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Les projections démographiques n’offrent aucune certitude quant aux nombres exacts
de population à venir, mais l’effet de la dynamique des populations prédit à coup sûr une
continuation de la croissance. A l’heure actuelle, les taux de fécondité moyens (le nombre
d’enfants par femme) sont encore assez élevés à travers le monde en développement. Bien que
les taux de fécondité soient en déclin partout, il faudra encore attendre plusieurs décennies
avant que la population ne se stabilise.
Une perspective écologique des questions de population met l’accent sur les limites
des écosystèmes régionaux et mondial en termes de capacité de charge. Des populations plus
importantes se traduisent par des demandes accrues en matériaux, énergie, ressources
naturelles, ce qui accroît les pressions sur l’environnement. Etant donné l’étendue des
dommages environnementaux existants, surtout lorsqu’ils sont cumulatifs ou irréversibles, le
défi que représente la nécessité de fournir des conditions de vie acceptables pour une
population toujours plus nombreuse, est particulièrement difficile à relever, compte tenu des
conséquences que cela entrainera pour l’écosystème planétaire.
Les politiques de population qui imposent par des sanctions un résultat démographique
déterminé, ont généralement échoué à faire évoluer les incitations des populations quant à leur
natalité. Des mesures plus efficaces consistent à adopter une approche plus globale, en
améliorant l’accès aux soins, ainsi qu’une meilleure nutrition, en promouvant une plus grande
équité sociale, et en améliorant la condition des femmes, en leur ouvrant l’accès à l’éducation,
et à une meilleure couverture de leurs besoins en santé reproductive, y compris l’accès aux
méthodes de contraception
II-2-1-Définition
Le climat global de la Terre et les climats régionaux sont déterminés par le “système
climatique”. Ce dernier est une machine extrêmement complexe, à l’échelle de la planète,
constituée de toute une série d’interactions entre différents éléments1: - l’atmosphère
(interactions entre les vents, la composition de l’atmosphère, etc.)- la lithosphère (position des
continents, albédo, etc.)- l’hydrosphère (courants océaniques, températures et composition des
océans, mers et lacs, etc.)- la cryosphère (création de courants océaniques froids profonds,
albédo, etc.)- la biosphère (influence sur la composition de l’atmosphère et des océans).
Si la Terre subit des changements climatiques depuis la nuit des temps, on peut se
demander avec raison pourquoi l’on fait autant de bruit autour du changement climatique
actuel, aussi appelé “réchauffement climatique”. En réalité, le changement climatique actuel
est inquiétant, car il est très rapide, ce qui diminue la possibilité d’adaptation pour de
nombreuses espèces animales et végétales qui risquent de disparaître. Mais le changement
climatique actuel est surtout unique, car c’est la première fois que l’Homme y joue un rôle
important.
Le facteur prépondérant du changement climatique actuel est la modification de la
composition de l’atmosphère. Pour mieux comprendre ce mécanisme, il faut distinguer l’effet
de serre “naturel” de l’effet de serre “additionnel”
II-2
-4-L’effet de serre naturel
L’atmosphère est une fine enveloppe de gaz qui englobe la Terre et protège les êtres
vivant sur Terre. En effet, non seulement elle les protège des chutes de météorites et des
excédents de rayons ultraviolets (grâce à la couche d’ozone), mais elle procure également une
température moyenne agréable de 15°Cà la surface de la planète grâce aux gaz à effet de serre
qu’elle contient. C’est ce qu’on appelle l’effet de serre naturel.
La Terre reçoit beaucoup d’énergie du soleil, sous forme de rayonnement (principalement
sous forme de lumière). Une partie de cette énergie va être réfléchie directement dans l’espace
par l’atmosphère, les nuages ou encore la surface de la terre (voir illustration ci-dessous). Le
reste est absorbé momentanément, avant d’être rejeté sous forme de chaleur (rayons
infrarouges). C’est là qu’entrent en action les gaz à effet de serre qui bloquent partiellement
les rayons infrarouges et les empêchent de s’échapper immédiatement vers l’espace. En
retenant ainsi un peu plus longtemps cette énergie, ils contribuent à augmenter la chaleur
moyenne à la surface de la Terre. Au final, la Terre renvoie dans l’espace la même quantité
d’énergie qu’elle reçoit du soleil, cependant, pas forcément immédiatement. Le mécanisme
d’effet de serre naturel est vital: sans lui, la température moyenne sur Terre serait similaire à
celle de la lune: -18°C.
