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Changement climatique

I- Introduction :
Les mouvements pacifistes et écologistes ont permis de faire prendre conscience à de
plus en plus de personnes que l’exploitation excessive des ressources naturelles de la
terre faisait courir l’espèce humaine un danger à long terme.
La protection de l’environnement est devenue progressivement une préoccupation pour
tous et même pour les hommes politiques. D’où une responsabilité de tous.
La responsabilité environnementale ou éco responsabilité est le principe qui fait que
celui qui a provoqué une atteinte à l’environnement doit être amené à réparer les
dommages qu’il a causés.
Elle se traduit par la formule : pollueur-payeur
Elle a fait son apparition lors du sommet de la terre de Rio en 1992.
Cette responsabilité résulte :
- de la prise de conscience des conséquences de nos actes présents à la fois dans le
temps et dans l'espace ;
- et de l’obligation pour tous de protéger l’environnement de manière préventive
et réparer les dommages causés
Quel est l'état de l’environnement ?
a) L’environnement est malade :
Si l'homme continue de dégrader la planète, son bienêtre sera menacé. Pollution,
désertification, etc. Le bilan environnemental planétaire est bien loin d'être réjouissant ;
D'après des données démographiques, il y a de fortes chances que la terre soit peuplée
de 10 milliards d'êtres humains avant le milieu de ce siècle.
→ D’où 3 milliards d'hommes qu'il faudra nourrir, loger, chauffer, éclairer, soigner etc.,
alors que :
- 800 millions d'humains souffrent de faim
- 1 milliard et demi n’ont pas accès à l'eau
Or en 2050, si chaque habitant des pays en développement consomme autant
d'électricité, la consommation mondiale sera multipliée par 4. Certes, en l'espace de
seulement un demi-siècle, le niveau de vie d'une partie de l'humanité a plus évolué que
pendant deux millénaires.
→ Et le danger n'est pas seulement écologique, mais aussi la paix : la raréfaction des
ressources crée des tensions et des conflits de plus en plus violents et nombreux entre
les différents pays du Monde.
b) Comment on est arrivé là :
L'activité humaine est responsable de cette dégradation, en particulier du réchauffement
climatique. Ce sont les choix politiques, de production, de consommation, les choix
énergétiques, industriels et économiques qui sont la cause. Le calcul de notre empreinte

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écologique, montre que ces choix peuvent avoir des conséquences néfastes pour la
planète.
c) Des modes de vie insoutenables :
Discours politiques, publicité, marketing, tout nous pousse à consommer plus. Les pays
du Nord qui représentent 20% de la population mondiale, consomment 80% des
ressources de la planète. Si ces niveaux sont maintenus, et si les autres pays se mettent
aux mêmes niveaux, l'impact sur les réserves d'eau, d'air, sur la santé humaine etc., sera
particulièrement lourd.
i- une agriculture destructive :
L'agriculture intensive a des conséquences néfastes sur l’environnement. Les
monocultures, l’usage d'engrais et de pesticides accélèrent la destruction du sol, de la
diminution des rendements etc.
ii- La consommation d’énergie et les modes de production :
La consommation d'énergie est en perpétuelle augmentation sans soucis pour les
conséquences sur l’environnement ; les choix énergétiques actuels (pétrole, charbon et
nucléaire) sont polluants et dangereux, malgré les études, l’expérimentation et la mise
en œuvre de solutions alternatives.
d) Des conséquences inégales :
Ce sont les pays du Nord qui consomment le plus d'énergie, produisent plus de déchets
et de pollution au détriment des pays du Sud dont les ressources sont pillées par les
multinationales, et qui servent de dépotoir des déchets des pays du Nord.
Enfin l’impact des dégradations environnementales est d'autant plus profond que les
populations sont économiquement fragiles. Les populations du Sud sont les premières
victimes du réchauffement climatique.
II- Définition et facteur de changement climatique
Plus personne n'ignore la problématique du changement climatique. Beaucoup d'entre
nous peuvent percevoir ses effets :
-
Canicule en été.
-
hiver sans neige, dérèglement du climat (« il n'y a plus de saisons »)
-
inondations dans un coin tandis qu'un autre subit de terribles sécheresses, le
changement climatique se manifeste sous des formes diverses.
1- Atmosphère terrestre :
L’atmosphère terrestre désigne l'enveloppe gazeuse entourant la Terre.
L’atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement solaire ultraviolet,
en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant les
écarts de température entre le jour et la nuit.

