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O.

INTRODUCTION

Entre l’électrotechnique et l’électronique s’est développée, depuis la


deuxième moitié du XXème siècles, une nouvelle technique, l’électronique de puissance,
parfois appelée à ses débuts l’électronique des courants forts. La mise au point de semi-
conducteurs, diodes, thyristors et transistors au silicium ou au carbure de silicium,
permettant le contrôle de courants et de tensions importants a donné un essor
considérable à cette nouvelle technique, au point d’en faire aujourd’hui une des
disciplines de base du génie électrique.

L’électronique de puissance est la branche de l’électrotechnique qui


traite des modifications de la présentation de l’énergie électrique à l’aide de semi-
conducteurs fonctionnant en commutation.
Depuis, l’électronique de puissance a connu un essor et une évolution considérable.
L’électronique de puissance joue un rôle croissant dans la
production d’énergies renouvelables. Elle fait le lien entre l’automatique, l’informatique
temps réel et l’électronique en présentant par exemple des structures de conversion
complexes comme les convertisseurs modulaires multiniveaux.

L’électronique de puissance qui a pour objet la conversion statique


de l’énergie électrique. Cette fonction est réalisée par des convertisseurs statiques qui
transforment l’énergie électrique disponible en une forme adaptée à l’alimentation d’une
charge bien déterminée.

 Avantages de ses convertisseurs :


- Bon rendement ;
- Faible et masse réduite ;
- Fonctionnement silencieux.
 Les principales applications
- Cas d’urgence (hôpitaux, salle informatique) ;
- Photo volumique ;
- Gestion, transport et distribution l’énergie électrique ;
- Commande de machine électrique (variation de vitesse)
- Applications domestiques.

 Différents types de convertisseurs statiques


Selon le réseau disponible et le besoin de la charge, on distingue différents
types de convertisseurs :
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- Convertisseur alternatif → continu : Redresseur
- Convertisseur continu → alternatif : Onduleur
- Convertisseur continu → continu : Hacheur
- Convertisseur alternatif → alternatif : à fréquence fixe) gradateur
- Convertisseur alternatif (f1) → alternatif (f2) Cyclo convertisseur

 Composants de l’électronique de puissance

On utilise des interrupteurs réalisés à partir de semi-conducteurs tels que :


la diode, les transistors, thyristor, GTO, Triac…
Ces éléments fonctionnent exclusivement en régime de commutation.

On utilise également des composants à dissipation minimale tels que les


condensateurs et les transformateurs.

