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Electronique > Réalisations > Alimentations > Alimentation symétrique 001

Dernière mise à jour : 02/07/2017

Caractéristiques principales

Tension : +/-15 V (+/-9 V à +/-24 V)


Courant : 1 A
Régulée : Oui

Présentation

Cette réalisation convient pour alimenter tout montage analogique (domaine audio ou mesure) nécessitant une
alimentation symétrique, c'est à dire une alimentation double, avec une branche positive et une branche négative
(tensions de sortie fixes).

Elle fait appel à des régulateurs de tension ajustables de type LM317 et LM337. Les tensions de sortie sont fixées ici à
+/-15 V, mais l'adoption d'autres valeurs de tension est tout à fait possible, moyennant des modifications mineures,
décrites dans les lignes qui suivent. On peut même assez simplement modifier le montage pour disposer d'un
ajustage continu de la tension de sortie, un schéma (001b) est proposé à cet effet après le descriptif de la version à
tensions fixes. Pour avoir une vue plus détaillée des diverses parties de l'alimentation et si vous êtes novice, je vous
invite à lire cette page de présentation d'une alimentation secteur, avant de continuer.

Schéma

Le schéma représente la totalité de l'alimentation, et repose sur l'emploi de composants courants mais éprouvés.
Fusible et varistance

La varistance R7, placée en parallèle sur le primaire du transformateur, n'est pas obligatoire. Elle écrête les
surtensions de valeur supérieures à 250 Veff, et contribuera à ralentir le vieillissement de votre alimentation si
votre secteur EDF est souvent sujet à des surtensions. Vous pouvez omettre cette varistance si vous êtes déjà équipé
de filtre / parasurtenseur secteur. Si vous mettez cette varistance, placez-la impérativement dans un morceau de
gaine thermo-retractable. C'est assez rare, mais il peut arriver qu'une varistance explose, et il vaut mieux alors
étouffer la flamme et empêcher les débris incandescents de se propager aux alentours. Le fusible FU1 devra être
calibré selon la consommation attendue sur les sorties. Prenons l'exemple d'une alim +/- 24V : si vous comptez faire
débiter 1 A sur chaque branche, cela fait 2A en sortie. Ramené à l'entrée 230V, cela fait grosso-modo 200 mA ((2 /
230) * 24). Donc fusible 250 V / 0,2 A. Si vous ne savez pas combien votre alimentation devra débiter, utilisez un
fusible 250 V / 0,315 A. Rapide ou retardé ? Je vous propose le retardé.

Redressement

Le redressement de l'alternatif est confié à un pont de diodes formé par quatre diodes indépendantes. Vous pouvez
vous contenter de diodes de type 1N4007 si le courant débité par chaque branche en sortie ne dépasse pas 1 A. Au
delà, et dans la limite bien sur des 1,5 A imposée par les régulateurs de tension choisis ici, choisissez des diodes de
type BY255, qui supportent 3 A. Vous pouvez aussi utiliser des diodes de redressement rapide (comme les BYW98-
200, STTH1R02, MBR745 ou MBR20100CT). Vous pouvez aussi utiliser un pont de diodes moulé en lieu et place des
quatres diodes. Les condensateurs C7 à C10, placés en parallèle sur les diodes D1 à D4 du pont de diodes, sont
destinés à réduire les bruits HF occasionnés par les diodes lors des commutations conduction-blocage. L'efficacité de
ces condensateurs est sujète à discussion, voir page Alimentation secteur - Bases.

Régulation

Elle est intégralement assurée par des régulateurs de tension intégrés de type LM317 (pour la partie positive) et
LM337 (pour la partie négative).

