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0. INTRODUCTION GENERALE
Des problèmes continus peuvent parfois être remplacés par un problème discret dont la
solution est connue pour approcher celle du problème continu; ce procédé est appelé
DISCRETISATION. Par exemple la solution d’une équation différentielle est une fonction.
Cette fonction peut être représentée de façon approchée par une quantité finie de données,
par exemple par sa valeur en un nombre fini de points de son domaine de définition, même
si ce domaine est continu.
I. EQUATIONS DIFFERENTIELLES
I.1. GENERALITES
L’analyse numérique traitée également du calcul (de façon approchée) des solutions
d’équations différentielles, que ce soit des équations différentielles ordinaires, ou des
équations aux dérivées partielles.
Les équations aux dérivées partielles sont résolues en discrétisant d’abord l’équation, en
l’amenant dans un sous-espace de dimension finie. Ceci peut être réalisé par une méthode
des éléments finis, une méthode des différences finies ou, particulièrement dans ingénierie
une méthode des volumes finis.
I.1.1. Définitions
- Une équation fonctionnelle : est toute équation dont l’inconnue est une fonction.
Exemple : y 2 ( x ) + y ( x )=x 2
- Une équation différentielle : est une équation fonctionnelle établissant une relation
entre une variable indépendante x , une fonction inconnue y= y (x) et une ou plusieurs
dérivées y ' , y ' ' , y ' ' ' , … , y(n)… de cette fonction.
f¿ (1)
Exemples
2
' ' x +1
1) y + xy=x 4) xdy− ydx=0 7) xy y − =0
y +1
dy
2) y ' ' =x+ 1 5) +3 y =0
dx
2
d y dy
3) y ' ' −4 y' +3 y=x 6) 2
−2 + x=0
dx dx
- Une équation différentielle est dite ordinaire si la fonction inconnue y ne dépend que
d’une variable indépendante. Si elle dépend de plusieurs variables, l’équation
différentielle est dite aux dérivées partielles.
- L’ordre d’une équation différentielle est celui de la dérivée la plus élevée contenue dans
cette équation.
I.1.2. Résolution
Problème de Cauchy
La solution particulière d’une équation différentielle est toute fonction déduite de la solution
générale y=f (x , c) suivant certaines conditions.
- Certaines équations différentielles admettent une ou plusieurs solutions non déduites des
solutions générales. Ces solutions sont appelées des solutions singulières.
' y
Par exemple, l’équations y=2 xy ' ou y = , exprime que les tangentes, aux divers
2x
points M 1 , M 2 , M 3 , … .
D’abscisses O m=x des courbes intégrales, se coupent en un même point T deOx .
D’abscisses - x (voir figue ci-contre).
y
2 '
L’équation : y y ' + 2 x y − y=0 considérée m3
Comme une équation en y ' est du 2ème degré m2
m1
' 2 2
Δ =x + y , est positif. x
T -x 0 m x
Par tout point M (x , y ) du plan passent deux courbes intégrales de pentes y ' 1 , y ' 2.
Le produit y ' 1 . y ' 2 =−1 et les deux courbes intégrales passant par M sont orthogonales.
Il n’existe pas de méthode générale pour intégrer les E.D. il existe des méthodes qui
s’appliquent à des cas particuliers que nous allons examiner : il est essentiel de savoir
reconnaître la nature d’une équation différentielle donnée pour lui appliquer la méthode
correspondante.
dU dV
L’égalité dU =dV de deux différentielles entraine l’égalité = des dérivées de U et
dx dx
V. il en résulte la relation U =V +C entre U et V, et réciproquement. On peut, autrement dire
[4]
intégrer (E) terme à terme et obtenir ainsi l’intégrale générale de l’équation sous la forme :
∫ Q ( y ) dy=¿ ∫ P ( x ) dx+C ¿; c’étant une constante arbitraire.
Exemples :
1) Intégrer 2 xdx=2 ydy
On a : 2 ydy=2 xdx ⇒ ∫ 2 ydy =∫ 2 xdx +C
2 2
⇒ y =x +C
2 2
⇒ y −x =C
Les courbes intégrales sont des hyperboles équilatères homothétiques.
