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INTRODUCTION :

Depuis la révolution industrielle, la consommation d'énergie n'a cessé


d'augmenter. La consommation finale énergétique mondiale a progressé de 115 %
en 46 ans, de 1973 à 2019 ; elle s'élevait en 2019, selon l'Agence internationale de
l'énergie (AIE), à 418 EJ, dont 19,7 % sous forme d'électricité ; depuis 1990, elle a
progressé un peu plus vite que la population, mais sa répartition par source d'énergie
n'a guère évolué : la part des énergies fossiles a reculé de 1,3 points, mais leur
domination reste massive : 81,4 % ; la part des énergies renouvelables (EnR) n'a
progressé que de 1,3 points, passant de 15,0 % en 1990 à 16,3 % en 2019, car le
recul de la part de la biomasse compense en partie la progression des autres EnR.
La répartition par secteur de cette consommation était : industrie 29 %, transports
29 %, résidentiel 21 %, tertiaire 8 %, agriculture et pêche 2 %, usages non
énergétiques (chimie, etc.) 9 %. La part de l'électricité dans la consommation finale
d'énergie progresse rapidement : 13,3 % en 1990, 19,7 % en 2019 ; cette
progression est particulièrement rapide dans les pays émergents.

La tendance actuelle dans tout le monde est de produire plus en consommant moins,
c’est devenu impératif améliorer l’efficacité énergétique, qui vise la gestion optimale
de la consommation d’énergie, tout en gardant un niveau de production satisfaisant
ou même l’augmenter.

Nous n’avons plus droit à gaspiller de l’énergie, l’efficacité énergétique n’est pas un
luxe, mais ça devient une nécessité et une opportunité pour l’économie verte.

Pour mieux traiter notre sujet, et aboutir à de bons résultats, On va donc définir la
problématique et décrire la situation de la consommation énergie au niveau global
puis on va mesurer cette consommation, estimer les pertes énergétiques et le
potentiel d’économie, après on va analyser cette situation, expliquer les causes des
pertes et les conséquences à défaut des actions d’amélioration d’efficacité, puis on
va proposer un plan d’action pour remédier aux problèmes et défaillances détectés.

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Chapitre 1 : Généralité sur
l’EnErgiE au Maroc

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I. SOURCE D’EnErgiE :

Une source d'énergie est un phénomène physique ou un phénomène chimique


dont ilest possible d'exploiter l'énergie à des fins industrielles ou biophysiques. Une
source d'énergie est dite « primaire » si elle est issue d'un phénomène naturel et n'a
pas été transformée ; elle est dite « secondaire » si elle est le résultat d'une
transformation volontaire. Elle peut également être qualifiée de « renouvelable » si
ses réserves ne s'épuisent pas de façon significative dans l'échelle de temps de son
exploitation. Certaines sources sont aussi appelées « énergies propres » dans le
contexte écologique.
1. Sources primaires :
L'être humain exploite plusieurs phénomènes naturels pour obtenir de l'énergie. La
plupart des formes d'énergies (mise à part l'énergie marémotrice) accessibles sur Terre
sont des dérivés directs ou indirects de l'énergie nucléaire (Soleil, étoiles et noyau
terrestre).
a) Sources primaires renouvelables :
L’énergie biochimique de la matière organique vivante, notamment sucres, amidon et
graisses, est nécessaire à l'alimentation humaine (comme chez n'importe quel animal)
pour entretenir son organisme, se réchauffer.

La bioénergie désigne l'énergie stockée par la biomasse (bois, biocarburant...), le plus


souvent récupérée par sa combustion ou par méthanisation. L’énergie solaire,
transportée jusqu'à la Terre sous forme de rayonnement électromagnétique, n'a été
transformée par l'homme qu'en énergie thermique, jusqu'à l'invention des cellules
L’énergie mécanique, que tout corps ou fluide en mouvement possède, peut être
exploitée :

L’énergie hydraulique est l'énergie mécanique du mouvement de l'eau dans une rivière
ou une chute, exploitée par les moulins à eau puis par les centrales hydroélectriques
L’énergie éolienne est l'énergie cinétique du vent, utilisée d'abord dans des moulins à
vent puis par des éoliennes.
L'énergie marémotrice est engendrée par le système Terre-Lune, entraînant une
variation du niveau de la mer (marées) ; elle est employée essentiellement à la
production d'électricité dans des usines marémotrices ;
L’énergie hydrolienne est issue des courants marins provoqués par les marées, par les
vents et à un moindre degré par la force de Coriolis, elle est exploitée via des
hydroliennes ; L’énergie géothermique peut être extraite du sol pour produire de la
chaleur et/ou du froid (directement ou à l'aide d'une pompe à chaleur ou d'une
thermofrigo pompe), ou encore pour produire de l'électricité lorsque sa température
est suffisante.

