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Introduction

La consommation d’énergie, durant le siècle dernier, a considérablement augmenté à cause de


l’industrialisation massive. Les prévisions des besoins en énergie pour les années à venir ne font que
confirmer, voir amplifier cette tendance, notamment compte tenu de l’évolution démographique et
du développement de certaines zones géographiques. Les gisements de ressources énergétiques
traditionnelles, d’origines principalement fossiles, ne peuvent être exploités que pour quelques
décennies, ce qui laisse présager d’une situation de pénurie énergétique au niveau mondial de façon
imminente. De nos jours, une grande partie de la production mondiale d’énergie est assurée à partir
de sources fossiles. La consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz à effet de
serre et donc une augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est qu’une consommation
excessive du stock de ressources naturelles réduit les réserves de ce type d’énergie de façon
dangereuse pour les générations futures. En autre les déchets des centrales nucléaires posent
d’autres problèmes en termes de pollution des déchets radioactifs, du démantèlement prochain des
veilles centrales et du risque industriel. Aujourd’hui, les énergies renouvelables deviennent
progressivement des énergies à part entière, rivalisant avec des énergies fossiles du point de vue
coût et performance de production. Cependant, leurs systèmes de conversion en électricité sont
encore des systèmes trop chers, et présentent quelques déficiences importantes en rendement et en
fiabilité, mais pour cela, bien qu’il existe énormément de travaux de recherches prouvant la fiabilité
de ces sources comme l’énergie photovoltaïque (PV), et l’énergie éolienne, la biomasse. En ce qui
nous concerne La biomasse est un matériau organique qui provient de plantes et d’animaux morts
récemment. La biomasse contient de l’énergie qui était autrefois issue du soleil. Les plantes
convertissent l’énergie du soleil en énergie chimique. Ce processus est appelé photosynthèse. Les
animaux qui mangent des plantes utilisent et emmagasinent cette énergie dans leur propre corps.
Les combustibles fossiles ne sont pas considérés comme de la biomasse.

Le bois, les déchets agricoles, les gaz d’enfouissement et les déchets solides municipaux comptent
parmi les types de biomasse les plus courants. Au Canada, les déchets de bois industriels sont le type
de biomasse le plus répandu.
I. GENERALITE SUR LA PRODUCTION D’ENERGIE

1. Definition

L'énergie est définie en physique comme la capacité d'un système à produire un travail,
entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière, de la chaleur ou de
l’électricité. L’énergie ne disparaît jamais ; elle se transforme d’une forme en une ou
plusieurs autres. Elle s’exprime en joules ou en kilowattheure

2. Source d’energie

On désigne par énergies primaires les formes d’énergie telles quelles sont captées dans la
nature. Les principales ressources énergétiques sont résumées dans le tableau suivant
suivant :

3. Chaine energetique

Une quantité d’énergie qui passe du stade d’énergie primaire à celui d’énergie utile suit une
série de processus de transformations bien définies et de transports. Cette série de
processus constitue une chaîne énergétique

4. Forme d’energie

On peut distinguer diverses formes d’énergie qui, peuvent se transformer l’une en l’autre; «
formes d’énergie libre (manifeste)» et « formes d’énergie stockée (potentielle)
4.1 Energies libres

Sont celles sous lesquelles apparaît l’énergie lorsqu’elle est utilisée. Si nous nous référons à notre
expérience quotidienne, nous pouvons distinguer quatre formes d’énergie libre (directement
perceptible).
• Le rayonnement, visible (lumière) ou invisible (ondes de radio, rayons X, etc.). Ils’agit,
fondamentalement du déplacement dans l’espace de particules, le plus
souvent des photons se propageant à la vitesse de la lumière (environ 300 000
km/s)
• La chaleur: un apport de chaleur conduit à une augmentation de température
(par exemple, un radiateur) et inversement (réfrigérateur).

• L’énergie cinétique, associée au mouvement.

• L’électricité. Pour des raisons pratiques, cette forme a vu un développement


industriel considérable. Ce n’est pas, à proprement parler, une énergie « visible »
mais comme on sait qu’il s’agit du déplacement d’un « courant électrique » (en
fait des électrons) dans des conducteurs, on peut qualifier de « libre » cette forme
d’énergie.

Il existe des appareillages plus ou moins courants permettant de transformer l’une en l’autre ces
quatre formes d’énergie libre

4.2 Energie stocker

S’il paraît difficile de stocker l’énergie sous forme de rayonnement ou de courant électrique (sauf
peut-être dans un circuit supraconducteur), il est envisageable, en revanche, de stocker l’énergie
sous forme de :
• chaleur : l’énergie géothermique, constituée de la chaleur emmagasinée au sein
de la Terre dégagée par la radioactivité naturelle.

