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la situation energetique et la production d'electricité mondial et nationale

En 2021, la demande mondiale de pétrole brut était de 94,5 millions b/j et la


demande de gaz naturel, de 149 Tpi³. Alors que l’Agence internationale de
l’énergie (AIE) prévoit accroître l’utilisation des énergies renouvelables, améliorer
l’efficacité énergétique et se tourner vers les véhicules électriques, le pétrole et le
gaz naturel continueront de répondre à la demande croissante de produits
pétrochimiques (utilisés pour fabriquer des produits de tous les jours, allant des
téléphones intelligents aux chaussures de course) et d’alimenter le transport
terrestre, maritime et aérien.

La demande de gaz naturel, en particulier, devrait augmenter, car les pays


cherchent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en remplaçant
le charbon pour le chauffage et la production d’électricité. Le gaz naturel est
rentable, abondant et fiable et produit la moitié moins d’émissions que le
charbon. Source : America Geosciences, 2022

Pour toutes les sources d’énergie, la demande augmente. Étant donné que
la population mondiale devrait augmenter d’environ deux milliards de
personnes au cours des deux prochaines décennies, et compte tenu de
l’amélioration du niveau de vie, on estime que la consommation d’électricité
augmentera de 50 % entre 2021 et 2040. Source : Perspectives
énergétiques mondiales de l’AIE, 2022.
La demande actuelle de combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon)
représente 66 % de la demande totale d’énergie. Source : Perspectives
énergétiques mondiales de l’AIE, 2022. Les autres sources comprennent
l’énergie nucléaire, les biocarburants, l’hydroélectricité et d’autres énergies
renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne et géothermique.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prépare des perspectives
annuelles sur la demande potentielle d’énergie à l’aide d’un certain nombre
de scénarios différents. Dans son rapport de 2021, le scénario des
politiques énoncées de l’AIE prévoit que la demande totale d’énergie
augmentera de 21 % d’ici 2040. La demande mondiale de gaz naturel
devrait augmenter de 28 % et celle de pétrole de 17 % d’ici 2050
Énergie en Algérie
Le secteur économique de l'énergie en Algérie occupe une place prédominante dans
l'économie de l'Algérie, les hydrocarbures à eux seuls représentent 60 % des recettes du budget
et 98 % des recettes d'exportation.
L'Algérie est en 2021 le 17e producteur de pétrole, le 10e producteur de gaz naturel et
le 7e exportateur de gaz naturel au monde. Les réserves de pétrole de l'Algérie se classent
au 15e rang mondial et celle de gaz naturel au 13e rang mondial.
La production et la consommation d'énergie, y compris dans le secteur de l'électricité, sont tirées
des hydrocarbures à plus de 99 %. La part de l'électricité dans la consommation finale d'enrgie
est de 12,3 % en 2019.
Cependant, l’État algérien commence à envisager des solutions écologiques en investissant
dans les énergies renouvelables. Selon le Programme algérien de développement des énergies
renouvelables et d’efficacité énergétique (PENREE) de 2012, l'Algérie visait une puissance
installée d’origine renouvelable de 22 000 MW d’ici 2030. Mais sept ans après ce plan, les
réalisations sont modestes : le solaire n'a produit que 0,8 % de l'électricité du pays en 2021, et
l'éolien 0,01 %.
Les hydrocarbures représentent 60 % des recettes du budget et 98 % des recettes d'exportation.
Le modèle rentier, « une malédiction », phagocyte capitaux et talents, poussant le pays à
importer tout ce dont il a besoin, au point de réduire l’industrie manufacturière à 5 % du PIB. Les
importations sont passées de 9 milliards de dollars en 1990 à 60 milliards en 2016, alors que les