2
' 1+ y
2) Intégrer l’équation : y = 2
1+ x
' dy
Séparons les variables car y = ; nous obtenons :
dx
2
dy 1+ y dy dx
= 2
⇒ 2
= 2
dx 1+ x 1+ y 1+ x
dy dx
∫ 1+ y 2 =∫ 1+ x 2 ⇒ Arctg y= Artgx+∝ (1) (∝=C ste ¿
En prenant la tangente des deux membres de (1), on obtient une relation algébrique
x+ tg ∝
entre x et y : tg ( Arctg y )=tg ( Arctgx+∝ ) ⇒ y= (2)
1−xtg ∝
L’équation (2) définit les courbes intégrales : hyperboles équilatères dont on déterminera
les asymptotes.
dy
Elles sont de la forme : =f (x , y ), (E) où f est une fonction homogène par rapport à x
dx
et à y de degré d’homogénéité zéro.
'
(E) s’écrit aussi : y =f ( xy ) .
P
Si f est une fraction rationnelle de la forme , P et Q deux polynômes et de même degré en
W
x et y .
y
Pour intégrer (E), posons =t ou y=tx.
x
On en déduit y ' =t +t ' x
' dt
(E) devient : t ' x +t =f ( t ) ou t x=f (t )−t ⇒ . x=f ( t )−t ,
dx
dx dt
Ou en séparant les variables : =
x f ( t ) −t
dt
Et en intégrant : ln |x|=∫ +ln C .
f ( t ) −t
[5]
ln C étant une constante arbitraire. En passant des logarithmes aux nombres. On obtient les
équations : {
x=C F (t)
y=Ct F (t)
(I)
Avec F ( t )=exp ¿ ¿
Les équations (I) définissent les courbes intégrales. On voit que, si on multiplie C par λ , x et
y sont multipliés par λ . Donc les courbes intégrales sont des courbes homothétiques de
centre 0.
Exemples
' x+ y
1) Intégrer : y = (E)
x− y
dx ( 1−t ) dt
2
dt 1+t
Séparons les variables . x= ⇒ = 2
dx 1−t x 1+t
dx dt t dt
⇒ = −
x 1+ t 2 1+ t 2
1
Intégrons terme à terme : ln |x|=Arctgt − ln ( 1+t ) + ln|C|
2
2
y
Arctgt =Arctg =θ
x
1
Et : ln |x|+ ln ln ( 1+ t ) =ln √ x + y =ln|┌|
2 2 2
2
Les courbes intégrales sont des spirales logarithmiques. (E) exprime la propriété de la
Π
tangente en M de faire avec OM un angle .
4
( )
2
dx 1−t 1 2t
D’où = 2 dt= − 2 dt
x t (t + 1) t t +1
y
⇒ x ( t 2 +1 ) =ct ; en remplaçant t par
,
x
Il vient finalement : x 2+ y 2 cy =0 et les courbes intégrales sont des cercles homothétiques
passant par 0.
Et linéaires par rapport à l’ensemble des fonctions y et y ' . Les coefficients P et Q sont des
fonctions de x ou des constantes. Q(x ) est appelé le deuxième membre de l’équation. Pour
intégrer (E), intégrons l’équation sans deuxième membre (E’) en séparant les variables :
'
y + P ( x ) y=0 (E’)
dy dy
Ou + P ( x ) y=0 ⇒ =−P ( x ) dx
dx y
Et, en intégrant : ln | y|=∫ −P ( x ) dx + ln|c|.
∫ Q ( x ) . e∫
P ( x ) dx
dx +c
Avec U ( x )=∫ P ( x ) dx , on a la forme générale : y=
∫ P ( x ) dx
La méthode précédente : méthode de variation des constantes, donne l’intégrale générale
par deux intégrations.
Exemples
1) Intégrer l’équation : x y' − y=x 2
' 2 ' 1
x y − y=x ⇒ y − y= x (E)
x
−1
P ( x )= Q ( x )= x
x
[7]
Les courbes intégrales sont des parallèles égales passant par l’origine 0.
' 1 dy dx
Si y − y=0 = et ln y =ln |tg x|+ ln c d’où y=c tg (x ) (1)
2
tg x co s x y tg x co s 2 x
' ' c
En dérivant (1) (c fonction de x ) : y =c tgx+ 2
co s x
Pour intégrer (E), il suffit d’ajouter à l’intégrale générale de (E’) une intégrale particulière de
(E).
Si, par exemple, on a l’équation : y ' si n2 x − y tg x=tg x ; y 1=c1 tg x est solution particulière de
(E’) : y ' si n2 x − ytg x=0 (E’) et y=−1 est solution de €. On a donc l’intégrale
générale : y=c1 tg x−1.