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b) Sources primaires non renouvelables :
Les combustibles fossiles sont utilisés depuis la maîtrise du feu aux temps
préhistoriques avec le charbon et plus récemment le pétrole et le gaz naturel,
pour produire de la chaleur, de l'électricité ou pour alimenter un moteur
thermique. Ces combustibles sont issus de la décomposition de matières
organiques, donc de biomasse.Cette source d'énergie est non-renouvelable car
cette décomposition a pu durer plusieurs centaines de millions d'années ;
L’énergie nucléaire provenant de la fission oude la fusion nucléaire permet de
produire de l'électricité La fission nucléaire utilisée dans toutes les centrales
nucléaires utilise comme matière première des éléments tels que l'uranium, non
renouvelables. Pour des raisons techniques, la fusion nucléaire n'est pas encore
rentable du point de vue de la production d'énergie. Les matières premières
utilisées seraient le deutérium et le tritium. Le premier peut être extrait de l'eau
de mer et le second, bien que peu présent à l'état naturel, il est produit dans le
combustible des centrales nucléaires à la suite des réactions de fission.

2. Les Sources secondaires :


Une énergie secondaire est une énergie produite par transformation d'une
énergie dite primaire c'est-à-dire qui est disponible dans l'environnement naturel
sans transformation. L'électricité, les carburants pétroliers raffinés, l'hydrogène
ou encore l'air comprimé et les faisceaux de micro-ondes sont des énergies
secondaires. On les appelle aussi vecteurs énergétiques, car elles sont plus
faciles à transporter et surtout à utiliser que les énergies primaires.. Les vecteurs
énergétiques connus sont :
• Électricité
• Essence
• Hydrogène
Électricité et hydrogène fabriqués à partir de sources d’énergie primaires telles que le
charbon, le gaz naturel, l’énergie nucléaire, le pétrole et les sources d’énergie
renouvelables. L’électricité est particulièrement utile car elle présente une entropie
faible (très ordonnée) et peut être convertie très efficacement en d’autres formes
d’énergie. Simplement, nous ne pouvons pas dire que l’hydrogène a le potentiel de
compenser les combustibles fossiles.
Les sources d’énergie secondaires sont utilisées, car leur utilisation est plus facile que
l’utilisation d’une source d’énergie primaire. Par exemple, utiliser de l’électricité pour
l’éclairage est plus sûr que d’utiliser du pétrole dans des bougies ou des lampes à
pétrole.

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D’autre part, toute conversion d’énergie primaire en vecteur d’énergie est associée à une
certaine inefficacité. Par conséquent, s’agissant d’une source d’énergie secondaire, nous
devons toujours tenir compte de la manière dont le transporteur a été fabriqué.

II. Les Ressources énergétiques au


Maroc :

