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I E R E E Ene rgie s ren ouve lab les

1. Energie
L'énergie peut être définie comme la capacité de faire un travail. Elle est régie par la loi de conservation
de l'énergie issue de la première loi de la thermodynamique qui stipule que l'énergie ne peut être ni créée ni
détruite. Cependant, l'énergie peut changer de forme et peut circuler d'un endroit à un autre.
1-2. Formes d’énergie
L'énergie se trouve dans la nature sous de nombreuses formes, notamment:
-Energie cinétique qui est l'énergie associée à la masse en mouvement.
-Energie potentielle qui est l'énergie associée à la position dans un champ de force tel qu'un champ
gravitationnel, électrique ou magnétique.
-Energie chimique: énergie stockée dans certaines matières pouvant être libérée par des réactions chimiques.
-Energie thermique: énergie associée à des mouvements moléculaires aléatoires dans un milieu; souvent
associé à la température.
-Energie d’irradiation (rayonnement) qui est l'énergie transportée par la lumière et d'autres rayonnements
électromagnétiques.
1-3. Stades d’énergie
L’énergie peut de même être classifiée comme
-Primaire : l'énergie primaire désigne une énergie brute disponible
dans l'environnement et sans transformation comme le pétrole non
raffiné, le rayonnement solaire.
-Secondaire : L'énergie secondaire est une énergie obtenue par
transformation de l'énergie primaire avant son transport à l’utilisateur.
Cette énergie est souvent plus facile à stocker, transporter et utiliser
que les sources d'énergie primaire. C'est le cas notamment de
l'électricité, des carburants pétroliers raffinés (essence, gasoil).
-Energie finale : l’énergie livrée à l’utilisateur, avant sa
consommation.
Electricité transportée à la maison de la centrale par exemple.
Energie utile : l’énergie restituée à la sortie du système, celle dont
bénéficie effectivement l’utilisateur. Par exemple lumière donnée par
une ampoule à incandescence.
Donc l’énergie utile est égale à l’énergie primaire multipliée par le
rendement de transformation (=secondaire), puis multipliée par le
rendement de transport (=finale), puis multipliée par le rendement de
l’équipement d’utilisation.
Exemple : Si on fait le calcul total pour une ampoule à incandescence,
si on fait le bilan énergétique de l’énergie sous sa forme brute à l’utilisation final :
-Le transport de l’électricité (entre la centrale et la maison) a un rendement de 95%.
-Dans les centrales thermiques on récupère seulement environ 35 % de l’énergie primaire sous forme
d’électricité, alors que le reste est parti en chaleur.
-Quand on allume une ampoule à incandescence, on ne récupère que 12% de l’énergie finale. Le reste est
parti en chaleur.
Alors l’énergie utile correspond à 4% de l’énergie primaire (12%x95%x35%=4%). Ça veut dire qu’on ne
récupère que 4% de l’énergie d’un litre de fioul, ou d’un kilogramme de charbon.
De même, quand on fait un kilomètre en voiture diesel, on utilise moins de 8% (40%x95%x20% =8%) de
l’énergie du pétrole brut.

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Ces notions servent à optimiser l’allocation de ces


réserves fossiles. On a vu qu’on ne récupérait que
4% de l’énergie primaire pour allumer une lampe à
incandescence, et 8% de cette énergie, c’est à dire le
double, pour faire un kilomètre en voiture. On voit
bien qu’il est plus rentable de conserver le pétrole
pour des applications de mobilité, plutôt que pour la
production d’électricité.
1-4. Statistiques Energétiques
La production énergétique mondiale (énergie
primaire) s'élevait selon l'Agence internationale de l'énergie à 13,97 milliards de tep1 en 2017 contre 6,1
milliards de tep en 1973. Les énergies fossiles représentaient 81,3 % de cette production (charbon : 27,1 %,
pétrole : 32,0 %, gaz naturel : 22,2 %). Le reste de la production d'énergie provenait du nucléaire (4,9 %) et
des énergies renouvelables (13,8 %, dont 9,5 % de la biomasse, 2,5 % de l'énergie hydraulique et 1,8 %
d'autres EnR). La biomasse comprend le bois énergie, les déchets urbains et agricoles, les agrocarburants.
Les autres EnR comprennent l'énergie éolienne, l'énergie solaire, la géothermie, etc.
2. Energie renouvelable
Par opposition aux énergies fossiles qui sont des énergies de stock, les énergies renouvelables sont des
énergies de flux. Elles se régénèrent en permanence au rythme du soleil et de ses dérivés (le vent, les cours
d'eau, les vagues, les courants marins, la chaleur naturelle et la croissance de la biomasse). On distingue
plusieurs types d'énergie renouvelables : énergie solaire, énergie éolienne, énergie de biomasse, énergie
hydroélectrique et énergie géothermique. Elles sont les sources d’énergie qui ne sont pas épuisées
lorsqu’elles sont utilisées ou qui sont naturellement reconstituées au cours de la vie humaine.
La plupart des énergies renouvelables proviennent directement ou indirectement du soleil. La lumière du
soleil peut être capturée directement à l'aide des technologies solaires. La chaleur du soleil entraîne des vents
dont l'énergie est captée par des turbines. Les plantes dépendent également du soleil pour se développer et
leur énergie stockée peut être utilisée pour la bioénergie.
D’autres sources d'énergie renouvelables qui ne dépendent pas du soleil, par exemple l’énergie
géothermique utilise la chaleur interne de la Terre, l’énergie des marées repose sur l’attraction
gravitationnelle de la lune et l’énergie hydraulique repose sur le débit de l’eau.
2-1. Contexte
Les énergies renouvelables représentent 13,8% de l’approvisionnement énergétique mondial total et 22%
de l’électricité mondiale. Les systèmes d'énergie renouvelable sont un sujet majeur dans le débat sur l'avenir
énergétique du globe pour deux raisons principales:
-Les systèmes d'énergie renouvelable fournissent de l'énergie à partir de sources inépuisables.
-Les systèmes d'énergie renouvelable produisent moins d'émissions de gaz à effet de serre que les
systèmes d'énergie utilisant des combustibles fossiles.
Bien que les systèmes d'énergie renouvelable soient meilleurs pour l'environnement et produisent moins
d'émissions que les sources d'énergie conventionnelles, beaucoup de ces sources rencontrent encore des
difficultés pour être déployées à grande échelle, y compris, mais sans s'y limiter, des barrières
technologiques, des coûts d'investissement élevés, et les défis de l'intermittence.
Il est important de noter que les termes énergie renouvelable, énergie verte et énergie propre ne sont pas
interchangeables dans tous les cas. Par exemple, une centrale au charbon propre est
simplement une centrale au charbon dotée d’une technologie de réduction des émissions. La centrale au
charbon elle-même n’est toujours pas une source d’énergie renouvelable. L’énergie verte est un sous
ensemble des énergies renouvelables, qui ne dégage que peu ou pas d’émission et a un faible impact
environnemental sur des systèmes tels que la terre et l’eau.

1
tep : tonne d’équivalent pétrole ; quantité d’énergie équivalente à celle dégagée par 1 tonne du pétrole. 1tep=7,33 barils de pétrole ce qui équivalent à
1tep=11 628 kWh ou 1tep≈42 GJ.
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2-2. Electricité produite par les source d'énergie renouvelable


La quantité totale d’électricité produite à partir de sources renouvelables s’élève à 6 191 TWh, dont 65%
(4037 TWh) en énergie hydraulique, suivie de l’énergie éolienne (1 344 TWh), de la bioénergie (495 TWh),
de l’énergie solaire (437 TWh) et de l’énergie géothermique (86 TWh) et l’énergie marine (1 TWh).
La production solaire en 2017 a augmenté de plus de 35% et la
production éolienne a continué d'accroitre avec une
augmentation de près de 20%. Ensemble, ces deux sources
d'énergie continuent de dominer la croissance de la production
d'énergie renouvelable, avec une croissance de 70% depuis
2013.
Comme les années précédentes, l’Asie a enregistré la plus
grande croissance de la production d’électricité renouvelable,
avec une augmentation de 165 TWh en 2017. La part de l’Asie
dans la production mondiale d’énergies renouvelables a
également continué à augmenter, atteignant 39%. L'Europe et
l'Amérique du Nord détiennent chacune 20% des parts, suivies
de l'Amérique du Sud (13%) et de l'Eurasie (5%).

Données de la capacité de production renouvelable2 (Irena)

3. Energie solaire
L'énergie peut être exploitée directement du soleil, même
par temps nuageux. L'énergie solaire est utilisée dans le
monde entier et est de plus en plus utilisée pour la production
d'électricité, le chauffage et le dessalement de l'eau. L'énergie
solaire est générée de deux manières principales:
3-1. Solaire photovoltaïque : L’énergie solaire
photovoltaïque provient de la conversion de la lumière du
soleil en électricité au sein de matériaux semi-conducteurs
comme le silicium ou recouverts d’une mince couche
métallique. Ces matériaux photosensibles ont la propriété de libérer
leurs électrons sous l’influence d’une énergie extérieure (effet
photovoltaïque). L’énergie est apportée par les photons, (composants
de la lumière) qui heurtent les électrons et les libèrent, induisant un
courant électrique continu qui peut être transformé en courant
alternatif grâce à un onduleur.

2
La capacité est donnée en mégawatt (MW=106W), tandis que la production est présentée en gigawatt-heure (GWh=109Wh) ou Térawatt-heure (TWh=1012Wh) et 1 kWh= 3,6 MJ
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Un générateur solaire photovoltaïque est composé de modules photovoltaïques eux même composés de
cellules photovoltaïques connectées entre elles.
3-2. Solaire thermique basse température
L’exploitation de la chaleur dégagée par les rayons du soleil permet également de chauffer efficacement
un logement individuel. Les rayons du soleil, piégés par des capteurs thermiques vitrés, transmettent dans ce
cas leur énergie à des absorbeurs métalliques, lesquels réchauffent un réseau de tuyaux de cuivre où circule
un fluide caloporteur. Cet échangeur chauffe à son tour l’eau stockée dans un cumulus, et permet ainsi de
conserver de l’eau chaude sanitaire après les heures d’ensoleillement, ou bien alimenter le chauffage central
d’un domicile dans une configuration plus large.
3-3. Solaire thermique à concentration (Concentrated solar power
CSP), utilise des miroirs pour concentrer les rayons solaires. Ces rayons
concentrés sur une surface de captage permettent d’obtenir de très
hautes températures généralement comprises entre 400 C et 1 000 C.
Ce qui permet de chauffer un fluide, créant ainsi de la vapeur pour
entraîner une turbine et générer de l'électricité.
L'un des principaux avantages d'une centrale CSP par rapport à une
centrale solaire photovoltaïque est qu'elle peut être équipée de sels
fondus dans lesquels la chaleur peut être stockée, ce qui permet de
générer de l'électricité après le coucher du soleil.

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I E R E E Rayonnement solaire
1. Le soleil
Le soleil est la source d’énergie la plus importante et la plus commune. Cette source abondante d’énergie
peut être utilisée dans les systèmes thermiques ou photovoltaïques. Son exploitation s’effectue à partir de
données obtenus auprès des services météorologiques cependant une grande inégalité règne pour les données
disponibles selon les potentialités économiques du pays concerné.
1-1. Le Soleil en chiffres
Le soleil est une étoile naine de forme pseudo-sphérique comparable à une immense boule de gaz très
chauds qui se compose de 80% d’hydrogène et de 19% d’hélium, le 1% restant étant un mélange de plus de
100 éléments, soit pratiquement tous les éléments chimiques connus. Bien que le soleil soit une étoile de
taille moyenne, il représente à lui seul 99.9% de la masse du système solaire qui est dominé par les effets
gravitationnels de l’importante masse du soleil. Les
caractéristiques principales du soleil sont :
• Diamètre : 1 393 684 km.
• Masse : 1,989.1027 t soit 333 000 masse de la terre.
• Energie rayonnée : 385 millions de milliards de g.
• Température de surface : 5 500 °C.
• Température du noyau : 10 millions °C.
• Distance de la Terre : 150 millions de km.
• Age : environ 4,6 milliards d’années.
• Espérance de vie : environ 5 milliards d’années.
1-3. Le rayonnement solaire
Le rayonnement solaire désigne l'ensemble des ondes électromagnétiques émises par le Soleil. Une partie
du rayonnement émis parvient jusqu'à la Terre, où des ondes sont réfléchies par l'ionosphère et
l'atmosphère, tandis que d'autres arrivent à la surface des nuages, des océans ou des continents.
Elles vont alors être plus ou moins réfléchies selon l'albédo de la surface frappée. Celles qui ne le sont pas
sont alors absorbées sous forme de chaleur ou exploitées par des organismes vivants, comme les végétaux
pratiquant la photosynthèse.
Le rayonnement ou spectre solaire se présente sensiblement comme celui d'un
corps noir à 5 777°K. L’énergie solaire reçue par la terre en dehors de l’atmosphère est environ 𝐼𝑐𝑠 = 1367
𝑊/𝑚2 (voir annexe A). Cette grandeur est appelée constante solaire. Mais en traversant l’atmosphère
l’énergie radiative solaire est atténuée par absorption et diffusion, et l'énergie enregistrée au niveau de la mer
est l'ordre de 1000 W/m2.
1-4. Albédo
Le spectre du rayonnement solaire à la surface de la Terre est
constitué de différents éléments. Le rayonnement direct provient
directement du soleil, tandis que le rayonnement diffus est diffusé
par le ciel et le milieu extérieur. Un autre rayonnement encore est
réfléchi sans être absorbée par le milieu extérieur (la terre ou la mer)
en fonction de l’albédo local (albédo = rapport de l'énergie solaire
réfléchie par unité de surface sur l'énergie solaire incidente). Le
rayonnement terrestre total est appelé rayonnement global.
Le rayonnement solaire global est alors la somme des deux types
de rayonnements direct et diffus et dont l’intensité est variable d'un
endroit à un autre et d'une heure à l'autre.
Pour le calcul de ces quantités il faut bien repérer les rayons solaires par la détermination de la position
angulaire respective entre le Soleil et la Terre et comprendre le mouvement apparent du soleil.
2. Repérage du soleil par rapport à la terre
2-1. Coordonnées terrestres (géographiques)

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La Terre tourne autour de son propre axe, connu sous le nom d'Axe
Polaire P-P’. Cet axe traverse la Terre du pôle Nord (Np) au pôle Sud (Sp).
La normale du grand cercle EIWI’ à cet axe s'appelle l'équateur et le plan
contenant l'équateur est le plan équatorial qui divise la Terre entre
hémisphère nord et hémisphère sud. La normale du grand cercle ESWN à
l'axe ZZ’ s'appelle l'horizon.
Chaque emplacement sur la Terre doit être spécifié par l'intermédiaire de
deux angles, la longitude (𝜆) et la latitude (𝜑).
La latitude (𝜑) est définie comme l’angle entre le plan équatorial et une
ligne du centre de la Terre et un emplacement (T) sur la surface de la Terre.
Par définition la latitude est positive dans l'hémisphère nord et négative
dans l'hémisphère sud.
La longitude (𝜆) de n'importe quel site sur terre est déterminée par
l’angle entre le méridien zéro de référence (par définition le méridien
passant par Greenwich en Angleterre) et le méridien passant par ce site
en question, avec des valeurs négatives pour des emplacements à l'ouest
du méridien de Greenwich et des valeurs positives pour des
emplacements à l'est du méridien de Greenwich.
2-2. Coordonnées du soleil
Pour un lieu donné, la position du soleil est repérée à chaque instant de
la journée et de l’année par deux systèmes de coordonnées différents.
-Par rapport au plan équatorial de la terre (repère équatorial).
-Par rapport au plan horizontal du lieu (repère horizontal).
a. Coordonnées équatoriales
La déclinaison Solaire (δ) est l’angle entre les rayons du soleil
et le plan de l'équateur de la Terre. Elle varie d’un angle de
+23,45° à -23,45°.
Cette variation entraîne les saisons, avec leur période inégale
de lumière du jour et d’obscurité. La déclinaison solaire atteint
sa valeur maximale, (+23,45°) le 21 juin. Ce jour s'appelle
solstice d'été dans l'hémisphère Nord et solstice d'hiver dans
l'hémisphère Sud. Pendant le solstice d'été, tous les
emplacements au nord de l'équateur ont plus que douze heures
de jour, alors que tous les emplacements au sud de l'équateur
ont des longueurs de jour de moins de douze heures. La valeur
minimum, (-23.45°) est atteinte le 20 décembre. Ce jour
marque le solstice d'hiver dans l’hémisphère Nord et solstice
d'été dans l'hémisphère Sud. Pendant le solstice d'hiver, tous
les emplacements au nord de l'équateur ont des longueurs de
jour de moins de douze heures, alors que tous les
emplacements au sud de l'équateur ont plus de douze heures de
jour. La déclinaison solaire est nulle à l'équinoxe de printemps
(21 mars) et à l'équinoxe d’automne (22 septembre). Pendant
ces jours, la durée du jour, indépendamment de la latitude, est
exactement de 12 heures. Il est calculé à partir de la formule
360
approchée: 𝛿 = 23,45𝑠𝑖𝑛 [365 (𝑗 + 284)], donné en (°) avec j
le numéro du jour de l’année à partir du 1èr Janvier. D’autres
360 360
formules peuvent être utilisés telles que : 𝑠𝑖𝑛𝛿 = 0.39795𝑐𝑜𝑠 [365 (𝑗 − 173)] ou 𝑠𝑖𝑛𝛿 = 0.4𝑠𝑖𝑛 [365 (𝑗 − 82)].

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L’angle horaire solaire (ω) est la distance angulaire entre la


direction du soleil et le méridien local. Pour un observateur sur
Terre, le Soleil semble tourner autour de la Terre de 360° en 24 h,
ou 15° par heure. L’angle horaire est défini en tant que zéro à
midi solaire local. L’angle horaire diminue de 15° pour chaque
heure avant midi solaire local et augmente de 15° pour chaque
heure après midi solaire. En d'autres termes, l’angle horaire est
positif l’après-midi et négatif avant midi. ω est pris égal à 0 à
midi solaire. Comme la rotation de la terre sur elle-même est
uniforme, l'angle horaire est proportionnel au temps solaire vrai
(t SV ) :
ω (°) = 15 (t SV − 12).
b. Coordonnées horizontales du soleil
Dans le système horizontal, le plan de référence est l'horizon de
l'observateur. Ce plan intercepte la sphère céleste à l'horizon.
L'intersection de la normale sur ce plan et la sphère céleste
s'appelle Zénith (z). Dans ce système, la position du soleil dans la
sphère céleste est déterminée par deux angles, l’angle solaire
d'altitude (h) et l’angle solaire d'azimut (α).
L’altitude (h) est l’angle formé par la ligne joignant le centre du
soleil et l'observateur et par la ligne joignant l’observateur avec la
projection du soleil sur l’horizon, s'étendant de -90° à +90°.
L'altitude solaire est positive quand le Soleil est au-dessus de
l'horizon, négative quand le Soleil est au-dessous de l’horizon. La distance au Zénith est le complément de
l’angle d'altitude et s'appelle angle de zénith (𝜃𝑧 ), qui est donnée par :
𝜃𝑧 = 90° − ℎ.
L'azimut (α) est la distance angulaire entre la direction sud et la
projection horizontale du soleil sur l’horizon.
En appliquant la règle du cosinus au triangle sphérique astronomique
PNZH (figure ci-contre), on aura (voir annexe B):
cos(90° − ℎ) = cos(90° − 𝛿) cos(90° − 𝜑) + sin(90° − 𝛿) sin(90° −
𝜑) 𝑐𝑜𝑠(𝜔),
alors la hauteur solaire : sin ℎ = sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔,
En appliquant la règle du sinus au triangle sphérique PNZH, on obtient :
sin(90°−ℎ) sin(90°−𝛿) cos 𝛿 𝑠𝑖𝑛𝜔
= 𝑠𝑖𝑛(180°−𝛼) , alors l’équation de l’azimut : 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑐𝑜𝑠ℎ .
𝑠𝑖𝑛(𝜔)
En se référant aux figures précédentes, l'angle zénithal 𝜃𝑧 = 90° − ℎ
sera de 90° (donc ℎ = 0) le matin ainsi que le soir avant le lever et après le coucher du soleil et 𝜔 = 𝜔𝑆 .
Les angles d'heure de lever de soleil et de coucher du soleil (𝜔𝑆 ), pour la surface horizontale sont données
par l’équation en plaçant l’angle solaire d'altitude (h) égal à zéro: pour (−1 ≤ −tan 𝜑 tan 𝛿 ≤ 1 ) on aura :
𝜔𝑆 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan 𝜑 tan 𝛿).
Il est à noter que l'angle horaire du lever du soleil est égal à l'angle horaire du coucher du soleil à l'exception
de la différence de signe. Donc, le temps du lever du soleil est 𝑡𝑆𝑉,𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟 = 12 − 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan 𝜑 tan 𝛿)/15
Et le temps du coucher du soleil est 𝑡𝑆𝑉,𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑟 = 12 + 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan 𝜑 tan 𝛿)/15.
Dans le cas où (−tan 𝜑 tan 𝛿 < −1 ) alors que le soleil ne se couche jamais (été Polaire), et quand
(−tan(𝜑) tan(𝛿) > 1) alors le soleil ne se lève jamais (hiver Polaire). En outre, dans le cas où
(−tan(𝜑) tan(𝛿) = ±1 ) alors le soleil n'est sur l'horizon que durant un instant seulement.
Par exemple, à l'équateur, 𝜑=0 , les heures du lever et du coucher du soleil sont toujours à 6h et à 18
heure solaire. La durée de la journée est toujours de 12 heures. Au pôle Nord ou au pôle Sud, tan(𝜑) = ∞,
il n’y a jamais de lever ou de coucher du soleil.

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𝜔 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan 𝜑 tan 𝛿)
La durée astronomique du jour s'obtient tout aussi facilement en faisant: 𝑁 = 2 15𝑆 = 2 .
15
2-3. Angle d'incidence Solaire
L’angle d'incidence solaire est très utile, car il permet un
calcul relativement de la valeur du rayonnement
sur une surface. Les relations angulaires entre l'incident direct
du rayonnement solaire sur un miroir peuvent être décrites en
termes de plusieurs angles. Les capteurs d'énergie solaire sont
rarement horizontaux. Pour les applications de l'énergie
solaire, il faut préciser :
- l'inclinaison  : de la surface du capteur par rapport à
l'horizontale. Il est pris positif pour des surfaces orientées sud ;
- l'orientation  : de la surface par rapport au Sud géographique, qui
est définie positive vers l'Ouest (> 0), et négative vers l'Est (< 0) ;
- l'angle d'incidence  : des rayons solaires avec la normale de la
surface du capteur.
Après un calcul géométrique dans l’espace on aura les relations
suivantes :
L’angle d'incidence est donnée par :
cos 𝜃 = cos 𝛽 sin ℎ + sin 𝛽 cos ℎ 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾).
L’angle d'incidence en termes d’angle de latitude, d’orientation, de déclinaison et d'heure est donné par :
cos 𝜃 = sin 𝛿 (sin 𝜑 cos 𝛽 − cos 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) + cos 𝛿 cos 𝜔 (cos 𝜑 cos 𝛽 + sin 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) +
cos 𝛿 sin 𝛽 sin 𝛾 sin 𝜔.
Si la surface fait face à l'équateur (𝛾 = 0), la dernière équation donne :
cos 𝜃 = sin(𝜑 − 𝛽) sin 𝛿 + cos(𝜑 − 𝛽) cos 𝛿 cos 𝜔,
l’angle horaire solaire de lever et de coucher du soleil pour une surface incliné
-où un plan orienté vers le sud a une latitude effective de (𝜑 − 𝛽 ) est obtenue
en mettant (θ = 90°) dans cette équation :
𝜔𝑆𝑖 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(𝜑 − 𝛽 ) tan 𝛿).
Cependant, puisque le 𝜔𝑆𝑖 ne peut pas avoir des valeurs plus grandes que celle
de 𝜔𝑆 , l'équation complète pour le 𝜔𝑆𝑖 est donnée par :
𝜔𝑆𝑖 = 𝑚𝑖𝑛{𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(𝜑 − 𝛽 ) tan 𝛿)}.
Les angles définis précédemment sont utiles dans les calculs de rayonnement
solaire. L'angle d'incidence du rayonnement solaire direct détermine l'intensité de la composante solaire
directe frappant la surface et la possibilité de la
surface de refléter, transmettre, ou absorber le
rayonnement solaire. La connaissance de cette
composante est nécessaire pour déterminer tout le
rayonnement solaire sur les surfaces inclinées.
3. Angles de suivi
La quantité d’énergie recueillie par un capteur sera
d’autant plus importante que l’incidence du
rayonnement reçu sera proche de la normale.
Quelques types de capteurs suivent le soleil de
manière à réduire au maximum l’angle d’incidence
par conséquent d’augmenter le flux incident du
capteur. C’est pourquoi, il est utile de déterminer
l’angle incidence et les angles de suivi. Selon le type de suivi, les capteurs mobiles sont classés en deux
catégories :
-les capteurs à concentration linéaire : le suivi suivant un seul axe
-les capteurs à concentration ponctuelle : le suivi se fait suivant deux axes.
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3.1 .Suivi à un seul axe


Le cosinus de l’angle d’incidence est défini par le produit : cos 𝜃 = 𝑆⃗. 𝑁⃗⃗ , avec 𝑁
⃗⃗ est la normale à la surface
du capteur et S désigne la direction du soleil. Pour un capteur fixe on a :
𝑆𝑧 𝑠𝑖𝑛ℎ
⃗ 𝑆
𝑆 = ( 𝑒 ) = ( 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑠𝑖𝑛𝛼 ),
𝑆𝑛 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑁𝑧 𝑐𝑜𝑠𝛽
⃗𝑁⃗ = ( 𝑁𝑒 ) = ( 𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑠𝑖𝑛𝛾 ),
𝑁𝑛 𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑐𝑜𝑠𝛾
exprimés dans le système de coordonnées (𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘 ⃗⃗ ).
Un système de suivi fait tourner le capteur à
concentration autour d’un axe de rotation jusqu’à ce
que le rayonnement solaire et la normale au capteur
soit coplanaire.
𝜓 est l’angle de suivi est nul lorsque 𝑁 ⃗⃗ est vertical.
Pour déterminer les angles 𝜃 et 𝜓 en fonction des
coordonnées du système horizontal, on adopte le
système de coordonnées (𝑢 ⃗⃗, 𝑏⃗⃗, 𝑟⃗) dont 𝑢
⃗⃗ vecteur
unitaire de l’axe vertical et 𝑟⃗ définit l’axe de
rotation. 𝑁⃗⃗ tourne toujours dans le plan (𝑢 ⃗⃗, 𝑏⃗⃗).

