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1. Energie
L'énergie peut être définie comme la capacité de faire un travail. Elle est régie par la loi de conservation
de l'énergie issue de la première loi de la thermodynamique qui stipule que l'énergie ne peut être ni créée ni
détruite. Cependant, l'énergie peut changer de forme et peut circuler d'un endroit à un autre.
1-2. Formes d’énergie
L'énergie se trouve dans la nature sous de nombreuses formes, notamment:
-Energie cinétique qui est l'énergie associée à la masse en mouvement.
-Energie potentielle qui est l'énergie associée à la position dans un champ de force tel qu'un champ
gravitationnel, électrique ou magnétique.
-Energie chimique: énergie stockée dans certaines matières pouvant être libérée par des réactions chimiques.
-Energie thermique: énergie associée à des mouvements moléculaires aléatoires dans un milieu; souvent
associé à la température.
-Energie d’irradiation (rayonnement) qui est l'énergie transportée par la lumière et d'autres rayonnements
électromagnétiques.
1-3. Stades d’énergie
L’énergie peut de même être classifiée comme
-Primaire : l'énergie primaire désigne une énergie brute disponible
dans l'environnement et sans transformation comme le pétrole non
raffiné, le rayonnement solaire.
-Secondaire : L'énergie secondaire est une énergie obtenue par
transformation de l'énergie primaire avant son transport à l’utilisateur.
Cette énergie est souvent plus facile à stocker, transporter et utiliser
que les sources d'énergie primaire. C'est le cas notamment de
l'électricité, des carburants pétroliers raffinés (essence, gasoil).
-Energie finale : l’énergie livrée à l’utilisateur, avant sa
consommation.
Electricité transportée à la maison de la centrale par exemple.
Energie utile : l’énergie restituée à la sortie du système, celle dont
bénéficie effectivement l’utilisateur. Par exemple lumière donnée par
une ampoule à incandescence.
Donc l’énergie utile est égale à l’énergie primaire multipliée par le
rendement de transformation (=secondaire), puis multipliée par le
rendement de transport (=finale), puis multipliée par le rendement de
l’équipement d’utilisation.
Exemple : Si on fait le calcul total pour une ampoule à incandescence,
si on fait le bilan énergétique de l’énergie sous sa forme brute à l’utilisation final :
-Le transport de l’électricité (entre la centrale et la maison) a un rendement de 95%.
-Dans les centrales thermiques on récupère seulement environ 35 % de l’énergie primaire sous forme
d’électricité, alors que le reste est parti en chaleur.
-Quand on allume une ampoule à incandescence, on ne récupère que 12% de l’énergie finale. Le reste est
parti en chaleur.
Alors l’énergie utile correspond à 4% de l’énergie primaire (12%x95%x35%=4%). Ça veut dire qu’on ne
récupère que 4% de l’énergie d’un litre de fioul, ou d’un kilogramme de charbon.
De même, quand on fait un kilomètre en voiture diesel, on utilise moins de 8% (40%x95%x20% =8%) de
l’énergie du pétrole brut.
1
tep : tonne d’équivalent pétrole ; quantité d’énergie équivalente à celle dégagée par 1 tonne du pétrole. 1tep=7,33 barils de pétrole ce qui équivalent à
1tep=11 628 kWh ou 1tep≈42 GJ.
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3. Energie solaire
L'énergie peut être exploitée directement du soleil, même
par temps nuageux. L'énergie solaire est utilisée dans le
monde entier et est de plus en plus utilisée pour la production
d'électricité, le chauffage et le dessalement de l'eau. L'énergie
solaire est générée de deux manières principales:
3-1. Solaire photovoltaïque : L’énergie solaire
photovoltaïque provient de la conversion de la lumière du
soleil en électricité au sein de matériaux semi-conducteurs
comme le silicium ou recouverts d’une mince couche
métallique. Ces matériaux photosensibles ont la propriété de libérer
leurs électrons sous l’influence d’une énergie extérieure (effet
photovoltaïque). L’énergie est apportée par les photons, (composants
de la lumière) qui heurtent les électrons et les libèrent, induisant un
courant électrique continu qui peut être transformé en courant
alternatif grâce à un onduleur.
2
La capacité est donnée en mégawatt (MW=106W), tandis que la production est présentée en gigawatt-heure (GWh=109Wh) ou Térawatt-heure (TWh=1012Wh) et 1 kWh= 3,6 MJ
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Un générateur solaire photovoltaïque est composé de modules photovoltaïques eux même composés de
cellules photovoltaïques connectées entre elles.
3-2. Solaire thermique basse température
L’exploitation de la chaleur dégagée par les rayons du soleil permet également de chauffer efficacement
un logement individuel. Les rayons du soleil, piégés par des capteurs thermiques vitrés, transmettent dans ce
cas leur énergie à des absorbeurs métalliques, lesquels réchauffent un réseau de tuyaux de cuivre où circule
un fluide caloporteur. Cet échangeur chauffe à son tour l’eau stockée dans un cumulus, et permet ainsi de
conserver de l’eau chaude sanitaire après les heures d’ensoleillement, ou bien alimenter le chauffage central
d’un domicile dans une configuration plus large.
3-3. Solaire thermique à concentration (Concentrated solar power
CSP), utilise des miroirs pour concentrer les rayons solaires. Ces rayons
concentrés sur une surface de captage permettent d’obtenir de très
hautes températures généralement comprises entre 400 C et 1 000 C.
Ce qui permet de chauffer un fluide, créant ainsi de la vapeur pour
entraîner une turbine et générer de l'électricité.
L'un des principaux avantages d'une centrale CSP par rapport à une
centrale solaire photovoltaïque est qu'elle peut être équipée de sels
fondus dans lesquels la chaleur peut être stockée, ce qui permet de
générer de l'électricité après le coucher du soleil.
La Terre tourne autour de son propre axe, connu sous le nom d'Axe
Polaire P-P’. Cet axe traverse la Terre du pôle Nord (Np) au pôle Sud (Sp).
La normale du grand cercle EIWI’ à cet axe s'appelle l'équateur et le plan
contenant l'équateur est le plan équatorial qui divise la Terre entre
hémisphère nord et hémisphère sud. La normale du grand cercle ESWN à
l'axe ZZ’ s'appelle l'horizon.
Chaque emplacement sur la Terre doit être spécifié par l'intermédiaire de
deux angles, la longitude (𝜆) et la latitude (𝜑).
La latitude (𝜑) est définie comme l’angle entre le plan équatorial et une
ligne du centre de la Terre et un emplacement (T) sur la surface de la Terre.
Par définition la latitude est positive dans l'hémisphère nord et négative
dans l'hémisphère sud.
La longitude (𝜆) de n'importe quel site sur terre est déterminée par
l’angle entre le méridien zéro de référence (par définition le méridien
passant par Greenwich en Angleterre) et le méridien passant par ce site
en question, avec des valeurs négatives pour des emplacements à l'ouest
du méridien de Greenwich et des valeurs positives pour des
emplacements à l'est du méridien de Greenwich.
2-2. Coordonnées du soleil
Pour un lieu donné, la position du soleil est repérée à chaque instant de
la journée et de l’année par deux systèmes de coordonnées différents.
-Par rapport au plan équatorial de la terre (repère équatorial).
-Par rapport au plan horizontal du lieu (repère horizontal).
a. Coordonnées équatoriales
La déclinaison Solaire (δ) est l’angle entre les rayons du soleil
et le plan de l'équateur de la Terre. Elle varie d’un angle de
+23,45° à -23,45°.
Cette variation entraîne les saisons, avec leur période inégale
de lumière du jour et d’obscurité. La déclinaison solaire atteint
sa valeur maximale, (+23,45°) le 21 juin. Ce jour s'appelle
solstice d'été dans l'hémisphère Nord et solstice d'hiver dans
l'hémisphère Sud. Pendant le solstice d'été, tous les
emplacements au nord de l'équateur ont plus que douze heures
de jour, alors que tous les emplacements au sud de l'équateur
ont des longueurs de jour de moins de douze heures. La valeur
minimum, (-23.45°) est atteinte le 20 décembre. Ce jour
marque le solstice d'hiver dans l’hémisphère Nord et solstice
d'été dans l'hémisphère Sud. Pendant le solstice d'hiver, tous
les emplacements au nord de l'équateur ont des longueurs de
jour de moins de douze heures, alors que tous les
emplacements au sud de l'équateur ont plus de douze heures de
jour. La déclinaison solaire est nulle à l'équinoxe de printemps
(21 mars) et à l'équinoxe d’automne (22 septembre). Pendant
ces jours, la durée du jour, indépendamment de la latitude, est
exactement de 12 heures. Il est calculé à partir de la formule
360
approchée: 𝛿 = 23,45𝑠𝑖𝑛 [365 (𝑗 + 284)], donné en (°) avec j
le numéro du jour de l’année à partir du 1èr Janvier. D’autres
360 360
formules peuvent être utilisés telles que : 𝑠𝑖𝑛𝛿 = 0.39795𝑐𝑜𝑠 [365 (𝑗 − 173)] ou 𝑠𝑖𝑛𝛿 = 0.4𝑠𝑖𝑛 [365 (𝑗 − 82)].
𝜔 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan 𝜑 tan 𝛿)
La durée astronomique du jour s'obtient tout aussi facilement en faisant: 𝑁 = 2 15𝑆 = 2 .
15
2-3. Angle d'incidence Solaire
L’angle d'incidence solaire est très utile, car il permet un
calcul relativement de la valeur du rayonnement
sur une surface. Les relations angulaires entre l'incident direct
du rayonnement solaire sur un miroir peuvent être décrites en
termes de plusieurs angles. Les capteurs d'énergie solaire sont
rarement horizontaux. Pour les applications de l'énergie
solaire, il faut préciser :
- l'inclinaison : de la surface du capteur par rapport à
l'horizontale. Il est pris positif pour des surfaces orientées sud ;
- l'orientation : de la surface par rapport au Sud géographique, qui
est définie positive vers l'Ouest (> 0), et négative vers l'Est (< 0) ;
- l'angle d'incidence : des rayons solaires avec la normale de la
surface du capteur.
Après un calcul géométrique dans l’espace on aura les relations
suivantes :
L’angle d'incidence est donnée par :
cos 𝜃 = cos 𝛽 sin ℎ + sin 𝛽 cos ℎ 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾).
L’angle d'incidence en termes d’angle de latitude, d’orientation, de déclinaison et d'heure est donné par :
cos 𝜃 = sin 𝛿 (sin 𝜑 cos 𝛽 − cos 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) + cos 𝛿 cos 𝜔 (cos 𝜑 cos 𝛽 + sin 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) +
cos 𝛿 sin 𝛽 sin 𝛾 sin 𝜔.
Si la surface fait face à l'équateur (𝛾 = 0), la dernière équation donne :
cos 𝜃 = sin(𝜑 − 𝛽) sin 𝛿 + cos(𝜑 − 𝛽) cos 𝛿 cos 𝜔,
l’angle horaire solaire de lever et de coucher du soleil pour une surface incliné
-où un plan orienté vers le sud a une latitude effective de (𝜑 − 𝛽 ) est obtenue
en mettant (θ = 90°) dans cette équation :
𝜔𝑆𝑖 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(𝜑 − 𝛽 ) tan 𝛿).
Cependant, puisque le 𝜔𝑆𝑖 ne peut pas avoir des valeurs plus grandes que celle
de 𝜔𝑆 , l'équation complète pour le 𝜔𝑆𝑖 est donnée par :
𝜔𝑆𝑖 = 𝑚𝑖𝑛{𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(𝜑 − 𝛽 ) tan 𝛿)}.
Les angles définis précédemment sont utiles dans les calculs de rayonnement
solaire. L'angle d'incidence du rayonnement solaire direct détermine l'intensité de la composante solaire
directe frappant la surface et la possibilité de la
surface de refléter, transmettre, ou absorber le
rayonnement solaire. La connaissance de cette
composante est nécessaire pour déterminer tout le
rayonnement solaire sur les surfaces inclinées.
3. Angles de suivi
La quantité d’énergie recueillie par un capteur sera
d’autant plus importante que l’incidence du
rayonnement reçu sera proche de la normale.
Quelques types de capteurs suivent le soleil de
manière à réduire au maximum l’angle d’incidence
par conséquent d’augmenter le flux incident du
capteur. C’est pourquoi, il est utile de déterminer
l’angle incidence et les angles de suivi. Selon le type de suivi, les capteurs mobiles sont classés en deux
catégories :
-les capteurs à concentration linéaire : le suivi suivant un seul axe
-les capteurs à concentration ponctuelle : le suivi se fait suivant deux axes.