Le secteur de l'énergie au Maroc est dominé par les énergies fossiles, presque
entièrement importées, qui couvrent 90,6 % de la consommation d'énergie primaire
du pays en 2019 (pétrole 56,7 %, charbon 30 %, gaz 3,9 %) ; les énergies
renouvelables contribuent pour 9,7 % (surtout biomasse : 5,9 % et 3,4 % d'éolien et
solaire).
La consommation d'énergie primaire par habitant au Maroc était en 2019 de 25,5 GJ,
soit seulement 32 % de la moyenne mondiale et 93 % de la moyenne africaine.
La production locale d'énergie primaire n'assure que 10,1 % des besoins du pays en
2019 ; elle est constituée à 96,5 % d'énergies renouvelables : biomasse et déchets
58,4 %, éolien et solaire 33,2 %, hydroélectricité 4,8 %. Le Maroc possède des
réserves très importantes de schistes bitumineux et de gaz de schiste, qui n'ont
pas encore été exploitées à l'échelle industrielle.
L'électricité couvrait 17,2 % de la consommation finale en 2019 ; sa production est
elle aussi dominée par les énergies fossiles : 81 % (charbon 67,6 %, gaz 11,8 %,
pétrole 1,5 %) ; les énergies renouvelables assurent 18,8 % de la production :
hydraulique 3,2 %, éolien 11,6 %, solaire 4 % ; elles se développent rapidement
(l'éolien est passé de 2,8 % en 2010 à 11,6 % en 2019) grâce au soutien de l'État,
qui s'est donné l'objectif de porter leur part dans la puissance installée à 52 % en
2030. Le Maroc se dote par ailleurs des moyens nécessaires pour pouvoir choisir
l'option du nucléaire d'ici 2030
La production nationale d’hydrocarbures étant « négligeable » selon l’AIE (malgré
quelques projets prometteurs en développement, notamment autour du permis
gazier de Tendrara), le Maroc dépend très fortement des importations. La facture
énergétique du Maroc liée à ces importations s’est élevée à 69,5 milliards de
dirhams en 2017, soit environ 6,3 milliards d’euros
Les émissions de CO2 s'élèvent à 1,81 t CO2 par habitant en 2019, correspondant à
41 % de la moyenne mondiale mais supérieures de 87 % à la moyenne africaine

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1. Principe D’EnErgiE priMairE au Maroc

Principaux indicateurs de l’Energie au Maroc

Population Consommation Production Importation Consommation Emissions


Energie primaire électricité de CO2
Nette

Année Million Mtep Mtep Mtep TWh Mt CO2 éq

2000 28,95 11,02 1,35 9,93 14,11 29,54

2008 31,35 16,24 1,96 14,39 23,13 43,17

2009 31,72 16,35 1,94 15,14 23,81 43,14

2010 32,11 17,15 1,99 16,39 25,10 46,38

2011 32,53 18,48 1,83 17,57 27,07 50,74

2012 32,98 18,74 1,77 19,38 29,15 52,22

2013 33,45 18,82 1,90 18,67 29,72 51,67

2014 33,92 19,05 1,83 19,53 30,93 53,54

2015 34,38 19,39 1,82 18,78 30,67 54,93

Variation +37,08% +154,05% 25,05% +188,09% +244,02% +179,05%


1990-2015

Tableau : principe d’Energie primaire au Maroc (Vue d’ensemble)

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2. Ressource primaire :

Tableau : production d’Energie primaire au Maroc

Charbon :

Une mine de charbon a été exploitée à Jerada et Hassi Blal, au nord-est du pays
près de la frontière algérienne, par Charbonnages du Maroc Jerada de 1936 à
2000. Mais en 2015 encore, un millier de mineurs clandestins creusent des puits
en quête d'anthracite, à des profondeurs qui atteignent les 80 mètres. Plusieurs
morts sont enregistrées chaque année dans ces mines clandestines et les
malades pulmonaires sont si nombreux qu'une unité médicale spécialisée dans la
prise en charge des silicotiques est en construction pour les 6 000 patients
atteints de silicoses.

Le charbon utilise au Maroc, à 80 % pour la production d'électricité et 20 % dans


l'industrie, est importe à 99 %.

Pétrole:

Le Maroc importe la quasi-totalité de ses besoins en pétrole brut ainsi que la


majorité des produits pétroliers qu'il consomme: en 2015, il a importé 2,69 Mt de
brut, 0,36 Mi de matières premières de raffineries, 2,31 Mt de GPL, 4,11 Mt de
diesel, 1,59 Mt de fioul. 0.44 Mi d'essence et 0,37 Mt de kérosene, et ses
raffineries ont produit 1,14 Mi de diesel, 0.55 Mi de fioul, 0,19 Mt d'essence, 0,41
Mt de kérosène et 0.20 Mt de naphta. Au total, la production des raffineries était
de 3,19 Mtep et les importations de produits pétroliers de 10.52 Mtep. Ces
produits sont consommés par les transports pour 47 %, le secteur résidentiel pour
21%, l'industrie pour 18 %, l'agriculture pour 7%, le tertiaire pour 1% et les
usages non énergétiques (chimie) pour 5 %. Selon le Conseil mondial de
l'énergie, les réserves prouvées de pétrole de schiste au Maroc étaient estimées
en 2013 á 53 GBI (milliards de barils). Les principaux gisements sont situés à