On a :
𝑆
Pour l’angle de suivi : 𝑡𝑎𝑛𝜓 = 𝑆𝑏 ,
𝑢
𝑆⃗ est un vecteur unitaire, sa projection sur le plan
(𝑟⃗, 𝑏⃗⃗) nous permet de déterminer le cosinus de
l’angle d’incidence :
√𝑆𝑏2 + 𝑆𝑢2 √𝑆 2 − 𝑆𝑟2
𝑐𝑜𝑠𝜃 = = = √1 − 𝑆𝑟2 .
𝑆 𝑆
a. Axe de suivi horizontal
Pour décrire les différents schémas de suivi, nous
utilisons le passage du système de coordonnées (𝑢 ⃗⃗, 𝑏⃗⃗, 𝑟⃗) système
de coordonnées (𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘⃗⃗ ) par rotation autour de l’axe z.
On a la matrice de rotation suivante :
𝑆𝑢 1 0 0 𝑆𝑧
(𝑆𝑏 ) = (0 𝑐𝑜𝑠𝛾 −𝑠𝑖𝑛𝛾 ) ( 𝑆𝑒 )
𝑆𝑟 0 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 𝑆𝑛
1 0 0 𝑠𝑖𝑛ℎ
=( 0 𝑐𝑜𝑠𝛾 −𝑠𝑖𝑛𝛾 ) ( 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑠𝑖𝑛𝛼 )
0 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑐𝑜𝑠𝛼
En remplaçant dans les formules générales de l’angle de suivi et
de l’angle d’incidence on aura :
𝑆 sin (𝛼−𝛾)
𝑡𝑎𝑛𝜓 = 𝑆𝑏 = 𝑡𝑎𝑛ℎ et 𝑐𝑜𝑠𝜃 = √1 − 𝑆𝑟2 = √1 − cos 2 ℎ cos 2 (𝛼 − 𝛾).
𝑢
- Cas où l’axe de suivi orienté dans la direction Nord-Sud (𝛾 = 0° 𝑜𝑢 𝛾 = 180°) :
sin 𝛼
𝑡𝑎𝑛𝜓 = 𝑡𝑎𝑛ℎ = 𝑡𝑎𝑛𝜃𝑧 sin 𝛼 , 𝑐𝑜𝑠𝜃 = √1 − cos2 ℎ cos2 𝛼.
- Cas où l’axe de suivi orienté dans la direction Est-Ouest(𝛾 = ±90°) :
cos 𝛼
𝑡𝑎𝑛𝜓 = − 𝑡𝑎𝑛ℎ = −𝑡𝑎𝑛𝜃𝑧 cos 𝛼, 𝑐𝑜𝑠𝜃 = √1 − cos2 ℎ sin2 𝛼 = √1 − cos 2 𝛿 sin2 𝜔.
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b. Axe de suivi incliné


L’axe de suivi est incliné arbitrairement d’un angle 𝛽 par
rapport à l’horizon (Rotation des coordonnées du capteur
autour de l’axe horizontal 𝑏⃗⃗).
On a :

𝑆𝑢 𝑐𝑜𝑠𝛽 0 −𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑆𝑧
(𝑆𝑏 ) = ( 0 1 0 ) (𝑆𝑒 𝑐𝑜𝑠𝛾 − 𝑆𝑛 𝑠𝑖𝑛𝛾 )
𝑆𝑟 𝑠𝑖𝑛𝛽 0 𝑐𝑜𝑠𝛽 𝑆𝑒 𝑠𝑖𝑛𝛾 + 𝑆𝑛 𝑐𝑜𝑠𝛾
En développant les équations on obtient :
𝑆𝑏 𝑐𝑜𝑠ℎ sin (𝛼 − 𝛾)
𝑡𝑎𝑛𝜓 = = ,
𝑆𝑢 sin(ℎ − 𝛽) + 𝑠𝑖𝑛𝛽𝑐𝑜𝑠ℎ[1 − 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾)]
et 𝑐𝑜𝑠𝜃 = √1 − 𝑆𝑟2 = √1 − (cos(ℎ − 𝛽) − 𝑐𝑜𝑠𝛽𝑐𝑜𝑠ℎ[1 − 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾)]).
Ce genre de suivi (mono-axial) est utilisé pour les capteurs à concentration linéaire: capteurs cylindro-
paraboliques (parabolic Trough collector) et les réflecteurs linéaires de
Fresnel (Linear Fresnel Reflector).
3.2 Suivi à deux axes
Lors de la poursuite suivant deux axes, la surface d’ouverture est toujours
normale aux rayons solaires, par conséquent: 𝜃 = 0, donc cos 𝜃 = 1. En
plus 𝛽 = 𝜃𝑧 et 𝛾 = 𝛼.
a. Suivi altitude/azimutal
Il consiste à la rotation de l’axe autour de zénith avec un angle de rotation
égal à l’angle d’azimut (𝛼), tandis que l'autre axe est parallèle à la surface
de la Terre et tourne avec un angle de rotation égale à l'angle d’altitude (ℎ).
L'intérêt principal pour le concepteur d'un système de suivi à deux axes est
la vitesse à laquelle ces angles changent, appelée vitesse de balayage. Pour
le système altitude/azimut, les taux de changement des angles d'azimut et
d'altitude ne sont pas constants et dépendent de l'emplacement, de l'heure et
de la saison. Une expression de la vitesse de balayage autour de l'axe
horizontal peut être trouvée en prenant la dérivée de l'équation d'altitude par
rapport au temps. Si l'on néglige la variation très lente de l'angle de
déclinaison, le résultat est
𝑑ℎ cos 𝛿 cos 𝜑𝑠𝑖𝑛𝜔 𝑑𝜔
=− .
𝑑𝑡 cos ℎ 𝑑𝑡
La vitesse de balayage autour de l'axe vertical est trouvée de manière
similaire à partir de l'équation de l’azimut et est
𝑑𝛼 cos 𝛿 cos 𝜔 cos ℎ − cos 𝛿 cos𝜑 𝑠𝑖𝑛2 𝜔 tan ℎ 𝑑𝜔
= 𝑐𝑜𝑠𝛼 .
𝑑𝑡 cos2 ℎ 𝑑𝑡
a. Suivi équatorial
Il permet une rotation autour d’un axe parallèle à l’axe polaire avec un
angle de suivi égal à l’angle horaire du soleil (𝜔), et autour d’un axe
perpendiculaire au précédent d’un angle de suivi correspondant à la
déclinaison (𝛿).
La variation de déclinaison autour de l'axe perpendiculaire est très lente, ce
qui donne lieu à la possibilité d'un ajustement incrémentiel. Le taux dépend
de la période de l'année et peut être trouvé en prenant la dérivée de
l'équation de déclinaison par rapport au temps. Le résultat est
𝑑𝛿 0,01634 360
𝑑𝑡
= − cos 𝛿 sin [365 (𝑗 − 173)] en (°/h).
Ce genre de suivi (bi-axial.) est utilisé pour les capteurs à concentration ponctuelle : concentrateurs
paraboliques (Dish) et les héliostats. Le suivi se fait selon deux axes.
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2-4. Temps Solaire


Le temps solaire ne coïncide pas avec le temps local
donné par l’horloge pour deux raisons. La première est
la variation de la vitesse de déplacement orbitale de la
Terre dans le plan de l’écliptique. Cette correction
appelée l'équation du temps (E en min), et peut être
déterminée approximativement à partir de la figure ci-
contre ou peut être exprimée sous la forme d'équation
comme suit :
𝐸 = 9.87𝑠𝑖𝑛2𝐵 − 7.53𝑐𝑜𝑠𝐵 − 1.5𝑠𝑖𝑛𝐵, en min
360
Avec 𝐵 = 364 (𝑗 − 81) représente l’angle du jour j de
l’année.
La deuxième raison est la différence entre la longitude du site locale (𝜆𝑙𝑜𝑐 ) et la longitude du méridien de
référence (𝜆𝑟𝑒𝑓 ) (qui est égal à 𝜆𝑟𝑒𝑓 = 15° (Greenwich+1) pour le Maroc). Cette correction a une
importance de 4 minutes pour chaque différence de 1 degré dans la longitude.:
Temps solaire − Temps standard = ±4(𝜆𝑟𝑒𝑓 − 𝜆𝑙𝑜𝑐 ) + 𝐸.
Il est à noter que si le site est à l'est du méridien de référence, la correction est positive, et s'il est à l'ouest,
elle doit être négative.
3. Mesure du rayonnement solaire sur une surface inclinée
Près de (30%) de rayonnement solaire normal venant vers la surface de la Terre est réfléchi dans
l'atmosphère sans changer sa gamme de longueurs d'onde (0,23–2,26 μm) et est en outre autorisé à passer de
la région terrestre à la région extraterrestre. Le reste du rayonnement solaire normal est absorbé par la
surface de la Terre. Les régions extraterrestres, atmosphériques et terrestres sont illustrées dans la figure ci-
contre.
La gamme de longueurs d'onde du rayonnement solaire disponible dans la région terrestre pour l'utilisation
des applications de l'énergie solaire est de (0,29 à 2,3 μm). En raison de sa diffusion dans l'atmosphère, le
rayonnement solaire a deux composantes (rayonnement direct et diffus) dans la région terrestre.
Rayonnement direct (Ii): il s'agit d'une composante normale du rayonnement solaire se propageant le long
de la ligne joignant la surface réceptrice et le Soleil sur une surface horizontale / inclinée.
Rayonnement diffus (Id): Il s'agit du rayonnement solaire diffusé par les aérosols et autres particules; le
rayonnement diffus n'a pas de direction définie.
3-1. Rayonnement solaire sur une surface horizontale
3-1-1. Région extraterrestre
En raison de l’orbite elliptique du mouvement de la Terre autour du
Soleil, la distance Soleil-Terre n’est pas fixe mais varie plutôt au
cours de l’année, et la variation maximale est de 1,7%. Le
rayonnement solaire dans la région extraterrestre a été mesurée.
Pour le jième jour de l'année, l'intensité solaire sur un plan
perpendiculaire à la direction du rayonnement solaire est donnée
par :
360
𝐼𝑛 = 𝐼𝑐𝑠 (1 + 0.033𝑐𝑜𝑠 (365 𝑗)), avec 𝐼𝑐𝑠 = 1367𝑊/𝑚2 est la
constante solaire définie comme le flux solaire rayonnant reçu dans
la région extraterrestre sur un plan de surface unité maintenu
perpendiculaire au rayonnement solaire à la distance moyenne Soleil ‒ Terre.
~Le rayonnement solaire (I0) incident sur un plan horizontal dans la région extraterrestre / en dehors de
l'atmosphère en (W/m2)3, qui équivaut à être en l'absence d'atmosphère, est une composante de 𝐼𝑒𝑥𝑡 le long
de la surface horizontale et peut être obtenu comme suit: 𝐼ℎ = 𝐼𝑛 cos 𝜃𝑧 .

3L'unité SI du rayonnement est W/m2, l'industrie de l'énergie solaire utilise (Wh / m2) par unité de temps : 1 W/m2=(24 Wh/m2)/ jour = (8760 Wh/m2)/an.
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La substitution de la valeur de cos 𝜃𝑧 dans l'équation précédente donne : 𝐼ℎ (𝑊/𝑚2 ) =


𝐼𝑛 (cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔 + sin 𝛿 sin 𝜑).

~Le rayonnement extraterrestre sur une surface horizontale pendant une période donnée d'angles horaires 𝜔1
à 𝜔2 (où 𝜔2 est plus grand) peut être calculé en intégrant l’équation précédente pour cette période, et il est
donné par :
12×3600 2𝜋(𝜔2 −𝜔1 )
𝐼𝑝 (𝐽/𝑚2 ) = 𝐼𝑛 [cos 𝛿 cos 𝜑 (sin 𝜔2 − sin 𝜔1 ) + sin 𝛿 sin 𝜑].
𝜋 360

~Pour les calculs du rayonnement solaire quotidien sur une Jour de 𝐼𝑗 Jour de 𝛿
surface horizontale 𝐼𝑗 (𝐽/𝑚2 ), l’équation précédente peut être Mois Moyen l'année
intégrée pendant la période allant du lever du soleil −𝜔𝑠 au du mois (j)
coucher du soleil +𝜔𝑠 , et on obtient Janvier 17 i -20,9
24×3600 2𝜋𝜔
𝐼𝑗 = 𝐼𝑛 [cos 𝛿 cos 𝜑 sin 𝜔𝑠 + 360𝑠 sin 𝛿 sin 𝜑]. Février 16 31 + i -13,0
𝜋
Le rayonnement extraterrestre quotidien moyen mensuel, 𝐼𝑗̅ , peut Mars 16 59 + i -2,4
Avril 15 90 + i 9,4
être obtenu via cette équation en utilisant le tableau donnant le
jour moyen recommandé de chaque mois. Mai 15 120 + i 18,8
3-1-2. Région terrestre Juin 11 151 + i 23,1
~ Rayonnement solaire direct (𝑰𝒊 ) Juillet 17 181 + i 21,2
Le rayonnement solaire, tout en passant de la région extraterrestre Août 16 212 + i 13,5
à la région terrestre en traversant l’atmosphère terrestre, subit des Septembre 15 243 + i 2,2
pertes par diffusion et une absorption atmosphérique. Après Octobre 15 273 + i -9,6
absorption par l'atmosphère, le rayonnement solaire direct 𝐼𝑖 Novembre 14 304 + i -18,9
atteignant la surface de la Terre est déterminé par : Décembre 10 334 + i -23,0
𝛼
𝐼𝑖 = 𝐼𝑛𝑡 cos 𝜃𝑧 = 𝐼ℎ exp [− 𝑖 ],
cos 𝜃𝑧
où 𝛼𝑖 est le coefficient global d’absorption. Il varie entre 0,05 et 0,6 selon l’état du ciel. Pour un ciel clair
𝛼𝑖 ≃ 0,3.
~ Rayonnement solaire horizontale horaire (𝐼ℎ𝑡 )
Sans connaître aucune donnée de rayonnement solaire dans la région terrestre, le rayonnement solaire total
horaire sur une surface horizontale terrestre peut être calculé à partir des données de rayonnement solaire
quotidien extraterrestre :
𝐼
𝐼ℎ𝑡 = 𝐼𝑖 + 𝐼𝑑 = 𝑟𝑡 𝐼𝑗 (𝐽/𝑚2 ) = 𝑟𝑡 𝑗 (𝑊/𝑚2 ),
3600
𝜋 cos 𝜔−cos 𝜔𝑠
avec 𝑟𝑡 = 24 (𝑎 + 𝑏 cos 𝜔) sin 𝜔 et les coefficients a et b sont donnés par :
𝑠 −(2𝜋𝜔𝑠 /360) cos 𝜔𝑠
𝑎 = 0.409 + 0.5016 sin(𝜔𝑠 − 60)
{ ,
𝑏 = 0.6609 + 0.4767 sin(𝜔𝑠 − 60)
où 𝜔 est l'angle horaire en degrés pour l'heure en question et 𝜔𝑠 est l'angle horaire du coucher du soleil.
~La moyenne mensuelle du rayonnement solaire quotidien, 𝐼𝑗̅ , en (𝐽/𝑚2 ) disponible sur une surface
horizontale terrestre. Il peut être calculé avec une précision de 10% en utilisant la corrélation suivante :
𝑛̅
𝐼𝑗̅ = (𝑎 + 𝑏 𝑁) 𝐼𝑗 ,
avec 𝑛̅ et 𝑁 sont la moyenne mensuelle observée des heures d'ensoleillement quotidien et la durée totale du
jour moyen du mois et

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𝑛̅
𝑎 = −0.110 + 0.235 cos 𝜑 + 0.0323 (𝑁)
{ 𝑛̅
.
𝑏 = 1.449 − 0.553 cos 𝜑 − 0.694 (𝑁)
3-1. Rayonnement solaire sur une surface inclinée
Pour toute surface inclinée, il existe trois types de rayonnement solaire, à savoir, rayonnement solaire direct,
diffus, et réfléchi depuis une surface horizontale et les surfaces qui l'entourent.
Pour toute surface inclinée, le rayonnement solaire total estimé est donné par la relation suivante :
𝐼𝑇 = 𝑅𝑖 𝐼𝑖 + 𝑅𝑑 𝐼𝑑 + 𝜌𝑅𝑟 (𝐼𝑖 + 𝐼𝑑 ),
où 𝑅𝑖 est le rapport du rayonnement incident sur une surface incliné et le rayonnement reçu par une surface
cos 𝜃 1+cos 𝛽
horizontale ; 𝑅𝑖 = cos 𝜃 . De même est définit 𝑅𝑑 avec 𝑅𝑑 = 2 . Le facteur 𝑅𝑟 de rayonnement solaire
𝑧
réfléchi, vu comme le rayonnement réfléchi par le sol et d'autres objets proches de la surface d'intérêt, est
1−cos 𝛽
donné par 𝑅𝑟 = . 𝐼ℎ𝑡 est le rayonnement solaire horaire mesuré sur terre et 𝐼𝑑 est le rayonnement
2
donné comme suit :
𝐼𝑑
= 1 − 0.249𝑘 𝑇 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘𝑇 < 0.35
𝐼 ℎ𝑡
𝐼𝑑 𝐼ℎ𝑡
= 1.557 − 1.84𝑘𝑇 𝑝𝑜𝑢𝑟 0.35 < 𝑘𝑇 < 0.75 , avec 𝑘𝑇 = .
𝐼ℎ𝑡 𝐼ℎ
𝐼𝑑
{ 𝐼ℎ𝑡 = 0.177 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘𝑇 > 0.75

4. Instruments pour mesurer le rayonnement solaire


4-1. Pyrhéliomètre
C’est un instrument destiné à mesurer le rayonnement solaire direct. Il est
généralement constitué par une thermopile peinte en noir, donc très
absorbante, montée sur un système de suivi pointé vers le Soleil. Ainsi cet
instrument ne mesure que le rayonnement directement issu du soleil, à
l'exclusion de celui issu du ciel ou de la Terre. La surface sensible est un
disque d'argent noirci placé à la base d'un tube muni d'un obturateur et d'un
diaphragme limitant l'angle d'ouverture à 5.7 ° (le diamètre apparent du soleil
est de 0.5 °). La lumière du Soleil pénètre dans l'instrument par une fenêtre et
est ensuite dirigée sur la thermopile qui convertit la chaleur en un
signal électrique qui est enregistré.
4-2. Pyranomètre
Un pyranomètre est utilisé pour mesurer le rayonnement solaire global
reçu de l’ensemble de l’hémisphère sur une surface horizontale. La
surface réceptrice comporte deux anneaux concentriques en Argent;
l'anneau intérieur est recouvert de noir, l'anneau extérieur recouvert de
blanc. Dans ce cas, la surface sensible, c'est-à-dire la jonction chaude
(thermopiles circulaires noircis), est exposée à des rayonnements totaux
(faisceau direct + diffus + réfléchi par la Terre et ses environs). La
différence de température entre les jonctions chaudes et froides est fonction
du rayonnement solaire qui tombe sur la surface, peut être enregistrée à
raison d'une lecture par heure sous forme d'une tension de sortie de l'ordre
du mV. La surface sensible est recouverte de deux dômes de verre
hémisphériques concentriques. Cela le protège du vent et de la pluie. et
réduit également les courants de convection.
4-3. Héliographe
L’héliographe est un instrument qui permet de mesurer la durée de
l'ensoleillement sur un point de la surface de la planète. Plus précisément, il
mesure les périodes de la journée pendant laquelle l'intensité du rayonnement direct a dépassé un certain
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seuil. Tant que l'on peut observer des ombres sur le sol (E>120 W/m²), les météorologistes parlent de
radiation directe à laquelle est sensible l'héliographe. La somme de ces périodes représente la durée
d'insolation journalière permettant de définir la fraction d'insolation . Les héliographes automatiques sont
constitués de cellules photovoltaïques disposées sur une bande cylindrique dont l’axe est perpendiculaire au
plan de la trajectoire apparente du soleil. Un dispositif électronique totalise les intervalles de temps
d’ensoleillement.
5. Données mondiales
La disponibilité de l'énergie solaire varie en fonction de l'emplacement géographique du site et est la plus
élevée dans les régions les plus proches de l'équateur. Ainsi, le rayonnement global annuel moyen frappant
une surface horizontale qui s'élève à env. 1000 kWh /m2 en Europe centrale, en Asie centrale et au Canada
atteignent env. 1700 kWh/m2 en Méditerranée et à env. 2200 kWh/m2 dans la plupart des régions
équatoriales des zones désertiques d'Afrique, d'Orient et d'Australie. En général, les différences saisonnières
et géographiques d'irradiation sont considérables et doivent être prises en compte pour toutes les
applications de l'énergie solaire.

5. Données sur le Maroc


5-1. Durée d'insolation
La durée d’insolation ou d'ensoleillement exprime la longueur
cumulée des périodes d'exposition directe au soleil entre le lever et
le coucher du soleil pour un endroit donné du globe terrestre. Un m²
au sol reçoit une énergie solaire de 4,7 à 5,7 KWh/m2/jour. Elle est
mesurée à l’aide de L'héliographe. La durée moyenne annuelle
d’insolation varie entre 2800 heures dans le Nord à plus de 3400
heures dans le Sud soit une moyenne, selon MASEN (Moroccan
Agency for Solar Energy), de 3000 heures d’ensoleillement par an.
5-2. Irradiation
La carte d'irradiation de Maroc donne la valeur moyenne annuelle
journalière sur un plan orienté au Sud et incliné d'un angle égal à la
latitude du lieu en (KWh/m²). Selon MASEN le Maroc dispose
d’une irradiation moyenne de plus de 5KWh/m². Le pays entend
exploiter massivement cette énergie propre et inépuisable dans les
dix prochaines années.

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I E R E E C on cen tr ateu rs so lai res
Pour éviter toute confusion de terminologie, le mot collecteur sera appliqué à l'ensemble du système, y
compris le récepteur et le concentrateur. Le récepteur est cet élément du système où le rayonnement est
absorbé et converti en une autre forme d'énergie; il comprend l'absorbeur, ses enveloppes associés et
l'isolant. Le concentrateur, ou système optique, est la partie du collecteur qui dirige le rayonnement sur le
récepteur. L'ouverture du concentrateur est l'ouverture par laquelle le rayonnement solaire pénètre dans le
concentrateur.
1. Configurations du collecteur
De nombreux types de concentrateurs sont possibles pour augmenter le flux de rayonnement sur les
récepteurs. Ils peuvent être cylindriques pour la concentration linéique ou circulaire pour la concentration
ponctuelle. Les récepteurs peuvent être concaves, plats ou convexes.

Cette figure présente les configurations possibles du collecteur de concentration: a) absorbeurs tubulaires
avec réflecteur diffus; (b) absorbeurs tubulaires avec réflecteurs de cuspides spéculaires; c) récepteur plan
avec réflecteurs plans; (d) concentrateur parabolique; e) Réflecteur de Fresnel; (f) Héliostats avec récepteur
central.
2. Paramètres caractéristiques
2-1. Facteur de concentration
La définition la plus courante du rapport de concentration, est le facteur de concentration géométrique, le
rapport de la surface d'ouverture à la surface du récepteur. (le facteur de concentration optique est défini
comme le rapport du flux d'énergie moyen sur le récepteur à celui de l'ouverture, mais il existe généralement
des variations substantielles du flux d'énergie sur la surface du récepteur. Un rapport de concentration de
flux local peut également être défini comme le rapport du flux en tout point du récepteur à celui de
l'ouverture, qui variera à travers le récepteur).
𝐴
Le rapport de concentration géométrique est 𝐶 = 𝐴𝑐 , avec 𝐴𝑐 est l’aire d’ouverture du concentrateur solaire
𝑟
qui accepte le rayonnement solaire direct et 𝐴𝑟 la surface totale qui reçoit le rayonnement solaire concentré
(surface de l’absorbeur). Cette aire fournit l'énergie thermique utile au système. Ce rapport a une limite qu’il
ne peut dépasser (voir annexe C).
2-3. Propriétés optiques
Le rayonnement incident effectif mesuré sur le plan de l'ouverture 𝐼𝑏 comprend uniquement le rayonnement
direct pour tous les concentrateurs à l'exception de ceux de faible rapport de concentration (c'est-à-dire peut-
être 10 ou moins).
Le rayonnement absorbé par unité de surface d'ouverture non ombrée, peut être écrit comme suit :
𝑆 = 𝐼𝑏 𝜌(𝜇𝛼𝑐 𝜏)𝐾𝜇𝜎𝜏 ,
avec 𝜇 le facteur d'interception défini comme la fraction du rayonnement réfléchi atteignant la surface du
récepteur (il est > 0,9 et 𝜇 = 1 pour le rayonnement incident normal à l'ouverture). 𝜌 est la réflectance
spéculaire du concentrateur. 𝜏 est la transmittance de tout système de couverture sur de l'absorbeur. 𝛼𝑐 est
l'absorbance du récepteur pour le rayonnement solaire réfléchi (et transmis). Un modificateur d'angle
d'incidence 𝐾𝜇𝜎𝜏 peut être utilisé pour tenir compte des écarts par rapport à la normale de l'angle d'incidence
du rayonnement sur l'ouverture.
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2-2. Concentrateur parabolique composé