• Cinétique : le vent, dont l’éolienne capte l’énergie cinétique


Par exemple, pour réduire votre facture d’électricité, vous pouvez utiliser de l’électricité pendant la
nuit, lorsque les kilowattheures sont moins chers, pour chauffer des briques et accumuler ainsi de la
chaleur, puis récupérer cette chaleur pendant la journée pour votre chauffage domestique.
En ce qui concerne l’énergie cinétique, le volant d’inertie d’un moteur représente un exemple de
stockage d’énergie sous cette forme (en fournissant de l’énergie pendant les temps morts de la
combustion, ce volant permet de pallier les à-coups).

C’est cependant sous forme d’énergie potentielle qu’il est, en général, plus intéressant de stocker
l’énergie. Le principe général est semblable à celui de l’exemple pris ci-dessus, celui de l’élastique de
la fronde : on accumule de l’énergie potentielle en faisant travailler une force « à l’envers » c’est-à-
dire dans le sens inverse de celui dans lequel elle s’exerce ; en laissant, ensuite, travailler cette force
dans son sens, l’énergie potentielle emmagasinée sera libérée.
• L’énergie gravitationnelle (la force de la pesanteur) peut trouver davantage
d’applications industrielles. Limitons-nous à deux exemples :

- L’horloge à poids, à qui l’on fournit de l’énergie en remontant le poids et qui


l’utilise ensuite au fil des jours pour vaincre les frottements des mécanismes;

- Le barrage hydroélectrique, dont le lac constitue une réserve disponible pour


compléter, si nécessaire, d’autres sources de production d’électricité.

L’énergie chimique utilise les forces, de nature électromagnétique, reliant lesa


tomes au sein des molécules : en réarrangeant les atomes pour former de nouvelles molécules à
partir des molécules initiales, on fait travailler, dans un sens ou dans l’autre, les forces de liaison
entre les atomes, et on libère ou on stocke de l’énergie. Exemples: les stocks naturels que sont les
réserves de charbon, pétrole et gaz qui se sont constitués à partir du rayonnement solaire; et, parmi
les applications industrielles: l’essence utilisée par une voiture, la pile électrique ou la batterie, etc.
L’énergie nucléaire utilise les forces agissant entre les nucléons (protons et neutrons)
des noyaux atomiques. Là aussi, en réarrangeant différemment ces nucléons, on peut espérer faire
travailler ces forces, changer ainsi l’énergie interne et stocker ou libérer de l’énergie. En pratique,
seule une libération d’énergie nucléaire est réalisable industriellement, soit en cassant de gros
noyaux (fission), soit en assemblant de petits noyaux (fusion). Dans les deux cas, l’énergie libérée est
obtenue sous forme de chaleur. Seule l’énergie de fission a aujourd’hui une application industrielle;
la matière à la base de cette source d’énergie est l’uranium (le thorium pourrait aussi être utilisé).
L’énergie de fusion pourrait s’avérer prometteuse à long terme si les difficultés techniques de sa
mise en œuvre sont surmontées; les matières à la base de cette source sont le deutérium (l’isotope
rare de l’hydrogène) et le lithium.
5 TRANSFORMATION DE L’ENERGIE
5.1 Transformation des formes d’énergies libre

Comme nous l’avons vu, les quatre formes d’énergie libre sont l’énergie rayonnante,
l’énergie thermique (ou chaleur), l’énergie mécanique (ou cinétique) et l’énergie électrique.
Cela fait douze transformations susceptibles d’être réalisées : toutes sauf deux ont des
applications dans la vie courante ou dans l’industrie.

Figure 1:principales transformations des forme d'energie libre

✓ Transformation de l’énergie rayonnante en énergie thermique : elle est réalisée,


par exemple, par les capteurs de rayonnement solaire fournissant l’eau
sanitaire pour une habitation ou pour échauffer un fluide en vue d’une
production d’électricité.
✓ Transformation de l’énergie rayonnante en énergie mécanique: cette
transformation est à l’origine de la poussée de radiation qui fait que la queue des comètes est
toujours à l’opposé du Soleil. La force de cette poussée est faible et elle n’a pas trouvé d’application
industrielle (peut-être sera-t-elle un jour utilisée en astronautique).