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Timahdit dans le Moyen Atlas et Tarfaya dans le Ssud. Un premier gisement avait
été découvert à Tanger dans les années 1930, et les grands gisements de
Timahdit et Tarfaya ont été découvertes à la fin des années 1960; ils ont été
étudiés de façon approfondie : les réserves suffiraient à couvrir les besoins du
Maroc pendant 800 ans. L'ascension des prix pétroliers pendant les années 1980
et 1990 a amené des compagnies

européennes et nord-américaines à explorer ces


gisements et à expérimenter leur exploitation:
phis de 2 200 tonnes de schistes bitumineux de
Timahdit et Tarlays out été traités dans des
usines pilotes aux Etats-Unis, en Europe, au
Canada et au Japon. Une usine pilote a été
construite au Maroc et a traite 2 500 fouse de
schistes bitumineux de Timallit de 1981 à 1986,
et des études out ene menées pour batir des
usines de 50 000 big (barits par jour) à Timahdit
et Tarfaya, mais la chute des prix pliers au milieu
des années 1980 a stoppe ces projets. L'intérêt
pour ces projets est revenu avec la hausse des
prix des années 2000: Office National des
Hydrocarbures et des Mines (ONHYMD) a conclu
en 2009 un accord avec Petrobras et total pour
Figure : localisation du pétrole explorer Timahdit et Tarfaya

et un autre avec San Leon Energy Plc pour tester la fracturation hydraulique à Tarfaya. Le
Maroc avait en 2014 deux raffineries dont la capacité de distillation de pétrole brut était de
155 000 barils/jour. La société Samir (entreprise marocaine), en difficultés financières, a
cessé en août 2015 l'activité de sa raffinerie de Mohammedia, la seule du Maroc, et a été
mise en liquidation judiciaire le 1er juin 2016.
Afrique, filiale d'Akwa Group, est le principal distributeur marocain de carburants avec 490
stations-service et une part de marché de 39% 10.

Gaz naturel :
Le gazoduc Maghreb-Europe, qui achemine le gaz algérien de Hassi R'Mel à Cordoue en
Espagne, traverse le Maroc, dont la rémunération pour ce transit est un péage annuel sous
forme de gaz.

Le gaz importé représente 93 % de l'approvisionnement du pays en gaz, qui est utilisé à 93%
pour la production d'électricité et 7% dans l'industrie.

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Selon l'U.S. Energy Information Administration, les réserves techniquement récupérables de
gaz de schiste du Maroc sont estimées à 20 trillions de pieds cubes (566 milliards de mètres
cubes), dont 17 dans le bassin de Tindouf (dont 8 au Sahara Marocaine) et 3 dans celui de
Tadla.

Figure : Gazoduc Maghreb-Europe

3. Secteur DE l’élEctricité :
L'Office National de l'Électricité et de l'Eau potable (ONEE), né en 2012 du
regroupement de l'Office national d'électricité créé en 1963 et de l'Office national de
l'eau potable (ONEP) créé en 1972, était l'opérateur unique de la fourniture
d'électricité au Maroc jusqu'à ce que la loi autorise les producteurs indépendants, à
la fin des années 1990, puis que la Loi 13-09 sur les Énergies Renouvelables ouvre
la voie à la construction de centrales éoliennes et solaires privées, sur appels
d'offres. En 2015. PONEE ne couvre plus que 29 % de la demande (cf infra).

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4. Production D’élEctricité

Tableau : production d’électricité au Maroc

5. Impact Environnementale :

Les émissions de CO2 liées à l'énergie au Maroc étaient en 2019 de 65,9 Mt de


CO2, soit 1,81 t CO2 par habitant, correspondant à 41 % de la moyenne
mondiale : 4,39 t/hab, mais supérieures de 87 % à la moyenne africaine :
0,97 t/hab

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III. CONTEXTE ENERGETIQUE NATIONAL :
Le Maroc a connu durant cette dernière décennie, une augmentation de la demande
en énergie primaire en moyenne de près de 5%. Cette croissance est principalement
tirée par la consommation électrique qui suit un rythme soutenu, avoisinam en
moyenne un Latts de 6,5%,

Due principalement à la quasi-généralisation de l'électrification rurale, le dynamise de


l'économie nationale et la croissance de la population. En effet, le Maroc est à une
période chaumière de son développement, une phase menée sur tous les fronts de
l'économie et qui a permis le lancement de plusieurs stratégies sectorielles
volontaristes et la réalisation de grands chantiers, Des infrastructures routières et
ferroviaires, des plateformes industrielles intégrées, des agropoles, ou encore
l'augmentation des infrastructures touristiques Ces grands chantiers pausent
d'impériaux challenges d'approvisionner en énergie de manière constante et durable,
l'ensemble des compartiments de croissance du pays.