A. Equation Bernoulli
[8]
' m dy m
y + P ( x ) . y=Q ( x ) . y ⟺ + P ( x ) . y=Q ( x ) . y (E)
dx
m 1−m 1
Elle se ramène à une équation linéaire en divisant par y et posant u= y = m−1 ,
y
' −( m−1 )
car u = m
y'
y
on résout l’équation linéaire obtenue : u' + P ( x ) . u=Q(x ) come au 2.3 puis on remplacera u par
1−m
y
Elle peut s’intégrer en la résolvant par rapport à y ' . On peut aussi chercher à représenter
paramétriquement (E) par des équations.
Exemple
Intégrer l’équation x 2+ y ' 2=x (E)
1 ' t
Posons y ' =tx . En portant dans (E), il vient : x= 2 et y = 2
1+t 1+t
−2t 2
On a donc : d x= ; dy = y ' . dx= −2 t
¿¿ ¿¿
2
En intégrant, on a : y=∫ −2 t dt ¿
¿¿
dy dy
Posons y ' =t , d’où y=t 2 sin t on en déduit : t , d x=
dx t
Mais dy =¿ On a donc dx=¿ ¿
Les courbes intégrales sont définies par les équations paramétriques : { x=−cos t +tsin t+ x 0
y=t 2 sin t
A. Définition
Une équation linéaire du second ordre est de la forme : A y ' ' + B y ' +Cy=D
2
d y dy
Ou A 2
+B + Cy=D.
dx dx
Elle est linéaire relativement à y , y ' , y '' . A , B et C sont des coefficients constants ou sont
fonctions de x . D est le second membre de l’équation, D est soit une constante, soit fonction
de x seuelemnt.
Si D=0, l’équation est une équation sans second membre ou équation homogène (E’) :
'' '
A y + B y +Cy=0 (E’).
Ont dit que f 1 et y 2 sont deux intégrales particulières de (E’) distinctes ou linéairement
indépendantes si le rapport k / y 1 ne se réduit pas à une constante.
Les énoncés suivants s’appliquent aux équations du deuxième ordre, mais on les
généralisera dans le cas d’équations d’ordre n.
Théorème I
Si y 1 est une intégrale particulière (I.P) de l’équation homogène (E’), C 1 y 1 est une I.P de (E’).
Car la relation Y ' ' 1 +a y 1 +b y ' 1=0 entraine C 1 y ' ' 1 +a c 1 y ' 1+ b c 1 y 1=0 .
Théorème II
Si y 1 et y 2 sont deux I.P distinctes de distinctes de (E’), c 1 y 1+ c2 y 2 est l’intégrale générale (I.G) de
(E’).
Car y ' ' 1 +a y ' 1 +b y 1=0 et y ' ' 2 +ay ' 2 +b y 2=0 entrainent
( c 1 y ' ' +c 2 y '' 2 )+ a ( c 1 y ' 1 +c 2 y '2 )+ b ( c 1 y 1 +c 2 y 2 )=0, et l’intégrale
1
dépend de deux constantes
arbitraires.
Théorème III
Si y est une solution de l’équation avec second membre (E), et y 1 et y 2 deux intégrales
particulières distinctes de l’équation homogène (E’), y=c1 y 1 +c 2 y 2 + y est l’I.G de (E).
C. Méthode d’intégration
A. Méthode d’intégration
[10]
Dans des cas particuliers déjà rencontrés : y ' ' − y=0 par exemple, on a trouvé les solutions
x −x
particulières y 1=e et y 2=e .
rx 2
e n’est pas identiquement nul ; il faut donc que : ┌ +a ┌ + b=0 (C)
On voit que e ┌ x est solution de (E) si ┌ est racine de l’équation (C), appelée équation
caractéristique (E.C) de (E’).
L’équation caractéristique est du deuxième degré et peut avoir deux racines réelles, distinctes ou
confondues, ou imaginaires, ce qui conduit à la discussion suivante :
B. Discussion
a) L’E.C a deux racines réelles, ┌ 1 et ┌ 2: ∆=a 2−4 b>0
┌ x
y 1=e et y 2=e┌ x sont deux I.P distinctes et l’I.G de (E’) est y=c1 e ┌ x + c2 e ┌ x
1 2 2
On peut vérifier que l’équation (E’) admet deux intégrales particulières distinctes
∝x ∝x
y 1=e cos βx ; y 2=e sin βx .
L’I.G de (E’) est donc : y=e∝ x ¿
Et e ┌ x =e (∝−βi ) x =e∝ x ¿
2
Ou : y=e∝ x ¿ (1)
[11]
A. Méthode
Si cos wx et sin wx sont solutions de (E’), il existe une solution : y=x ¿, λ et u étant à calculer.
d) Le second membre est de la forme : f ( x )=P ( x ) cos x ou f ( x )=P ( x ) sin x on trouve des
solutions particulières de la même forme.
