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I- Introduction :
Les mouvements pacifistes et écologistes ont permis de faire prendre conscience à de
plus en plus de personnes que l’exploitation excessive des ressources naturelles de la
terre faisait courir l’espèce humaine un danger à long terme.
La protection de l’environnement est devenue progressivement une préoccupation pour
tous et même pour les hommes politiques. D’où une responsabilité de tous.
La responsabilité environnementale ou éco responsabilité est le principe qui fait que
celui qui a provoqué une atteinte à l’environnement doit être amené à réparer les
dommages qu’il a causés.
Elle se traduit par la formule : pollueur-payeur
Elle a fait son apparition lors du sommet de la terre de Rio en 1992.
Cette responsabilité résulte :
- de la prise de conscience des conséquences de nos actes présents à la fois dans le
temps et dans l'espace ;
- et de l’obligation pour tous de protéger l’environnement de manière préventive
et réparer les dommages causés
Quel est l'état de l’environnement ?
a) L’environnement est malade :
Si l'homme continue de dégrader la planète, son bienêtre sera menacé. Pollution,
désertification, etc. Le bilan environnemental planétaire est bien loin d'être réjouissant ;
D'après des données démographiques, il y a de fortes chances que la terre soit peuplée
de 10 milliards d'êtres humains avant le milieu de ce siècle.
→ D’où 3 milliards d'hommes qu'il faudra nourrir, loger, chauffer, éclairer, soigner etc.,
alors que :
- 800 millions d'humains souffrent de faim
- 1 milliard et demi n’ont pas accès à l'eau
Or en 2050, si chaque habitant des pays en développement consomme autant
d'électricité, la consommation mondiale sera multipliée par 4. Certes, en l'espace de
seulement un demi-siècle, le niveau de vie d'une partie de l'humanité a plus évolué que
pendant deux millénaires.
→ Et le danger n'est pas seulement écologique, mais aussi la paix : la raréfaction des
ressources crée des tensions et des conflits de plus en plus violents et nombreux entre
les différents pays du Monde.
b) Comment on est arrivé là :
L'activité humaine est responsable de cette dégradation, en particulier du réchauffement
climatique. Ce sont les choix politiques, de production, de consommation, les choix
énergétiques, industriels et économiques qui sont la cause. Le calcul de notre empreinte
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écologique, montre que ces choix peuvent avoir des conséquences néfastes pour la
planète.
c) Des modes de vie insoutenables :
Discours politiques, publicité, marketing, tout nous pousse à consommer plus. Les pays
du Nord qui représentent 20% de la population mondiale, consomment 80% des
ressources de la planète. Si ces niveaux sont maintenus, et si les autres pays se mettent
aux mêmes niveaux, l'impact sur les réserves d'eau, d'air, sur la santé humaine etc., sera
particulièrement lourd.
i- une agriculture destructive :
L'agriculture intensive a des conséquences néfastes sur l’environnement. Les
monocultures, l’usage d'engrais et de pesticides accélèrent la destruction du sol, de la
diminution des rendements etc.
ii- La consommation d’énergie et les modes de production :
La consommation d'énergie est en perpétuelle augmentation sans soucis pour les
conséquences sur l’environnement ; les choix énergétiques actuels (pétrole, charbon et
nucléaire) sont polluants et dangereux, malgré les études, l’expérimentation et la mise
en œuvre de solutions alternatives.
d) Des conséquences inégales :
Ce sont les pays du Nord qui consomment le plus d'énergie, produisent plus de déchets
et de pollution au détriment des pays du Sud dont les ressources sont pillées par les
multinationales, et qui servent de dépotoir des déchets des pays du Nord.
Enfin l’impact des dégradations environnementales est d'autant plus profond que les
populations sont économiquement fragiles. Les populations du Sud sont les premières
victimes du réchauffement climatique.
II- Définition et facteur de changement climatique
Plus personne n'ignore la problématique du changement climatique. Beaucoup d'entre
nous peuvent percevoir ses effets :
-
Canicule en été.
-
hiver sans neige, dérèglement du climat (« il n'y a plus de saisons »)
-
inondations dans un coin tandis qu'un autre subit de terribles sécheresses, le
changement climatique se manifeste sous des formes diverses.
1- Atmosphère terrestre :
L’atmosphère terrestre désigne l'enveloppe gazeuse entourant la Terre.
L’atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement solaire ultraviolet,
en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant les
écarts de température entre le jour et la nuit.
