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La tendance actuelle dans tout le monde est de produire plus en consommant moins,
c’est devenu impératif améliorer l’efficacité énergétique, qui vise la gestion optimale
de la consommation d’énergie, tout en gardant un niveau de production satisfaisant
ou même l’augmenter.
Nous n’avons plus droit à gaspiller de l’énergie, l’efficacité énergétique n’est pas un
luxe, mais ça devient une nécessité et une opportunité pour l’économie verte.
Pour mieux traiter notre sujet, et aboutir à de bons résultats, On va donc définir la
problématique et décrire la situation de la consommation énergie au niveau global
puis on va mesurer cette consommation, estimer les pertes énergétiques et le
potentiel d’économie, après on va analyser cette situation, expliquer les causes des
pertes et les conséquences à défaut des actions d’amélioration d’efficacité, puis on
va proposer un plan d’action pour remédier aux problèmes et défaillances détectés.
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Chapitre 1 : Généralité sur
l’EnErgiE au Maroc
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I. SOURCE D’EnErgiE :
L’énergie hydraulique est l'énergie mécanique du mouvement de l'eau dans une rivière
ou une chute, exploitée par les moulins à eau puis par les centrales hydroélectriques
L’énergie éolienne est l'énergie cinétique du vent, utilisée d'abord dans des moulins à
vent puis par des éoliennes.
L'énergie marémotrice est engendrée par le système Terre-Lune, entraînant une
variation du niveau de la mer (marées) ; elle est employée essentiellement à la
production d'électricité dans des usines marémotrices ;
L’énergie hydrolienne est issue des courants marins provoqués par les marées, par les
vents et à un moindre degré par la force de Coriolis, elle est exploitée via des
hydroliennes ; L’énergie géothermique peut être extraite du sol pour produire de la
chaleur et/ou du froid (directement ou à l'aide d'une pompe à chaleur ou d'une
thermofrigo pompe), ou encore pour produire de l'électricité lorsque sa température
est suffisante.
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b) Sources primaires non renouvelables :
Les combustibles fossiles sont utilisés depuis la maîtrise du feu aux temps
préhistoriques avec le charbon et plus récemment le pétrole et le gaz naturel,
pour produire de la chaleur, de l'électricité ou pour alimenter un moteur
thermique. Ces combustibles sont issus de la décomposition de matières
organiques, donc de biomasse.Cette source d'énergie est non-renouvelable car
cette décomposition a pu durer plusieurs centaines de millions d'années ;
L’énergie nucléaire provenant de la fission oude la fusion nucléaire permet de
produire de l'électricité La fission nucléaire utilisée dans toutes les centrales
nucléaires utilise comme matière première des éléments tels que l'uranium, non
renouvelables. Pour des raisons techniques, la fusion nucléaire n'est pas encore
rentable du point de vue de la production d'énergie. Les matières premières
utilisées seraient le deutérium et le tritium. Le premier peut être extrait de l'eau
de mer et le second, bien que peu présent à l'état naturel, il est produit dans le
combustible des centrales nucléaires à la suite des réactions de fission.
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D’autre part, toute conversion d’énergie primaire en vecteur d’énergie est associée à une
certaine inefficacité. Par conséquent, s’agissant d’une source d’énergie secondaire, nous
devons toujours tenir compte de la manière dont le transporteur a été fabriqué.
Le secteur de l'énergie au Maroc est dominé par les énergies fossiles, presque
entièrement importées, qui couvrent 90,6 % de la consommation d'énergie primaire
du pays en 2019 (pétrole 56,7 %, charbon 30 %, gaz 3,9 %) ; les énergies
renouvelables contribuent pour 9,7 % (surtout biomasse : 5,9 % et 3,4 % d'éolien et
solaire).
La consommation d'énergie primaire par habitant au Maroc était en 2019 de 25,5 GJ,
soit seulement 32 % de la moyenne mondiale et 93 % de la moyenne africaine.