Intégrons, pars exemple : y ' ' + y' + y= ( x+2 ) sin x−cos x (E)
Cherchons une I.P de la forme : y= ( ax+ b ) cos x + ( cx +d ) sin x
D’où : y ' =( cx + d+ a ) cos x + (−ax−b+c ) sin x ,
y ' ' =(−ax−b+2 c ) cos x−( cx +d +2 a ) sin x
En posant y ' ' + a y ' +by =D( y ), on peut trouver des I.P. y 1 , y 2 , y 3 des équations :
D ( y )=f 1 ( x ) , D ( y ) =f 2 ( x ) , D ( y )=f 3 (x) …
y= y 1+ y 2 + y 3 est une I.P de (E) : D ( y )=f 1+ f 2 + f 3…
Pour intégrer (E) : y ' ' + a y ' +by =f (x), on intègre (E’) : y ' ' + a y ' +by =0
L’I.G de (E’) est : y=C 1 y 1+C 2 y 2 (1)
y 1 et y 2 étant deux I.P de (E’) linéairement indépendantes. On cherche pour (E) une
solution de la forme (1), où C 1 et C 2 sont des fonctions à déterminer de la variable x .
En dérivant (1) on obtient :
'
y =C 1 y ' 1 +C 2 y ' 2 +C ' 1 y 1 +C ' 2 y 2 (2)
I.3.5. Equations linéaires du second ordre dont les coefficients sont des fonctions quelconques
A) Forme générale
'' '
y + p ( x ) . y +q ( x ) . y=f ( x ) (E)
Ou P ( x ) , q ( x ) sont des fonctions continues de x
B) Principe de résolution
( )
2 2
d v du dv d u dv du
u 2
+2 . + v 2 + p ( x ) u + v + q ( x ) . u . v=f ( x )
dx dx dx dx dx dx
d2 v du
u 2 + 2 +up(x )
dx dx [dv
dx
d2u
dx ] [ du
+ v 2 + p ( x ) . v . + q ( x ) . u . v = f (x )
dx ]
Si u ≠ o, divisons tous les nombres par u
( ) [ f ( x)
]
2 2
d v 2 du dv v d u v du 2
2
+ + p ( x) + 2
+ p ( x ) . . +q ( x ) . v =
dx u dx dx x dx u dx u
2 du d u
2
du f (x )
Posons: + p ( x )= p , ( x ) ; 2 + p ( x ) +q ( x ) . u=q1 ( x ) , =f 1 (x)
u dx dx dx u
[14]
2
d v dv
L’équation devient ; 2
+ p1 ( x ) . + q ( x ) . v =f 1 ( x )
dx dx
C'est-à-dire u + p 1 ( x ) . v + q1 ( x ) . v=f 1 ( x ) ( E' )
'' '
dv dw
+ p1 ( x ) . w=f 1 ( x ) ( E )
'' '
En exposant =w , l’équation ( E' ' ) devient ;
dx dx
dw
( E' ' ) est une équation linéaire du 1ierordre par rapport a w et x
dy
/dx
On déduit de (1) ' t ' dy dt 1 dy y '
x t=e , y x = = = t = tt
dx dt e dt e
''x d '
y = ( y x )=
2
d e
y' t
t ( )/dx
=
2
dt dt dt e3 t e
En portant dans (E) il vient ; y ' ' t + ( a−1 ) y ' t + by=f ( et )=g ( t ) (F)
2
Equation de Bessel
On les rencontre dans de nombreux problèmes de mécanique et d’électricité. Elles sont de la
( )
2
'' 1 ' n
forme ; y + y + 1− 2 y=0
x x
Ou n, donne, définit l’ordre de l’équation. Les solutions de l’équation de Bessel sont les
fonctions de Bessel. On ne peut généralement pas les exprimer, en termes finis, a l’aide des
fonctions usuelles.
'' 1 '
Pourn=0, on a l’équation ; y + y + y=0 (E)
x
[15]
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x
[16]
CONCLUSION
Dans cet article qu’au-delà des outils mathématiques variés et des détails
techniques de nombreuse variés et des détails techniques, de nombreuses
opérations utiles d’intégration ou d’estimation concernant les équations
différentielles stochastiques peuvent être implémentées de façon relativement
simple et efficaces cela permet d’envisager l’utilisation des EDS dans de
nombreux problèmes d’ingénierie où l’emploi d’équation différentielles
déterministes présente des limitations.
[17]
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