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I. REGULATEUR D’ECLAIRAGE INTIME
I.O. INTRODUCTION
On connait depuis plusieurs années déjà des régulateurs de lumière
a contact, qui modifient électroniquement la luminosité, lorsque l’on touche une surface
de contact. Généralement, ils comprennent un IC 5566 ou bien un successeur améliore,
le S576. Le S576 offre en plus d’une meilleure plage déréglage et d’une réduction du
nombre de composent extérieurs la possibilité de construire une veilleuse. A cet effet, il
faut montrer un contact externe sur la broche 2, qui réduit graduellement et d’avance et
éteint finalement la lumière.
Et bien, a quoi peut servir une telle veilleuse ? les petits enfants et
les personnes anxieuses, qui ne veulent pas s’endormir dans le noir, mis à part, ce
produit parait être relativement superflu… un fabricant qui avait du mal à vendre sous
cette désignation un tel appareil a également fait cette expérience (même avant la sortie
du S576), bien qu’il recommandait son appareil aussi pour l’éclairage des aquariums et
terrariums. Lorsqu’un de ses collaborateurs découvrit une autre utilisation de la veilleuse,
il décida simplement de vendre son appareil sous le nom de ‘‘party-light’’ ou ‘’lumière
d’intimité’’. Son chiffre d’affaires a fait un bond et son appareil se vendait soudainement
comme des petits pains.
Il ne faut pas faire diminuer la lumière sans avertissement, au risque
de se faire insulte. Ceux qui ne veulent pas dire toute va vérité tout de suite, peuvent
toujours indiquer que le régulateur est une construction maison qui ne fonctionne pas
encore parfaitement, donc ne pas s’entonner si la lumière baisse. D’autre explication
suivant l’imagination de chaque utilisation
En plus de cette utilisation (très) particulière le circuit comporte
aussi un régulateur- détecteur complet avec indication de service, qui évite de cherche
l’interrupteur dans le noir. La figure 1 montre le circuit de l’appareil. Le S576 fournit en
broche 8 des impulsions en pointe, adaptées à la commande de triacs, ce qui permet de
réalise une commande par décalage de phase. La synchronisation avec la phase du
réseau se fait par la broche 4 de l’éléments.
Le S576 existe en plusieurs modelés ayant le même brochage. Le
S576 a donné la peine luminosité, en touchant légèrement la surface détectrice ; en
appuyant plus longuement, la lumière baisse. En interrompant rapidement le contact, et
ne continuant ensuite, la direction de réglages est modifiée et la lumière augmente au
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lieu de baisser. En touchant le détecteur une deuxième fois rapidement, la lumière
s’éteint. Un cycle clair-noir-clair demande environ 7 secondes, sans relâcher le contact.
Le S576C fonctionne de la même façon, mais ne change pas la direction de réglage,
lorsque l’on relâche rapidement la surface détectrice. Le S576 B comporte une mémoire.
Après avoir éteint et rallumé la lumière, le degré de luminosité avant l’arrêt de la lumière,
revient.

Le S576 D ne comporte pas de commande par décalage de phase


et ne peut donc pas réduire la lumière. Il ne se prête qu’allumer et éteindre la lumière
sans toucher. Le choix du modelé est une question de gout. En général, le gens préfère
le modelé B.
Le S576 est réalisé en technique MOS et ne consomme donc que peu de courant. Il est
perçu pour une tension d’exploitation de 15 volts. La broche 1 est le raccordement
négatif et la broche 7 le raccordement négatif de la tension d’exploitation. La tension
d’exploitation est prélevée directement sur le réseau par l’intermédiaire Dun
condensateur et d’une diode Zener. Le lecteur attentif remarquera que la diode Zener n’a
que 13 Volts. Il faut y ajouter les 2 Volts de la diode électroluminescente d’affichage.
La tension stabilisée est découplée par D2 et C3, lissée et se trouve
donc à la disposition de l’électronique. Il faut penser à ce sujet qu’un condensateur ne
laisse passer que le courant alternatif. Pour qu’un courant puisse passer la diode Zener
pour constitue la tension d’exploitation il faut qu’un courant puisse passer en sens
inverse lors de l’autre demi-onde du réseau. Ceci est possible grâce aux diodes
électroluminescentes antiparallèles et du fait que la diode Zener fonctionne comme une
diode normale en sens inverse. Les deux diodes électroluminescentes sont comprises
dans une DEL double ; il faut néanmoins vérifier que l’élément comporte deux
raccordement. Les DEL doubles à trois raccordements sont équipés diffèrent et ne sont
pas adaptées à ces circuits.
La puissance dissipée supplémentaire en raison du régulateur-
senseur se situe dans la gamme des milliwatts ce qui enlevé tout scrupules pour un
éventuel gaspillage d’énergie, même dans le cas d’un affichage DEL de contrôle. Par
contre, l’efficacité des ampoules électrique baissent avec la diminution de la tension
d’exploitation ; en constatant que la luminosité maximale n’est pas utilisée, il serait utile
de prendre une lampe moins puissante.

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I.2. Fonctionnement du montage

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R 1 limite les crêtes de courant qui passent par le condensateur C2
doit absolument correspondre à la rigidité d’électricités indiquée, car s’il sautait, tout le
montage serait détruit. Le même risque exista en cas de coupure d’une diode Zener ou
d’une DEL ; par conséquent, le raccordement à la diode électroluminescente devra être
fiable et sur. Si l’on ne souhaite pas d’affichage optique, la DEL peut être remplacée par
un point métallique et à la diode Zener de 13 volts par une diode de 15 volts.