Les gaz à effet de serre présents naturellement dans l’atmosphère sont principalement:
- la vapeur d’eau (H2O) qui se forme par évaporation depuis le sol, les plantes, les rivières, les
océans, etc.
- le gaz carbonique (CO2) émis par exemple par la respiration humaine et animale, la
décomposition d’un corps mort ou lors d’un incendie de forêt
- le méthane (CH4) émis principalement par la décomposition dans les zones humides
(marais, forêts tropicales, …) et la digestion des animaux (en particulier les ruminants et les
termites)
- le protoxyde d’azote (N2O) émis par les océans et les sols.
À partir de 1950, le pétrole est devenu la première source d'énergie dans le monde. Sa
forte densité énergétique en fait la matière première des carburants qui alimentent les
transports (voitures, camions, avions, etc.). C'est également une matière première utilisée par
l'industrie de la pétrochimie pour un nombre considérable de produits de la vie quotidienne:
matières plastiques, peintures, colorants, cosmétiques.
II-3-2-Disparités régionales
La plus grande proportion des réserves de pétrole (62 %) se situe au Moyen Orient.
L’Amérique du Nord, région où la consommation est la plus importante, ne possède que 5 %
des réserves. Cette non proximité entre régions de forte consommation et emplacement des
réserves va engendrer de nombreux problèmes à la fois environnementaux (transports,
pollution...) et économiques.
II-3-3-L’utilisation des énergies renouvelables
Les énergies renouvelables proviennent de ressources que la nature renouvelle sans cesse.
Elles sont inépuisables à notre échelle par opposition aux énergies non renouvelables dont les
stocks s’épuisent. Les énergies renouvelables sont .non polluantes. Elles proviennent de 2
grandes sources naturelles : le Soleil (à l'origine du cycle de l'eau, des marées, du vent et de la
croissance des végétaux) et la Terre (qui dégage de la chaleur). Une source d’énergie est
renouvelable lorsque les vitesses de consommation et de reconstitution de la réserve sont
comparables ; elle ne s'épuise donc pas. Les énergies renouvelables sont divisées en 6
catégories :
· L'énergie hydraulique,
· L'énergie éolienne,
· L'énergie solaire,
· L'énergie de la géothermie,
· L'énergie de la biomasse,
· Les énergies marines
En 2008, les efforts des pays de l'Union européenne ont permis d'augmenter la consommation
d'énergie primaire renouvelable de 9,2 Mtep par rapport à 2007, soit un total de 147,7 Mtep.
Surnommées "énergies propres" ou "énergies vertes", leur exploitation engendre très peu de
déchets et d'émissions polluantes mais leur pouvoir énergétique est beaucoup plus faible que
celui des énergies non renouvelables.
L’eau potable est une ressource limitée et irremplaçable pour la survie des êtres
humains, des animaux et des végétaux. L’eau recouvre 70 % de la surface du globe. 97 % de
cette eau (salée, non potable et qui ne convient pas à l’irrigation) se trouve dans les océans.
L’eau douce, elle, représente 3 % de l’eau totale de notre planète. Dans ce faible pourcentage,
les rivières et les lacs représentent 0,3 %, alors que tout le reste est stocké dans les calottes
polaires et les glaciers.(la problématique de l’eau)
Les ressources en eau sont inégalement réparties d’un point de vue géographique, 9 pays
concentrent 60% des ressources en eau douce, dont le Brésil qui a lui seul en possède 12%. La
Chine reçoit 7% des précipitations qui abrite 21% de la population du globe, alors que
l’Amazonie qui compte 0.3% de la population mondiale reçoit 15% des pluies (Lasserre,
2009).
Chaque pays est ainsi confronté aux mauvaises répartitions de l’eau à l’intérieur de son
territoire. Le bassin de la Plata (partagé entre l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay,
l’Uruguay ) soit le 5ème bassin hydrographique le plus grand du monde, ne préserve pas ces
100 millions d’habitants6 de manque d’accès à l’eau et d’être confrontés aux problèmes des
inégalités sociales et à une pauvreté grandissante.
II-4-2-Ecosystèmes aquatiques
L’eau n’est pas seulement une molécule chimique ou un élément participatif au climat.
Elle est aussi l’habitat et le refuge de millions d’êtres vivants : végétal ou animal.
Les océans, les mers, les lacs, les rivières, les étangs….sont autant d’espaces et de biotopes
avec leurs propres écosystèmes. Protéger l’eau, c’est aussi protéger un milieu riche
d’espèces : le support de nombreux écosystèmes spécifiques et rares.
