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Énergie éolienne
Dans le cas de l’énergie éolienne, l’énergie cinétique du vent entraîne un générateur
qui produit de l’électricité. Il existe plusieurs types d’énergies renouvelables
éoliennes : les éoliennes terrestres, les éoliennes off-shore, les éoliennes
flottantes… Mais le principe reste globalement le même pour tous ces types
d’énergies renouvelables.
Voir aussi :
Énergie hydraulique
L’énergie cinétique de l’eau (fleuves et rivières, barrages, courants marins, marées)
actionne des turbines génératrices d’électricité.
Les énergies marines font partie des énergies hydrauliques.
Plus plus d’informations voir nos articles :
Biomasse
L’énergie est issue de la combustion de matériaux dont l’origine est biologique
(ressources naturelles, cultures ou déchets organiques). On en distingue trois
catégories principales :
Le bois
Le biogaz
Les biocarburants
Géothermie
L’énergie est issue de la chaleur émise par la Terre et stockée dans le sous-sol.
Selon la ressource et la technologie mise en œuvre, les calories sont exploitées
directement ou converties en électricité.
Hydrogène renouvelable
L’hydrogène est un gaz qui peut être utilisé comme un vecteur énergétique,
notamment pour produire de l’énergie électrique grâce à des piles à combustible. En
soi, l’hydrogène n’est pas une ressource renouvelable à proprement parler. Il s’agit
d’un gaz que l’on ne trouve que rarement « tel quel » dans la nature, et qui se
renouvelle peu. (Voir à ce sujet :
On doit donc le plus souvent produire l’hydrogène à partir de ressources qui, elles,
sont très abondantes ou se renouvellent, comme l’eau. Il faut alors utiliser de
l’énergie pour transformer l’eau en hydrogène, et lorsque cette énergie est d’origine
renouvelable (par exemple, de l’électricité issue de productions renouvelables) on
qualifie parfois (un peu abusivement) cet hydrogène de « renouvelable » ou
d’hydrogène vert.
Avantages et inconvénients des énergies
renouvelables
Les avantages des énergies renouvelables :
Les énergies renouvelables et les émissions de CO2
Outre le fait qu’elles ne soient théoriquement pas épuisables comme les énergies
fossiles, les énergies renouvelables ont d’autres avantages sur le plan écologique.
Par exemple, l’électricité produite à partir de sources de production d’énergie
renouvelable émet très peu de CO2 notamment lorsqu’on la compare aux énergies
fossiles comme le charbon. Pour cette raison, les EnR sont notamment une
des solutions au réchauffement climatique, et un outil indispensable de la lutte contre
le réchauffement climatique. Elles sont aussi considérées comme un facteur
de résilience car elles permettent des productions décarbonnées et décentralisées.
Pour mesurer les émissions de CO2 des énergies renouvelables, on utilise l’outil
d’ACV (Analyse de Cycle de Vie) qui permet de connaître les émissions de CO2 par
kWh d’électricité produite, en intégrant les émissions de CO2 issues de la fabrication
des infrastructures, de l’extraction des ressources et de la fin de vie. D’après le
rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Étude du Climat), les énergies
renouvelables bénéficient d’ACV favorables par rapport à beaucoup d’énergies.
Voici la liste des principales sources de production d’électricité en fonction de leurs
émissions de CO2 d’après le rapport du GIEC, Annexe 3 (de la moins polluante à la
plus polluante, en valeurs médianes) :
Ces emplois et métiers sont en forte croissance à mesure que la demande pour les
énergies renouvelables continue d’augmenter, offrant ainsi de nombreuses
opportunités pour les personnes intéressées par ce domaine.
Les énergies renouvelables dans le monde
En 2014, les EnR couvraient 19,2 % de la consommation d’énergie mondiale. La part
des énergies renouvelables en 2015 a marqué une forte croissance pour la
production d’électricité (23,7 %). Cet essor s’appuie principalement sur l’éolien et le
solaire photovoltaïque (75 % de la progression globale).
Les énergies renouvelables en France
En France en 2020, les énergies renouvelables couvrent 13,1% de l’énergie primaire
consommée. Elle représente par ailleurs environ 25% de la production d’électricité.