✓ Transformation de l’énergie rayonnante en énergie électrique: cela est réalisé dans les
convertisseurs photovoltaïques, par exemple les panneaux solaires d’un satellite artificiel ou
à usage domestique.
✓ Transformation de l’énergie thermique en énergie rayonnante: c’est l’incandescence, c’est-
à-dire l’émission spontanée de rayonnement par les corps à une température non nulle et
cela d’autant plus que la température est élevée ; exemple: le rayonnement du Soleil, dont la
surface est à environ 6 000 ºC.
✓ Transformation de l’énergie thermique en énergie mécanique: c’est que ce réalisent la
machine à vapeur et, plus généralement, les turbines et moteurs thermiques, tels ceux des
voitures automobiles.
✓ Transformation de l’énergie thermique en énergie électrique: cette conversion directe est
réalisée dans les convertisseurs thermoélectriques (par exemple, les thermocouples utilisés
pour des mesures de température) et thermoïoniques. (Industriellement, on passe plus
souvent par l’intermédiaire de l’énergie mécanique, par exemple dans les centrales
électriques classiques ou nucléaires).
✓ Transformation de l’énergie mécanique en énergie rayonnante : elle est observée dans le
bremsstrahlung (rayonnement de freinage ou rayonnement synchrotron) utilisé dans des
accélérateurs de particules pour créer un rayonnement intense de photons, tel Soleil à Saint-
Aubin (Essonne) ; mais cette transformation n’a pas d’autre application industrielle.
✓ Transformation de l’énergie mécanique en énergie thermique: cette transformation est
inévitable dans des frottements et des chocs ; elle est, par exemple, observée dans les freins
qui chauffent.
✓ Transformation de l’énergie mécanique en énergie électrique : ce sont les générateurs
électriques (dynamos, alternateurs) qui réalisent cette transformation.
✓ Transformation de l’énergie électrique en énergie rayonnante : cela se produit dans les
décharges (étincelles, éclairs) et l’électroluminescence (par exemple, les tubes à néon) ; on
remarquera que dans les lampes les plus usuelles (à incandescence), il y a un passage
intermédiaire par la chaleur.
✓ Transformation de l’énergie électrique en énergie thermique : c’est «l’effet Joule », c’est-à-
dire le dégagement de chaleur dans tout conducteur parcouru par un courant électrique; cet
effet correspond souvent à une perte, mais il peut aussi être recherché (radiateur
électrique).
✓ Transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique : c’est ce que réalisent les
moteurs électriques ; citons aussi la piézo-électricité qui est l’apparition de charges
électriques à la surface de certains cristaux mis sous contrainte et, inversement, leur
déformation sous l’action d’un champ électrique: ce dernier effet est utilisé dans les montres
à quartz.

On remarquera que les transformations de l’électricité en d’autres formes d’énergie libre sont aisées
: c’est, avec la facilité du transport par câbles, la raison de l’utilisation intensive de cette forme
d’énergie dans les sociétés industrielles.

5.2 Liberation de l’énergie stockées

L’énergie gravitationnelle est celle emmagasinée par une masse placée à une certaine hauteur dans
un champ de pesanteur (gravitation); le plus souvent, il s’agit d’eau, soit retenue par un barrage en
altitude, soit prélevée sur le courant d’une rivière: c’est l’énergie hydraulique. Cette énergie se
transforme spontanément en énergie mécanique dès qu’on laisse descendre cette masse ; avec une
turbine hydraulique, on récupère cette énergie mécanique pour la convertir en électricité.

L’énergie chimique (celle qui est emmagasinée au sein des molécules de la matière sous forme de
liaisons chimiques) peut être libérée sous toutes les formes d’énergie libre :
- Transformation en rayonnement : c’est la chimiluminescence, c’est-à-dire
Une émission de lumière ;
- Transformation en chaleur : c’est la combustion et la fermentation
(Combustion lente par les organismes vivants);
- Transformation en énergie mécanique : l’explosion ;
- Transformation en électricité : piles et accumulateurs électriques (ces
Derniers pouvant être rechargés, ce qui est la transformation inverse
d’énergie électrique en énergie chimique) ; piles à combustible.
L’énergie nucléaire (celle qui est emmagasinée au sein des noyaux des atomes
sous forme de liaisons nucléaires entres les nucléons) ne peut être libérée, en
l’état actuel des techniques, que sous forme de chaleur
II. PRODUCTION DE L’ELECTRICITE A PARTIR DE LA BIOMASSE