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 L’atmosphère subit l'influence de la rotation Terre-Lune et les interférences


gravitationnelles de la Lune et du Soleil
 Les molécules de gaz, plus légères et moins liées entre elles que les molécules d'eau,
ont de grandes possibilités de mouvements : d'où marées atmosphériques.
 La plus grande partie de la masse atmosphérique est proche de la surface, l'air se
raréfie en altitude et la pression diminue.
 L'atmosphère est responsable de l'Effet de Serre qui réchauffe la surface de la Terre,
sans elle, la Température moyenne de la Terre serait de - 18°C contre 15 °C
actuellement.
 Cet effet découle des propriétés de gaz vis-à-vis des ondes électromagnétiques.
 L'atmosphère actuelle est faite d'un mélange de gaz et de particules qui entourent
notre planète.
 L'atmosphère est si mince comme la pelure d'une pomme relativement à l’ensemble
du fruit. C'est la force d'attraction de la Terre qui retient l'atmosphère autour du
globe.
 L’atmosphère joue plusieurs rôles :
- elle nous fournit l’air que nous respirons,
- ses gaz retiennent la chaleur dont bénéficie la Terre, (effet de serre naturel)
- et sa couche d'ozone protectrice nous sert d'écran contre le rayonnement solaire
nocif.
- Elle sert également de réservoir pour les substances naturelles ainsi que les
émissions qui découlent de l'activité humaine.
- Dans cet « entrepôt », il se produit des actions et des réactions physiques et
chimiques, dont la plupart peuvent altérer nos systèmes climatiques ou
météorologiques
2- Climat :
 C'est la distribution statistique des conditions atmosphériques dans les régions
données pendant un temps donné.
 Sa détermination est effectuée à l'aide de moyens établis à partir de mesures
statistiques annuelles ou mensuelles sur les données locales :
- Température,
- précipitation,
- Humidité,
- ensoleillement,
- vitesse et direction du vent.
 A l’échelle de la planète, le climat représente une machinerie complexe qui est le
produit, dans l’espace et dans le temps, de toute une série d'interactions entre les
éléments qui composent les différents compartiments :
- l'atmosphère ;
- la lithosphère (la croûte terrestre) ;
- l'hydrosphère (l'ensemble des mers, des océans, des lacs et des cours d'eau de la
planète) ;
- la Cryo-sphère (les glaces du monde entier) ;
- la biosphère (l'ensemble des êtres vivants, en particulier la végétation).

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 Météo :
Comme les masses d'air se déplacent à travers le mande d'où des changements de
pression d'air.
- zones de haute pression sont appelées anticyclones
- zones de basse pression sont connus comme les cyclones ou les dépressions.
Chacune apporte avec elle des différentes conditions météorologiques. Anticyclones
entraînent généralement stable, beau temps, avec un ciel clair tandis que les dépressions
sont associées à des conditions nuageuses, venteuses, plus humides.
3- Réchauffement climatique :
 Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou
réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température
moyenne des océans et de L’atmosphère, à l’échelle mondiale sur plusieurs années.
Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au
réchauffement global mesuré pendant les dernières décennies du XXème siècle.
1- Définition :
Le réchauffement planétaire est l’augmentation de la température moyenne de la
surface de la planète et des océans. Il est dû aux gaz à effet de serre (GES) rejetés par les
activités humaines : industries, transport, agriculture…, et piégés dans l’atmosphère.
Au cours du XX siècle, la Température a augmentée de 0,6°C en moyenne .Le
réchauffement moyen pourrait atteindre de 1,4°C à 5,8°C d'ici la fin du XXI siècle.
Le climat sur Terre a toujours varié. Ainsi, il y a 100 millions d'années, des dinosaures
vivaient dans nos contrées... dans un environnement tropical. Il y a à peine 15 000 ans,
ce même paysage était couvert de glace : la calotte glaciaire s'étendait jusqu'au nord des
Pays-Bas, et on pouvait marcher sur la glace jusqu'en Angleterre.
Au cours de l'histoire de la planète, de grands changements climatiques se sont déjà
produits : le climat a constamment change en raison de causes naturelles, et il
continuera de changer dans le futur.
→ Ces changements influent à leur tour sur la formation des déserts, la taille des calottes
glaciaires et des glaciers, les courants marins, le niveau de la mer et le degré d'acidité de
l’eau de mer.
2- Principe de l'effet de serre naturel :
 La Terre reçoit l’énergie du soleil sous forme de lumière et de chaleur :
- environ la moitié de ce rayonnement de courtes longueurs d’onde est réfléchie
par l’atmosphère et la surface terrestre. C’est l’effet albédo,
- l’autre moitié est absorbée par la surface terrestre et réchauffe la Terre. Cette
chaleur est ensuite renvoyée sous forme de rayonnement ascendant de rondes
longueurs d’onde. Une partie de cette chaleur part dans l’espace, mais une autre
est absorbée dans l’atmosphère par les gaz ù effet de serre et renvoyée vers la
Terre en la réchauffant.