La production locale d'énergie primaire n'assure que 10,1 % des besoins du pays en
2019 ; elle est constituée à 96,5 % d'énergies renouvelables : biomasse et déchets
58,4 %, éolien et solaire 33,2 %, hydroélectricité 4,8 %. Le Maroc possède des
réserves très importantes de schistes bitumineux et de gaz de schiste, qui n'ont
pas encore été exploitées à l'échelle industrielle.
L'électricité couvrait 17,2 % de la consommation finale en 2019 ; sa production est
elle aussi dominée par les énergies fossiles : 81 % (charbon 67,6 %, gaz 11,8 %,
pétrole 1,5 %) ; les énergies renouvelables assurent 18,8 % de la production :
hydraulique 3,2 %, éolien 11,6 %, solaire 4 % ; elles se développent rapidement
(l'éolien est passé de 2,8 % en 2010 à 11,6 % en 2019) grâce au soutien de l'État,
qui s'est donné l'objectif de porter leur part dans la puissance installée à 52 % en
2030. Le Maroc se dote par ailleurs des moyens nécessaires pour pouvoir choisir
l'option du nucléaire d'ici 2030
La production nationale d’hydrocarbures étant « négligeable » selon l’AIE (malgré
quelques projets prometteurs en développement, notamment autour du permis
gazier de Tendrara), le Maroc dépend très fortement des importations. La facture
énergétique du Maroc liée à ces importations s’est élevée à 69,5 milliards de
dirhams en 2017, soit environ 6,3 milliards d’euros
Les émissions de CO2 s'élèvent à 1,81 t CO2 par habitant en 2019, correspondant à
41 % de la moyenne mondiale mais supérieures de 87 % à la moyenne africaine
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1. Principe D’EnErgiE priMairE au Maroc
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2. Ressource primaire :
Charbon :
Une mine de charbon a été exploitée à Jerada et Hassi Blal, au nord-est du pays
près de la frontière algérienne, par Charbonnages du Maroc Jerada de 1936 à
2000. Mais en 2015 encore, un millier de mineurs clandestins creusent des puits
en quête d'anthracite, à des profondeurs qui atteignent les 80 mètres. Plusieurs
morts sont enregistrées chaque année dans ces mines clandestines et les
malades pulmonaires sont si nombreux qu'une unité médicale spécialisée dans la
prise en charge des silicotiques est en construction pour les 6 000 patients
atteints de silicoses.
Pétrole:
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Timahdit dans le Moyen Atlas et Tarfaya dans le Ssud. Un premier gisement avait
été découvert à Tanger dans les années 1930, et les grands gisements de
Timahdit et Tarfaya ont été découvertes à la fin des années 1960; ils ont été
étudiés de façon approfondie : les réserves suffiraient à couvrir les besoins du
Maroc pendant 800 ans. L'ascension des prix pétroliers pendant les années 1980
et 1990 a amené des compagnies
et un autre avec San Leon Energy Plc pour tester la fracturation hydraulique à Tarfaya. Le
Maroc avait en 2014 deux raffineries dont la capacité de distillation de pétrole brut était de
155 000 barils/jour. La société Samir (entreprise marocaine), en difficultés financières, a
cessé en août 2015 l'activité de sa raffinerie de Mohammedia, la seule du Maroc, et a été
mise en liquidation judiciaire le 1er juin 2016.
Afrique, filiale d'Akwa Group, est le principal distributeur marocain de carburants avec 490
stations-service et une part de marché de 39% 10.
Gaz naturel :
Le gazoduc Maghreb-Europe, qui achemine le gaz algérien de Hassi R'Mel à Cordoue en
Espagne, traverse le Maroc, dont la rémunération pour ce transit est un péage annuel sous
forme de gaz.
Le gaz importé représente 93 % de l'approvisionnement du pays en gaz, qui est utilisé à 93%
pour la production d'électricité et 7% dans l'industrie.