Les concentrateurs paraboliques composés (CPC) font appel à des miroirs
de forme parabolique. Un miroir parabolique focalise un faisceau de
rayons parallèles à l’axe de la parabole sur le foyer de celle-ci. Dans un
CPC, deux segments de parabole symétriques disposés de part et d’autre
d’un axe central, le bas d’un segment parabolique coïncidant avec le
foyer de l’autre parabole. Les rayons dont l’angle d’incidence θ est
inférieur ou égal à celui de l’axe de la parabole 𝜃𝑐 sont renvoyés sur la
surface réceptrice. Ceux d’angle d’incidence supérieur sont réfléchis dans
le dispositif et finissent par en sortir.
Pour estimer le rayonnement absorbé par le récepteur CPC, il est nécessaire de déterminer si l'angle
d'incidence du rayonnement direct est compris dans l'angle d'acceptation 2𝜃𝑐 , puis estimer les contributions
du rayonnement direct et diffus plus le rayonnement réfléchi par le sol s'il se trouve dans l'angle
d'acceptation.
Alors, le rayonnement absorbé par unité de surface d'ouverture est :
1
𝑆𝑐𝑝𝑐 = 𝜏𝑐𝑝𝑐 (𝐹𝐼𝑖 cos θ τi 𝛼𝑖 + 𝐶 𝐼𝑑 𝜏𝑑 𝛼𝑑 ) si 𝜃𝑐 + 𝛽 < 90°,
1 1 1 1
𝑆𝑐𝑝𝑐 = 𝜏𝑐𝑝𝑐 (𝐹𝐼𝑖 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝜏𝑖 𝛼𝑖 + 2 𝐼𝑑 (𝐶 + cos 𝛽) 𝜏𝑑 𝛼𝑑 + 2 𝐼𝜌 (𝐶 − cos 𝛽) 𝜏𝑟 𝛼𝑟 ) si 𝜃𝑐 + 𝛽 > 90°.
𝐹 = 1 si 𝛽 − 𝜃𝑐 ≤ 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(tan 𝜃𝑧 cos 𝛼) ≤ 𝛽 + 𝜃𝑐 et 𝐹 = 0 sinon.
Les indices i, d et r sont liés au rayonnement incident (direct), diffus et réfléchi respectivement. 𝛼 et 𝜏 sont
l’absorbance et la transmittance dépondant de chaque rayonnement et 𝜏𝑐𝑝𝑐 la transmittance de CPC.
1
Pour un CPC idéal 𝐶 = sin 𝜃 .
𝑐
2. Performances thermiques des collecteurs à concentration
Pour effectuer un bilan énergétique sur un capteur solaire thermique, on isole généralement la surface qui
absorbe le rayonnement entrant, et on équilibre les entrées et sorties en termes d’énergie pour le récepteur.
Le bilan énergétique sur un absorbeur ou un récepteur de capteur solaire peut être écrit comme suit:
𝑄𝑢 = 𝑄𝑎 − 𝑄𝑝 ,
où: 𝑄𝑢 est la quantité d’énergie utile, qui est l’intensité de rayonnement optique (courte longueur d'onde)
incident sur la surface de l'absorbeur. 𝑄𝑝 est la quantité de perte d'énergie thermique de l'absorbeur et 𝑄𝑎 est
la quantité d’énergie rayonnant sur le récepteur (en W).
L'énergie utile pour un capteur solaire thermique est le taux d'énergie thermique quittant le capteur,
généralement décrit en termes de quantité d'énergie ajouté à un fluide caloporteur passant par le (absorbeur),
c'est-à-dire: 𝑄𝑢 = 𝑚̇𝑐𝑝 (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 ),
avec 𝑚̇ est le débit massique du fluide caloporteur (kg/s), 𝑐𝑝 représente la chaleur spécifique du fluide
caloporteur (J/ kg.K), 𝑇𝑓𝑠 est température du fluide caloporteur quittant l'absorbeur (K) et 𝑇𝑓𝑒 désigne
température du fluide caloporteur entrant dans l'absorbeur (K).
2-1. Capture d'énergie optique
Le rayonnement direct incident sur le récepteur sera la ressource d'irradiance solaire pour ce type de
collecteur et son suivi. Étant donné que la zone de réception du capteur peut ne pas être dirigée directement
vers le soleil, ce rayonnement doit être réduit pour tenir compte de l'angle d'incidence comme décrit
précédemment. La surface du capteur sur laquelle tombe le rayonnement solaire𝐼𝑏 est appelée aire
d'ouverture (ouverture) 𝐴𝐶 du capteur. L’énergie solaire incidente est alors: 𝑄𝑖 = 𝐴𝑐 𝐼𝑏 ,
Cette ressource solaire est réduite d'un certain nombre de pertes lorsqu'elle passe de l'ouverture du capteur à
l'absorbeur. La quantité d'énergie absorbée par (atteignant) le récepteur est le produit de la ressource solaire
entrante multiplié par un certain nombre de facteurs, tous inférieurs à 1 décrivant cette réduction :
𝑄𝑎 = 𝐴𝑐 𝑆 = 𝜌(𝜇𝛼𝑐 𝜏)𝑄𝑖 = 𝐼𝑏 𝐴𝑐 𝜌(𝜇𝛼𝑐 𝜏),
a. Efficacité optique
L'efficacité optique d'un concentrateur solaire est définie comme la quantité d'énergie optique atteignant le
récepteur(𝑄𝑎 ), divisé par le rayonnement solaire incident(𝑄𝑖 ). En divisant l'équation par l'équation donc :
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𝑄𝑎
𝜂𝑜𝑝𝑡 = = 𝜌(𝛼𝑐 𝜏).
𝑄𝑖
b. Efficacité du collecteur
L'efficacité de la collecte de l'énergie solaire, des collecteurs est définie comme le rapport entre la quantité
d'énergie thermique utile sortant du capteur et l'irradiance solaire utilisable tombant sur la surface
𝑄𝑢 𝑚̇𝑐𝑝 (𝑇𝑠 −𝑇𝑒 )
d'ouverture. En termes simples, l'efficacité du collecteur est : 𝜂𝑐 = = .
𝑄𝑖 𝐴𝑐 𝐼𝑏
2-2. Pertes thermiques
Une fois que la ressource d'énergie solaire a fait son chemin jusqu'à la surface du récepteur d'un collecteur,
elle élève la température de l'absorbeur au-dessus de la température ambiante. Cela commence à son tour un
processus de perte de chaleur de l'absorbeur comme avec toute surface chauffée au-dessus de la température
de l'environnement. Ces mécanismes de perte sont la convection, le rayonnement et la conduction, et tous
dépendent, entre autres, de la différence de température entre l'absorbeur et l'environnement.
𝑄𝑝 = 𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 + 𝑄𝑝,𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + 𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 .
Puisque le récepteur est conçu pour chauffer le fluide, il existe un équilibre entre la quantité de chaleur
évacuée par le fluide caloporteur et la perte de chaleur. Et puisque la perte de chaleur augmente avec la
température, cet équilibre entre l'évacuation et la perte de chaleur définit la température de fonctionnement
du capteur. Si le fluide caloporteur élimine trop de chaleur, la température de l'absorbeur diminue, ce qui
réduit la perte de chaleur. S'il n'y a pas assez de chaleur retirée de l'absorbeur, la température de l'absorbeur
augmente, ce qui augmente le taux de perte de chaleur.
a. Perte par convection
La perte par convection d'un récepteur de collecteur solaire est proportionnelle à la surface du récepteur et à
la différence de température entre la surface de l'absorbeur et l'air ambiant. Elle peut être écrite comme suit:
𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = ℎ𝑣 𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),
2
avec ℎ𝑣 (W/m . K) le coefficient de transfert par convection et 𝑇𝑎 la température ambiante.
b. Perte par rayonnement
Elle est importante pour les capteurs fonctionnant à des températures légèrement supérieures à la
température ambiante et devient dominante pour les capteurs fonctionnant à des températures plus élevées.
La quantité de perte de chaleur par rayonnement est proportionnelle à l'émissivité de la surface et la
4
différence de température à la quatrième puissance : 𝑄𝑝,𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝜀𝜎𝐴𝑟 (𝑇𝑟4 − 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 ) = ℎ𝑟 𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),
avec (W/m K ) la constante de Stefan–Boltzmann, 𝜀 l’émissivité de la surface du récepteur, la 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙
2 4
4
𝜀𝜎(𝑇𝑟4 −𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 )
température du corps noir équivalente du ciel et ℎ𝑟 = est le coefficient de rayonnement linéarisé.
𝑇𝑟 −𝑇𝑎
c. Perte par conduction
Cette perte est généralement décrite en termes de constante de matériau, d'épaisseur du matériau et de sa
section transversale: 𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝑘∆𝑥𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) = 𝑘𝑐𝑜𝑛𝑑 𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),
avec 𝑘 (W/m. K) Conductivité du récepteur et ∆𝑥 son épaisseur.
La perte par conduction est généralement faibles par rapport aux pertes par convection et par rayonnement et
est donc combinée avec le terme de perte par convection dans la plupart des analyses.
Alors, 𝑄𝑝 = 𝐴𝑟 [ℎ𝑣 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) + ℎ𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) + 𝑘𝑐𝑜𝑛𝑑 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 )] = 𝐴𝑟 (ℎ𝑣 + ℎ𝑟 + 𝑘𝑐𝑜𝑛𝑑 )(𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) =
𝐴𝑟 𝑈𝑝 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),
avec 𝑈𝑝 le coefficient de perte globale du récepteur.
Les concentrateurs linéaires peuvent être équipés d'absorbeurs cylindriques entourés d’enveloppes tubulaires
transparentes (en verre). Pour un récepteur de longueur 𝐿, le transfert de chaleur du récepteur à 𝑇𝑟 à
l’enveloppe interne à 𝑇𝑒𝑖 à travers l’enveloppe externe à 𝑇𝑒𝑒 puis aux environs de 𝑇𝑎 et 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 est donné par :
4 4
𝑄𝑝 = 𝜋𝐷𝑒𝑒 𝐿ℎ𝑣 (𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑎 ) + 𝜀𝑒 𝜋𝐷𝑒𝑒 𝐿𝜎(𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 ),
2𝜋𝑘𝑒 𝐿
𝑄𝑝 = 𝐷
(𝑇𝑒𝑖 − 𝑇𝑒𝑒 ),
𝑙𝑛( 𝑒𝑒 )
𝐷𝑒𝑖
4
2𝜋𝑘𝑒𝑓𝑓 𝐿 𝜋𝐷𝑟 𝐿𝜎(𝑇𝑟4 −𝑇𝑒𝑖 )
𝑄𝑝 = 𝐷 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑒𝑖 ) + 1 1−𝜀𝑒 𝐷𝑟
.
𝑙𝑛( 𝑒𝑖 ) + ( )
𝐷𝑟 𝜀𝑟 𝜀𝑒 𝐷𝑒𝑖

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où les indices 𝑒𝑖 et 𝑒𝑒 représentent l’enveloppe interne et externe du récepteur et 𝐷 le diamètre. 𝑘𝑒 est la


conductivité thermique de l’enveloppe et 𝑘𝑒𝑓𝑓 la conductivité efficace pour la convection entre le récepteur
1/4
𝑃𝑟.𝑅𝑎′
et l’enveloppe. 𝑘𝑒𝑓𝑓 est donné par 𝑘𝑒𝑓𝑓 = 𝑚𝑎𝑥 {𝑘𝑒 ; 0,386 (0,861+𝑃𝑟) 𝑘𝑒 }, où
[𝑙𝑛(𝐷𝑒 /𝐷𝑖 )]4
𝑘𝑒 (𝑊/𝑚2 𝐾) la conductivité thermique, 𝑅𝑎′ = −3/5 −3/5 5
𝑅𝑎 avec 𝐷𝑖 et 𝐷𝑒 le diamètre interne externe
𝐿3 (𝐷𝑖 −𝐷𝑒 )
𝑔𝛽∆𝑇𝐷 3
du tube contenant le fluide. 𝑅𝑎 = 𝜈𝛼′ 𝑖 est le nombre adimensionnel de Rayleigh (caractérisant le transfert
de chaleur au sein d'un fluide : le transfert s'opère uniquement par conduction jusqu’à 1 700 où commence la
prépondérance de la convection naturelle) avec 𝑔(𝑚/𝑠 2 ) la constante de gravitation, 𝛽(1/𝐾) coefficient de
dilatation volumétrique (pour un gaz parfait 𝛽 = 1/𝑇), 𝜈(𝑚2 /𝑠) la viscosité cinématique et 𝛼′(𝑚2 /𝑠) la
diffusivité thermique. 𝑃𝑟 = 𝜈/𝛼′ représente le nombre adimensionnel de de Prandtl qui compare la rapidité
des phénomènes hydrodynamiques et des phénomènes thermiques dans un fluide. D’autres nombres
ℎ𝐷
adimensionnels nécessaires pour la description des écoulements sont : le nombre de Nusselt 𝑁𝑢 = 𝑘 𝑖, qui
donne un aperçu de la dominance du transfert de chaleur par convection ou du transfert de chaleur par
conduction entre le fluide et la paroi. Pour un écoulement d'air à travers un seul tube dans un environnement
extérieur, les équations recommandées de 𝑁𝑢 sont (exemple d’un concentrateur cylindro-parabolique):
0,4 + 0,54𝑅𝑒 0,52 pour 0,1 < 𝑅𝑎 < 1000
𝑁𝑢 = { 0,6 .
0,30𝑅𝑒 pour 1000 < 𝑅𝑎 < 50000
Le nombre de Reynolds 𝑅𝑒 = 𝑣𝐷𝑖 /𝜈, représente le rapport entre les forces d'inertie et les forces visqueuses,
avec 𝑣(𝑚/𝑠) la vitesse du fluide et ℎ(𝑊/𝑚2 𝐾) le coefficient de transfert de chaleur convectif entre la paroi
et le fluide environnant soit liquide ou air ambiant (vent).
2-3. Bilan énergétique thermique
3-1. Energie utile
Afin de fournir une expression unique de l'énergie utile produite à partir d'un concentrateur solaire sur la
base d'un bilan énergétique du récepteur, on peut combiner les équations précédentes en une seule équation :
𝐴 1
𝑄𝑢 = 𝑚̇𝑐𝑝 (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 ) = 𝐼𝑏 𝜌(𝛼𝑐 𝜏)𝐴𝑐 − 𝐴𝑟 𝑈𝑝 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) = 𝐴𝑐 [𝑆 − 𝐴𝑟 𝑈𝑝 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 )] = 𝐴𝑐 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝 (𝑇𝑟 −
𝑐

𝑇𝑎 )],
En termes de transfert d'énergie vers le fluide à la température moyenne du fluide 𝑇𝑓 :
𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑓 )
𝑄𝑢 =
𝐷𝑒 𝐷 𝐷
+ ( 𝑒 𝑙𝑛 𝐷𝑒 )
ℎ𝐷𝑖 2𝑘 𝑖
En éliminant 𝑇𝑟 dans les deux équations précédentes on aura :
1 1/𝑈𝑝
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹′ [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 )], avec 𝐹′ = 1 𝐷𝑒 𝐷 𝐷
.
+ +( 𝑒 𝑙𝑛 𝑒 )
𝑈𝑝 ℎ𝐷𝑖 2𝑘 𝐷𝑖

3-2. Distribution de la température dans la direction d’écoulement


La quantité de chaleur utile est transférée au fluide. Le fluide entre le
récepteur avec une température 𝑇𝑓𝑒 et augmente
jusqu’à une valeur qui est la température de
sortie 𝑇𝑓𝑠 . En se référant à la figure ci-contre,
on peut exprimer le bilan énergétique du fluide à l’intérieur
d’un petit élément de longueur ∆𝑦 du tube comme suit :
𝑄𝑢
𝑚̇𝑐𝑝 𝑇𝑓 |𝑦 − 𝑚̇𝑐𝑝 𝑇𝑓 |𝑦+∆𝑦 + ∆𝑦 = 0.
𝐿

Pour la limite où ∆𝑦 → 0 et en substituant la valeur de 𝑄𝑢 , l’équation devient :


𝑑𝑇𝑓 𝐴𝑐 𝐹 ′ 1
𝑚̇𝑐𝑝 − [𝑆 − 𝑈𝑝 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 )] = 0.
𝑑𝑦 𝐿 𝐶
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En supposant que 𝐹 et 𝑈𝑝 sont indépendants de la position, alors la solution de l’équation de température du


fluide à n’importe quelle position y (ayant comme température du fluide à l’entrée 𝑇𝑓𝑒 ) sera :
𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 − 𝑆𝐶/𝑈𝑝 𝐴𝑐 𝑈𝑝 𝐹′ 𝑦
= 𝑒𝑥𝑝 (− ).
𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 − 𝑆𝐶/𝑈𝑝 𝐶𝑚̇𝑐𝑝 𝐿
La température 𝑇𝑓𝑠 du fluide au sein du récepteur de 𝐿 à la sortie est déterminée en substituant 𝑦 par 𝐿 dans
l’équation précédente, donc :
𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑎 − 𝑆𝐶/𝑈𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′
= 𝑒𝑥𝑝 (− ).
𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 − 𝑆𝐶/𝑈𝑝 𝑚̇𝑐𝑝

3-3. Facteur d'évacuation de chaleur du récepteur et facteur d’écoulement


Il est pratique de définir une quantité qui relie l'énergie utile réelle d'un collecteur à l’énergie utile si toute la
surface du collecteur était à la température d'entrée du fluide. Cette quantité est appelée facteur d'évacuation
de la chaleur du récepteur FE, exprimé par :
𝑚̇𝑐𝑝 (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 )
𝐹𝐸 = .
1
𝐴𝑐 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝 (𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 )]
Le facteur d'évacuation de la chaleur du récepteur pourra être exprimé comme suit :
𝐶𝑚̇𝑐𝑝 𝑇 −𝑇 𝑚̇𝑐𝑝 [𝑆𝐶/𝑈𝑝 −(𝑇𝑓𝑒 −𝑇𝑎 )]−[𝑆𝐶/𝑈𝑝 −(𝑇𝑓𝑠 −𝑇𝑎 )] 𝑚̇𝑐𝑝 𝑆𝐶/𝑈𝑝 −(𝑇𝑓𝑠 −𝑇𝑎 )
𝐹𝐸 = [𝑆𝐶/𝑈 𝑓𝑠−(𝑇 𝑓𝑒−𝑇 )] = 𝐴 [ ]=𝐴 [1 − 𝑆𝐶/𝑈 ].
𝐴𝐶 𝑈𝑝 𝑝 𝑓𝑒 𝑎 𝑟 𝑈𝑝 𝑆𝐶/𝑈𝑝 −(𝑇𝑓𝑒 −𝑇𝑎 ) 𝑟 𝑈𝑝 𝑝 −(𝑇𝑓𝑒 −𝑇𝑎 )
𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′
A partir de l’équation de température, on aura : 𝐹𝐸 = 𝐴 𝑈 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )].
𝑟 𝑝 𝑚̇𝑐𝑝
Pour la représentation graphique de cette équation, il est commode
de définir le facteur d’écoulement du récepteur comme le rapport
de 𝐹𝐸 sur 𝐹′. Donc,
𝐹𝐸 𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′
𝐹 ′′ = = [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )].
𝐹′ 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 𝑚̇𝑐𝑝
𝐶𝑚̇𝑐𝑝
Le facteur d’écoulement du récepteur en fonction de 𝐴 pour
𝑐 𝑈𝑝 𝐹
C=1 est représenté sur la figure ci-contre.
Le facteur 𝐹𝐸 est équivalent à l'efficacité d'un échangeur de
chaleur classique, qui est définie comme le rapport du transfert de
chaleur réel sur le transfert de chaleur maximal possible. L'énergie
utile maximale possible (transfert de chaleur) dans un récepteur se
produit lorsque l'ensemble du récepteur est à la température du fluide d'entrée; les pertes de chaleur vers
l'environnement sont alors minimales. Le facteur d'évacuation de la chaleur du capteur multiplié par cette
énergie utile maximale possible est égal à l'énergie utile réelle :
1
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹𝐸 [𝑆 − 𝑈𝑝 (𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 )].
𝐶
3-4. Valeur critique de rayonnement
La valeur critique de rayonnement est la valeur de 𝐼 (𝐼𝑏 ou 𝐼𝑐𝑝𝑐 ) qui rend 𝑄𝑢 nulle, c'est-à-dire les termes de
𝑈𝑝 (𝑇𝑒 −𝑇𝑎 )
rayonnement absorbé et de perte sont égaux: 𝐼𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = .
𝜌(𝛼𝑐 𝜏)𝐶
La quantité d’énergie utile peut maintenant être écrite en termes de niveau de rayonnement critique:
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹𝐸 𝛼𝑐 𝜏[𝐼 − 𝐼𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 ].
L’ équation de 𝑄𝑢 indique que pour que le collecteur produise une énergie utile, c'est-à-dire que pour 𝑄𝑢 >
0, le rayonnement absorbé doit dépasser les pertes thermiques et I doit être supérieur à 𝐼𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 .
3-4. Température moyenne du fluide et du récepteur
La température moyenne du fluide peut être trouvée en intégrant l'équation 𝑇𝑓 de zéro à L :

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1 𝐿
𝑇𝑓𝑚 = 𝐿 ∫0 𝑇𝑓 (𝑦)𝑑𝑦.
En effectuant cette intégration et en remplaçant 𝐹′′ et 𝑄𝑢 , la température moyenne du fluide sera :

𝑄𝑢 /𝐴𝑟
𝑇𝑓𝑚 = 𝑇𝑓𝑒 + (1 − 𝐹′′).
𝐹𝐸 𝑈𝑝
Lorsqu'un récepteur produit de l'énergie utile, la température moyenne de la paroi du tube sera toujours
supérieure à la température moyenne du fluide en raison de la résistance au transfert de chaleur entre la
surface absorbante et le fluide. Cette différence de température est généralement faible.
La température moyenne du tube peut être utilisée pour calculer le quantité d’énergie utile d'un récepteur :
1
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 [𝑆 − 𝑈𝑝 (𝑇𝑚 − 𝑇𝑎 )].
𝐶
Si on fait égalité entre cette équation et celle précédente de 𝑄𝑢 et en résolvant la température moyenne du
tube sera :
𝑄𝑢 /𝐴𝑟
𝑇𝑚 = 𝑇𝑓𝑒 + (1 − 𝐹𝐸 ).
𝐹𝐸 𝑈𝑝
4. Assemblage des collecteurs
4-1. Association de M-collecteurs en Parallèle
Les en-têtes supérieurs et inférieurs de chaque récepteur de concentrateur sont connectés pour augmenter le
volume de fluide à chauffer. Cela fait une rangée. Le débit massique par concentrateur est le débit massique
total divisé par le nombre de concentrateur. La température de sortie du fluide caloporteur est la même à la
sortie de chaque collecteur.
Le débit massique dans chaque récepteur sera 𝑚̇/𝑀 et la surface réfléchissante et réceptrice seront 𝑀𝐴𝑐 et
𝑀𝐴𝑟 respectivement. La quantité d'énergie utile d'une rangée sera exprimée comme suit:

1
𝑄𝑢 = 𝑀𝐴𝑐 𝐹𝐸𝑀 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝𝑀 (𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 )] = 𝑚̇𝑐𝑓 (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 ),
𝑚̇𝑐𝑓 𝑀𝐴𝑟 𝑈𝑝𝑀 𝐹′
où 𝑆 = 𝜌(𝛼𝑐 𝜏)𝐼𝑏 et 𝐹𝐸𝑀 = 𝑀𝐴 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )].
𝑟 𝑈𝑝𝑀 𝑚̇𝑐𝑓
4-2. Association de N-collecteurs en série
La sortie du récepteur du premier concentrateur est connectée avec l'entrée de deuxième récepteur (du 2éme
concentrateur) et ainsi de suite. Dans de tels cas, les débits massiques sont les mêmes pour toute la ligne. La
température de sortie d'un collecteur particulier agira en tant que température d'entrée pour le prochain
collecteur jusqu'au Nème collecteurs. La quantité d'énergie utile d'une ligne sera exprimée comme suit :
1
𝑄𝑢 = 𝑁𝐴𝑐 𝐹𝐸𝑁 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝 (𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 )] = 𝑚̇𝑐𝑓 (𝑇𝑓𝑠𝑁 − 𝑇𝑓𝑒 ),
𝑚̇𝑐𝑓 𝑁𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′
avec 𝐹𝐸𝑁 = 𝑁𝐴 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )].
𝑟 𝑈𝑝 𝑚̇𝑐𝑓
La température du fluide de sortie au Nième concentrateur peut s'écrire comme suit :
𝑆 𝑁𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 𝑁𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′
𝑇𝑓𝑠𝑁 = [𝐶 + 𝑇𝑎 ] [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] + 𝑇𝑓𝑒 𝑒𝑥𝑝 (− ).
𝑈𝑝 𝑚̇𝑐𝑓 𝑚̇𝑐𝑓
4-2. Assemblage mixte : parallèle et série
Dans cette association, N rangées (de M-collecteurs
connectés en parallèles) sont connectés en série. L’énergie
utile est de la forme :
1
𝑄𝑢 = 𝑁𝐴𝑐𝑀 𝐹𝐸𝑁 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝𝑀 (𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 )],
1−(1−𝐾𝐾 )𝑁 𝐴𝑐𝑀 𝐹𝐸𝑀 𝑈𝑝𝑀
où 𝐹𝐸𝑁 = 𝐹𝐸𝑀 [ ], 𝐾𝐾 =
𝑁𝐾𝐾 𝑚̇𝑐𝑓
et 𝐴𝑐𝑀 = 𝑀𝐴𝑐 .

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S to ck age de l’é ner gie the rmique

L'énergie solaire est une ressource énergétique dépendant du temps. Les besoins en énergie pour une très
grande variété d'applications dépendent également du temps, mais d'une manière différente de celle de
l'approvisionnement en énergie solaire. Par conséquent, le stockage d'énergie ou d'un autre produit d'un
procédé solaire est nécessaire si l'énergie solaire doit satisfaire une partie substantielle de ces besoins
énergétiques. Le phénomène correspond à l'augmentation ou à la diminution de l'énergie interne d'une
substance par chauffage ou refroidissement. L'énergie thermique est stockée dans les matériaux qui sont
classés selon la méthode par laquelle ils stockent l'énergie. Plusieurs procédés de stockage peuvent être
utilisés : sel fondu, béton, matériaux à changement de phase, etc. le stockage pourra se faire sous deux
formes :
1. Stockage par chaleur sensible se réalise dans milieux liquides comme les sels fondus ou les huiles
organiques. Ces composés permettent d'atteindre des températures élevées (jusqu'à environ 350 °C pour les
huiles et 800 °C pour les sels fondus). Ils nécessitent cependant l'utilisation d'un fluide intermédiaire et le
coût des matériaux et échangeurs peut être élevé. Le stockage à haute température peut aussi être réalisés sur
des solides comme des bétons à hautes températures ou de la céramique (jusqu'à 1000 °C). Les volumes
nécessaires sont alors plus importants que pour des milieux liquides.
Le niveau des systèmes de stockage de chaleur sensibles dépend de la capacité calorifique (mCp) et de la
différence de température pendant le chauffage (charge) ou le refroidissement (décharge). La première loi,
c’est-à-dire que la chaleur sensible est stockée (QS) pendant les opérations de charge par un
support de stockage de T1 à T2 (la température maximale à la fin de la période de charge), est exprimée
𝑇 𝑇
comme : 𝑄𝑆 = ∫𝑇 2 𝑚𝑐𝑝 𝑑𝑇 = 𝑉 ∫𝑇 2 𝜌𝑐𝑝 𝑑𝑇,
1 1
où m, ρ et Cp sont la masse (kg), la densité (kg/m3) et la chaleur spécifique (J / kg°C) du milieu de stockage
et V est le volume (m3).
Pour une température indépendante de Cp : 𝑄𝑆 = 𝑚𝑐𝑝 (𝑇2 − 𝑇1 ).
1-1. Stockage à chaleur sensible sans échangeur de chaleur
On peut écrire un bilan énergétique global comme suit:
𝑑𝑇𝑓
𝑚𝑓 𝑐𝑓 = 𝑄𝐶 − 𝑄𝐷 − (𝑈𝐴)𝑟 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 ),
𝑑𝑡
𝑄𝐶 = 𝑄𝑢 est la quantité d'énergie de charge de la source (quantité d’énergie utile donnée par les
collecteurs), 𝑄𝐷 = 𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 ) est la quantité de chaleur évacuée du réservoir de stockage et 𝑈𝑟 et 𝐴𝑟
sont le coefficient global de transfert de chaleur entre le liquide du réservoir de stockage et l'air ambiant et sa
surface respectivement.
Pour un taux constant d'ajout et d'évacuation de chaleur et pour un intervalle de temps fini donné, ∆𝑡, une
nouvelle température de l'eau dans le réservoir de stockage peut être déterminée comme suit:
∆𝑡
𝑇𝑓,𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝑇𝑓,𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 + [𝑄 − 𝑄𝐷 − 𝑈𝑟 𝐴𝑟 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 )].
𝑚𝑓 𝑐𝑓 𝐶
1-1. Stockage à chaleur sensible avec échangeur de chaleur
La température d'entrée du collecteur, 𝑇𝑓𝑒 n'est
pas la même que la température de stockage 𝑇𝑆
dans la boucle de collecteur.
Le bilan énergétique pour une longueur
élémentaire dx en fluide de l'échangeur de chaleur
dans la boucle du capteur, peut être écrit :
𝑑𝑇
−(𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝑟 𝑑𝑥𝑓 𝑑𝑥 = (2𝜋𝑟𝑑𝑥. 𝑈)(𝑇𝑓 − 𝑇𝑠 )
𝑑𝑇𝑓 2𝜋𝑟.𝑈
➾ = − 𝑚̇ 𝑑𝑥
𝑇𝑓 −𝑇𝑠 𝑓 𝑐𝑓

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En utilisant les conditions initiales (𝑇𝑓 ( 𝑥 = 0) = 𝑇𝑓𝑆 et 𝑇𝑓 (𝑥 = 𝐿) = 𝑇𝑓𝑒 ), c'est-à-dire que la sortie du
récepteur, 𝑇𝑓𝑆 , devient l'entrée de l'échangeur de chaleur de la boucle du collecteur et la sortie de la
boucle du collecteur l'échangeur de chaleur devient l'entrée du concentrateur, Tfi. La solution devient :
𝑇𝑓𝑒 −𝑇𝑠 2𝜋𝑟.𝑈 2𝜋𝑟.𝑈
= 𝑒𝑥𝑝 (− 𝑚̇ 𝐿) ➾𝑄𝐶 = (𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝑟 (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 ) = (𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝑟 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− (𝑚̇ 𝐿)] (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑠 )
𝑇𝑓𝑠 −𝑇𝑠 𝑓 𝑐𝑓 𝑓 𝑐𝑓 )𝑟

(𝑈𝐴)𝑟
➾ 𝑄𝐶 = (𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 ) [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− (𝑚̇ )] (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑠 ), avec 𝐴 = 2𝜋𝑟𝐿.
𝑓 𝑐𝑓 )𝑟

De la même manière, la quantité d’énergie dans la boucle d’évacuation (D) pourra être calculée comme suit :
(𝑈𝐴)𝐷
𝑄𝐷 = (𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝐷 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] (𝑇𝐷𝑠 − 𝑇𝑠 ).
(𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝐷
2. Stockage par chaleur latente est une solution de stockage thermique qui exploite la chaleur latente d'un
Matériau à Changement de Phase (MCP), autrement dit sa capacité à passer de l'état solide à l'état liquide
(fusion) sous l'effet de la chaleur. L'énergie de changement de phase est absorbée lors de la fusion du MCP
et est restituée lors de sa solidification. Cette solution nécessite l'utilisation d'un fluide caloporteur pour
transférer la chaleur de la source à l’unité de stockage. Le MCP subissant des cycles de fusion/solidification
ne peut être utilisé directement comme fluide de transfert. Les schémas suivants expliquent les cycles de
stockage de l'énergie :

La capacité de stockage d'un matériau à changement de phase chauffé de 𝑇1 à 𝑇2 , s'il subit une transition de
phase à 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 , est la somme du changement de chaleur sensible du solide (la phase à plus basse
température) de 𝑇1 à 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 , la chaleur latente à 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 , et la chaleur sensible du liquide (la fusion, ou phase
à température plus élevée) de 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 à T2: 𝑄𝐶 = 𝑚[𝐶𝑠 (𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 − 𝑇1 ) + 𝐿𝑓 + 𝐶𝑙 (𝑇2 − 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 )],
où m est la masse de matière, 𝐶𝑠 et 𝐶𝑙 sont les capacités calorifiques des phases solide et liquide, et 𝐿𝑓 est la
chaleur latente de transition de phase.
3. Stockage par réaction chimique
L’énergie chimique est une forme d’énergie potentielle. La capacité de stockage dépend de la source. Dans
ce concept, l’énergie est stockée sous forme de chaleur à partir de la réaction chimique. Elle est en général
plus fort que celle de stockage par énergie latente. L’idée de stockage de l’énergie solaire sous forme de
réaction chimique n’est pas un nouveau concept. La nature stocke l’énergie en utilisant les réactions
chimiques dans la photosynthèse.
Le stockage d’énergie par voie chimique a deux un processus de deux étapes :
Mode endothermique (charge) : décrit la réaction dont le système absorbe de l’énergie thermique à partir de
son environnement sous forme de chaleur. L'énergie absorbée se produit lors de la rupture ou du
réarrangement des liaisons chimiques. Cela produit des espèces plus énergétiques, qui sont stockées.
Mode exothermique (décharge) : dans ce processus, la réaction est reversée pour la production de l’énergie
thermique et régénérer le matériau initial.
La technologie de stockage chimique de l’énergie thermique est très complexe par rapport aux systèmes des
deux modes précédents et peut avoir un effet dangereux sur l'environnement.

