présente un potentiel non
négligeable ;
 Implantées localement, les éoliennes peuvent permettent de
répondre à des besoins électriques de masse tout comme à des
besoins domestiques limités, selon leur taille.

I.5. LES PROBLEMES QUI SE POSENT

 L’énergie éolienne dépend de la puissance et de la régularité du


vent ;
 C’est une source d’énergie intermittente ;
 Les zones de développement sont limitées ;
 Les éoliennes peuvent susciter des conflits d’usage d’ordre
environnemental comme les nuisances visuelles et sonores ;
 Il peut exister des conflits d’utilisation de l’espace terrestre ou
marin avec les autres usagers (Exemple : pêcheurs, plaisanciers).

I.6. UTILISATION DE L’ENERGIE EOLIENNE

En production d’énergie électrique : l’éolienne est couplée à un


générateur électrique pour fabriquer du courant continu ou alternatif. Le
générateur est relié à un réseau électrique ou fonctionne au sein d’un
système plus autonome grâce à un générateur d’appoint (par exemple,
un groupe électrogène) et/ou un parc de batteries ou un autre dispositif
de stockage de l’énergie.

I.7. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

I.7.1. Renforcement du réseau électrique

Raccorder les fermes éoliennes au réseau électrique nécessite de


nouvelles lignes à haute tension, du fait de leur production décentralisée,
qui ne suit pas le schéma centralisé du réseau existant.
L’interconnexion électrique entre pays doit par ailleurs être
renforcée pour accommoder l’irrégularité de la production d’électricité
renouvelable.

I.7.2. Services au réseau

Une solution limitant le renforcement nécessaire du réseau


électrique est l’écrêtement de la production. Elle consiste à déconnecter
les appareils producteurs lorsque leur réseau local est saturé, à la
demande du gestionnaire de réseau. Les énergies renouvelables
deviennent alors partiellement acheminables et rendent des services au
réseau.

I.7.3. Surface occupée

En France, les éoliennes doivent se situer à au moins 500 m des


habilitations et des zones destinées à l’habitation, la distance entre
éoliennes doit être de 400m environ dans une direction perpendiculaire
aux vents dominants.

I.8. AVANTAGES ET INCONVENIENTS

I.8.1. Avantages

 Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet


de serre pour la production d’électricité ;
 Intermittence de production pouvant être compensée en partie par
le foisonnement des régimes de vent sur le réseau ;
 Conception, installation et maintenance aisée ;
 Coût marginal de production d’électricité très faible (gratuité de la
ressource).

I.8.2. Inconvénient

 Intermittence et caractère fatal d’électricité (variabilité dans le


temps et dans l’espace de la ressource) ;
 Incertitude dans la précision ressource ;
 Contraintes géographiques sur les sites éligibles (topographie,
distances, etc…) ;
 Acceptabilité sociale potentiellement complexe (impact paysager,
biodiversité, etc…).
I.9. PUISSANCE THEORIQUEMENT RECUPERABLE

La puissance du vent contenue dans un cylindre de section S est :

1 2
P cinétique= . p . a . s . V
2

Avec véolienne=a . v 0 , 5≤ à ≤ 1

V : Vitesse du fluide au niveau de l’éolienne


P : Masse volumique de l’air (air atmosphérique sec, environ 1,23 Kg/m 3
à 15°C et à pression atmosphérique 1,0132 bar)
V : Vitesse du vent en m/s

Une éolienne ne permet de récupérer qu’une partie de cette puissance,


car l’écoulement ne peut pas avoir une vitesse nulle après son passage
à travers la turbine (dans le cas contraire, cela reviendrait à « arrêter le
vent »).

L’énergie récupérable est inférieur à l’énergie cinétique de l’air doit


conserver une énergie cinétique résidentielle pour qu’il subsiste un
écoulement. Albert Bertz a démontré que la puissance maximale
récupérable est égale aux 16/27 de la puissance incidente.

La puissance maximale théorique d’une éolienne est ainsi fixée à :

16 1 2
Pmax= ∙ ∙ P ∙ S ∙V
27 2

2
Et a= 3 V éolienne = a . v

Soit : Pmax=0 ,37. S .V 3

Où :
- P = Puissance en Watts (W) ;
- S = Surface balayée par les pales en mètres carrés (m2) ;
- V = Vitesse du vent en mètres par seconde (m/s)

Cette puissance maximale est ensuite affectée du coefficient de


performance propre au type et au modèle d’éolienne et au site
d’installation. Ce coefficient est en général compris entre 0,20 et 0,70.
Pour le calcul de la puissance d’une éolienne tenant compte de l’énergie
cinétique et potentielle, voir le calcul de la puissance d’une turbine type
éolien ou hydrolienne.