exportations, divisées par deux depuis 2014 du fait de la chute des prix du pétrole et du gaz,
commence de plus à baisser en volume, faute d'investissements dans de nouveaux gisements ;
le gaz de schiste ne pourra pas prendre le relais vue sa très faible rentabilité dans le Sahara 2.
L'Algérie tire du gaz et du pétrole 98 % de ses revenus en devises et 60 % de ses recettes
budgétaires en 2015 ; elle voit fondre ces ressources avec la baisse du prix du baril depuis 2014.
Les recettes ne devraient plus être que de 22 milliards de dollars en 2016, contre 58 milliards en
2014. En outre, le développement des gaz de schiste aux États-Unis a réduit l’un des principaux
débouchés d’exportation du pays. L’État compte réaliser quelque 20 milliards de dollars
d’économies en 2016 en taillant dans les multiples subventions à la consommation, ce qui va se
traduire par une hausse généralisée des prix des produits de première nécessité ainsi que de
ceux du gaz, de l’électricité et des carburants 3.
Le Parlement algérien a abrogé le 14 novembre 2019 la fameuse loi dite « 49-51 », qui plafonnait
à 49 % la participation qu'une entreprise étrangère peut détenir dans une firme algérienne. Il a
aussi adopté une loi ouvrant le secteur des hydrocarbures aux multinationales. L'opérateur public
Sonatrach n'avait plus seul les moyens de prospecter et de développer de nouveaux champs,
mais bien des appels d'offres ne trouvaient pas preneurs tant le cadre juridique et fiscal était
dissuasif pour les étrangers. Le pétrole et le gaz fournissent les deux tiers des recettes
budgétaires et 95 % des entrées de devises4.
La production d’energie primaire :
production d’électricité en forte croissance
La production mondiale d'électricité a atteint 25 679 TWh (térawattheure) en 2017, avec une
croissance de 3% par rapport à 2016. La Chine, à 50% responsable de cette hausse, a
augmenté ses capacités mondiales de 127 GW (soit l’équivalent de l’ensemble du parc
électrique français en 1 an) pour atteindre un total de 1 755 GW installés. En première cause
de cette évolution on trouve le fort développement économique de ce pays, qui se traduit
notamment par l’électrification et la numérisation des usages. Cette évolution s’explique
ensuite par un potentiel important de production d’électricité à partir de ressources
énergétiques variées (renouvelables ou non). Enfin, la Chine se caractérise par un pouvoir
centralisé et une contestation sociale relativement faible, avec une volonté politique
d’exploiter les sources d’énergie bas-carbone. Pour preuve, la Chine a augmenté sa
puissance photovoltaïque de 53 GW en 2017, pour atteindre une puissance installée de
130 GW, loin devant les Etats-Unis, deuxième puissance photovoltaïque avec 51 GW
installés.
Le secteur de la production d’électricité est le plus grand transformateur d’énergie primaire.
En 2016, près de 38% (5 263 Mtep) de la production d’énergie primaire ont été transformés
dans les centrales de production d’électricité et de chaleur, le reste étant alloué au transport
(20%), à l'industrie (14%), au résidentiel (11%), aux activités de transformation des
carburants (8%), aux usages non énergétiques3 (6%) et aux commerces et aux services
publics (3%).
En dépit des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES)
des pays signataires du protocole de Kyoto en 1997 puis de l’accord de Paris en
2015, la production d'électricité provient encore largement de la combustion de
matières fossiles. La part de l’électricité mondiale produite à partir de combustibles
fossiles se situe autour de 71% (60% pour les pays de l'OCDE, 80% hors OCDE) et
n'a que peu évolué—sinon à la hausse—depuis la fin des années 80. Une tendance
baissière est toutefois observée depuis 2012.