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I E R E E Cy cle de puis san ce
1. Cycle de turbine à vapeur
Dans une simple centrale à vapeur, au fur et à mesure que le fluide circule, il passe par une série continue
d'états cycliques mécaniques et thermodynamiques. L'eau pénètre dans un générateur de vapeur à une
certaine pression et température et est convertie en vapeur, la vapeur haute pression pénètre ensuite dans une
turbine à vapeur et se détend à une basse pression en traversant la turbine, la vapeur basse pression se
condense ensuite dans un condenseur, et l'eau condensée est recyclée vers le générateur à vapeur à la
pression et à la température d'origine.
1-1. composants du cycle turbine à vapeur
a. Condenseur
Le condenseur est un échangeur de chaleur d'écoulement à deux phases (transformation d’une vapeur en
liquide). La chaleur générée par le changement de phase de la vapeur au liquide est éliminée par un liquide
de refroidissement (généralement l’eau).
b. Générateurs de vapeur
C’est un appareil où la chaleur n'est pas apportée par une combustion, dans le cas des centrales solaires à
concentration la chaleur est apportée par un fluide de transfert. Alors qu’elle est récupérée des effluents
gazeux d'une turbine à gaz dans les centrales à cycles combinés.
c. Surchauffeur et préchauffeur
Ils sont des échangeurs de chaleur de type, qui augmentent la température de la vapeur d'entrée mais avec
différentes pressions de fonctionnement.
d. Pompe
La pompe dans le cycle a pour but de déplacer de liquide en augmentant la pression.
e. Turbine à vapeur
Sur la roue, sont disposés des ailettes (ou aubages) entre lesquels la section de passage de la vapeur est
constante. C’est l’effet de la vitesse de la vapeur (plus de 300 m/s dans certaines turbines) sur les aubages
qui assure la mise en rotation de la roue.
La vapeur sort de la roue avec la même
pression et la même vitesse relative
(vitesse par rapport à la roue) qu'elle y
est entrée.
On distingue deux type de turbines :
Une turbine est monoétagée, si toute la
détente subie par la vapeur dans la
turbine a lieu dans une seule tuyère ou
une rangée de tuyères fonctionnant en
parallèle.
La pression identique de part et d’autre de la roue n’induit pas de poussée axiale.

On dit qu'une turbine est


multiétagée, si la vapeur est détendue
de manière successive dans plusieurs
rangées d'aubages fixes ou mobiles.

Des aubages fixes (distributeurs)


réorientent le flux de vapeur sur la
série suivante d’ailettes, sans
changement de pression entre les
roues successives, afin de partager la
chute de vitesse.
Dans la turbine à action multiétagée la
détente s'effectue uniquement dans les
aubages fixes qui remettent la vapeur en vitesse.
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La détente en plusieurs étages permet de limiter la


vitesse de la vapeur en sortie de tuyère et d’avoir
ainsi un rendement acceptable (65 à 75 %).
1-2. Cycle de Rankine
a. Cycle simple de Rankine
De nombreuses impraticables associées au cycle
de Carnot peuvent être éliminées en surchauffant
la vapeur dans la chaudière et en la condensant
complètement dans le condenseur. Le cycle qui en
résulte est le cycle de Rankine, qui n'implique
aucune irréversibilité interne et comprend les
quatre processus suivants:

1-2 : (Turbine) détente adiabatique, de haute pression HP à


basse pression BP.
2-3 : (Condenseur) condensation isobare et isotherme du
mélange jusqu’à eau liquide.
2-3 : (Pompe) compression de l’eau, passage de BP à HP.
2-3 : (Générateur de vapeur) chauffage isobare et évaporation
isobare et isotherme.

La quantité de chaleur gagnée dans le générateur de vapeur,


se compose alors d’une première quantité 𝑞4−5 pour porter le
fluide à l’état de liquide saturé avec augmentation de la
température suivit d’une deuxième 𝑞5−6 pour l’évaporer à
température constante jusqu’à l’état de saturation. Ce cycle comporte deux transformation en plus (4-5) et
(5-6) que celui de Carnot. On a alors :
La quantité de chaleur gagnée dans le générateur de vapeur est : 𝑞1 = 𝑞4−5 + 𝑞5−6 + 𝑞6−1 = (ℎ5 − ℎ4 ) +
(ℎ6 − ℎ5 ) + (ℎ1 − ℎ6 ) = ℎ1 − ℎ4 .
La quantité de haleur cédée au condenseur : 𝑞2 = ℎ2 − ℎ3 .
La travail à l’entrée de la pompe : 𝑤𝑝 = ℎ4 − ℎ3 .
Le travail à la sortie de la turbine : 𝑤𝑡 = ℎ1 − ℎ2 .
Ainsi, le travail total : 𝑤 = 𝑤𝑡 − 𝑤𝑝 = (ℎ1 − ℎ2 ) − (ℎ4 − ℎ3 ).
Alors, l’efficacité du cycle de Rankine est :
𝑤 (ℎ −ℎ )−(ℎ −ℎ ) ℎ −ℎ
𝜂𝑐 = 𝑞 = 1 ℎ2 −ℎ 4 3 = 1 − ℎ2−ℎ3 .
1 1 4 1 4
b-Déviation du cycle réel de vapeur par rapport au
cycle idéal
Le cycle de vapeur réel diffère du cycle de Rankine idéal,
comme illustré dans la figure, en raison des irréversibilités
dans divers composants. Le frottement des fluides et la
perte de chaleur dans l'environnement sont les deux
sources courantes d'irréversibilités.
Les irréversibilités qui se produisent au sein de la pompe
et de la turbine sont particulièrement importantes. Une
pompe nécessite une plus grande quantité de travail et une
turbine produit une production de travail plus petite en
raison d'irréversibilités. Dans des conditions idéales,
l'écoulement à travers ces dispositifs est isentropique.
L'écart des pompes et turbines réelles par rapport aux

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pompes isentropiques peut être pris en compte en utilisant des rendements isentropiques, définis comme
suit :
𝑤 ℎ −ℎ 𝑤 ℎ −ℎ
𝜂𝑝 = 𝑤 𝑖 = ℎ 4𝑖 −ℎ3 , 𝜂𝑡 = 𝑤𝑟 = ℎ1 −ℎ2𝑟 ,
𝑟 4𝑟 3 𝑖 1 2𝑖
où les états 2r et 4r sont les états de sortie réels de la pompe et de la turbine,
respectivement, et 2i et 4i sont les états correspondants pour le cas isentropique.
c-Cycle de Rankine à surchauffe
On peut augmenter le rendement du cycle de Rankine simple en surchauffant le
fluide à la sortie de la 1ère turbine. Ce cycle diffère du cycle de Rankine simple
par une transformation supplémentaire 7-8, pendant laquelle le fluide
moteur est surchauffé dans le resurchauffeur, en lui
fournissant une quatrième quantité de chaleur 𝑞7−8 . la
détente se fait en deux étapes dans deux turbine
différentes (1-7 dans une turbine et 8-9 dans l’autre). Le
surchauffe et la resurchauffe améliorent les conditions des
turbines ainsi augmentent le travail de détente et le
rendement du cycle.

La quantité de chaleur gagnée dans le générateur de vapeur


est : 𝑞1 = 𝑞4−5 + 𝑞5−6 + 𝑞6−1 + 𝑞7−8 = (ℎ5 − ℎ4 ) +
(ℎ6 − ℎ5 ) + (ℎ1 − ℎ6 ) + (ℎ8 − ℎ7 ) = (ℎ1 − ℎ4 ) + (ℎ8 − ℎ7 ).
La quantité de haleur cédée au condenseur : 𝑄2 = ℎ9 − ℎ3 .
La travail à l’entrée de la pompe : 𝑤𝑝 = ℎ4 − ℎ3 .
Le travail à la sortie de la turbine : 𝑤𝑡 = (ℎ1 − ℎ7 ) + (ℎ8 − ℎ9 ).
Ainsi, le travail total : 𝑤 = 𝑤𝑡 − 𝑤𝑝 = (ℎ1 − ℎ7 ) +
(ℎ8 − ℎ9 ) − (ℎ4 − ℎ3 ).
𝑤
Alors, l’efficacité du cycle de Rankine est : 𝜂𝑐 = 𝑞 =
1
(ℎ1 −ℎ7 )+(ℎ8 −ℎ9 )−(ℎ4 −ℎ3 )
(ℎ1 −ℎ4 )+(ℎ8 −ℎ7 )
.
Si on néglige le travail de la pompe, on aura 𝜂𝑐 =
(ℎ1 −ℎ7 )+(ℎ8 −ℎ9 )
(ℎ −ℎ )+(ℎ −ℎ )
.
1 4 8 7
Il faut garder à l'esprit qu'en augmentant la température de la
vapeur d'entrée de la turbine et en conséquence la pression de la
vapeur, l'efficacité du cycle augmentera toujours.

d-Cycle de Rankine à récupération de chaleur (à


soutirages)
Le rendement du cycle à vapeur peut être amélioré
davantage par récupération de chaleur en soutirant une
fraction α de la vapeur qui sera utilisé pour préchauffer le
liquide sortant du condenseur dans un échangeur avant de
l’envoyer au générateur de la vapeur. Ceci permet de réduire
la quantité de chaleur 𝑞1 fournit au fluide moteur mais avec
la pénalité de réduire le travail de détente produit par la
turbine car la fraction de la vapeur soutirée ne subira pas la
détente totale jusqu’à la pression du condenseur et réduira le
débit traversant le reste de la turbine après ce soutirage.
La quantité de chaleur gagnée dans le générateur de vapeur
est : 𝑞1 = 𝑞8−1 = (ℎ1 − ℎ8 ),
qui devient, si on néglige le travail de la pompe (7 et 8 deviennent confondus), 𝑞1 = 𝑞7−1 = (ℎ1 − ℎ7 ).
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La quantité de chaleur cédée au condenseur : 𝑞2 = 𝑞2−3 = (1 − 𝛼1 − 𝛼2 )(ℎ2 − ℎ3 ).


Le travail à l’entrée de la pompe : 𝑤𝑝 = 𝑤3−4 + 𝑤5−6 + 𝑤7−8 = (1 − 𝛼1 − 𝛼2 )(ℎ4 − ℎ3 ) + (1 − 𝛼1 )(ℎ6 −
ℎ5 ) + (ℎ8 − ℎ7 ).
Le travail à la sortie de la turbine : 𝑤𝑡 = 𝑤1−11 + 𝑤11−12 + 𝑤12−2 = (ℎ1 − ℎ11 ) + (1 − 𝛼1 )(ℎ11 − ℎ12 ) +
(1 − 𝛼1 − 𝛼2 )(ℎ12 − ℎ2 ).
Ainsi, le travail total : 𝑤 = 𝑤𝑡 − 𝑤𝑝 = (ℎ1 − ℎ11 ) + (1 − 𝛼1 )(ℎ11 − ℎ12 ) + (1 − 𝛼1 − 𝛼2 )(ℎ12 − ℎ2 ) −
[(1 − 𝛼1 − 𝛼2 )(ℎ4 − ℎ3 ) + (1 − 𝛼1 )(ℎ6 − ℎ5 ) + (ℎ8 − ℎ7 )].
𝑤
Alors, l’efficacité du cycle de Rankine est : 𝜂𝑐 = 𝑞 =
1
(ℎ1 −ℎ11 )+(1−𝛼1 )(ℎ11 −ℎ12 )+(1−𝛼1 −𝛼2 )(ℎ12 −ℎ2 )−[(1−𝛼1 −𝛼2 )(ℎ4 −ℎ3 )+(1−𝛼1 )(ℎ6 −ℎ5 )+(ℎ8 −ℎ7 )]
(ℎ1 −ℎ8 )
.
Si on néglige les travaux des pompes, on aura :
𝑤 = (ℎ1 − ℎ2 )−𝛼1 (ℎ11 − ℎ2 ) − 𝛼2 (ℎ12 − ℎ2 )
(ℎ −ℎ )−𝛼 (ℎ −ℎ )−𝛼 (ℎ −ℎ )
et 𝜂𝑐 = 1 2 1 (ℎ11 −ℎ2) 2 12 2 .
1 8
Le bilan énergétique dans le premier
récupérateur (conservation de l’énergie) on peut
calculer la portion 𝛼1 soutirée de la vapeur :
(ℎ −ℎ )
𝛼1 ℎ11 + (1 − 𝛼1 )ℎ6 = ℎ7 , donc 𝛼1 = (ℎ 7 6 ).
11 −ℎ6
De la même manière on peut calculer la portion
𝛼2 :

𝛼2 ℎ12 + (1 − 𝛼1 −𝛼2 )ℎ4 = (1 − 𝛼1 )ℎ5 , donc


(ℎ −ℎ )
𝛼2 = (1 − 𝛼1 ) (ℎ 5 −ℎ4 ).
12 4

2. Cycle de turbine à gaz

2-1.Turbine à gaz
Une turbine à gaz est une machine tournante thermodynamique
appartenant à la famille des moteurs à combustion interne dont le rôle
est de produire de l'énergie mécanique sous la forme de la rotation d'un
arbre, directement à partir de l'énergie cinétique des gaz produits par la
combustion d'un hydrocarbure (fioul, gaz combustible…) qui subissent
une détente dans une turbine. Les cycles de turbine à gaz fonctionnent
généralement à des températures considérablement plus élevées que
les cycles à vapeur.
La turbine à gaz est composée de trois éléments principaux :
- Un compresseur, qui a pour rôle de comprimer de l'air ambiant à une
pression comprise entre 10 et 30 bars environ.
- Une chambre de combustion, dans laquelle un combustible gazeux
ou liquide est injecté sous pression, puis brûlé avec l'air comprimé, avec
un fort excès d'air afin de limiter la température des gaz d'échappement.
- Une turbine, dans laquelle sont détendus les gaz qui sortent de la
chambre de combustion.
2-2.Cycle de Brayton
Le cycle idéal que subit le fluide de travail dans cette boucle fermée est
le cycle de Brayton, qui est composé de quatre processus réversibles :
1-2 : compression isentropique de l’air (compresseur).
2-3 : combustion isobare (échangeur de chaleur).
3-4 : La détente isentropique (turbine).
4-1 : refroidissement isobare (échangeur de chaleur).
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Le travail de compression : 𝑤𝑐 = ℎ2 − ℎ1 = 𝐶𝑝 (𝑇2 − 𝑇1 ).


Echauffement isobare : 𝑞𝑖𝑛 = ℎ3 − ℎ2 = 𝐶𝑝 (𝑇3 − 𝑇2 ).
Travail de récupéré sur la turbine : 𝑤𝑡 = ℎ3 − ℎ4 = 𝐶𝑝 (𝑇3 − 𝑇4 ).
Refroidissement isobare : 𝑞𝑜𝑢𝑡 = ℎ4 − ℎ1 = 𝐶𝑝 (𝑇4 − 𝑇1 ).
𝑤𝑛𝑒𝑡 𝑞𝑜𝑢𝑡 ℎ −ℎ 𝑇 −𝑇
Ainsi, le rendement 𝜂𝑐 = =1− = 1 − ℎ3−ℎ2 = 1 − 𝑇4 −𝑇1.
𝑞𝑖𝑛 𝑞𝑖𝑛 4 1 3 2

3. Cycle combiné gaz-vapeur


Un autre moyen d’augmenter le rendement de l’installation ainsi que
sa puissance est de combiner une turbine à gaz avec une turbine à
vapeur dans la même installation. Le cycle combiné le plus utilisé
est celui de la turbine à gaz (Brayton) en tête d'un cycle de turbine à
vapeur (Rankine), qui a un rendement thermique plus élevé que l'un
des cycles utilisé individuellement.
Ceci permet aussi de moduler et d’adapter la puissance produite par
l’installation à la demande et la consommation. La puissance totale
sera égale à la somme des puissances produites par les deux
turbines.
Les deux cycles utilisent alors un échangeur commun (ou
récupérateur- générateur de vapeur), qui sert à produire de la vapeur
d’eau à partir de la chaleur des gaz encore chauds sortant de la
turbine à gaz avant leur évacuation vers l’atmosphère.
Cycle à gaz :
La quantité de chaleur gagnée de la chambre de combustion :
𝑄1𝑔 = 𝑄𝑖𝑛 = 𝐻1′ − 𝐻4′ = 𝑚𝑔 (ℎ3′ − ℎ2′ ).
Le travail à la sortie de la turbine : 𝑊𝑡𝑔 = 𝑚𝑔 (ℎ3′ − ℎ4′ ).
La travail à l’entrée du compresseur : 𝑊𝑐 = 𝑚𝑔 (ℎ2′ − ℎ1′ ).
Ainsi, le travail du cycle à gaz : 𝑊𝑔 = 𝑊𝑡𝑔 − 𝑊𝑐 = 𝑚𝑔 [(ℎ3′ − ℎ4′ ) − (ℎ2′ − ℎ1′ )].
𝑊𝑔 ℎ ′ −ℎ1′
Le rendement du cycle à gaz : 𝜂𝑐𝑔 = 𝑄 = 1 − ℎ4 .
1𝑔 3′ −ℎ2′
Cycle à vapeur :
𝑄1𝑣 = 𝐻1 − 𝐻4 = 𝑚𝑣 (ℎ3 − ℎ2 ).
La travail à l’entrée de la pompe : 𝑊𝑝 = 𝑚𝑣 (ℎ2 − ℎ1 ).
Le travail à la sortie de la turbine : 𝑊𝑡𝑣 = 𝑚𝑣 (ℎ3 − ℎ4 ).
Ainsi, le travail du cycle à vapeur : 𝑊𝑣 = 𝑊𝑡𝑣 − 𝑊𝑝 = 𝑚𝑣 [(ℎ3 −
ℎ4 ) − (ℎ2 − ℎ1 )].
𝑊 ℎ −ℎ
Le rendement du cycle à vapeur : 𝜂𝑐𝑣 = 𝑣 = 1 − 4 1.
𝑄1𝑣 ℎ3 −ℎ2
Le travail total du cycle combiné : W=𝑊𝑔 + 𝑊𝑣 = 𝑚𝑔 𝑤𝑔 + 𝑚𝑣 𝑤𝑣 =
𝑚𝑔 (𝑤𝑔 + 𝑦𝑤𝑣 ).
𝑚
Avec 𝑦 = 𝑚𝑣 est le rapport des débits massiques, qui pourra être
𝑔
déterminé à partir d'un bilan énergétique sur l'échangeur de chaleur
ℎ ′ −ℎ ′
𝑚𝑣 (ℎ3 − ℎ2 ) = 𝑚𝑔 (ℎ4′ − ℎ5′ ), donc 𝑦 = 4 5 . ℎ3 −ℎ2
𝑤 𝑤𝑔 +𝑦𝑤𝑣
Alors, l’efficacité du cycle combiné gaz-vapeur est : 𝜂𝑐 = 𝑞 = .
1𝑔 𝑞𝑖𝑛

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co ncent r ati on s o lai re
1. Centrales solaires thermodynamiques
1-1. Principe
Le solaire thermodynamique consiste à concentrer le rayonnement direct du soleil sur une grande surface
réfléchissante et le concentre sur un récepteur afin d'obtenir de plus hautes températures. Ces hautes
températures permettent essentiellement la production de vapeur d'eau qui va permettre l'alimentation d'une
turbine à vapeur, et par la même occasion de l'électricité. On retrouve également le principe du solaire à
concentration dans d'autres applications, comme la cuisson, le dessalement d'eau de mer ou encore le
traitement des polluants. Généralement, on distingue les blocs fonctionnels suivants :
-Champ solaire permettant la captation et la concentration du rayonnement, qui représente l’équivalent
de l’alimentation en combustible (charbon, pétrole, gaz, uranium) pour les centrales thermiques. L'énergie
solaire étant peu dense, il est donc nécessaire de la concentrer pour augmenter la densité de flux de
photons sur une surface donnée afin d’atteindre des niveaux de températures élevées.
-Système de production de chaleur à haute température, qui absorbe le rayonnement solaire concentré
par les réflecteurs du champ solaire et le converti en énergie thermique sous la forme de la chaleur
sensible du fluide de travail. Le fluide de transfert alimente en source chaude le système de conversion qui
est le cycle thermodynamique. Le sous-système de stockage n'est pas essentiel au fonctionnement de
l'installation, mais il procure des avantages évidents pour le fonctionnement de la centrale. Car il augmente
non seulement le nombre d’heures de fonctionnement annuelles, et donc la quantité d’électricité produite,
mais améliore également le fonctionnement de la centrale pendant les temps nuageux en transmettant toute
l’énergie thermique produite par le champ solaire au système de stockage au lieu du système de conversion.
Cette stratégie de fonctionnement évite l'endommagement de la turbine à vapeur en raison de paramètres de
vapeur instables en agissant comme un amortisseur thermique entre le champ solaire et le bloc
d'alimentation, ainsi son inertie thermique filtre toute instabilité liée à la température à la sortie du champ
solaire.