Figure 2: production d'energie a partir de la biomasse

Le terme biomasse comprend une grande diversité de matières organiques, d’origine végétale ou
animale, parfois insoupçonnées. La plupart sont en fin de vie et peuvent être transformées pour
produire de l’électricité, de la chaleur ou du carburant. Il s’agit d’un gisement d’énergie local,
renouvelable et propre. Une exploitation durable et équilibrée des gisements de biomasse (tout en
préservant la durabilité des ressources) contribue considérablement à la réduction des émissions de gaz
à effet de serre et au développement pérenne d’une économie locale
1. Diversités de ressources et diversités d’usages pour une
production d’energie a partir de la biomasse
La diversité des matières organiques disponibles et des différents procédés technologiques mis au
point pour valoriser la biomasse en énergie permet d’obtenir différents types d’énergie que ce soit de
l’électricité, de la chaleur, ou encore des produits intermédiaires (sous forme liquide, gazeuse ou
solide) à finalité énergétique, par exemple le biogaz ou le biocarburant.

Figure 3: formes de biomasse


La biomasse se transforme en energie de differentes manière
1.1 Transformation par combustion ( residus de bois, dechets
forestiers, pailles etc)
Brûler une buche constitue la plus ancienne méthode de valorisation énergétique de la biomasse. La
combustion de biomasse solide (tels les résidus de bois) génère de l’énergie thermique. Celle-ci peut
être utilisée comme tel pour alimenter par exemple un réseau de chaleur ou être transformée en
électricité (par l’intermédiaire d’une turbine vapeur), voire les deux (grâce à un moteur à
cogénération).
La combustion de granulés de bois (ou pellets) constitue une alternative de chauffage économique et
écologique en comparaison aux énergies fossiles polluantes, que ce soit à l’échelle d’un ménage ou
d’une industrie. Les appareils de chauffage proposés sur le marché deviennent, quant à eux, de plus en
plus performants en termes de rendement et d’émissions.
Les centrales à biomasse solide mettent en œuvre une combustion directe de biomasse au sein d'une
chaudière, afin de produire de la vapeur à haute température et à haute pression. Cette vapeur entraine
une turbine qui génère de l'électricité via un alternateur. Une grande majorité des centrales à biomasse
produisant de l’électricité fonctionnent en cogénération, en valorisant l’énergie thermique contenue
dans la vapeur en sortie de turbine. L’utilisation d’un fluide de travail organique, alternative aux cycles
vapeur, peut-être plus adaptée dans certains cas d’application (température de vaporisation plus basse,
etc.).
La biomasse solide regroupe le bois, les déchets de bois, les granulés et autres déchets végétaux et
animaux (graisses). Les centrales de taille industrielle privilégient les plaquettes ou les granulés de
bois comme combustible qui facilitent le stockage et les opérations de manipulations. La reconversion
de centrales thermiques à flamme conventionnelles à charbon en centrales biomasse est une option
connaissant un intérêt croissant.

Figure 4:production de l'ectricité a partir de la biomasse solide


1.2 Transformation par methanisation
Le procédé de méthanisation est destiné à une biomasse généralement plus humide, du type résidus
agricoles, déchets de l’industrie (ex : agroalimentaire) ou effluents ménagers.
Il consiste en la digestion des matières organiques en l’absence d’oxygène sous l’action combinée de
micro-organismes. La méthanisation des matières organiques fermentescibles permet de produire du
biogaz. Il peut ensuite être transformé en électricité et/ou en chaleur ou en biocarburant destiné au
transport.
Certaines installations de production du biogaz valorisent également les plantes et cultures dédiées à
des fins énergétiques.

1.2.1 principe de methanisation


La Digestion ou Dégradation anaérobie (DA) de la matière organique complexe est décrite comme un
procédé séquentiel qui comprend fondamentalement quatre (04) étapes à savoir : l’hydrolyse,
l’acidogenèse, l’acetogenèse et la méthanogenèse.

1.2.1.1 l’hydrolyse

C’est une étape rapide réalisé avec un pH acide compris entre 4.5et 6.3 et qui résiste à la
présence d’hydrogène.