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On a :
𝑆
Pour l’angle de suivi : 𝑡𝑎𝑛𝜓 = 𝑆𝑏 ,
𝑢
𝑆⃗ est un vecteur unitaire, sa projection sur le plan
(𝑟⃗, 𝑏⃗⃗) nous permet de déterminer le cosinus de
l’angle d’incidence :
√𝑆𝑏2 + 𝑆𝑢2 √𝑆 2 − 𝑆𝑟2
𝑐𝑜𝑠𝜃 = = = √1 − 𝑆𝑟2 .
𝑆 𝑆
a. Axe de suivi horizontal
Pour décrire les différents schémas de suivi, nous
utilisons le passage du système de coordonnées (𝑢 ⃗⃗, 𝑏⃗⃗, 𝑟⃗) système
de coordonnées (𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘⃗⃗ ) par rotation autour de l’axe z.
On a la matrice de rotation suivante :
𝑆𝑢 1 0 0 𝑆𝑧
(𝑆𝑏 ) = (0 𝑐𝑜𝑠𝛾 −𝑠𝑖𝑛𝛾 ) ( 𝑆𝑒 )
𝑆𝑟 0 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 𝑆𝑛
1 0 0 𝑠𝑖𝑛ℎ
=( 0 𝑐𝑜𝑠𝛾 −𝑠𝑖𝑛𝛾 ) ( 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑠𝑖𝑛𝛼 )
0 𝑠𝑖𝑛𝛾 𝑐𝑜𝑠𝛾 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑐𝑜𝑠𝛼
En remplaçant dans les formules générales de l’angle de suivi et
de l’angle d’incidence on aura :
𝑆 sin (𝛼−𝛾)
𝑡𝑎𝑛𝜓 = 𝑆𝑏 = 𝑡𝑎𝑛ℎ et 𝑐𝑜𝑠𝜃 = √1 − 𝑆𝑟2 = √1 − cos 2 ℎ cos 2 (𝛼 − 𝛾).
𝑢
- Cas où l’axe de suivi orienté dans la direction Nord-Sud (𝛾 = 0° 𝑜𝑢 𝛾 = 180°) :
sin 𝛼
𝑡𝑎𝑛𝜓 = 𝑡𝑎𝑛ℎ = 𝑡𝑎𝑛𝜃𝑧 sin 𝛼 , 𝑐𝑜𝑠𝜃 = √1 − cos2 ℎ cos2 𝛼.
- Cas où l’axe de suivi orienté dans la direction Est-Ouest(𝛾 = ±90°) :
cos 𝛼
𝑡𝑎𝑛𝜓 = − 𝑡𝑎𝑛ℎ = −𝑡𝑎𝑛𝜃𝑧 cos 𝛼, 𝑐𝑜𝑠𝜃 = √1 − cos2 ℎ sin2 𝛼 = √1 − cos 2 𝛿 sin2 𝜔.
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𝑆𝑢 𝑐𝑜𝑠𝛽 0 −𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑆𝑧
(𝑆𝑏 ) = ( 0 1 0 ) (𝑆𝑒 𝑐𝑜𝑠𝛾 − 𝑆𝑛 𝑠𝑖𝑛𝛾 )
𝑆𝑟 𝑠𝑖𝑛𝛽 0 𝑐𝑜𝑠𝛽 𝑆𝑒 𝑠𝑖𝑛𝛾 + 𝑆𝑛 𝑐𝑜𝑠𝛾
En développant les équations on obtient :
𝑆𝑏 𝑐𝑜𝑠ℎ sin (𝛼 − 𝛾)
𝑡𝑎𝑛𝜓 = = ,
𝑆𝑢 sin(ℎ − 𝛽) + 𝑠𝑖𝑛𝛽𝑐𝑜𝑠ℎ[1 − 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾)]
et 𝑐𝑜𝑠𝜃 = √1 − 𝑆𝑟2 = √1 − (cos(ℎ − 𝛽) − 𝑐𝑜𝑠𝛽𝑐𝑜𝑠ℎ[1 − 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾)]).
Ce genre de suivi (mono-axial) est utilisé pour les capteurs à concentration linéaire: capteurs cylindro-
paraboliques (parabolic Trough collector) et les réflecteurs linéaires de
Fresnel (Linear Fresnel Reflector).
3.2 Suivi à deux axes
Lors de la poursuite suivant deux axes, la surface d’ouverture est toujours
normale aux rayons solaires, par conséquent: 𝜃 = 0, donc cos 𝜃 = 1. En
plus 𝛽 = 𝜃𝑧 et 𝛾 = 𝛼.
a. Suivi altitude/azimutal
Il consiste à la rotation de l’axe autour de zénith avec un angle de rotation
égal à l’angle d’azimut (𝛼), tandis que l'autre axe est parallèle à la surface
de la Terre et tourne avec un angle de rotation égale à l'angle d’altitude (ℎ).
L'intérêt principal pour le concepteur d'un système de suivi à deux axes est
la vitesse à laquelle ces angles changent, appelée vitesse de balayage. Pour
le système altitude/azimut, les taux de changement des angles d'azimut et
d'altitude ne sont pas constants et dépendent de l'emplacement, de l'heure et
de la saison. Une expression de la vitesse de balayage autour de l'axe
horizontal peut être trouvée en prenant la dérivée de l'équation d'altitude par
rapport au temps. Si l'on néglige la variation très lente de l'angle de
déclinaison, le résultat est
𝑑ℎ cos 𝛿 cos 𝜑𝑠𝑖𝑛𝜔 𝑑𝜔
=− .
𝑑𝑡 cos ℎ 𝑑𝑡
La vitesse de balayage autour de l'axe vertical est trouvée de manière
similaire à partir de l'équation de l’azimut et est
𝑑𝛼 cos 𝛿 cos 𝜔 cos ℎ − cos 𝛿 cos𝜑 𝑠𝑖𝑛2 𝜔 tan ℎ 𝑑𝜔
= 𝑐𝑜𝑠𝛼 .
𝑑𝑡 cos2 ℎ 𝑑𝑡
a. Suivi équatorial
Il permet une rotation autour d’un axe parallèle à l’axe polaire avec un
angle de suivi égal à l’angle horaire du soleil (𝜔), et autour d’un axe
perpendiculaire au précédent d’un angle de suivi correspondant à la
déclinaison (𝛿).
La variation de déclinaison autour de l'axe perpendiculaire est très lente, ce
qui donne lieu à la possibilité d'un ajustement incrémentiel. Le taux dépend
de la période de l'année et peut être trouvé en prenant la dérivée de
l'équation de déclinaison par rapport au temps. Le résultat est
𝑑𝛿 0,01634 360
𝑑𝑡
= − cos 𝛿 sin [365 (𝑗 − 173)] en (°/h).
Ce genre de suivi (bi-axial.) est utilisé pour les capteurs à concentration ponctuelle : concentrateurs
paraboliques (Dish) et les héliostats. Le suivi se fait selon deux axes.
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3L'unité SI du rayonnement est W/m2, l'industrie de l'énergie solaire utilise (Wh / m2) par unité de temps : 1 W/m2=(24 Wh/m2)/ jour = (8760 Wh/m2)/an.
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~Le rayonnement extraterrestre sur une surface horizontale pendant une période donnée d'angles horaires 𝜔1
à 𝜔2 (où 𝜔2 est plus grand) peut être calculé en intégrant l’équation précédente pour cette période, et il est
donné par :
12×3600 2𝜋(𝜔2 −𝜔1 )
𝐼𝑝 (𝐽/𝑚2 ) = 𝐼𝑛 [cos 𝛿 cos 𝜑 (sin 𝜔2 − sin 𝜔1 ) + sin 𝛿 sin 𝜑].
𝜋 360
~Pour les calculs du rayonnement solaire quotidien sur une Jour de 𝐼𝑗 Jour de 𝛿
surface horizontale 𝐼𝑗 (𝐽/𝑚2 ), l’équation précédente peut être Mois Moyen l'année
intégrée pendant la période allant du lever du soleil −𝜔𝑠 au du mois (j)
coucher du soleil +𝜔𝑠 , et on obtient Janvier 17 i -20,9
24×3600 2𝜋𝜔
𝐼𝑗 = 𝐼𝑛 [cos 𝛿 cos 𝜑 sin 𝜔𝑠 + 360𝑠 sin 𝛿 sin 𝜑]. Février 16 31 + i -13,0
𝜋
Le rayonnement extraterrestre quotidien moyen mensuel, 𝐼𝑗̅ , peut Mars 16 59 + i -2,4
Avril 15 90 + i 9,4
être obtenu via cette équation en utilisant le tableau donnant le
jour moyen recommandé de chaque mois. Mai 15 120 + i 18,8
3-1-2. Région terrestre Juin 11 151 + i 23,1
~ Rayonnement solaire direct (𝑰𝒊 ) Juillet 17 181 + i 21,2
Le rayonnement solaire, tout en passant de la région extraterrestre Août 16 212 + i 13,5
à la région terrestre en traversant l’atmosphère terrestre, subit des Septembre 15 243 + i 2,2
pertes par diffusion et une absorption atmosphérique. Après Octobre 15 273 + i -9,6
absorption par l'atmosphère, le rayonnement solaire direct 𝐼𝑖 Novembre 14 304 + i -18,9
atteignant la surface de la Terre est déterminé par : Décembre 10 334 + i -23,0
𝛼
𝐼𝑖 = 𝐼𝑛𝑡 cos 𝜃𝑧 = 𝐼ℎ exp [− 𝑖 ],
cos 𝜃𝑧
où 𝛼𝑖 est le coefficient global d’absorption. Il varie entre 0,05 et 0,6 selon l’état du ciel. Pour un ciel clair
𝛼𝑖 ≃ 0,3.
~ Rayonnement solaire horizontale horaire (𝐼ℎ𝑡 )
Sans connaître aucune donnée de rayonnement solaire dans la région terrestre, le rayonnement solaire total
horaire sur une surface horizontale terrestre peut être calculé à partir des données de rayonnement solaire
quotidien extraterrestre :
𝐼
𝐼ℎ𝑡 = 𝐼𝑖 + 𝐼𝑑 = 𝑟𝑡 𝐼𝑗 (𝐽/𝑚2 ) = 𝑟𝑡 𝑗 (𝑊/𝑚2 ),
3600
𝜋 cos 𝜔−cos 𝜔𝑠
avec 𝑟𝑡 = 24 (𝑎 + 𝑏 cos 𝜔) sin 𝜔 et les coefficients a et b sont donnés par :
𝑠 −(2𝜋𝜔𝑠 /360) cos 𝜔𝑠
𝑎 = 0.409 + 0.5016 sin(𝜔𝑠 − 60)
{ ,
𝑏 = 0.6609 + 0.4767 sin(𝜔𝑠 − 60)
où 𝜔 est l'angle horaire en degrés pour l'heure en question et 𝜔𝑠 est l'angle horaire du coucher du soleil.
~La moyenne mensuelle du rayonnement solaire quotidien, 𝐼𝑗̅ , en (𝐽/𝑚2 ) disponible sur une surface
horizontale terrestre. Il peut être calculé avec une précision de 10% en utilisant la corrélation suivante :
𝑛̅
𝐼𝑗̅ = (𝑎 + 𝑏 𝑁) 𝐼𝑗 ,
avec 𝑛̅ et 𝑁 sont la moyenne mensuelle observée des heures d'ensoleillement quotidien et la durée totale du
jour moyen du mois et
𝑛̅
𝑎 = −0.110 + 0.235 cos 𝜑 + 0.0323 (𝑁)
{ 𝑛̅
.
𝑏 = 1.449 − 0.553 cos 𝜑 − 0.694 (𝑁)
3-1. Rayonnement solaire sur une surface inclinée
Pour toute surface inclinée, il existe trois types de rayonnement solaire, à savoir, rayonnement solaire direct,
diffus, et réfléchi depuis une surface horizontale et les surfaces qui l'entourent.
Pour toute surface inclinée, le rayonnement solaire total estimé est donné par la relation suivante :
𝐼𝑇 = 𝑅𝑖 𝐼𝑖 + 𝑅𝑑 𝐼𝑑 + 𝜌𝑅𝑟 (𝐼𝑖 + 𝐼𝑑 ),
où 𝑅𝑖 est le rapport du rayonnement incident sur une surface incliné et le rayonnement reçu par une surface
cos 𝜃 1+cos 𝛽
horizontale ; 𝑅𝑖 = cos 𝜃 . De même est définit 𝑅𝑑 avec 𝑅𝑑 = 2 . Le facteur 𝑅𝑟 de rayonnement solaire
𝑧
réfléchi, vu comme le rayonnement réfléchi par le sol et d'autres objets proches de la surface d'intérêt, est
1−cos 𝛽
donné par 𝑅𝑟 = . 𝐼ℎ𝑡 est le rayonnement solaire horaire mesuré sur terre et 𝐼𝑑 est le rayonnement
2
donné comme suit :
𝐼𝑑
= 1 − 0.249𝑘 𝑇 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘𝑇 < 0.35
𝐼 ℎ𝑡
𝐼𝑑 𝐼ℎ𝑡
= 1.557 − 1.84𝑘𝑇 𝑝𝑜𝑢𝑟 0.35 < 𝑘𝑇 < 0.75 , avec 𝑘𝑇 = .