-Système de conversion de la chaleur en électricité, où l’énergie thermique fournie par le champ solaire
ou le système de stockage est converti en électricité au moyen d'un cycle de Rankine à vapeur. Étant
donné que le bloc d’alimentation d’un système à concentration solaire est semblable aux centrales
classiques (pompes à eau, systèmes de refroidissement par eau, turbine à vapeur, générateur d’électricité,
échangeurs de chaleur eau / vapeur), les travaux de maintenance nécessaires sont également les mêmes
très similaire.
1-2. Types des centrales thermodynamiques
Il existe deux types de concentrateurs: ceux qui concentrent le rayonnement solaire en un point focal
(collecteur parabolique, capteur à tour) et ceux qui concentrent le rayonnement solaire sur une ligne
(collecteur cylindro-parabolique et linéaire de Fresnel).
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a. Centrales cylindro-paraboliques
Les collecteurs paraboliques sont constitués de
longs miroirs en forme de U avec un système de
suivi d’axe linéaire. Les miroirs réfléchissent le
rayonnement solaire direct le long de leur ligne
focale, là où se trouve un tube absorbeur. Le tube
absorbeur est en acier et comporte un revêtement
sélectif qui maintient une absorbance élevée dans la
plage de longueurs d’onde du spectre solaire, mais une réflectance élevée dans le spectre infrarouge (c’est-à-
dire qu’il émet le moins possible). Afin d'éviter toute perte de chaleur dans l'air ambiant, le tube absorbeur
est enveloppé par un tube en verre sous vide. Un fluide caloporteur s'écoule dans le tube absorbeur et
absorbe le rayonnement concentré 30 à 100 fois.
L'huile thermique est le fluide le plus couramment utilisé, mais des recherches sont également en cours sur
l'utilisation d'eau/vapeur ou de sel fondu. Dans une centrale CSP utilisant la technologie cylindro-
parabolique, une fois que le fluide a absorbé le rayonnement, il est utilisé pour générer de la vapeur dans un
échangeur de chaleur à environ 390°C, qui est ensuite envoyé dans un cycle de Rankine classique pour
produire de l'électricité.
En raison de la nature variable du rayonnement solaire, il est nécessaire de concevoir le champ de capteurs
de manière à générer plus d’énergie que la turbine ne peut en accepter dans des conditions normales. Cet
excès d'énergie est utilisé pour charger le système de stockage, qui fournit l'énergie nécessaire à la turbine
pendant les périodes où le rayonnement solaire est insuffisant. Les systèmes de stockage dans ces
centrales reposaient sur deux réservoirs de stockage, dans lesquels le fluide caloporteur servait également
de support de stockage. C'est un moyen de stockage efficace et peu coûteux et, en outre, les sels fondus
ne sont ni inflammables ni toxiques.
L'un des deux réservoirs est utilisé pour stocker les sels fondus chauds (le réservoir chaud) et l'autre pour
recevoir les sels fondus froids (le réservoir froid). Au cours du cycle de chargement du stockage thermique,
une partie de l'huile provenant du champ de capteurs solaires est envoyée à l'échangeur de chaleur huile/sel.
De cette manière, l’énergie thermique est transférée de l’huile au sel stocké dans le réservoir chaud.
Pendant le cycle de décharge, les circuits de sel et d'huile dans l'échangeur de chaleur huile/sel sont
inversés et, par conséquent, l'énergie thermique est transférée du sel à l'huile en route vers le réservoir
froid.
b. Centrales à concentrateur linéaire de Fresnel
Les capteurs d'un système linéaire de Fresnel sont constitués d'un
grand nombre de segments de miroir pouvant suivre
individuellement la trajectoire du soleil. Contrairement aux capteurs
paraboliques, les tubes absorbeurs dans les systèmes de Fresnel sont
fixés au-dessus des miroirs au centre du champ solaire et ne se
déplacent donc pas avec les miroirs lorsqu'ils suivent le soleil. Le
système peut fonctionner avec de l'huile, de l'eau ou des sels fondus.
L'efficacité du cycle de vapeur des systèmes linéaires de Fresnel est
inférieure à celle des systèmes cylindro-paraboliques, car la
température de la vapeur est inférieure. Les collecteurs de Fresnel
ont une structure plus simple; sont 80% moins chers par mètre carré. L’utilisation des sols est bien meilleure
car il faut moins de distance entre les miroirs. La surface d'ouverture des capteurs couvre 80 à 95% du
terrain requis, contre 30% seulement avec des miroirs cylindro-paraboliques, du fait de la distance
considérable nécessaire entre les rangées de capteurs pour éviter l'ombrage. En revanche, la conception
optique simple du système de Fresnel signifie que l’efficacité optique d’un champ formé par ces miroirs est
moindre.
c. Tours solaires (Systèmes récepteurs centraux)

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Les tours solaires utilisent un grand champ de miroirs avec suivi


du soleil sur deux axes (appelés héliostats) qui réfléchissent la
lumière du soleil sur un récepteur central situé au sommet d'une
tour. Dans ce récepteur, l’énergie solaire concentrée est absorbée
par le fluide de travail qui circule aux alentours, convertissant
l’énergie solaire en énergie thermique. Les facteurs de
concentration typiques varient
entre 200 et 1000. Le fluide de travail peut être de l'eau ou de la
vapeur, des sels fondus, du sodium liquide ou de l'air. Les facteurs
de concentration atteints sont si élevés dans ces systèmes où on
peut atteindre des températures de 1200°C, ce qui leur permet
d'être intégrés dans des cycles à vapeur, à gaz ou combinés. De
plus, ces systèmes peuvent être intégrés dans des centrales à
combustibles fossiles pour un fonctionnement hybride, offrant une grande variété d'options. Les tours
solaires commerciales utilisent également des sels fondus comme moyen de stockage thermique. De plus,
les matériaux céramiques peuvent être utilisés comme moyen de stockage (si le fluide caloporteur est un
gaz) ou comme matériau à changement de phase (si le fluide caloporteur est de l'eau/vapeur).
d. Concentrateurs paraboliques
Les concentrateurs paraboliques sont constituées d'un
arrangement de miroirs sur une surface parabolique, qui suit le
soleil sur deux axes de telle sorte que le point focal soit toujours
situé dans l'axe optique de la parabole. La surface réfléchissante
(le miroir) reflète le rayonnement solaire incident et le
concentre au niveau du point focal parabolique, près duquel le
moteur de Stirling est situé pour produire directement de
l'électricité à l'aide d'un générateur. Un moteur Stirling est un
moteur thermique (avec un cycle du même nom) qui utilise le
gaz comme fluide de travail. L'avantage de ces systèmes réside
dans les facteurs de concentration élevés qui peuvent être
atteints, entre 1500 et 4000. Contrairement aux systèmes
mentionnés précédemment, les paraboles ne nécessitent pas de génération de vapeur, car le moteur
fonctionne à l'hélium. Ces systèmes ont prouvé leur efficacité de conversion solaire/électrique (31,25%). La
technologie est en phase de développement et son potentiel à grande échelle est en cours d'évaluation.
e. Centrale solaire à effet de cheminée
Elle est constituée de trois composantes principales: la serre
chaude (le collecteur solaire), la cheminée qui est une
longue structure tubulaire et la turbine éolienne. Ces trois
éléments essentiels ont été familiers depuis un temps
immémorial, mais la cheminée solaire les combine dans un
nouveau système de fonctionnement. Le collecteur est ouvert
à la périphérie pour introduire l’air frais qui sera chauffé par
les rayons solaires, sous l’effet de serre, où la différence de
température entre l’intérieur et l’extérieur produit un gradient de la masse volumique de l’air interne qui se
relève; une turbine éolienne est mise dans la trajectoire de l’écoulement de l’air pour convertir l’énergie
cinétique en énergie mécanique, et le générateur, entraîné par la turbine convertit l’énergie mécanique en
énergie électrique.
Les turbines dans la cheminée solaire sont toujours placées à la base de la cheminée où la vitesse
d’écoulement d’air est plus élevée, pour transformer le maximum d’énergie cinétique en énergie
mécanique, le générateur entraîné par la turbine transforme l’énergie mécanique en énergie électrique.
Le principal avantage de ce système est qu’il peut fonctionner sans intermittence en utilisant le
rayonnement du soleil le jour et la chaleur emmagasinée dans le sol la nuit.
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1-3. Caractéristiques des différentes centrale solaire à concentration


Caractéristiques Méthode de concentration
Système de concentration linéaire Système de concentration ponctuelle
Type de champ cylindro-parabolique Fresnel linéaire à tour parabolique
solaire
Etat de l'art Commercial Récemment commercial Commercial projects de
démonstration
Coût du champ 300–350 200–250 300–400 >350
solaire (€/m2)
Taille typique de 10–250 5–200 10–100 0.1–1
l'unité (MW)
Efficacité solaire 21 15 <20 31.25
maximale (%)
Efficacité solaire 10–16 (18 projeté) 8–12 (15 projeté) 10–16 (25 projeté) 16–29
annuelle (%)
Facteur de 50–90 35–170 600–1000 jusqu'à 3000
concentration
Exigences de Exigeantes Simple Exigeantes Modérées
construction
Température de 350–415 (550 270–450 (550 projeté) 550–1000 750–900
fonctionnement (°C) projeté)
Transfert de chaleur Huile synthétique Huile synthétique Air, sels fondus air
fluide air/vapeur air/vapeur air/vapeur
Cycle de puissance Rankine Rankine Brayton/Rankine Stirling
thermodynamique
Unité de puissance Turbine à vapeur Turbine à vapeur Turbine à Moteur Stirling
vapeur et à gaz
Expérience Haute Faible Modérée Modérée
Fiabilité Prouvé à long terme Récemment prouvée Récemment prouvée Modérée
Stockage thermique Sels fondus, béton, Sels fondus, béton, Sels fondus, béton, Stockage non
matériau à matériau à changement céramique, matériau à disponible
changement de phase de phase changement de
phase
Combinaison avec le Simple Simple Simple Simple
dessalement
Intégration dans Exigeante Simple Modérée Modérée
l'environnement
Exigences de Exigeant Simple Exigeant Simple
fonctionnement
Besoins en terrains Haut Faible Haut Modéré
Comme le montre le tableau, la maturité des systèmes à concentration ponctuelle n’est pas aussi grande
que celle des systèmes à concentration linéaire. Il est encore incertain que les récepteurs à tour soient en
mesure de concurrencer des systèmes de concentration linéaire dans la plage de températures inférieure
(jusqu'à 550 ° C). D'autre part, les systèmes paraboliques ne fonctionnent que dans la gamme de kilowatts.
Ils peuvent donc être utilisés pour le dessalement décentralisé et à distance, mais pas pour les applications
à grande échelle. Jusqu'à présent, les systèmes de concentration en ligne présentaient des avantages
évidents par rapport aux autres systèmes en raison de coûts réduits, de moins de matériaux, d'une
construction simplifiée et d'une efficacité accrue, ce qui en faisait les meilleurs candidats pour le CSP
couplé au dessalement... Outre dans les systèmes de concentration linéaire, les capteurs cylindro-
paraboliques sont mieux fiables que les systèmes Fresnel. En outre, la production d’énergie à grande échelle
est bien établie dans les centrales commerciales. En effet, les CSP utilisant des collecteurs
cylindro-parabolique représentent actuellement environ 90% de la capacité installée dans le monde.
1-4. Consommation en eau des CSP
Les besoins en eau des centrales solaires dépendent de la technologie et des conditions climatiques du site.
En général, toutes les technologies d'énergie solaire utilisent
une quantité modeste d'eau (environ 76l/MWh) pour nettoyer
les surfaces des réflecteurs.
Dans tous les CSP, la chaleur est utilisée pour faire bouillir
l'eau en vapeur, qui fait fonctionner une turbine à vapeur pour
produire de l'électricité. La vapeur d'échappement du
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générateur doit être refroidie avant d'être à nouveau chauffée et reconvertie en vapeur. Ce refroidissement se
fait par l’une des méthodes :
a. Refroidissement humide
La chaleur est dissipée de la centrale par évaporation, le plus souvent via une tour de refroidissement. Le
refroidissement humide est la méthode de refroidissement la plus courante pour les centrales électriques, car
c'est la méthode de refroidissement la plus efficace et la moins chère disponible. Les centrales solaires
cylindro-paraboliques et à tour sont généralement refroidies par voie humide et consomment environ la
même quantité d'eau qu'une centrale au charbon ou nucléaire (1900 à 3000l/MWh). NOOR Ouarzazate I
utilise le refroidissement humide (1.700.000 m3/année).

b. Refroidissement à sec
La chaleur du condenseur est rejetée à l'aide de ventilateurs et d'air ambiant. Une différence de température
significative entre l'air extérieur et la vapeur d'échappement est nécessaire pour un échange thermique
adéquat, limitant les performances lors des chaudes journées d'été. Les systèmes de refroidissement à sec ont
des coûts d'investissement plus élevés que le refroidissement par voie humide, mais réduisent
considérablement la consommation totale d'eau. NOOR Ouarzazate II (280.000 m3/année), III (155.000
m3/année) et Midelt I (1000.000 m3/année) utilisent le refroidissement à sec.

c. Refroidissement hybride
L'approche hybride implique la construction d'un système de refroidissement à la fois humide et sec. Ces
systèmes peuvent soit fonctionner en parallèle, soit passer du refroidissement par voie sèche au
refroidissement par voie humide pendant les heures les plus chaudes de la journée. Les systèmes hybrides
économisent moins d'eau que le refroidissement à sec, mais sont plus chers que les deux.

1-5. CSP au Maroc


Au Maroc la technologie CSP a vu le jour en 2010 et les
principales centrales CSP sont :
1- Les Centrale solaire CSP NOOR Ouarzazate sont de
capacité totale d’environ 510 MW.
-Noor I est constituée d'un champ de 480 hectares de
miroirs courbes (cylindro-paraboliques) avec une capacité
de 160 MW. Le projet, dont le coût dépassera 7000 millions
MAD.
Les travaux ont commencé le 10 mai 2013, mis en service
en 6 février 2016. La centrale est dotée
d'une capacité de stockage de 3 heures de production, grâce
à des sels fondus.
-Noor II utilisera la technologie CSP avec capteurs
cylindro-paraboliques, comme Noor I, sur une surface de
610 hectares ; sa puissance sera de 200 MW et sa capacité
de stockage de 7 à 8 heures ; son coût est estimé à 9 218
millions MAD. Synchronisé au réseau national en janvier
2018.
-Noor III utilisera la technologie CSP avec tour, avec une puissance de 150 MW et une capacité de stockage
de 7 à 8 heures ; son coût est estimé à 7 180 millions MAD. Synchronisé au réseau national en aout 2018.
2- Centrale solaire Ain Beni Mathar utilise la technologie CSP à cycle combiné, avec une puissance de 470
MW (dont 20 MW d’électricité CSP), mis en service en 2010; son coût est estimé à 3 800 millions MAD.
3- Centrale solaire NOOR Midelt I, est une centrale hybride : CSP à miroirs cylindro-paraboliques et
Photovoltaïque, sur une surface de 939 hectares ; sa puissance sera de 800 MW; son coût est estimé à
7 570 millions MAD. Synchronisé au réseau national en janvier 2018.

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2. Autres applications des centrales à concentration solaire


2-1. Dessalement d’eau de la mer
Les régions pauvres en eau potable et proches de la mer bénéficient en générale d'un ensoleillement très
important. Ainsi la technologie du solaire à concentration est adaptée à la production d'eau douce à grande
échelle. Plusieurs technologies sont utilisées pour le dessalement de l’eau de la mer :

Procédé de distillation à détentes étagées (Multi-Stage Flash distillation MSF)


Ce procédé consiste à
maintenir l'eau sous
pression pendant toute la
durée du chauffage ;
lorsqu'elle atteint une
température de l'ordre de
120°C, elle est introduite
dans une enceinte (ou
étage) où règne une
pression réduite. Il en
résulte une vaporisation
instantanée par détente
appelée Flash. Une
fraction de l'eau s'évapore puis va se condenser sur les tubes condenseurs placés en haut de l'enceinte, et
l'eau liquide est recueillie dans des réceptacles en dessous des tubes. La vaporisation de l'eau est ainsi
réalisée par détentes successives dans une série d'étages où règnent des pressions de plus en plus réduites.
Pour chauffer l'eau de mer jusqu'à 120°C, l'eau de mer circule d'abord dans les tubes des condenseurs des
différents étages en commençant d'abord par le dernier étage où la température est la plus faible, elle est
alors préchauffée en récupérant la chaleur de condensation de la vapeur d'eau. Elle est finalement portée à
120 °C grâce à de la vapeur à une température supérieure à 120°C provenant du générateur de la vapeur. On
remarque lors du phénomène de flash que des gouttelettes d'eau salée peuvent être entraînées avec la vapeur,
elles sont séparées grâce à un dévésiculeur constitué par une sorte de grillage qui limite le passage des
gouttelettes qui retombent alors au fond de l'enceinte.

Procédé de distillation à multiples effets (Multi-Effect distillation MED)


Ce procédé est basé sur le principe
de l'évaporation, sous pression
réduite, d'une partie de l'eau de mer
préchauffée à une température
variant entre 70 et 80°C.
L'évaporation de l'eau a lieu sur
une surface d'échange,
contrairement au cas du procédé
précédent, où elle est assurée par
détente au sein des étages
successifs.
La chaleur transférée au travers de cette surface est apportée soit par une vapeur produite par une chaudière,
soit par une eau chaude provenant d'un récupérateur de chaleur. La vapeur ainsi produite dans le 1er effet est
condensée pour produire de l'eau douce dans le 2ème effet où règne une pression inférieure. La chaleur de
condensation qu'elle cède permet d'évaporer une partie de l'eau de mer contenue dans le 2ème effet et ainsi de
suite. Ainsi seule l'énergie nécessaire à l'évaporation dans le premier effet est d'origine externe. La
multiplication du nombre d'effets permet donc de réduire la consommation spécifique (énergie/m3 d'eau
douce produite).

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L'énergie requise pour les multiples effets (MED) est principalement l'énergie thermique à fournir par la
chaudière produisant le fluide de chauffage pour le premier effet. On peut cependant utiliser des chaleurs
résiduaires en couplant le procédé MED à des usines de production d'électricité ou des usines rejetant les
eaux résiduaires à des températures de l'ordre de 80°C. Il faut également de l'énergie électrique pour les
pompes de circulation et la production de vide. Afin de limiter la consommation d'énergie thermique, il est
aussi possible d'utiliser la compression mécanique de vapeur.

2-2. Production de carburant


L'énergie solaire thermique à concentration permet grâce à la
haute température, la production de carburant par la voie
thermochimique. Où il y a utilisation de la chaleur solaire à
haute température suivie par un processus thermochimique
endothermique. La voie thermochimique offre des avantages
thermodynamiques intrigants avec des implications
économiques directes. Avec de très hautes températures offertes
par les CSP on peut réaliser des réactions chimiques à très haute
température et ainsi produire des combustibles à base de
dihydrogène (H2) à partir de de méthane (CH4), de l’eau (H2O) ou de
l'eau et le dioxyde de carbone (CO2).

2-3. Cuisson
Le cuiseur solaire permet de cuire des aliments par concentration des
rayonnements lumineux. Il est généralement composé d'un réflecteur
parabolique concentrant le rayonnement lumineux vers un récipient
dont la surface absorbe les rayons. Il permet d'obtenir une température
plus élevée (environ 204°C) et cela plus rapidement qu'un four solaire.
Par contre, il est plus sensible au manque de Soleil et doit être
réorienté plus fréquemment.

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M s t e r A nnexe s
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A. Le soleil comme un corps noir


1. Définition du corps noir
Un corps noir est par définition un corps idéal parfaitement absorbant pour
la lumière et parfaitement émissif pour le rayonnement thermique. On dit
que la radiation électromagnétique absorbée par les parois de l'enceinte est
en équilibre thermique. Tous les photons sont absorbés en permanence
quelle que soit leur longueur d'onde et les photons réémis ont une
distribution spectrale qui ne dépend que de la température des parois du
corps noir.
2. Eclairement d’un corps noir
Soit le le pinceau lumineux qui est émis à partir de dS, découpe sur un écran
P une surface éclairée d'aire 𝑑𝑆 ′ qui se trouve à une distance d de la source.

𝑑𝜙
L'éclairement est par définition le rapport : 𝐸 = 𝑑𝑆′.
Si 𝛼′ désigne l’angle que fait la normale à l’écran avec la
𝑑𝑆 ′ 𝑐𝑜𝑠𝛼′
direction AA’, l’angle solide 𝑑𝛺 peut s’écrire 𝑑𝛺 = ,
𝑑2
𝑑𝜙 𝑐𝑜𝑠𝛼
avec 𝑑 = 𝐴𝐴’. Alors, 𝐸 = 𝑑𝛺 𝑑2 .
L'éclairement (en W /m²) produit par une source sur un écran
est donc proportionnel à l'intensité I de la source, au cosinus
de l'angle d'incidence ’ des rayons sur l'écran et inversement
proportionnel au carré de la distance d de la source à l'écran.
3. Loi de Stefan-Boltzmann
Une radiation électromagnétique en équilibre thermique dans une
enceinte dont la paroi est à la température T. Considérons cette radiation
comme une collection de photons indiscernables, dont le nombre total
dépend de la température de la paroi. D’après la physique statistique, si
𝑢(𝝀, 𝑇 )𝑑𝝀 dénote l’énergie moyenne par unité de volume des photons
ayant les deux directions de polarisation dans l'intervalle de longueur
ℎ𝑐
d'onde 𝜆, 𝜆 + 𝑑𝜆 et si chacun des photons a une énergie 𝜀 = 𝜆 , alors
8𝜋ℎ𝑐 𝑑𝝀
𝑢(𝝀, 𝑇 ) = ℎ𝑐 , que l'on peut écrire encore sous la forme
𝝀5
𝑒 𝑘𝝀𝑻 −1
8𝜋 𝜂𝜆3 𝑑𝜂
réduite: 𝑢(𝜂, 𝑇 ) = ℎ3𝑐 3 (𝑘𝑇)4 . Cette distribution d'énergie
𝑒 𝜂 −1
ℎ𝑐
présente un maximum pour 𝜂 = 𝑘𝜆𝑇 = 2,82. c, k et h sont la vitesse de la
lumière, la constante de Planck et de Boltzmann respectivement.
Une propriété intéressante de la distribution énergétique du corps noir est
que si le maximum de densité d'énergie apparaît à 𝑇1 pour une longueur d'onde 𝜆1 , et à 𝑇2 pour une longueur
ℎ𝑐 ℎ𝑐
𝜆2 : 𝑘𝜆 𝑇 = 𝑘𝜆 𝑇 = 2,82, connue sous le nom de loi de déplacement de Wien. Elle permet de mesurer les
1 1 2 2
hautes températures en repérant la couleur du rayonnement thermique d'une source à la température T.
3. Pouvoir émissif du corps noir
La densité moyenne d'énergie totale intégrée sur toutes les fréquences vaut :
∞ 8𝜋 5 ℎ4
𝑈(𝑇) = ∫0 𝑢(𝜂, 𝑇 )𝑑𝜂 = 15ℎ3 𝑐 3 𝑇 4 = 𝜎0 𝑇 4 , connue sous le nom de loi de Stefan-Boltzmann.
𝑈(𝑇)𝑐 𝑇 4
Le pouvoir émissif total s'écrira: 𝐼(W/m²) = = (64,5) = 𝜎𝑇 4 , avec 𝜎 = 5.67. 10−8 𝑊/𝑚2 𝐾 4 la
4
constante Stefan.

Solaire thermique à concentration FP-USMS Page 35


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B- Trigonométrie sphérique
1. Triangle spherique
Considérons une sphère de centre O et de rayon unité, et
sur sa surface 3 points A, B, C non tous trois situés sur un
même grand cercle de la sphère. Ces 3 points constituent
les sommets d'un triangle spherique, dont les cotés sont
les arcs des 3 grands cercles de la sphère, qui passent
respectivement par AB, AC, BC.
2. Angles
On peut alors définir des angles. -
Angles au sommet A, B, C : désigne ainsi, l'angle inférieur à
180°, arithmétique formé par les tangentes (𝑢 ⃗⃗, 𝑣⃗ ) aux
deux grands cercles passant par A (𝐴 = (𝑢 ̂
⃗⃗, 𝑣⃗ )). De même pour les autres sommets B et C.
- Angles au centre a, b, c : est l'angle arithmétique inférieur à 180°, en O entre les directions OB et OC
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )) . Souvent on dit qu'on "voit" le côté BC sous l'angle au centre a.
(𝑎 = (𝑂𝐵 , 𝑂𝐶

3. Relations trigonométriques
3-1. Règle des cosinus
La règle du cosinus est l'identité fondamentale de la trigonométrie sphérique: toutes les autres identités, y
compris la règle du sinus, peuvent être dérivées de la règle du cosinus.
cos 𝑎 = cos 𝑏 cos 𝑐 + sin 𝑏 𝑠𝑖𝑛 𝑐 cos 𝐴,
cos 𝑏 = cos 𝑐 cos 𝑎 + sin 𝑐 𝑠𝑖𝑛 𝑐 cos 𝐵,
cos 𝑐 = cos 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝑏 cos 𝐶.

3-2. Formule des sinus


La loi sphérique des sinus est donnée par la formule :
sin 𝐴 sin 𝐵 sin 𝐶
= sin 𝑏 = sin 𝑐 .
sin 𝑎
Ces identités se rapprochent de la règle des sinus de la trigonométrie plane lorsque les côtés sont plus
petits que le rayon de la sphère.

3-4. Règles des cosinus supplémentaires


L’application des règles du cosinus au triangle polaire, c’est-à-dire le
remplacement de A par π – a, b
par π – B, et c par π – C, donne :
cos 𝐴 = −cos 𝐵 cos 𝐶 + sin 𝐵 𝑠𝑖𝑛 𝐶 cos 𝑎,
cos 𝐵 = −cos 𝐶 cos 𝐴 + sin 𝐶 𝑠𝑖𝑛 𝐴 cos 𝑏,
cos 𝐶 = −cos 𝐴 cos 𝐵 + sin 𝐴 𝑠𝑖𝑛 𝐵 cos 𝑐.

3-4. Règles des cotangentes


cot 𝑎 sin 𝑏 −cot 𝐴 sin 𝐶 = cos 𝑏 𝑐𝑜𝑠 𝐶, Le triangle (A'B'C') est appelé le
−cot 𝐵 sin 𝐴 +cot 𝑏 sin 𝑐 = cos 𝐴 𝑐𝑜𝑠 𝑐, triangle polaire du triangle (ABC),
avec
𝑎’ + 𝐴 = 𝑏 ′ + 𝐵 = 𝑐 ′ + 𝐶 = 𝜋
sin 𝑎 cos 𝐵 = cos 𝑏 sin 𝑐 − sin 𝑏 𝑐𝑜𝑠 𝑐 cos 𝐴.
et 𝑎 + 𝐴′ = 𝑏 + 𝐵 ′ = 𝑐 + 𝐶 ′ = 𝜋.

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C- Limite de concentration
Le facteur géométrique de concentration C a une limite supérieure qui dépend du fait que la concentration
est un concentrateur tridimensionnel (circulaire) tel qu'un paraboloïde ou un concentrateur bidimensionnel
(linéaire) tel qu'un concentrateur parabolique cylindrique.
Le développement suivant du facteur de concentration maximum, est basé sur la deuxième loi de la
thermodynamique appliquée à l'échange de chaleur radiatif entre le soleil et le récepteur.
Considérons le concentrateur circulaire avec la surface d'ouverture 𝐴𝑎 et la surface de récepteur 𝐴𝑟
regardant le soleil de rayon 𝑟 à la distance 𝑅. Le demi-angle sous-tendu par le soleil est 𝜃𝑠 = 0,27°. (Le
récepteur est montré au-delà de l'ouverture pour plus de clarté; l'argument est le même s'il est du même côté
de l'ouverture que le soleil.)
Si le concentrateur est parfait, le rayonnement du soleil sur la surface 𝐴𝑎 (donc sur le récepteur ayant une
température 𝑇𝑟 ) est la fraction du rayonnement émis par le soleil qui est intercepté par 𝐴𝑎 . Bien que le soleil
ne soit pas un corps noir, aux fins d'une analyse approximative, il peut être supposé être un corps noir à 𝑇𝑆 .
Lorsque 𝑇𝑟 et 𝑇𝑆 sont identiques, la deuxième loi de la thermodynamique exige que 𝑄𝑠 → 𝑟 soit égal à 𝑄𝑟 → 𝑠 :
𝑟2 𝐴𝑎 𝑅2
𝑄𝑠 → 𝑟 = 𝑄𝑟 → 𝑠 ➾ 𝐴𝑎 𝑅2 𝜎𝑇𝑠4 = 𝐴𝑟 𝜎𝑇𝑟4 𝐸𝑟− 𝑠 ➾ = 𝐸𝑟− 𝑠 .
𝐴𝑟 𝑟2
La valeur maximale possible de 𝐸𝑟− 𝑠 est l'unité et le facteur de concentration maximal pour les
𝐴 𝑅2 1
concentrateurs solaires circulaires s'écrit : ( 𝑎) = = .
𝐴𝑟 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒,𝑚𝑎𝑥 𝑟2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃𝑠
𝐴 𝑅2 1
Un développement similaire pour les concentrateurs linéaires conduit à : ( 𝐴𝑎) = = sin 𝜃 .
𝑟 𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒,𝑚𝑎𝑥 𝑟2 𝑠

D- Cycle de Carnot
le cycle de Carnot pourra être exécuté en système
fermé (équipement piston-cylindre) ou sous système
à écoulement stationnaire (en utilisant 2 turbines et 2
compresseurs).
Il est de quatre transformations totalement
adiabatiques: détente isotherme, détente
isentropique, compression isotherme et et
compression isentropique.
Le cycle de Carnot est le cycle le plus efficace qui
peut être exécuté entre une source de chaleur à température TH et à une autre froide à TL et son efficacité est
de la forme :
𝑤 𝑞 −𝑞 𝑇 (𝑠 −𝑠 )−𝑇 (𝑠 −𝑠 ) (ℎ −ℎ )−(ℎ −ℎ )
𝜂 = |𝑞 | = 𝑖𝑛𝑞 𝑜𝑢𝑡 = 𝐻 2𝑇 1(𝑠 −𝑠𝐿 ) 3 4 = 2 (ℎ1 −ℎ 3) 4 ,
𝑖𝑛 𝑖𝑛 𝐻 2 1 2 1
𝑇𝐿 ℎ3 −ℎ4 𝑞𝑜𝑢𝑡
donc 𝜂 = 1 − 𝑇 = 1 − ℎ =1− .
𝐻 2 −ℎ1 𝑞𝑖𝑛
Le transfert thermique réversible est très
difficile à réaliser en réalité, par ce qu’il
demande de très large échange et il prend
beaucoup de temps. Alors, il est non
pratique de réaliser un système qui peut
opérer en un cycle approximant cemui de
Carnot.
La réelle valeur du cycle de Carnot est qu’il
est un cycle standard auquel les cycles
idéaux peuvent être comparés.