Protections additionnelles

Les diodes D5 et D7 empêchent les condensateurs de sortie de se décharger dans les régulateurs de tension, en cas de
court-circuit en entrée. Les diodes D6 et D8 quant à elles permettent de décharger les condensateurs placés entre les
bornes d'ajustage des régulateurs et la masse, en cas de court-circuit sur la sortie (respectivement C2 et C5 sur le
schéma). Ces diodes D5 à D8 ne sont pas obligatoires, mais je vous conseille fortement de les mettre. Quand on
bricole, un court-circuit arrive toujours plus vite qu'on ne le pense.
Filtrage

Les deux condensateurs C2 et C5 ne sont pas obligatoires, mais ils contribuent à augmenter la rejection de
l'ondulation de l'alim, ce qui ne peut qu'être bénéfique. Leur valeur sera de 10 uF s'il s'agit de modèles chimique
aluminium, ou de 1 uF s'il s'agit de condensateurs au tantales (ces derniers ont une résistance série équivalente - ESR
- inférieure). Les condensateurs C3 et C6 ont pour valeur 22 uF s'il s'agit de chimiques aluminium, cette valeur peut
descendre à 1 uF s'il s'agit de tantales (même raison que celle évoquée précédement, en tenant cependant compte du
fait que les condensateurs tantales ne sont pas trop conseillés si l'alim est prévue pour un montage audio de haute
qualité). Si vous constatez une oscillation parasite sur la branche négative une fois l'alimentation connectée au
montage à alimenter, vous pourrez augmenter la valeur de C6 : tantale de quelques uF ou électrolytique de quelques
dizaines ou centaines de uF. Si les condensateurs de filtrage d'entrée (C1 et C4) sont éloignés des régulateurs (plus de
10 cm) , il conviendra d'ajouter des condensateurs directement entre la borne d'entrée de chaque régulateur et la
masse (C11 et C12 sur le schéma). Si vous optez pour l'implantation des composants sur le circuit imprimé proposé
un peu plus loin, ils ne seront pas nécessaires, même si leur empreinte est prévue. Ces condensateurs auront une
valeur de 10 nF à 100 nF s'il s'agit de céramiques, ou de 1 uF s'il s'agit de tantales (dans ce dernier cas, pensez à
respecter leur polarité).

Les condensateurs C13 et C14 permettent une meilleur réponse impulsionnelle : si le montage alimenté est de type
audio (préampli ou ampli par exemple), les transitoires seront améliorées. Vous pouvez essayer l'alim avec ou sans
ces condensateurs afin de vous faire votre propre opinion quant à leur utilité, celle-ci étant parfois sujette à
discussion.

Choix des tensions de sortie

Les tensions de sortie sont déterminées par la valeur des résistances R1 et R2 pour la branche positive, et des
résistances R4 et R5 pour la branche négative. Voici quelques valeurs typiques, obtenues avec les formules indiquées
sur le schéma, soit :

Vs+ (tension de sortie positive) = 1,25 * (1 + (R2 / R1))


Vs- (tension de sortie négative) = 1,25 * (1 + (R5 / R4))

Tension de sortie R1 = R4 = 220


9V R2 = R5 = 1364
12 V R2 = R5 = 1892
15 V R2 = R5 = 2420 (2200 + 220)
18 V R2 = R5 = 2948 (3000 ou 1500 + 1500)
24 V R2 = R5 = 4000 (3900 + 100)

La plupart du temps, les valeurs calculées ne correspondent pas à des valeurs de résistances normalisées. Dans ce
cas, essayez de trouver une résistance de valeur proche ou une combinaison de deux résistances qui donne un
résultat proche. Par exemple, pour les valeurs données ici pour 15 V, il aurait fallu des résistances de 2420 ohms. Il
existe des résistances de 2400 ohms, mais autant mettre en série deux résistances de 2200 et de 220 ohms, car dans
ce cas particulier, ça tombe juste. Vous pouvez aussi mettre une résistance de 2200 ohms associée à un potentiomètre
ajustable de 470 ohms, ce qui permet de régler la tension de sortie à exactement 15 V. Mais à mon avis le jeu n'en
vaut pas la chandelle, car il est rare qu'un montage analogique qui attend du +/-15 V soit perturbé si on lui donne du
+/-14,9 V ou du +/-15,1 V... Par contre, il peut dans certains cas être interressant d'avoir une alimentation avec
tracking, qui assure l'égalité des deux branches positive et négative (celà fera l'objet d'un sujet à part).