𝐼ℎ𝑡 𝐼ℎ
𝐼𝑑
{ 𝐼ℎ𝑡 = 0.177 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘𝑇 > 0.75
seuil. Tant que l'on peut observer des ombres sur le sol (E>120 W/m²), les météorologistes parlent de
radiation directe à laquelle est sensible l'héliographe. La somme de ces périodes représente la durée
d'insolation journalière permettant de définir la fraction d'insolation . Les héliographes automatiques sont
constitués de cellules photovoltaïques disposées sur une bande cylindrique dont l’axe est perpendiculaire au
plan de la trajectoire apparente du soleil. Un dispositif électronique totalise les intervalles de temps
d’ensoleillement.
5. Données mondiales
La disponibilité de l'énergie solaire varie en fonction de l'emplacement géographique du site et est la plus
élevée dans les régions les plus proches de l'équateur. Ainsi, le rayonnement global annuel moyen frappant
une surface horizontale qui s'élève à env. 1000 kWh /m2 en Europe centrale, en Asie centrale et au Canada
atteignent env. 1700 kWh/m2 en Méditerranée et à env. 2200 kWh/m2 dans la plupart des régions
équatoriales des zones désertiques d'Afrique, d'Orient et d'Australie. En général, les différences saisonnières
et géographiques d'irradiation sont considérables et doivent être prises en compte pour toutes les
applications de l'énergie solaire.
Cette figure présente les configurations possibles du collecteur de concentration: a) absorbeurs tubulaires
avec réflecteur diffus; (b) absorbeurs tubulaires avec réflecteurs de cuspides spéculaires; c) récepteur plan
avec réflecteurs plans; (d) concentrateur parabolique; e) Réflecteur de Fresnel; (f) Héliostats avec récepteur
central.
2. Paramètres caractéristiques
2-1. Facteur de concentration
La définition la plus courante du rapport de concentration, est le facteur de concentration géométrique, le
rapport de la surface d'ouverture à la surface du récepteur. (le facteur de concentration optique est défini
comme le rapport du flux d'énergie moyen sur le récepteur à celui de l'ouverture, mais il existe généralement
des variations substantielles du flux d'énergie sur la surface du récepteur. Un rapport de concentration de
flux local peut également être défini comme le rapport du flux en tout point du récepteur à celui de
l'ouverture, qui variera à travers le récepteur).
𝐴
Le rapport de concentration géométrique est 𝐶 = 𝐴𝑐 , avec 𝐴𝑐 est l’aire d’ouverture du concentrateur solaire
𝑟
qui accepte le rayonnement solaire direct et 𝐴𝑟 la surface totale qui reçoit le rayonnement solaire concentré
(surface de l’absorbeur). Cette aire fournit l'énergie thermique utile au système. Ce rapport a une limite qu’il
ne peut dépasser (voir annexe C).
2-3. Propriétés optiques
Le rayonnement incident effectif mesuré sur le plan de l'ouverture 𝐼𝑏 comprend uniquement le rayonnement
direct pour tous les concentrateurs à l'exception de ceux de faible rapport de concentration (c'est-à-dire peut-
être 10 ou moins).
Le rayonnement absorbé par unité de surface d'ouverture non ombrée, peut être écrit comme suit :
𝑆 = 𝐼𝑏 𝜌(𝜇𝛼𝑐 𝜏)𝐾𝜇𝜎𝜏 ,
avec 𝜇 le facteur d'interception défini comme la fraction du rayonnement réfléchi atteignant la surface du
récepteur (il est > 0,9 et 𝜇 = 1 pour le rayonnement incident normal à l'ouverture). 𝜌 est la réflectance
spéculaire du concentrateur. 𝜏 est la transmittance de tout système de couverture sur de l'absorbeur. 𝛼𝑐 est
l'absorbance du récepteur pour le rayonnement solaire réfléchi (et transmis). Un modificateur d'angle
d'incidence 𝐾𝜇𝜎𝜏 peut être utilisé pour tenir compte des écarts par rapport à la normale de l'angle d'incidence
du rayonnement sur l'ouverture.
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𝑄𝑎
𝜂𝑜𝑝𝑡 = = 𝜌(𝛼𝑐 𝜏).
𝑄𝑖
b. Efficacité du collecteur
L'efficacité de la collecte de l'énergie solaire, des collecteurs est définie comme le rapport entre la quantité
d'énergie thermique utile sortant du capteur et l'irradiance solaire utilisable tombant sur la surface
𝑄𝑢 𝑚̇𝑐𝑝 (𝑇𝑠 −𝑇𝑒 )
d'ouverture. En termes simples, l'efficacité du collecteur est : 𝜂𝑐 = = .
𝑄𝑖 𝐴𝑐 𝐼𝑏
2-2. Pertes thermiques
Une fois que la ressource d'énergie solaire a fait son chemin jusqu'à la surface du récepteur d'un collecteur,
elle élève la température de l'absorbeur au-dessus de la température ambiante. Cela commence à son tour un
processus de perte de chaleur de l'absorbeur comme avec toute surface chauffée au-dessus de la température
de l'environnement. Ces mécanismes de perte sont la convection, le rayonnement et la conduction, et tous
dépendent, entre autres, de la différence de température entre l'absorbeur et l'environnement.
𝑄𝑝 = 𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 + 𝑄𝑝,𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + 𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 .
Puisque le récepteur est conçu pour chauffer le fluide, il existe un équilibre entre la quantité de chaleur
évacuée par le fluide caloporteur et la perte de chaleur. Et puisque la perte de chaleur augmente avec la
température, cet équilibre entre l'évacuation et la perte de chaleur définit la température de fonctionnement
du capteur. Si le fluide caloporteur élimine trop de chaleur, la température de l'absorbeur diminue, ce qui
réduit la perte de chaleur. S'il n'y a pas assez de chaleur retirée de l'absorbeur, la température de l'absorbeur
augmente, ce qui augmente le taux de perte de chaleur.
a. Perte par convection
La perte par convection d'un récepteur de collecteur solaire est proportionnelle à la surface du récepteur et à
la différence de température entre la surface de l'absorbeur et l'air ambiant. Elle peut être écrite comme suit:
𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = ℎ𝑣 𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),
2
avec ℎ𝑣 (W/m . K) le coefficient de transfert par convection et 𝑇𝑎 la température ambiante.
b. Perte par rayonnement
Elle est importante pour les capteurs fonctionnant à des températures légèrement supérieures à la
température ambiante et devient dominante pour les capteurs fonctionnant à des températures plus élevées.
La quantité de perte de chaleur par rayonnement est proportionnelle à l'émissivité de la surface et la
4
différence de température à la quatrième puissance : 𝑄𝑝,𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝜀𝜎𝐴𝑟 (𝑇𝑟4 − 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 ) = ℎ𝑟 𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),
avec (W/m K ) la constante de Stefan–Boltzmann, 𝜀 l’émissivité de la surface du récepteur, la 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙
2 4
4
𝜀𝜎(𝑇𝑟4 −𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 )
température du corps noir équivalente du ciel et ℎ𝑟 = est le coefficient de rayonnement linéarisé.
𝑇𝑟 −𝑇𝑎
c. Perte par conduction
Cette perte est généralement décrite en termes de constante de matériau, d'épaisseur du matériau et de sa
section transversale: 𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = 𝑘∆𝑥𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) = 𝑘𝑐𝑜𝑛𝑑 𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),
avec 𝑘 (W/m. K) Conductivité du récepteur et ∆𝑥 son épaisseur.
La perte par conduction est généralement faibles par rapport aux pertes par convection et par rayonnement et
est donc combinée avec le terme de perte par convection dans la plupart des analyses.
Alors, 𝑄𝑝 = 𝐴𝑟 [ℎ𝑣 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) + ℎ𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) + 𝑘𝑐𝑜𝑛𝑑 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 )] = 𝐴𝑟 (ℎ𝑣 + ℎ𝑟 + 𝑘𝑐𝑜𝑛𝑑 )(𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) =
𝐴𝑟 𝑈𝑝 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),
avec 𝑈𝑝 le coefficient de perte globale du récepteur.
Les concentrateurs linéaires peuvent être équipés d'absorbeurs cylindriques entourés d’enveloppes tubulaires
transparentes (en verre). Pour un récepteur de longueur 𝐿, le transfert de chaleur du récepteur à 𝑇𝑟 à
l’enveloppe interne à 𝑇𝑒𝑖 à travers l’enveloppe externe à 𝑇𝑒𝑒 puis aux environs de 𝑇𝑎 et 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 est donné par :
4 4
𝑄𝑝 = 𝜋𝐷𝑒𝑒 𝐿ℎ𝑣 (𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑎 ) + 𝜀𝑒 𝜋𝐷𝑒𝑒 𝐿𝜎(𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 ),
2𝜋𝑘𝑒 𝐿
𝑄𝑝 = 𝐷
(𝑇𝑒𝑖 − 𝑇𝑒𝑒 ),
𝑙𝑛( 𝑒𝑒 )
𝐷𝑒𝑖
4
2𝜋𝑘𝑒𝑓𝑓 𝐿 𝜋𝐷𝑟 𝐿𝜎(𝑇𝑟4 −𝑇𝑒𝑖 )
𝑄𝑝 = 𝐷 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑒𝑖 ) + 1 1−𝜀𝑒 𝐷𝑟
.
𝑙𝑛( 𝑒𝑖 ) + ( )
𝐷𝑟 𝜀𝑟 𝜀𝑒 𝐷𝑒𝑖
𝑇𝑎 )],
En termes de transfert d'énergie vers le fluide à la température moyenne du fluide 𝑇𝑓 :
𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑓 )
𝑄𝑢 =
𝐷𝑒 𝐷 𝐷
+ ( 𝑒 𝑙𝑛 𝐷𝑒 )
ℎ𝐷𝑖 2𝑘 𝑖
En éliminant 𝑇𝑟 dans les deux équations précédentes on aura :
1 1/𝑈𝑝
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹′ [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 )], avec 𝐹′ = 1 𝐷𝑒 𝐷 𝐷
.
+ +( 𝑒 𝑙𝑛 𝑒 )
𝑈𝑝 ℎ𝐷𝑖 2𝑘 𝐷𝑖
1 𝐿
𝑇𝑓𝑚 = 𝐿 ∫0 𝑇𝑓 (𝑦)𝑑𝑦.
En effectuant cette intégration et en remplaçant 𝐹′′ et 𝑄𝑢 , la température moyenne du fluide sera :
𝑄𝑢 /𝐴𝑟
𝑇𝑓𝑚 = 𝑇𝑓𝑒 + (1 − 𝐹′′).
𝐹𝐸 𝑈𝑝
Lorsqu'un récepteur produit de l'énergie utile, la température moyenne de la paroi du tube sera toujours
supérieure à la température moyenne du fluide en raison de la résistance au transfert de chaleur entre la
surface absorbante et le fluide. Cette différence de température est généralement faible.
La température moyenne du tube peut être utilisée pour calculer le quantité d’énergie utile d'un récepteur :
1
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 [𝑆 − 𝑈𝑝 (𝑇𝑚 − 𝑇𝑎 )].
𝐶
Si on fait égalité entre cette équation et celle précédente de 𝑄𝑢 et en résolvant la température moyenne du
tube sera :
𝑄𝑢 /𝐴𝑟
𝑇𝑚 = 𝑇𝑓𝑒 + (1 − 𝐹𝐸 ).
𝐹𝐸 𝑈𝑝
4. Assemblage des collecteurs
4-1. Association de M-collecteurs en Parallèle
Les en-têtes supérieurs et inférieurs de chaque récepteur de concentrateur sont connectés pour augmenter le
volume de fluide à chauffer. Cela fait une rangée. Le débit massique par concentrateur est le débit massique
total divisé par le nombre de concentrateur. La température de sortie du fluide caloporteur est la même à la
sortie de chaque collecteur.
Le débit massique dans chaque récepteur sera 𝑚̇/𝑀 et la surface réfléchissante et réceptrice seront 𝑀𝐴𝑐 et
𝑀𝐴𝑟 respectivement. La quantité d'énergie utile d'une rangée sera exprimée comme suit:
1
𝑄𝑢 = 𝑀𝐴𝑐 𝐹𝐸𝑀 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝𝑀 (𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 )] = 𝑚̇𝑐𝑓 (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 ),
𝑚̇𝑐𝑓 𝑀𝐴𝑟 𝑈𝑝𝑀 𝐹′
où 𝑆 = 𝜌(𝛼𝑐 𝜏)𝐼𝑏 et 𝐹𝐸𝑀 = 𝑀𝐴 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )].