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Météo :
Comme les masses d'air se déplacent à travers le mande d'où des changements de
pression d'air.
- zones de haute pression sont appelées anticyclones
- zones de basse pression sont connus comme les cyclones ou les dépressions.
Chacune apporte avec elle des différentes conditions météorologiques. Anticyclones
entraînent généralement stable, beau temps, avec un ciel clair tandis que les dépressions
sont associées à des conditions nuageuses, venteuses, plus humides.
3- Réchauffement climatique :
Le réchauffement climatique, également appelé réchauffement planétaire, ou
réchauffement global, est un phénomène d'augmentation de la température
moyenne des océans et de L’atmosphère, à l’échelle mondiale sur plusieurs années.
Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au
réchauffement global mesuré pendant les dernières décennies du XXème siècle.
1- Définition :
Le réchauffement planétaire est l’augmentation de la température moyenne de la
surface de la planète et des océans. Il est dû aux gaz à effet de serre (GES) rejetés par les
activités humaines : industries, transport, agriculture…, et piégés dans l’atmosphère.
Au cours du XX siècle, la Température a augmentée de 0,6°C en moyenne .Le
réchauffement moyen pourrait atteindre de 1,4°C à 5,8°C d'ici la fin du XXI siècle.
Le climat sur Terre a toujours varié. Ainsi, il y a 100 millions d'années, des dinosaures
vivaient dans nos contrées... dans un environnement tropical. Il y a à peine 15 000 ans,
ce même paysage était couvert de glace : la calotte glaciaire s'étendait jusqu'au nord des
Pays-Bas, et on pouvait marcher sur la glace jusqu'en Angleterre.
Au cours de l'histoire de la planète, de grands changements climatiques se sont déjà
produits : le climat a constamment change en raison de causes naturelles, et il
continuera de changer dans le futur.
→ Ces changements influent à leur tour sur la formation des déserts, la taille des calottes
glaciaires et des glaciers, les courants marins, le niveau de la mer et le degré d'acidité de
l’eau de mer.
2- Principe de l'effet de serre naturel :
La Terre reçoit l’énergie du soleil sous forme de lumière et de chaleur :
- environ la moitié de ce rayonnement de courtes longueurs d’onde est réfléchie
par l’atmosphère et la surface terrestre. C’est l’effet albédo,
- l’autre moitié est absorbée par la surface terrestre et réchauffe la Terre. Cette
chaleur est ensuite renvoyée sous forme de rayonnement ascendant de rondes
longueurs d’onde. Une partie de cette chaleur part dans l’espace, mais une autre
est absorbée dans l’atmosphère par les gaz ù effet de serre et renvoyée vers la
Terre en la réchauffant.
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- les transports,
- l'industrie,
- les usages de l’énergie dans le résidentiel et le tertiaire, l’agriculture et l’élevage,
les déchets, les changements d’utilisation des sols
- et la production/ transformation d'énergie.
- L’augmentation de la température globale est imputable à l'augmentation des
gaz à effet de serre.
- Ces gaz à effet de serre sont libérés dans l’atmosphère lors de la combustion de
combustibles fossiles tels que la houille, le pétrole et le gaz naturel ; et par la
nature.
- Concentration en CO2, dans l'atmosphère s'élevait déjà à 394 ppm en mai 2011.
C'est 114 ppm de plus que le niveau préindustriel naturel» (280 ppm). Depuis le
début de la révolution industrielle (+/- 1750), la concentration en CO2 : dans
l'atmosphère a donc augmenté d'environ 41%. La moitié de cette augmentation
s'est faite au cours des 50 dernières années ! Outre une augmentation du gaz à
effet de serre CO2, les activités anthropiques sont responsables d'une
augmentation de très nombreux autres gaz à effet de serre.
D’après le schéma suivant :
Courbe de concentration de CO2 dans l’atmosphère (en bleu) et la Température en rouge
sur 1000 dernières années.
→ Grace à ces données, on constate que l’augmentation de la Température est en
relation avec la concentration en CO2.
Selon les experts en climat, un tel évènement serait en cours. Il serait lié au
renforcement de l’effet de serre naturel par l’ajout de quantités massives de GES
d'origine anthropique dans l’atmosphère.
Ces émissions sont notamment engendrées par la consommation massive d'énergies
fossiles (pétrole, charbon).