La première source d’énergies renouvelables en France reste l’hydroélectricité qui
représente 13.1% de l’électricité consommée, suivi par l’éolien (8.8%), le solaire
(2.8%%) et la biomasse (1.7%).
Selon la loi Énergie-Climat votée en 2019, la France doit porter la part des énergies
renouvelables à 40 % de la production électrique en 2030 et à 32 % de la
consommation finale brute d’énergie en 2030.
L'énergie solaire est la fraction de l'énergie électromagnétique provenant du Soleil, traversant
l’atmosphère qui en absorbe une partie, et parvenant à la surface de la Terre.
L'énergie solaire est à l'origine du cycle de l'eau, du vent et de la photosynthèse réalisée par le
règne végétal, dont dépend le règne animal via les chaînes alimentaires. Le Soleil est à l'origine
de la plupart des énergies sur Terre, à l'exception de l'énergie nucléaire et de
la géothermie profondea.
Les sources d'énergie issues indirectement de l'énergie solaire sont notamment l'énergie
hydraulique, dérivée de l'énergie cinétique de l'eau dont le cycle dépend de l'énergie
thermique du Soleil ; l'énergie éolienne, provenant de l'énergie cinétique du vent, lui-même lié à
l'échauffement et à l'évaporation de l'eau générés par le Soleil, la rotation de la Terre et la force
de Coriolis ; l'énergie hydrolienne et l'énergie des vagues, liées aux mouvements des océans et
des cours d'eau ; le bois énergie et l'énergie de la biomasse ainsi que la géothermie de très
basse température, provenant des couches superficielles du sol réchauffées par le Soleil.
L'énergie solaire est ainsi l'une des principales formes d'énergies renouvelables. On peut ajouter,
à des échelles de temps plus longues, les combustibles fossiles, provenant de matières
organiques créées par photosynthèse (charbon, pétrole, gaz naturel…)2 auxquelles s'ajoute
l'énergie biochimique de la matière organique vivante.
Cet article traite de l'énergie produite par l'homme en captant le rayonnement solaire,
principalement sous forme d'électricité ou d'énergie thermique.
Les applications pratiques apparaissent au XVIIe siècle. Le Français Salomon de Caus construit
en 1615 une pompe solaire, grâce à l'utilisation d'air chauffé par le rayonnement solaire. François
Villette, opticien au château de Versailles, conçoit un miroir en bronze (appelé « miroir ardent »)
d'un mètre de diamètre, grâce auquel il fait des démonstrations de fusion d'objets 4.
Les années 1850-1880 voient en France l'émergence d'un premier « imaginaire solaire », selon
les termes de l'historien des techniques François Jarrige. Par exemple l'ingénieur
français Augustin Mouchot est l'inventeur d'un des premiers moteurs solaires. En 1878, sa
trouvaille est exposée au palais du Trocadéro lors de l'Exposition universelle. Son principe est
simple : il s'agit de faire chauffer de l'eau grâce des réflecteurs solaires et de « faire travailler
cette vapeur ». Son travail est présenté à Napoléon III, mais la presse reste prudente, de sorte
que l'invention n'a pas de suite immédiate8.
Il faut attendre près d'un siècle pour que les scientifiques approfondissent et exploitent ce
phénomène physique. En 1875, Werner von Siemens publie un article sur l'effet photovoltaïque
dans les semi-conducteurs ; en 1887, Heinrich Hertz présente sa compréhension du phénomène
dans les Annalen der Physik10.
Entre la fin du XIXe siècle et le milieu du XXe, les essais de plusieurs chercheurs restent
infructueux, en raison de faibles rendements et de coûts prohibitifs.
Pendant les années 1970 et 1980, des efforts sont faits pour réduire les coûts, afin que l'énergie
photovoltaïque soit également utilisable pour des applications terrestres. L'énergie solaire connaît
un second élan au cours du premier choc pétrolier dans les années 1970. Alors que le prix du
pétrole augmente de façon spectaculaire, les panneaux solaires photovoltaïques commencent à
être utilisés pour la première fois dans les maisons. En 1973, la première maison alimentée par
des cellules photovoltaïques est construite à l'université du Delaware et, en 1983, la première
voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance de 4 000 km en Australie.