𝑟 𝑈𝑝𝑀 𝑚̇𝑐𝑓
4-2. Association de N-collecteurs en série
La sortie du récepteur du premier concentrateur est connectée avec l'entrée de deuxième récepteur (du 2éme
concentrateur) et ainsi de suite. Dans de tels cas, les débits massiques sont les mêmes pour toute la ligne. La
température de sortie d'un collecteur particulier agira en tant que température d'entrée pour le prochain
collecteur jusqu'au Nème collecteurs. La quantité d'énergie utile d'une ligne sera exprimée comme suit :
1
𝑄𝑢 = 𝑁𝐴𝑐 𝐹𝐸𝑁 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝 (𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 )] = 𝑚̇𝑐𝑓 (𝑇𝑓𝑠𝑁 − 𝑇𝑓𝑒 ),
𝑚̇𝑐𝑓 𝑁𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′
avec 𝐹𝐸𝑁 = 𝑁𝐴 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )].
𝑟 𝑈𝑝 𝑚̇𝑐𝑓
La température du fluide de sortie au Nième concentrateur peut s'écrire comme suit :
𝑆 𝑁𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 𝑁𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′
𝑇𝑓𝑠𝑁 = [𝐶 + 𝑇𝑎 ] [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] + 𝑇𝑓𝑒 𝑒𝑥𝑝 (− ).
𝑈𝑝 𝑚̇𝑐𝑓 𝑚̇𝑐𝑓
4-2. Assemblage mixte : parallèle et série
Dans cette association, N rangées (de M-collecteurs
connectés en parallèles) sont connectés en série. L’énergie
utile est de la forme :
1
𝑄𝑢 = 𝑁𝐴𝑐𝑀 𝐹𝐸𝑁 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝𝑀 (𝑇𝑓𝑒 − 𝑇𝑎 )],
1−(1−𝐾𝐾 )𝑁 𝐴𝑐𝑀 𝐹𝐸𝑀 𝑈𝑝𝑀
où 𝐹𝐸𝑁 = 𝐹𝐸𝑀 [ ], 𝐾𝐾 =
𝑁𝐾𝐾 𝑚̇𝑐𝑓
et 𝐴𝑐𝑀 = 𝑀𝐴𝑐 .
L'énergie solaire est une ressource énergétique dépendant du temps. Les besoins en énergie pour une très
grande variété d'applications dépendent également du temps, mais d'une manière différente de celle de
l'approvisionnement en énergie solaire. Par conséquent, le stockage d'énergie ou d'un autre produit d'un
procédé solaire est nécessaire si l'énergie solaire doit satisfaire une partie substantielle de ces besoins
énergétiques. Le phénomène correspond à l'augmentation ou à la diminution de l'énergie interne d'une
substance par chauffage ou refroidissement. L'énergie thermique est stockée dans les matériaux qui sont
classés selon la méthode par laquelle ils stockent l'énergie. Plusieurs procédés de stockage peuvent être
utilisés : sel fondu, béton, matériaux à changement de phase, etc. le stockage pourra se faire sous deux
formes :
1. Stockage par chaleur sensible se réalise dans milieux liquides comme les sels fondus ou les huiles
organiques. Ces composés permettent d'atteindre des températures élevées (jusqu'à environ 350 °C pour les
huiles et 800 °C pour les sels fondus). Ils nécessitent cependant l'utilisation d'un fluide intermédiaire et le
coût des matériaux et échangeurs peut être élevé. Le stockage à haute température peut aussi être réalisés sur
des solides comme des bétons à hautes températures ou de la céramique (jusqu'à 1000 °C). Les volumes
nécessaires sont alors plus importants que pour des milieux liquides.
Le niveau des systèmes de stockage de chaleur sensibles dépend de la capacité calorifique (mCp) et de la
différence de température pendant le chauffage (charge) ou le refroidissement (décharge). La première loi,
c’est-à-dire que la chaleur sensible est stockée (QS) pendant les opérations de charge par un
support de stockage de T1 à T2 (la température maximale à la fin de la période de charge), est exprimée
𝑇 𝑇
comme : 𝑄𝑆 = ∫𝑇 2 𝑚𝑐𝑝 𝑑𝑇 = 𝑉 ∫𝑇 2 𝜌𝑐𝑝 𝑑𝑇,
1 1
où m, ρ et Cp sont la masse (kg), la densité (kg/m3) et la chaleur spécifique (J / kg°C) du milieu de stockage
et V est le volume (m3).
Pour une température indépendante de Cp : 𝑄𝑆 = 𝑚𝑐𝑝 (𝑇2 − 𝑇1 ).
1-1. Stockage à chaleur sensible sans échangeur de chaleur
On peut écrire un bilan énergétique global comme suit:
𝑑𝑇𝑓
𝑚𝑓 𝑐𝑓 = 𝑄𝐶 − 𝑄𝐷 − (𝑈𝐴)𝑟 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 ),
𝑑𝑡
𝑄𝐶 = 𝑄𝑢 est la quantité d'énergie de charge de la source (quantité d’énergie utile donnée par les
collecteurs), 𝑄𝐷 = 𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 ) est la quantité de chaleur évacuée du réservoir de stockage et 𝑈𝑟 et 𝐴𝑟
sont le coefficient global de transfert de chaleur entre le liquide du réservoir de stockage et l'air ambiant et sa
surface respectivement.
Pour un taux constant d'ajout et d'évacuation de chaleur et pour un intervalle de temps fini donné, ∆𝑡, une
nouvelle température de l'eau dans le réservoir de stockage peut être déterminée comme suit:
∆𝑡
𝑇𝑓,𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝑇𝑓,𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 + [𝑄 − 𝑄𝐷 − 𝑈𝑟 𝐴𝑟 (𝑇𝑓 − 𝑇𝑎 )].
𝑚𝑓 𝑐𝑓 𝐶
1-1. Stockage à chaleur sensible avec échangeur de chaleur
La température d'entrée du collecteur, 𝑇𝑓𝑒 n'est
pas la même que la température de stockage 𝑇𝑆
dans la boucle de collecteur.
Le bilan énergétique pour une longueur
élémentaire dx en fluide de l'échangeur de chaleur
dans la boucle du capteur, peut être écrit :
𝑑𝑇
−(𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝑟 𝑑𝑥𝑓 𝑑𝑥 = (2𝜋𝑟𝑑𝑥. 𝑈)(𝑇𝑓 − 𝑇𝑠 )
𝑑𝑇𝑓 2𝜋𝑟.𝑈
➾ = − 𝑚̇ 𝑑𝑥
𝑇𝑓 −𝑇𝑠 𝑓 𝑐𝑓
En utilisant les conditions initiales (𝑇𝑓 ( 𝑥 = 0) = 𝑇𝑓𝑆 et 𝑇𝑓 (𝑥 = 𝐿) = 𝑇𝑓𝑒 ), c'est-à-dire que la sortie du
récepteur, 𝑇𝑓𝑆 , devient l'entrée de l'échangeur de chaleur de la boucle du collecteur et la sortie de la
boucle du collecteur l'échangeur de chaleur devient l'entrée du concentrateur, Tfi. La solution devient :
𝑇𝑓𝑒 −𝑇𝑠 2𝜋𝑟.𝑈 2𝜋𝑟.𝑈
= 𝑒𝑥𝑝 (− 𝑚̇ 𝐿) ➾𝑄𝐶 = (𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝑟 (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑓𝑒 ) = (𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝑟 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− (𝑚̇ 𝐿)] (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑠 )
𝑇𝑓𝑠 −𝑇𝑠 𝑓 𝑐𝑓 𝑓 𝑐𝑓 )𝑟
(𝑈𝐴)𝑟
➾ 𝑄𝐶 = (𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 ) [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− (𝑚̇ )] (𝑇𝑓𝑠 − 𝑇𝑠 ), avec 𝐴 = 2𝜋𝑟𝐿.
𝑓 𝑐𝑓 )𝑟
De la même manière, la quantité d’énergie dans la boucle d’évacuation (D) pourra être calculée comme suit :
(𝑈𝐴)𝐷
𝑄𝐷 = (𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝐷 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] (𝑇𝐷𝑠 − 𝑇𝑠 ).
(𝑚̇𝑓 𝑐𝑓 )𝐷
2. Stockage par chaleur latente est une solution de stockage thermique qui exploite la chaleur latente d'un
Matériau à Changement de Phase (MCP), autrement dit sa capacité à passer de l'état solide à l'état liquide
(fusion) sous l'effet de la chaleur. L'énergie de changement de phase est absorbée lors de la fusion du MCP
et est restituée lors de sa solidification. Cette solution nécessite l'utilisation d'un fluide caloporteur pour
transférer la chaleur de la source à l’unité de stockage. Le MCP subissant des cycles de fusion/solidification
ne peut être utilisé directement comme fluide de transfert. Les schémas suivants expliquent les cycles de
stockage de l'énergie :
La capacité de stockage d'un matériau à changement de phase chauffé de 𝑇1 à 𝑇2 , s'il subit une transition de
phase à 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 , est la somme du changement de chaleur sensible du solide (la phase à plus basse
température) de 𝑇1 à 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 , la chaleur latente à 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 , et la chaleur sensible du liquide (la fusion, ou phase
à température plus élevée) de 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 à T2: 𝑄𝐶 = 𝑚[𝐶𝑠 (𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 − 𝑇1 ) + 𝐿𝑓 + 𝐶𝑙 (𝑇2 − 𝑇𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 )],
où m est la masse de matière, 𝐶𝑠 et 𝐶𝑙 sont les capacités calorifiques des phases solide et liquide, et 𝐿𝑓 est la
chaleur latente de transition de phase.
3. Stockage par réaction chimique
L’énergie chimique est une forme d’énergie potentielle. La capacité de stockage dépend de la source. Dans
ce concept, l’énergie est stockée sous forme de chaleur à partir de la réaction chimique. Elle est en général
plus fort que celle de stockage par énergie latente. L’idée de stockage de l’énergie solaire sous forme de
réaction chimique n’est pas un nouveau concept. La nature stocke l’énergie en utilisant les réactions
chimiques dans la photosynthèse.
Le stockage d’énergie par voie chimique a deux un processus de deux étapes :
Mode endothermique (charge) : décrit la réaction dont le système absorbe de l’énergie thermique à partir de
son environnement sous forme de chaleur. L'énergie absorbée se produit lors de la rupture ou du
réarrangement des liaisons chimiques. Cela produit des espèces plus énergétiques, qui sont stockées.
Mode exothermique (décharge) : dans ce processus, la réaction est reversée pour la production de l’énergie
thermique et régénérer le matériau initial.
La technologie de stockage chimique de l’énergie thermique est très complexe par rapport aux systèmes des
deux modes précédents et peut avoir un effet dangereux sur l'environnement.
pompes isentropiques peut être pris en compte en utilisant des rendements isentropiques, définis comme
suit :
𝑤 ℎ −ℎ 𝑤 ℎ −ℎ
𝜂𝑝 = 𝑤 𝑖 = ℎ 4𝑖 −ℎ3 , 𝜂𝑡 = 𝑤𝑟 = ℎ1 −ℎ2𝑟 ,
𝑟 4𝑟 3 𝑖 1 2𝑖
où les états 2r et 4r sont les états de sortie réels de la pompe et de la turbine,
respectivement, et 2i et 4i sont les états correspondants pour le cas isentropique.
c-Cycle de Rankine à surchauffe
On peut augmenter le rendement du cycle de Rankine simple en surchauffant le
fluide à la sortie de la 1ère turbine. Ce cycle diffère du cycle de Rankine simple
par une transformation supplémentaire 7-8, pendant laquelle le fluide
moteur est surchauffé dans le resurchauffeur, en lui
fournissant une quatrième quantité de chaleur 𝑞7−8 . la
détente se fait en deux étapes dans deux turbine
différentes (1-7 dans une turbine et 8-9 dans l’autre). Le
surchauffe et la resurchauffe améliorent les conditions des
turbines ainsi augmentent le travail de détente et le
rendement du cycle.
2-1.Turbine à gaz
Une turbine à gaz est une machine tournante thermodynamique
appartenant à la famille des moteurs à combustion interne dont le rôle
est de produire de l'énergie mécanique sous la forme de la rotation d'un
arbre, directement à partir de l'énergie cinétique des gaz produits par la
combustion d'un hydrocarbure (fioul, gaz combustible…) qui subissent
une détente dans une turbine. Les cycles de turbine à gaz fonctionnent
généralement à des températures considérablement plus élevées que
les cycles à vapeur.
La turbine à gaz est composée de trois éléments principaux :
- Un compresseur, qui a pour rôle de comprimer de l'air ambiant à une
pression comprise entre 10 et 30 bars environ.
- Une chambre de combustion, dans laquelle un combustible gazeux
ou liquide est injecté sous pression, puis brûlé avec l'air comprimé, avec
un fort excès d'air afin de limiter la température des gaz d'échappement.