1.2.1.2 Acidogenese
D’après Moletta 1993 c’est la phase la plus rapide 30 à 40 fois plus rapide que la précédente
(l’hydrolyse) ; elle se déroule à pH acide (entre 4.5 et 6.3) et est inhibé par la présence d’oxygène. Au
cour de cette étape les monomères sont transformés en Acide Gras Volatil (AGV), en alcool (éthanol),
en acides organiques (lactique) en hydrogène et dioxyde de carbone (CO2) ; de plus (Wheatly, 1990)
affirme que le biogaz produit en cette période prédomine en 80% de CO2.
1.2.1.3 Acetogenese
Cette étape est lente et se réalise à pH neutre (entre 6.8et 7.5). Les acetogènes sont des bactéries
strictes. elles produisent des AGV qui seront convertie par la suite en acide acétique, en hydrogène
(H2) et en dioxyde de carbone (CO2). Sous l’action des bactéries acetogènes, les produits des deux
phases précédentes précurseurs du méthane à savoir l’hydrogène et le dioxyde de carbone sont
transformé en acétate.
1.2.1.4 Methanogenese
La méthanogenèse est la dernières étapes de la DA; les bactéries méthanogènes sont responsables de
l'étape finale et critique de la digestion anaérobie, qui est la production du méthane et se réalise à pH
neutre. Les bactéries méthanogènes sont les moins tolérants et les plus susceptible de stopper leur
croissance à cause de l’ammoniac. la méthanogenèse est assuré par deux grands groupes de
microorganismes à savoirs les acetoclastiques (acétotrophes) et les hydrogénophiles
(hydrogénotrophes).
Figure 5:principe de méthanisation

1.3 Production des biocarburants

En fonction des différentes sources de biomasse, la production des biocarburants fait appel à des
procédés technologiques très variés. Les différentes générations de biocarburants se développent à
des stades variés de maturité.

Les biocarburants de 1PèreP génération se développent aujourd’hui à l’échelle commerciale. Ils


concernent les procédés technologiques permettant de transformer de manière physicochimique des
matières alimentaires riches en sucre, en amidon (ex. le blé, le maïs, la canne à sucre ou encore la
betterave) ou en huiles (ex. le colza). Les biocarburants de 1PèreP génération sont produits à partir
de cultures alimentaires. Il s'agit principalement du bioéthanol et du biodiesel.
Les biocarburants de 2ème génération sont, quant à eux, déjà produits. Il s'agit principalement du
biométhane, principalement issu de résidus et de déchets, ainsi que de cultures spécifiques.

Figure 6: centrale de méthanisation


Figure 7: partie d'un generateur et production de l'electrcité
III. LES AVANTAGES DE LA PRODUCTION D’ELECTRICITE A PARTIR DE
LA BIOMASSE

Contrairement aux autres types de ressources énergétiques renouvelables, les centrales alimentées à
la biomasse peuvent produire de l’énergie en tout temps. Elles ne dépendent pas du vent ou du soleil
qui changent durant la journée. Ainsi, l’électricité issue de la biomasse est plus fiable.

Mais la biomasse diffère des autres types de sources d’énergie renouvelables. Contrairement au vent
et au soleil, la biomasse est consommée lorsque l’électricité est produite. Pour que la biomasse soit
renouvelable, les matières brûlées dans les centrales doivent être remplacées à mesure qu’on les
brûle. Cela peut se faire par la production de nouvelles cultures ou la plantation d’arbres. Si cela se
produisait, la combustion de biomasse n’entraînerait aucune hausse des niveax de gaz a effet de
serre. Dans le cas contraire, la combustion de biomasse engendrerait une augmentation des niveaux
de gaz à effet de serre.

Un autre avantage de l’utilisation de la biomasse est qu’elle peut certains types de déchets de se
retrouver dans les sites d’enfouissement.

IV. INCONVENIENTS DE LA PRODUCTION D’ELECTRICITE A PARTIR DE


LA BIOMASSE
Les gaz à effet de serre issus de la combustion de biomasse sont similaires à ceux produits par les
combustibles fossiles. Ces gaz à effet de serre contribuent à la hausse des températures globales. La
combustion de biomasse rejette aussi d’autres polluants dans l’air. Ces polluants incluent des
matières particulaires, des oxydes d’azote, du soufre et du dioxyde. La pollution de l’air peut causer
des problèmes de santé, notamment des maladies cardiorespiratoires et le cancer.

L’électricité produite à partir de la biomasse peut aussi avoir un impact sur l’environnement de
plusieurs façons. Par exemple, l’abattage d’arbres peut entraîner la déforestation. La culture de
plantes qui peuvent être utilisées comme biomasse peut avoir une incidence sur la qualité des sols et
l’utilisation de l’eau. Ces plantes occupent de l’espace où des plantes sauvages auraient pu pousser.

Nous pourrions résoudre certains de ces problèmes grâce aux technologies. Par exemple, une
utilisation plus prudente des terres, ainsi que l’usage de filtres et de sources plus propres de
biomasse pourraient aider. D’autres sources de biomasse, comme le gaz méthane issu des déchets
alimentaires, pourraient connaître un essor dans l’avenir. Grâce à ces technologies, la production
d’électricité à partir de la biomasse pourrait être meilleure pour l’environnement.
CONCLUSION

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