Par exemple, un à trois millions d'espèces différentes vivent dans les récifs coralliens du
monde. Or la Grande barrière de corail4 (Australie) inscrite au Patrimoine Mondial de
l'Unesco vit sous les menaces de la pollution, l’eau douce, le réchauffement climatique et
l’Acanthaster planci (« parasite »).
II-4-4-Sécheresse et Inondations
- La qualité : cet enjeu fait principalement référence à la pollution des eaux. Sachant que
l’intoxication des eaux contribue chaque année à la mort non seulement de la faune et de la
flore subaquatique mais aussi, dans certains cas, d’êtres humains. Voilà pourquoi le traitement
des eaux usées et le combat contre la pollution sont si importants.
- L’accès : l’eau est inégalement distribuée sur terre, par conséquent certaines personnes n’ont
pas un accès garanti à l’eau. C’est pourquoi cette ressource peut faire l’objet de convoitises de
toutes sortes donnant lieu à des conflits ou à une coopération interétatique, comme dans
l’aménagement du Mékong en Indochine.
145 pays partagent des bassins hydrographiques, explique Jean Fabre, le directeur
adjoint du bureau du PNUD à Genève. Ces dernières années, 37 conflits ont éclaté entre des
Etats à cause de l’eau, en grande majorité au Moyen-Orient. A l’inverse, sur la même période,
plus de 200 traités et accords de coopération interétatique ont été négociés
L'agriculture, c'est-à-dire la culture du sol, est née quand l'être humain a décidé d'arrêter la
transhumance, période où il vivait de la cueillette, de la chasse ou de la pêche. Autour des
premiers villages on assista à des défrichements et c'est là qu'apparurent les premières cultures
mises en place « artificiellement ». C'est depuis ce moment qu'on peut parler de compétition
entre l'environnement et l'action humaine.
Jusqu'à la période industrielle, l'agriculture s'est certes intensifiée, mais son histoire ressemble
plutôt à un long fleuve plus ou moins tranquille, au gré des humeurs de la météo et d'autres
événements naturels.
II-5-1-1-L’agriculture conventionnelle
L'agriculture, comme toutes les activités humaines, a des effets sur l'environnement
naturel et le modifie : c'est le prix à payer pour nourrir 7 milliards d'être humains Toutefois,
les ressources naturelles sont fragiles, complexes et il faut veiller à les respecter. C'est un
capital irremplaçable que nous devons préserver et maintenir à long terme.
•Pollution agrochimique
• Modifications hydrologiques (par exemple: perte de la rétention d’eau dans les zones en
amont)
• Maladies animales
• Perte de biodiversité
II-5-3-Les solutions :
L’agriculture biologique Cette expression qualifie une agriculture basée initialement sur des
motivations philosophiques, qui ont été traduites peu à peu techniquement. En France,
l'agriculture biologique a été inventée dans le contexte d'une exigence accrue de qualité
alimentaire de la part de quelques consommateurs et de médecins sensibles aux effets réels ou
supposés des produits chimiques utilisés en agriculture. Au milieu des années 1970, certains
s'interrogent sur l'agriculture biologique, car elle est « parfois déconsidérée par les abus
publicitaires sur la qualité réelle des produits, trop isolée pour être réellement efficace ».
L'expression « agriculture biologique » n'a, à cette époque, pas vraiment de définition et fait
l'objet de débat. En 2000, le Règlement européen pour les productions animales donne un
appui supplémentaire à l'agriculture biologique. L'« agriculture biologique » est donc définie
strictement par la loi, avec une certification des exploitations qui veulent revendiquer ce
qualificatif par des organismes de certification indépendants : par exemple, en France, Ecocert
et Qualité France.
Un débat commence à naître sur les réels apports de l'agriculture biologique en terme de
préservation de l'environnement et de fourniture de produits de qualité .En Europe, il existe un
ensemble d'expressions synonymes ou variantes de « agriculture biologique ». L'« agriculture
biologique » telle que définie en France se traduit dans les pays anglophones par « organic
farming » (ou « organic agriculture ») et en allemand par « ökologische Landwirtschaft ». Le
concept anglo-saxon « ecological farming » est un terme générique synonyme de « agriculture
alternative ». Le terme anglais « biological farming » a lui aussi une signification variable en
fonction du pays considéré : d'une acception très large synonyme d'« ecological farming » à
un sens restrictif synonyme d'« organic farming ».