- Une turbine, dans laquelle sont détendus les gaz qui sortent de la
chambre de combustion.
2-2.Cycle de Brayton
Le cycle idéal que subit le fluide de travail dans cette boucle fermée est
le cycle de Brayton, qui est composé de quatre processus réversibles :
1-2 : compression isentropique de l’air (compresseur).
2-3 : combustion isobare (échangeur de chaleur).
3-4 : La détente isentropique (turbine).
4-1 : refroidissement isobare (échangeur de chaleur).
Solaire thermique à concentration FP-USMS Page 26
M s t e r
I E R E E
-Système de conversion de la chaleur en électricité, où l’énergie thermique fournie par le champ solaire
ou le système de stockage est converti en électricité au moyen d'un cycle de Rankine à vapeur. Étant
donné que le bloc d’alimentation d’un système à concentration solaire est semblable aux centrales
classiques (pompes à eau, systèmes de refroidissement par eau, turbine à vapeur, générateur d’électricité,
échangeurs de chaleur eau / vapeur), les travaux de maintenance nécessaires sont également les mêmes
très similaire.
1-2. Types des centrales thermodynamiques
Il existe deux types de concentrateurs: ceux qui concentrent le rayonnement solaire en un point focal
(collecteur parabolique, capteur à tour) et ceux qui concentrent le rayonnement solaire sur une ligne
(collecteur cylindro-parabolique et linéaire de Fresnel).
Solaire thermique à concentration FP-USMS Page 28
M s t e r
I E R E E
a. Centrales cylindro-paraboliques
Les collecteurs paraboliques sont constitués de
longs miroirs en forme de U avec un système de
suivi d’axe linéaire. Les miroirs réfléchissent le
rayonnement solaire direct le long de leur ligne
focale, là où se trouve un tube absorbeur. Le tube
absorbeur est en acier et comporte un revêtement
sélectif qui maintient une absorbance élevée dans la
plage de longueurs d’onde du spectre solaire, mais une réflectance élevée dans le spectre infrarouge (c’est-à-
dire qu’il émet le moins possible). Afin d'éviter toute perte de chaleur dans l'air ambiant, le tube absorbeur
est enveloppé par un tube en verre sous vide. Un fluide caloporteur s'écoule dans le tube absorbeur et
absorbe le rayonnement concentré 30 à 100 fois.
L'huile thermique est le fluide le plus couramment utilisé, mais des recherches sont également en cours sur
l'utilisation d'eau/vapeur ou de sel fondu. Dans une centrale CSP utilisant la technologie cylindro-
parabolique, une fois que le fluide a absorbé le rayonnement, il est utilisé pour générer de la vapeur dans un
échangeur de chaleur à environ 390°C, qui est ensuite envoyé dans un cycle de Rankine classique pour
produire de l'électricité.
En raison de la nature variable du rayonnement solaire, il est nécessaire de concevoir le champ de capteurs
de manière à générer plus d’énergie que la turbine ne peut en accepter dans des conditions normales. Cet
excès d'énergie est utilisé pour charger le système de stockage, qui fournit l'énergie nécessaire à la turbine
pendant les périodes où le rayonnement solaire est insuffisant. Les systèmes de stockage dans ces
centrales reposaient sur deux réservoirs de stockage, dans lesquels le fluide caloporteur servait également
de support de stockage. C'est un moyen de stockage efficace et peu coûteux et, en outre, les sels fondus
ne sont ni inflammables ni toxiques.
L'un des deux réservoirs est utilisé pour stocker les sels fondus chauds (le réservoir chaud) et l'autre pour
recevoir les sels fondus froids (le réservoir froid). Au cours du cycle de chargement du stockage thermique,
une partie de l'huile provenant du champ de capteurs solaires est envoyée à l'échangeur de chaleur huile/sel.
De cette manière, l’énergie thermique est transférée de l’huile au sel stocké dans le réservoir chaud.
Pendant le cycle de décharge, les circuits de sel et d'huile dans l'échangeur de chaleur huile/sel sont
inversés et, par conséquent, l'énergie thermique est transférée du sel à l'huile en route vers le réservoir
froid.
b. Centrales à concentrateur linéaire de Fresnel
Les capteurs d'un système linéaire de Fresnel sont constitués d'un
grand nombre de segments de miroir pouvant suivre
individuellement la trajectoire du soleil. Contrairement aux capteurs
paraboliques, les tubes absorbeurs dans les systèmes de Fresnel sont
fixés au-dessus des miroirs au centre du champ solaire et ne se
déplacent donc pas avec les miroirs lorsqu'ils suivent le soleil. Le
système peut fonctionner avec de l'huile, de l'eau ou des sels fondus.
L'efficacité du cycle de vapeur des systèmes linéaires de Fresnel est
inférieure à celle des systèmes cylindro-paraboliques, car la
température de la vapeur est inférieure. Les collecteurs de Fresnel
ont une structure plus simple; sont 80% moins chers par mètre carré. L’utilisation des sols est bien meilleure
car il faut moins de distance entre les miroirs. La surface d'ouverture des capteurs couvre 80 à 95% du
terrain requis, contre 30% seulement avec des miroirs cylindro-paraboliques, du fait de la distance
considérable nécessaire entre les rangées de capteurs pour éviter l'ombrage. En revanche, la conception
optique simple du système de Fresnel signifie que l’efficacité optique d’un champ formé par ces miroirs est
moindre.
c. Tours solaires (Systèmes récepteurs centraux)
générateur doit être refroidie avant d'être à nouveau chauffée et reconvertie en vapeur. Ce refroidissement se
fait par l’une des méthodes :
a. Refroidissement humide
La chaleur est dissipée de la centrale par évaporation, le plus souvent via une tour de refroidissement. Le
refroidissement humide est la méthode de refroidissement la plus courante pour les centrales électriques, car
c'est la méthode de refroidissement la plus efficace et la moins chère disponible. Les centrales solaires
cylindro-paraboliques et à tour sont généralement refroidies par voie humide et consomment environ la
même quantité d'eau qu'une centrale au charbon ou nucléaire (1900 à 3000l/MWh). NOOR Ouarzazate I
utilise le refroidissement humide (1.700.000 m3/année).
b. Refroidissement à sec
La chaleur du condenseur est rejetée à l'aide de ventilateurs et d'air ambiant. Une différence de température
significative entre l'air extérieur et la vapeur d'échappement est nécessaire pour un échange thermique
adéquat, limitant les performances lors des chaudes journées d'été. Les systèmes de refroidissement à sec ont
des coûts d'investissement plus élevés que le refroidissement par voie humide, mais réduisent
considérablement la consommation totale d'eau. NOOR Ouarzazate II (280.000 m3/année), III (155.000
m3/année) et Midelt I (1000.000 m3/année) utilisent le refroidissement à sec.
c. Refroidissement hybride
L'approche hybride implique la construction d'un système de refroidissement à la fois humide et sec. Ces
systèmes peuvent soit fonctionner en parallèle, soit passer du refroidissement par voie sèche au
refroidissement par voie humide pendant les heures les plus chaudes de la journée. Les systèmes hybrides
économisent moins d'eau que le refroidissement à sec, mais sont plus chers que les deux.
L'énergie requise pour les multiples effets (MED) est principalement l'énergie thermique à fournir par la
chaudière produisant le fluide de chauffage pour le premier effet. On peut cependant utiliser des chaleurs
résiduaires en couplant le procédé MED à des usines de production d'électricité ou des usines rejetant les
eaux résiduaires à des températures de l'ordre de 80°C. Il faut également de l'énergie électrique pour les
pompes de circulation et la production de vide. Afin de limiter la consommation d'énergie thermique, il est
aussi possible d'utiliser la compression mécanique de vapeur.
2-3. Cuisson
Le cuiseur solaire permet de cuire des aliments par concentration des
rayonnements lumineux. Il est généralement composé d'un réflecteur
parabolique concentrant le rayonnement lumineux vers un récipient
dont la surface absorbe les rayons. Il permet d'obtenir une température
plus élevée (environ 204°C) et cela plus rapidement qu'un four solaire.
Par contre, il est plus sensible au manque de Soleil et doit être
réorienté plus fréquemment.
𝑑𝜙
L'éclairement est par définition le rapport : 𝐸 = 𝑑𝑆′.
Si 𝛼′ désigne l’angle que fait la normale à l’écran avec la
𝑑𝑆 ′ 𝑐𝑜𝑠𝛼′
direction AA’, l’angle solide 𝑑𝛺 peut s’écrire 𝑑𝛺 = ,
𝑑2
𝑑𝜙 𝑐𝑜𝑠𝛼
avec 𝑑 = 𝐴𝐴’. Alors, 𝐸 = 𝑑𝛺 𝑑2 .
L'éclairement (en W /m²) produit par une source sur un écran
est donc proportionnel à l'intensité I de la source, au cosinus
de l'angle d'incidence ’ des rayons sur l'écran et inversement
proportionnel au carré de la distance d de la source à l'écran.
3. Loi de Stefan-Boltzmann
Une radiation électromagnétique en équilibre thermique dans une
enceinte dont la paroi est à la température T. Considérons cette radiation
comme une collection de photons indiscernables, dont le nombre total
dépend de la température de la paroi. D’après la physique statistique, si
𝑢(𝝀, 𝑇 )𝑑𝝀 dénote l’énergie moyenne par unité de volume des photons
ayant les deux directions de polarisation dans l'intervalle de longueur
ℎ𝑐
d'onde 𝜆, 𝜆 + 𝑑𝜆 et si chacun des photons a une énergie 𝜀 = 𝜆 , alors
8𝜋ℎ𝑐 𝑑𝝀
𝑢(𝝀, 𝑇 ) = ℎ𝑐 , que l'on peut écrire encore sous la forme
𝝀5
𝑒 𝑘𝝀𝑻 −1
8𝜋 𝜂𝜆3 𝑑𝜂
réduite: 𝑢(𝜂, 𝑇 ) = ℎ3𝑐 3 (𝑘𝑇)4 . Cette distribution d'énergie
𝑒 𝜂 −1
ℎ𝑐
présente un maximum pour 𝜂 = 𝑘𝜆𝑇 = 2,82. c, k et h sont la vitesse de la
lumière, la constante de Planck et de Boltzmann respectivement.
Une propriété intéressante de la distribution énergétique du corps noir est
que si le maximum de densité d'énergie apparaît à 𝑇1 pour une longueur d'onde 𝜆1 , et à 𝑇2 pour une longueur
ℎ𝑐 ℎ𝑐
𝜆2 : 𝑘𝜆 𝑇 = 𝑘𝜆 𝑇 = 2,82, connue sous le nom de loi de déplacement de Wien. Elle permet de mesurer les
1 1 2 2
hautes températures en repérant la couleur du rayonnement thermique d'une source à la température T.
3. Pouvoir émissif du corps noir
La densité moyenne d'énergie totale intégrée sur toutes les fréquences vaut :
∞ 8𝜋 5 ℎ4
𝑈(𝑇) = ∫0 𝑢(𝜂, 𝑇 )𝑑𝜂 = 15ℎ3 𝑐 3 𝑇 4 = 𝜎0 𝑇 4 , connue sous le nom de loi de Stefan-Boltzmann.
𝑈(𝑇)𝑐 𝑇 4
Le pouvoir émissif total s'écrira: 𝐼(W/m²) = = (64,5) = 𝜎𝑇 4 , avec 𝜎 = 5.67. 10−8 𝑊/𝑚2 𝐾 4 la
4
constante Stefan.
B- Trigonométrie sphérique
1. Triangle spherique
Considérons une sphère de centre O et de rayon unité, et
sur sa surface 3 points A, B, C non tous trois situés sur un
même grand cercle de la sphère. Ces 3 points constituent
les sommets d'un triangle spherique, dont les cotés sont
les arcs des 3 grands cercles de la sphère, qui passent
respectivement par AB, AC, BC.
2. Angles
On peut alors définir des angles. -
Angles au sommet A, B, C : désigne ainsi, l'angle inférieur à
180°, arithmétique formé par les tangentes (𝑢 ⃗⃗, 𝑣⃗ ) aux
deux grands cercles passant par A (𝐴 = (𝑢 ̂
⃗⃗, 𝑣⃗ )). De même pour les autres sommets B et C.
- Angles au centre a, b, c : est l'angle arithmétique inférieur à 180°, en O entre les directions OB et OC
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )) . Souvent on dit qu'on "voit" le côté BC sous l'angle au centre a.
(𝑎 = (𝑂𝐵 , 𝑂𝐶
3. Relations trigonométriques
3-1. Règle des cosinus
La règle du cosinus est l'identité fondamentale de la trigonométrie sphérique: toutes les autres identités, y
compris la règle du sinus, peuvent être dérivées de la règle du cosinus.
cos 𝑎 = cos 𝑏 cos 𝑐 + sin 𝑏 𝑠𝑖𝑛 𝑐 cos 𝐴,
cos 𝑏 = cos 𝑐 cos 𝑎 + sin 𝑐 𝑠𝑖𝑛 𝑐 cos 𝐵,
cos 𝑐 = cos 𝑎 cos 𝑏 + sin 𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝑏 cos 𝐶.
