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Quels sont les impacts socio-économiques du réchauffement climatique dans les pays développés
et en développement ?
EL-MOUGHARTI Chaïma
Table des matières
INTRODUCTION
Impacts sociaux 3
Pays développés 3
Pays en développement 4
Impacts économiques 4
Pays développés 4
Pays en développement 5
CONCLUSION/BIBLIOGRAPHIE
Introduction :
Le climat est devenu un sujet politique pris au sérieux en 1988 lors de la création du Giec
(Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat) par 2 institutions des Nations
Unies. Leurs rapports constituent une préface sur les questions climatiques d’aujourd’hui.
« Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat
caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes (notamment liée
aux activités humaines), et qui modifie durablement les équilibres météorologiques et les
écosystèmes ». Ce phénomène mondial est un problème de taille pour les pays en
développement et développés. Les pays développés sont définis comme ayant « un fort
produit intérieur brut et bénéficient d’une infrastructure technologique avancée ». Quant
aux pays en développement, ce sont des pays où « le PIB est inférieur à ceux des pays
développés et ils ne présentent pas de divers secteurs industriels et de services ». De ce
fait, ce phénomène perturbe largement les populations que ce soit au niveau économique
ou social. Ainsi nous pouvons nous demander quels sont les impacts socio-économiques
du réchauffement climatique dans les pays développés et en développement ? Nous
étudierons dans un premier temps les impacts sociaux puis dans un second temps les
impacts économiques.
I) Impacts sociaux :
I.A) Pays développés
Dans les pays développés, de nombreux impacts sociaux se manifestent tels que les flux
migratoires et les inégalités sociales. Les phénomènes tels que la montée des eaux et les
inondations engendrent de grands mouvements migratoires puisque certains pays «
comme la Chine, l’Inde, le Bangladesh, l’Indonésie, et le Vietnam » ne parviennent pas à
faire face à cela. Selon Robert Kopp, professeur adjoint au département des sciences de la
Terre de l’université Rutgers, « La montée des eaux a été extraordinaire comparé aux
trois derniers millénaires et la montée des océans s’est même accélérée ces 20 dernières
années ». En effet, les littoraux sont les plus concernés par la montée des eaux du fait de
leur emplacement aux bords de mer. De façon évidente, les populations ont toujours
connu la migration pour de multiples raisons que ce soit économique, sociale ou politique
cependant ces dernières années les changements climatiques sont venues s’y joindre. Les
migrations environnementales et climatiques sont des mutations de population,
temporaires ou définitives, causées par des changements brutaux environnementaux ou
climatiques. En conséquence, ce sont les villes des pays développés qui accueillent les
populations affectées par ces évènements climatiques où on estime d’ailleurs, qu’il y aura
« plus de 500 millions de réfugiés dans le monde d’ici 2050 ». Ces réfugiés climatiques
auront du mal à s’insérer dans leurs nouveaux lieux de résidence puisqu’ils viennent tout
de même de pays pauvres et n’ont pas de repère ou de capital. De ce fait, un écart va se
créer entre la population locale et les nouveaux arrivants accentuant ainsi les inégalités
sociales qui existent déjà. Ces inégalités se forgent en fonction de l'emplacement
géographique du pays et du niveau économique de celui-ci. Cette dernière renvoie à une
différence de traitement entre les individus au sein d’une société. On peut toutefois
concevoir des formes de distinction entre les individus qui ne se révèlent pas par la
constitution de hiérarchies sociales. Des inégalités concernant le mode de vie liés aux
ressources s'agrandissent, les classes populaires ne parviennent pas à se procurer de quoi
se nourrir. Cela se déroule également dans les pays en développement.
Dans les pays en développement, le réchauffement climatique émet comme dégât la crise
nutritionnelle, et le climat met l’agriculture et l’élevage dans de mauvaises conditions. En
conséquence, les ressources agricoles deviennent moindres et de mauvaise qualité causant
une sous production des ressources. Le réchauffement climatique n’a pas que des effets
néfastes sur la planète puisqu'il « pourrait être avantageux pour les pays les plus nordiques
tels que le Canada ou la Russie du fait de la réduction consécutives des coûts d’énergie et
de l’augmentation potentielle des rendements agricoles qui compensaient largement les
désavantages ». Toutefois, « des pays d’Afrique comme la Somalie par exemple subissent
largement les effets du réchauffement par des épisodes de forte sécheresse qui a causé en
2011, la mort de 260 000 personnes dû à la famine ». Ces pays d’Afrique, Amérique du
sud et d’Asie subissent de forte crise alimentaire parce qu’ils dépendent pour la plupart du
secteur primaire et donc à cause des hausses de fréquences des événements
météorologiques, leurs terres sont affectées par de multiples catastrophes naturelles
(érosions, séismes, feu de forêt, raz-de-marée, ...) qui leur empêchera de vivre de leur
production et mènera à une grande détresse notionnelle dans ces régions. On note aussi
que certains pays développés seront affectés par cette crise alimentaire du fait que leur
terre ne soit pas assez riche et se dégradent vite par le manque d’eau dû à la sécheresse et
cela entraîne une baisse de rendement de la productivité agricole.
De plus, « le réchauffement climatique causera la perte de 80 millions d’emplois et de 2
400 milliards de dollars ». Le stresse thermique est « un effet défavorable qui s’ajoute à
l’arsenal des catastrophes climatiques étant donné qu’elle provoque la diminution de la
productivité ».
D’une autre part, les impacts économiques sont tout aussi importants que ce soit au niveau
des pays développés qu’au niveau des pays en développement. Nous avons vu
précédemment que la perte d'emploi entraîne une variation de l’économie. Cela va se
traduire par l’inflation ainsi qu’une baisse du PIB. L’inflation est un phénomène
économique où l’on observe « une augmentation générale et durable des prix », selon
l’INSEE. Cette inflation apparaît dans le secteur économique lors de la hausse de la
température. En effet, « les rendements vont plus que varier en conséquence des
mauvaises conditions climatiques ; la quantité va être de plus en plus limitée, de ce fait le
prix grimpera selon leur rareté ». On note le nord du Liban comme exemple où les champs
de blé ont été dévastés par un incendie causé par la chaleur pendant l'été 202. De plus, le
changement climatique entraine des conséquences humaines et économiques, «
l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère altérera aussi la valeur
nutritionnelle de certains aliments. En effet, lorsqu’il y a plus de carbone dans l’air, la
plante atteint une plus grande taille, produit plus de graines… mais contient moins de
nutriments. Ainsi, les teneurs en protéines, fer et en zinc pourraient diminuer de 3 à 17 %
d’ici 2050. Ce phénomène pourrait être particulièrement problématique pour le riz, qui
reste l’aliment essentiel de la moitié de l’humanité ». Comme nous l’avons constaté, la
baisse de la productivité entraîne une chute des ventes de biens donc un affaiblissement de
la fortune du marché économique ainsi qu'une diminution du PIB. « Un PIB en déclin de
5% pour une augmentation de la température de 4 °C », avec l’utilisation constante du
charbon, du gaz et du pétrole, l'augmentation de la température globale de la terre n’aurait
pas fini de croître par conséquent le PIB continuerait d'être en déclin d’ici les prochaines
années. Le PIB représente une mesure de la production économique intérieure d’un pays,
il peut se calculer par pays ou par habitant. Ici, on s’intéresse au PIB par habitant. Nous
avons vu que la perte d’emploi entraîne une baisse de la production, c’est cette baisse qui
constitue le déclin du PIB. Néanmoins cette mesure comprend non seulement la
production de biens mais aussi la production de services.
Bibliographie :