Remarques

Il est important que les résistances R1 et R4 soient situées au plus proche de leur régulateur respectif. Surtout
pour la patte de la résistance située côté sortie régulateur. Cela permet de garantir une meilleur régulation en
charge, c'est à dire de limiter les variations de tension en sortie, en fonction des variations du courant
consommé.
Vous pouvez bien sûr remplacer les résistances R2 et R5 par des potentiomètres ajustables, pour pouvoir régler
précisement les tensions de sortie. Si vous choisissez cette option, utilisez impérativement des bons
potentiomètres (cermet par exemple).
Beaucoup d'AOP (Amplificateurs OPérationels) ne supportent pas des tensions supérieures à +/-18 V. Si cette
alimentation est destinée à un montage audio basé sur des AOP, pensez-y.

Choix des régulateurs


Pourquoi avoir choisi des régulateurs de tension ajustables LM317 et LM337 à la place des régulateurs de tension
fixes du type LM78xx ou LM79xx ? Pour deux raisons :

1 - Ayant souvent construit des alimentations (c'est moins vrai maintenant, je me repose de plus en plus), je n'avais
besoin de tenir en stock qu'un seul type de composant, quelque soit la tension de sortie que je désirais obtenir.
2 - Les LM317 et LM337 bénéficient d'une régulation meilleure que celle de leur homologues 78xx et 79xx, et de plus
sont bien moins "bruyants" (et en audio, celà à une importance considérable). Ceci dit, vous avez tout à fait le droit
de préférer une alimentation basée sur des LM78xx et LM79xx, un peu plus simple à réaliser mais aussi un tout petit
peu moins performante.

Datasheet du LM317 (LM117), Datasheet du LM337 (LM137)

Retenez que les régulateurs de type 78xx, 79xx, LM317 ou LM317, nécessite une tension d'entrée de 3 volts
supérieure au moins à la tension de sortie désirée. Ainsi, pour obtenir 15 V en sortie de tels régulateurs, il faut au
moins 18 V (15 V + 3 V) sur leur entrée. Sachez cependant qu'il existe des régulateurs à faible chute de tension (0,5 V
par exemple), quelques exemples sont cités en page Régulateur de tension.

Choix des résistances et des condensateurs

Pour les résistances, vous pouvez vous contenter de résistances classiques au carbone de 1/4 W ou de 1/2 W.
L'utilisation de résistances couche métal est mieux pour des questions de bruit thermique. Personnellement je
n'utilise plus que des résistances métal (sauf peut-être pour certains montages HF où les résistances carbone - non
selfiques - sont préférées), mais vous n'êtes pas forcé de faire comme moi ;-).

Tous les condensateurs dont la valeur est supérieure à 1 uF sont des modèles polarisés chimique, dont la tension de
service devra être supérieure d'au moins 20% à la tension continue qui leur sera appliquée. Les condensateurs C1 et
C4 devront avoir une tension de service de 63 V au moins, un modèle 40 V est en effet un peu limite et n'offre pas
beaucoup de marge. Tous les condensateurs dont la valeur est inférieure à 1 uF sont des modèles non polarisés
céramique multicouches (type Z5U par exemple). Pour les 1 uF, vous avez le choix entre non polarisé ou polarisé.

Choix du transformateur

Pour le choix de la tension et de la puissance du transfo, merci de vous reporter à la page Bases Alimentations
secteur.

Le transformateur peut posséder soit un enroulement unique avec point milieu, soit deux enroulements totalement
séparés, que vous raccorderez au centre pour créer le point milieu. Les deux exemples ci-dessous n'ont pas de
relation directe avec le schéma principal décrit ci-avant : il s'agit juste de montrer comment raccorder les
secondaires selon leur type. Ne vous fiez donc pas à la valeur ou au type des composants visibles sur ces exemples.