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I E R E E Exe r ci ces
Exercice 1 (Energies renouvelables)
La quantité d’énergie électrique consommée en 2018 par le Maroc est de l’ordre de 33,65TWh. Sa
production est dominée par les énergies fossiles : 81 % (charbon 67,6 %, gaz 11,8 %, pétrole 1,5 %) ; les
énergies renouvelables assurent 18,8 % de la production (hydraulique 3,2 %, éolien 11,6 %, solaire 4,0 %).
1/ a-Estimer la production en gaz à effet de serre en tCO2 .
b- Comparer la production en gaz à effet de serre s’elle est totalement produite en CSP, PV et nucléaire.
2/ Calculer l’empreinte au sol, en supposant que l’électricité est totalement produite par voie :
PV(10km2/TWh), CSP(30km2/TWh), Eolienne(50km2/TWh) et Géothermique(5000km2/TWh)
3/ a-Estimer le coût de production de cette énergie électrique.
b-Comparer les prix s’elle est totalement produite en CSP, PV et nucléaire.
Exercice 2 (Energie solaire)
La température à la surface de soleil est de 𝑇𝑠 = 5777𝐾.
1/Calculer la puissance du rayonnement solaire.
2/Calculer la constante solaire.
3/Calculer l'énergie totale interceptée par la Terre.
4/Calculer la température de la terre, en absence de l’atmosphère.
5/Sachant que l’albédo de la terre est de 30%, quelle est la nouvelle température de la terre. Comparer avec
la température réelle de la terre qui est de l’ordre de 𝑇 = 15°𝐶 = 288𝐾.
6/Calculer la quantité d’énergie reçue par la terre pendant un an en tep et comparer avec la consommation
mondiale 2019 qui est de l’ordre de 14 milliards tep. Comparer avec l’énergie solaire en une seconde.
𝑅𝑆 = 6,97. 108 𝑚, 𝑅𝑇 = 6,368. 106 𝑚, 𝐷𝑆𝑇 = 1,5. 1011 𝑚, 𝜎 = 5.67. 10−8 𝑊/𝑚2 𝐾 4.
Exercice 3 (Coordonnée polaires)
Béni Mellal et Kut (en Iraq) sont situées pratiquement sur le même
parallèle (32° 20' 14’’ Nord =+32.34°).
La longitude de Béni Mellal est (6° 20' 59’’ Ouest = -6.35°), celle de Kut
est (45°49’47’’ Est = 45.83).
Calculer la distance entre ces deux villes :
1/ en creusant un tunnel permettant d’aller en ligne droite de l’une à l’autre,
2/ en se déplaçant le long d’un arc de grand cercle (route orthodromique),
3/ en se déplaçant le long du parallèle commun à ces deux villes (route loxodromique).
On prendra R = 6378 km pour le rayon terrestre.
Exercice 4 (Différents angles)
Les coordonnées de Béni Mellal (Latitude 𝜑 = 32° 20′ 14 𝑁 et longitude 𝜆 = 6° 20′ 59 O ).
1/Calculer la déclinaison solaire le 15 février.
2/ Calculer l’angle d’heure solaire à 9h solaire et 17 h solaire.
3/ Calculer l’altitude à 17 h et à midi solaire.
4/Calculer l’angle solaire d'azimut à 17 h solaire.
5/Calculer l’angle de zénith du Soleil, à midi solaire.
6/ Calculer l’angle solaire et l'heure du coucher du Soleil le 15 février.
7/ Calculer le temps standard du coucher du Soleil.
8/ le nombre d’heures pour ce jour.
Exercice 5 (Capteur incliné)
1/Calculer l'angle d'incidence du rayonnement solaire pour un capteur solaire orienté 25° à l'ouest et incliné
de 60° vers le sud, situé à Béni Mellal le 15 février au temps solaire de 17:00.
2/ Calculer la période solaire du coucher du Soleil pour ce collecteur orienté sud et incliné de 60° vers le sud
et 10° vers le nord.
3/Pour un capteur d’inclinaison arbitraire quelconque, démontrer que l’heur de lever de soleil pour une
−𝑈𝑉+√1+𝑈 2 −𝑉 2 cos 𝜑 sin 𝜑
surface incliné ouest est : 𝜔𝑆𝑙 = −𝑚𝑖𝑛 {𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ( )} , avec 𝑈 = − tan 𝛾 et
1+𝑈 2 tan 𝛽 sin 𝛾
sin 𝜑 cos 𝜑
𝑉 = tan 𝛿 (tan 𝛽 sin 𝛾 − tan 𝛾 ). Faire une application numérique pour 1/.

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Exercice 6 (Suivi est-ouest)


Calculer l'angle d'incidence du rayonnement direct, la pente de la surface et l'angle azimutal de la surface
pour une surface
1/ φ = 40°, δ = 21° et ω = 30° (14h00) et
2/φ = 40°, δ = 21° et ω = 100° s'il est continuellement tourné autour d'un axe est-ouest pour minimiser θ.
Exercice 7 (Rayonnement extraterrestre et terrestre)
Béni Mellal (Latitude 𝜑 = 32,34° et longitude 𝜆 = −6,35° ), le 15 février.
1/Déterminer le rayonnement solaire quotidien 𝐼𝑗𝑒 (J /m2 ) sur une surface horizontale dans la région
extraterrestre.
2/Calculer le rayonnement solaire 𝐼𝑝𝑒 (J /m2 ) sur une surface horizontale extraterrestre entre 10 et 11 heures
du matin.
3/ Déterminer :
a- le rapport du rayonnement total horaire /quotidien, (𝑟𝑡 ), sur une horizontale terrestre à 11 h.
b- le rayonnement solaire horaire sur une surface horizontale terrestre.
4/ Déterminer le rayonnement solaire total sur une surface horizontale pendant (𝑛̅ = 9,5 h ) des heures
quotidiennes moyennes mensuelles d'ensoleillement observées à Beni Mellal en février.
5/ Estimer le rayonnement direct, les composantes diffuses et réfléchies par le sol du rayonnement solaire et
le rayonnement total sur une surface inclinée de 60° vers le sud pour l'heure de 10 h à 11 h le 15 février.
Avec, I = 1,1 MJ / m2 et ρ = 0,6.
Exercice 8 (Rayonnement à Midelt) t I_ep I_se I_ea I_sh
Le tableau (ci-contre) donne le rayonnement mesuré à Midelt (latitude 𝜑 = 0 0 0 0 0
32.684174°) prises en 2005 pendant les jours suivants : 1 0 0 0 0
2 0 0 0 0
équinoxe de printemps I_ep (21 mars), solstice d'été I_se (21 juin), équinoxe 3 0 0 0 0
d'automne I_ea (22 septembre) et solstice d'hiver I_sh (20 décembre). 4 0 0 0 0
Les deux jours d’équinoxe sont claires (le coefficient global d’absorption 𝜁 = 5 0 53 0 0
0,3), alors que le 21 mars est très clair (𝜁 = 0,15) et le 20 décembre est 6 44 226 37 0
nuageux (𝜁 = 0,6). 7 224 292 214 19
1/Calculer le rayonnement solaire au cours de ces journées et comparer avec les 8 452 627 429 90
9 639 817 649 132
mesures.
10 768 917 778 224
2/Calculer le rayonnement direct total (calculé et mesuré). 11 836 954 838 243
3/Calculer le rayonnement total reçu par une surface horizontale. 12 829 949 835 245
4/ Calculer le rayonnement reçu par une surface inclinée sud de 60°, d’un 13 763 902 755 224
entourage ayant une réflectivité 𝜌 = 0,6, entre 9h et 10h le 21 mars, si la 14 641 794 600 164
mesure du rayonnement indique le double du rayonnement direct mesuré une 15 401 636 456 111
surface horizontale. 16 233 439 236 22
17 57 162 55 0
Exercice 9 (Rayonnement reçu par un CPC) 18 0 19 0 0
1/Un capteur CPC non couvert est monté sur un axe horizontal est-ouest et 19 0 0 0 0
orienté à une pente de 25 ° par rapport à l'horizontale. La latitude est de 35° N. 20 0 0 0 0
L'angle d'acceptation 2θc = 24°. A 10 heures du matin le 1er août, le 21 0 0 0 0
rayonnement direct 805 W/m2. Estimer le rayonnement direct incident sur le 22 0 0 0 0
CPC par mètre carré de surface d'ouverture. 23 0 0 0 0
2/ Quel est le rayonnement diffus et réfléchi par le sol incident sur la surface du récepteur d’un collecteur
CPC avec un demi-angle d'acceptation de 18° incliné à 80° au sud à 35° de latitude? Le rayonnement total
horizontal est de 530 W/m2, diffus est de 175 W/m2 et la réflectance au sol est de 0,7.
Exercice 10 (∆𝑇 dans un CPC)
Le collecteur CPC d’un facteur de concentration C=4.5 a une surface d'ouverture totale de 10 m2 et un
coefficient de perte global Up d'environ 6,1 W/m2°C. Dans les conditions de son utilisation, on s'attend à ce
que F = 0,87. La température du fluide d'entrée est de 130 ° C et la température ambiante de 28 ° C.. Le
débit est de 0,135 kg / s et la capacité thermique du fluide est de 3560 J / kg ◦C. Le rayonnement absorbé par
unité de surface du collecteur est S = 590 W / m2.
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1/Calculer la quantité d’énergie utile.


2/Calculer La variation en température à travers le collecteur.
Exercice 11 (Coefficient de perte)
Calculez le coefficient de perte Up pour un récepteur cylindrique de 60 mm à 200°C. La surface de
l'absorbeur a une émittance de 0,31. L'absorbeur est recouvert d'un enveloppe tubulaire en verre de 90 mm
de diamètre extérieur et 4 mm d'épaisseur. L'espace entre l'absorbeur et l’enveloppe est évacué (enveloppe
sous vide). La vitesse du vent est de 5m/s et les températures du ciel et de l'air sont respectivement de 2°C et
10°C.
Air ambiant : 𝜌=1,232Kg/m3, 𝜇=1,794. 10−5Pa.s et 𝑘=0,0246 W/mK.
Enveloppe en verre : 𝜀𝑒 =0,88 et 𝑘𝑒 =1,4 W/mK.
Exercice 12 (Energie utile dans un CP)
Un concentrateur cylindro-parabolique d'une largeur de 2,5 m et d'une longueur de 10 m a un rayonnement
absorbé par unité de surface d'ouverture de 430 W/m2. Le récepteur est un cylindre avec une émittance de
0,31 et est entouré d'une enveloppe cylindrique en verre sous vide. L'absorbeur a un diamètre de 60 mm et
l'enveloppe transparente a un diamètre extérieur de 90 mm avec une épaisseur de 4 mm. Le collecteur est
conçu pour chauffer un fluide entrant dans l'absorbeur à 155,2 ° C à un débit de 0,0537 kg / s. Le fluide a Cp
= 3,26 kJ / kg◦C. Le coefficient de transfert de chaleur à l'intérieur du tube est de 300 W / m2 ◦C et le
coefficient de perte global est de 3,82 W/m2°C (de l'exemple précédent). Le tube est en acier inoxydable (k
= 16 W/m°C) avec une épaisseur de paroi de 5 mm. Si la température ambiante est de 10° C, Calculer :
1/ la quantité d’énergie utile.
2/ la température moyenne du fluide, en déduire la température moyenne du l’absorbeur.
3/ directement la température moyenne du fluide et de l’absorbeur.
Exercice 13 (Stockage thermique) Heure Qu(MJ) QD( MJ)
Un réservoir d'eau entièrement mélangé contenant 1 500 kg d'eau a un 1 0 12
coefficient de perte-surface de 11,1W/°C et est situé dans une chambre à 20 ° 2 0 12
C. Au début d'une heure donnée, la température du réservoir est de 45,0°C. Au 3 0 11
cours du temps, l'énergie Qu est ajoutée au réservoir à partir d'un capteur 4 0 11
solaire et l'énergie QD est retirée du réservoir et fournie à une charge comme 5 0 13
indiqué dans le tableau. Un calcul de l’énergie utile Qu en utilisant montre 6 0 14
qu'aucune énergie n'est fournie pendant la première heure. Un calcul de 7 0 18
l'énergie de charge QD montre que 12 MJ sont extraits du réservoir pendant la 8 0 21
première heure. 9 21 20
1/Calculer la température du réservoir à la fin de chacune des 12 h. 10 41 20
2/ 2/Déterminer, à charge constante QD=12MJ sans ajout de chaleur Qu=0MJ, 11 60 18
la durée maximale pour que la température d’eau reste supérieure celle de la 12 75 16
chambre.
Données : ceau=4190J/KgK,
Exercice 14 (Cycle de Rankine)
Considérons une centrale à vapeur travaillant avec un cycle simple
de Rankine. La vapeur pénètre la turbine à une pression de 3MPa et
une température de 350°C, puis condensé dans un condenseur à une
pression de 75kPa.
1/Dessiner le diagramme T-s décrivant le cycle de Rankine.
2/ Calculer des quantités de chaleur gagnée 𝑞𝑖𝑛 et dissipée 𝑞𝑜𝑢𝑡 .
3/Déterminer l’efficacité du cycle.
4/Refaire le calcul de l’efficacité si :
a- le gaz est condensé à une pression de 10kPa au lieu de 75kPa.
b-la vapeur est surchauffée à 600°C au lieu de 350°C.
c-la pression au générateur de vapeur est augmentée à 15MPa en
maintenant la température à l’entrée de la turbine égale à 600°C.
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5/Comparer avec l’efficacité du cycle de Carnot.


6/Si le rendement isentropique de la turbine est de 87% et le rendement isentropique de la pompe de 85%,
déterminer (pour le premier cas) le rendement thermique du cycle et la puissance nette de la centrale pour un
débit massique de 15 kg / s.
Exercice 15 (Cycle de Rankine à resurchauffe)
Considérons une centrale à vapeur fonctionnant selon le
cycle de réchauffage idéal de Rankine. La vapeur entre
dans la turbine haute pression à 15 MPa et 600°C et est
condensée dans le condenseur à une pression de 10 kPa.
Si la teneur en humidité de la vapeur à la sortie de la
turbine basse pression ne doit pas dépasser 10,4%,
déterminer
1/ la pression à laquelle la vapeur doit être réchauffée et
2/ l'efficacité thermique du cycle. Supposons que la
vapeur soit réchauffée à la température d'entrée de la
turbine haute pression.
Exercice 16 (Cycle de Rankine à récupération)
Considérons une centrale à vapeur fonctionnant
selon le cycle de Rankine à soutirage. La vapeur
entre dans la turbine à 15 MPa et 600°C et est
condensée dans le condenseur à une pression de 10
kPa. Une partie de la vapeur quitte la turbine à une
pression de 1,2 MPa et entre dans le récupérateur.
Déterminer la fraction de vapeur extraite de la
turbine et le rendement thermique du cycle.

Exercice 17 (Cycle combiné gaz-vapeur)


Considérons le cycle de puissance combiné gaz-vapeur illustré à
la figure. Le cycle de turbine à gaz a un rapport de pression de 8.
L'air entre dans le compresseur à 300 K et la turbine à 1300 K.
Le rendement isentropique du compresseur est de 80% et celui
de la turbine à gaz est de 85%. Le cycle de Rankine idéal simple
fonctionnant entre les limites de pression de 7 MPa et 5 kPa. La
vapeur est chauffée dans un échangeur de chaleur par les gaz
d'échappement à une température de 5008C. Les gaz
d'échappement quittent l'échangeur de chaleur à 450 K.
Les deux cycles sont caractérisés par :
-Cycle à gaz : ℎ4′ = 880,36 𝑘𝐽/𝑘𝑔 à (𝑇4′ = 853 𝐾),
𝑞𝑖𝑛 = 790,58 𝑘𝐽/𝑘𝑔, 𝑤𝑔 = 210,41 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝜂𝑐𝑔 = 26,6%, ℎ5′ = 451,8 𝑘𝐽/𝑘𝑔 à (𝑇5′ = 450 𝐾).
-Cycle à vapeur : ℎ2 = 144,78 𝑘𝐽/𝑘𝑔 à (𝑇2 = 33 °𝐶),
ℎ3 = 3411,4 𝑘𝐽/𝑘𝑔 à (𝑇3 = 500 °𝐶),
𝑤𝑣 = 1331,4 𝑘𝐽/𝑘𝑔, 𝜂𝑐𝑣 = 40,8%. Déterminer :
1/ le rapport des débits massiques de la vapeur et des gaz de combustion,
2/ l'efficacité thermique du cycle combiné.
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TP

Ces travaux pratiques nécessitent une maitrise des logiciels TranSys, Matlab, EES et Excel.
TP1
L’objectif de ce TP est de réaliser la simulation d’une centrale solaire CSP ( cylindro-parabolique) d’une
capacité de 30MW sous les conditions météorologiques de la région de l’orientale, en utilisant le logiciel
TRNSYS.4

Reproduire les résultats de l’article (en été et hiver) :


1/ Données météorlogiques.
2/ Le rendement du system, cycle de puissance, et du champ solaire.
3/ Puissance électrique

4
http://smsm.fsac.ac.ma/congres/12congres/VII/t8/0826.pdf
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Centrale solaire NOOR Ouarzazate III


Le projet de la centrale solaire "Noor Ouarzazate III" fait partie du programme solaire marocain qui a pour
objectif d’atteindre une capacité électrique installée de sources solaires de 2 000 MW à l’horizon 2020. Ce
projet a reçu beaucoup d'attention de nombreux pays et investisseurs nationaux et internationaux.
Les caractéristiques énergétiques du projet

o Puissance installée : 150 MW ;


o Productible annuel : 500 GWh ;
o Technologie : CSP Tour, avec capacité de stockage thermique de plus de 7 heures ;
o CO2 évité : 222000 T CO2 /an ;
o Localisation : Ouarzazate, Région Daraa Tafilalt. 5
o Emplacement : Latitude = 31,0091°, Longitude = -6,8624°

L’objectif des TP qui suivent est de calculer les performances de la centrale en se basant sur les données du
site, description du projet et les caractéristiques des machines auprès des constructeurs.

TP2

Les données météorologiques de Ouarzazate utilisées étaient des données historiques de Soda-pro6 -un site
web qui présente des données sur le rayonnement solaire au fil des années- pour l’année 2005.

Travail demandé
Calculer le rayonnement solaire direct sur le site du projet pour chaque mois par heure (un fichier Excel, des
données sur le rayonnement direct reçu par le site en étude, vous sera fourni) :
1/ En utilisant le logiciel bureautique de calcul Excel.
2/ En utilisant le logiciel de programmation Matlab.

5
Masen
6
http://www.soda-pro.com/web-services/radiation/helioclim-3-archives-for-free
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TP 3 : Calcul de solaire réfléchi au récepteur


Description : Le champ solaire est subdivisé en 144
cellules (12x12), comme le montre la figure. Chaque cellule
est repérée par le rayon r et l’angle θ en utilisant le tour
solaire comme référence. La densité de la surface des
miroirs
par rapport à celle de la terre occupée est calculée
𝑟
comme suit : 𝜌𝑐 = 0,721exp (−0,29 ℎ𝑐 ) + 0,03,
𝑡
avec 𝑟𝑐 est la position radial de la cellule (suivant 𝑟) et ℎ𝑡 la
hauteur de la tour.
La puissance réfléchie par chaque cellule du champ solaire 𝑟𝑖
𝑟𝑒
vers le récepteur est de la forme :
𝑄ℎ = 𝑆ℎ 𝐼𝑏 𝜌𝜇𝐾𝜃 ,
avec 𝑆ℎ est la surface de l’héliostat, 𝐼𝑏 représente le rayonnement direct, 𝐾𝜃 est
l’efficacité de chaque cellule fonction de la direction du soleil et la normale à la Technical Data
surface de l’héliostat, 𝜌 la réflectance du miroir et les valeurs 𝑓 sont les pertes 𝜌 0.848
correspondant à l’ombrage, blocage, déversement et à l’atténuation où 𝜇 = 𝐾𝜃 𝐾𝜃 = 𝑣⃗𝑡 𝑛⃗⃗ℎ
𝑓𝑜𝑚𝑏 𝑓𝑑é𝑣 𝑓𝑏𝑙𝑜𝑐 𝑓𝑎𝑡𝑡é𝑛 . 𝑓𝑜𝑚𝑏 0.95
L’énergie totale reçue par le récepteur est : 𝑓𝑏𝑙𝑜𝑐 0.95
2
𝑆𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑖+1 −𝑟𝑖2
𝑄𝑐 = ∑𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒𝑠 𝜌𝑐 𝑆 𝑄ℎ , avec la surface de la cellule 𝑆𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒,𝑖 = 𝜋 12 . 𝑓𝑎𝑡𝑡é𝑛 = 𝑑𝑟/10000

-La surface occupée par le cycle de puissance 𝑆𝑐𝑝 sur 𝑓𝑑é𝑣 0.95
terre est égale à celle occupée par les 2 réservoirs de Conception de la tour et du récepteur
stockage 𝑆𝑠𝑡 . Hauteur de la tour 185 m
-Rayon interne du champ solaire Hauteur du récepteur 20 m
Diamètre du récepteur 16 m
𝑟𝑖 = √𝑆𝑖 /𝜋, 𝑆𝑖 = 3(𝑆𝑐𝑝 + 𝑆𝑠𝑡 + 𝑆𝑡𝑜𝑢𝑟 ).
température d'entrée, sortie 565 °C, 290 °C
-Rayon externe du champ solaire
Diamètre, hauteur des deux
𝑟𝑒 = √𝑆𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 /𝜋. 30 m x30 m
Réservoirs de stockage
-Le rayon de chaque cellule 𝑟𝑐 est déterminé par Héliostat et conception de terrain
subdivision de (𝑟𝑒 − 𝑟𝑖 ) en 12 segments égaux. Surface totale occupée 1350 ha
-L’angle θ de chaque cellule est déterminé par Type de suivi Bi-axial
subdivision de 2𝜋 en 12 angles égaux. Nombre total de cellules 144 (12x12)
-Le vecteur normal à l’héliostat : Nombre d'héliostats 18125
⃗⃗𝑡 +𝑣
𝑣 ⃗⃗𝑠
𝑛⃗⃗ℎ = ‖𝑣⃗⃗ ‖+‖𝑣⃗⃗ ‖, où Dimension de l'héliostat 12 m x 10 m
𝑡 𝑠
𝑣⃗𝑡 = (𝑠𝑖𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃𝑡 , 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑐𝑜𝑠𝜃𝑡 , 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑡 )
et 𝑣⃗𝑠 = (−𝑐𝑜𝑠ℎ𝑐𝑜𝑠𝛼, −𝑐𝑜𝑠ℎ𝑠𝑖𝑛𝛼, 𝑠𝑖𝑛ℎ), avec tan 𝜃𝑡 = (ℎ𝑡 − ℎℎ )/𝑟𝑐 pour chaque cellule.
-Distance d’atténuation : 𝑑𝑟 = √𝑟𝑐2 + (ℎ𝑡 − ℎℎ )2 ,
Avec ℎℎ est la hauteur de l’héliostat.

Travail demandé

1/Dans le fichier Excel Ouarzazate, calculer à partir des données du site les angles nécessaires pour le calcul
du rayonnement (ℎ et 𝛼) pour chaque heure durant toute l’année.
2/Elaborer un programme Matlab qui permet de calculer la puissance thermique totale reçue par le récepteur
par heure.
3/ Déterminer le nombre d’heures de travail de la centrale pendant le solstice d’été.

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TP 4 : Calcul des pertes

Les pertes prédominantes dans les récepteur sont en nombre de trois types :
4
-Rayonnement : 𝑄𝑝,𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝜀𝜎𝐴𝑟 (𝑇𝑟4 − 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 ).
-Convection : 𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = ℎ𝑣𝑡𝑜𝑡 𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),.
où ℎv𝑡𝑜𝑡 regroupe la convection libre et forcée.
- Réflexion : 𝑄𝑝,𝑟𝑒𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 = (1 − 𝛼𝑐 )(1 − 𝜏)𝑄𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝𝑆𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒

Le tableau suivant récapitule les caractéristiques de l’air et du récepteur.

Caractéristiques de l’air
Vitesse du vent vv=3m/s
Masse volumique ρ= 12 kg/m3
Viscosité dynamique 𝜂 =18,306.10-6 Pa.s
Capacité calorifique spécifique Cp=1006 J/KgK
Conductivité thermique k=25,797 .10-3 W/mK
Tampérateur ambiante Ta=21,5 °C
Constante de Stephan Boltzmann 𝜎 = 5,67. 10−8 𝑊/𝑚2 𝐾 4
Caractérisques du récepteur
Diamètre du récepteur Dr=20 m,
Hauteur du récepteur Hr=24 m,
Températeur d’entrée Tfi=565 °C,
Températeur de sortie Tfs=290 °C,
Facetur de transmittance 𝜏 = 0,82
Emessivité 𝜀=0,88
Absorbance du récepteur 𝛼𝑐 = 0,94

Equations nécessaires :
𝑇 +𝑇𝑓𝑠
Températeur de récepteur 𝑇𝑟 = 𝑓𝑖 2 ,
Convection naturelle : ℎ𝑣,𝐶𝑜𝑛𝑣.𝑁𝑎𝑡 = 0,81(𝑇𝑟 + 𝑇𝑎 + 273)0,426 ,
0,8
Convection forcée :ℎ𝑣,𝐶𝑜𝑛𝑣.𝐹𝑜𝑟𝑐é𝑒 = 𝑁𝑢. 𝑘𝑎𝑖𝑟 /𝐻𝑟 avec 𝑁𝑢 = 0,0287𝑅𝑒𝑎𝑖𝑟 𝑃𝑟 0,333,
3 3 1/3
Convection totale :ℎ𝑣,𝑡𝑜𝑡 = (ℎ𝑣,𝐶𝑜𝑛𝑣.𝐹𝑜𝑟𝑐é𝑒 + ℎ𝑣,𝐶𝑜𝑛𝑣.𝑁𝑎𝑡 ) .

Travail demandé

Elaborer un programme Matlab, pour calculer les pertes totales dans le récepteur et le rendement du récepteur.

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TP 5 : Calculs dans le cycle de puissance


Le schéma ci-contre représente le
cycle de puissance similaire à
celui de la centrale NOOR
Ouarzazate III.
Les caractéristiques techniques
des différentes composantes du
cycle de puissance sont listées
dans le tableau ci-dessous.