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 Il se produit ainsi un échange continu de rayons de grandes longueurs d'onde entre


la surface du globe et l’atmosphère. Ceci provoque un réchauffement. Autrement dit,
l’atmosphère fait office d’isolant thermique : ce phénomène s'appelle l'effet de serre
naturel.
Il se produit un équilibre caractérisé par un aussi grand rayonnement de courtes
longueurs d’onde entrantes que de rayonnement de grandes longueurs d’onde sortantes.
On appelle cela le bilan radiatif de la Terre. Grâce à cet équilibre, la température
moyenne sur Terre est plus ou moins constante dans le temps.
Des calculs ont démontré qu'en l'absence d'atmosphère, la température à la surface du
globe serait de -18°C. Toute l'eau serait gelée en permanence et les températures
seraient trop basses pour la survie des plantes et des animaux. La température moyenne
de la Terre est de 15°C. Cela signifie que l'effet de serre assure un réchauffement.
Au début de ce rayonnement, la planète émet moins d’énergie par rapport à celle qu’elle
reçoit du soleil et continue donc à s’échauffer.
Cependant, à partir d’une certaine température de surface, la quantité d’énergie
rayonnée par la planète est égale à celles en provenance du soleil. En atteint alors une
température de surface dite d’équilibre. Si la température de la surface de La planète
s’élève, alors que la planète émet encore plus d’énergie qu’elle n’en reçoit et se refroidira
donc jusqu’à atteindre sa température d’équilibre.
La principale source d’énergie des autres que le rayonnement électromagnétique
solaire(le reste étant produit à l’intérieur de La terre) qui va de l’ultraviolet à
l’infrarouge en passant par le visible. Cependant, environ 30 % de celui –ci est réfléchie
par notre planète, avant même de pouvoir être absorbé dans l’atmosphère, les mers ou
les océans.
Le reste du rayonnement solaire est donc Converti en chaleur à la surface de la planète
ou dans l’atmosphère. Les spécialistes parlent du Globale du rayonnement « ondes
courtes »
Sans autre perte, notre planète ne cesserait de se réchauffer. Ainsi, pour maintenir un
équilibre approximatif, La terre doit évacuer l’équivalent de l’énergie d’origine solaire
qu’elle a absorbé. Elle le fait en émettant vers l’espace un rayonnement thermique Dans
l’infrarouge moyen. Il définit le bilan global « ondes de longues », qui est le pendant du
bilan global du rayonnement « ondes courtes » avec une valeur opposée, dans les cas où
le bilan radiatif est nul.
Ainsi, le bilan radiatif de notre planète est égal au rayonnement solaire absorbé ajoute' à
la production interne de chaleur, moins le rayonnement infrarouge thermique émis vers
l'espace.
Le bilan radiatif de la Terre en 7 étapes :
1- Chaque seconde, la Terre reçoit 100 unités d'énergie du soleil sous forme de lumière
et de chaleur. Il s'agit d'un rayonnement de courtes longueurs d'onde. De ces 100

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unités, 25 sont réfléchies immédiatement dans l'espace par l’effet albédo de


l’atmosphère.
2- 25 unités sont absorbée : par les gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
3- 45 unités sont absorbée : par la surface terrestre et réchauffent la Terre.
4- 5 unités sont réfléchies dans l’espace par l'effet albédo de la surface du globe.
5- Si un seul des composants du système change, le bilan radiatif sera perturbé. De ce
fait, la température moyenne à la surface terrestre changera et après un certain
temps, un nouvel équilibre dans le bilan radiatif se mettra en place. La modification
de la température provoque un changement de climat sur Terre.
Ce phénomène est dû à des gaz qui sont émis naturel ou artificiel dans atmosphère. Les
principaux gaz à effet de serre naturels sont le dioxyde de carbone (CO3), le méthane
(CH4), le protoxyde d'azote (N2O), la vapeur d'eau (H2O), l'ozone troposphérique (O3)
.Ces gaz sont par nature présents dans l'atmosphère, à des concentrations acceptables.
→ Mais ils peuvent également être générés par les activités humaines et perturber ainsi
le bilan radiatif de la Terre. Cette perturbation provoque un changement climatique dû à
l’effet de serre additionnel.
3- Principe de l’effet de serre additionnel :
Le rayonnement solaire atteint l’atmosphère terrestre :
- une partie (30%) est directement réfléchie. c'est-à-dire renvoyée vers l'espace
par l'air, les nuages etc...
- les rayons incidents qui n'ont pas été réfléchis vers l’espace, sont absorbés par
l’atmosphère (20,7%) et par la surface terrestre (51%)
→ Cette dernière partie du rayonnement absorbé par la surface du sol lui apporte de la
chaleur qu'elle restitue à son tour (le jour comme la nuit vers l’atmosphère),
Cette chaleur libère à son tour de la chaleur sous forme de rayonnements infrarouges
(rayons infrarouges réémis) qui seront absorbés par les gaz à effet de serre, ce qui
contribue à réchauffer l’atmosphère Puis cette chaleur contenue dans l’atmosphère est
réémise dans toutes les directions :
- une partie s'échappe vers l’atmosphère
- une autre est retenue par les gaz à effet de serre à la surface de la terre et la
réchauffe d'où augmentation de la température : réchauffement climatique
 les concentrations accrues de gaz à effet de serre dans l’atmosphère renforcent l’effet
de serre naturel et entraînent par conséquent une augmentation de la température
moyenne de la Terre et donc un changement climatique global. Ce phénomène est
appelé effet de serre additionnel ou anthropique.
L’effet de serre additionnel provoque un déséquilibre dans le bilan radiatif de sorte que
la Terre absorbe plus de chaleur du soleil qu'elle n'en renvoie dans l’espace.
 Lorsque les changements climatiques entraînent une action menant au
réchauffement de l'atmosphère, on parle de forçage radiatif positif. Le forçage