Par ailleurs, le Maroc est confronté aussi à une forte contrainte énergétique causée
par sa dépendance en importation des énergies commerciales qui représente 94,6 %
en énergie fossile, une situation qui rend le pays fortement vulnérable à la raréfaction
des énergies fossiles et à la volatilité de leurs prix. Par ailleurs, l'utilisation extensive
de l'énergie traditionnelle (bois de feu et charbon de bois), notamment dans le milieu
rural, constitue une menace pour le couvert forestier et un risque accru pour le
développement durable.
Les projections établies par le ministère de l'Energie prévoient le triplement de la
demande en énergie primaire et le quadruplement de la demande électrique à

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l'horizon 2030. La satisfaction de cette croissance nécessite une diversification des
sources d'énergie. Objectif: Sécuriser l'approvisionnement du pays en mettant en
œuvre des solutions qui répondent aux exigences du volet économique mais qui
prennent également en compte les aspects environnementaux et les enjeux
sociétaux qui en résultent.
Ainsi, et sous la conduite éclairée de sa Majesté le Roi Mohammed VI. un plan de
mutation profond du paysage énergétique marocain a été lancé

1. La croissance soutenue de la consommation


énergétique :

Figure: croissance de la consommation énergétique

2. Stratégie d’économisation de l’Energie au


Maroc (Développement Durable) :
Le développement durable est une conception du développement qui s'inscrit dans une
perspective de long terme et en intégrant les contraintes environnementales et sociales à
l'économie. Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur
l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, dit rapport
Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois en 1987, « le
développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

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Pour atteindre les objectifs de développement durable, il faut notamment faire appel à des
ressources naturelles, minérales et vivantes qu'on peut classer selon leur vulnérabilité en «
pas, peu, difficilement, coûteusement ou lentement renouvelables ». Les aménageurs et
gestionnaires peuvent alors chercher à les restaurer, les protéger et les économiser, et le cas
échéant à compenser les impacts

A. Les principes de la stratégie :

Une stratégie nationale de développement durable doit répondre à un certain nombre de


principes directifs, fixés par le gouvernement pour assurer une cohérence dans sa
conception. Ainsi, les principes retenus pour élaborer cette stratégie sont les suivants :

La stratégie est en ligne avec les bonnes pratiques internationales, et reprend àminima 01
les défis sur lesquels le Royaume s’est engagé en matière de développement durable, à
Conformité
savoir la lutte contre les changements climatiques, la lutte contre la désertification internationale
ainsi que la protection de la biodiversité.

02
La stratégie est en ligne avec les principes de la Loi-Cadre 99-12 portant charte
nationale de l'environnement et du développement durable, à savoir :l’intégration, la Conformité avec
territorialité, la solidarité, la précaution, la prévention, la responsabilité et la les principes de la
loi
participation.

La Stratégie Nationale de Développement Durable est conçue comme un processus


continu d’engagement des différentes parties prenantes à atteindre des objectifs
03
communs qui contribuent à répondre à des enjeux clés en matièrede développement Engagement
durable.

La stratégie se veut opérationnelle en s’appuyant sur les stratégies, les plans et les
programmes en cours de mise en oeuvre. La stratégie n’est en aucun cas une rupture avec 04
Enjeux etstr
les choix de développement opérés par le Royaume. La stratégie se base sur des mesures
concrètes avec des indicateurs de suivi et / ou de résultats. Opérationnelle

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B. Les 7 enjeux à réaliser pour
opérationnaliser la stratégie :

Figure : les 7 enjeux et les axes stratégiques permettant de les réaliser

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Chapitre 2 : L’EEFICACITE
ENERGETIQUE

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