C- Limite de concentration
Le facteur géométrique de concentration C a une limite supérieure qui dépend du fait que la concentration
est un concentrateur tridimensionnel (circulaire) tel qu'un paraboloïde ou un concentrateur bidimensionnel
(linéaire) tel qu'un concentrateur parabolique cylindrique.
Le développement suivant du facteur de concentration maximum, est basé sur la deuxième loi de la
thermodynamique appliquée à l'échange de chaleur radiatif entre le soleil et le récepteur.
Considérons le concentrateur circulaire avec la surface d'ouverture 𝐴𝑎 et la surface de récepteur 𝐴𝑟
regardant le soleil de rayon 𝑟 à la distance 𝑅. Le demi-angle sous-tendu par le soleil est 𝜃𝑠 = 0,27°. (Le
récepteur est montré au-delà de l'ouverture pour plus de clarté; l'argument est le même s'il est du même côté
de l'ouverture que le soleil.)
Si le concentrateur est parfait, le rayonnement du soleil sur la surface 𝐴𝑎 (donc sur le récepteur ayant une
température 𝑇𝑟 ) est la fraction du rayonnement émis par le soleil qui est intercepté par 𝐴𝑎 . Bien que le soleil
ne soit pas un corps noir, aux fins d'une analyse approximative, il peut être supposé être un corps noir à 𝑇𝑆 .
Lorsque 𝑇𝑟 et 𝑇𝑆 sont identiques, la deuxième loi de la thermodynamique exige que 𝑄𝑠 → 𝑟 soit égal à 𝑄𝑟 → 𝑠 :
𝑟2 𝐴𝑎 𝑅2
𝑄𝑠 → 𝑟 = 𝑄𝑟 → 𝑠 ➾ 𝐴𝑎 𝑅2 𝜎𝑇𝑠4 = 𝐴𝑟 𝜎𝑇𝑟4 𝐸𝑟− 𝑠 ➾ = 𝐸𝑟− 𝑠 .
𝐴𝑟 𝑟2
La valeur maximale possible de 𝐸𝑟− 𝑠 est l'unité et le facteur de concentration maximal pour les
𝐴 𝑅2 1
concentrateurs solaires circulaires s'écrit : ( 𝑎) = = .
𝐴𝑟 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒,𝑚𝑎𝑥 𝑟2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃𝑠
𝐴 𝑅2 1
Un développement similaire pour les concentrateurs linéaires conduit à : ( 𝐴𝑎) = = sin 𝜃 .
𝑟 𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒,𝑚𝑎𝑥 𝑟2 𝑠
D- Cycle de Carnot
le cycle de Carnot pourra être exécuté en système
fermé (équipement piston-cylindre) ou sous système
à écoulement stationnaire (en utilisant 2 turbines et 2
compresseurs).
Il est de quatre transformations totalement
adiabatiques: détente isotherme, détente
isentropique, compression isotherme et et
compression isentropique.
Le cycle de Carnot est le cycle le plus efficace qui
peut être exécuté entre une source de chaleur à température TH et à une autre froide à TL et son efficacité est
de la forme :
𝑤 𝑞 −𝑞 𝑇 (𝑠 −𝑠 )−𝑇 (𝑠 −𝑠 ) (ℎ −ℎ )−(ℎ −ℎ )
𝜂 = |𝑞 | = 𝑖𝑛𝑞 𝑜𝑢𝑡 = 𝐻 2𝑇 1(𝑠 −𝑠𝐿 ) 3 4 = 2 (ℎ1 −ℎ 3) 4 ,
𝑖𝑛 𝑖𝑛 𝐻 2 1 2 1
𝑇𝐿 ℎ3 −ℎ4 𝑞𝑜𝑢𝑡
donc 𝜂 = 1 − 𝑇 = 1 − ℎ =1− .
𝐻 2 −ℎ1 𝑞𝑖𝑛
Le transfert thermique réversible est très
difficile à réaliser en réalité, par ce qu’il
demande de très large échange et il prend
beaucoup de temps. Alors, il est non
pratique de réaliser un système qui peut
opérer en un cycle approximant cemui de
Carnot.
La réelle valeur du cycle de Carnot est qu’il
est un cycle standard auquel les cycles
idéaux peuvent être comparés.
Ces travaux pratiques nécessitent une maitrise des logiciels TranSys, Matlab, EES et Excel.
TP1
L’objectif de ce TP est de réaliser la simulation d’une centrale solaire CSP ( cylindro-parabolique) d’une
capacité de 30MW sous les conditions météorologiques de la région de l’orientale, en utilisant le logiciel
TRNSYS.4
4
http://smsm.fsac.ac.ma/congres/12congres/VII/t8/0826.pdf
Solaire thermique à concentration FP-USMS Page 42
M s t e r
I E R E E
L’objectif des TP qui suivent est de calculer les performances de la centrale en se basant sur les données du
site, description du projet et les caractéristiques des machines auprès des constructeurs.
TP2
Les données météorologiques de Ouarzazate utilisées étaient des données historiques de Soda-pro6 -un site
web qui présente des données sur le rayonnement solaire au fil des années- pour l’année 2005.
Travail demandé
Calculer le rayonnement solaire direct sur le site du projet pour chaque mois par heure (un fichier Excel, des
données sur le rayonnement direct reçu par le site en étude, vous sera fourni) :
1/ En utilisant le logiciel bureautique de calcul Excel.
2/ En utilisant le logiciel de programmation Matlab.
5
Masen
6
http://www.soda-pro.com/web-services/radiation/helioclim-3-archives-for-free
Solaire thermique à concentration FP-USMS Page 43
M s t e r
I E R E E
Travail demandé
1/Dans le fichier Excel Ouarzazate, calculer à partir des données du site les angles nécessaires pour le calcul
du rayonnement (ℎ et 𝛼) pour chaque heure durant toute l’année.
2/Elaborer un programme Matlab qui permet de calculer la puissance thermique totale reçue par le récepteur
par heure.
3/ Déterminer le nombre d’heures de travail de la centrale pendant le solstice d’été.
Les pertes prédominantes dans les récepteur sont en nombre de trois types :
4
-Rayonnement : 𝑄𝑝,𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝜀𝜎𝐴𝑟 (𝑇𝑟4 − 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 ).
-Convection : 𝑄𝑝,𝑐𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 = ℎ𝑣𝑡𝑜𝑡 𝐴𝑟 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ),.
où ℎv𝑡𝑜𝑡 regroupe la convection libre et forcée.
- Réflexion : 𝑄𝑝,𝑟𝑒𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 = (1 − 𝛼𝑐 )(1 − 𝜏)𝑄𝐶ℎ𝑎𝑚𝑝𝑆𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
Caractéristiques de l’air
Vitesse du vent vv=3m/s
Masse volumique ρ= 12 kg/m3
Viscosité dynamique 𝜂 =18,306.10-6 Pa.s
Capacité calorifique spécifique Cp=1006 J/KgK
Conductivité thermique k=25,797 .10-3 W/mK
Tampérateur ambiante Ta=21,5 °C
Constante de Stephan Boltzmann 𝜎 = 5,67. 10−8 𝑊/𝑚2 𝐾 4
Caractérisques du récepteur
Diamètre du récepteur Dr=20 m,
Hauteur du récepteur Hr=24 m,
Températeur d’entrée Tfi=565 °C,
Températeur de sortie Tfs=290 °C,
Facetur de transmittance 𝜏 = 0,82
Emessivité 𝜀=0,88
Absorbance du récepteur 𝛼𝑐 = 0,94
Equations nécessaires :
𝑇 +𝑇𝑓𝑠
Températeur de récepteur 𝑇𝑟 = 𝑓𝑖 2 ,
Convection naturelle : ℎ𝑣,𝐶𝑜𝑛𝑣.𝑁𝑎𝑡 = 0,81(𝑇𝑟 + 𝑇𝑎 + 273)0,426 ,
0,8
Convection forcée :ℎ𝑣,𝐶𝑜𝑛𝑣.𝐹𝑜𝑟𝑐é𝑒 = 𝑁𝑢. 𝑘𝑎𝑖𝑟 /𝐻𝑟 avec 𝑁𝑢 = 0,0287𝑅𝑒𝑎𝑖𝑟 𝑃𝑟 0,333,
3 3 1/3
Convection totale :ℎ𝑣,𝑡𝑜𝑡 = (ℎ𝑣,𝐶𝑜𝑛𝑣.𝐹𝑜𝑟𝑐é𝑒 + ℎ𝑣,𝐶𝑜𝑛𝑣.𝑁𝑎𝑡 ) .
Travail demandé
Elaborer un programme Matlab, pour calculer les pertes totales dans le récepteur et le rendement du récepteur.
Caractéristiques de chaque
point du cycle :
1. 𝑇1 = 560°𝐶, 𝑃1 = 160𝑏𝑎𝑟,
2. 𝑃2 = 30𝑏𝑎𝑟,
3. 𝑇3 = 𝑇1 , 𝑃3 = 𝑃2 ,
4. 𝑃4 = 0,15𝑏𝑎𝑟,
5. 𝑃5 = 𝑃4 ,
7. 𝑇7 = 140°𝐶,
8. 𝑃8 = 10𝑏𝑎𝑟,
9. 𝑇9 = 280°𝐶, Condition de fonctionnement du cycle de
10. 𝑃10 = 40𝑏𝑎𝑟, puissance
11. 𝑃11 = 2𝑏𝑎𝑟, SST-700 avec
Type de la turbine
x. 𝑃𝑥 = 𝑃10 , extraction de la vapeur
y. 𝑃𝑦 = 𝑃8 , Turbine HP d'entrée
160 bar, 560 °C
z. 𝑃𝑧 = 𝑃11 . (pression, température)
Efficacité de la turbine
85%, 80%
HP, LP
Equations des rendements:
ℎ −ℎ ℎ −ℎ ℎ −ℎ ℎ3 −ℎ𝑦 ℎ −ℎ
Débit massique total 150 kg/s
𝜂𝐻𝑃 = ℎ 1−ℎ 2 = ℎ 1−ℎ 𝑥 , 𝜂𝐿𝑃 = ℎ 3−ℎ 4 = ℎ −ℎ = ℎ 3−ℎ 𝑧 . Efficacité thermique 33.67%
1 2𝑖𝑠 1 𝑥𝑖𝑠 3 4𝑖𝑠 3 𝑦𝑖𝑠 3 𝑧𝑖𝑠
Type de condenseur Air conditionné
Enthalpies et entropies :
Condenseur (Pressure,
𝐶𝑝 (𝑒𝑎𝑢) = 4,18𝑘𝐽/𝐾𝑔𝐾, Température)
0.15 bar, 53 °C
ℎ7 = 𝐶𝑝 (𝑒𝑎𝑢)𝑇7, ℎ9 = 𝐶𝑝 (𝑒𝑎𝑢)𝑇9 . Efficacité de générateur
90%
ℎ6 = ℎ5 , 𝑠4𝑖𝑠 = 𝑠3 = 𝑠𝑦 = 𝑠𝑧 , 𝑠2𝑖𝑠 = 𝑠1 = 𝑠𝑥 . de vapeur
Equations des soutirages : Efficacité (électrique,
98%, 98%
𝑚𝑣𝑎𝑝.𝑡𝑜𝑡 (ℎ9 − ℎ8 ) = 𝑚𝑥 (ℎ𝑥 − ℎ10 ), mécanique)
Pertes parasites 5%
𝑚𝑣𝑎𝑝.𝑡𝑜𝑡 ℎ8 = 𝑚𝑦 ℎ𝑦 + 𝑚𝑥 ℎ10 + (𝑚𝑣𝑎𝑝.𝑡𝑜𝑡 − 𝑚𝑥 − 𝑚𝑦 )ℎ7 ,
Production d'électricité
(𝑚𝑣𝑎𝑝.𝑡𝑜𝑡 − 𝑚𝑥 − 𝑚𝑦 )(ℎ7 − ℎ6 ) = 𝑚𝑧 (ℎ𝑧 − ℎ11 ). Heures normales 100 MWe
Travail demandé
A l’aide d’un programme EES, ou par tableau de vapeur saturante :
1/Calculer la puissance de la turbine à basse pression et celle à haute pression, en déduire la puissance totale.
2/En prenant en considération les pertes parasite, mécaniques et dans le générateur, calculer la puissance net.
3/Calculer la puissance à l’entrée de générateur de vapeur, en déduire le rendement du cycle.