5- Les gaz à effet de serre : GES
En effet, l’augmentation des Températures terrestres coïncide avec la Révolution
Industrielle. A partir de cette époque, les sociétés se sont développées grâce à l'usage
massif des sources d’énergies fossiles : pétrole, charbon et gaz naturel. Ces énergies
fossiles fournissent l’énergie nécessaire au développement des industries et Transports
d'où dégagement des GES.
Ce sont des composés gazeux, qui ont pour caractéristique commune d'absorber une
partie des rayons infrarouges réémis par la surface de la Terre.
Les principaux gaz sont : la vapeur d'eau, CO2, CH4, N2O (oxyde nitreux ou protoxyde
d'azote) O3 (troposphérique) ; sans oublier les gaz Industriels comme les CFC et les gaz
fluorés (Fréon, per fluorure-méthane, hexafluorure de Soufre), les halo-carbones les
fluorocarbures chlorés (CFC). Les molécules de HCFC-22 (fréon) et les perfluoro-
méthane. Hexafluorures de Soufre : SF6. Ces deux dernières catégories de GES sont
qualifiées de GES industriels.
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Le schéma suivant illustre les émissions annuelles de ces gaz par secteur : on constate
presque 50% des émissions proviennent du transport, industries, centrales thermiques ;
sans oublier l’agriculture et les habitats.
Une étude, publiée par la revue scientifique "Climatique Change" identifie pour la
première fois les 90 entités (entreprises, états) responsables des deux-tiers des
émissions de gaz à effet de serre qui se sont accumulées dans l'atmosphère depuis le
début de la révolution industrielle jusqu'à nos jours... et qui dérèglent le climat de toute
une planète.
6- Pouvoir de réchauffement global :
PRG Nous émettons chaque année deux fois plus de GES que ce que la Terre peut
supporter. Les GES, bien qu'à des concentrations plus faibles que celui de CO2, ont une
capacité d'absorption dans l’infrarouge, plus importante et sont donc significatifs dans le
bilan radioactif.
L’influence d'une molécule de gaz absorbant dans le bilan radioactif est liée à :
- d'une part à sa capacité d'absorption du rayon infrarouge,
- et d'autre part à sa persistance (durée de vie) dans l’atmosphère.
Pour prendre en compte simultanément ces deux effets, les climatologues ont défini un
indice caractéristique des différents GES nommé PRG : Pouvoir de Réchauffement Global
Ce facteur permet de calculer la contribution des différents GES au forçage radioactif
additionnel sur une période de temps donné en équivalent CO2, et donc d'estimer la
contribution potentielle des différentes sources.
Ces notions sont utilisées pour réaliser le bilan des émissions de gaz par chaque pays
prévu par le protocole de Kyoto dans le cadre du Mécanisme de Développement Propre
(MDP). Les GES ne contribuent pas tous de la même façon à effet de serre. Leur
contribution relative peut être estimée grâce à un indice appelé «pouvoir de
réchauffement global » (PRG). Il définit la capacité d'un gaz à absorber les rayons
infrarouges émis par la Terre, sur une durée de 100 ans.
Le PRG d'un gaz se mesure par rapport à celui du CO2 : gaz de référence ; combien de fois
plus, ou combien de fois moins, un gaz fait d’effet de serre sur 100 ans par rapport à la
même quantité de CO2 émise au moment.
En effet, la vitesse d’élimination d'un GES n'est pas stable sur 100 ans, car son séjour
dans l’atmosphère dépend des conditions du moment. Or, ces conditions évoluent
avec les changements climatiques.
Les PRG relatifs des 6 gaz ou familles de gaz visés par le Protocole de Kyoto : (Source
: GIEC, 2001)
Par exemple, le CH4 est 23 fois plus puissant que le CO2 pour l’effet de serre.
Cela signifie que si on rejette 1Kg de CH4 dans l’atmosphère, c’est comme si on avait
rejeté 23Kg de CO2 :
Gaz et formule PRG relatif à 100 ans/ CO2
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- dans la majorité des études effectuées, le pic d'émissions se situe entre les
années 2014 et 2015 ; d'où il faut réduire les émissions de 50 à 60% d’ici 2050
par rapport à l'an 2000 pour une température à l’équilibre de 2 à 2,4°C.
Ces notions sont utilisées pour réaliser le bilan des émissions de gaz à effet de serre par
pays prévu par le protocole de Kyoto dans le cadre du Mécanisme de Développement
Propre (MDP).
95% c’est le degré de certitude qualifié d’ «extrêmement probable » que l’ « activité
humaine est la cause principale du réchauffement observé » depuis le milieu du XXe
siècle.