Remarques diverses

Une pratique courante consiste, dans les amplis guitare, à insérer une résistance de quelques ohms / quelques watts
(par exemple 10 ohms / 2 W) entre la terre (côté secteur) et la masse (0 V sortie régulation) pour diminuer le risque
de ronflette. Personnellement, je ne l'ai jamais fait.

Ajustage tension de sortie par potentiomètre ?

En théorie comme en pratique, il suffit de remplacer la résistance fixe située entre la borne Adjust du régulateur et la
masse, par un potentiomètre de quelques kO.
Cette façon de faire permet de couvrir une plage de tension de sortie comprise entre 1,25 V et [Vin - 3] V (tension
d'entrée redressée et filtrée moins la tension de déchet du régulateur). A condition bien entendu que la valeur
donnée à R1 et à RV1 permette de couvrir ladite plage jusqu'à son maximum (si RV1 est de trop faible valeur, ça ne
peut pas monter tout en haut). La limite basse de 1,25 V est imposée par la conception même du régulateur de
tension LM317 / LM337, et on ne peut aller en-dessous sans artifice. En fait la solution pour y arriver est simple : il
suffit de câbler le potentiomètre de réglage non plus directement à la masse, mais sur une tension qui vient annuler
cette tension de référence de 1,25 V.

Pour un régulateur de tension positif (LM317 par exemple mais ce peut être un autre), la tension de compensation
doit être négative, c'est pourquoi sur le schéma qui précède la tension qui arrive sur RV1 est de -1,25 V. Pour un
régulateur de tension négatif (LM337 par exemple), la tension de compensation doit être positive. Finalement, le
nouveau schéma que voici pourrait bien faire l'affaire.

Pour s'affranchir de cette "tension parasite de référence", on peut fournir à la borne Adjust des régulateurs de
tension (à travers les potentiomètres RV1 ou RV2), une tension de même valeur mais de polarité opposée (-1,25 V
appliqué au régulateur positif U1 et +1,25V au régulateur négatif U2). C'est ce qui est fait ici, grâce à l'ajout des deux
régulateurs de tension U3/LM317L et U4/LM337L (versions miniatures en boîtier plastique TO92 des deux premiers
régulateurs qui eux sont en boîtier TO220). Le courant qui circule dans ces deux régulateurs additionnels est
constant quelle que soit la tension de sortie car ils ont toujours le même différentiel de potentiel entre entrée et
sortie, ici il est compris entre 10 mA et 15 mA. Pour une tension d'entrée de 30 V et une tension de sortie de 1,25 V,
cela conduit à une dissipation de puissance de 0,3 W environ (les LM317L et LM337L peuvent aller jusqu'à 0,6 W).
Les condensateurs de filtrage d'appoint C2 et C5 ne sont pas reliés à la masse pour éviter de leur appliquer une
tension inverse quand les potentiomètres sont à leur minimum de valeur résistive, ce qui n'est jamais très bon pour
des condensateurs chimiques polarisés.
Remarques :

Les deux régulateurs additionnels U3 et U4 peuvent être remplacés par deux diodes silicium en série pour
fournir les tensions de 1,2 V environ. La résistance à mettre en série avec elles pour limiter le courant qui les
traverse, dépend de la tension d'entrée max et donc de la tension au secondaire du transfo. Si vous utilisez des
1N400x, un courant de 10 à 20 mA peut être adopté. Avec une tension d'entrée de 30 Vdc (secondaire 24 Vac), il
faudrait donc une résistance de valeur égale à (pour 20 mA) :
R = (30 - 1,2) / 0,02 =1440 (prendre 1500 ohms).
Comme pour toute alimentation ajustable, ne pas oublier que la tension différentielle entre la sortie et l'entrée
des régulateurs conditionne la dissipation thermique, et que pour une basse tension de sortie, l'échauffement
desdits régulateurs est plus élevé. Le courant de sortie maximal dépend donc de la tension de sortie et de la
tension d'entrée, et se calcule en prenant en compte la disspation de puissance maximale autorisée. Un exemple
pratique ? Avec joie !
Uin = 30 V, Uout = 24 V, Udiff = 6 V -> Iout max = 1 A
Uin = 30 V, Uout = 5 V, Udiff = 25 V -> Iout max = 500 mA

