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PLAN

INTRODUCTION

I- Les sources d'énergie dans le monde

II- Les chocs pétroliers et les tensions internationales

III- Étude de cas : la crise énergétique au Bénin

CONCLUSION

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INTRODUCTION
En grec ancien, "energeia" désignait la force en action. Sans énergie, pas de vie
possible. Presque tout ce qui nous entoure en a besoin. Pour faire simple,
l’énergie, c’est ce qui fait fonctionner le monde, comme un moteur. Depuis
toujours, l’humanité utilise l’énergie pour vivre mieux. Aujourd’hui, notre confort
et nos besoins ont beaucoup augmenté. Mais les trois utilisations principales de
l’énergie restent les mêmes : se chauffer, se déplacer et faire fonctionner des
outils. Les besoins de l'Homme en énergie ont considérablement augmenté
jusqu'au point d'occasionner des chocs énergétiques qui ont impactés l'économie
mondiale. Mais loin de connaître une fin, la crise énergétique sévit dans plusieurs
pays notamment le Bénin qui fera objet d'étude dans le présent exposé. Nous ne
pourrons y parvenir sans auparavant exposer les sources d'énergie dans le monde
et les chocs pétroliers et les tensions internationales.

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I- LES SOURCES D'ÉNERGIE DANS LE MONDE

Dans le monde, il existe deux principales sources d'énergie. Nous avons d'une part
les énergies renouvelables et d'autre part nous avons les énergies non
renouvelables.

o Les énergies renouvelables : Ce sont des ressources naturelles avec


lesquelles on peut produire de l’énergie en quantité illimitée. Nous sommes
capables d’utiliser l’énergie du soleil, du vent, de la chaleur de la Terre, de
la matière organique ou de l’eau pour fabriquer de la chaleur, des
carburants et de l’électricité.

Les énergies non renouvelables : Les énergies fossiles et le nucléaire sont des
ressources d’énergie non renouvelables, présentes en quantité limitée dans les
profondeurs de la Terre. Le pétrole, le charbon et le gaz naturel se sont formés
grâce à la décomposition de matières organiques il y a des millions d’années.
Ils sont extrêmement polluants. Quand on les brûle, ils libèrent une grande
quantité de CO2 dans l’atmosphère. Le nucléaire dégage beaucoup moins de
CO2, mais les déchets que les centrales produisent sont extrêmement
radioactifs.

II- LES CHOCS PÉTROLIERS ET LES TENSIONS INTERNATIONALES

En 1973 puis de nouveau en 1979, le monde subit deux chocs pétroliers. Après
être restés à un niveau relativement bas durant les Trente Glorieuses, les prix du
pétrole augmentent très brutalement.Ces chocs sont une conséquence des
tensions géopolitiques au Proche-Orient. Après la guerre du Kippour, les États
arabes membres de l'OPEP, notamment l'Arabie saoudite du roi Fayçal, font
pression sur les États occidentaux en réduisant leur production et leurs

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exportations de pétrole. La révolution iranienne provoque de nouvelles tensions
sur le marché.Le modèle énergétique des pays occidentaux reposant sur
l'automobile et un pétrole bon marché est remis en cause. Les gouvernements
revoient leurs politiques énergétiques en lançant des campagnes anti-gaspillage,
en développant d'autres énergies, comme le nucléaire, ou encore de nouvelles
zones de production comme la mer du Nord.

L'envolée des prix du pétrole se répercute sur l'ensemble des biens produits
avec des conséquences négatives sur les économies des pays industriels
développés qui traversent dans les années 1970 une période de stagflation.
Toutefois, dès les années 1980 l'inflation retombe mais la croissance économique
reste inférieure à 2 % par an en moyenne.À partir des années 1970, les pays
occidentaux subissent un ralentissement de longue durée de leur croissance
économique, entrecoupé par des années de récession]. C'est la fin des Trente
Glorieuses et les chocs pétroliers en sont la preuve plus que la cause profonde.

Dès le début de la décennie, le modèle de la croissance fordiste, fondé sur la très


grande entreprise, la production en masse, le travail à la chaîne et la productivité,
donne des signes d'essoufflement. La productivité ne progresse plus. La
croissance commence également à être critiquée pour ses effets négatifs sur
l'environnement.

Sur le plan social, les conséquences de ces chocs sont légions. La crise
économique crée un choc social avec une brusque montée du chômage qui
dépasse 10 % de la population active dans la plupart des pays occidentaux au
cours des années 1980, voire plus dans certaines villes industrielles. C'est la fin du
plein-emploi.