Les émissions dues aux activités humaines accroissent leur concentration dans
l’atmosphère.
Les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone, de méthane et de
protoxyde d’azote ont augmenté pour atteindre des niveaux sans précédent depuis
au moins 800 000 ans.
La concentration du dioxyde de carbone a augmenté de 40% depuis l’époque pré
industrielle, cette augmentation s’explique en premier lieu par l’utilisation de
combustibles fossiles, et au second lieu par le bilan des émissions dues
aux changements d’utilisation des sols.
L’océan a absorbé environ 30% des émissions anthropiques de dioxyde de carbone
ce qui a entrainé une acidification de ses eaux.
De nouvelles émissions de gaz à effet de serre impliqueront une poursuite du
réchauffement et des changements affectant toutes les composantes du système
climatique.
Pour limiter le changement climatique, il faudra réduire notablement et durablement
les émissions de gaz à effet de serre.
4,8°C Après une hausse de 0,85 °C en moyenne entre 1880 et 2012, l’augmentation
des températures moyennes à la surface de la planète pourrait atteindre 4,8°C à
l'horizon 2100 par rapport à la période 1986-2005, dans le scénario le plus
pessimiste, si les émissions de gaz à effet continuent à leur rythme actuel. Lors du
Sommet de Copenhague en 2009, les Etats se sont engagés à mettre en place des
politiques pour éviter un réchauffement de plus de 2°C en 2050.
Le forçage radiatif total est positif et a conduit à une absorption nette d'énergie par
le système climatique.
La plus grande contribution à ce forçage radiatif provient de l'augmentation de la
teneur de l'atmosphère en CO2 depuis 1750 et les autres gaz.
98cM Le niveau des océans en 2100 par rapport à la période 1986-2005 pourrait
s’élever de quasiment un mètre. Selon le dernier rapport du GIEC, les océans se sont
élevés de 19 cm depuis la fin du XIXe siècle.
Au cours des deux dernières décennies,
- la masse des nappes glaciaires du Groenland et de |'Antarctique a diminué,
- les glaciers de presque toutes les régions du globe ont continué à se réduire,
- et |'étendue de la banquise arctique et celle du manteau neigeux de l'hémisphère
Nord au printemps ont continué à diminuer.
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- Les zones forestières et les espèces arborifères vont subir des changements
significatifs,
- le déplacement des zones forestières peut s'avérer néfaste pour les écosystèmes
qui lui sont associés,
- une augmentation de la mortalité des espèces, avec une invasion des maladies et
des parasites,
- augmentation des feux de forêt due aussi bien au climat chaud qu'à l'action
humaine déforestation,
- la diversité biologique globale tend à diminuer et on va assister à la disparition
de certaines espèces.
3- Impact sur les ressources en eau :
La diminution des pluies et une augmentation de la T° entraînent :
- une baisse de disponibilité de l’eau,
- une augmentation de la consommation en eau,
- et une détérioration de la qualité des eaux,
- la baisse des précipitations augmentera la vulnérabilité des ressources en eau et
exacerbera les conflits d'usage entre la population, l’agriculture et l’industrie,
etc…
4- Impact sur le sol :
Du fait de la diminution des précipitations :
- le sol va stocker moins d'eau et les plantes ne pourront plus satisfaire leur
demande en eau pour assurer leur croissance et développement,
- le lessivage indispensable aux terres va diminuer et on aura une augmentation
de la salinité,
- L’apparition du phénomène de désertification accrut dans les régions du Sud ; le
GIEC estime que le désert progressera en direction du Nord.
5- Impact sur l’énergie :
Une baisse de la pluviométrie entrainera :
- une répercussion sur le niveau des barrages produisant de l’énergie,
- une réduction de la biomasse, ce qui affecte le besoin d'énergie dans les zones
rurales et une consommation plus grande en bois ; d'où une pression plus forte
sur les forêts et le phénomène de désertification va s'accentuer.
6- Impact sur l’industrie :
- l'industrie sera affectée par l’augmentation des coûts de matières premières,
- Le coût de l'eau va augmenter (rareté),
- Le prix de l’énergie va croître afin de limiter les GES,
- Il faut s'attendre à un nouveau comportement du consommateur sensibilisé par
les conséquences grave du réchauffement,
- Les mesures réglementaires pour réduire les émissions des GES, auront un effet
direct sur l’industrie,
- Et les coûts environnementaux seront incorporés au prix de revient des produits
industriels.
7- Impact sur la santé :
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