L’énergie éolienne est l’énergie cinétique du vent. L’énergie totale du


vent E qui traverse une surface d’aire A pendant un temps t est :

1 2 1 2 1 3
E= mV = ( Avtp ) v = Atp v
2 2 2

Où p est la densité de l’air, V est la vitesse du vent, Avt est le volume


d’aire passant pars A (considéré perpendiculaire à la direction du vent),
Avtp est la masse m passant par a et ½ PV 2 est l’énergie cinétique de
l’air en mouvement par unité de volume.

La puissance éolienne incidente P qui équivaut à l’énergie par unité de


temps, (par exemple égale à la surface du rotor d’une éolienne) est
E 1 3
définie par : P= t = 2 Ap v

I.9.1. Production d’énergie électrique

Du fait de l’intermittence du vent et des variations de sa puissance, il est


important de distinguer deux notions :

a) Puissance nominale

Une des caractéristiques importantes des éoliennes et leur puissance


électrique nominale. Ainsi faire référence à une éolienne de 2 MWC
(Mégawatt-crête) signifie qu’elle est capable de fournir une puissance
électrique maximale de 2x106 Watts.

La vitesse de vent minimale pour atteindre cette puissance maximale


et de l’ordre de 15m/s, soit environ 55km/h ; en-dessous de cette
vitesse, l’éolienne produit moins d’énergie, mais au-dessus, la
production n’est pas plus importante et quand la vitesse du vent
atteint le seuil de sécurité (souvent aux alentours de 25 à 35 m/s – 90
à 126 Km/h), l’éolienne est bridée, voici la mise à l’arrêt. La
production réelle d’énergie électrique est donc fonction de la
distribution statistique de la vitesse du vent sur le site.
b) Facteur de charge

Rapport entre l’énergie électrique produite sur une période donnée et


l’énergie éolienne aurait produite si elle avait fonctionné à sa
puissance nominale durant la même période. Cet indicateur est
souvent calculé sur une année et exprime en pourcent (%) c’est
d’ailleurs le cas dans la suite de cette section. En moyenne, sur
l’ensemble de l’Europe, ce facteur de charge a varié entre 17,7 et 21
% entre 2003 et 2008, alors qu’en France il a été 22 % pour les
années 2009 et 2010.

En 2009, l’éolien représentait 1,3% de la production mondiale


d’électricité.

I.10. PERSPECTIVE D’AVENIR

Tous les pays ne bénéficient pas du même potentiel éolien. Les


solutions de stockage de l’électricité, les innovations technologiques et
les réseaux intelligents sont appelés à jouer un rôle important dans le
développement de la filière éolienne.

L’éolien offshore apparait aujourd’hui comme la principale voie de


développement de la filière. En effet, certains pays tels que le Danemark
sont déjà saturés d’éoliennes onshore. D’autres ne peuvent imposer de
nouvelles implantations à leurs citoyens du fait de l’image négative que
l’opinion publique peut parfois se faire des éoliennes dans leur
environnement proche. Construire ces aérogénérateurs au large, où les
vents sont plus forts et plus constants, répond à la fois aux impératifs
sociétaux et aux impératifs énergétiques.
CONCLUSION

L’énergie éolienne est une énergie renouvelable non polluante avec un


grand potentiel de développement.

En effet, les éoliennes ne rejettent aucun gaz ou substance dangereuse


dans l’environnement et n’entrainent pas de production de déchets.

Et nous pouvons retenir ce qui suit :

 L’énergie éolienne consiste à exploiter l’énergie cinétique du vent.


Les éoliennes produisant de l’électricité peuvent être installées à
terre ou « offshore ».

 L’énergie électrique ou mécanique produite par une éolienne


dépend de 3 paramètres : la forme et la longueur des pales, la
vitesse du vent et la température qui influe sur la densité de l’air.

 Le parc éolien mondial a une puissance installée de près de 651


GW à fin 2019. Il a compté pour environ 5,3% de la production
mondiale d’électricité en 2019.

 Les trois (3) pays disposant des plus grands parcs éoliens sont la
Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne.
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