La commande veilleuse est réalisée au moyen de trois portes


NAND a trigger de Schmitt CMOS, contenus dans IC2, un 4093. Tendasque les deux
premières portes forment un flip flop, mis en action par le senseur veilleuse et annule par
le contact du senseur normal, la troisième porte est constituée en oscillateur RC. La
résistance est constituée par R12 et P1, alors que C8 est le condensateur. Il en résulte
des cycles de 4 à 100 secondes et donc un temps de baisse de lumière, à partir de la
luminosité maximale, de l’ordre de trois minutes jusqu’à deux heures et demie. Si la
luminosité est déjà réduite avant l’action de la commande veilleuse, les cycles sont plus
courts.
T1 et T2 rendent le flanc d’impulsions de commutation de l’oscillateur RC plus raide et
diminuent ainsi donner que des crêtes de courant se forment au moment de la
communication des portes. C9 et C10 réduisent un peu les flancs de commutation, mais
sont absolument nécessaires pour éviter que l’oscillateur ‘’dope’’ par les transistors ne
reçoive 50Hz de ‘’ fritures’’ du secteur et les trouble de fonctionnement qui s’ensuivent.
Lorsque le flip-flop est mis en action, l’oscillateur est activé et
envoie ses impulsions à la broche 2 de l’élément régulateur de lumière. En cas de flip-
flop au repos, l’oscillateur est bloqué par la deuxième entrée de porte. Dans ce cas, T3
est active et court-circuite la diode électroluminescente verte a l’intérieure de la DEL
double, ce qui la fait s’allumer en rouge. Ceci est l’Etat de service Norma, qui ne gêne
même pas pendant la nuit.
Lorsque la commande veilleuse est activé, T3 reste bloqué et le
courant passe aussi par la partie verte de la DEL. Par conséquent, la DEL double partait
jaune (mélange de couleur addictif). Cet affichage de contrôle est très utile, car il serait
effectivement stupide d’attendre pendant trois heure que la lumière, des courant de
pointe élevés passent par la DEL. Afin de les court-circuiter complètement, il faudrait
alimenter T3 par un courent de commande relativement important. Mais nous

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n’indisposons pas, car il faudrait augmenter C2 ce qui fait aussi grimper les courant de
pointe, dont nous avons parlé conséquent trouvé un compromis et uniquement quand la
lumière est éteinte. Le fait que la tension d’exploitation baisse alors d’environ 1 volt n’est
pas vraiment gênant.
La lumière étant réduite, T3 n’arrive plus tout à faire les crêtes de courant élevée a cote
de la DEL, dont la lumière s’approche plus du jaune-orange. Chaque fois que l’on
actionne le senseur veilleuse, on contente nettement un changement de couleur. Les
entrées de la quatrième porte CMOS, contenue dans IC2, sont mises à la masse, parce
que la porte se trouveraient autrement alors autant de courant de repos que
l’alimentation de courant perdrait.
L1 et C1 servent à l’antiparasitage. Le circuit fonctionne aussi sans
élément, mais se fait désagréablement remarquer dans les poste de radio et les
amplificateurs. Il ne faut pas oublier que le triac est déjà entrainer la panne du triac en
liaison avec C1, c’est pourquoi C1 reste relativement petit.