Pour comparaison, la consommation énergétique mondiale est d'environ 14 Gtep (2019), soit 1/6545 de
l'énergie solaire absorbée en un an, équivalent à l'énergie absorbée par la Terre en 1heure 20 minutes !
3,863.1026
-En une seconde le soleil une énergie de 3,863. 1026 𝐽, soit 14.109.42.109 = 656973 fois la consommation
mondiale annuelle en énergie !
1/-Le capteur solaire plan orienté 25° à l'ouest et incliné de 60°, donc = 60° , 𝛾 = 25° et
𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠[cos 𝛽 sin ℎ + sin 𝛽 cos ℎ 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾)] = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠[cos 60 sin 5,16 +
sin 60 cos 5,16 𝑐𝑜𝑠(70,71 − 25)] = 49,67°.
2/𝛾 = 0° - 𝛽 = 60° : 𝜔𝑆𝑖 = 𝑚𝑖𝑛{𝜔𝑆 , 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(𝜑 − 𝛽 ) tan 𝛿)} = 𝑚𝑖𝑛{81,4°, 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(32,34 −
60 ) tan −13,29)} = 𝑚𝑖𝑛{81,4°, 91,82°} = 81,4°.
- 𝛽 = −10° : 𝜔𝑆𝑖 = 𝑚𝑖𝑛{81,4°, 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(−tan(32,34 + 10 ) tan −13,29)} = 𝑚𝑖𝑛{81,4°, 77,57°} = 77,57°.
Selon l'équation l’angle solaire de coucher du Soleil sur le collecteur est la plus petite des deux valeurs
calculées. Par conséquent, l’angle solaire de coucher du Soleil sur le collecteur est
ω 81,4
-𝛽 = 60° : t coucher = 15 + 12 = 15 + 12 = 17,43 h = 17h 26min.
ω 77,57
-𝛽 = −10° : t coucher = 15 + 12 = + 12 = 17,43 h = 17h 10min.
15
3/Pour une surface quelconque d’inclinaison et d’orientation , l'angle d'incidence θ formé par la
direction du soleil et la normale à la surface réceptrice est donné par la relation :
cos 𝜃 = cos 𝛽 sin ℎ + sin 𝛽 cos ℎ 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾).
En remplaçant 𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾), sin ℎ, sin 𝛼 et cos 𝛼 par les expressions suivantes, définies auparavant :
𝑐𝑜𝑠(𝛼 − 𝛾) = sin 𝛼 sin 𝛾 + cos 𝛼 cos 𝛾, sin ℎ = sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔,
cos 𝛿 𝑠𝑖𝑛𝜔 sin 𝜑 cos 𝛿𝑐𝑜𝑠𝜔−sin 𝛿 cos 𝜑
𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑐𝑜𝑠ℎ , 𝑐𝑜𝑠𝛼 = :
𝑐𝑜𝑠ℎ
cos 𝜃 = sin 𝛿 (sin 𝜑 cos 𝛽 − cos 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) + cos 𝛿 cos 𝜔 (cos 𝜑 cos 𝛽 + sin 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) +
cos 𝛿 sin 𝛽 sin 𝛾 sin 𝜔 = 𝐴 sin 𝜔 + 𝐵 cos 𝜔 + 𝐶, avec A = cos 𝛿 sin 𝛽 sin 𝛾, 𝐵 = cos 𝛿 (cos 𝜑 cos 𝛽 +
sin 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾) et C = sin 𝛿 (sin 𝜑 cos 𝛽 − cos 𝜑 sin 𝛽 cos 𝛾).
Au lever et au coucher du soleil sur la surface d'inclinaison et d'orientation , l’angle d’incidence
𝜔 𝜔
est : 𝜃 = 90° ➾𝐴 sin 𝜔 + 𝐵 cos 𝜔 + 𝐶 = 0, et puisque sin 𝜔 = 2 sin 2 cos 2 =
1−cos𝜔 1+cos𝜔 1−cos𝜔 1+cos𝜔
2 (±√ ) (±√ ) ➾2 (±√ ) (±√ ) 𝐴 = −(𝐵 cos 𝜔 + 𝐶). Elevons au carré les
2 2 2 2
Altitude solaire :
h = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 21 sin 40 + cos 21 cos 40 𝑐𝑜𝑠30) = 58,2°.
cos 𝛿 𝑠𝑖𝑛𝜔 cos 21 𝑠𝑖𝑛30
Azimut solaire : 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠ℎ ) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠58,2 ) = 62,3°.
Alors, l’angle d’inclinaison (de suivi) :
cos 𝛼 cos 62,3
𝛽 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛|𝑡𝑎𝑛𝜓| = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 |− 𝑡𝑎𝑛ℎ | = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 |− 𝑡𝑎𝑛58,2| = 16,1°.
2/ Calcul d’angle d’incidence :
𝜃 = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(√1 − cos2 𝛿 sin2 𝜔) = 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(√1 − cos 2 21 sin2 100) = 66,8°.
Altitude solaire :
h = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 21 sin 40 + cos 21 cos 40 𝑐𝑜𝑠30) = 6,1°.
cos 𝛿 𝑠𝑖𝑛𝜔 cos 21 𝑠𝑖𝑛100
Azimut solaire : 𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠ℎ ) = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠58,2 ) = 67,61°.
Alors, l’angle d’inclinaison (de suivi) :
cos 𝛼 cos 67,61
𝛽 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛|𝑡𝑎𝑛𝜓| = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 |− 𝑡𝑎𝑛ℎ | = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 |− 𝑡𝑎𝑛6,1 | = 74.3°.
Exercice 7 (Rayonnement reçu par un CPC)
1/Pour cette date, n = 213, ω =15 (10-12 )= −30° ,
360
𝛿 = 23,45𝑠𝑖𝑛 [365 (213 + 284)] = 17,9° ,
ℎ = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(sin 17,9° sin 35° + cos 17,9° cos 35° 𝑐𝑜𝑠 − 30°) = 58.4° et
cos 17,9° 𝑠𝑖𝑛−30°
𝛼 = 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐𝑜𝑠58.4° ) = 65,2°.
Pour ce collecteur, on a β - θc = 25 - 12 = 13° et β + θc = 25 + 12 = 37° et on a
13° ≤ 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(tan 𝜃𝑧 cos 𝛼) = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(tan 90° − 58.4° cos 65,2°) = 14,5° ≤ 37°, donc F=1.
L’angle d’incidence est :
cos 𝜃 = sin(35 − 25) sin 17.9 + cos(35 − 25) cos 17.9 cos −30 = 0.865
Le rayonnement direct incident sur le capteur est donc :
𝐼𝑏,𝐶𝑃𝐶 = 𝐹𝐼𝑏 cos 𝜃 = 1 × 805 × 0,865 = 700 𝑊/𝑚2 .
2/Dans ce cas, le rayonnement réfléchi par le sol doit être pris en compte, car 𝜃𝑐 + 𝛽 = 18 + 80 = 98° >
90°
1 1 175
𝐼𝑑,𝐶𝑃𝐶 = 2 𝐼𝑑 (𝐶 + cos 𝛽) = 2 (𝑠𝑖𝑛18 + cos 80) = 42,2 𝑊/𝑚2 ,
1 1 530×0,7
𝐼𝑟,𝐶𝑃𝐶 = 2 𝐼𝜌 (𝐶 − cos 𝛽) = (𝑠𝑖𝑛18 − cos 80) = 25,1 𝑊/𝑚2.
2
𝐼 1,1 𝐼
5/ 𝑘𝑇 = 𝐼 = 3,2 = 0,34➾ 𝐼𝑑 = 1 − 0.249𝑘𝑇 = 0,914, donc 𝐼𝑑 = 0,914.1,1 = 1,01𝑀𝐽/𝑚2 et 𝐼𝑏 =
0
(1 − 0,914). 1,1 = 0,094𝑀𝐽/𝑚2 .
Le rayonnement entre 10 et 11, on prend 10.5, donc 𝜔 = −22,5°,
cos 𝜃 = sin(𝜑 − 𝛽) sin 𝛿 + cos(𝜑 − 𝛽) cos 𝛿 cos 𝜔 = 0.903 et 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑧 = sin 𝛿 sin 𝜑 + cos 𝛿 cos 𝜑 𝑐𝑜𝑠𝜔 =
0,637.
Alors,
cos 𝜃 1+cos 𝛽 1−cos 𝛽
𝐼𝑇 = 𝑅𝑏 𝐼𝑏 + 𝑅𝑑 𝐼𝑑 + 𝜌𝑅𝑟 (𝐼𝑏 + 𝐼𝑑 ) = cos 𝜃 𝐼𝑏 + 𝐼𝑑 + 𝜌 (𝐼𝑏 + 𝐼𝑑 ) = 1,05𝑀𝐽/𝑚2 .
𝑧 2 2
Exercice 9 (∆𝑇 dans un CPC)
1/Le débit massique par unité de surface d'ouverture est de 𝑚̇/𝐴𝑐 = 0,135 / 10 = 0,0135 𝑘𝑔/ 𝑚2 𝑠. FE
peut être calculé comme suit :
𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 0,0135 × 3560 𝐴𝑟 . 6,1 × 0,87
𝐹𝐸 = [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] = [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] = 0,82.
𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 × 6,1 0,0135 × 3560
L’énergie utile peut être estimée par la relation suivante:
1 1
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹𝐸 [𝑆 − 𝑈𝑝 (𝑇𝑒 − 𝑇𝑎 )] = 10 × 0,82 [590 − 6,1(130 − 28)] = 3,7𝑘𝑊.
𝐶 4,5
2/La différence de température est :
𝑄𝑢 3700
∆𝑇 = = = 7,7°𝐶.
𝑚̇𝑐𝑝 0,0135 × 3560
Exercice 10 (Coefficient de perte)
Les équations décrivant les pertes peuvent être résolues par divers programmes de résolution d'équations.
on illustrera ici un calcul manuel itératif. Pour la première estimation, supposons que la température de
l’enveloppe est de 17°=290K (supposée supérieure à celle de l’air ambiant 17°C>10°C).Pour estimer le
coefficient de transfert de chaleur du vent, il est nécessaire de trouver le nombre de Reynolds pour une
290+283
température de l'air qui est la moyenne des températures de l’enveloppe et ambiante, soit =
2
286,5 𝐾:
𝑣𝐷 𝜌𝑣𝐷 1,232×5×0,09
𝑅𝑒 = 𝜈 𝑒 = 𝜇 𝑖 = 1,794.10−5 = 30900,
Le coefficient de transfert thermique du vent est alors,
ℎ 𝐷
𝑁𝑢 = 𝑣𝑘 𝑒 = 0,30𝑅𝑒 0,6 = 0,30(30900)0,6 = 148,
𝑘 0,0246
ℎ𝑣 = 𝑁𝑢 𝐷 = 148 = 40,5 W/𝑚2 °C.
𝑒 0,09
La substitution de ℎ dans l'équation des pertes pour une longueur de 1 m fournit la première estimation de la
perte:
4 4
𝑄𝑝 = 𝜋𝐷𝑒𝑒 𝐿ℎ𝑣 (𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑎 ) + 𝜀𝑒 𝜋𝐷𝑒𝑒 𝐿𝜎(𝑇𝑒𝑒 − 𝑇𝑐𝑖𝑒𝑙 ),
𝑄𝑝 = 𝜋 × 0.09 × 1[40,5(290 − 283) + 0,88 × 5,67. 10−8 (2904 − 2754 )] = 99,3 𝑊 .
𝐷
2𝜋𝑘𝑒 𝐿 𝑄𝑝 𝑙𝑛( 𝑒𝑒 )
𝐷𝑒𝑖
La température du couvercle intérieur est : 𝑄𝑝 = 𝐷
(𝑇𝑒𝑖 − 𝑇𝑒𝑒 ) ➾𝑇𝑒𝑖 = 𝑇𝑒𝑒 +
𝑙𝑛( 𝑒𝑒 ) 2𝜋𝑘𝑒 𝐿
𝐷𝑒𝑖
0,09
99,5𝑙𝑛( )
0,082
𝑇𝑒𝑖 = 290 + = 291,1𝐾.
2𝜋×1,4×1
4
2𝜋𝑘𝑒𝑓𝑓 𝐿 𝜋𝐷𝑟 𝐿𝜎(𝑇𝑟4 −𝑇𝑒𝑖 )
L'équation 𝑄𝑝 = 𝐷 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑒𝑖 ) + 1 1−𝜀𝑒 𝐷𝑟
sera utilisée pour trouver la perte de chaleur, qui sera
𝑙𝑛( 𝑒𝑖 ) + ( )
𝐷𝑟 𝜀𝑟 𝜀𝑒 𝐷𝑒𝑖
comparée à la perte de chaleur d'origine. S'ils ne sont pas égaux, il est nécessaire de faire une autre
estimation de la température du couvercle extérieur.
𝜋×0,06×1×5,67.10−8 (4734 −291,54 )
𝑄𝑝 = 1 1−0,88 0,060 = 137,8 𝑊.