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radiatif est dit négatif lorsqu'un ou plusieurs facteurs cumulés mènent à un


refroidissement général du climat planétaire.
 A l'heure actuelle, le forçage radiatif est globalement positif, la température
augmente.
 En effet, plusieurs gaz (dit gaz à effet de serre : GES) forment une « barrière ›› autour
de la surface du globe, permettant de retenir la chaleur du soleil renvoyée par la
Terre. Il suffit d'imaginer notre planète comme une serre de jardinier : les GES
agissent comme les vitres qui retiennent la chaleur et chauffent L’intérieur de la
serre.
 Le forçage radiatif mesure l’impact de certains facteurs affectant le climat sur
L’équilibre énergétique du système couplé Terre/atmosphère. Le terme « radiatif ››
est utilisé du fait que ces facteurs modifient l’équilibre entre le rayonnement solaire
entrant et les émissions de rayonnements infrarouges sortant de L’atmosphère. Cet
équilibre radiatif contrôle la température à la surface de la planète. Le terme forçage
est utilisé pour indiquer que l’équilibre radiatif de la Terre est en train d'être
déstabilisé.
 Le forçage radiatif est généralement quantifié comme « le taux de transfert d'énergie
par unité surfacique du globe, mesuré dans les hautes couches de l’atmosphère ››, et
il est exprimé en « Watts par mètre carré » (W/m2).
 Un forçage radiatif causé par un ou plusieurs facteurs est dit positif lorsqu’il entraîne
un accroissement de l’énergie du système Terre/atmosphère et donc le
réchauffement du système. Dans le cas inverse, un forçage radiatif est dit négatif
lorsque l'énergie va en diminuant, ce qui entraine le refroidissement du système
 Les gaz à effet de serre ne sont l'objet d'une surveillance régulière que depuis la
seconde moitié du XXe siècle. Il faudra attendre 1988, avec la mise en place du
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, prix Nobel en
2007), pour que la communauté scientifique tire la sonnette d’alarme : le constat est
accablant.
4- Les causes :
L'activité de l'homme moderne est à l'origine de ce déséquilibre. Passée de 600 000
humains au paléolithique à 7 milliards aujourd’hui, la population mondiale n'a jamais
cessé d'augmenter.
En 200 ans, de 1800 à 2000, la consommation d'énergie par personne a été multipliée
par 5.
 La planète va intercepter une quantité d'énergie lumineuse solaire équivalente à
celle qui passerait à travers un disque ayant le même diamètre que la planète. Cette
énergie absorbée va réchauffer la planète. Au fur et à mesure que sa surface se
réchauffe, la planète émet un rayonnement. Comme le font tous les corps solides.
 L`énergie rayonnée par la planète a une longueur d'onde supérieure à celle reçue du
Soleil (rayonnement visible). C'est ce qui explique que la planète n'émet pas de lueur
malgré l’existence d'un rayonnement propre.
 Origine des GES anthropique :
Les principaux secteurs responsables de l’émission de GES anthropiques sont :