La production d'électricité est responsable de près de 41% des émissions totales de


GES dues aux combustibles fossiles[2]. Le remplacement des moyens de production
d’électricité à combustibles fossiles par des installations bas-carbone constituerait
donc un levier majeur pour limiter le réchauffement climatique. Celles-ci exploitent
actuellement deux types de sources d’énergie : les sources d’énergie renouvelables
(soleil, géothermie, matières recyclables, et gravité) et leurs dérivés (énergies
éolienne, hydraulique, marine, biomasse, etc.), et les sources d’énergie non
renouvelables comme l’uranium (nucléaire). Afin de satisfaire une demande
croissante en électricité, notamment dans les pays émergents, le nombre
d’installations bas-carbone devrait rapidement s’accroître.
Production d’électricité en algerie
En 2021, selon les estimations de BP, l'Algérie a produit 84,3 TWh d'électricité, en progression de
6,7 % en 2021 et de 59 % depuis 2011, au 3e rang africain avec 9,4 % de la production africaine,
derrière l'Afrique du sud et l'Égypte, et 0,3 % de la production mondialep 7. La production
d'électricité solaire est estimée à 0,7 TWh (0,8 %)p 8

Énergies renouvelables[modifier | modifier le code]


Selon le Programme algérien de développement des énergies renouvelables et d’efficacité
énergétique (PENREE) de 2012, l’Algérie vise une puissance installée d’origine renouvelable de
22 000 MW d’ici 203029. Mais sept ans plus tard, les réalisations sont très modestes : en 2019,
selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la part de l'éolien dans la production d'électricité
n'était que de 0,01 % et celle du solaire de 0,8 %28.
Pour 2015, le rapport annuel de l'AIE sur le solaire mentionne l'Algérie, annonçant qu'elle a
installé 270 MWc au cours de l'année, portant sa puissance solaire totale à 300 MWc30. Son
rapport 2018 mentionne l'installation de 50 MWc en 2017, mais ses rapports 2019 et 2020 ne
mentionnent pas l'Algérie31.
Le gouvernement algérien a adopté fin février 2015 son programme de développement des
énergies renouvelables 2015-2030. Une première phase du programme, démarrée en 2011,
avait permis la réalisation de projets pilotes et d'études sur le potentiel national. Le nouveau
programme précise les objectifs d'installations d'ici à 2030 :

 13 575 MWc de solaire photovoltaïque ;
 5 010 MW d'éolien ;
 2 000 MW de solaire thermodynamique (CSP) ;
 1 000 MW de biomasse (valorisation des déchets) ;
 400 MW de cogénération ;
 15 MW de géothermie.
Le total s'élève ainsi à 22 GW, dont plus de 4,5 GW doivent être réalisés d'ici à 2020. En raison
de leurs coûts encore élevés, les centrales hélio-thermodynamiques ne seront véritablement
développées qu'à partir de 2021. Ce programme doit permettre à l'Algérie de produire 27 % de
son électricité à partir des énergies renouvelables d'ici à 2030, afin d'épargner ses réserves en
gaz. La réalisation du programme est ouverte aux investissements publics et privés, nationaux
comme étrangers. Des tarifs d'achat garantis sur 20 ans ont été mis en place pour les filières
photovoltaïque et éolienne. Les projets des autres filières seront financés à hauteur de 50 % à
90 %, taux variable selon la technologie et la filière, par le fonds national des énergies
renouvelables et cogénération (FNERC), alimenté par un prélèvement de 1 % sur la redevance
pétrolière32.
Le groupe Sonelgaz s'est investi dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables. Dans
son programme de développement des énergies renouvelables, le groupe prévoit la réalisation
de 67 projets de centrales électron-solaires, dont 27 centrales photovoltaïques, 27 centrales
hybrides, 6 centrales solaires thermiques et 7 centrales éoliennes. Les plus puissantes centrales
solaires seront de type solaire thermique, avec une capacité maximale de 400 MW pour l'une
d'entre elles. Pour une question d'efficacité optimale, elles seront toutes installées dans les
régions du sud, notamment dans les wilayas d'Adrar, d'El Oued et de Béchar
Les recours vers les energie renouvelable
L’énergie est au centre de presque tous les défis majeurs, mais aussi des perspectives
prometteuses, qui se présentent au monde aujourd’hui. Qu’il s’agisse d’emplois, de sécurité,
de changement climatique, de production de nourriture ou d’accroissement des revenus,
l’accès de tous à l’énergie est essentiel. Travailler dans ce sens est particulièrement
important car cela a un effet direct sur la capacité à atteindre d’autres objectifs de
développement durable. Mettre l’accent sur l’accès universel à l’énergie, l’efficacité
énergétique accrue et l’utilisation accrue des énergies renouvelables grâce à de nouvelles
opportunités économiques et professionnelles est crucial pour créer des communautés plus
durables et inclusives et une résilience aux problèmes environnementaux tels que le
changement climatique.

À l’heure actuelle, environ 3 milliards de personnes n’ont pas accès à des solutions de
cuisson propres et sont exposées à des niveaux dangereux de pollution atmosphérique. En
outre, un peu moins d’un milliard de personnes fonctionnent sans électricité et 50% d’entre
elles se trouvent en Afrique subsaharienne. Heureusement, des progrès ont été réalisés au
cours de la dernière décennie en ce qui concerne l’utilisation de l’électricité renouvelable à
partir de l’eau, de l’énergie solaire et éolienne et le ratio de l’énergie consommée par unité
de PIB est également en baisse.

