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1.

Background

L’avenir de la planète a toujours été l’une des préoccupations majeures des acteurs du système
international. L’organisation et la tenue de plusieurs Sommets internationaux sur le
développement durable et les changements climatiques en témoignent. Nous pouvons ainsi citer
la tenue de la 21ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques (CCNUCC), du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, pour
aboutir à un nouvel accord international sur le climat visant à limiter le réchauffement climatique
mondial nettement en dessous de 2° Celsius (seuil considéré comme dangereux par les
scientifiques) par rapport à l’ère préindustrielle. Dans le même sillage, le point d’orgue de
l’année 2016 fut la signature de l’Accord de Paris sur le Climat à New York le 22 avril, et la
déclaration commune de cinquante pays africains pour relever les défis du changement
climatique lors de la 22ème session de la Conférence des Parties à la CCNUCC, organisée du 7
au 18 novembre 2016 à Marrakech (Maroc).

Mais, ce qui fait la particularité de tous ces rendez-vous internationaux susmentionnés, comme
l’explique le Rapport 2016 de Renewable Energy Policy Network for the 21st Century (REN)
c’est surtout la part belle qui fut accordée à « l’accès à une énergie abordable, fiable, durable, et
moderne pour tous ». En effet, la majorité des Etats signataires, soit 189, ont promis de
développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans le cadre de leurs
Contributions Prévues Déterminées au niveau National (CPDN),

Ainsi, sur les 189 pays ayant soumis leur CPDN, 147 d’entre eux ont privilégié les énergies
renouvelables et 167 l’efficacité énergétique ; certains ont même annoncé une réforme de leurs
subventions aux combustibles fossiles. Des engagements inédits ont également été pris en faveur
des énergies renouvelable par des collectivités régionales, étatiques et locales, ainsi que par des
entreprises privées. Dès lors, l’approvisionnement en modes d’énergies respectueux de
l’environnement représente un défi permanent pour nos sociétés.

De plus, faut-il le rappeler, le déficit énergétique et le coût de l’énergie dans les zones rurales et
urbaines des pays les moins avancés du continent africain comme le Cameroun, constituent
encore un obstacle au progrès économique et social de cette civilisation, puisqu’ils pénalisent
l’industrie, le transport et toutes autres activités modernes. En effet, selon la Banque Mondiale,
l’électricité en Afrique coûte en moyenne trois fois plus chère qu’en Europe et aux Etats-Unis, et
650 millions de personnes vivent encore sans électricité soit 70% de la population. Le continent
africain aurait donc besoin d’un apport annuel de 7 giga watt (GW) de production électrique pour
faire face à la demande sans cesse croissante en électricité, (une demande qui s’explique par la
croissance démographique, et la prolifération des voitures, des téléphones, des tablettes, des
avions, des drones, des appareils électroménagers et informatiques, etc.), alors que seulement 1
GW est effectivement ajouté chaque année.
De façon similaire, un rapport de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE), publié le 2 juillet
2014, attire l'attention sur la consommation croissante des appareils de l'économie, numériques
(ordinateurs, tablettes, Smartphones, objets connectés divers) : 14 milliards d'appareils
connectables en 2013, 50 milliards prévus en 2020, et 500 milliards en 2050. Leur demande
d'électricité est passée de 420 Téra Watt heure (TWh) en 2008 (égale à la consommation
d'électricité de la France) à 616 TWh en 2013. Si rien n'est fait pour maitriser cette demande, elle
devrait atteindre 1140 TWh/an en 2025, plus que la consommation totale réunie du Canada et de
l'Allemagne. Assurément, l’Afrique et singulièrement le Cameroun ont besoin d’énergie pour
s’industrialiser et se développer, en vue d’être compétitif sur le marché tant national
qu’international. Et de toute évidence, les énergies renouvelables sont le choix qui s’impose pour
l’avenir de notre planète.

Fort de ce constat, l’objectif de notre étude consiste à promouvoir, via l’étude des systèmes
solaire comme la perspective de développement d’une économie non carbonée et durable, de
préservation de l’environnement, et d’amélioration des conditions de vie en Afrique.

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