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- les transports,
- l'industrie,
- les usages de l’énergie dans le résidentiel et le tertiaire, l’agriculture et l’élevage,
les déchets, les changements d’utilisation des sols
- et la production/ transformation d'énergie.
- L’augmentation de la température globale est imputable à l'augmentation des
gaz à effet de serre.
- Ces gaz à effet de serre sont libérés dans l’atmosphère lors de la combustion de
combustibles fossiles tels que la houille, le pétrole et le gaz naturel ; et par la
nature.
- Concentration en CO2, dans l'atmosphère s'élevait déjà à 394 ppm en mai 2011.
C'est 114 ppm de plus que le niveau préindustriel naturel» (280 ppm). Depuis le
début de la révolution industrielle (+/- 1750), la concentration en CO2 : dans
l'atmosphère a donc augmenté d'environ 41%. La moitié de cette augmentation
s'est faite au cours des 50 dernières années ! Outre une augmentation du gaz à
effet de serre CO2, les activités anthropiques sont responsables d'une
augmentation de très nombreux autres gaz à effet de serre.
 D’après le schéma suivant :
Courbe de concentration de CO2 dans l’atmosphère (en bleu) et la Température en rouge
sur 1000 dernières années.
→ Grace à ces données, on constate que l’augmentation de la Température est en
relation avec la concentration en CO2.
Selon les experts en climat, un tel évènement serait en cours. Il serait lié au
renforcement de l’effet de serre naturel par l’ajout de quantités massives de GES
d'origine anthropique dans l’atmosphère.
Ces émissions sont notamment engendrées par la consommation massive d'énergies
fossiles (pétrole, charbon).
5- Les gaz à effet de serre : GES
En effet, l’augmentation des Températures terrestres coïncide avec la Révolution
Industrielle. A partir de cette époque, les sociétés se sont développées grâce à l'usage
massif des sources d’énergies fossiles : pétrole, charbon et gaz naturel. Ces énergies
fossiles fournissent l’énergie nécessaire au développement des industries et Transports
d'où dégagement des GES.
Ce sont des composés gazeux, qui ont pour caractéristique commune d'absorber une
partie des rayons infrarouges réémis par la surface de la Terre.
Les principaux gaz sont : la vapeur d'eau, CO2, CH4, N2O (oxyde nitreux ou protoxyde
d'azote) O3 (troposphérique) ; sans oublier les gaz Industriels comme les CFC et les gaz
fluorés (Fréon, per fluorure-méthane, hexafluorure de Soufre), les halo-carbones les
fluorocarbures chlorés (CFC). Les molécules de HCFC-22 (fréon) et les perfluoro-
méthane. Hexafluorures de Soufre : SF6. Ces deux dernières catégories de GES sont
qualifiées de GES industriels.

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Le schéma suivant illustre les émissions annuelles de ces gaz par secteur : on constate
presque 50% des émissions proviennent du transport, industries, centrales thermiques ;
sans oublier l’agriculture et les habitats.

Une étude, publiée par la revue scientifique "Climatique Change" identifie pour la
première fois les 90 entités (entreprises, états) responsables des deux-tiers des
émissions de gaz à effet de serre qui se sont accumulées dans l'atmosphère depuis le
début de la révolution industrielle jusqu'à nos jours... et qui dérèglent le climat de toute
une planète.
6- Pouvoir de réchauffement global :
PRG Nous émettons chaque année deux fois plus de GES que ce que la Terre peut
supporter. Les GES, bien qu'à des concentrations plus faibles que celui de CO2, ont une
capacité d'absorption dans l’infrarouge, plus importante et sont donc significatifs dans le
bilan radioactif.
L’influence d'une molécule de gaz absorbant dans le bilan radioactif est liée à :
- d'une part à sa capacité d'absorption du rayon infrarouge,
- et d'autre part à sa persistance (durée de vie) dans l’atmosphère.
Pour prendre en compte simultanément ces deux effets, les climatologues ont défini un
indice caractéristique des différents GES nommé PRG : Pouvoir de Réchauffement Global
Ce facteur permet de calculer la contribution des différents GES au forçage radioactif
additionnel sur une période de temps donné en équivalent CO2, et donc d'estimer la
contribution potentielle des différentes sources.
Ces notions sont utilisées pour réaliser le bilan des émissions de gaz par chaque pays
prévu par le protocole de Kyoto dans le cadre du Mécanisme de Développement Propre
(MDP). Les GES ne contribuent pas tous de la même façon à effet de serre. Leur
contribution relative peut être estimée grâce à un indice appelé «pouvoir de
réchauffement global » (PRG). Il définit la capacité d'un gaz à absorber les rayons
infrarouges émis par la Terre, sur une durée de 100 ans.
Le PRG d'un gaz se mesure par rapport à celui du CO2 : gaz de référence ; combien de fois
plus, ou combien de fois moins, un gaz fait d’effet de serre sur 100 ans par rapport à la
même quantité de CO2 émise au moment.
 En effet, la vitesse d’élimination d'un GES n'est pas stable sur 100 ans, car son séjour
dans l’atmosphère dépend des conditions du moment. Or, ces conditions évoluent
avec les changements climatiques.
 Les PRG relatifs des 6 gaz ou familles de gaz visés par le Protocole de Kyoto : (Source
: GIEC, 2001)
Par exemple, le CH4 est 23 fois plus puissant que le CO2 pour l’effet de serre.
Cela signifie que si on rejette 1Kg de CH4 dans l’atmosphère, c’est comme si on avait
rejeté 23Kg de CO2 :
Gaz et formule PRG relatif à 100 ans/ CO2

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Gaz carbonique CO2 1


Méthane CH4 23
Protoxyde d’azote N2O 296
Perfluorocarbures CnF2n+2 5700 à 11 900
Hydrofluorocarbures CnHmFp 12 à 12 000
Hexafluorure de soufre SF6 22 200

Qu’est-ce qui pollue l'air ?