Cependant, le problème est loin d’être résolu et il faut améliorer l’accès à des technologies
et à des carburants propres, et il faut progresser vers l’intégration des énergies renouvelables
dans les applications finales dans les bâtiments, les transports et l’industrie. Il faut
également accroître les investissements publics et privés dans l’énergie et mettre davantage
l’accent sur les cadres réglementaires et les modèles d’entreprise innovants pour transformer
les systèmes énergétiques mondiaux

3 l’energie renouvelable
Les énergies renouvelables (ou EnR) désignent un ensemble de moyens de produire
de l’énergie à partir de sources ou de ressources théoriquement illimitées,
disponibles sans limite de temps ou reconstituables plus rapidement qu’elles ne sont
consommées.
On parle généralement des énergies renouvelables par opposition aux énergies
fossiles dont les stocks sont limités et non renouvelables à l’échelle du temps humain
: charbon, pétrole, gaz naturel… Au contraire, les énergies renouvelables sont
produites à partir de sources comme les rayons du soleil, ou le vent, qui sont
théoriquement illimitées à l’échelle humaine.
Les énergies renouvelables sont également parfois désignées par les termes «
énergies vertes » ou « énergies propres », par abus de langage. En effet, si les
énergies renouvelables ont bien souvent des avantages écologiques, elles ne sont
pas pour autant « vertes » ou « propres » dans le sens où elles ont aussi des
conséquences environnementales importante
Il existe plusieurs types d’énergies renouvelables,  produites à partir de sources
différentes :
1 Énergie solaire
Ce type d’énergie renouvelable est issu directement de la captation du rayonnement
solaire. On utilise des capteurs spécifiques afin d’absorber l’énergie des rayons du
solaire et de la rediffuser selon deux principaux modes de fonctionnement :

 Solaire photovoltaïque (panneaux solaires photovoltaïques) : l’énergie solaire est


captée en vue de la production d’électricité.
 Solaire thermique (chauffe-eau solaire, chauffage, panneaux solaires thermiques) : la
chaleur des rayons solaire est captée est rediffusée, et plus rarement sert à produire
de l’électricité.

Avantages et inconvénients de l'énergie solaire

Avantages

 L’énergie solaire a diminué ses coûts, grâce à son soutien public élevé et ses faibles
émissions de carbone.
 Combinée au stockage d’énergie et aux solutions logicielles intelligentes, l’énergie
solaire devient une source d’énergie fiable et moins coûteuse.
 Une ressource illimitée, contrairement aux combustibles fossiles.
 Les systèmes solaires sont faciles à installer et nécessitent très peu de maintenance.
 Les systèmes de cellules solaires ont une longue durée de vie – environ 25 ans.

Inconvénients

 L’énergie solaire est une bataille d’énergie intermittente – la production d’électricité


dépend du soleil brillant.
 Elle est encore coûteuse, malgré la diminution de son coût ces dernières années.
 La lumière du soleil varie selon l’endroit et la saison. Les prévisions sont plus
incertaines que les combustibles fossiles (mais meilleures que celles du vent).
 Combinaison non réglable et faible entre la production et la demande – le soleil
produit plus en été, alors que l’électricité est plus nécessaire en hiver.

2 Énergie éolienne

Dans le cas de l’énergie éolienne, l’énergie cinétique du vent entraîne un générateur qui
produit de l’électricité. Il existe plusieurs types d’énergies renouvelables éoliennes : les
éoliennes terrestres, les éoliennes off-shore, les éoliennes flottantes… Mais le principe reste
globalement le même pour tous ces types d’énergies renouvelables.
Avantages et inconvénients de l'énergie éolienne

Avantages

 L’énergie éolienne ne libère aucun dioxyde de carbone au cours de son cycle de vie.
 Il n’y a pas besoin de carburant.

Inconvénients

 Affecte le paysage environnant et cause du bruit


 Dépendant du vent
 Des coûts d’investissement énormes

3 Énergie hydraulique
L’énergie cinétique de l’eau (fleuves et rivières, barrages, courants marins, marées) actionne
des turbines génératrices d’électricité.
Les énergies marines font partie des énergies hydrauliques.

Avantages et inconvénients de l'énergie hydraulique

Avantages

 L’énergie hydroélectrique n’entraîne généralement aucun impact climatique ou


environnemental.
 Fournit une génération d’électricité stable et à grande échelle.
 Fonctionne comme puissance de régulation.
 Il n’y a pas besoin de carburant.
 Les centrales hydroélectriques ont une longue durée de vie économique.