Le senseur proprement dits sont raccordes par deux résistances de forte valeur. A la
place de deux résistances de 4M7, une résistance de 10 M ferait aussi l’affaire. Mais
montage en série de deux résistances a été fait pour des raison de sécurité. D’une part,
les lignes de fuite deviennent ainsi plus importantes, ce qui fait qu’il faut préférer les
modelés 0,5 W aux résistances miniatures, d’autre part, la sécurité de l’utilisation est
garantie même lors d’un défaut (court-circuit) d’une des résistances.
I.3. La sécurité d’abord
La sécurité n’est donc pas la partie la plus importante lors du
montage de ce circuit. Toute la platine est soumise à une tension de 220 V » les
senseurs sont déclenches par contact, l’utilisateur mettant aussi la surface du détecteur,
qui est sous tension, a la terre, En général, il a un contact conducteur avec le sol. Donc
c’est volontairement et nécessaire au fonctionnement du circuit que l’utilisateur soit ‘’mis
sous tension’’ mais bien entendu, d’une façon imperceptible qui ne comporte aucun
risque.
C’est pourquoi il faut faire très attention lors du montage de l’appareil que les senseurs
‘’découples’’ grâces aux résistances de forte valeur n’aient aucune liaison conductrice
d’une autre manière avec d’autres éléments du circuit.
Même la DEL et le trimmer P1 sont à monter bien isolés. Pour en
être tout à fait sûr, on peut vaporiser une couche de vernis transparent sur ce senseur,
que l’on fabrique à partir de la plaque du circuit. Ceci éviter aussi l’étamage chimique qui

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serait autrement indispensable pour la platine. Car la surface brillante du cuivre serait
sinon recouverte d’empreintes digitales en peu de temps.
Mais attention, le détecteur qui est recouvert de vernis, dira
l’électeur, ne peut plus fonctionner « mais rassurez-vus, il fonctionne et même très bien,
car les courants qui passent entre la pointe du doigt et l détecteur suffisent pour le
déclencher. C’est pour la même raison que l’interrupteur fonctionnera encore, malgré un
revêtement au sol isolant ou le port de bottes en caoutchouc. Les dommages dus à la
charge statique sont exclus, grâce aux résistances de forte valeur. Mais la sensibilité du
détecteur diminue, donc la couche de vernis ne devra pas être trop épaisse.
Le flip-flop de l’interrupteur veilleuse construit suivant la technique CMOS, est encore
moins fragile que l’élément de régulation la lumière réalise suivant la technique MOS
normale. Il ne répondra peut-être même pas à un léger contact. Cela peut être utile pour
éviter une commande par mégarde. En utilisant, par exemple, du vernis métallique a la
place du vernis transparent pour traiter le détecteur, la différence par rapport au
régulateur senseur de lumière normale ayant une seule sur face de contact n’est
pratiquement plus visible.
Le trimmer peut, dans sa version blindée plastique, être collé à
l’arrière du détecteur et adaptés aux besoins personnels par un perçage de sa surface.
Et en tournant la petite vis à droite, la lumière baisse plus rapidement… la DEL est de
préférence au centre de la surface du détecteur, un emplacement correspondant ayant
été réserve sur le plan du montage.

I.4. Le montage du circuit

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Le plan de montage proprement dit à la platine est très dense et
certains éléments sont même places au verso. Ceci était inévitable pour des raisons de
place, car les emplacements réserves pour le montage encastré n’offre pas plus de
place que 50 mm de diamètre. Afin d’obtenir le matériel de montage nécessaire, le mieux
est de démonter une prise e courant à encastrer, dont les collets, crampons, vis et autre
sont fixés sur la platine. Et c’est aussi le moment d’un essai.
A cet effet, la platine est bien câblée, tout en respectant la position indiquée de la phase
secteur (vérifier auparavant à l’aide d’un tournevis indicateur), l’on s’écarte et met en
service. Il ne faut rien toucher sauf les senseurs, donc soyez prudent « le circuit ne
fonctionne d’ailleurs pas, si la connexion au secteur se trouve dans la mauvaise sens ou
bien si, pour d’autre raison, la phase secteur n’est pas bien raccordée. Par conséquent,
le régulateur-détecteur
N’est pas vraiment adapté au raccordement mobile par fiche et
prise de courant a contact de protection. Rien ne peut casser, en mettant la prise au
secteur dans le mauvais sens, mais tout reste dans le noir. Le détecteur ne peut réagir
que si le circuit envoie de la tension a la terre. On peut éviter cet inconvénient en
renonçant a la commande par senseurs et en utilisant deux touches mécanique
normales. Celles-ci sont raccordées suivant la figure 4 a la place des détecteurs. Noter
que pour une distribution de courant entre phases (220 V pour réseaux 127/220) le sens
des connexions est sans importance, mais la sensibilité des senseurs est diminuée.