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Selon l'U.S. Energy Information Administration, les réserves techniquement récupérables de
gaz de schiste du Maroc sont estimées à 20 trillions de pieds cubes (566 milliards de mètres
cubes), dont 17 dans le bassin de Tindouf (dont 8 au Sahara Marocaine) et 3 dans celui de
Tadla.
3. Secteur DE l’élEctricité :
L'Office National de l'Électricité et de l'Eau potable (ONEE), né en 2012 du
regroupement de l'Office national d'électricité créé en 1963 et de l'Office national de
l'eau potable (ONEP) créé en 1972, était l'opérateur unique de la fourniture
d'électricité au Maroc jusqu'à ce que la loi autorise les producteurs indépendants, à
la fin des années 1990, puis que la Loi 13-09 sur les Énergies Renouvelables ouvre
la voie à la construction de centrales éoliennes et solaires privées, sur appels
d'offres. En 2015. PONEE ne couvre plus que 29 % de la demande (cf infra).
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4. Production D’élEctricité
5. Impact Environnementale :
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III. CONTEXTE ENERGETIQUE NATIONAL :
Le Maroc a connu durant cette dernière décennie, une augmentation de la demande
en énergie primaire en moyenne de près de 5%. Cette croissance est principalement
tirée par la consommation électrique qui suit un rythme soutenu, avoisinam en
moyenne un Latts de 6,5%,
Par ailleurs, le Maroc est confronté aussi à une forte contrainte énergétique causée
par sa dépendance en importation des énergies commerciales qui représente 94,6 %
en énergie fossile, une situation qui rend le pays fortement vulnérable à la raréfaction
des énergies fossiles et à la volatilité de leurs prix. Par ailleurs, l'utilisation extensive
de l'énergie traditionnelle (bois de feu et charbon de bois), notamment dans le milieu
rural, constitue une menace pour le couvert forestier et un risque accru pour le
développement durable.
Les projections établies par le ministère de l'Energie prévoient le triplement de la
demande en énergie primaire et le quadruplement de la demande électrique à
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l'horizon 2030. La satisfaction de cette croissance nécessite une diversification des
sources d'énergie. Objectif: Sécuriser l'approvisionnement du pays en mettant en
œuvre des solutions qui répondent aux exigences du volet économique mais qui
prennent également en compte les aspects environnementaux et les enjeux
sociétaux qui en résultent.
Ainsi, et sous la conduite éclairée de sa Majesté le Roi Mohammed VI. un plan de
mutation profond du paysage énergétique marocain a été lancé
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Pour atteindre les objectifs de développement durable, il faut notamment faire appel à des
ressources naturelles, minérales et vivantes qu'on peut classer selon leur vulnérabilité en «
pas, peu, difficilement, coûteusement ou lentement renouvelables ». Les aménageurs et
gestionnaires peuvent alors chercher à les restaurer, les protéger et les économiser, et le cas
échéant à compenser les impacts
La stratégie est en ligne avec les bonnes pratiques internationales, et reprend àminima 01
les défis sur lesquels le Royaume s’est engagé en matière de développement durable, à
Conformité
savoir la lutte contre les changements climatiques, la lutte contre la désertification internationale
ainsi que la protection de la biodiversité.
02
La stratégie est en ligne avec les principes de la Loi-Cadre 99-12 portant charte
nationale de l'environnement et du développement durable, à savoir :l’intégration, la Conformité avec
territorialité, la solidarité, la précaution, la prévention, la responsabilité et la les principes de la
loi
participation.
La stratégie se veut opérationnelle en s’appuyant sur les stratégies, les plans et les
programmes en cours de mise en oeuvre. La stratégie n’est en aucun cas une rupture avec 04
Enjeux etstr
les choix de développement opérés par le Royaume. La stratégie se base sur des mesures
concrètes avec des indicateurs de suivi et / ou de résultats. Opérationnelle
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B. Les 7 enjeux à réaliser pour
opérationnaliser la stratégie :
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Chapitre 2 : L’EEFICACITE
ENERGETIQUE
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