+ ( )
0,31 0,88 0,082
Puisque 137,8 n'est pas égal à 99,5 (la différence est de +38,8), notre estimation initiale de la température de
l’enveloppe extérieure était trop basse. Une seconde estimation de la température de l’enveloppe extérieure
de 295 K a une erreur de -16,9 W. L'interpolation linéaire pour trouver la température où l'erreur est nulle
donne une température de l’enveloppe de 292,9 K. Avec cette nouvelle température de l’enveloppe, la perte
calculée à partir des équations (1ère et dernière équation de 𝑄𝑝 ) sont pratiquement identiques et égaux à
136,7 W. Le coefficient de perte (basé sur l’aire du récepteur) se trouve à partir de sa définition :
𝑄𝑝 136,7
𝑄𝑝 = 𝐴𝑟 𝑈𝑝 (𝑇𝑟 − 𝑇𝑎 ) ➾ 𝑈𝑝 = 𝐴 (𝑇 −𝑇 ) = 𝜋×0,06×1(473−283) = 3,82 𝑊/𝑚2 °𝐶.
𝑟 𝑟 𝑎
La grande variation du coefficient de perte avec la température du
récepteur est illustrée dans la figure suivante. Un récepteur qui a un
changement de température significatif dans le sens d'écoulement doit
être divisé en un certain nombre de petites sections.
Dans cet exemple l'espace annulaire est supposé être évacué. Si cet
espace n'est pas évacué, le transfert de chaleur à travers le gaz doit être
inclus. Par exemple, si de l'air à une pression de 100 Pa est présent
dans l'espace annulaire du récepteur, le coefficient de perte à une
température du récepteur de 473 K est de 6,68 W/m2 K.
Exercice 11 (Energie utile dans un collecteur CP)
1
1/La solution est à travers l’équation 𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹𝐸 [𝑆 − 𝑈𝑝 (𝑇𝑒 − 𝑇𝑎 )]. 𝐶
Tout d’abord, on calcule les différents coefficients :
La surface du récepteur : 𝐴𝑟 = 𝜋𝐷𝑒 𝐿 = 𝜋 × 0,06 × 10 = 1,88 𝑚2 .
Prenons en considération de l'ombrage de la partie centrale du collecteur par le récepteur, donc
𝐴 24,1
𝐴𝑐 = (𝑙 − 𝐷) × 𝐿 = (2,5 − 0,09) × 10 = 24,1𝑚2, ➾ 𝐶 = 𝐴𝑐 = 1,88 = 12,82.
𝑟
Pour calculer FE, on calcule tout d'abord F’ :
1/𝑈𝑝 1/3,82
𝐹′ = = = 0,984.
1 𝐷𝑒 𝐷𝑒 𝐷𝑒 1 0,06 0,06 0,06
𝑈𝑝 + ℎ𝐷𝑖 + (2𝑘 𝑙𝑛 𝐷𝑖 ) 3,82 + 300 × 0,05 + (2 × 16 𝑙𝑛 0,05)
𝐹𝐸 𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 𝑚̇𝑐𝑝 0,0537×3260
𝐹 ′′ = =𝐴 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− )] , = 1,88×3,82×0,984 = 24,77 ➾
𝐹′ 𝑟 𝑈𝑝 𝐹′ 𝑚̇𝑐𝑝 𝐴𝑟 𝑈𝑝 𝐹′
𝐹𝐸 1
𝐹 ′′ = = 24,77 [1 − 𝑒𝑥𝑝 (− 24,77)] = 0,980, ➾ 𝐹𝐸 = 𝐹 ′ 𝐹 ′′ = 0,984 × 0,980 = 0,964.
𝐹′
L’énergie utile est donc:
1 1
𝑄𝑢 = 𝐴𝑐 𝐹𝐸 [𝑆 − 𝐶 𝑈𝑝 (𝑇𝑒 − 𝑇𝑎 )] = 24,1 × 0,964 [430 − 12,82 3,82(200 − 10)] = 8685𝑊.
2/La différence de température est :
𝑄 8685
∆𝑇 = 𝑚̇𝑐𝑢 = 0,0537×3260 = 49,6°𝐶,
𝑝
et la température du fluide à la sortie est de 𝑇𝑓𝑠 = 155,2 + 49,6 = 204,8°C.
𝑇 +𝑇 155,2+204,8
La température moyenne du fluide est 𝑇𝑓𝑚 = 𝑓𝑒 2 𝑓𝑠 = = 180°𝐶 .
2
La différence de température moyenne entre l'extérieur du récepteur et le fluide est :
𝐴𝑟 (𝑇𝑟 −𝑇𝑓 ) 𝑄 𝐷 𝐷 𝐷 𝑄 1 1 𝐷
𝑄𝑢 = 𝐷𝑒 𝐷 𝐷
➾ 𝑇𝑟 − 𝑇𝑓 = 𝜋𝐷𝑢𝐿 (ℎ𝐷𝑒 + (2𝑘𝑒 𝑙𝑛 𝐷𝑒)) = 𝜋𝐿𝑢 (ℎ𝐷 + 2𝑘 𝑙𝑛 𝐷𝑒)
+( 𝑒 𝑙𝑛 𝑒 ) 𝑒 𝑖 𝑖 𝑒 𝑖
ℎ𝐷𝑒 2𝑘 𝐷𝑖
8685 1 1 0,06
𝑇𝑟 − 𝑇𝑓 = 𝜋×10 (300×0,05 + 2×16 𝑙𝑛 0,05) = 20°C.
de sorte que la température moyenne du récepteur soit 𝑇𝑚 = 𝑇𝑓𝑚 + 20 = 200°𝐶, qui était la valeur
supposée dans l'exemple précédent.
𝑄 /𝐴 8685/1,88
3/La température moyenne du fluide : 𝑇𝑓𝑚 = 𝑇𝑓𝑒 + 𝐹𝑢 𝑈 𝑟 (1 − 𝐹′′) = 155,2 + 0,964×3,82 (1 − 0,98) = 180°𝐶.
𝐸 𝑝
𝑄𝑢 /𝐴𝑟 8685/1,88
La température moyenne du l’absorbeur : 𝑇𝑚 = 𝑇𝑓𝑒 + 𝐹𝐸 𝑈𝑝
(1 − 𝐹𝐸 ) = 155,2 + 0,964×3,82 (1 − 0,964) = 200°𝐶.
Exercice 12 (Stockage de l’énergie thermique)
∆𝑡
𝑇𝑓,𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝑇𝑓,𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 + 𝑚 𝑐 [𝑄𝐶 − 𝑄𝐷 − 𝑈𝑅 𝐴𝑅 (𝑇𝑓,𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 − 𝑇𝑎 )],
𝑓 𝑓
𝑇𝑚𝑖𝑛 91,76+273
5/ 𝜂𝑡ℎ,𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡,1/ =1− = 1− = 0,415 = 41,5 %,
𝑇𝑚𝑎𝑥 350+273
Solaire thermique à concentration FP-USMS Page 54
M s t e r
I E R E E
𝑇 45,81+273
𝜂𝑡ℎ,𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡,𝑎− = 1 − 𝑇𝑚𝑖𝑛 = 1 − = 0,488 = 48,8 %,
𝑚𝑎𝑥 350+273
𝑇𝑚𝑖𝑛 45,81+273
𝜂𝑡ℎ,𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡,𝑏− = 1 − 𝑇 = 1− = 0,635 = 63,5 % = 𝜂𝑡ℎ,𝐶𝑎𝑟𝑛𝑜𝑡,𝑐− .
𝑚𝑎𝑥 600+273
Cette différence entre les deux efficacités est due au large irréversibilités externes dans le cycle de rankine
causées par la grande différence de température entre la vapeur et le fluide caloporteur (le gaz de
combustion dans le four pour les centrales thermiques).
𝑤 𝑤 3,03
6/Travail de la pompe : 𝜂𝑝 = 𝑤 𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑖 ➾ 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑟 = 𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑖 = 0.85 = 3,56 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑟 𝜂 𝑝
𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑟
Travail de la turbine : 𝜂𝑇 = ➾𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑟 = 𝜂𝑇 𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑖 = 0.9𝑥713,1 = 641,79 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑖
➾ 𝑤 = 𝑤𝑡𝑢𝑟𝑏,𝑟 − 𝑤𝑝𝑜𝑚𝑝,𝑟 = 641,79 − 3,56 = 638,23 𝑘𝐽/𝑘𝑔 .
𝑤 638,23
Donc, 𝜂𝑡ℎ = 𝑞 = 2728,6 = 0,26 = 23,4 %.
𝑖𝑛
Puissance nette de la centrale : W=𝑤. 𝑚̇ = 638,23. 103 × 15 = 9,57𝑀𝑊.
Etat 7 : 𝑃4 = 10 𝑘𝑃𝑎 et 𝑠7 = 𝑠5 :
𝑠7 −𝑠 6,6796−0,6492
𝑥7 = 𝑠 𝑓 = = 0,8041,
𝑓𝑔 7,4996
ℎ7 = ℎ𝑓 + 𝑥7 ℎ𝑓𝑔 = 191,81 + 0,8041.2391,1 = 2115,3 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
Les récupérateurs sont généralement bien isolés (Q = 0), et ils n'impliquent aucune interaction de travail (W
= 0). En négligeant les énergies cinétique et potentielle des flux, le bilan énergétique se réduit pour un
récupérateur à :
𝐸𝑖𝑛 = 𝐸𝑜𝑢𝑡 ➾ ∑𝑖𝑛 𝑚ℎ = ∑𝑜𝑢𝑡 𝑚ℎ ➾𝑦ℎ6 + (1 − 𝑦)ℎ2 = 1. ℎ3 ,
où 𝑦 est la fraction de vapeur extraite de la turbine (𝑚6 / 𝑚5 ). En résolvant 𝑦 et en remplaçant les valeurs
d'enthalpie, on trouve :
ℎ −ℎ 798,33−193,01
𝑦 = ℎ3 −ℎ2 = 2860,2−193,01 = 0,227.
6 2
Donc, 𝑞𝑖𝑛 = ℎ5 −ℎ4 = 3583,1 − 814,03 = 2769,1 𝑘𝐽/𝑘𝑔,
𝑞𝑜𝑢𝑡 = (1 − 𝑦)(ℎ7 −ℎ1 ) = (1 − 0,227)(2115,3 − 191,81) = 1486,9 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
𝑞 1486,9
et 𝜂𝑡ℎ = 1 − 𝑞𝑜𝑢𝑡 = 1 − 2769,1 = 0,463 = 46,3%.
𝑖𝑛
Ce problème a été résolu dans l’exercice précédent pour les mêmes limites de pression et de température
mais sans le processus de récupération. Une comparaison des deux résultats révèle que l'efficacité thermique
du cycle est passée de 43% à 46,3% à la suite de la récupération. La production nette de travail a diminué de
171 kJ/kg, mais l'apport de chaleur a diminué de 607 kJ/kg, ce qui se traduit par une augmentation nette du
rendement thermique.
Exercice 17 (Cycle combiné gaz-vapeur)
1/ Le rapport des débits massiques est déterminé à partir du bilan énergétique sur l'échangeur de chaleur :
𝑚̇ ℎ ′ −ℎ ′ 880,36−451,8
𝐸𝑖𝑛 = 𝐸𝑜𝑢𝑡 ➾ 𝑚̇𝑣 (ℎ3 − ℎ2 ) = 𝑚̇𝑔 (ℎ4′ − ℎ5′ ) ➾ 𝑦 = 𝑣 = 4 5 = = 0,131.
𝑚̇𝑔 ℎ3 −ℎ2 3411,4−144,78
Autrement dit, 1 kg de gaz d'échappement ne peut chauffer que 0,131 kg de vapeur de 33 à 500 ° C car ils
sont refroidis de 853 à 450 K. Ensuite, la production nette totale par kilogramme de gaz de combustion
devient :
𝑤 = 𝑤𝑔 + 𝑦𝑤𝑣 = 210,41 + 0,131 × 1331,4 = 384,8 𝑘𝐽/𝑘𝑔.
Ainsi, pour chaque kg de gaz de combustion produit, la centrale à cycle combiné fournira 384,8 kJ de
travail. La puissance nette à la sortie de l'installation est déterminée en multipliant cette valeur par le débit
massique du fluide de travail dans le cycle de la turbine à gaz.
𝑤 384,8
1/ L'efficacité thermique du cycle combiné est déterminée à partir de 𝜂𝑐 = 𝑞 = 790,58 = 48,7 %.
𝑖𝑛
On note que le cycle combiné convertit en travail utile 48,7% de l'énergie fournie au gaz dans la chambre de
combustion. Cette valeur est considérablement plus élevée que le rendement thermique du cycle de turbine à
gaz (26,6%) ou du cycle de turbine à vapeur (40,8%) fonctionnant seul.