Caractéristiques de chaque
point du cycle :
1. 𝑇1 = 560°𝐶, 𝑃1 = 160𝑏𝑎𝑟,
2. 𝑃2 = 30𝑏𝑎𝑟,
3. 𝑇3 = 𝑇1 , 𝑃3 = 𝑃2 ,
4. 𝑃4 = 0,15𝑏𝑎𝑟,
5. 𝑃5 = 𝑃4 ,
7. 𝑇7 = 140°𝐶,
8. 𝑃8 = 10𝑏𝑎𝑟,
9. 𝑇9 = 280°𝐶, Condition de fonctionnement du cycle de
10. 𝑃10 = 40𝑏𝑎𝑟, puissance
11. 𝑃11 = 2𝑏𝑎𝑟, SST-700 avec
Type de la turbine
x. 𝑃𝑥 = 𝑃10 , extraction de la vapeur
y. 𝑃𝑦 = 𝑃8 , Turbine HP d'entrée
160 bar, 560 °C
z. 𝑃𝑧 = 𝑃11 . (pression, température)
Efficacité de la turbine
85%, 80%
HP, LP
Equations des rendements:
ℎ −ℎ ℎ −ℎ ℎ −ℎ ℎ3 −ℎ𝑦 ℎ −ℎ
Débit massique total 150 kg/s
𝜂𝐻𝑃 = ℎ 1−ℎ 2 = ℎ 1−ℎ 𝑥 , 𝜂𝐿𝑃 = ℎ 3−ℎ 4 = ℎ −ℎ = ℎ 3−ℎ 𝑧 . Efficacité thermique 33.67%
1 2𝑖𝑠 1 𝑥𝑖𝑠 3 4𝑖𝑠 3 𝑦𝑖𝑠 3 𝑧𝑖𝑠
Type de condenseur Air conditionné
Enthalpies et entropies :
Condenseur (Pressure,
𝐶𝑝 (𝑒𝑎𝑢) = 4,18𝑘𝐽/𝐾𝑔𝐾, Température)
0.15 bar, 53 °C
ℎ7 = 𝐶𝑝 (𝑒𝑎𝑢)𝑇7, ℎ9 = 𝐶𝑝 (𝑒𝑎𝑢)𝑇9 . Efficacité de générateur
90%
ℎ6 = ℎ5 , 𝑠4𝑖𝑠 = 𝑠3 = 𝑠𝑦 = 𝑠𝑧 , 𝑠2𝑖𝑠 = 𝑠1 = 𝑠𝑥 . de vapeur
Equations des soutirages : Efficacité (électrique,
98%, 98%
𝑚𝑣𝑎𝑝.𝑡𝑜𝑡 (ℎ9 − ℎ8 ) = 𝑚𝑥 (ℎ𝑥 − ℎ10 ), mécanique)
Pertes parasites 5%
𝑚𝑣𝑎𝑝.𝑡𝑜𝑡 ℎ8 = 𝑚𝑦 ℎ𝑦 + 𝑚𝑥 ℎ10 + (𝑚𝑣𝑎𝑝.𝑡𝑜𝑡 − 𝑚𝑥 − 𝑚𝑦 )ℎ7 ,
Production d'électricité
(𝑚𝑣𝑎𝑝.𝑡𝑜𝑡 − 𝑚𝑥 − 𝑚𝑦 )(ℎ7 − ℎ6 ) = 𝑚𝑧 (ℎ𝑧 − ℎ11 ). Heures normales 100 MWe

Travail demandé
A l’aide d’un programme EES, ou par tableau de vapeur saturante :
1/Calculer la puissance de la turbine à basse pression et celle à haute pression, en déduire la puissance totale.
2/En prenant en considération les pertes parasite, mécaniques et dans le générateur, calculer la puissance net.
3/Calculer la puissance à l’entrée de générateur de vapeur, en déduire le rendement du cycle.

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C or re cti on TD

Exercice 1 (Energies renouvelables)


1/a- CO2=33,65x109 [(1060x 67,6 + 418x11,8+730x1,5)+(6x3,2 + 7x11,6+ 50x4,0 )]=2,62. 1013g CO2
=2,62. 107t CO2=26,2 millions de tonnes equivalent CO2.
b- CSP : CO2=33,65x109x30x2/100=20,19 milles tonnes equivalent CO2.
PV : CO2=33,65x109x30x2/100=37,02 milles tonnes equivalent CO2.
Nucléaire : CO2=33,65x109x30x2/100=4,04 milles tonnes equivalent CO2.
2/ S(PV)= 33,65x10=336,5 km2=4 Béni Mellal(78 km2), S(CSP)= 33,65x30=1009,5 km2=13 Béni Mellal
S(Eolien)= 33,65x50=1082,5 km2 =14 Béni Mellal et S(Géothermique)= 33,65x5000=108250 km2.
3/ a-Prix==33.65.106 ((100x67.6+58x11.8+180x1.5)+(47x3.2+53x11.6+264.5x4))/100=$3,21milliards.
b-CSP : Prix= 33,65x106x182=$6,06 millions.
PV : Prix= 33,65x106x146,5=$4,93 millions.
Nucléaire : Prix= 33,65x106x35=$ 1,18 millions.
Exercice 2 (Energie solaire)
1/On assimile le Soleil à un corps noir à la température T=5777, alors l’intensité de son rayonnement par
unité de surface sera :
Is = σT 4 ; A.N : Is = 5,67. 108 . 57774 = 6,328. 107 W/m2 .
La surface du Soleil étant une sphère, sa puissance est émise dans toutes les directions
de l'espace, à partir de la surface solaire. La puissance totale émise par le Soleil, est celle qui sort du Soleil
de rayon 6,19. 108 m :
PS = Is . Ss = Is . 4. π. R2S ; A.N : PS = 6,315. 107 . 4. π. 6,19. 108 = 3,863. 1026 W.
2/La puissance totale émise par le Soleil, est la même que celle qui sort de la sphère géante qui a pour rayon
la distance Terre-Soleil. Par contre, cette mégasphère ayant une surface plus grande que la surface du Soleil,
la puissance totale émise par le Soleil sera distribuée sur une surface plus grande, et donc la valeur de la
puissance par unité de surface (en W.m-2) sur cette mégasphère sera plus faible.
P 3,863.1026
PS = Is . 4. π. R2S = 𝐼𝐶𝑆 . 4. π. D2ST → 𝐼𝐶𝑆 = 4.π.DS 2 ; A.N : 𝐼𝐶𝑆 = 4.π.(1,5.1011)2 = 1366,4 𝑊/𝑚2 .
ST
3/Pour calculer l'énergie totale interceptée par la Terre, on peut considérer que c'est celle qui manque dans
l'ombre de la Terre.
La puissance totale reçue par la Terre se calcule simplement en faisant le produit de la puissance moyenne
irradiée par la surface totale (Disque) :
PT = 𝐼𝐶𝑆 . π. R2T ; A.N : PT = 1366,4. π. (6,371. 106 )2 = 1,742. 1017 𝑊.
4/On considère la Terre comme un corps noir absorbant le rayonnement électromagnétique, alors :
4 P 4 1,742.1017
PT = σT 4 𝑆𝑇 = σ𝑇𝑇2 . 4. π. 𝑅𝑇2 → T𝑇 = √4σ.π.𝑅
T
2 ; A.N : T𝑇 = √4.5.67.10−8 .π.(6,368.106 )2 = 278,6𝐾 = 5,5°𝐶.
𝑇
5/Si l’énergie thermique totale du Soleil à la Terre est multipliée par 0,7 en raison de l’albédo de la Terre,
4 1,742.1017 .0,7
alors la température de la Terre T𝑇 = √4.5.67.10−8.π.(6,368.106)2 = 254,8𝐾 = −18,3°𝐶.
Dans ce cas, ce sera un monde gelé. Cela montre que l'atmosphère existante entre le Soleil et la Terre bloque
le maximum de rayonnement sortant à grande longueur d'onde de sorte que la température moyenne de la
Terre serait élevée à environ T𝑇 = 15 °𝐶 = 288K.
6/L'énergie totale reçue pendant un an, vaut :
𝐸 = 365,25 . 24 . 3600 . 1,742. 1017 = 5,499. 1024 𝐽.
Cependant, une part de l'énergie est réfléchie par le système Terre-atmosphère et finalement seuls 70 %
environ de l'énergie est absorbée par la Terre, soit :
𝐸 = 0,7.5,499. 1024 = 3,849. 1024 𝐽.
3,849.1024
𝐸= = 9,6. 1013 𝑡𝑒𝑝.
42.109

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Pour comparaison, la consommation énergétique mondiale est d'environ 14 Gtep (2019), soit 1/6545 de
l'énergie solaire absorbée en un an, équivalent à l'énergie absorbée par la Terre en 1heure 20 minutes !

3,863.1026
-En une seconde le soleil une énergie de 3,863. 1026 𝐽, soit 14.109.42.109 = 656973 fois la consommation
mondiale annuelle en énergie !

Exercice 3 (Coordonnée polaires)


1/On note O le centre du parall`ele commun à Béni Mellal et à Kut.
̂
𝐵é𝑛𝑖 𝑀𝑒𝑙𝑙𝑎𝑙𝑂𝐾𝑢𝑡 ̂ = 45.83 + 6.36 = 52,19° = 0,9109rad
= 𝐵𝑂𝐾
Le rayon de ce parallèle est 𝑟 = 𝑅 𝑐𝑜𝑠(𝜑) = 6378𝑐𝑜𝑠(32.34°) = 5388,7 𝑘𝑚.
1/ En utilisant la formule d’Al Kashi, la longueur du tunnel serait : 𝐷𝑡𝑢𝑛𝑛𝑒𝑙 =
̂ ) = 4741 𝑘𝑚
𝑟√2(1 − 𝑐𝑜𝑠𝐵𝑂𝐾
2/ Sur un grand cercle (route orthodromique) :
On considère le triangle sphérique ABC avec A à Béni Mellal, B à Kut et C au pôle nord.
On a 𝑎 = 𝑏 = 90 − 𝜑 = 90 − 32.34 = 57,66°. L’écart des longitudes est
̂ = 52,19° = 0,9109 rad
𝐶 = 𝐵𝑂𝐾
On cherche à déterminer c :
cos 𝑐 = cos 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝑏 cos 𝐶 = 0,7237 ➾𝐶 = 43,6327° = 0,76153 𝑟𝑎𝑑
d’où une longueur égale à 𝐷𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑑𝑟𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑅 × 𝑐 = 6378 × 0,76153 =
4857𝑘𝑚
3/ Le rayon du parallèle est r calculé dans la question 1). La route parcourue est la
longueur parcourue sur le parallèle qui est égale à son rayon multiplié par l’angle en
radian qui l’intersecte.
On obtient 𝐷𝑙𝑜𝑥𝑜𝑑𝑟𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑟 × 𝐶 = 5388,7 × 0,9109 = 4908 𝑘𝑚.
Exercice 4 (Différents angles)
360 360
1/15 février correspond à j=46 ➾𝛿 = 23,45𝑠𝑖𝑛 [365 (𝑗 + 284)] = 23,45𝑠𝑖𝑛 [365 (46 + 284)] = −13,29°.
2/ L’angle horaire est donné par : ω = 15 (t SV − 12) .Pour 9h solaire, ω = 15 (9 − 12) = −30°.
Pour 13h solaire, ω = 15 (17 − 12) = 75°.
3/ℎ = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin −13,29 sin 32,34 +
cos −13,29 cos 32,34𝑐𝑜𝑠75) = 5,16°
-A midi solaire, ω = 0. L’altitude est donc, h = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔) =
𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin −13,29 sin 32,34 + cos −13,29 cos 32,34) = 44,37°
cos 𝛿 𝑠𝑖𝑛𝜔 cos −13,29 𝑠𝑖𝑛75
4/ donc 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠ℎ ) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( ) = 70,71°.
𝑐𝑜𝑠5,16
5/L’angle de zénith du Soleil est donné par 𝜃𝑧 = 90° − ℎ = 90 − 44,37 = 45,63°.
6/ L’angle solaire du coucher du Soleil est donnée par : 𝜔𝑆 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan 𝜑 tan 𝛿) =
ω
𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan 32,34 tan −13,29) = 81,4°, alors le temps solaire du coucher du soleil sera t coucher = 15 +
81,4
12 = 15 + 12 = 17,43 h = 17h 26min.
7/ Equation du temps 𝐸 = 229.2(0.000075 + 0.001868𝑐𝑜𝑠𝐵 − 0.032077𝑠𝑖𝑛𝐵 − 0.014615𝑐𝑜𝑠2𝐵 −
360 360
0.04089𝑠𝑖𝑛2𝐵) = −14,26 𝑚𝑖𝑛, avec 𝐵 = 365 (𝑗 − 1) = 45 365.
Béni Mellal est située à l’ouest du meridian standard (0), donc la correction est 4(𝜆𝑟𝑒𝑓 − 𝜆𝑙𝑜𝑐 ) est de signe -.
𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 − 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑 = 4(𝜆𝑟𝑒𝑓 − 𝜆𝑙𝑜𝑐 ) + 𝐸
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑 = 𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 − 4(𝜆𝑟𝑒𝑓 − 𝜆𝑙𝑜𝑐 ) − 𝐸 = 17,43 × 60 + 4(15 + 6.36) + 14,26
= 1145,3062𝑚𝑖𝑛 = 19ℎ 5𝑚𝑖𝑛
𝜔𝑆 81,4
8/ 𝑁 = 2 15 = 2 15 = 10,85ℎ = 10ℎ 51𝑚𝑖𝑛.
Exercice 5 (Capteur incliné)
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1/-Le capteur solaire plan orienté 25° à l'ouest et incliné de 60°, donc = 60° , 𝛾 = 25° et
𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠[cos 𝛽 sin ℎ + sin 𝛽 cos ℎ 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾)] = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠[cos 60 sin 5,16 +
sin 60 cos 5,16 𝑐𝑜𝑠(70,71 − 25)] = 49,67°.
2/𝛾 = 0° - 𝛽 = 60° : 𝜔𝑆𝑖 = 𝑚𝑖𝑛{𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(𝜑 − 𝛽 ) tan 𝛿)} = 𝑚𝑖𝑛{81,4°, 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(32,34 −
60 ) tan −13,29)} = 𝑚𝑖𝑛{81,4°, 91,82°} = 81,4°.
- 𝛽 = −10° : 𝜔𝑆𝑖 = 𝑚𝑖𝑛{81,4°, 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(32,34 + 10 ) tan −13,29)} = 𝑚𝑖𝑛{81,4°, 77,57°} = 77,57°.
Selon l'équation l’angle solaire de coucher du Soleil sur le collecteur est la plus petite des deux valeurs
calculées. Par conséquent, l’angle solaire de coucher du Soleil sur le collecteur est
ω 81,4
-𝛽 = 60° : t coucher = 15 + 12 = 15 + 12 = 17,43 h = 17h 26min.
ω 77,57
-𝛽 = −10° : t coucher = 15 + 12 = + 12 = 17,43 h = 17h 10min.
15
3/Pour une surface quelconque d’inclinaison  et d’orientation , l'angle d'incidence θ formé par la
direction du soleil et la normale à la surface réceptrice est donné par la relation :
cos 𝜃 = cos 𝛽 sin ℎ + sin 𝛽 cos ℎ 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾).
En remplaçant 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾), sin ℎ, sin 𝛼 et cos 𝛼 par les expressions suivantes, définies auparavant :
𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾) = sin 𝛼 sin 𝛾 + cos 𝛼 cos 𝛾, sin ℎ = sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔,
cos 𝛿 𝑠𝑖𝑛𝜔 sin 𝜑 cos 𝛿𝑐𝑜𝑠𝜔−sin 𝛿 cos 𝜑
𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑐𝑜𝑠ℎ , 𝑐𝑜𝑠𝛼 = :
𝑐𝑜𝑠ℎ
cos 𝜃 = sin 𝛿 (sin 𝜑 cos 𝛽 − cos 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) + cos 𝛿 cos 𝜔 (cos 𝜑 cos 𝛽 + sin 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) +
cos 𝛿 sin 𝛽 sin 𝛾 sin 𝜔 = 𝐴 sin 𝜔 + 𝐵 cos 𝜔 + 𝐶, avec A = cos 𝛿 sin 𝛽 sin 𝛾, 𝐵 = cos 𝛿 (cos 𝜑 cos 𝛽 +
sin 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) et C = sin 𝛿 (sin 𝜑 cos 𝛽 − cos 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾).
Au lever et au coucher du soleil sur la surface d'inclinaison  et d'orientation , l’angle d’incidence
𝜔 𝜔
est : 𝜃 = 90° ➾𝐴 sin 𝜔 + 𝐵 cos 𝜔 + 𝐶 = 0, et puisque sin 𝜔 = 2 sin 2 cos 2 =
1−cos𝜔 1+cos𝜔 1−cos𝜔 1+cos𝜔
2 (±√ ) (±√ ) ➾2 (±√ ) (±√ ) 𝐴 = −(𝐵 cos 𝜔 + 𝐶). Elevons au carré les
2 2 2 2

deux membres de cette équation, on obtient :


(𝐴2 + 𝐵 2 ) cos2 𝜔 + 2𝐵𝐶 cos 𝜔 + (𝐶 2 − 𝐴2 ) = 0.
C'est une équation du second ordre en cos 𝜔, elle admet pour solutions :
𝐵𝐶 𝐵 𝐶 2 2
−𝐵𝐶±√𝐴4 +𝐴2 𝐵2 −𝐴2 𝐶 2 − 2 ±√1+ 2 − 2 −𝑈𝑉±√1+𝑈 2 −𝑉 2 𝐵 cos 𝜑 sin 𝜑
𝐴 𝐴 𝐴
cos 𝜔 = = 𝐵2
= , avec 𝑈 = 𝐴 = tan 𝛽 sin 𝛾 + tan 𝛾 et
𝐴2 +𝐵2 1+ 2 1+𝑈 2
𝐴
𝐶 sin 𝜑 cos 𝜑
𝑉 = 𝐴 = tan 𝛿 (tan 𝛽 sin 𝛾 − tan 𝛾 ).
Pour une surface inclinée, la durée maximale d'insolation de la surface est : 𝑁 = 𝜔𝑆𝑐 − 𝜔𝑆𝑙 < 2𝜔𝑆 .
Les angles horaires du lever 𝜔𝑆𝑙 et du coucher 𝜔𝑆𝑐 ne sont pas symétriques par rapport à midi tSV, sauf
pour une surface inclinée face au Sud, et ne peuvent jamais dépasser ceux d'une surface horizontale.
Selon que l'orientation est vers l'Est ou vers l'Ouest, le calcul de 𝜔𝑆𝑙 et 𝜔𝑆𝑐 se fait à partir des relations
suivantes :
Orientation vers l’ouest (𝛾 > 0) :
−𝑈𝑉+√1+𝑈 2 −𝑉 2 −𝑈𝑉−√1+𝑈 2 −𝑉 2
𝜔𝑆𝑙 = −𝑚𝑖𝑛 {𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ( )} et 𝜔𝑆𝑐 = 𝑚𝑖𝑛 {𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ( )}.
1+𝑈 2 1+𝑈 2
Orientation vers l’est (𝛾 < 0):
−𝑈𝑉−√1+𝑈 2 −𝑉 2 −𝑈𝑉+√1+𝑈 2 −𝑉 2
𝜔𝑆𝑙 = −𝑚𝑖𝑛 {𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ( )} et 𝜔𝑆𝑐 = 𝑚𝑖𝑛 {𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ( )}.
1+𝑈 2 1+𝑈 2
cos 32,34 sin 32,34 sin 32,34 cos 32,34
- 𝛽 = 60° , 𝛾 = 25° : 𝑈 = tan 60 sin 25 − = 2,3 et 𝑉 = tan 13,29 (tan 60 sin 25 − ) = 0,26.
tan 25 tan 25
−𝑈𝑉+√1+𝑈 2 −𝑉 2
𝛾 = 25° > 0, donc 𝜔𝑆𝑙 = −𝑚𝑖𝑛 {𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ( )} = −𝑚𝑖𝑛{81,4°, 66,64°} = −66,64°.
1+𝑈 2
Exercice 6 (Suivi Est-Ouest)
1/ Calcul d’angle d’incidence :
𝜃 = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(√1 − cos2 𝛿 sin2 𝜔) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(√1 − cos 2 21 sin2 30) = 27,8°.
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Altitude solaire :
h = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 21 sin 40 + cos 21 cos 40 𝑐𝑜𝑠30) = 58,2°.
cos 𝛿 𝑠𝑖𝑛𝜔 cos 21 𝑠𝑖𝑛30
Azimut solaire : 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠ℎ ) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠58,2 ) = 62,3°.
Alors, l’angle d’inclinaison (de suivi) :
cos 𝛼 cos 62,3
𝛽 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛|𝑡𝑎𝑛𝜓| = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 |− 𝑡𝑎𝑛ℎ | = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 |− 𝑡𝑎𝑛58,2| = 16,1°.
2/ Calcul d’angle d’incidence :
𝜃 = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(√1 − cos2 𝛿 sin2 𝜔) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(√1 − cos 2 21 sin2 100) = 66,8°.
Altitude solaire :
h = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 21 sin 40 + cos 21 cos 40 𝑐𝑜𝑠30) = 6,1°.
cos 𝛿 𝑠𝑖𝑛𝜔 cos 21 𝑠𝑖𝑛100
Azimut solaire : 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠ℎ ) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠58,2 ) = 67,61°.
Alors, l’angle d’inclinaison (de suivi) :
cos 𝛼 cos 67,61
𝛽 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛|𝑡𝑎𝑛𝜓| = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 |− 𝑡𝑎𝑛ℎ | = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 |− 𝑡𝑎𝑛6,1 | = 74.3°.
Exercice 7 (Rayonnement reçu par un CPC)
1/Pour cette date, n = 213, ω =15 (10-12 )= −30° ,
360
𝛿 = 23,45𝑠𝑖𝑛 [365 (213 + 284)] = 17,9° ,
ℎ = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 17,9° sin 35° + cos 17,9° cos 35° 𝑐𝑜𝑠 − 30°) = 58.4° et
cos 17,9° 𝑠𝑖𝑛−30°
𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠58.4° ) = 65,2°.
Pour ce collecteur, on a β - θc = 25 - 12 = 13° et β + θc = 25 + 12 = 37° et on a
13° ≤ 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(tan 𝜃𝑧 cos 𝛼) = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(tan 90° − 58.4° cos 65,2°) = 14,5° ≤ 37°, donc F=1.
L’angle d’incidence est :
cos 𝜃 = sin(35 − 25) sin 17.9 + cos(35 − 25) cos 17.9 cos −30 = 0.865
Le rayonnement direct incident sur le capteur est donc :
𝐼𝑏,𝐶𝑃𝐶 = 𝐹𝐼𝑏 cos 𝜃 = 1 × 805 × 0,865 = 700 𝑊/𝑚2 .
2/Dans ce cas, le rayonnement réfléchi par le sol doit être pris en compte, car 𝜃𝑐 + 𝛽 = 18 + 80 = 98° >
90°
1 1 175
𝐼𝑑,𝐶𝑃𝐶 = 2 𝐼𝑑 (𝐶 + cos 𝛽) = 2 (𝑠𝑖𝑛18 + cos 80) = 42,2 𝑊/𝑚2 ,
1 1 530×0,7
𝐼𝑟,𝐶𝑃𝐶 = 2 𝐼𝜌 (𝐶 − cos 𝛽) = (𝑠𝑖𝑛18 − cos 80) = 25,1 𝑊/𝑚2.
2

Exercice 8 (Rayonnement extraterrestre et terrestre)


1/Béni Mellal le 15 Février : 𝜑 = 32,34 j=46, 𝛿 = −13,29°, 𝜔𝑠 = 81,4° et 𝐼𝑐𝑠 = 1376 𝑊/𝑚2 :
24×3600 2𝜋𝜔
𝐼𝑗𝑒 = 𝜋
𝐼𝑒𝑥𝑡 [cos 𝛿 cos 𝜑 sin 𝜔𝑠 + 360𝑠 sin 𝛿 sin 𝜑],
24×3600 360 2𝜋𝜔𝑠
𝐼𝑗𝑒 = 𝜋
𝐼𝑐𝑠 (1 + 0.33𝑐𝑜𝑠 (365 𝑗)) [cos 𝛿 cos 𝜑 sin 𝜔𝑠 + 360
sin 𝛿 sin 𝜑], AN: 𝐼𝑗𝑒 = 24,56 𝑀𝐽/𝑚2.
2/A 10h : 𝜔1 = −30°, 11h 𝜔2 = −15° et
12×3600 2𝜋(𝜔2 −𝜔1 )
𝐼𝑝𝑒 (𝐽/𝑚2 ) = 𝜋
𝐼𝑒𝑥𝑡 [cos 𝛿 cos 𝜑 (sin 𝜔2 − sin 𝜔1 ) + 360
sin 𝛿 sin 𝜑] ; AN. 𝐼𝑝𝑒 = 3,2𝑀𝐽/𝑚2
3/ a- 11h 𝜔 = −15°.
𝑎 = 0.409 + 0.5016 sin(𝜔𝑠 − 60) = 0,688 𝜋 cos 𝜔−cos 𝜔
{ ➾𝑟𝑡 = 24 (𝑎 + 𝑏 cos 𝜔) sin 𝜔 −(2𝜋𝜔 /360)𝑠cos 𝜔 = 0,147.
𝑏 = 0.6609 + 0.4767 sin(𝜔𝑠 − 60) = 0,395 𝑠 𝑠 𝑠

b- 𝐼ℎ𝑡 = 𝑟𝑡 𝐼𝑗𝑒 = 0,147.24,56 = 3,62 𝑀𝐽/𝑚2.