Plusieurs éléments comme les polluants de l'air qui n'existent pas naturellement dans
l’air ou pas à une telle concentration, sont nocifs pour la santé des êtres vivants et
environnement.
Ce sont des gaz, souvent invisibles, comme le monoxyde de carbone (CO), les oxydes
d'azote (NOx) et de soufre (SO2) ou encore l'ozone (O3). Il y a aussi des particules
solides, plus ou moins fines. Elles donnent leur consistance et leur couleur aux fumées.
Ces poussières sont d'origine minérale, métallique ou organique.
Quelle est l’origine de ces GES ?
Les polluants atmosphériques peuvent être d'origine naturelle (émissions volcaniques,
plantes produisant des pollens, foudre...), mais également dues aux activités humaines :
- transports
- industrie
- chauffage des bâtiments
- agriculture avec l’utilisation d'engrais azotés, des pesticides et les émissions
animales
- incinération des déchets...
Le système atmosphérique débute par l’émission de gaz et particules à partir des
sources (soit naturelles, soit anthropiques). Puis les substances sont transportées et
réagissent entre elles, enfin se déposent.
Emission, transport, dégradation et dépôt.
- d'où polluants primaires ce qui sont émis par une source,
- polluants secondaires : polluants primaires se transfilent en polluants
secondaires grâce à des réactions chimiques.
 Vers la fin du XXe-siècle, la prise de conscience de la nécessité de protéger
l’environnement devient mondiale, avec la première conférence des Nations unies
sur l’environnement à Stockholm en juin 1972 ; et le PNUE a été mis en place.
 En juin 1992, lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro, l’environnement est
défini comme un bien commun et un bien public
 Créé en 1972, le PNUE est la plus haute autorité environnementale au sein du
système des Nations Unies.
Ayant pour but :

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- de coordonner les activités des Nations Unis dans le domaine de


l'environnement,
- d'assister les pays dans la mise en œuvre des politiques environnementales.
Le Programme joue le rôle de catalyseur, de défenseur, d’instructeur et de facilitateur
œuvrant à promouvoir l’utilisation avisée et le développement durable de
l’environnement mondial. A cette fin, le PNUE collabore avec de nombreux partenaires,
dont des organes des Nations Unies, des organisations internationales, des
gouvernements nationaux, des organisations non gouvernementales, le secteur privé et
la société civile.
En raison du lien direct avec la politique énergétique, les données scientifiques
concernant le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre (et tout
particulièrement le CO2) ont été très controversées. Et afin d'asseoir les débats sur une
base scientifique solide et indépendante, le Groupe d’experts intergouvernemental sur
l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par l’Organisation météorologique
mondiale et le Programme des Nations unies pour l’environnement.
7- GIEC :
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un
organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il « a pour
mission d'évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les
informations d'ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont
nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique
d'origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce
changement et envisager d'éventuelles stratégies d'adaptation et d'atténuation. »
Ses activités sont principalement
- production de rapports (rapports d'évaluation, rapports spéciaux etc...)
- de directives méthodologiques,
- et de documents techniques
5 rapports d'évaluation ont été publiés, ce qui en ressort :
- le groupe a observé que la T° a augmenté de 0,5°C et que le niveau de la mer a
monté de 15cm (1990).
- Il essaie d'évaluer quels impacts auraient un tel réchauffement sur l’agriculture,
les écosystèmes, sur les ressources en eau, santé etc.
- Il examine quels moyens pourraient être mis en œuvre pour réduire les
émissions des GES. (Protocole de Kyoto)
- Les années 90 auraient été la décennie la plus chaude .Tous les changements sur
l'environnement sont révélateurs du changement du climat, dus à la
responsabilité humaine ; avec une augmentation de T° entre 1.5 à 5,4°C entre
1990à 2100
- une réduction des GES doit s’opérer sur les secteurs très variés de l’économie et
de l’environnement de vie humaine.

