Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Electronique
> Réalisations
>
Jeux
de
lumière >
Clignotant 007
Présentation
Le montage complet,
aucun transfo d'alim requis
Attention !
Le montage
étant directement relié au
secteur, toute précaution s'impose et vous ne devrez en aucun
cas toucher le montage
quand il est branché au réseau EDF.
Plus...
Schéma
Alimentation secteur
Principe de fonctionnement
Il faut rappeler que le secteur 230 V alternatif est une source de
tension dont la tension évolue sans cesse, au rythme de 50
fois
par seconde, et qui passe par un minimum (tension négative
voisine de 310 V), passe par zéro volt, puis passe par un
maximum
(tension positive voisine de 310 V). Supposons que l'on branche le
montage au secteur au moment même où la
tension du
réseau EDF (mesurée entre les points AC1 et AC2) est
nulle. A cet instant,bien évidement, rien ne se passe et la led
reste éteinte. Mais le secteur est ce qu'il est, et imaginons
que la tension entre AC1 et 1C2 augmente, du côté positif
de
l'alternance. Si l'on exclu de sa vue le condensateur C1 et la diode
D4, on se trouve face à un circuit dont tous les composants
sont
montés en série : R1, D1, R2, D3 et D4. La led, pour
pouvoir s'éclairer, doit être parcourue par un courant
nominal (ici de
20 mA car c'est une led standard), et celà n'est
possible que si le diac D1 est fermé (passant). Or ce dernier
n'est passant que
quand la tension à ses bornes atteint 32 V.
Donc tant que la tension secteur n'a pas atteint cette valeur, le diac
reste bloqué et
la led reste éteinte. Ce qui
n'empêche nullement le condensateur C1 de se charger petit
à petit au travers de R1 et de D1, vous
en conviendrez.
Dès que la tension secteur dépasse la tension de seuil du
diac, ce qui prend un certain temps (durée étalée
sur plusieurs alternances positives du secteur), le diac conduit et le
condensateur C1 se décharge d'un seul coup dans la led
au
travers de R2. Ce qui provoque un flash très bref mais
très visible car le courant de pointe (traversant la led) se
situe aux
alentours de 40 mA (courant non dangeureux car bref, le
courant moyen - assimilable à un courant continu permanent -
étant
beaucoup plus faible). Une fois le condensateur
déchargé, le diac se rebloque aussi sec, puisque la
tension présente à ses
bornes a chuté d'un seul
coup. Un nouveau cycle de charge du condensateur C1 reprend, et tant
que la tension à ses bornes
n'a pas atteint la valeur des
quelques 32 V,
la led reste éteinte. Une fois la tension suffisante, le diac
conduit et le
condensateur C1 se décharge à nouveau dans
la led D3, provoquant à nouveau son illumination. La
fréquence de
clignotement dépend du temps que met le
condensateur C1 pour se charger jusqu'à la tension de seuil du
diac, et dépend
donc de la valeur du condensateur lui-même
et de la résistance R1 par laquelle parvient son courant de
charge. Notez que si
l'on peut modifier le temps qui s'écoule
entre chaque allumage, on ne peut jouer sur le temps d'allumage
lui-même.
Remarques diverses
Autre prototype également réalisé sur plaque à pastilles, photos proposées par Simon.
Circuit imprimé
Réalisé en simple face, je n'ai pas vraiment eu besoin de
me casser la tête.
Typon
aux formats PDF, EPS et Bitmap 600 dpi