Les LED de visualisation de tension en sortie sont câblées en série avec un transistor FET monté en générateur de
courant constant, ce qui permet de les faire fonctionner avec une large plage de tension de sortie sans crainte de les
griller (le courant sera compris entre 10 mA et 20 mA et dépendra du FET). Ces LED ne s'allument pas (ou alors très
faiblement) pour les tensions de sortie inférieures à 1,5 V - on se demande bien pourquoi.

Besoin de plus de courant en sortie ?

Il est possible d'aider les LM317 et LM337 dans leur tâche, en leur ajoutant à chacun un transistor de puissance qui
apporte le complément de courant nécessaire, si le courant total de sortie excède le maximum que peuvent fournir
les régulateurs à eux seuls. Un exemple d'une telle manoeuvre est proposé en page Alimentation symétrique 010.

Brochage des régulateurs

Important : les broches d'entrée et de sortie sont inversées entre le LM317 et le LM337 (la broche d'ajustage reste
dans les deux cas la borne 1).

Prototypes

Réalisé selon implantation proposée ci-après, ou avec légères modifications.

Prototype de Vincent

Conforme à l'implantation que je propose pour le schéma 001.


Merci Vincent pour le retour.

Prototypes de Thierry

Disposition un poil modifiée avec séparation très nette entre branches positive et négative, et présence d'ajustables
(avec résistance talon) pour le réglage des tensions de sortie à précisement +/-15 V. Attention, ne correspond pas tout
à fait à mon schéma, cherchez plutôt les ressemblances avec mes alims ajustables à base de LM317 / 337 !

Thierry propose également une implantation des composants prévue pour des LM317 et LM337 en boîtier plastique
TO92 :

Commentaire de Thierry : Bonjour Rémy, toujours sur base de ton alim sym 1, j'ai réalisé une version légère avec
un LM317 en TO92. L'avantage 'c'est que le LM 337 négatif TO92 a le même brochage que le LM317 . J'ai prévu
l'emplacement de différents ajustables. Pour moi c'est un passe-partout de la régulation à petit courant.
Cordialement, Thierry

Propre et fonctionnel, comme à ton habitude... Merci Thierry.

Prototype de Jean-Charles P.

Prototype si on veut, puisque ce circuit a été réalisé en 10 exemplaires. Alimentation symétrique 001 sur la partie
gauche, et alimentation phantom 002 à droite.

Merci à Jean-Charles pour ses retours... et son petit présent !


Circuit imprimé (PCB) - schéma 001, tensions de sortie fixes

ircuit imprimé réalisé en simple face.

Typon au format PDF (40 KO - 21/02/2006)

Remarques diverses

Forme du circuit imprimé

Il y a plusieurs façon d'envisager l'implantation des composants, selon que l'on désire un circuit plutôt "carré" ou
plutôt "rectangulaire". La première version penche vers le "rectangulaire", car il me semble qu'il est plus aisé de
caller un tel circuit dans un rack 19 pouces. Ceci dit, les dimensions du CI ne sont finalement pas si importantes que
ça, considérant la présence des radiateurs sur le CI lui-même.

Quinze ans plus tard, j'ai réalisé un circuit imprimé plus compact (alimentation symétrique 012), où les gros
condensateurs chimiques axiaux (montage horizontal) ont été remplacés par plusieurs condensateurs radiaux
(montage vertical), et où les circuits intégrés régulateurs de tension ont été déplacés vers le bors du circuit pour
faciliter la mise en place de n'importe quel dissipateur thermique (radiateur).