Elle correspond aux composantes naturelles des écosystèmes cultivés ou non. Elles
comportent divers éléments : le sol, l’eau, la végétation, la faune, la physiographie et le
microclimat. Qui peuvent être décrits en termes de caractéristiques biophysiques ou
d’attributs. Elles constituent la base de divers usages pour l’homme : agriculture, forêts,
pâturage, support d’infrastructures…A coté de ces usages appelés économiques, les terres
jouent également un rôle de régulation écologique et environnementale.
II-6-3-La désertification
Il s'agit de la dégradation des terres dans les zones arides suite aux variations
climatiques et aux activités humaines. Il en résulte une perte ou diminution de productivité
biologique ou économique des zones sèches.
Aujourd’hui, les forêts naturelles couvrent encore un quart des terres émergées du
globe et remplissent toujours de multiples fonctions, tant écologiques qu’économiques,
sociales et culturelles. Des fonctions notamment environnementales donc, qui, à la faveur des
progrès des connaissances scientifiques, apparaissent chaque jour plus précieuses, à la fois
innombrables et inestimables, indispensables à la perpétuation de la vie sur terre. Contribution
au cycle de l’eau, à la régulation du climat, à la protection des sols, au stockage de carbone et
plus globalement au maintien et à l’entretien de la biodiversité…, le rôle vital des forêts est
avéré. Sans elles, les sécheresses ou les inondations s’amplifient, les terrains s’érodent, le
climat se réchauffe, les espèces végétales et animalesdisparaissent. (Les forêts abriteraient
plus de 80% de la biodiversité terrestre (www.worldbank.org Forests and Forestry), deux tiers
de toutes les espèces vivantes et le déboisement pourrait être responsable de la disparition de
100 espèces par jour ; L’importance du secteur forestier dans l’économie et le commerce
international (330 milliards de dollars, près de 4% des échanges de l’ensemble des matières
premières, 14 millions d’emplois…) est une réalité bien établie.
Pour alarmant qu’il soit, le phénomène est inégalement réparti. Globalement, si les
superficies des forêts boréales et tempérées ont stagné ou ont légèrement progressé ces
dernières décennies (après avoir plongé ces derniers siècles, particulièrement en Europe
occidentale et aux Etats-Unis), c’est d’abord dans les régions tropicales que les forêts reculent
à un rythme soutenu depuis le milieu du 20e siècle, rythme qui s’est encore accru au tournant
des années 2000. En témoigne notamment l’évolution récente des superficies boisées des
quatre pays qui possèdent à eux seuls pratiquement la moitié de toutes les forêts de la planète :
alors que la Russie (1er pays forestier) perd annuellement 0,1 million d’hectares, que le
Canada (3e) affiche un solde pratiquement nul et que l’étendue des forêts aux Etats-Unis (4e)
progresse de 0,2 million d’hectares, celles du Brésil (2e pays forestier) en revanche régressent
de 3,1 millions d’hectares chaque année.
Depuis 1990, on calcule que le Brésil a perdu de la sorte quelque 50 millions d’hectares de
forêts, plus de 10% de son couvert total. Les deux autres grands bassins forestiers
intertropicaux – la zone Malaisie/Indonésie et l’Afrique centrale – ne sont pas en reste. Ainsi,
sur la même période, l’Indonésie a perdu environ 32 millions d’hectares de surfaces boisées,
plus d’un tiers de son couvert actuel. Et l’Afrique centrale, 14 millions d’hectares, quelque
6% de ses forêts.
Le Soudan, la Birmanie, la Zambie, la Tanzanie, le Nigeria, la République démocratique du
Congo, le Zimbabwe et le Venezuela figurent, derrière le Brésil et l’Indonésie, dans les dix
pays dont la diminution nette annuelle du couvert forestier en chiffres absolus est la plus
importante. Au rythme actuel, sept Etats perdent chaque année plus de 3% de leurs forêts : les
Comores (-7,4%), le Burundi (-5,2%), le Togo (-4,5%), la Mauritanie (-3,4%), le Nigeria (-
3,3%), l’Afghanistan (-3,1%) et le Honduras (-3,1%). Trente autres pays affichent des reculs
supérieurs à 1% par an (FAO, 2007).