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- dans la majorité des études effectuées, le pic d'émissions se situe entre les
années 2014 et 2015 ; d'où il faut réduire les émissions de 50 à 60% d’ici 2050
par rapport à l'an 2000 pour une température à l’équilibre de 2 à 2,4°C.
Ces notions sont utilisées pour réaliser le bilan des émissions de gaz à effet de serre par
pays prévu par le protocole de Kyoto dans le cadre du Mécanisme de Développement
Propre (MDP).
 95% c’est le degré de certitude qualifié d’ «extrêmement probable » que l’ « activité
humaine est la cause principale du réchauffement observé » depuis le milieu du XXe
siècle.
 Les émissions dues aux activités humaines accroissent leur concentration dans
l’atmosphère.
 Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane et de
protoxyde d’azote ont augmenté pour atteindre des niveaux sans précédent depuis
au moins 800 000 ans.
 La concentration du dioxyde de carbone a augmenté de 40% depuis l’époque pré
industrielle, cette augmentation s’explique en premier lieu par l’utilisation de
combustibles fossiles, et au second lieu par le bilan des émissions dues
aux changements d’utilisation des sols.
 L’océan a absorbé environ 30% des émissions anthropiques de dioxyde de carbone
ce qui a entrainé une acidification de ses eaux.
 De nouvelles émissions de gaz à effet de serre impliqueront une poursuite du
réchauffement et des changements affectant toutes les composantes du système
climatique.
 Pour limiter le changement climatique, il faudra réduire notablement et durablement
les émissions de gaz à effet de serre.
 4,8°C Après une hausse de 0,85 °C en moyenne entre 1880 et 2012, l’augmentation
des températures moyennes à la surface de la planète pourrait atteindre 4,8°C à
l'horizon 2100 par rapport à la période 1986-2005, dans le scénario le plus
pessimiste, si les émissions de gaz à effet continuent à leur rythme actuel. Lors du
Sommet de Copenhague en 2009, les Etats se sont engagés à mettre en place des
politiques pour éviter un réchauffement de plus de 2°C en 2050.
 Le forçage radiatif total est positif et a conduit à une absorption nette d'énergie par
le système climatique.
 La plus grande contribution à ce forçage radiatif provient de l'augmentation de la
teneur de l'atmosphère en CO2 depuis 1750 et les autres gaz.
 98cM Le niveau des océans en 2100 par rapport à la période 1986-2005 pourrait
s’élever de quasiment un mètre. Selon le dernier rapport du GIEC, les océans se sont
élevés de 19 cm depuis la fin du XIXe siècle.
 Au cours des deux dernières décennies,
- la masse des nappes glaciaires du Groenland et de |'Antarctique a diminué,
- les glaciers de presque toutes les régions du globe ont continué à se réduire,
- et |'étendue de la banquise arctique et celle du manteau neigeux de l'hémisphère
Nord au printemps ont continué à diminuer.

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Changement climatique

 54 %Les émissions annuelles de CO2, d'origine humaine (combustibles fossiles,


production de ciment) sur la période 2002-2011 étaient 54 % au-dessus du niveau
de 1990. En 2011, l'Union européenne avait diminué ses émissions de CO2, dues à la
combustion d'énergie de 12,6 % depuis 1990, quand la France avait baissé les
siennes de 6,9%, selon les chiffres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
 70 % C’est la réduction nécessaire des émissions mondiales de gaz à effet de serre
(CO2, mais aussi méthane et protoxyde d’azote) en 2050 par rapport à leur niveau de
2010 pour maintenir la hausse moyenne des températures en dessous de 2°C. Les
émissions augmentent plus vite encore que des décennies précédentes, malgré le
Protocole de Kyoto
 Le protocole de Kyoto, accord juridiquement contraignant signe en 1997 mais entré
en vigueur en 2005 seulement, en raison de ratifications tardives (les Etats-Unis
refusant toujours de le ratifier), prévoyait une réduction de 5 96 des gaz à effet de
serre en 2012 par rapport au niveau de 1990. Si l’objectif est loin d’être atteint au
niveau mondial (34 % d’augmentation), il a en revanche été rempli par l'UE, qui avait
diminué de 18 % ses émissions. L'accord arraché en 2011 à Durban, en Afrique du
Sud a notamment prolongé le protocole jusqu'en 2017. L’espoir réside désormais
dans la conférence internationale de Paris, en novembre 2015.
III- IMPACTS IMPORTANTS du CHANGEMENT CLIMATIQUE
 Le climat est un déterminant majeur de l’agriculture et de la productivité biologique
aussi bien dans les terres aménagées que dans les terres non exploitées. Le climat
influence Io mobilisation et Io consommation de l’eau, la distribution de la flore et Io
faune.
→Le changement climatique peut affecter de façon négative :
- les ressources naturelles (qui conditionnent la vie)
- le bienêtre social,
- le développement économique et environnemental,
- la baisse des précipitations entraine un stress hydrique qui limite la croissance
des plantes et une diminution du rendement,
- une altération du régime des pluies et une augmentation de la sécheresse, avec
des épisodes pluvieux violents entrainant des inondations,
- la sécheresse fragilise les sols et les inondations détruisent le couvercle végétal
Donc plus les séquences pluvieuses et sèches seront espacées et plus l’érosion du
sol sera grande.
1- Impact sur l'agriculture :
Le réchauffement climatique élève la T° de l’air qui se répercute sur la végétation par
une augmentation de l’évapotranspiration → d'où l’impact sur les plantes qui ont besoin
d'une plus grande disponibilité en eau, et l'eau est bien un facteur limitant et les risques
de stress hydrique sont plus grands,
- d'où un recule de saison froide et une augmentation de saison chaude,
- déplacement des limites naturelles végétales vers le Nord,
- apparition des parasites et maladies des plantes,
2- Impact sur les forêts :