Alimentation symétrique 012 - (21/08/2021)

L'un des avantages de l'alimentation symétrique 012 est qu'on ne perd pas de place si les régulateurs de tension n'ont
pas besoin d'être refroidis, puisque les éventuels dissipateurs sont placés hors du circuit. Un autre avantage est celui
de pouvoir placer quatre condensateurs bas profil par rail, à la place d'un seul plus encombrant. Disons qu'entre les
deux versions 001 et 012, on a maintenant le choix ;)

Ou est le transfo ?
Le transfo, ainsi que le fusible et l'éventuelle varistance, sont cablés à côté, par fils. J'ai choisi de ne pas implanter le
transfo sur le CI pour la simple et bonne raison que le schéma soumis ici n'est pas fait pour une application unique,
mais qu'il peut servir à plein de montages différents. Et que vous aurez donc à choisir le transfo qui va pour votre
application. Et que je ne peux pas prévoir à l'avance la taille du transfo que vous choisirez. Voilà. N'est-ce pas plus
simple ainsi ? Vous devrez donc raccorder votre transfo sur les points A0 (J6), A1 (J4) et A2 (J5), A0 (J6) correspondant
au point milieu du transformateur (A comme Alternatif, c'est une appellation tout à fait arbitraire).

Refroidissement des régulateurs de tension

Un régulateur de tension chauffe d'autant plus qu'il doit débiter du courant et que la différence de tension entre son
entrée et sa sortie est grande. La taille adoptée ici pour les radiateurs convient bien pour une consommation
maximale de 800 mA, si l'air peut facilement sortir du coffret dans lequel vous allez placer le circuit. Si vous voulez
faire débiter à l'alimentation davantage de courant (1 A par exemple), il faudra augmenter lla taille des radiateurs et
donc redessiner le CI, ou prévoir une ventilation d'air plus efficace (pas forcement ventilée, mais au moins
suffisement de trous d'aération sur le dessus du coffret). Notez au passage que la température ambiante joue un rôle
important sur le courant max que peut débiter un régulateur de tension. La plupart du temps, les valeurs de courant
max précisées par les fabricants sont données pour une températeure ambiante de 25°C. Et dans un boitier fermé, ce
n'est pas la même chose qu'en dehors... Pour plus de détails concernant les radiateurs, voir Radiateurs : comment
calculer.

Pourquoi tant de pastilles pour les gros condensateurs ?

Tout simplement pour avoir plus de chances de pouvoir implanter ces condensateurs sans avoir à tordre les pattes
dans tous les sens. C'est une technique souvent employée par les fabricants, surtout pour les condensateurs, dont les
dimmensions et surtout l'entraxe des pattes peuvent varier d'un fabricant à l'autre, pour une même valeur de
composant.

Pourquoi ces zones de cuivre raccordées au trous de fixation des régulateurs ?

Vous aurez sans doute remarqué que ces zones ne sont pas raccordées à la masse et sont au contraire totatement
isolées du reste des connections électriques. Il s'agit s'implement de rajouter un peu de surface de refroidissement
pour les régulateurs. Cela peut sembler minime par rapport aux "vrais" radiateurs, mais c'est toujours ça de gagné.

Historique

02/07/2017
- Ajout PCB de Thierry C., pour régulateurs LM317 et LM337 en boîtier plastique TO92

29/09/2013
- Ajout précisions concernant le montage 001b avec les régulateurs ajoutés pour disposer d'un 0 V en tension
minimale.

16/06/2013
- Ajout photo du prototype de Jean-Charles P. que je remercie.

05/05/2013
- Ajout implantation montage Thierry C. Version simplifiée avec tension de sortie ajustable (pas de régulateur
additionnel).

17/03/2013
- Ajout schéma 001b qui permet un ajustage continu de la tension de sortie.

04/12/2011
- Ajout photo proto Vincent.

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