Cas particulier et de taille : la Chine. A lui seul, son reboisement soutenu explique le
faible ralentissement de la déforestation planétaire enregistré entre 2000 et 2005 par rapport
aux années 1990. Le couvert forestier chinois s’accroît en effet au taux annuel de 2,2% depuis
2000, ce qui équivaut tout de même à 4 millions d’hectares par an. En 2005, les nouvelles
plantations de production s’étendaient déjà en Chine sur plus de 700 000 km²… Cela étant, le
solde mondial annuel reste largement négatif et d’autant plus préoccupant que dans nombre de
cas, les replantations qui atténuent dans les chiffres l’ampleur de l’hémorragie, diminuent de
fait sur le terrain la qualité et l’utilité intrinsèques des forêts, quand elles n’aggravent pas les
déséquilibres écologiques. Autre aspect non reflété par ces tendances générales : la
dégradation des forêts sur pied elles-mêmes, du fait des différentes formes de pollution, des
coupes sélectives mais destructrices du voisinage, etc.
1- La reforestation
2- Valorisation des produits issus des forêts
3- Récompensation des états et des communautés qui luttent efficacement contre la
déforestation.
4- Distribution égale des richesses et lutte contre la pauvreté
5- Développement d’une politique locale efficace (législation, approche systémique et
participative)
6- Gestion durable des forêts. Même si ce concept est difficile à mettre en œuvre car
objet de grands enjeux locaux, nationaux, régionaux et internationaux !
II -8-1- Définition
Les milieux les plus riches en espèces semblent être les forêts tropicales humides, les forêts
tropicales décidues, les récifs coralliens, les océans profonds, les grands lacs tropicaux et les
régions au climat méditerranéen
Exemples de pays ou hot-spots riches en biodiversité
• Le Brésil est considéré comme représentant d'un cinquième de la biodiversité mondiale,
avec 50 000 espèces de plantes, 5 000 vertébrés, 10 à 15 millions d'insectes et des millions de
micro-organismes.
• L'Inde représenterait 8% des espèces connues, avec 47 000 espèces de plantes et 81 000
d'espèces animales.
• Java, Bornéo et Sumatra abritent aussi une très grande biodiversité, mais la déforestation s'y
poursuit.
Le fait que la biodiversité ait de la valeur est largement admis; en témoigne l’engagement des
168 pays signataires de la Convention sur la diversité biologique à réduire son érosion. Mais
de quelles valeurs parle-t-on au juste ? Culturelle, esthétique, récréative, éducative, spirituelle,
scientifique, sociale, économique... Il n’existe pas une mais plusieurs valeurs de la
biodiversité.
Valeur intrinsèque Valeur de la biodiversité en elle-même et pour elle-même, en considérant
que, quel que soit son usage éventuel par l’homme, la diversité de la vie sur terre doit être
préservée et que les êtres humains ont le devoir moral de la respecter. Ex. reconnaissance de
droits aux êtres vivants non humains
Valeur instrumentale Une protection contre les vagues et les inondations dont bénéficient
l’ensemble des acteurs locaux
En dépit de l’expansion rapide des zones protégées au cours des décennies qui viennent de
s’écouler, la couverture des biomes concernés par ces mesures est très inégale. On considère
que l’’écosystème marin est sous-représenté dans toutes les catégories de zones protégées.
Les pouvoirs publics disposent de nombreux instruments d’action pour atténuer les
répercussions néfastes de la croissance économique sur la biodiversité. Puisque les études
montrent que la biodiversité revêt une valeur directe et une valeur indirecte considérable et
que souvent les marchés ne prennent pas celle-ci totalement en compte, il est indispensable de
mettre en œuvre de nouvelles stratégies de préservation pour lesquelles les pouvoirs publics
ont à leur disposition les moyens nécessaires.
Les zones protégées, qui ont augmenté rapidement en nombre et en superficie sur l’ensemble
de la planète au cours des dernières décennies, couvrent actuellement près de 12 % de la
superficie terrestre totale.
● Améliorer les cadres d’action existants pour limiter au maximum les répercussions néfastes
de la croissance économique future sur la biodiversité.
● Diversifier les politiques (approches par le marché) pour que les valeurs actuellement
assignées à la biodiversité soient prises en compte dans des activités de marché.
● Faire en sorte que la libéralisation des échanges ne porte pas atteinte à la biodiversité dans
les pays dont la production est appelée à augmenter.
● L’inaction persistante des pouvoirs publics devrait entraîner des pertes de biodiversité
considérables, qu’il s’agisse d’éléments économiques mesurables ou d’avantages non
marchands plus difficiles à mesurer.