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Position Désignation Type/valeur Observation
IC1 Régulateur de lumière électronique S576 Siemens
IC2 NON-ET quadruple a trigger de 4093 Valvo
schmitt
D1, 4 Diodes IN4148
D2 Diode Zener ZPD 13
D3 Diode électroluminescente DEL double Antiparallèle
vert/rouge
T1 Transistor PNP BC 308
T2 Transistor NPN BC 238 B
T3 Transistor PNP BC 308 C
Tr Triac BC 206 D
R1 Résistance 1k C de C, 1 W, 5%
R2 Résistance 1M5 C de C, 1 W, 5%
R3-6 Résistance 4M7 C de C, 1 W, 5%
R7 Résistance 47k C de C, 1 W, 5%
R8 Résistance 1M C de C, 1 W, 5%
R9 Résistance 2M2 C de C, 1 W, 5%
R10, 13 Résistance 680k C de C, 1 W, 5%
R11 Résistance 470k C de C, 1 W, 5%
R12 Résistance 220k C de C, 1 W, 5%
R14 Résistance 27k C de C, 1 W, 5%
R15,16 Résistance 4M7 C de C, 1 W, 5%
C1 Condensateur 47 n/630 V
C2 Condensateur Oµ 2/630 V
C3 Condensateur 470p
C4 Tantale 47 µ/16 V
C5 Condensateur 47 n
C6 Condensateur 330p
C7 Condensateur 1n
C8 Tantale 10 µ/16 V
C9, 10 Condensateur 10 n

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Divers :
S1 1 fusible 1A rapide
L1 self antiparasite, 1A

Porte-fusible de montage pour encastrement, platine, dominos à souder.

I.5.TRIACS et DIACS

I.5.1. Principe

Le triac est composé de deux thyristors opposés commandés par


une seule gâchette. La figure suivante donne la disposition des fonctions et sa courbe de
fonctionnement dans les quadrants 1 et 3. Le dispositif devant fonctionner dans les deux
polarités du courant alternatif.

Figure 3 : Symbole graphique d’un TRIAC

On ne peut plus nommer les électrons anodes et cathodes comme


les thyristors. On le désigne par B1 et B2. La gâchette est prise à la fois sur N3 et P2. La
bobine B1 est reliée à la fois sur N2 et P2, et la borne B2 sur N4 et P1. La figure suivante
montre les 4 modes possibles de fonctionnement d’un TRAIC :

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Figure 4 : Les quatre modes de fonctionnement d’un TRIAC

- Mode 1 : 1° quadrant : B2=positif, B1=négatif, G=impulsion positive ;


- Mode 2 : 2° quadrant : B2=positif, B1=négatif, G=impulsion négative ;
- Mode 3 : 3° quadrant : B2=négatif, B1=positif, G=impulsion négative ;
- Mode 4 : 4° quadrant : B2=négatif, B1=positif, G=impulsion positive.

Étant donné que les triacs doivent fonctionner dans les deux sens
en alternatif (alternance positive et négative), on doit utiliser deux de ces modes. Le
mode 1 est le plus sensible. Les modes 2 et 3 requièrent des courants de gâchette plus
élevés. Le mode 4 est le moins sensible.

Les modes 1 et 3 sont les plus intéressants car l'impulsion de


déclenchement est du même sens que le courant principal. Ils permettent la réalisation
de déclencheurs économiques. Seules ces modes nous intéressent. Les modes 2 et 3
sont utilisés pour des applications industrielles, car les systèmes de déclenchement sont
plus précis. Les autres modes sont déconseillés.