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Changement climatique

- Les zones forestières et les espèces arborifères vont subir des changements
significatifs,
- le déplacement des zones forestières peut s'avérer néfaste pour les écosystèmes
qui lui sont associés,
- une augmentation de la mortalité des espèces, avec une invasion des maladies et
des parasites,
- augmentation des feux de forêt due aussi bien au climat chaud qu'à l'action
humaine déforestation,
- la diversité biologique globale tend à diminuer et on va assister à la disparition
de certaines espèces.
3- Impact sur les ressources en eau :
La diminution des pluies et une augmentation de la T° entraînent :
- une baisse de disponibilité de l’eau,
- une augmentation de la consommation en eau,
- et une détérioration de la qualité des eaux,
- la baisse des précipitations augmentera la vulnérabilité des ressources en eau et
exacerbera les conflits d'usage entre la population, l’agriculture et l’industrie,
etc…
4- Impact sur le sol :
Du fait de la diminution des précipitations :
- le sol va stocker moins d'eau et les plantes ne pourront plus satisfaire leur
demande en eau pour assurer leur croissance et développement,
- le lessivage indispensable aux terres va diminuer et on aura une augmentation
de la salinité,
- L’apparition du phénomène de désertification accrut dans les régions du Sud ; le
GIEC estime que le désert progressera en direction du Nord.
5- Impact sur l’énergie :
Une baisse de la pluviométrie entrainera :
- une répercussion sur le niveau des barrages produisant de l’énergie,
- une réduction de la biomasse, ce qui affecte le besoin d'énergie dans les zones
rurales et une consommation plus grande en bois ; d'où une pression plus forte
sur les forêts et le phénomène de désertification va s'accentuer.
6- Impact sur l’industrie :
- l'industrie sera affectée par l’augmentation des coûts de matières premières,
- Le coût de l'eau va augmenter (rareté),
- Le prix de l’énergie va croître afin de limiter les GES,
- Il faut s'attendre à un nouveau comportement du consommateur sensibilisé par
les conséquences grave du réchauffement,
- Les mesures réglementaires pour réduire les émissions des GES, auront un effet
direct sur l’industrie,
- Et les coûts environnementaux seront incorporés au prix de revient des produits
industriels.
7- Impact sur la santé :

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- La propagation des maladies à transmissions vectorielles en direction du Nord


comme le paludisme,
- L’augmentation des épisodes chauds entrainera un stress de chaleur qui
augmentera les risques de mortalité,
- Les GES (NOx, COV, CO et CH4) peuvent augmenter la concentration de O3 à la
surface du sol, c'est un très fort oxydant qui est à l'origine du Smog
photochimique d'où de nombreuses affections respiratoires.
- La diminution de la couche d'ozone stratosphérique peut entrainer une
augmentation de l'intensité des rayons ultraviolets (UV-B et UV-C), à la surface
du sol et provoquer une recrudescence des maladies de la peau et certains types
de cancers ;
- Le changement climatique modifie la qualité de l'air, de l'eau et du sol ; ce qui va
engendrer de nombreuses maladies comme les maladies hydriques et
respiratoires,
- L’indisponibilité de l’eau peut également être à l’origine de la malnutrition et du
manque d'hygiène etc…
D'où ces questions fondamentales

 Comment concilier progrès économique et social sans mettre en péril l'équilibre


naturel de la planète ?
 Comment donner un minimum de richesses à ces millions d'hommes, de femmes et
d'enfants encore démunies à l'heure où la planète semble déjà asphyxiée par le
prélèvement effréné de ses ressources naturelles ?
 Comment faire en sorte de léguer une Terre en bonne santé à nos enfants ?
 Comment répartir les richesses entre les pays riches et les autres moins développés ?

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