𝜔
4/ Le nombre d’heure de la journée : 𝑁 = 2 15𝑆 = 10,85ℎ et on a n=9,5h, donc
𝑛̅
𝑎 = −0.110 + 0.235 cos 𝜑 + 0.0323 (𝑁̅) = 0,371 𝑛̅
{ 𝑛̅
. Alors, 𝐼𝑗̅ = (𝑎 + 𝑏 𝑁̅) 𝐼𝑗𝑒̅ = (0,371 +
𝑏 = 1.449 − 0.553 cos 𝜑 − 0.694 (𝑁̅) = 0,374
9,5
0,374 ) 24,56 = 17,16 𝑀𝐽/𝑚2 .
10,85
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𝐼 1,1 𝐼
5/ 𝑘𝑇 = 𝐼 = 3,2 = 0,34➾ 𝐼𝑑 = 1 − 0.249𝑘𝑇 = 0,914, donc 𝐼𝑑 = 0,914.1,1 = 1,01𝑀𝐽/𝑚2 et 𝐼𝑏 =
0
(1 − 0,914). 1,1 = 0,094𝑀𝐽/𝑚2 .
Le rayonnement entre 10 et 11, on prend 10.5, donc 𝜔 = −22,5°,
cos 𝜃 = sin(𝜑 − 𝛽) sin 𝛿 + cos(𝜑 − 𝛽) cos 𝛿 cos 𝜔 = 0.903 et 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑧 = sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔 =
0,637.
Alors,
cos 𝜃 1+cos 𝛽 1−cos 𝛽
𝐼𝑇 = 𝑅𝑏 𝐼𝑏 + 𝑅𝑑 𝐼𝑑 + 𝜌𝑅𝑟 (𝐼𝑏 + 𝐼𝑑 ) = cos 𝜃 𝐼𝑏 + 𝐼𝑑 + 𝜌 (𝐼𝑏 + 𝐼𝑑 ) = 1,05𝑀𝐽/𝑚2 .
𝑧 2 2
Exercice 9 (∆𝑇 dans un CPC)
1/Le débit massique par unité de surface d'ouverture est de 𝑚̇/𝐴𝑐 = 0,135 / 10 = 0,0135 𝑘𝑔/ 𝑚2 𝑠. FE
peut être calculé comme suit :
𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 0,0135 × 3560 𝐴𝑟 . 6,1 × 0,87
𝐹𝐸 = [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] = [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] = 0,82.
𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 × 6,1 0,0135 × 3560
L’énergie utile peut être estimée par la relation suivante:
1 1
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹𝐸 [𝑆 − 𝑈𝑝 (𝑇𝑒 − 𝑇𝑎 )] = 10 × 0,82 [590 − 6,1(130 − 28)] = 3,7𝑘𝑊.
𝐶 4,5
2/La différence de température est :
𝑄𝑢 3700
∆𝑇 = = = 7,7°𝐶.
𝑚̇𝑐𝑝 0,0135 × 3560
Exercice 10 (Coefficient de perte)
Les équations décrivant les pertes peuvent être résolues par divers programmes de résolution d'équations.
on illustrera ici un calcul manuel itératif. Pour la première estimation, supposons que la température de
l’enveloppe est de 17°=290K (supposée supérieure à celle de l’air ambiant 17°C>10°C).Pour estimer le
coefficient de transfert de chaleur du vent, il est nécessaire de trouver le nombre de Reynolds pour une
290+283
température de l'air qui est la moyenne des températures de l’enveloppe et ambiante, soit =
2
286,5 𝐾:
𝑣𝐷 𝜌𝑣𝐷 1,232×5×0,09
𝑅𝑒 = 𝜈 𝑒 = 𝜇 𝑖 = 1,794.10−5 = 30900,
Le coefficient de transfert thermique du vent est alors,
ℎ 𝐷
𝑁𝑢 = 𝑣𝑘 𝑒 = 0,30𝑅𝑒 0,6 = 0,30(30900)0,6 = 148,
𝑘 0,0246
ℎ𝑣 = 𝑁𝑢 𝐷 = 148 = 40,5 W/𝑚2 °C.
𝑒 0,09
La substitution de ℎ dans l'équation des pertes pour une longueur de 1 m fournit la première estimation de la
perte:
4 4
𝑄𝑝 = 𝜋𝐷𝑒𝑒 𝐿ℎ𝑣 (𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑎 ) + 𝜀𝑒 𝜋𝐷𝑒𝑒 𝐿𝜎(𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 ),
𝑄𝑝 = 𝜋 × 0.09 × 1[40,5(290 − 283) + 0,88 × 5,67. 10−8 (2904 − 2754 )] = 99,3 𝑊 .
𝐷
2𝜋𝑘𝑒 𝐿 𝑄𝑝 𝑙𝑛( 𝑒𝑒 )
𝐷𝑒𝑖
La température du couvercle intérieur est : 𝑄𝑝 = 𝐷
(𝑇𝑒𝑖 − 𝑇𝑒𝑒 ) ➾𝑇𝑒𝑖 = 𝑇𝑒𝑒 +
𝑙𝑛( 𝑒𝑒 ) 2𝜋𝑘𝑒 𝐿
𝐷𝑒𝑖
0,09
99,5𝑙𝑛( )
0,082
𝑇𝑒𝑖 = 290 + = 291,1𝐾.
2𝜋×1,4×1
4
2𝜋𝑘𝑒𝑓𝑓 𝐿 𝜋𝐷𝑟 𝐿𝜎(𝑇𝑟4 −𝑇𝑒𝑖 )
L'équation 𝑄𝑝 = 𝐷 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑒𝑖 ) + 1 1−𝜀𝑒 𝐷𝑟
sera utilisée pour trouver la perte de chaleur, qui sera
𝑙𝑛( 𝑒𝑖 ) + ( )
𝐷𝑟 𝜀𝑟 𝜀𝑒 𝐷𝑒𝑖
comparée à la perte de chaleur d'origine. S'ils ne sont pas égaux, il est nécessaire de faire une autre
estimation de la température du couvercle extérieur.
𝜋×0,06×1×5,67.10−8 (4734 −291,54 )
𝑄𝑝 = 1 1−0,88 0,060 = 137,8 𝑊.
+ ( )
0,31 0,88 0,082

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Puisque 137,8 n'est pas égal à 99,5 (la différence est de +38,8), notre estimation initiale de la température de
l’enveloppe extérieure était trop basse. Une seconde estimation de la température de l’enveloppe extérieure
de 295 K a une erreur de -16,9 W. L'interpolation linéaire pour trouver la température où l'erreur est nulle
donne une température de l’enveloppe de 292,9 K. Avec cette nouvelle température de l’enveloppe, la perte
calculée à partir des équations (1ère et dernière équation de 𝑄𝑝 ) sont pratiquement identiques et égaux à
136,7 W. Le coefficient de perte (basé sur l’aire du récepteur) se trouve à partir de sa définition :
𝑄𝑝 136,7
𝑄𝑝 = 𝐴𝑟 𝑈𝑝 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) ➾ 𝑈𝑝 = 𝐴 (𝑇 −𝑇 ) = 𝜋×0,06×1(473−283) = 3,82 𝑊/𝑚2 °𝐶.
𝑟 𝑟 𝑎
La grande variation du coefficient de perte avec la température du
récepteur est illustrée dans la figure suivante. Un récepteur qui a un
changement de température significatif dans le sens d'écoulement doit
être divisé en un certain nombre de petites sections.
Dans cet exemple l'espace annulaire est supposé être évacué. Si cet
espace n'est pas évacué, le transfert de chaleur à travers le gaz doit être
inclus. Par exemple, si de l'air à une pression de 100 Pa est présent
dans l'espace annulaire du récepteur, le coefficient de perte à une
température du récepteur de 473 K est de 6,68 W/m2 K.
Exercice 11 (Energie utile dans un collecteur CP)
1
1/La solution est à travers l’équation 𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹𝐸 [𝑆 − 𝑈𝑝 (𝑇𝑒 − 𝑇𝑎 )]. 𝐶
Tout d’abord, on calcule les différents coefficients :
La surface du récepteur : 𝐴𝑟 = 𝜋𝐷𝑒 𝐿 = 𝜋 × 0,06 × 10 = 1,88 𝑚2 .
Prenons en considération de l'ombrage de la partie centrale du collecteur par le récepteur, donc
𝐴 24,1
𝐴𝑐 = (𝑙 − 𝐷) × 𝐿 = (2,5 − 0,09) × 10 = 24,1𝑚2, ➾ 𝐶 = 𝐴𝑐 = 1,88 = 12,82.
𝑟
Pour calculer FE, on calcule tout d'abord F’ :
1/𝑈𝑝 1/3,82
𝐹′ = = = 0,984.
1 𝐷𝑒 𝐷𝑒 𝐷𝑒 1 0,06 0,06 0,06
𝑈𝑝 + ℎ𝐷𝑖 + (2𝑘 𝑙𝑛 𝐷𝑖 ) 3,82 + 300 × 0,05 + (2 × 16 𝑙𝑛 0,05)
𝐹𝐸 𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 𝑚̇𝑐𝑝 0,0537×3260
𝐹 ′′ = =𝐴 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] , = 1,88×3,82×0,984 = 24,77 ➾
𝐹′ 𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′

𝐹𝐸 1
𝐹 ′′ = = 24,77 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− 24,77)] = 0,980, ➾ 𝐹𝐸 = 𝐹 ′ 𝐹 ′′ = 0,984 × 0,980 = 0,964.
𝐹′
L’énergie utile est donc:
1 1
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹𝐸 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝 (𝑇𝑒 − 𝑇𝑎 )] = 24,1 × 0,964 [430 − 12,82 3,82(200 − 10)] = 8685𝑊.
2/La différence de température est :
𝑄 8685
∆𝑇 = 𝑚̇𝑐𝑢 = 0,0537×3260 = 49,6°𝐶,
𝑝
et la température du fluide à la sortie est de 𝑇𝑓𝑠 = 155,2 + 49,6 = 204,8°C.
𝑇 +𝑇 155,2+204,8
La température moyenne du fluide est 𝑇𝑓𝑚 = 𝑓𝑒 2 𝑓𝑠 = = 180°𝐶 .
2
La différence de température moyenne entre l'extérieur du récepteur et le fluide est :
𝐴𝑟 (𝑇𝑟 −𝑇𝑓 ) 𝑄 𝐷 𝐷 𝐷 𝑄 1 1 𝐷
𝑄𝑢 = 𝐷𝑒 𝐷 𝐷
➾ 𝑇𝑟 − 𝑇𝑓 = 𝜋𝐷𝑢𝐿 (ℎ𝐷𝑒 + (2𝑘𝑒 𝑙𝑛 𝐷𝑒)) = 𝜋𝐿𝑢 (ℎ𝐷 + 2𝑘 𝑙𝑛 𝐷𝑒)
+( 𝑒 𝑙𝑛 𝑒 ) 𝑒 𝑖 𝑖 𝑒 𝑖
ℎ𝐷𝑒 2𝑘 𝐷𝑖

8685 1 1 0,06
𝑇𝑟 − 𝑇𝑓 = 𝜋×10 (300×0,05 + 2×16 𝑙𝑛 0,05) = 20°C.
de sorte que la température moyenne du récepteur soit 𝑇𝑚 = 𝑇𝑓𝑚 + 20 = 200°𝐶, qui était la valeur
supposée dans l'exemple précédent.
𝑄 /𝐴 8685/1,88
3/La température moyenne du fluide : 𝑇𝑓𝑚 = 𝑇𝑓𝑒 + 𝐹𝑢 𝑈 𝑟 (1 − 𝐹′′) = 155,2 + 0,964×3,82 (1 − 0,98) = 180°𝐶.
𝐸 𝑝

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𝑄𝑢 /𝐴𝑟 8685/1,88
La température moyenne du l’absorbeur : 𝑇𝑚 = 𝑇𝑓𝑒 + 𝐹𝐸 𝑈𝑝
(1 − 𝐹𝐸 ) = 155,2 + 0,964×3,82 (1 − 0,964) = 200°𝐶.
Exercice 12 (Stockage de l’énergie thermique)
∆𝑡
𝑇𝑓,𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝑇𝑓,𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 + 𝑚 𝑐 [𝑄𝐶 − 𝑄𝐷 − 𝑈𝑅 𝐴𝑅 (𝑇𝑓,𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 − 𝑇𝑎 )],
𝑓 𝑓

Heure Qu(MJ) QD( MJ) Tfn(°C) Tfa(°C)


1 0 12 45 42.9
2/𝑄𝐷 =12MJ,𝑄𝐶 = 0𝐽 2 0 12 42.9 40.9
3 0 11 40.9 39.0
et 𝑇𝑓,𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 =𝑇1ℎ =45°C,𝑇𝑓,𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 ≥ 𝑇𝑎 ➾ 4 0 11 39.0 37.1
5 0 13 37.1 35.0
𝑚𝑓 𝑐𝑓 6 0 14 35.0 32.6
∆𝑡 ≤
𝑄𝐷 7 0 18 32.6 29.7
− 𝑈𝑅 𝐴𝑅
(𝑇𝑎 − 𝑇1ℎ ) 8 0 21 29.7 26.3
9 21 20 26.3 26.4
∆t ≤51418s=14h17min. 10 41 20 26.4 29.7
11 60 18 29.7 36.3
12 75 16 36.3 45.6

Exercice 12 (Cycle de Rankine)


1/Diagramme T-s du cycle Rankine :
2/Calcul des quantités de chaleur gagnée 𝑞𝑖𝑛 et dissipée 𝑞𝑜𝑢𝑡 .
La centrale fonctionne selon le cycle de Rankine idéal. Par
conséquent, la pompe et la turbine sont isentropiques, il n'y a pas
de chute de pression dans le générateur de vapeur et le
condenseur, et la vapeur quitte le condenseur et entre dans la
pompe sous forme de liquide saturé à la pression du condenseur.
On détermine tout d'abord les enthalpies à différents points du
cycle, en utilisant les données des tables de vapeur.
𝑃 = 75 𝑘𝑃𝑎 ℎ1 = 384,44 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 1 : 1 }➾ {
fluide saturé 𝑣1 = 0,001037 𝑚3 /𝑘𝑔
Etat 2 : 𝑃2 = 3𝑀𝑃𝑎 et 𝑠2 = 𝑠1 :
𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝 = 𝑣1 (𝑃2 − 𝑃1 ) = 0,001037(3. 106 − 75. 103 ) = 3,03 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
ℎ2 = ℎ1 + 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝 = 384,44 + 3,03 = 387,47 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑃 = 3 𝑀𝑃𝑎 ℎ = 3116,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 3 : 3 }➾ { 3
𝑇3 = 350 °𝐶 𝑠3 = 6,7450 𝑘𝐽/𝑘𝑔𝐾
Etat 4 : 𝑃4 = 75 𝑘𝑃𝑎 (mélange saturé) et 𝑠4 = 𝑠3 :
𝑠4 −𝑠 6,7450−1,2131
𝑥4 = 𝑠 𝑓 = = 0,8861,
𝑓𝑔 6,2426
ℎ4 = ℎ𝑓 + 𝑥4 ℎ𝑓𝑔 = 384,44 + 0,8861.2278 = 2403 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
Donc, 𝑞𝑖𝑛 = ℎ3 −ℎ2 = 3116,1 − 387,47 = 2728,6 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑞𝑜𝑢𝑡 = ℎ4 −ℎ1 = 2403 − 384,44 = 2018,6 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑞 2018,6
3/Efficacité : 𝜂𝑡ℎ = 1 − 𝑞𝑜𝑢𝑡 = 1 − 2728,6 = 0,26 = 26%.
𝑖𝑛
L’efficacité pourra être déterminée à partir de :
𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑜𝑢𝑡 = ℎ3 − ℎ4 = 3116,1 − 2403 = 713,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑤 = 𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑜𝑢𝑡 − 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑖𝑛 = 3116,1 − 3,03 = 710,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑤 710,1
Donc, 𝜂𝑡ℎ = 𝑞 = 2728,6 = 0,26 = 26 %.
𝑖𝑛
Alors, cette centrale convertit 26 % de la chaleur reçue dans le générateur de vapeur en travail net.
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𝑃1 = 10 𝑘𝑃𝑎 ℎ1 = 191,81 𝑘𝐽/𝑘𝑔


4/a- Etat 1 : }➾ {
fluide saturé 𝑣1 = 0,00101 𝑚3 /𝑘𝑔
Etat 2 : 𝑃1 = 3𝑀𝑃𝑎 et 𝑠2 = 𝑠1 :
𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝 = 𝑣1 (𝑃2 − 𝑃1 ) = 0,00101(3. 106 − 10. 103 ) = 3,02 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
ℎ2 = ℎ1 + 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝 = 191,81 + 3,02 = 194,83 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑃 = 3 𝑀𝑃𝑎 ℎ = 3116,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 3 : 3 }➾ { 3
𝑇3 = 350 °𝐶 𝑠3 = 6,7450 𝑘𝐽/𝑘𝑔𝐾
Etat 4 : 𝑃4 = 10 𝑘𝑃𝑎 (mélange saturé) et 𝑠4 = 𝑠3 :
𝑠4 −𝑠 6,7450−0,6492
𝑥4 = 𝑠 𝑓 = = 0,8128,
𝑓𝑔 7,4996
ℎ4 = ℎ𝑓 + 𝑥4 ℎ𝑓𝑔 = 191,81 + 0,8128.2391,1 = 2136,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
Donc, 𝑞𝑖𝑛 = ℎ3 −ℎ2 = 3116,1 − 194,83 = 2921,3 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑞𝑜𝑢𝑡 = ℎ4 −ℎ1 = 2136,1 − 191,81 = 1944,3 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑞 1944,3
Alors, l’efficacité : 𝜂𝑡ℎ = 1 − 𝑞𝑜𝑢𝑡 = 1 − 2921,3 = 0,334 = 33,4%.
𝑖𝑛
D’où, l’efficacité augmente de 26% à 33,4% comme résultat de la diminution de la pression dans le
condenseur de 75kPa à 10kPa.
b-Les états 1 et 2 restent les mêmes dans ce cas et les enthalpies à l’état 3 (3MPa et 6000°C) et l’état 4
(10kPa et 𝑠4 = 𝑠3) sont déterminées de la même manière :
ℎ3 = 3682,8 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
ℎ4 = 2380,3 𝑘𝐽/𝑘𝑔 (𝑥4 = 0,915) .
Donc, 𝑞𝑖𝑛 = ℎ3 −ℎ2 = 3682,8 − 194,83 = 3488 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑞𝑜𝑢𝑡 = ℎ4 −ℎ1 = 2380,3 − 191,81 = 2188,5 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑞 2188,5
Alors, l’efficacité : 𝜂𝑡ℎ = 1 − 𝑞𝑜𝑢𝑡 = 1 − 3488 = 0,373 = 37,3 %.
𝑖𝑛
D’où, l’efficacité augmente de 33,4% à 37,3% comme résultat de réchauffement de la vapeur de 350°C à
600°C.
c-L’état 1 reste la même dans ce cas, alors que les autres se changent. Les enthalpies à l’état 2 (15MPa et
𝑠2 = 𝑠1 ), l’état 3 (15MPa et 600°C) et l’état 4 (10kPa et 𝑠4 = 𝑠3 ) sont déterminées de la même manière :
ℎ2 = 206,95 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
ℎ3 = 3583,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
ℎ4 = 2115,3 𝑘𝐽/𝑘𝑔 (𝑥4 = 0,804).
Donc, 𝑞𝑖𝑛 = ℎ3 −ℎ2 = 3583,1 − 206,95 = 3376,2 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑞𝑜𝑢𝑡 = ℎ4 −ℎ1 = 2115,3 − 191,81 = 1923,5 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑞 1923,5
Alors, l’efficacité : 𝜂𝑡ℎ = 1 − 𝑞𝑜𝑢𝑡 = 1 − 3376,2 = 0,43 = 43 %.
𝑖𝑛
D’où, l’efficacité augmente de 37,3% à 43% comme résultat d’augmentation de la pression dans le
générateur de vapeur de 3 à 15Mpa en maintenant la température à l’entrée de la turbine à 600°C.

𝑇𝑚𝑖𝑛 91,76+273
5/ 𝜂𝑡ℎ,𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡,1/ =1− = 1− = 0,415 = 41,5 %,
𝑇𝑚𝑎𝑥 350+273
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𝑇 45,81+273
𝜂𝑡ℎ,𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡,𝑎− = 1 − 𝑇𝑚𝑖𝑛 = 1 − = 0,488 = 48,8 %,
𝑚𝑎𝑥 350+273
𝑇𝑚𝑖𝑛 45,81+273
𝜂𝑡ℎ,𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡,𝑏− = 1 − 𝑇 = 1− = 0,635 = 63,5 % = 𝜂𝑡ℎ,𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡,𝑐− .
𝑚𝑎𝑥 600+273
Cette différence entre les deux efficacités est due au large irréversibilités externes dans le cycle de rankine
causées par la grande différence de température entre la vapeur et le fluide caloporteur (le gaz de
combustion dans le four pour les centrales thermiques).
𝑤 𝑤 3,03
6/Travail de la pompe : 𝜂𝑝 = 𝑤 𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑖 ➾ 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑟 = 𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑖 = 0.85 = 3,56 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑟 𝜂 𝑝
𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑟
Travail de la turbine : 𝜂𝑇 = ➾𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑟 = 𝜂𝑇 𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑖 = 0.9𝑥713,1 = 641,79 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑖
➾ 𝑤 = 𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑟 − 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑟 = 641,79 − 3,56 = 638,23 𝑘𝐽/𝑘𝑔 .
𝑤 638,23
Donc, 𝜂𝑡ℎ = 𝑞 = 2728,6 = 0,26 = 23,4 %.
𝑖𝑛
Puissance nette de la centrale : W=𝑤. 𝑚̇ = 638,23. 103 × 15 = 9,57𝑀𝑊.

Exercice 13 (Cycle de Rankine à resurchauffe)


1/ La pression de resurchauffe est déterminée à partir de l'exigence que les entropies aux états 5 et 6 soient
les mêmes: Etat 6 : 𝑃6 = 10 𝑘𝑃𝑎, 𝑥6 = 0,896 (mélange saturé)
𝑠6 = 𝑠𝑓 + 𝑥6 𝑠𝑓𝑔 = 0,6492 + 0,896.7,4996 =
7,3688 𝑘𝐽/𝑘𝑔𝐾,
ℎ6 = ℎ𝑓 + 𝑥6 ℎ𝑓𝑔 = 191,81 + 0,896.2392,1 =
2335,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑇 = 600 °𝐶 𝑃5 = 4 𝑀𝑃𝑎
Donc, 5 }➾ {
𝑠5 = 𝑠6 ℎ5 = 3674,9 𝑘𝐽/𝑘𝑔

Par conséquent, la vapeur doit être réchauffée à une


pression de 4 MPa ou moins pour éviter une teneur en
humidité supérieure à 10,4 %.
2/ Pour déterminer l'efficacité thermique, on doit connaître
les enthalpies dans tous les autres états :
𝑃 = 10 𝑘𝑃𝑎 ℎ1 = 191,81 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 1 : 1 }➾ {
liquide saturé 𝑣1 = 0,00101 𝑚3 /𝑘𝑔
Etat 2 : 𝑃1 = 15 𝑀𝑃𝑎 et 𝑠2 = 𝑠1 :
𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝 = 𝑣1 (𝑃2 − 𝑃1 ) = 0,00101(15. 106 − 10. 103 ) =
15,14 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
ℎ2 = ℎ1 + 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝 = 191,81 + 15,14 = 206,95 𝑘𝐽/𝑘𝑔 .
𝑃 = 15 𝑀𝑃𝑎 ℎ = 3583,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 3 : 3 }➾ { 3
𝑇3 = 600 °𝐶 𝑠3 = 6,67960 𝑘𝐽/𝑘𝑔𝐾
𝑃3 = 4 𝑀𝑃𝑎 ℎ4 = 3155 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 4 : }➾ {
𝑠4 = 𝑠3 𝑇3 = 375,5 °𝐶
Donc, 𝑞𝑖𝑛 = 3 −ℎ2 ) + (ℎ5 −ℎ4 ) = (3583,1 − 206,95) +
(ℎ
(3674,9 − 3155) = 3896,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑞𝑜𝑢𝑡 = ℎ6 −ℎ1 = 2335,1 − 191,81 = 2143,6 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑞 2143,6
et 𝜂𝑡ℎ = 1 − 𝑞𝑜𝑢𝑡 = 1 − 3896,1 = 0,45 = 45%.
𝑖𝑛
Ce problème a été résolu dans l'exercice précédent pour les mêmes
limites de pression et de température mais sans le processus de
resurchauffe. Une comparaison des deux résultats révèle que le
resurchauffe réduit la teneur en humidité de 19,6% à 10,4% tout en
augmentant le rendement thermique de 43% à 45%.
Exercice 16 (Cycle de Rankine à récupération)
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𝑃1 = 10 𝑘𝑃𝑎 ℎ1 = 191,81 𝑘𝐽/𝑘𝑔


Etat 1 : }➾ {
liquide saturé 𝑣1 = 0,00101 𝑚3 /𝑘𝑔
Etat 2 : 𝑃2 = 1,2 𝑀𝑃𝑎 et 𝑠2 = 𝑠1 :
𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝1 = 𝑣1 (𝑃2 − 𝑃1 ) = 0,00101(1,2. 106 − 10. 103 ) = 1,2 𝑘𝐽/𝑘𝑔
ℎ2 = ℎ1 + 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝1 = 191,81 + 1,2 = 193,01 𝑘𝐽/𝑘𝑔
𝑃 = 1,2 𝑀𝑃𝑎 ℎ3 = ℎ𝑓@1,2𝑀𝑃𝑎 = 798,33 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 3 : 3 }➾ {
liquide saturé 𝑣3 = 𝑣𝑓@1,2𝑀𝑃𝑎 = 0,001138 𝑚3 /𝑘𝑔
Etat 4 : 𝑃4 = 15 𝑀𝑃𝑎 et 𝑠4 = 𝑠3 :
𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝2,𝑖𝑛 = 𝑣3 (𝑃4 − 𝑃3 ) = 0,001138(15. 106 − 1,2. 106 ) = 15,7 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
ℎ4 = ℎ3 + 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝2,𝑖𝑛 = 798,33 + 15,7 = 814,03 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑞𝑜𝑢𝑡 = ℎ6 −ℎ1 = 2335,1 − 191,81 = 2143,6 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑃 = 15 𝑀𝑃𝑎 ℎ = 3583,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 5 : 5 }➾ { 5
𝑇5 = 600 °𝐶 𝑠5 = 6,67960 𝑘𝐽/𝑘𝑔𝐾
𝑃6 = 1,2 𝑀𝑃𝑎 ℎ = 2860,2 𝑘𝐽/𝑘𝑔
Etat 6 : }➾ { 6
𝑠6 = 𝑠5 𝑇6 = 218,4 °𝐶

Etat 7 : 𝑃4 = 10 𝑘𝑃𝑎 et 𝑠7 = 𝑠5 :
𝑠7 −𝑠 6,6796−0,6492
𝑥7 = 𝑠 𝑓 = = 0,8041,
𝑓𝑔 7,4996
ℎ7 = ℎ𝑓 + 𝑥7 ℎ𝑓𝑔 = 191,81 + 0,8041.2391,1 = 2115,3 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
Les récupérateurs sont généralement bien isolés (Q = 0), et ils n'impliquent aucune interaction de travail (W
= 0). En négligeant les énergies cinétique et potentielle des flux, le bilan énergétique se réduit pour un
récupérateur à :
𝐸𝑖𝑛 = 𝐸𝑜𝑢𝑡 ➾ ∑𝑖𝑛 𝑚ℎ = ∑𝑜𝑢𝑡 𝑚ℎ ➾𝑦ℎ6 + (1 − 𝑦)ℎ2 = 1. ℎ3 ,
où 𝑦 est la fraction de vapeur extraite de la turbine (𝑚6 / 𝑚5 ). En résolvant 𝑦 et en remplaçant les valeurs
d'enthalpie, on trouve :
ℎ −ℎ 798,33−193,01
𝑦 = ℎ3 −ℎ2 = 2860,2−193,01 = 0,227.
6 2
Donc, 𝑞𝑖𝑛 = ℎ5 −ℎ4 = 3583,1 − 814,03 = 2769,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑞𝑜𝑢𝑡 = (1 − 𝑦)(ℎ7 −ℎ1 ) = (1 − 0,227)(2115,3 − 191,81) = 1486,9 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑞 1486,9
et 𝜂𝑡ℎ = 1 − 𝑞𝑜𝑢𝑡 = 1 − 2769,1 = 0,463 = 46,3%.
𝑖𝑛
Ce problème a été résolu dans l’exercice précédent pour les mêmes limites de pression et de température
mais sans le processus de récupération. Une comparaison des deux résultats révèle que l'efficacité thermique
du cycle est passée de 43% à 46,3% à la suite de la récupération. La production nette de travail a diminué de
171 kJ/kg, mais l'apport de chaleur a diminué de 607 kJ/kg, ce qui se traduit par une augmentation nette du
rendement thermique.
Exercice 17 (Cycle combiné gaz-vapeur)
1/ Le rapport des débits massiques est déterminé à partir du bilan énergétique sur l'échangeur de chaleur :
𝑚̇ ℎ ′ −ℎ ′ 880,36−451,8
𝐸𝑖𝑛 = 𝐸𝑜𝑢𝑡 ➾ 𝑚̇𝑣 (ℎ3 − ℎ2 ) = 𝑚̇𝑔 (ℎ4′ − ℎ5′ ) ➾ 𝑦 = 𝑣 = 4 5 = = 0,131.
𝑚̇𝑔 ℎ3 −ℎ2 3411,4−144,78
Autrement dit, 1 kg de gaz d'échappement ne peut chauffer que 0,131 kg de vapeur de 33 à 500 ° C car ils
sont refroidis de 853 à 450 K. Ensuite, la production nette totale par kilogramme de gaz de combustion
devient :
𝑤 = 𝑤𝑔 + 𝑦𝑤𝑣 = 210,41 + 0,131 × 1331,4 = 384,8 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
Ainsi, pour chaque kg de gaz de combustion produit, la centrale à cycle combiné fournira 384,8 kJ de
travail. La puissance nette à la sortie de l'installation est déterminée en multipliant cette valeur par le débit
massique du fluide de travail dans le cycle de la turbine à gaz.
𝑤 384,8
1/ L'efficacité thermique du cycle combiné est déterminée à partir de 𝜂𝑐 = 𝑞 = 790,58 = 48,7 %.
𝑖𝑛

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On note que le cycle combiné convertit en travail utile 48,7% de l'énergie fournie au gaz dans la chambre de
combustion. Cette valeur est considérablement plus élevée que le rendement thermique du cycle de turbine à
gaz (26,6%) ou du cycle de turbine à vapeur (40,8%) fonctionnant seul.

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