I.5.2. Déclenchement des triacs par des diacs

a) Le diac (diode AC)

Le diac est un composant à 3 couches PNP possédant deux sorties


"P", la couche intermédiaire "N" n'est pas accessible. Sa caractéristique est symétrique,
il est commuté de l'état bloqué à l'état Passant par déplacement de sa tension de
claquage.

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Figure 5 : Symbole Graphique d’un DIAC

Tension de retournement Vb0=28 à 36 volts - tension de sortie


V0>5volts. dv/dt=10v/ms. Courant de retournement < 100 microampère. La
caractéristique à résistance négative du diac lors du retournement permet de l'utiliser
dans un montage relaxateur.

b) Déclencheur de triac à diac

Figure 6 : Déclencheur de TRIAC à DIAC

Le schéma ci-dessus est à déclenchement très simple. Le réseau


déphaseur Rc charge la capacité. Lorsqu’elle atteint une tension aux bornes, supérieure
à la tension de retournement du diac, ce dispositif fournit une impulsion positive sur la
gâchette du triac, qui est mis en conduction. En rendant R ajustable, on modifie la
constante de temps du circuit et le moment de commutation par rapport à la sinusoïde du
secteur. Le déclenchement s'effectue dans les modes 1 et 3 du triac. La décharge par le
Diac d'un condensateur de 0,1 microfarad permet le déclenchement de tous les triacs
courants. On contrôle ainsi la puissance commutée par le triac pour l'installation.

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Ce montage est à commande de phase et est donc affectée d'une
hystérésis de commande et d'un fonctionnement incertain sur charge inductive. C'est
pourquoi les schémas de gradateurs de lumière prévoient un dispositif éliminant cette
hystérésis.

Figure 7 : Symbole Graphique d’un DIAC

Utilisons le schéma ci-dessus. La lampe "L" est alimentée à travers


le fusible "F", le triac "T", l'inductance "L" et l'interrupteur "It" associé au potentiomètre
"P". Le triac est déclenché à chaque demi-alternance du secteur par le diac, qui fournit
une impulsion positive pour cette demi-alternance et une impulsion négative pour la
suivante. La tension fournie en sens convenable, au diac par R2C2. Lorsque "P" est ici à
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sa valeur maximale, le courant dans "P, R1, R2" est faible et C2 se charge lentement. Il
atteint la tension de déclenchement aux bornes presque à la fin de l'alternance,
l'éclairage de la lampe est très faible.

Lorsque "P" est à sa valeur minimale, le courant dans "P, R1, R2"
est plus importante et C2 se charge rapidement. La tension de déclenchement est
atteinte au début de la demi-alternance, l'éclairage de la lampe est maximal. La
puissance transmise à la lampe est proportionnelle à la surface hachurée de chacune
des demi-alternances. La forme du signal est loin de la sinusoïde et crée des
harmoniques de rang élevé, sous la forme de parasites radio électriques. La bobine "L"
et la capacité "C" sont indispensables pour atténuer la constante de temps R2C2,
diminue les phénomènes d'hystérésis à l'allumage et à l'extinction

CONCLUSION

Il n’y a aucun problème pour un raccordement fixe au circuit


d’éclairage. Ceux qui ne sont pas habitués aux circuits a courant forts, devraient
construire eux-mêmes l’interrupteur doivent tout d’abord enlever le fusible correspondant
ou couper le disjoncteur et- ceci est très important- faire en sorte qu’il ne puisse pas
s’enclencher seul, en collant un ruban adhésif et un avertissement. Autrement une
personne qui n’est pas informée remet le fusible en place. Cela se fera seulement au
moment, ou tout est monté et assemblé. Alors-bonnes soirées intimes et bonne nuit »

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BIBLIOGRAPHIE

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