Sur le plan industriel, les pays occidentaux entament un processus de


désindustrialisation. Les industries anciennes (mines, textile, métallurgie) ferment
des usines avec des conséquences graves pour les régions concernées qui voient
disparaître leur principale activité économique, comme le Nord de la France ou la
Manufacturing Belt aux États-Unis qui devient la Rust Belt (la « ceinture de rouille
»).

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La période est marquée également par l'essor de la mondialisation avec un
développement rapide des échanges commerciaux internationaux et la mise en
place d'une nouvelle division internationale du travail qui profite aux récents pays
industrialisés, notamment les quatre dragons asiatiques (Corée du Sud, Taïwan,
Hong Kong, Singapour) dans les années 1980.

III- ETUDE DE CAS : LA CRISE ÉNERGÉTIQUE AU BÉNIN

Notre pays, le Bénin est confronté depuis un certain temps à un réel problème
énergétique. Les populations ont des difficultés à s'approvisionner en énergie
électrique (les coupures de courant réguliers sont remarqués). La hausse du prix
du pétrole a fait que les populations, habituées à l´utilisation du carburant «
kpayo » (frelaté) en aient augmenté la consommation. La fréquentation des
stations officielles de produits dérivés du pétrole est rare, ayant pour
conséquence une réduction des revenus de l´État.

D'une part, en 2002 les résultats du recensement général de population et de


logement (RGPH-3) ont mis en évidence que seul un peu plus d´un foyer sur 5
(22,4 %) a accès à un service public d´électricité. L´éclairage à pétrole prévaut
donc dans 77 % des foyers. Après avoir laissé passer un an en attente d´une
solution venant de l´étranger en particulier l´interconnexion entre la Transmission
Company of Nigeria et la Communauté Électrique du Bénin , le pays s´est enfin
engagé à acheter des turbines à gaz, un engagement qui ne s’est pas encore
transformé en réalité. Nous avions entendu parler du barrage d’Adjaralla, dont la
mise en place serait un projet sous régional. Pendant ce temps, les activités de la
population en général sont paralysées, surtout celles des industries et des micro-
entreprises, provoquant la hausse du prix du ciment, l´interruption de la
distribution d´eau potable, les pannes fréquentes des appareils (électroménagers,
informatiques, etc.) dans les villages, l´impossibilité pour les entrepreneurs de

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tenir leurs engagements face aux institutions financières et la réduction de la
performance dans les administrations publiques et privées. Pendant longtemps, l
´État a subventionné le prix du pétrole, jusqu´à ce qu´il se soit déclaré « désarmé
» par le poids de cette subvention sur le budget. Après la chute du prix du pétrole,
l´État a renoncé à ses recettes, vendant au prix coûtant afin de décourager la
vente informelle du kpayo, car ce carburant est nuisible pour les populations.
Après les engagements de la Communauté Économique des Etats de l´Afrique
Occidentale (CEDEAO), lors des sommets de décembre 2001 et de janvier 2002,
pour instaurer un système d´échange d´énergie électrique répondant à la
demande croissante de la région, les états membres ont créé le Projet d
´Interconnexion Électrique 330kV Ghana-Togo-Bénin. Ce projet exige un énorme
investissement financier. Il a été conçu pour favoriser la commercialisation de l
´électricité, améliorer son approvisionnement, aider à réduire les coûts de
production et combler le déficit dans les centrales hydroélectriques pendant les
périodes de sécheresse.

D´autre part, dans le cadre de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté Croissante


(SCRP), le Gouvernement a entamé des réformes dans le secteur de l´électricité
qui devraient à long terme, accroître l´efficacité de sa gestion pour permettre une
distribution satisfaisante en qualité et en quantité. Il a aussi concédé des
avantages fiscaux aux opérateurs privés pour les encourager à se doter d´unités
de production de la Société Béninoise d´Énergie Électrique (SBEE).

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CONCLUSION

L'énergie est une denrée vitale pour la survie de l'humanité. Qu'elle soit obtenue
de source renouvelable ou non renouvelable, l'énergie reste et demeure le
moteur grâce auquel fonctionne les industries, les maisons, les écoles, les
entreprises... Les chocs pétroliers ont montré la place prépondérante qu'occupe
l'énergie à travers les conséquences néfastes qu'ils ont eues notamment sur les
plans social, économique, industriel...

Et aujourd'hui, nous constatons également que la crise énergétique qui pèse sur
plusieurs pays notamment le Bénin, présente plusieurs conséquences très lourdes
sur l'économie nationale. Il faudrait donc exploiter les alternatives disponibles
afin de pallier ce problème énergétique. Autrement dit, il faudrait exploiter le
ressources dont nous disposons pour produire de l'énergie qui pourra seconder
celle importée.

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