Depuis, les panneaux solaires se développent lentement. L'énergie solaire connaît un nouvel
essor parallèlement à la prise de conscience du réchauffement de la planète et à l'augmentation
des prix de l'énergie.
Perfectionnement et popularisation[modifier | modifier le code]
De nouveaux types de panneaux solaires sont développés : panneaux solaires très fins
(4 mm d'épaisseur) et flexibles, peintures solaires, etc.. L'objectif est de réduire très fortement le
coût de l'énergie solaire.
En novembre 2015 est fondée l'Alliance solaire internationale (ou ISA, pour International solar
alliance). Le projet est porté par Narendra Modi, alors Premier ministre de l'Inde. Cette alliance,
soutenue par le secteur privé, doit réunir les États disposant d'importantes ressources solaires
afin de mieux coordonner le développement de leur exploitation (thermique et photovoltaïque) via
des actions de formation, de standardisation de matériels, de partage d'expériences,
des coentreprises, etc. La cérémonie de lancement, organisée par l'Inde et la France, a lieu lors
de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques13.
L'énergie solaire totale absorbée chaque année par l'atmosphère terrestre, les océans et les
masses terrestres est d'environ 122 PW·an, soit 3 850 zettajoules (1021 joules, ou ZJ)19. En 2002,
cela représente plus d'énergie en une heure que la consommation humaine sur une année 20,21.
Pour comparaison, le vent contient 69 TW·an, soit 2,2 ZJ22 et la photosynthèse capture environ
95 TW·an, soit 3 ZJ par an dans la biomasse23. La quantité d'énergie solaire atteignant la surface
de la planète est si importante que, en un an, elle représente environ deux fois l'énergie obtenue
à partir des ressources non renouvelables de la Terre — charbon, pétrole, gaz
naturel et uranium combinés — exploitées de tout temps par l'homme24. L'énergie totale utilisée
par l'homme représente en effet, en 2005, 0,5 ZJ25, dont 0,06 ZJ sous forme d'électricité26.
Exploitation humaine
Ainsi le flux maximum d'énergie solaire reçu au sol terrestre se trouve-t-il sous les tropiques secs
(ou arides), c'est-à-dire dans les déserts chauds où les conditions météorologiques et
géographiques sont optimales : basse latitude, vaste espace, ensoleillement ininterrompu, ciel
clair, grande sécheresse de l'air. Le Sahara, le plus grand désert chaud du monde, est la région
de la Terre qui reçoit le plus amplement la chaleur et la lumière du Soleil 33. C'est en effet la
contrée du globe où la durée de l'insolation moyenne est la plus élevée (jusqu'à 4 300 h/an soit
entre 97 et 98 % du jour)34 et où l'irradiation solaire moyenne est la plus grande, qui atteint plus
de 280 W/m2 en moyenne sur l'année35,36.
Or, les régions les plus ensoleillées sont rarement les plus consommatrices d'énergie. Le rapport
solaire, défini comme l'énergie solaire reçue rapportée à l'énergie consommée localement, atteint
ainsi à peine 100 pour les pays les plus consommateurs, mais plus de 10 000 pour certains pays
du tiers monde. Si l'on tient compte de l'efficacité relativement faible des capteurs solaires, il
ressort que l'énergie solaire représente un gisement considérable pour les pays en
développement, tandis qu'elle ne peut répondre que marginalement à la consommation des pays
développés37.
La collecte et le transport d'énergie depuis le Sahara vers les pays développés est donc
envisagée. Elle bute néanmoins sur des obstacles techniques et politiques, et les projets
comme Desertec ne sont pas encore d'actualité38. Au contraire, les zones développées, à la
consommation importante et disposant de la technique requise, voient des réalisations de plus en
plus importantes apparaître à leurs confins. Ainsi, dans le désert des
Mojaves (Californie et Arizona) se trouvent les plus grandes centrales solaires
thermodynamiques au monde, notamment la centrale solaire SEGS, d'une puissance totale de
354 MW39. Par ailleurs, l'utilisation de traqueurs solaires permet d'augmenter considérablement le
potentiel de l'énergie solaire dans des régions plus éloignées de l'équateur40, tandis que la
reconversion d'ombrières de parking en centrales électriques solaires et l'utilisation
de toits d'habitations permet de répondre aux problèmes de place41.