Inconvénients

 Les centrales hydroélectriques impliquent une ingérence majeure dans le


paysage et affectent les écosystèmes.
 De grands investissements sont nécessaires pour construire une centrale
hydroélectrique.

4 Biomasse
L’énergie est issue de la combustion de matériaux dont l’origine est
biologique (ressources naturelles, cultures ou déchets organiques).
On en distingue trois catégories principales :

 Le bois
 Le biogaz
 Les biocarburants

Avantages et inconvénients de l'énergie la biomasse

Avantages

 La biomasse est une source d’énergie stable avec des actifs géographiquement bien
diversifiés et peu de risques politiques.
 En utilisant la biomasse dans la production d’électricité au lieu des combustibles
fossiles, les émissions de CO2 sont considérablement réduites.
 Si la biomasse est bien manipulée, elle est neutre en carbone à long terme.

Inconvénients

 Livraison de plus grands volumes difficile à sécuriser


 L’utilisation de la biomasse pour produire de l’électricité est actuellement plus
coûteuse que l’utilisation de sources d’énergie telles que le charbon, le gaz et
l’énergie nucléaire.

5 Géothermie
L’énergie est issue de la chaleur émise par la Terre et stockée dans le sous-sol.
Selon la ressource et la technologie mise en œuvre, les calories sont exploitées
directement ou converties en électricité.
6 Hydrogène renouvelable
L’hydrogène est un gaz qui peut être utilisé comme un vecteur énergétique,
notamment pour produire de l’énergie électrique grâce à des piles à combustible. En
soi, l’hydrogène n’est pas une ressource renouvelable à proprement parler. Il s’agit
d’un gaz que l’on ne trouve pas « tel quel » dans la nature, et qui ne se renouvelle
pas vraiment. En revanche, on peut produire de l’hydrogène à partir de ressources
qui, elles, sont très abondantes ou se renouvellent, comme l’eau. Il faut alors utiliser
de l’énergie pour transformer l’eau en hydrogène, et lorsque cette énergie est
d’origine renouvelable (par exemple, de l’électricité issue de productions
renouvelables) on qualifie parfois (un peu abusivement) cet hydrogène de
« renouvelable » ou d’hydrogène vert.
les applications de l'energie solaire dans l'habitat
La première et plus répandue des utilisations de l’énergie solaire est sa transformation en énergie
thermique. Nous effectuons cette transformation naturellement : il suffit de se mettre au soleil pour
ressentir de la chaleur. Notre corps transforme l’énergie solaire en énergie thermique. Avec une
architecture appropriée, un bâtiment est aussi capable de transformer cette énergie en énergie
thermique. L’utilisation la plus connue actuellement est le chauffage « solaire»L’énergie solaire est
utilisée dans le cadre del’architecture solaire passive (par les baies vitrées, les serres, leschauffe-eau
solaires, etc.) et active (capteurs solaires destinés auxsystèmes de chauffage). Quant au solaire
photovoltaïque, il permet laconversion du rayonnement solaire en électricité ainsi que certaines
applications intéressantes pour les zones isolées ounon reliées au réseau (radio-balisage, phare,
télévision ou téléphonesolaire, éclairage, pompage de l’eau, réfrigération, etc.).

Energie solaire thermique :

L’énergie solaire thermique est la transformation du rayonnement solaire en énergie thermique cette
transformation peut être utilisée directement (pour chauffer un bâtiment par exemple) ou
indirectement (comme la production de vapeur d’eau pour entrainer des turboalternateurs et ainsi
obtenir de l’énergie électrique).

Energie solaire Photovoltaïque (PV) :

L’Energie solaire Photovoltaïquedésigneest l’énergie récupérée et transformée directement en


électricité à partir de la lumière du soleil par des panneaux photovoltaïques. Elle résulte de la
conversion directe dans un semi- conducteur d’un photon en électron .Cette énergie répond
parfaitement aux besoins des sites isolés et dont le raccordement au réseauélectrique est très
onéreux.
Energie solaire thermodynamique :

L’énergie solaire thermodynamique est l'un des modes de valorisation du rayonnement solaire
direct.Cette technologie consiste à concentrer le rayonnement solaire à l’aide de collecteurs pour
chauffer un fluide à haute température et produire ainsi de l’électricité ou alimenter en énergie des
procédés industriels.

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